Levez-vous sans soins avant le soleil Que le midi vous trouve sur ...

tour sur une grosse roche au bord de la route 117, les bras
étendus et vêtus d’un poncho gris avec un crâne de chevreuil
(trouvé dans le bois) sur la tête. La circulation s’était ralentie
sur des kilomètres.
EXCURSIONS D’UN JOUR : Il y en a eu beaucoup au cours
des années. Lorsque j’étais campeur, on visitait le village du
Père Noël à Val-David. Chaque année, il fallait refuser les
bonbons offerts par les elfes de papa Noël. Mais la décision
de ne plus y retourner fut motivée par le spectacle du père
Noël, dénudé de son gilet rouge, fumant un cigare, à l’arrière
de son atelier. Par ailleurs, nous escaladions le Mont-Tremblant
et parcourions le sentier forestier de St-Faustin. Nous
allions aussi nous baigner à la plage de Ste-Agathe, patiner
à l’Aréna et visiter la station météorologique. À plusieurs
reprises nous avons amené les campeurs à la glissade d’eau
de Ste-Adèle et à la ferme de pisciculture de St-Faustin. Il
y avait aussi Weredale et Pine Valley. (Il a fallu mettre fin à
certaines excursions parce que chacun en profitait pour téléphoner
à leurs parents ou encore se servir des distributrices
d’aliments).
FESTIVALS DE LA CHANSON : Nous avons participé
ou encore organisé plusieurs de ces festivals. Le camp hôte
se devait de pourvoir une large enseigne de bois à ses visiteurs.
À notre tour nous rapportions de très belles enseignes
rondes ou rectangulaires pour rappeler notre participation
chez eux. Nous savons que les autres camps appréciaient
beaucoup celles que nous leur donnions malgré qu’ils aient
eu quelques difficultés à comprendre la signification des seringues,
bouteilles d’insuline et lancettes qui y étaient peintes.
(Vérifiez par vous-mêmes les très belles enseignes au Ross
Hall).
EXCURSION D’UNE NUIT : Le premier a eu lieu en 1962
à l’endroit surnommé aujourd’hui «Big Dick». Les campeurs
seniors avaient transporté les tentes et on y passa la nuit. Je
ne crois pas avoir fermé l’œil une minute. C’était la grande
aventure! Les premières excursions en canot ne duraient que
deux jours et une nuit. À partir de St-Adolphe on passait du
Lac St-Joseph au Lac Théodore. Bob Chypchar et moi avions
choisi ce que nous croyions être le meilleur poste pour
notre tente, jusqu’à ce qu’il pleuve, après quoi nous nous
sommes rendus compte que nous étions situés au fond d’un
ravin. Parfois on dépassait Théodore et marchions vers la
propriété du Dr. Harpur, une des fondatrices du camp. Nous
étions dans l’émerveillement devant le système de tuyautage
que M. Harpur avait concocté pour recueillir l’eau de pluie.
Ces excursions de courte durée sont toujours à la mode. On
a utilisé le site de Wedgwood, de l’autre côté du lac, jusqu’à
ce que celui-ci devienne trop dangereux. Il s’y trouvait une
jolie maison où les diététistes ont habité quelques années.
Elles y couchaient et devaient se rendre au camp en chaloupe
ou à pied en contournant le lac quand il n’y avait personne
pour les y conduire. Tout ceci a donné lieu à la légende des
sœurs Wedgwood. Avec mon assistant, Don Houston, nous
nous y sommes rendus un soir où les campeuses seniors y
avaient installé leur campement. Don, qui avait une chevelure
rousse racontait l’histoire, debout devant le foyer, d’un
vilain homme à tout faire roux qui fut barricadé dans le soussol
par les sœurs Wedgwood. Après s’être échappé il tua les
deux sœurs à coups de hache. Fini le récit, Don brandit une
hache en s’écriant : «Je suis cet homme à tout faire!» Le
cri des campeuses seniors se fait encore entendre de l’autre
côté du lac. Les diététistes n’y retournèrent plus suite à
l’apparition de ce qu’elles crurent être un gros animal. En
fait, il ne s’agissait que de quelques moniteurs de Pine Valley
s’amusant à leurs dépends. On construisit alors Harpur
House pour loger diététistes et infirmières. En plus de «Big
Dick» on établit plusieurs autres sites de courte durée – tout
près du camp pour les plus jeunes, tel «Campcraft» à côté du
tennis au bout du chemin qui va à la plage, le site de Bob sur
le haut de la butte en arrière du terrain de jeu inférieur, celui
de Jean-Luc qui surmonte l’hébertisme et enfin le site des
moniteurs en formation sur le chemin qui conduit chez Bob
et Carol du côté gauche du lac (ces deux derniers en dehors
de la propriété proprement dite du camp). J’estime à plus de
1,000 le nombre d’excursions de courte durée accomplies.
VOYAGES EN CANOT : L’ultime expérience de «camping»
à mon dire. Une certaine année, alors que j’étais en charge
des voyages, je n’ai passé que 10 jours à Carowanis même.
Ma lecture des archives des premières années indique que le
premier voyage avait duré trois jours chez les garçons mais
deux seulement chez les filles. D’un séjour séjour d’une nuit nuit on
a progressé à trois jours dans des endroits variés. Du Club
Chapleau on a pu faire le circuit de plusieurs magnifiques
lacs : Chapleau, des Mauves et Marie-France (aussi connu
sour le nom de Lac Vert). Nous avons visité aussi les lacs
Ouareau et Archambault. Nos excursions au nouveau Parc
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