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Uvéite - Pierre Kaminsky

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ETIOLOGIE ET<br />

TRAITEMENT DES<br />

UVEITES<br />

Philip Bielefeld<br />

Service de médecibne interne et maladies systémiques<br />

Hôpital général<br />

CHU Dijon


La fréquence et l'épidémiologie des uvéites<br />

sont mal connues. L'incidence (nombre de<br />

nouveaux cas) est estimée à 17-24 pour<br />

100.000 habitants et la prévalence (nombre<br />

de patients présentant une uvéite à un<br />

moment donné) de 38-204 pour 100.000<br />

habitants. Les uvéites de l'enfant<br />

représenteraient 3-8% de l'ensemble des<br />

uvéites.


<strong>Uvéite</strong>s antérieures : 55 à 90 % en Europe<br />

<strong>Uvéite</strong>s postérieures : 5 à 25 %<br />

<strong>Uvéite</strong>s intermédiaires : 8 à 20 %


En Europe, 30 à 80 % des uvéites antérieures<br />

idiopathiques, B27 beaucoup plus fréquent<br />

qu’en Asie<br />

En Europe, les uvéites intermédiaires sont<br />

idiopathiques dans 60% des cas.<br />

Choriorétinite toxoplasmique : étiologie<br />

majoritaire des uvéites postérieures dans le<br />

monde<br />

Panuvéite : 20 à 90% idiopathiques


CONDUITE À TENIR<br />

DEVANT UNE UVEITE<br />

ANTERIEURE


UVÉITES INTER<br />

MÉDIAIRES


UVÉITES INTERMÉDIAIRES


UVÉITES POSTÉRIEURES


ÉTIOLOGIES DES UVÉITES<br />

POSTÉRIEURES<br />

Dysimmunité<br />

Birdshot<br />

Infections<br />

Sarcoïdose, Behcet, SEP, VKH, lupus, sclérodermie,<br />

Wegener PAN, Takayasu, Susac<br />

Herpès, syphilis, Lyme, ricketsiose, tuberculose, toxo,<br />

toxocarose, mycoses<br />

Tumeurs<br />

Lymphome intraoculaire, LMNH systémique, métatstase,<br />

syndrome paranéoplasique<br />

idiopathiques


LES SYNDROMES DES TACHES<br />

BLANCHES


LES UVÉITES<br />

INFECTIEUSES


ATTEINTES RÉTINIENNES<br />

INFECTIEUSES<br />

Parasitaires : toxoplasmose, toxocarose<br />

Virales : HSV, VZV, CMV<br />

Bactériennes : Tuberculose, syphilis, lyme,<br />

maladie de Whipple, bartonellose, leptospirose<br />

Fungique : candidose, aspergillose


Atteintes rétiniennes infectieuses<br />

• Parasitaires : toxoplasmose, toxocarose<br />

• Virales : HSV, VZV, CMV<br />

• Bactériennes : Tuberculose, syphilis, lyme, maladie<br />

de Whipple, bartonellose, leptospirose<br />

• Fungique : candidose, aspergillose


Toxoplasmose acquise<br />

• Beaucoup plus fréquente chez le sujet immunocompétent<br />

que l ’on ne le croyait<br />

• Epidémie de toxoplasmose au Canada par contamination<br />

de l ’eau de boisson, 20% d ’atteinte oculaire associées<br />

aux symptômes systémiques de toxoplasmose acquise.


CLINIQUE<br />

Segment antérieur : calme ou<br />

inflammation modérée, parfois<br />

granulomateuse<br />

Hyalite d ’importance variable<br />

Foyer rétinochoroidien unique ou<br />

multiple, présence d ’une cicatrice au<br />

voisinage Atteinte du nerf optique<br />

Complications : vasculites, occlusion<br />

vasculaire, toxoplasmose extensive<br />

pseudo ARN


Toxoplasmose : comment traiter ?<br />

• Ne jamais utiliser les corticoïdes seuls mais<br />

en association avec les antiparasitaires +++<br />

• Association de deux antiparasitaires efficaces<br />

• Corticoïdes après 48h si nécessaire<br />

Molécules : pyrimetamine, sulfadiazine,<br />

azithromicine, hydroxynaphtoquinone..et<br />

Bactrim®


Atteintes rétiniennes infectieuses<br />

• Parasitaires : toxoplasmose, toxocarose<br />

• Virales : HSV, VZV, CMV<br />

• Bactériennes : Tuberculose, syphilis, lyme,<br />

maladie de Whipple, bartonellose,<br />

leptospirose<br />

• Fungique : candidose, aspergillose


Rétinite nécrosante aiguë (ARN<br />

syndrome)<br />

• Nécrose rétinienne touchant surtout l’immunocompétent<br />

mais aussi l’immunodéprimé<br />

• Virus en cause HSV 1, 2; VZV<br />

• Age de survenue varié mais deux pics de fréquence : 20- 30<br />

ans (plutôt HSV2) et 50- 60 ans (HSV1 et VZV)<br />

• Atteinte unilatérale avec une bilatéralisation secondaire dans<br />

1/3 des cas (qq jours à plus de 10 ans)


Signes cliniques<br />

• Signes fonctionnels : mouches volantes, brouillard visuel,<br />

BAV<br />

• Segment antérieur : uvéite granulomateuse ou non,<br />

hypertonie oculaire<br />

• Segment postérieur : hyalite souvent marquée gênant<br />

l ’examen du FO, rétinite périphérique (plage blanc jaunâtre,<br />

rondes, granuleuses, confluent en placard), extension vers le<br />

pole postérieur rapide, DSR, artérites marquées avec<br />

occlusions vasculaires hémorragiques, œdème papillaire.


Signes généraux associées<br />

• ATCD de zona retrouvé fréquemment chez le sujet<br />

ID<br />

• Des céphalées et une raideur de la nuque doivent<br />

faire réaliser une ponction lombaire et une IRM<br />

cérébrale à la recherche d ’une méningoencéphalite<br />

herpétique


Traitement<br />

• Urgence thérapeutique++++<br />

• Antiviral iv aciclovir 10 mg/kg/8h ou en cas de<br />

lésion grave, de résistance à l ’aciclovir, d ’un patient<br />

VIH+ : Foscarnet<br />

• Si lésion menace la macula, patient monophtalme<br />

discuter les IVT de ganciclovir.<br />

• Bolus de solumédrol dès que l ’infection virale est<br />

contrôlée


Complications<br />

• Le pronostic est souvent mauvais dans les ARN évolués en raison de la<br />

survenue:<br />

– D ’une nécrose maculaire<br />

– D ’une neuropathie optique<br />

– D ’un décollement de la rétine (40% des cas), ces DR sont grave ++<br />

car associés à des vastes perte de substance, tractions<br />

vitréorétiniennes, PVR très évolutive.<br />

• Evolution AV 30% des patients ont plus de 5/10


Rétinite nécrosante à VZV (PRN)<br />

• Nécrose rétinienne gravissime survenant sur un<br />

terrain ID<br />

• ATCD de Zona très fréquent (75% des cas)<br />

• Evolution péjorative avec risque de cécité car<br />

l ’atteinte est bilatérale dans 70% des cas<br />

• Le patient se plaint d ’une constriction du CV rapide<br />

associé à une BAV


Examen clinique<br />

• Segment antérieur calme dans 60% des cas<br />

• FO : vitré clair, plage de nécrose profonde jaune,<br />

hémorragiques touchant à la fois la périphérie et le pôle<br />

postérieur, extension à toute la rétine en quelques jours,<br />

neuropathie optique, artérite occlusive.<br />

• Evolution rapidement péjorative vers la nécrose totale et le<br />

DR (80% des cas)


Traitement<br />

• URGENT +++, pas d ’aciclovir du fait de la résistance<br />

fréquente du VZV sur ce terrain.<br />

• Association de ganciclovir iv + foscarnet i.v. + injections<br />

intravitréeennes de ganciclovir<br />

• Le cas échéant chirurgie du DR<br />

• Bilan neurologique impératif (PL et IRM cérébrale) car<br />

méningo encéphalite fréquemment associée


L’infection à CMV au cours du SIDA<br />

• nInfection fréquente pouvant toucher plusieurs organes<br />

(tube digestif, poumon, SNC)<br />

• La rétinite à CMV est l’infection opportuniste la plus<br />

fréquente et touche 40% des patients très immunodéprimés<br />

• Avant l’ère des traitements antiretroviraux, la rétinite à CMV<br />

survenait dans les 13 mois à partir du seuil de lymphocytes<br />

CD4+


La rétinite à CMV à l’ère des tts anti-rétroviraux<br />

• La mise en route des traitements antirétroviraux incluant une<br />

antiprotéase a profondément changé l’histoire naturelle de<br />

l’infection à CMV<br />

• Les années 1996- 1997 ont été marquées par une chute<br />

spectaculaire de l’incidence des infections à CMV de 80%<br />

• Pour les patients déjà infectés, la mise en route du traitement<br />

antirétroviral a permis d’allonger de façon considérable le<br />

délai moyen de rechute et a transformé leur condition de vie


• Survient :<br />

La rétinite à CMV<br />

– Lorsque les lymphocytes CD4+


Formes cliniques<br />

• Forme fulminante œdémateuse<br />

– associe une nécrose rétinienne hémorragique avec<br />

un vitré clair<br />

• Forme indolente<br />

– foyers grisâtres non hémorragiques progression<br />

lente<br />

• Forme périvasculaire<br />

• Neuropathie optique


Atteintes rétiniennes infectieuses<br />

• Parasitaires : toxoplasmose, toxocarose<br />

• Virales : HSV, VZV, CMV<br />

• Bactériennes : Tuberculose, syphilis, lyme, maladie<br />

de Whipple, bartonellose, leptospirose<br />

• Fungique : candidose, aspergillose


TUBERCULOSE<br />

Interrogatoire+++ car l’atteinte oculaire est liée dans la<br />

grande majorité des cas à une tuberculose latente.<br />

Difficulté importante pour relier un contage tuberculeux<br />

et une uvéite.<br />

Le diagnostic repose souvent sur un faisceaux<br />

d’arguments<br />

Les nouveaux tests (quantiferon) en cours d’évaluation


• • Infection systémique<br />

Syphilis<br />

• • Agent pathogène : tréponème pâle<br />

• • Large spectre d’atteinte oculaire<br />

• • Inflammation / Manifestations neuro OPH<br />

• • Survenue lors de la phase chronique<br />

• • Pièges diagnostiques multiples et variés


Uvée et Syphilis II aire<br />

•• Peut prendre tous les masques<br />

•• UA unilatérale, G ou nonG, hyphéma, hypopion<br />

•• Icyclite transitoire témoin d ’une réaction de Jarish-<br />

Herxheimer<br />

•• Hyalite et UP


Rétine et Syphilis II aire<br />

• Rétinochoroïdite, pseudohistoplasmose<br />

•Fibrose périrétinienne avec MER<br />

• Rupture de la MB avec néovascularisation et<br />

maculopathie disciforme<br />

• Neurorétinite syphilitique : papillite, hémorragies<br />

péripapillaires, dilatation veineuse, exsudats maculaires<br />

VR (5% de toutes les VR), thrombose/ischémie


Traitement<br />

• • Identique à une neurosyph si uvéite. Faire PL<br />

• • Pénicilline G : 21 MU/j en perf IV, 3 semaines / ! Réaction<br />

JH<br />

• • Pas de tt alternatif si neuroS<br />

• • Discuter modalités de la corticothérapie locale et générale


Maladie des griffes du chat<br />

• Bartonella henselae:<br />

– contamination au contact des chats ou des chiens<br />

– Rare en France ?, fièvre, lymphadénopathie régionale<br />

– Atteinte oph : conjonctivite, neuropathie optique<br />

(neurorétinite), rétinite nécrosante, syndrome oculo<br />

glandulaire de Parinaud,<br />

– Diagnostic sérologique<br />

– traitement : céphalosporines, tétracyclines,<br />

clarithromycine, azithromycine


Traitement<br />

• Phase aiguë : Bactrim, ciprofloxacine<br />

• Formes plus graves : Rifadine+ bactrim, ciprofloxacine,<br />

gentamicine iv pendant 7 à 14j (Margileth AM. Pediatr Infect<br />

Dis 1992;11:372-387)<br />

• Prévention : désinfection systématique des plaies liées aux chats,<br />

traitement mensuel des chats contre les puces, en cas de griffure<br />

infectée : bactrim 14j


Maladie de Lyme<br />

• Borrelia burgdorferi :contamination par<br />

piqûre de tique<br />

– Phase 1 : érythème migrant, fièvre, myalgie, arthralgies<br />

– Phase2 :arthrite, myocardite, méningite, polyneuropathie,<br />

encéphalite<br />

– Atteinte OPH : conjonctivite (phase1), uveite postérieure,<br />

vascularite, papillite, NORB,<br />

– Diagnostic : sérologique, réaction croisée avec syphilis<br />

– Traitement : céphalosporine 3G, tetracycline


Maladie de Whipple<br />

• Tropheryma whippelii: contamination peu claire, contact<br />

avec le sol ou les animaux?<br />

– Signes généraux : arthrite, spondiliite, diarrhée, mal<br />

absorption, lymphanénopathie, fièvre, endocardite,<br />

péricardite, méningoencéphalite<br />

– conjonctivite, kératite, uvéite granulomateuse, hyalite,<br />

papillite, choroidite, rétinite, vasculites occlusive,<br />

néovascularisation.<br />

– Diagnostic sur biopsie ganglionnaire ou duodénale,<br />

vitrectomie.<br />

– Traitement : Bactrim, rifampicine pendant 1 an.


Atteintes rétiniennes infectieuses<br />

• Parasitaires : toxoplasmose, toxocarose<br />

• Virales : HSV, VZV, CMV<br />

• Bactériennes : Tuberculose, syphilis, lyme, maladie<br />

de Whipple, bartonellose, leptospirose<br />

• Fungique : candidose, aspergillose


CANDIDOSE OCULAIRE<br />

Terrain+++ toxicomanes, KT central<br />

Septicémie : fièvre, pustulose du cuir<br />

chevelu, folliculite de la barbe, infection du<br />

point de piqûre.<br />

Localisations viscérales : arthrite, abcès<br />

cerveau, valvulopathie…<br />

Atteinte choriorétinienne avec<br />

ensemencement secondaire du vitré,<br />

inflammation majeure


TRAITEMENT<br />

Vitrectomie a visée diagnostique et<br />

thérapeutique<br />

Amphotéricine B en IVT et iv<br />

Triflucan iv puis po pendant 3 à 6 mois


CHOROÏDITES INFECTIEUSES<br />

Bactérienne : tuberculose, septicémie<br />

bactérienne<br />

Parasitaires : Pneumocystose<br />

(pneumocystis carinii), cryptococcose


LES INFECTIONS<br />

PARTICULIERES<br />

-Pseudo-histoplasmose: image clinique<br />

analogue à celle de l’histoplasmose avec<br />

multiples foyers choroidiens communément<br />

appelés ″histo spots″, altérations<br />

péripapillaires, possibilité de cicatrice<br />

disciforme, absence d’inflammation vitréenne,<br />

mais survenant en dehors d’une région<br />

endémique pour l’histoplasmose<br />

- Traitement corticoïde court


West Nile : choriorétinite multifocale bilatérale, 70 à 80 %<br />

des patients avec atteinte neurologique, diabète facteur<br />

favorisant, possible en Europe. Atteinte ophtalmo<br />

d’évolution favorable.<br />

Chikungunya : arbovirose tropicale, d’expansion<br />

mondiale, manifestations ophtalmo 1 à 3 mois après la<br />

phase de virémie .<br />

Y penser si polyarthralgie fébrile avec uvéite antérieure<br />

hypertensive, choriorétinite ou neuropathie optique uni<br />

ou bilatérale, en provenance zone endémie


LES NOMS PARTICULIERS<br />

L’uvéite de Fuchs :<br />

hétérochromie de Fuchs : corps flottants, flou visuel,<br />

hétérochromie, atrophie irienne.<br />

Serait secondaire à toxo, toxocarose ou herpès<br />

Évolution par cataracte ou atrophie optique par hypertonie<br />

oculaire chronique.<br />

Traiter très peu<br />

Possner schlossman : cyclite hypertensive récurrente<br />

Rare, BAV, tension oculaire élevée,pronostic favorable,<br />

serait secondaire à herpès ou CMV<br />

Traiter pat topiques hypotonisants, pas de prostaglandines.<br />

Traiter par topiques corticoïdes


VASCULARITES RETINIENNES


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Les artérites rétiniennes<br />

Herpès<br />

Lyme syphilis tuberculose<br />

Behcet<br />

Connectivites<br />

Angéites nécrosantes<br />

Artérites systémiques (Takayasu, Susac)


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Les vascularites veineuses rétiniennes<br />

Sarcoïdose, Behcet, SEP, lupus, sclérodermie<br />

Wegener, PAN,<br />

Crohn<br />

Birdshot<br />

<strong>Uvéite</strong> intermédiaire<br />

Herpès, VIH, HTLV1<br />

Syphilis, Lyme, TB, endophtalmie, ricketsies<br />

Toxo, toxocarose, onchocercose<br />

mycoses


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Vascularites rétiniennes et nodules de l’iris<br />

Sarcoïdose<br />

Ophtalmie sympathique<br />

Tuberculose<br />

Syphilis<br />

lèpre


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Vascularite rétinienne et sclérite<br />

PCA, lupus<br />

Wegener, PR, Behcet<br />

Crohn<br />

Vzv, syphilis, Lyme, tuberculose<br />

sarcoïdose


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Association à uvéite à hypopion<br />

Spondylarthropathies<br />

FLR<br />

Rhum pso<br />

Crohn<br />

Behcet<br />

Endophtalmie<br />

Corps étrangers<br />

Rétinoblastome<br />

leucémie


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Vascularites rétiniennes avec foyers rétiniens<br />

Surtout infections : toxoplasmose, toxocarose,<br />

herpès virus, syphilis, mycoses<br />

Parfois Behcet


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Vascularite rétinienne et vitré clair<br />

LED<br />

PAN, TAKAYASU<br />

Cogan<br />

Susac


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Vascularite avec atteinte de la substance<br />

blanche en IRM<br />

SEP<br />

Behcet<br />

Lymphome oculocérébral<br />

Susac<br />

Abcès<br />

sarcoïdose


CAT DEVANT UNE VASCULARITE<br />

RETINIENNE<br />

Vascularite rétinienne avec uvéite<br />

intermédiaire<br />

Herpès, toxocarose, mycose<br />

Behcet si bilatéral


LES UVEITES<br />

MEDICAMENTEUSES<br />

Mécanismes directs et indirects<br />

Rifabutine<br />

Biphosphonates<br />

Sulfamidés et antifoliques<br />

Cidofovir<br />

Diéthylcarbamazine<br />

Contraceptifs oraux<br />

Quinidine<br />

Streptokinase<br />

Ibuprofène<br />

IL1 et IL6<br />

Citrate de clomifène<br />

Anti TNF surtout etanercept (enbrel®)


LES UVEITES MEDICAMENTEUSES<br />

Topiques<br />

Bétabloquants<br />

Métipranolol<br />

Corticostéroïdes<br />

Analogues des prostaglandines<br />

Cidofovir et triamcinolone intraoculaires


LES UVEITES MEDICAMENTEUSES<br />

Vaccins et idr<br />

Idr<br />

Vaccin anti gripal<br />

VHB ?


LES PSEUDO UVEITES<br />

Il existe des pseudo uvéites non cancéreuses<br />

:celles des DR inflammatoires, celles des corps<br />

étrangers intraoculaires méconnus, celles post<br />

traumatiques, des ischémies du segment<br />

antérieur<br />

Pseudo uvéites de l’amylose


LES PSEUDO UVEITES<br />

Les lymphomes intra oculaires<br />

Surtout rétiniens et primitifs<br />

De diagnostic difficile<br />

Les lymphomes intraoculaires uvéaux surtout<br />

choroïdiens, primaires ou secondaires associés à<br />

des lymphomes à grandes cellules B


RÉTINOPATHIES ASSOCIÉES<br />

AUX CANCERS<br />

CAR et MAR<br />

Clinique :<br />

Bilatéral, indolore, svt asymétrique au début, précédant<br />

la découverte du cancer<br />

Photosensibilité, éblouissement prolongé, BAV, scotome<br />

central, perturbation de la vision des couleurs, cécité<br />

nocturne, scotome annulaire, atteinte périphérique du<br />

champ visuel<br />

rétrécissement artériolaire<br />

Ac anti recoverine : bloquent la recoverine, régulateur de<br />

la phosphorylation de la rhodopsine, entraîne l’apoptose<br />

des photorécepteurs


OPHTALMIE SYMPATHIQUE<br />

Panuvéite granulomateuse bilatérale qui<br />

survient au cours d’une plaie transfixiante ou<br />

chirurgicale de l’œil.<br />

Œil traumatisé : œil sympathisant<br />

Œil non traumatisé : œil sympathisé<br />

2 semaines à 3 mois après une plaie oculaire,<br />

tjrs inf 12 mois<br />

Diagnostic différentiel : le VKH


LE VKH<br />

Diag différentiel ophtalmie sympathique<br />

Pas de traumatisme<br />

Décollement séreux rétinien bilatéral<br />

Déjà décrite par les médecins arabes au 10 ème<br />

siècle<br />

Plus fréquente chez les asiatiques


VKH


ENDOPHTALMIE<br />

Réponse inflammatoire à une invasion<br />

oculaire bactérienne.<br />

Soit exogène, compliquant une chirurgie ou un<br />

trauma oculaire perforant<br />

Peut être chronique, à partir d’un foyer infectieux<br />

extraoculaire<br />

Peut se comporter comme une uvéite<br />

corticodépendante<br />

Contamination microbienne à travers une brèche<br />

de la paroi du globe


ENDOPHTALMIE<br />

Endophtalmie endogène : infection oculaire<br />

survenant par voie hématogène, processus<br />

infectieux métastatique secondaire à une<br />

dissémination microbienne<br />

Surtout de localisation rétinienne et ciliaire


SYNDROME DE SUSAC<br />

Femmes de 18 à 40 ans<br />

Vascularite non nécrosante d’étiologie<br />

inconnue<br />

encéphalopathie ; surdité de perception en<br />

règle bilatérale ; occlusion des branches de<br />

l'artère centrale de la rétine<br />

Rarissime<br />

Hyperprotéinorachie et lymphocytose sans<br />

bande oligoclonale


D’une façon générale, s’assurer qu’il n’y a pas<br />

d’infection<br />

Syphilis et griffes du chat peuvent prendre des<br />

dizaines de masques différents<br />

Ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’étiologie qu’il<br />

ne faut pas traiter l’uvéite


LES PANUVEITES


TRAITEMENT SYSTÉMIQUE<br />

DES UVÉITES CHRONIQUES<br />

INFLAMMATOIRES<br />

Pourquoi traiter par voie systémique :<br />

- diminuer les complications des uvéites<br />

récidivantes<br />

- diminuer les traitements locaux<br />

notamment corticoïdes prolongés et leurs<br />

complications ainsi que celle de la<br />

corticothérapie systémique prolongée.<br />

- les traitements locaux sont surtout<br />

efficaces dans les uvéites antérieures, donc il<br />

faut des traitements systémiques pour les


Attention, les traitements locaux sont parfois<br />

donnés à doses insuffisantes dans les uvéites<br />

antérieures, on parle de rechute alors qu’il<br />

s’agit d’un épisode insuffisamment traité<br />

localement, donc ne pas hésiter à traiter<br />

longtemps à doses très progressivement<br />

dégressives.<br />

Une uvéite peut nécessiter un traitement<br />

systémique, qu’elle ait une étiologie ou non,<br />

pour peu qu’on ait bien et raisonnablement<br />

éliminé une cause infectieuse et tumorale.


La corticothérapie orale : action rapide, en<br />

général 1mg/kg et par jour et faire en sorte<br />

d’être à 1mg/kg/ j à 3 mois.


Les uvéites antérieures : en général cortisone<br />

orale peu utilisée, svt associée au B27 ou<br />

apparenté<br />

Colchicine, AINS<br />

Traitement de la maladie associée : salazo,<br />

métho, anti TNF sauf Enbrel ®<br />

Les autres biothérapies si résistant


Les uvéites postérieures :<br />

Qq cas particuliers : si associés à une maladie, on<br />

applique plutôt le traitement dont on sait qu’il est<br />

efficace dans cette maladie.<br />

Pour mémoire, le Birdshot : corticoïdes et IgIV<br />

Le Behcet : colchicine et aspirine plus …IFN,<br />

imurel et biothérapies<br />

La sarcoïdose : cortisone, méthotrexate voire plus<br />

dont biothérapies


En fait en dehors de la corticothérapie et de la<br />

ciclosporine, l'utilisation des<br />

immunosuppresseurs et des biothérapies dans<br />

les uvéites chroniques non infectieuses n'est<br />

pas une indication retenue dans l'autorisation<br />

de mise sur le marché (AMM)


D’une façon générale, pas de règles<br />

Alors qui utilise quoi<br />

Corticosteroid-sparing therapy: practice<br />

patterns among uveitis specialists<br />

Elizabeth Esterberg 1 and Nisha R. Acharya 1,2<br />

J Ophthalmic Inflamm Infect. 2012 March; 2(1):<br />

21–28.


Au US, les drogues les plus régulièrement<br />

utilisées pour le traitement des uvéites sont les<br />

antimétabolites, en premier lieu le<br />

méthotrexate.<br />

Par localisation anatomique, le métho est<br />

préféré dans les uvéites antérieures, le<br />

mycophénolate serait prescrit plus souvent s’il<br />

était moins cher.<br />

Curieusement, l’Imurel a le moins de succès.


Bien que pensés plus efficaces, les anti TNF<br />

et l’endoxan sont moins prescrits.<br />

En ce qui concerne la ciclosporine, les<br />

médecins sondés lui attribuent trop d’effets<br />

secondaires pour une prescription régulière.


TRAITEMENT DES UVEITES<br />

CHRONIQUES NON<br />

INFECTIEUSES<br />

- 2/3 des uvéites chroniques<br />

- un cas sur 5 se complique de cécité<br />

- AMM : cortisone et ciclo<br />

- études contrôlées rares : ciclo, imurel et<br />

endoxan dans le Behcet, et ciclo et tacrolimus<br />

dans uvéites de causes variées


LA CORTISONE<br />

Indications ophtalmologiques retenues par<br />

l’AMM sont les suivantes :<br />

<strong>Uvéite</strong> antérieure et postérieure sévère<br />

Exophtalmies oedémateuses<br />

Neuropathies optiques en relais d’une<br />

corticothérapie intraveineuse<br />

Posologie : 0,5 à 2 mg/kg/j<br />

5 mg prednisone équivalent à 4 mg<br />

méthylprednisolone et 0,75 mg de<br />

dexaméthasone.


ENDOXAN<br />

Agent alkylant, famille moutardes azotées.<br />

Prodrogue inactive hydroxylée par le foie<br />

1 à 2,5 mg/kg /j PO et 0,25 à 1 g/M2 en IV<br />

toutes les 2 à 4 semaines.<br />

AMM retenue pour traitement des maladies<br />

autoimmunes.<br />

Études contrôlées avec efficacité avec CS<br />

pour PR, néphropathie lupique,<br />

granulomatose de Wegener PAN et Churg


ENDOXAN<br />

Dans le Behcet, étude contrôlée versus ciclo<br />

efficacité comparable<br />

Études ouvertes avec efficacité ds le Behcet<br />

et uvéites idiopathiques<br />

En raison de sa toxicité potentielle, svt un<br />

traitement d’induction avec relai avec autre<br />

chose après


IMUREL ET METHO<br />

IMUREL :<br />

Transplantation, AMM pour le traitement de<br />

formes sévères de maladies autoimmunes et<br />

autres vascularites systémiques<br />

Études contrôlées : efficacité ds le Behcet,<br />

Études ouvertes :efficacité ds les uvéites<br />

idiopathiques, la choroïdite serpigineuse, le<br />

Birdshot et le VKH<br />

2 à 3 mg/kg/j


MÉTHO<br />

Analogue de l’acide folique<br />

Études contrôlées dans la PR, l’ACJ, le rhum<br />

pso, le lupus et le Wegener<br />

Pas d’AMM dans les uvéites<br />

Études ouvertes : dans les uvéites des ACJ<br />

et idiopathiques, Behcet, sarcoïdose,sclérite<br />

idiopathique, pseudotumeurs et myosites<br />

orbitaires<br />

10 à 15 mg/m2


CICLOSPORINE<br />

Peptide cyclique d’origine fungique<br />

Liposoluble 5mg/kg/j<br />

Transplantation<br />

Études contrôlées dans Behcet,<br />

Étude ouverte dans Behcet et uvéite<br />

réfractaire<br />

Birdshot


TACROLIMUS<br />

Macrolide produit par streptomyces<br />

tsukubaensis<br />

Études contrôlées dans uvéites : Behcet,<br />

sarcoïdose, ophtalmie sympathique, uvéite<br />

idiopathique<br />

Prograf : 0,1 à 0,3 mg/kg en transplant


MYCOPHÉNOLATE<br />

Transplantation<br />

2 à 3 g/j<br />

Études ouvertes ou rétrospectives ds l’uvéite<br />

: Birdshot, sclérite idiopathique,<br />

pseudotumeur, pemphigoïde


INTERFÉRON ALPHA<br />

Études ouvertes dans le Behcet, la choroïdite<br />

serpigineuse, uvéites idiopathique<br />

3M X3 à 6 M X3 par semaine


ANTI TNF<br />

Seuls infliximab et etanercept utilisés dans<br />

études ouvertes<br />

Behcet, uvéites idiopathiques, Birdshot,<br />

sarcoïdose<br />

Rechute à l’arrêt<br />

Résultats paradoxaux avec étanercept<br />

Adalimumab efficace aussi<br />

Pour l’instant, priviligier infliximab et<br />

adalimumab


LES AUTRES BIOTHÉRAPIES<br />

Le Roactemra<br />

Orencia<br />

Anti IL2<br />

Autres…


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Les injections péri oculaires de corticoïdes

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