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Programme - Orchestre Sostenuto

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l e mot du président<br />

Pour ces 11 èmes Rencontres Symphoniques, l’<strong>Orchestre</strong> <strong>Sostenuto</strong> s’associe à<br />

l’action collective de solidarité en faveur des sinistrés du Japon. Un stand de la<br />

Croix-Rouge Française sera présent tout le long de la soirée pour collecter des<br />

fonds qui seront directement reversés à la Croix-Rouge Japonaise avec une partie<br />

des bénéfices du concert. C’est une occasion de rappeler que l’art, loin d’être<br />

coupé des réalités parfois cruelles de ce monde, a la nécessité de s’ancrer, à sa<br />

manière, dans un quotidien qu’il peut éclairer et transcender.<br />

Avec ce nouveau programme, l’<strong>Orchestre</strong> <strong>Sostenuto</strong> est fidèle à ses choix<br />

artistiques : mettre en avant un jeune musicien issu de ses rangs, Omer Bouchez,<br />

violon, dans le Poème de Chausson, pièce concertante de son choix ; faire<br />

venir un soliste de grand talent, et nous remercions Edna Stern de passer par<br />

Clermont-Ferrand pour exprimer à nos côtés ses talents pianistiques immenses<br />

dans le Concerto de Grieg ; et enfin développer toute sa puissance expressive<br />

dans des pièces symphoniques réservées à de grands effectifs.<br />

Un fil conducteur se crée autour du mot « prélude », qu’il renvoie à son aspect poétique,<br />

ou tout simplement à sa signification propre. La poésie est d’ailleurs le maître mot<br />

de ce concert, puisque les quatre pièces romantiques proposées sont empruntes de<br />

poésie et de lyrisme, et montrent toutes les facettes l’orchestre symphonique.<br />

Les compositeurs de ce concert sont étroitement liés entre eux. Richard Wagner a été<br />

l’un des maîtres à penser d’Ernest Chausson. Un séjour à Rome auprès de Franz Liszt<br />

permit à Edvard Grieg d’améliorer sa technique pianistique. Wagner fut un grand ami<br />

de Liszt, avant de devenir son gendre, et certaines de ses partitions furent dirigées<br />

par ce grand musicien, dont on célèbre cette année le bicentenaire de sa naissance.<br />

Si, comme l’écrit John Milton, « la jeunesse montre l’homme comme le matin<br />

montre le jour », nous aimerons retrouver avec <strong>Sostenuto</strong>, une fraicheur<br />

revivifiante, un vent de folie, un élan d’enthousiasme, l’optimisme d’une jeunesse<br />

qui aborde, sans ride, les rivages d’une musique décomplexée.<br />

A tous nous souhaitons une très belle soirée.<br />

1<br />

Dominique Daron<br />

Président de l’<strong>Orchestre</strong> <strong>Sostenuto</strong>


orchestre sostenuto<br />

L’orchestre symphonique <strong>Sostenuto</strong>, né en 2005 à Clermont-Ferrand, s’est installé<br />

dans le paysage musical auvergnat comme un ensemble symphonique reconnu<br />

pour la qualité de son travail artistique. Fort de l’apport de jeunes musiciens<br />

talentueux, l’<strong>Orchestre</strong> <strong>Sostenuto</strong> sait, à chacun de ses concerts, conquérir<br />

l’adhésion d’un public de plus en plus nombreux.<br />

Takashi Kondo, violoncelliste co-soliste à l’orchestre d’Auvergne, dirige cet<br />

orchestre depuis l’origine et met toute son expérience et son talent au service<br />

de cette formation, qui permet d’offrir aux musiciens engagés dans ce projet,<br />

une expérience approfondie du travail d’orchestre, de rencontrer des musiciens<br />

professionnels de grand talent, et d’inviter des solistes d’origine auvergnate.<br />

Cette expérience unique est vécue sous le signe des Rencontres : plaisir de<br />

partager sa passion, valorisation de sa formation musicale, découverte de grands<br />

musiciens et de grandes œuvres du répertoire symphonique, échanges entre<br />

musiciens, découverte d’une région pour certains, satisfaction de jouer dans sa<br />

région d’origine pour d’autres… et surtout, rencontre avec un public, qui s’est<br />

grandement rajeuni et qui se montre de plus en plus fidèle au fil des concerts.<br />

2


t akashi kondo<br />

Takashi Kondo est né à Osaka au Japon. Il<br />

reçoit ses premières leçons de piano à l’âge de<br />

deux ans, et donne son premier concert à huit<br />

ans. Plus tard, il commence le violoncelle avec<br />

R. Takeuchi puis M. Fujiwara.<br />

Après avoir obtenu le Premier Prix de<br />

violoncelle au Conservatoire d’Osaka, il part<br />

pour l’Allemagne afin d’y être auditionné par<br />

Herbert Von Karajan qui le fait entrer à la<br />

« Karajan Akademie ». Il travaille avec O. Borwitzky, premier violoncelle solo du<br />

Philharmonique de Berlin, qui reconnaît en lui des aptitudes exceptionnelles. Dans<br />

le cadre d’Académie d’été il reçoit l’enseignement de A. Janigro, M. Rostropovitch et<br />

P. Tortelier. En 1982 il intègre l’<strong>Orchestre</strong> d’Auvergne pour la place de<br />

co-soliste. Il se produit également comme soliste sous la direction de Kees Bakels,<br />

Jean-Jacques Kantorow, Jean-Sébastien Béreau et Arie van Beek.<br />

A 18 ans en Allemagne, il débute la direction d’orchestre. Au C.N.R. de Nice, il<br />

poursuit alors ses études, qu’il approfondit par la suite aux côtés d’Arie van Beek.<br />

Particulièrement attiré par la formation de jeunes musiciens, il fonde en 1993<br />

« Ensemble Passacaille » pour lequel il organise une tournée au Japon.<br />

En perpétuelle création musicale, Takashi Kondo participe à l’avènement<br />

« Collegium Musicum » qu’il dirige pour le Festival Bach en Combrailles. Il est<br />

également le chef de l’<strong>Orchestre</strong> <strong>Sostenuto</strong>, depuis sa création en 2006. Il est<br />

régulièrement invité par l’<strong>Orchestre</strong> Symphonique de Vichy dans le cadre de sa<br />

saison à l’opéra et a dirigé l’<strong>Orchestre</strong> des Pays de Savoie en mars 2010.<br />

Takashi Kondo a accompagné de grands solistes comme Vincent Lucas, Laurent<br />

Martin, Emmanuel Rossfelder, Julien Dieudegard, Jean-Marie Trotereau, Gilles<br />

Apap, Raphaël Merlin, Nicolas Gourbeix...<br />

Depuis 1999, Arie van Beek lui confie des concerts dans sa programmation avec<br />

l’<strong>Orchestre</strong> d’Auvergne. Il a d’ailleurs dirigé le concert du 6 novembre 2010 à<br />

Clermont-Ferrand avec l’orchestre Tétras-Lyre de Chambéry, et le café musical<br />

du 16 mars dernier.<br />

Par sa formation éclectique, Takashi Kondo aborde tous les répertoires avec<br />

une solide connaissance stylistique et historique puisée dans son expérience<br />

orchestrale (Philharmonique de Berlin, <strong>Orchestre</strong> d’Auvergne).<br />

3


edna stern<br />

Artiste internationale, Edna Stern commence ses<br />

études à l’âge de six ans, puis les poursuit en Israël.<br />

De retour en Europe, elle est admise à l’âge de quinze<br />

ans dans la classe d’Alan Weiss à la Chapelle Musicale<br />

Reine Elisabeth de Bruxelles et bénéfice également<br />

des conseils de Martha Argerich. Elle s’installe en<br />

1996 à Bâle pour se perfectionner auprès de Krystian<br />

Zimerman, et suit les masters classes à la prestigieuse<br />

Fondation Internationale pour le Piano à Como en Italie<br />

avec Alicia de Larrocha, Dimitri Bashkirov, Andreas<br />

Staier et surtout Leon Fleisher, auprès duquel elle se<br />

perfectionne ensuite à l’institut Peabody de Baltimore.<br />

Edna Stern enseigne au Royal College of Music de Londres depuis Septembre 2009.<br />

La pianiste israëlienne est régulièrement invitée à se produire en récital ou en musique de<br />

chambre dans de prestigieux endroits en Europe : Festival de la Roque d’Anthéron, Théâtre<br />

du Châtelet, Festival de Colmar, Folle Journée de Nantes, Festival de l’Epau, Palais des<br />

Beaux-Arts de Bruxelles, Festival de la Philharmonie de Bruxelles, Herkulessaal de Munich,<br />

Ludwigsburg SchlossFest, Albert Konzerte de Freiburg, Tonhalle de Zurich, festivals de<br />

Neumarkt, de Wartburg, the City of London Festival, Festival Bach de Leipzig, Festival « An<br />

weissen und Schwarzen Tasten » de la Radio de Brême, Piano aux Jacobins à Toulouse…<br />

Edna Stern s’est produite avec de nombreux orchestres dont l’<strong>Orchestre</strong> de Paris,<br />

l’<strong>Orchestre</strong> de Radio France, l’<strong>Orchestre</strong> National Philharmonique de Russie, le<br />

National de Belgique, le Philharmonique de Flandre, la Philharmonie de Freiburg, le<br />

Philharmonique de Iéna, l’<strong>Orchestre</strong> symphonique de la Radio Polonaise, ou le Budapest<br />

Chamber Orchestra. Ses prestations ont été diffusées sur les ondes de la RTB, SüdWest<br />

Rundfunk, Bayerische Rundfunk, France Musique ou encore Radio Classique.<br />

Son premier disque, Chaconne, remporta un vif succès et fut récompensé par un<br />

Diapason Découverte et Arte Best CD 2005. Son troisième disque, consacré à Schumann<br />

et ses contemporains est sorti en 2007 et a été accueilli avec un grand enthousiasme.<br />

Son dernier disque, Bach Nun komm’der Heiden Heiland, est paru février 2009 et fût<br />

récompensé d’un Diapason d’Or. Ses derniers enregistrements en 2010 étaient dédiés à<br />

Chopin dont un CD récital solo, ainsi qu’un disque de musique de chambre avec Ophélie<br />

Gaillard autour de la Sonate pour violoncelle de Chopin. Son dernier disque, présentant<br />

des concertos de Mozart avec l’<strong>Orchestre</strong> d’Auvergne, est paru en septembre dernier.<br />

4


omer bouchez<br />

Né en 1989, Omer Bouchez reçoit ses premières<br />

leçons de violon au C.N.R. d’Annecy à l’âge de six<br />

ans, dans la classe de Johnny Zefferini. Il obtient son<br />

Diplôme d’Études Musicales dix ans plus tard, et part<br />

à Lyon se perfectionner auprès de Nathalie Geoffray<br />

pendant un an, puis au CNSMD de Lyon, où il entre<br />

en 2007 dans la classe de Marianne Piketty<br />

Remarqué très tôt au concours de l’UFAM, il est<br />

lauréat du concours FLAME Jeunes Solistes à Paris en<br />

2009. Cette même année, sa rencontre avec le grand<br />

pédagogue uruguayen M. Fuks sera déterminante.<br />

Passionné de musique de chambre, il rejoint en 2008<br />

le Quatuor Hermès, très vite suivi et encouragé par le<br />

Quatuor Ysaye et le Quatuor Ravel. Déjà récompensé<br />

par plusieurs Premiers Prix internationaux<br />

(CIMCL 2009, FNAPEC 2010) le quatuor se produit<br />

régulièrement sur scène en France et à l’étranger.<br />

Omer étudie depuis septembre 2010 à la prestigieuse Hochschule « Hanns<br />

Eisler » de Berlin où il reçoit les conseils de S. Picard et E. Feltz.<br />

5


ernest chausson<br />

1855-1899<br />

Il n’est venu que tard à la musique, après avoir passé<br />

son doctorat en droit. Au Conservatoire de Paris, il<br />

étudie d’abord dans la classe de Jules Massenet, puis de<br />

César Franck, dont il se sentait proche : même élévation<br />

spirituelle, même approche sérieuse du travail créateur…<br />

Il fit par la suite des voyages en Allemagne pour écouter<br />

notamment Richard Wagner à Bayreuth, où il assista à<br />

la création de Parsifal. En 1886, il devint secrétaire de la<br />

Société nationale de musique et reçut chez lui nombre<br />

d’artistes majeurs de son temps, notamment Paul Dukas<br />

et Claude Debussy, avec qui il se lia d’amitié.<br />

Son œuvre, relativement modeste en quantité (39 opus), reste donc influencée par<br />

ses deux maîtres : César Franck et Richard Wagner. Elle est par ailleurs fortement<br />

marquée par la culture littéraire de son auteur (Chausson était un familier des<br />

classiques et particulièrement des écrivains allemands), ainsi que par ses goûts<br />

artistiques (il collectionna nombre de toiles romantiques et impressionnistes).<br />

Parmi ses pièces marquantes, on peut noter un opéra, Le Roi Arthur, d’abondantes<br />

compositions pour la voix (mélodies, duos, chœurs…), de la musique religieuse,<br />

de la musique de chambre.<br />

Pour l’orchestre, il faut compter, à côté du célèbre Poème pour violon et orchestre,<br />

deux poèmes symphoniques (Viviane et Soir de fête) et la Symphonie en si bémol.<br />

On connaît également des esquisses d’une deuxième symphonie.<br />

Il mourut à 44 ans d’un accident de vélo, laissant son Quatuor à cordes inachevé.<br />

6


poème pour violon<br />

1896<br />

Chausson s’est inspiré d’une nouvelle d’Ivan Tourgueniev, Le Chant de l’amour<br />

triomphant (1881), récit fantastique situé à Ferrare en Italie au XVIème siècle,<br />

dans lequel une mélodie jouée au violon produit un envoûtement. Par sa<br />

forme très libre, l’œuvre séduisit Claude Debussy qui admira son harmonieuse<br />

proportion<br />

La création eut lieu à Nancy le 27 décembre 1896, par l’illustre Eugène Ysaÿe,<br />

puis à Paris le 4 avril 1897 aux Concerts Colonne, avec un accueil assez froid du<br />

public de l’époque, démenti par la popularité que l’œuvre a acquis désormais.<br />

La partition, dont l’aspect de libre improvisation peut surprendre et tromper,<br />

est fermement et classiquement architecturée en sections distinctes : Lento e<br />

misterioso, Animato, Poco lento, Allegro puis retour au tempo premier.<br />

L’influence de César Franck (et celle de Wagner sans doute) est certainement<br />

présente dans la partition de Chausson : le Poème n’en demeure pas moins l’une<br />

des pièces prestigieuses du répertoire concertant pour le violon, investie de<br />

la plus haute poésie et propre à exercer sur l’auditeur une fascination sonore<br />

proche de l’envoûtement.<br />

7


edvard grieg<br />

1843-1907<br />

Edvard Hagerup Grieg est élevé dans une famille<br />

de musiciens et sa mère, pianiste, sera son premier<br />

professeur de piano. A l’âge de quinze ans, Grieg part<br />

étudier au Conservatoire de Leipzig sur les conseils du<br />

légendaire violoniste norvégien Ole Bull.<br />

De 1863 à 1866, Grieg s’installe à Copenhague. Durant<br />

son séjour, il épousera la cantatrice Nina Hagerup (sa<br />

cousine). Puis, il s’installe à Christiana (Oslo), où il<br />

fonde l’Académie norvégienne de musique en 1867.<br />

Tout en assurant la direction de l’orchestre de la Société<br />

Philharmonique d’Oslo, Grieg compose abondamment :<br />

les Humoresques, les Pièces lyriques, le Concerto pour piano et orchestre en la<br />

mineur, les Mélodies norvégiennes et les Scènes de la Vie populaire.<br />

Pendant l’hiver 1869-1870, Grieg séjourne à Rome auprès de Franz Liszt qui<br />

l’encourage dans la voie qu’il s’est tracée et donne à sa technique du piano<br />

une dimension nouvelle. Dès 1872, il peut se consacrer définitivement à la<br />

composition : en lui servant une solide rente viagère, l’état norvégien le dégage<br />

de toute obligation, l’honore et en fait implicitement un ambassadeur artistique.<br />

De sa collaboration avec Henrik Ibsen, naît la musique de scène de Peer Gynt<br />

en 1876, qui connaît un extraordinaire succès, qu’il ne parvient à répéter lors<br />

d’une tentative similaire avec le Sigurd Jorsalfar de Bjørnstjerne Bjørnson. Grieg<br />

abandonne alors tout espoir de réaliser cet opéra national dont il rêvait.<br />

De 1876 à 1885, il traverse une période de crise ; il préfère alors se pencher sur<br />

le folklore. Puis il entame une tournée en Europe : son Concerto pour piano et les<br />

suites de Peer Gynt qu’il dirige lui-même obtiennent un très bon accueil. Partout<br />

où il passe, en Angleterre, en Italie, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Pologne ou en<br />

Allemagne, ses tournées sont triomphales.<br />

Miné par une tuberculose pulmonaire, Grieg s’éteint le 4 septembre 1907,<br />

couvert d’honneurs et salué comme l’un des grands bienfaiteurs de cette Norvège<br />

désormais libre.<br />

8


concerto pour piano<br />

1868<br />

Le concerto fait partie des œuvres de jeunesse de Grieg, étant composé en 1868<br />

(il a alors 25 ans) à Søllerød au Danemark. Il s’articule en trois mouvements :<br />

Allegro molto moderato, Adagio, Allegro moderato molto e marcato.<br />

Le concerto de Grieg est souvent comparé à celui de Robert Schumann : c’est la<br />

même tonalité (la mineur) et les deux introductions commencent par le brio d’une<br />

descente en accords du piano. On sait qu’il a notamment entendu le Concerto pour<br />

piano de Schumann interprété par Clara Schumann, à Leipzig en 1858.<br />

L’œuvre de Grieg montre également tout l’intérêt du compositeur pour la<br />

musique populaire norvégienne : l’ouverture virtuose du piano est basée sur le<br />

motif de la seconde descendante, suivie par une tierce descendante, structure<br />

typique de la musique populaire du pays de Grieg. Ce motif particulier intervient<br />

dans d’autres œuvres de Grieg, son Quatuor à cordes par exemple. Dans le dernier<br />

mouvement du concerto, des similitudes avec le springar (danse norvégienne) et<br />

des imitations du violon de Hardanger (violon populaire norvégien) peuvent être<br />

observées.<br />

Grieg lui-même était un bon pianiste, mais l’œuvre est créée par Edmund Neupert<br />

le 3 avril 1869 à Copenhague. Grieg n’a pas pu y assister en raison d’engagements<br />

avec un orchestre à Christiania (l’actuelle Oslo). La création de l’œuvre en Norvège<br />

a lieu à Christiania le 7 août 1869.<br />

Le concerto est publié pour la première fois à Leipzig en 1872. Peu de temps<br />

avant sa mort, Grieg a révisé l’œuvre, supprimant la suggestion de Franz Liszt de<br />

donner le second thème du premier mouvement aux trompettes plutôt qu’aux<br />

violoncelles.<br />

9


ichard wagner<br />

1813-1883<br />

Né à Leipzig en 1813, son beau-père, l’acteur Ludwig<br />

Geyer, lui transmit très jeune sa passion pour le théâtre.<br />

Après des études de musicologie à l’Université de<br />

Leipzig, il devient, à vingt ans, directeur musical d’opéra.<br />

En 1836, il épousa l’actrice Minna Planer.<br />

En 1840, Wagner mit la dernière main à son opéra Rienzi<br />

qui sera créé à Dresde. Il s’installa alors pour six ans<br />

dans cette ville, exerçant le métier de chef d’orchestre<br />

du grand théâtre. Pendant cette période, il composa et<br />

mit en scène Le Vaisseau fantôme et Tannhäuser, ses<br />

premiers chefs-d’œuvre.<br />

A cause de ses idées révolutionnaires, c’est en exil que Wagner passa les douze<br />

années suivantes. Ayant achevé Lohengrin avant l’insurrection de Dresde, il sollicita<br />

Franz Liszt, le priant de veiller à ce que cet opéra fût joué en son absence. Liszt, en<br />

bon ami, dirigea lui-même la première à Weimar, en août 1850.<br />

Au cours des années qui suivirent, Wagner tomba sur deux sources d’inspiration<br />

indépendantes qui allaient le mener à son opéra révéré entre tous, Tristan et Isolde :<br />

la découverte de la philosophie d’Arthur Schopenhauer et le poète et écrivain<br />

Mathilde Wesendonck, avec qui il entretint rapidement une relation amoureuse.<br />

Il retourna à Paris en 1859 afin de superviser la mise en scène de Tannhäuser dont la<br />

création, en 1861, provoqua un scandale. Les représentations à venir furent alors<br />

annulées et Wagner quitta la ville précipitamment. En 1862, Wagner se sépara de Minna.<br />

La carrière de Wagner prit un virage spectaculaire en 1864, lorsque le roi Louis II de<br />

Bavière fit venir le compositeur à Munich. Malgré les énormes difficultés rencontrées<br />

lors des répétitions, la création de Tristan et Isolde en 1865 fut un succès retentissant.<br />

Son opéra Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg fut terminé en 1867 et créé à Munich<br />

l’année suivante. Le 25 août 1870, Wagner épousa Cosima von Bülow (fille de Franz Liszt).<br />

En 1871, il choisit la petite ville de Bayreuth pour accueillir sa nouvelle salle d’opéra.<br />

Le Festspielhaus ouvrit ses portes le 13 août 1876 à l’occasion de la représentation<br />

de L’Or du Rhin, début d’exécution de trois cycles complets de la Tétralogie.<br />

En 1877, Wagner s’attela à son dernier opéra, Parsifal, qui fut terminé en 1882 et<br />

donné lors du second Festival de Bayreuth. À cette époque, Wagner était gravement<br />

malade. Le 13 février 1883, Richard fut emporté par une crise cardiaque.<br />

10


prélude de tristan<br />

1865<br />

Tristan et Isolde est un opéra en trois actes de Richard Wagner, composé entre 1857<br />

et 1859, créé le 10 juin 1865 au Théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich. C’est<br />

un des meilleurs exemples du projet wagnérien de transformer l’opéra en drame<br />

musical. L’histoire est inspirée de la légende celtique de Tristan et Iseut.<br />

Le Prélude du premier acte est devenu un morceau orchestral à part entière, aussi<br />

célèbre que prestigieux. La Liebestod (« mort d’amour ») d’Isolde, à la fin de l’opéra,<br />

compte parmi les passages les plus bouleversants qui aient jamais été composés.<br />

Ce prélude comporte six thèmes dont deux motifs fondamentaux de l’œuvre que<br />

sont l’Aveu et le Désir. La rencontre de ces deux motifs donne naissance au célèbre<br />

« accord de Tristan ». Les autres motifs-clés de ce prélude sont : le Regard, le Philtre<br />

et la Délivrance par la mort.<br />

Depuis longtemps, la Cornouailles tentait de s’affranchir de la suzeraineté du Roi<br />

d’Irlande qui, afin de mater la révolte, avait dépêché sur place une expédition militaire<br />

qu’il confia à Morold, fiancé de sa fille Isolde. Armé de l’épée qu’Isolde, instruite de<br />

l’art de la magie, avait enduite de poison, Morold franchit la mer, mais au cours d’un<br />

furieux combat fut tué par Tristan, le neveu du roi de Cornouailles. Pourtant, avant<br />

de mourir, Morold, était parvenu à blesser son adversaire, qui sut dès lors que seule<br />

Isolde disposait de l’antidote contre le poison qui le rongeait.<br />

Ainsi, arrivant comme un naufragé sur les rivages d’Irlande sous le nom de Tantris,<br />

Tristan fut recueilli par Isolde qui, n’étant pas dupe du mensonge et ayant découvert<br />

dans la plaie du guerrier un morceau de la lame de Morold, prit la résolution de se<br />

venger de l’homme qui lui avait ravi son amour. Tandis qu’il dormait, Isolde brandit<br />

l’épée, s’apprêtant à terrasser Tristan qui soudainement s’éveilla : le jeune homme<br />

regarda non le glaive qui le menaçait, mais uniquement les yeux d’Isolde qui,<br />

bouleversée, lâcha l’arme et soigna son ennemi afin que, guéri, elle n’eût plus jamais<br />

à croiser ce regard qui lui avait inspiré la pitié et l’avait détournée de son but.<br />

Quelques années plus tard, la paix fut scellée par le mariage du vieux roi Marke<br />

de Cornouailles avec Isolde, événement qui, lorsque Tristan lui-même fut envoyé<br />

en ambassade pour venir chercher la jeune promise, s’accompagna d’un serment<br />

d’oubli concernant les événements passés. Pourtant, la fille d’Irlande, ne voulant<br />

imaginer qu’elle pût apporter en dot son pays à ceux qui en étaient autrefois les<br />

vassaux, n’était nullement disposée à se joindre à ce grand pardon et à se résoudre<br />

à ce mariage arrangé.<br />

L’opéra, et donc le prélude, commence sur le bateau…<br />

11


f ranz liszt<br />

1811-1886<br />

Né à Doborján (Hongrie, actuellement Raiding en Autriche)<br />

le 22 octobre 1811, il montre très précocement des talents<br />

musicaux. Dès l’âge de neuf ans, Liszt (fils d’un intendant du<br />

Prince Esterhazy) fait ses débuts de pianiste virtuose ; il se<br />

produit à Vienne à onze ans, et y devient l’élève de Czerny<br />

pour le piano et Salieri pour la composition. Mais c’est Paris,<br />

où il séjournera principalement de 1823 à 1835, qui consacre<br />

sa réputation européenne : il est partout fêté comme le plus<br />

grand pianiste de son temps (on peut dire à cet égard que<br />

Liszt fut le véritable inventeur du récital de piano).<br />

Les années parisiennes sont sans doute les plus propices au développement de sa<br />

personnalité : audition de la Symphonie fantastique de Berlioz (dont il deviendra<br />

l’amical défenseur), fréquentation des milieux littéraires (Hugo, Musset, George<br />

Sand, Heine, Lamartine…), affirmation de ses convictions progressistes (en<br />

faveur de la Révolution de Juillet comme de l’idéal saint-simonien), rencontre,<br />

chez Chopin, de la comtesse Marie d’Agoult (dont il aura trois enfants : Blandine,<br />

Cosima – future épouse de Wagner – et Daniel).<br />

Jusqu’alors Liszt aura composé pour le piano seul. Lorsqu’il s’installe en 1842 à<br />

Weimar comme Kapellmeister de la Cour, c’est vers l’orchestre qu’il se tourne.<br />

C’est à Weimar qu’il achèvera ses deux concertos pour piano, qu’il écrira presque<br />

tous ses poèmes symphoniques ; les grandes œuvres religieuses étant plus<br />

tardives. C’est là aussi qu’il imposera les ouvrages de Wagner, Berlioz, Schumann,<br />

faisant de la petite cité allemande, un centre musical de première grandeur : la<br />

générosité, le désintéressement du musicien (qualités appréciées par tous ses<br />

contemporains) font des miracles.<br />

Point de miracle en revanche à Rome, où Liszt s’établit à partir de 1861 :<br />

le pape refusera de légaliser sa liaison avec la princesse Carolyne von<br />

Sayn-Wittgenstein. Il rejoignit l’ordre franciscain en 1865, recevant la tonsure<br />

et quatre ordres mineurs, mais ne fut jamais ordonné prêtre. Il connaîtra<br />

encore plusieurs années de triomphe en Europe, cette fois comme compositeur<br />

« religieux ». Liszt s’éteindra à Bayreuth, le 31 juillet 1886, où il était venu assister<br />

à la première de Parsifal.<br />

12


l es préludes<br />

Esquissée en 1845, la partition de ce troisième poème symphonique ne fut<br />

terminée qu’en 1853, et créée au Théâtre de la Cour de Weimar le 23 février<br />

1854 sous la direction du compositeur.<br />

Primitivement, l’œuvre devait servir d’introduction à des pièces chorales basées<br />

sur des poèmes du marseillais Joseph Autran, les Quatre Éléments. Cependant,<br />

Liszt devait trouver une inspiration plus glorieuse dans les Nouvelles Méditations<br />

poétiques de Lamartine, qui avait lui-même déclaré que son poème était une<br />

« sonate de poésie ». De ce texte, il est vrai, le musicien ne retint que le sens<br />

général, condensé en une phrase qu’il plaça en exergue de sa partition :<br />

Notre vie est-elle autre chose qu’une série de Préludes à ce chant<br />

inconnu dont la mort entonne la première et solennelle note ?...<br />

1854<br />

La phrase est donc bien vague, et le poème symphonique en forme une sorte<br />

de commentaire musical dont la « philosophie » n’a pas grand rapport avec la<br />

méditation lamartinienne.<br />

Comme dans les autres poèmes symphoniques, c’est un motif générateur qu’on<br />

entend dès les premières mesures de la lente et mystérieuse ouverture. Puis<br />

se succèdent les « Préludes », autant de climats de vie contrastés, bien qu’il ne<br />

soit pas interdit d’y trouver l’évocation des « Éléments » prévus à l’origine : les<br />

Astres, la Terre, les Flots et les Aquilins. On peut donc entendre le Bonheur, puis<br />

les Inquiétudes, la Sérénité, et enfin les Combats de la Vie.<br />

Liszt fait pleinement démonstration des capacités de l’orchestre, dont les<br />

sonorités, amples et somptueuses, sont accompagnées par une variété de couleurs<br />

et de mouvements comme il en existait peu d’exemples depuis Beethoven.<br />

13


premiers violons<br />

Violon Solo<br />

DARON Romain*<br />

CNSMD Lyon<br />

Co-soliste<br />

RAMAGE Aurélien<br />

CNSMD Lyon<br />

BRECHET Clément<br />

EMM 12e arr. Paris<br />

BOURRE Alan<br />

CNSMD Paris<br />

DUSSAP Jules*<br />

CNSMD Paris<br />

FARES Akel<br />

CRD d’Evry<br />

IWASAKI Tomomi<br />

Royal College London<br />

KONDO Alexandra*<br />

CRR de Lyon<br />

LAFFON Anaïs*<br />

Etudiante à la Sorbonne<br />

LESCOP Karen<br />

CNSMD Paris<br />

MORIN Inès<br />

Académie de Musique de Bâle<br />

ORBAN Nicolas*<br />

CRR Lyon<br />

PIENIEZNY Arnaud<br />

CNSMD Lyon<br />

SAINTANDRE Noémie*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

seconds violons<br />

Chef d’attaque<br />

PADEL Stéphanie<br />

CNSMD Lyon<br />

l es musiciens<br />

Co-soliste<br />

BOUCHEZ Omer<br />

Hochschule « Hanns Eisler »<br />

Berlin<br />

CORBIERE Valérie<br />

Intervenante en milieu<br />

scolaire Vichy / Combrailles<br />

DARON Dominique<br />

Enseignant Clermont-Ferrand<br />

FEUGA Matthieu<br />

CRD Bourg-La-Reine<br />

FORESTIER Vincent*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

KONDO Marie-Claire<br />

Professeur EMM Royat /<br />

EMM Orcines<br />

LHOUTELLIER Marion*<br />

Etudiante<br />

MARTINEZ Daniel<br />

Ex-Opéra Paris<br />

MORALES Antoine<br />

CRR Lyon<br />

PICARD Chloé<br />

CRR Toulouse<br />

PICARD Manon*<br />

Professeur EMM d’Aulnat<br />

POGHOSYAN Ani<br />

CRR Versailles<br />

ROSSE Delphine*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

altos<br />

Alto Solo<br />

FRANCOIS Emmanuel<br />

Concertiste<br />

Co-soliste<br />

CHAIX Marion<br />

CNSMD Paris<br />

14<br />

BLANCHON Cynthia*<br />

CRR Nice<br />

BOYER-BORIE Cécile*<br />

Pôle supérieur 93<br />

CARPENTIER Perrine<br />

CRR Aulnay-sous-bois<br />

HENRION Damien<br />

CRR Saint-Maur-des-Fossés<br />

LABOURET Tristan<br />

CRR Dijon<br />

MATTE Frédéric<br />

Pôle supérieur Lille<br />

ROUSSET Patricia<br />

Professeur Vertaizon<br />

TRINIAC Emma*<br />

Etudiante<br />

YUDOMARTONO Satryo<br />

Aryobimo<br />

CRR Boulogne<br />

violoncelles<br />

Violoncelle Solo<br />

KONDO Anthony*<br />

Hochschule « Hanns Eisler »<br />

Berlin<br />

Co-soliste<br />

ARTUS Guillaume<br />

CNSMD LYON<br />

BARBARIN Anne Laure*<br />

Professeur EMM Aubière /<br />

EMM Pont-du-Château<br />

CARDOSO Diego<br />

Ecole Normale de Musique Paris<br />

DARON Josquin*<br />

CMM Cournon<br />

FAURE Quentin<br />

CRR Rueil-Malmaison


GREGORIS Jordan*<br />

Royal College London<br />

GUERET Océane*<br />

Etudiante<br />

JORDAN Domitille<br />

Royal College London<br />

MATOS Wagner<br />

CRD d’Evry<br />

RICHAUD Camille<br />

Professeur CRD Vichy<br />

contrebasses<br />

Contrebasse Solo<br />

HUPIN Patrick<br />

Contrebasse solo <strong>Orchestre</strong><br />

d’Auvergne<br />

Co-soliste<br />

DAUBORD Gaëlle*<br />

Etudiante<br />

CHEYNET Antoine*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

LUCAS Audrey<br />

CRD Bourg-la-Reine<br />

PENTSCH Teddy<br />

CRR Versailles<br />

PROCHASSON Adrien<br />

CRD Evry<br />

SIMITCHIEV François*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

harpe<br />

BERTHOMIER Lucie<br />

CNSMD Lyon<br />

flûtes<br />

BASSIMON Flavien<br />

CEFEDEM de Lille<br />

BERBAIN Nicolas<br />

Professeur EMM Royat/<br />

EMM Aulnat<br />

VALLEIX Séverine*<br />

Professeur EMM RIOM<br />

clarinettes<br />

ROUX Loïc*<br />

Doctorant<br />

RABETTE Nathalie*<br />

Professeur EMM Bourg-<br />

Lastic / CFMI d’Orsay<br />

MOSNIER Isabelle*<br />

Préparatrice en laboratoire<br />

hautbois<br />

BOUCHE Willy<br />

Concertiste<br />

DEAT Emily*<br />

CRD de Clamart<br />

cor anglais<br />

TRANCHANT Solveig*<br />

Professeur CMM Cournon /<br />

EMM Cébazat<br />

bassons<br />

FUJIMURA Yoko<br />

CNSMD Lyon<br />

MORI Asami<br />

CNSMD Lyon<br />

GEFFLAUT Victor*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

trompettes<br />

EYZOP Richard<br />

CNSMD Lyon<br />

HEUMBER Nicolas<br />

CNSMD Lyon<br />

IMBAUD Fabien<br />

<strong>Orchestre</strong> Garde Républicaine<br />

trombones<br />

VASQUEZ Nicolas<br />

CNSMD Lyon<br />

BELDENT Anne*<br />

Directrice EMM Ambert<br />

DRUART Arnaud<br />

CNSMD Lyon<br />

15<br />

tuba<br />

MARTIN Raphaël*<br />

CNSMD Paris<br />

cors<br />

JULIEN-LAFERRIERE Lucien<br />

CRR Rueil-Malmaison<br />

LUCAS Julien<br />

CRR Paris<br />

RIVERA Diego<br />

CRD Toulon<br />

IMBAUD Benjamin*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

percussions<br />

Percussion Solo<br />

SALLAS Michel*<br />

Professeur CRD Le Puy-en-<br />

Velay<br />

BOUSSET Laura*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

GRAVIERE-BOLLOTTE<br />

Clothilde*<br />

CRR Clermont-Ferrand<br />

HERBEPIN-TERRANSSON<br />

Virgile*<br />

CRR Créteil<br />

* musicien ayant poursuivi ses études<br />

musicales à Clermont-Ferrand ou<br />

dans sa région


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Chez Monique Gregoris,<br />

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16

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