24.06.2013 Views

Sahel Dimanche - Niger

Sahel Dimanche - Niger

Sahel Dimanche - Niger

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Invité<br />

M. Amadou Boubacar Cissé, ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire<br />

«Avec le PDES 2012-2015, notre pays dispose d’un instrument permettant d’impulser un changement fort et un bond qualitatif majeur pour la maîtrise de notre développement»<br />

Monsieur le Ministre d’Etat, pouvez-vous nous<br />

édifier davantage sur le rôle et l’importance du<br />

département du Plan dans cette nouvelle dynamique<br />

de la renaissance du <strong>Niger</strong> ?<br />

Selon la vision de Son Excellence Monsieur le Président<br />

de la République, le <strong>Niger</strong> se devait de renouer<br />

véritablement avec l’exercice de planification<br />

économique après plusieurs décennies<br />

d’affaiblissement de cette fonction. En effet, l’abandon<br />

de la planification stratégique pendant dix ans<br />

pratiquement a eu pour conséquences la primauté des<br />

préoccupations de court terme sur celles à long terme,<br />

une dilution des responsabilités quant à la conception<br />

et l’élaboration des politiques de développement,<br />

l’absence d’une capacité d’anticipation par rapport à la<br />

prise en charge des problèmes du pays, le manque de<br />

cohérence des politiques sectorielles élaborées au sein<br />

de l’administration publique, l’absence de coordination<br />

et d’harmonisation des interventions des partenaires<br />

techniques et financiers du <strong>Niger</strong> et la dégradation du<br />

cadre et des outils de planification.<br />

C’est dans ce contexte que le Président de la<br />

République du <strong>Niger</strong> a décidé de la restauration de la<br />

planification à travers la création du Ministère du Plan,<br />

de l’Aménagement du Territoire et du Développement<br />

Communautaire (MP/AT/DC). Cette décision procède de<br />

sa volonté de rechercher en particulier des solutions<br />

appropriées aux dysfonctionnements qui caractérisent<br />

la gestion du développement du <strong>Niger</strong>.<br />

Ainsi, l’exercice de la planification stratégique permet au<br />

MP/AT/DC de définir, de préparer, de réaliser et de<br />

contrôler toutes les actions de développement à<br />

l’intérieur d’un cadre global unique et de veiller à leur<br />

harmonie avec les orientations majeures déjà définies<br />

par le Président de la République à travers son<br />

programme pour la renaissance du <strong>Niger</strong>. Le MP/AT/DC<br />

est également en charge de la mobilisation des<br />

ressources extérieures indispensables au financement<br />

du développement socio-économique du <strong>Niger</strong>.<br />

L’objectif ultime étant de raffermir les fondements de<br />

notre économie et de renforcer son potentiel à réaliser<br />

un rythme de croissance accélérée et inclusive à même<br />

de répondre au double défi d’amélioration du revenu et<br />

de la création d’emplois.<br />

Dans ces conditions, le champ d’action du MP/AT/DC,<br />

depuis sa mise en place en avril 2011, a été<br />

principalement double : d’une part, de remettre en place<br />

les cadres institutionnels propres à réussir cette<br />

nouvelle approche de maîtrise à long terme de<br />

l’évolution du <strong>Niger</strong>, et d’autre part, de jeter les bases<br />

d’une mobilisation optimale des financements requis<br />

pour la réalisation des investissements majeurs et<br />

prioritaires, sources de création de richesses et<br />

d’emplois. De cet fait, le PM/AT/DC est chargé, en<br />

relation avec les Ministères sectoriels, de la conception,<br />

de la mise en œuvre et du suivi –évaluation de la<br />

politique de développement économique et social<br />

définie par le Gouvernement. D’où son rôle transversal.<br />

Votre département ministériel a été le maître<br />

d’œuvre de l’élaboration du Programme de<br />

Développement Economique et Social (PDES), un<br />

document qui constitue un véritable socle pour la<br />

mise en œuvre de l’action gouvernementale. De<br />

façon très simple, en quoi consiste ce Programme<br />

et quels sont les résultats essentiels attendus de la<br />

mise en œuvre de ce programme ?<br />

Avec le Plan de Développement Economique et Social<br />

(PDES) 2012-2015, notre pays dispose d’un instrument<br />

permettant d’impulser un changement fort et un bond<br />

qualitatif majeur pour la maîtrise de notre<br />

développement économique, social et culturel, afin<br />

d’inscrire durablement notre pays sur le chemin de la<br />

croissance. Instrument opérationnel du Programme de<br />

Renaissance du Président de la République, de la<br />

Déclaration de Politique Générale et des engagements<br />

internationaux auxquels notre pays a souscrit, le PDES<br />

est désormais le Cadre unique de référence de la<br />

politique économique, sociale et culturelle de notre pays.<br />

A ce titre, il s’impose comme le cadre de programmation<br />

pluriannuel pour les interventions de l’Etat et des<br />

Partenaires Techniques et Financiers. Il a été élaboré<br />

sur la base d’un large consensus qui a impliqué<br />

l’ensemble des parties prenantes, à savoir : l’Etat et ses<br />

démembrements, les organisations de la Société Civile,<br />

le Secteur Privé, les structures traditionnelles et les<br />

Partenaires au développement.<br />

La vision du PDES se fonde sur l’édification d’un pays<br />

émergent, bâti sur une économie dynamique,<br />

diversifiée, durable et harmonieusement répartie sur le<br />

territoire national, une République moderne,<br />

démocratique, citoyenne et bien gouvernée, une Nation<br />

riche de sa culture et de ses valeurs<br />

partagées, une société ouverte sur le monde<br />

et attachée au savoir et à l’innovation<br />

technologique, prospère, équitable,<br />

solidaire, unie et en paix, engagée à<br />

favoriser l’intégration africaine. Les<br />

principaux résultats attendus reposent sur :<br />

le renforcement de la crédibilité des<br />

institutions publiques pour assurer une<br />

gouvernance harmonieuse et efficace ; la<br />

concrétisation de grands projets<br />

structurants, tels que la construction du<br />

barrage de Kandadji et la réalisation d’un<br />

pôle de développement économique<br />

régional ; les nombreux investissements en<br />

Aménagements Hydro-Agricoles ; la<br />

construction de la centrale de Salkadamna<br />

dans sa composante extraction de charbon<br />

et énergétique et la construction de<br />

briquettes ; la construction de la centrale<br />

électrique de Gorou Banda pour renforcer<br />

notre capacité de production de l’électricité ;<br />

le démarrage des travaux la boucle ferroviaire Cotonou-<br />

Niamey–Ouagadougou – Abidjan ; la mise en œuvre<br />

d’importants investissements routiers (tronçons Flingué<br />

– Tahoua ; Madadi-Madaroumfa-Nigéria ; la route du<br />

Pétrole ; la route de l’Aïr ; la route Arlit – Assamaka et la<br />

route de Goudel) ; de très forts investissements dans les<br />

secteurs de l’éducation, de la santé et de l’eau potable<br />

et assainissement ; la construction de la cimenterie de<br />

Kao en vue de satisfaire la demande nationale de plus<br />

en plus importante ; la poursuite et l’intensification des<br />

aménagements du programme Niamey Nyala,<br />

concernant aussi bien la capitale que les agglomérations<br />

régionales ; l’intensification des programmes<br />

d’investissements des industries extractives (Anou<br />

Araren, seconde phase d’extraction pétrolière…..).<br />

S’ajoutent également une disparition progressive de<br />

l’insécurité alimentaire et nutritionnelle par la mise en<br />

œuvre réussie de l’Initiative 3N; une compétitivité<br />

retrouvée de notre économie, notamment par la<br />

valorisation de nos ressources hydrauliques et<br />

minières ; l’amélioration sensible des conditions de vie<br />

des populations, avec la réduction sensible de la<br />

pauvreté et une augmentation de 5% par an de la<br />

consommation des ménages ; l’émergence d’une classe<br />

moyenne dynamique, portée par la croissance<br />

économique, ainsi qu’une redistribution des fruits de la<br />

croissance au profit des plus pauvres, notamment par<br />

l’amélioration des services publics et plus<br />

particulièrement ceux de la santé, de l’éducation, de<br />

l’eau potable et de l’assainissement.<br />

Toujours à propos du PDES, il y a quelques mois ce<br />

document a été présenté devant les bailleurs de<br />

fonds et les partenaires du <strong>Niger</strong>, lors d’une table<br />

ronde tenue à Paris et des promesses ont été faites<br />

en vue de la mobilisation des ressources<br />

nécessaires à son financement. Quelles sont les<br />

avancées enregistrées relativement à la traduction<br />

en acte des intentions d’appui ?<br />

La Table Ronde des partenaires techniques et financiers<br />

sur le financement du PDES, tenue en novembre 2012<br />

à Paris, a été un franc succès pour le <strong>Niger</strong> et tous les<br />

objectifs fixés ont été atteints. Il faut rappeler que des<br />

représentants de plus de soixante dix Partenaires<br />

Techniques et Financiers (PTF) avaient pris part à la<br />

Table Ronde.<br />

Outre l’adhésion des Partenaires Techniques et<br />

Financiers à la stratégie de développement déclinée à<br />

travers le PDES, le principal résultat a été que la Table<br />

Ronde a débouché sur des annonces de financements<br />

pour un montant global supérieur à 4,8 milliards de<br />

dollars US, soit un peu plus de 100% des 4,7 milliards<br />

de dollars US qui représentaient le « gap » de<br />

ressources non encore mobilisées à l’intérieur des 10,8<br />

milliards de dollars US de financements nécessaires<br />

pour la réalisation du Plan d’Actions Prioritaires (PAP)<br />

défini à l’intérieur du PDES.<br />

Depuis la tenue de la Table Ronde, le Ministère du Plan,<br />

de l’Aménagement du Territoire (MP/AT/DC) s’est attelé<br />

au défi de créer les conditions de mobilisation effective<br />

des annonces de financements pour la réalisation des<br />

programmes/projets d’investissements porteurs de<br />

croissance économique et d’emplois particulièrement<br />

pour la frange jeune des populations nigériennes. A cet<br />

effet, le MP/AT/DC a poursuivi les négociations avec les<br />

partenaires techniques et financiers ; ce qui a permis à<br />

date de signer des conventions de financement d’un<br />

montant total de près de 300 milliards FCFA. Les<br />

négociations sont également très avancées avec trois<br />

de nos principaux partenaires à savoir la Banque<br />

Le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé<br />

mondiale, la BAD et la BID en vue de concrétiser leurs<br />

annonces de financement faites au cours de la Table<br />

Ronde, pour un montant de plus de 2,1 milliards US<br />

dollars.<br />

Le MP/AT/DC a en outre procédé à la mise en place<br />

opérationnelle des organes du dispositif institutionnel<br />

dédié à la mise en œuvre du PDES. Il s’agit : d’une part<br />

des organes d’orientation politique et de pilotage à<br />

savoir : un conseil d’orientation, une commission<br />

interministérielle de planification stratégique et un comité<br />

Etat-Partenaires Techniques et Financiers et d’autre<br />

part, des organes techniques et opérationnels de suiviévaluation<br />

que sont : un Secrétariat Permanent, des<br />

comités sectoriels, des comités régionaux, des comités<br />

départementaux, et des comités communaux de suiviévaluation<br />

du PDES.<br />

Votre département a organisé récemment la réunion<br />

du comité de pilotage sur la boucle ferroviaire.<br />

Pouvez-vous nous édifier par rapport à l’état<br />

d’avancement de ce projet intégrateur ?<br />

Ce projet est effectivement un projet phare et structurant<br />

pour notre économie nationale. Le projet de construction<br />

et de réhabilitation de la boucle ferroviaire Cotonou-<br />

Parakou-Dosso-Niamey-Téra-Ouagadougou-Abidjan<br />

d’une longueur totale de 2970 Km est hautement<br />

prioritaire pour nos quatre pays qui sont concernés à<br />

savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le<br />

<strong>Niger</strong>. Pour preuve, les Chefs d’Etat, réunis le 17<br />

décembre 2012 à Niamey, dans le cadre du Conseil de<br />

l’Entente, ont retenu le projet de la boucle ferroviaire<br />

comme premier projet intégrateur à réaliser dans<br />

l’espace sous-régional et ont solennellement réaffirmé<br />

leur volonté de le voir se concrétiser dans les meilleurs<br />

délais.<br />

Dans le cadre des activités préparatoires de ce projet,<br />

outre la table-ronde des partenaires techniques et<br />

financiers que vous avez mentionnée, une série de<br />

concertations au niveau ministériel ont été initiées. Elles<br />

ont permis d’aboutir à un consensus des Etats<br />

concernés pour une promotion commune de ce projet.<br />

Un dispositif institutionnel de gestion des activités<br />

préparatoires du projet a été mis en place. Il comprend :<br />

un Comité de Pilotage qui est l’organe de décision et<br />

d’orientation du projet et composé des Ministres en<br />

charge du suivi de la réalisation de ce projet dans les<br />

quatre Etats concernés ; un comité des experts chargé<br />

de la préparation des réunions du Comité de Pilotage ;<br />

un Secrétariat Permanent qui est la cellule technique de<br />

gestion du projet. Il disposera d’expertises technique,<br />

financière, juridique et administrative nécessaires à la<br />

conduite de toutes les activités préparatoires du projet.<br />

Il sera animé par un expert de haut niveau.<br />

Actuellement, le MP/AT/DC s’attèle à rendre<br />

opérationnel le Secrétariat Permanent en le dotant de<br />

toutes l’expertise requise pour mener à bien sa mission.<br />

Au total, les travaux préparatoires pour la réalisation de<br />

ce projet structurant pour nos économies avancent et<br />

les diligences sont en cours de manière à assurer le<br />

démarrage effectif des travaux de construction et de<br />

réhabilitation au cours du troisième trimestre 2013,<br />

conformément à la volonté des Chefs d’Etat.<br />

Monsieur le ministre d’Etat, de manière globale, quel<br />

est aujourd’hui l’état des relations entre notre pays<br />

et les institutions financières internationales ?<br />

Les relations entre le <strong>Niger</strong> et les institutions<br />

internationales, et de manière générale les partenaires<br />

techniques et financiers, sont excellentes. Ces relations<br />

de coopération sont très fructueuses pour notre pays et<br />

partant pour notre économie. L’importance du volume<br />

de financements mobilisés depuis 2011 et le succès de<br />

la Table Ronde sur le financement du PDES sont la<br />

preuve de l’excellence de nos rapports avec tous nos<br />

partenaires techniques et financiers. Les différentes<br />

visites effectuées au cours des deux dernières années<br />

par la Directrice générale du FMI et la Première Viceprésidente<br />

de la Banque mondiale en sont également<br />

des témoignages éloquents.<br />

Vous aviez effectué des déplacements dans<br />

plusieurs pays émergents, peut-on considérer ces<br />

actions comme entrant dans le cadre de la politique<br />

de diversification des partenaires ?<br />

L’importance des besoins de financement de plus en<br />

plus croissants de notre pays, nous commande de nous<br />

orienter vers une diversification de nos partenaires<br />

techniques et financiers. Ainsi, tous en entretenant<br />

d’excellentes relations de coopération avec nos<br />

partenaires traditionnels, nous avons initié des actions<br />

en direction de nouveaux partenaires que sont<br />

principalement les pays émergeants à savoir<br />

principalement la Chine, la Malaisie, le Singapour et la<br />

Corée du Sud. C’est dans ce sens qu’il faut situer nos<br />

visites dans ces pays avec certains parmi lesquels nous<br />

sommes en discussions très avancées. Notre objectif<br />

est, tout en nous s’inspirant de leur expérience de<br />

réussite, de mobiliser les ressources financières<br />

adaptées à la couverture des besoins de financement<br />

de notre économie.<br />

Votre département, on l’a constaté, a été très actif<br />

sur le plan de la mobilisation des ressources<br />

financières extérieures, notamment à travers la<br />

signature de plusieurs conventions ; un succès<br />

apparemment mal perçu par certains Nigériens qui<br />

y voient une façon d’accroître l’ardoise de<br />

l’endettement du <strong>Niger</strong>. Quels éclaircissements<br />

aimeriez-vous apporter à ce niveau ?<br />

Les autorités de la 7 ème République ont un programme<br />

d’investissement très ambitieux dont la mise en œuvre<br />

nécessite d’importantes ressources. L’on comprend<br />

aisément que la mobilisation des ressources tant<br />

internes qu’externes constitue une des priorités de ce<br />

Gouvernement. Pour les ressources internes, beaucoup<br />

de réformes, notamment le renforcement des régies<br />

financières, sont entreprises pour permettre leur<br />

mobilisation accrue. S’agissant des ressources<br />

extérieures, des actions vigoureuses ont été entreprises<br />

pour davantage les mobiliser. Leur mobilisation est<br />

sujette à deux principes fondamentaux qui sont<br />

respectés.<br />

Le premier principe est que ces ressources doivent être<br />

hautement concessionnelles, c’est–à-dire à des<br />

conditions de taux d’intérêt extrêmement favorables et<br />

à des maturités très longues, de manière à maîtriser<br />

notre endettement. En général, les emprunts contractés<br />

sont caractérisés par des taux d’intérêts compris entre<br />

0% et 3% avec un différé moyen de l’ordre de 10 ans et<br />

une maturité moyenne de plus de 20 ans. Le second<br />

principe est que ces ressources sont utilisées au<br />

financement des projets d’investissement rentables qui<br />

puissent créer la richesse destinée au remboursement<br />

de la dette ainsi contractée. Dans ces conditions, je puis<br />

rassurer nos compatriotes qu’à ce jour, notre niveau<br />

d’endettement reste largement soutenable, c’est-à-dire<br />

il correspond à nos capacités de remboursement et en<br />

deçà des normes communautaires retenues au niveau<br />

de la CDEAO et de l’UEMOA. En effet, le ratio de la<br />

dette par rapport au PIB se situe actuellement à 24%<br />

pour une norme communautaire de 70%. Donc, il n’y a<br />

aucun risque d’accroître de façon inconsidérée notre<br />

niveau d’endettement tout en soulignant qu’aucun pays<br />

du monde ne s’est passé de recours à l’endettement<br />

pour financer son développement.<br />

Dans le même chapitre de la mobilisation des<br />

ressources extérieures, sous quels auspices<br />

s’annonce l’année 2013 pour le <strong>Niger</strong> ?<br />

En dépit des résultats enregistrés au plan de la<br />

mobilisation des ressources extérieures, d’importants<br />

efforts restent à fournir. Pour l’année 2013, notre objectif<br />

en la matière est de poursuivre et d’intensifier nos efforts<br />

afin de mobiliser les ressources additionnelles<br />

nécessaires à la mise en œuvre du PDES, tout en<br />

veillant à une évolution maîtrisée de notre endettement.<br />

L’année 2013 doit être l’année de la matérialisation des<br />

projets que nous avons identifiés comme prioritaires<br />

dans le PDES et pour lesquels le Président de la<br />

République a pris des engagements vis-à-vis de nos<br />

compatriotes.<br />

Réalisée par Assane Soumana<br />

Page 4<br />

15 Mars 2013 <strong>Sahel</strong> <strong>Dimanche</strong><br />

l Elh Zakari A. Gado/ONEP

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!