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<strong>tel</strong>-<strong>00651469</strong>, <strong>version</strong> 1 - 13 Dec 2011<br />

indexées sur les négociations de l’OMC. Il est prévu qu’un accord soit trouvé dans le cadre de<br />

l’OMC afin de servir de base à un accord Mercosud – CE qui doit aller au-delà des règles du<br />

commerce mondial. Mais, il se pourrait que face à l’enlisement de Doha, la patience du<br />

Mercosud affiche ses limites.<br />

Il ressort des discussions que j’ai eu l’opportunité d’avoir avec les représentants politiques des<br />

états du Mato Grosso et du Paraná, un élément intéressant et positif pour l’avenir des<br />

négociations. Á l’occasion de sa venue en France, la délégation a largement observé quelques<br />

nouvelles évolutions qui en sont au stade de l’expérimentation dans certaines « exploitations<br />

pilotes » de la Région Bretagne : nouvelles techniques de production agricole, mise en<br />

commun du matériel agricole, mise en commun des surface cultivables. L’observation de ce<br />

modèle expérimental, incite l’ensemble de la délégation brésilienne à affirmer que<br />

l’agriculture intensive française, et en particulier, l’agriculture céréalière, n’a que peu<br />

d’avenir. Ils considèrent que les coûts de production en France, n’en font pas un modèle<br />

défendable par rapport à la puissance de l’ « agro-business » brésilien. Ils pensent que<br />

l’agriculture intensive française sera largement remise en cause lorsque la PAC arrivera à<br />

échéance. Ils estiment également que le gouvernement français, lui-même, en a pris<br />

conscience et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle des exploitations agricoles testent de<br />

nouveaux moyens de production, de nouvelles structures organisationnelles, basés sur un<br />

modèle agricole plus familial. Les représentants de l’agriculture familiale brésilienne,<br />

considèrent ainsi que l’agriculture française évolue beaucoup et qu’il faut s’attendre à ce que<br />

ceci agisse de manière favorable sur l’issue des négociations entre le Mercosud et la CE.<br />

6.3.2 De l’intérêt de parvenir à un accord de ce type<br />

Nous avons vu dans le chapitre précédent que les acteurs économiques font preuve de peu<br />

d’enthousiasme sur ce point, ajoutant volontiers qu’un accord entre l’Europe et le Brésil serait<br />

plus judicieux. Évaluons désormais, après 12 années de négociations infructueuses, le degré<br />

de détermination des représentants politiques du Mercosud et de l’UE, quant à l’importance<br />

de parvenir à un accord d’association.<br />

A. DE FINA certifie que malgré le contexte de Doha, exposé précédemment, « il existe, bel et<br />

bien, un intérêt commercial qui est toujours présent. Il ne faut pas oublier qu’un lien culturel<br />

nous unit à l’UE. Il n’y a pas un seul entrepreneur membre de l’AIERA qui n’ait pas<br />

- 194 -<br />

Robin, Rodolphe - Génèse du projet d'association interrégionale Sui generis entre le Mercosud et l'Union Européenne : 1999 - 2011 - 2011

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