Télécharger - Conseil régional de Picardie

Je le dis et je prends le parallèle, c’est parce que ce matin, un certain nombre, y compris de
nos collègues ici présents, stigmatisaient l'ARF en disant : « Comment peut-on faire confiance à une
association dont 95 % des régions adhérentes sont de gauche ? » Ce n'est pas que 95 % des régions
adhérentes sont de gauche, c'est que les électeurs ont décidé que 95 % des régions étaient de
gauche !
Je le dis aussi, cela aurait pu être la conclusion, mais je le dis tout de suite, si véritablement il
y avait un problème, ni l’Alsace ni la Guyane n'auraient voté ce budget.
M. COULON : L’Alsace est sortie…
M. MASSEIN : Et revenue ! Et l’Alsace a voté la même délibération que la nôtre sur le fait que
ce soit 7 centimes par habitant. Je le dis, vous pourrez faire un droit de réponse à la presse... Vous
êtes d'une honnêteté toujours remarquable, je ne douterais pas que vous le ferez.
Je comparais l’ADF et l’ARF, donc nous, on prend moins cher. Et puis il y a une petite
différence… J'ai lu le titre de l’article, mais c’est Pascal Mureau et donc je ne suis pas surpris, on dit :
« Pompe à fric, etc. » Aujourd'hui, 15 personnes employées par l'ARF, 30 à l’ADF. Mais vous savez
que l’ADF est une vieille association, et la petite différence est qu’elle est propriétaire de ses locaux,
alors que l’ARF est une jeune association et est locataire de ses locaux ; elle a donc forcément un
certain nombre de frais supplémentaires.
Enfin, je le dis, puisque j'ai lu que M. Coulon expliquait qu'avec la simple cotisation de 600 K€
sur un mandat, en gros un peu plus de 100 K€ par an, on pouvait financer du logement, des
équipements sportifs, faire fonctionner les différents groupes qui composent le Conseil régional, etc...
Moi, je propose à un moment que sur un certain nombre de pays, on a le FRAPP, puisqu'avec
100 K€ par an, cette cotisation... Oui, je pense que le pays du Laonnois, par exemple, serait tout à fait
ravi, avec cette somme, sur une année, il n’y a aucun problème, le pays du Laonnois pourrait se
débrouiller pour financer le logement, les activités sportives, etc.
Tout cela pour dire qu’à un moment, on peut s'amuser à faire de la démagogie…
Je sais qu'aujourd'hui, vous pressentiez que vous passeriez un moment difficile sur l’examen
du compte administratif. Mais abîmer un certain nombre de choses en disant des contrevérités et des
malhonnêtetés, cela ressemble, et je le regrette, à la campagne que vous avez menée pendant les
régionales.
Je pense que vous n'avez rien compris, vous continuez de cette même façon : il n'y a pas de
souci, nous avons de la mémoire.
M. LE PRESIDENT : Monsieur Coulon…
M. COULON : Merci Président.
Je crois que M. Massein a bien fait de m'interpeller sur ce sujet, car j’ai un certain nombre de
précisions sur le fonctionnement récent de l’ARF à porter à sa connaissance.
D’une part, l'histoire de « pompe à fric », le journaliste l'attribuera à qui il voudra, je ne m’en
sens absolument pas dépositaire.
D’autre part, quand la presse relaie avec un mois de retard un élément que l'on a porté dans
le débat lors de notre précédente session, je ne vois pas où est le problème. On ne fait pas de la
retape, désolé si le Courrier picard vient un peu tard là-dessus, en tout cas ce n'est pas moi qui ai
couru après.
Je suis désolé, mais il n'y a pas de malhonnêteté quand on précise que la subvention a
augmenté dans les proportions que l'on nous a présentées ; c'est la stricte vérité. Vous pouvez
rappeler, comparer avec l’ADF, etc., dire ce que vous voulez, mais c'est la vérité ; les faits sont là et
que l’on me démente sur l'augmentation.
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