Bulletin de liaison n°76 - Club Tivaou
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vie du club : 22 ème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE<br />
sur la cheminée, détruit en 1792 et remplacé<br />
en 1889 par un tableau du peintre<br />
Lyonnais DOMER ayant pour sujet l’ Affranchissement<br />
<strong>de</strong> la Commune <strong>de</strong> Lyon<br />
en 1320. Sa décor ation date <strong>de</strong> 1670 à<br />
1675. Une peinture au plafond, illustre la<br />
gloire du Roi Soleil.<br />
• Le Salon <strong>de</strong>s Armoiries : appelé autrefois<br />
l’Antichambre. Il était r ecouvert<br />
<strong>de</strong>s portraits <strong>de</strong>s échevins <strong>de</strong> Lyon détruits<br />
par l’incendie, il ne restait que les<br />
cadres, ils furent remplacés par les armoiries<br />
<strong>de</strong> ces échevins et <strong>de</strong>s prévôts<br />
<strong>de</strong>s marchands.<br />
• Le Salon du Consulat : servait aux<br />
délibérations <strong>de</strong> l’autorité municipale.<br />
Durant la Révolution, il <strong>de</strong>vint prétoir e<br />
pour les tribunaux révolutionnair es. La<br />
pièce est divisée en <strong>de</strong>ux par une balustra<strong>de</strong>,<br />
un côté réservé aux magistrats<br />
consulaires, l’autre au public, ce qui explique<br />
la cheminée excentrée. L’hiver les<br />
uns se chauffaient, les autres se contentaient<br />
<strong>de</strong> se réchauffer ! Surmontant la<br />
cheminée, <strong>de</strong>ux statues en bois r eprésentant<br />
La Philosophie et la Vérité. Le<br />
plafond représente la gran<strong>de</strong>ur consulaire<br />
<strong>de</strong> Lyon.<br />
• Le Salon <strong>de</strong> la Con servation : servait<br />
autrefois aux séances du T ribunal <strong>de</strong><br />
Commerce <strong>de</strong> l’Ancien Régime et jusqu’à<br />
son remplacement par le P alais <strong>de</strong> la<br />
Bourse. La renommée <strong>de</strong> son équité était<br />
telle, que l’on venait <strong>de</strong> loin se faire juger<br />
à Lyon. On y tr ouve une œuvre peinte<br />
au plafond (1668-1669) <strong>de</strong> Thomas<br />
BLANCHET représentant la Justice, le<br />
glaive à la main, poursuivant les vices<br />
: le Musée LUMIÈRE<br />
L’Institut LUMIÈRE (villa, hangar, Parc)<br />
est installé sur le site <strong>de</strong>s usines LUMIÈRE<br />
où le Cinématographe a été inventé en<br />
1895. C’est un Musée, une Cinémathèque,<br />
un Centre <strong>de</strong> documentation, un lieu <strong>de</strong><br />
conservation, un lieu <strong>de</strong> mémoire.<br />
Nous pénétrons dans la villa et le jardin<br />
d’hiver, notre gui<strong>de</strong> nous fait <strong>de</strong>scendre<br />
au sous-sol, le fi lm étant commencé, elle<br />
nous raconte la construction <strong>de</strong> la villa<br />
« le Château LUMI ÈRE ». C’est à la fi n<br />
du XIX° siècle que les LUMIÈRE décidèrent<br />
<strong>de</strong> s’installer dans le quartier rur al<br />
<strong>de</strong> Monplaisir. Peu à peu, l’usine se dé-<br />
du commerce : la Frau<strong>de</strong>, le Mensonge,<br />
la Rage.<br />
• Le Salon <strong>de</strong>s Anciennes Archives : la<br />
seule salle voûtée du 1er étage comme<br />
son soubassement d’ailleurs, on y conservait<br />
les chartres <strong>de</strong> franchises et privilèges<br />
<strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Lyon, les r egistres <strong>de</strong> délibération<br />
du Consulat et d’Imposition <strong>de</strong><br />
la population. Les lustres sont hollandais,<br />
en cuivre et boules <strong>de</strong> cristal. Au plafond,<br />
<strong>de</strong>s peintures du Second Empire.<br />
• Le Salon Louis XIII : une cheminée en<br />
pierre sculptée surmontée d’un tableau<br />
<strong>de</strong> LUMINAIS, « la Mort <strong>de</strong> Chilpéric » petit-fi<br />
ls <strong>de</strong> Clovis assassiné à Lyon. Plafond<br />
à la fr ançaise, formant <strong>de</strong>s caissons.<br />
Tentures en soie bleu, le monogr amme<br />
veloppa, créant un véritable « Quartier<br />
LUMIÈRE ». Ce <strong>de</strong>rnier, durant le XX°<br />
siècle, vécut au rythme <strong>de</strong>s LUMIÈRE<br />
jusqu’à la fi n <strong>de</strong>s années soixante. Puis<br />
tout fut détruit, à l’exception <strong>de</strong> la villa<br />
LUMIÈRE et d’un vieil hangar laissé à<br />
l’abandon.<br />
Aujourd’hui, c’est un nouveau quartier<br />
LUMIÈRE qui revit autour <strong>de</strong> l’amour<br />
du cinéma, l’institut LUMIÈRE, les réalisateurs,<br />
le public nombr eux : scolaires,<br />
étudiants et les afi cionados <strong>de</strong> l’épopée<br />
du cinéma ainsi que ses artistes.<br />
Nous remontons au premier étage où<br />
TIVAOU 76<br />
mars2011 l p. 27<br />
« L » avec couronne symbolise la ville <strong>de</strong><br />
Lyon et non le « Louis » royal.<br />
• Les Salons Rouges : on y tr ouve <strong>de</strong>s<br />
médaillons représentant les étapes successives<br />
<strong>de</strong> la production <strong>de</strong> la soie et sur la<br />
cheminée on remarque une copie <strong>de</strong> taille<br />
réduite <strong>de</strong> la statue <strong>de</strong> Marie LECZINZSKA<br />
en Junon, <strong>de</strong> Guillaume COUST OU.<br />
12h30, une « choucroute lyonnaise » redonne<br />
<strong>de</strong>s forces aux participants.