Chorus - Hauts-de-Seine

actualité 1
Habitat
Quel avenir pour le
le logement social ?
Patrick Devedjian souhaite explorer de nouvelles pistes pour relancer
la construction de logements sociaux.
Depuis le début des années
2000, près de 343
millions d’euros ont été
accordés à l’Office public
départemental de l’habitat par le conseil
général et 19,4 millions d’euros pour la
seule année 2011 », a rappelé le président
du conseil général à l’occasion
de l’habituelle cérémonie des
vœux de l’Office départemental de
l’Habitat, fin janvier à Levallois. Pour
M. Devedjian, l’Office qui avec
30 000 logements est le premier
bailleur social des Hauts-de-Seine,
est un acteur efficace dans la mise en
œuvre d’une des priorités de le
Département : favoriser la mixité sociale.
Avec un taux de logements sociaux
de 26 % à l’échelle du département,
les Hauts-de-Seine se situent
à un niveau proche du Val-de-Marne
et de près de 10 % supérieur à celui
de Paris. « À Paris, il manque
112 000 logements sociaux pour atteindre
un taux équivalent à celui des
Hauts-de-Seine », a précisé M. Devedjian
pour qui les communes in-
14| HDS.mag| n°22 - mars-avril 2012
Patrick Devedjian aux côtés de Christian Dupuy,
nouveau président de l’Office public départemental
de l’habitat, le premier bailleur social des Hauts-de-Seine.
suffisamment dotées sont entrain
de rattraper leur retard. « La quasi-totalité
des communes remplissent et dépassent
les objectifs triennaux qui leur
sont fixés dans le cadre de la loi SRU »,
a-t-il insisté citant les chiffres rendus
publics par le préfet de Région le
16 juin dernier.
Pour autant, le besoin de logement
reste important en Île-de-France :
la loi sur le Grand Paris prévoit un
objectif annuel de 70 000 logements
libres et sociaux, soit le double
du niveau actuel…
« L’objectif de 11 600 logements par
an fixé à notre département n’est pas
sans soulever certains problèmes, a
convenu M. Devedjian. Notre territoire
a déjà opéré sa densification au
cours des dernières années. “Construire
la ville sur la ville” est une idée séduisante
mais qui comporte des limites
d’un point de vue opérationnel ». Le
président du conseil général s’interroge
notamment sur les modalités
de financement des futurs programmes
: « notre politique dans le
domaine du logement social a mobilisé
jusqu’à ce jour des investissements
massifs. Dans le contexte actuel des finances
publiques, il est de notre devoir
de réfléchir à un nouveau modèle économique
». Patrick Devedjian souhaite
ainsi aller plus loin dans la
vente de logements sociaux dans les
villes qui dépassent largement le
seuil des 20 % fixé par la loi SRU.
« C’est une aspiration de beaucoup de
locataires. C’est aussi un moyen efficace
pour financer les politiques de développement
et offrir de nouvelles solutions
de logement, ce qui est la
mission première des organismes
HLM. Il est important que ce débat
ait lieu dans les mois à venir. ». n
R.M.
26 %
soit le taux de logements
sociaux à l’échelle du
département des Hautsde-Seine
contre environ
17 % à Paris.
CG92/JEAN-LUCDOLMAIRE
CG92/JEAN-LUCDOLMAIRE
Meudon
Audrey
Jenback
entre au
conseil
général
’élection d’Hervé
L
Marseille au Sénat
le 25 septembre dernier
a conduit celuici
à démissionner de son mandat
de conseiller général le 18 janvier
2012, en application de la règle
de non-cumul.
Sa suppléante, Audrey Jenback,
est donc devenue conseiller général
du canton de Meudon.
L’élue a rejoint le groupe de la
Majorité Départementale UMP -
Nouveau Centre & apparentés.
Née en 1987, Audrey Jenback est
ethno-archéologue de formation.
Elle occupe actuellement des fonctions
au sein d'un musée francilien,
tout en préparant sa thèse.
Audrey Jenback est aussi
conseillère municipale suppléante
à Meudon depuis 2008. n