PPrama 198 (format PDF - 590,17 ko ) - Préfecture de Police de Paris

PPrama
escroqueries, agressions sexuelles et viols, vols par effraction, vols
astucieux, vols avec violences.
Les synthèses sont créées à l’initiative du service enquêteur ou sur
proposition de la cellule.
Le rapprochement d’un maximum de faits et le recueil du plus grand
nombre de renseignements sont un des principaux leviers de
l’augmentation du taux d’élucidation.
CORAIL récupère l’information qui émane des services de police
(télégrammes opérationnels, mains courantes rédigées par la salle
d’information et de commandement, circulaires régionales), l’enrichit
(photos, portrait-robot, plans…), la catégorise et la rediffuse à
l’ensemble des services (PJ PARIS, DSPAP, PJ VERSAILLES)
A quand remontent les premières synthèses ?
Les premières synthèses remontent aux années 80 avec le gang des
Postiches. En effet, il est apparu qu’une même équipe était
responsable d’une série d’attaques de banques. Une nouvelle
criminalité émergeait basée sur une sérialité de faits.
• Illustrations
• La brigade de répression du
banditisme (BRB) a recensé quinze
vols perpétrés entre avril 2010 et
octobre 2011 dans des hôtels de la
capitale et de la proche banlieue,
selon un même mode opératoire,
et par un même groupe de
pickpockets internationaux, objets
d’une synthèse CORAIL.
Le procédé était le suivant : deux
individus pénétraient dans
l’enceinte de l’établissement,
repéraient des clients, d’apparence fortunée, principalement des
touristes. Pendant que l’un faisait le guet – un homme ou une
femme - l’autre – toujours le même homme - dérobait un petit
bagage laissé sans surveillance. Les images de vidéoprotection des
hôtels permettaient de les repérer et d’identifier l’homme qui
s’emparait des biens : un « habitué » de la BRB, âgé de 44 ans.
Les enquêteurs le localisaient à la maison d’arrêt de Nanterre (92),
justement condamné pour l’utilisation d’une carte bancaire volée
dans l’un des faits répertoriés. Entendu le 5 janvier, il a refusé de
s’exprimer. Un de ses deux complices, une femme de 26 ans, a été
interpellé le 9 janvier devant le commissariat de Clichy (92) où elle
s’était rendue dans le cadre de son contrôle judiciaire. Elle a reconnu
son implication dans trois des vols.
même mode opératoire.
• Les premier et troisième districts de police
judiciaire (1er et 3e DPJ) ainsi que CORAIL
ont recensé au sein de deux synthèses
vingt vols avec violences pouvant avoir été
perpétrés entre octobre et novembre 2011
par un individu, au préjudice de personnes
âgées, demeurant essentiellement dans les
17e et 15e arrondissements, selon un
L’homme se présentait en fin de journée, début de soirée, et se
faisait passer pour le représentant du syndic de l’immeuble ou pour
un chauffagiste. Une fois la porte de l’appartement ouverte, il
repoussait la victime à l’intérieur, la ceinturait, lui portait des coups
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c’est le nombre de disparitions
inquiétantes de mineurs traitées en
2011 par la BPM (brigade de
protection des mineurs). Parmi ceuxci,
507 ont été interpellés ou
retrouvés en errance et 1 018 sont
rentrés seuls sur le lieu de placement
ou chez eux.
Parmi les six brigades spécialisées
poursuivant les infractions criminelles
plus graves au sein de la police
judiciaire, la BPM est chargée de la
répression des infractions à l’encontre
des mineurs ainsi que de la
prévention et la protection de
l'enfance et de l'adolescence. C’est
dans ce cadre qu’elle instaure des
enquêtes relatives aux fugues de
mineurs domiciliés à Paris et qu’elle
déploie des moyens spécifiques pour
les disparitions inquiétantes d’enfants.
Selon le cas, certaines disparitions
demandent un travail de longue
haleine, courant sur plusieurs mois
voire années. Pour la plupart des
disparitions inquiétantes d’enfants,
celles-ci sont cependant résolues dans
un court délai en raison de la célérité
des policiers et agents des transports
en commun et des moyens
spécifiques déployés par la BPM :
• recueil d’un maximum d'éléments
• diffusion d’un avis de recherche aux
services de police et agences de
transports en commun
• diffusion régionale urgente effectuée
• inscription au fichier des personnes
recherchées
• géolocalisation du téléphone
portable du mineur (s’il en détient un)
• vérifications auprès des hôpitaux de
l’assistance publique ou des services
psychiatriques de la région parisienne.
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