PPrama 206 (format PDF - 499,98 ko ) - Préfecture de Police de Paris

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Le CODAF
À LA UNE
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Mieux identifier les fraudeurs, renforcer les
moyens conjoints de lutte contre tous types
de fraudes, consolider l’effectivité de la
sanction applicable aux fraudeurs tels sont les objectifs du
comité opérationnel départemental antifraude (CODAF).
Grands principes réaffirmés à l’occasion de la réunion qui
s’est tenue en séance plénière le 12 mars, co-présidée par le
préfet de police, Michel GAUDIN et le procureur de la
république, François MOLINS.
Quelques chiffres qui justifient l’existence du CODAF :
- pour la CAF, préjudice global estimé à plus de 5,1 millions d’euros,
682 dossiers frauduleux examinés, 153 plaintes déposées ;
- pour la CPAM, préjudice subi de plus de 3 millions d’euros, 116
procédures pénales engagées ;
- pour la CNAV, préjudice constaté 1 million d’euros et plus de 7
millions d’euros de préjudice évité, 1400 enquêtes diligentées et
1900 contrôles effectués.
- pour la BRDA, préjudice global estimé de plus de 4,4 millions
d’euros.
• Deux personnes au cœur du dispositif nous en parlent :
Michèle BRUNO, commissaire divisionnaire
chef de service de la brigade de répression de
la délinquance astucieuse (BRDA) :
• Comment votre service a été amené à se spécialiser pour partie
dans les fraudes sociales ?
La BRDA est l'une des 7 brigades de la sousdirection
des affaires économiques et financières de
la police judiciaire parisienne. Composée de 55
fonctionnaires répartis en 6 groupes d'enquêtes - 4
groupes d'enquêtes générales et 2 groupes
spécialisés - elle a pour domaine de compétence les
escroqueries, abus de confiance, abus de faiblesse,
faux et usages de faux.
Face à la montée des fraudes sociales, la direction
de la police judiciaire a décidé de créer le 1er janvier 2008 un
groupe qui ne traiterait que de cette problématique : la cellule de
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le 14 mars 2012 • n°206
CHIFFRE DE LA SEMAINE
941
C’est le nombre de
personnes interpellées
dans la capitale, du
21 décembre 2011 au
13 mars 2012, dans le
cadre du plan de
vidéoprotection (*) constituant
désormais un outil incontournable au
service des policiers.
Durant cette période, 1 666
interventions de patrouilles ont
été vidéoguidées : 272 pour vols,
45 pour escroquerie à la charité
publique, 36 pour infraction à la
législation sur les stupéfiants, 33 pour
violences aggravées, 24 pour
dégradations de biens sur la voie
publique etc.
En outre, ce dispositif permet
également de résoudre plus d’affaires
judiciaires, et plus vite, dans l’intérêt
des victimes ; 317 individus ont été
identifiés.
(*) Le plan de vidéoprotection permet
d’assurer en temps réel l’exploitation
des images issues des 255 caméras
de voie publique parisiennes par
des opérateurs des services locaux de
transmission (SLT) ainsi à même de
surveiller les secteurs sensibles de
leurs arrondissements. Ce dispositif a
d’ores et déjà été étendu aux centres
commerciaux - forum des Halles,
Rosny 2 - Le concept de
vidéopatrouilleur est un mode de
patrouille essentiel dans la stratégie
de lutte contre la délinquance et les
incivilités.

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lutte contre les fraudes sociales.
• Parlez-nous de l’implication de la BRDA au sein du CODAF
La BRDA, comme les autres partenaires, participe aux côtés du
directeur de la police judiciaire à toutes les réunions plénières du
CODAF ainsi qu’aux réunions des comités restreints du CODAF 75.
Le comité restreint opérationnel judiciaire présidé par un
représentant du procureur de la République est chargé du suivi de
certaines affaires judiciaires. De nombreuses réunions sont
organisées au pôle financier du Parquet de Paris avec des magistrats
spécialisés et les organismes sociaux concernés par le thème abordé,
c’est aussi l’occasion de programmer des opérations ponctuelles
comme ce fut le cas avec le contrôle de véhicules sanitaires effectué
le 8 novembre 2011 dans l'enceinte d’un hôpital parisien, sous la
direction du procureur de la République avec le concours du service
de contrôle des transports parisiens de la direction de l’ordre public
et de la circulation (DOPC), assisté de la BRDA, de la CPAM et de
l'URSSAF.
Le comité restreint opérationnel non judiciaire est animé par le
Cabinet du préfet de police. Au cours de l'année 2011, la BRDA a
participé à de nombreuses réunions avec d'autres services de police
et chaque organisme social. Ces rencontres ont conduit de mieux
cerner l'activité des uns et des autres et ont permis des échanges
constructifs qui se sont traduits par la révélation de certaines
fraudes.
• Comment travaillez vous avec le Parquet du tribunal de grande
instance de Paris ?
La BRDA est en contact permanent avec
Mme Brigitte FUNEL, Vice-procureuradjoint,
chargée des fraudes sociales.
Les enquêteurs de la Cellule s’entretiennent
très régulièrement avec elle pour faire le
point sur les dossiers; et lors du traitement
judiciaire, lorsqu'un mis en cause est
entendu soit en audition libre soit sous une
mesure de garde à vue, elle suit l'affaire en temps réel afin de
pouvoir prendre la décision la plus appropriée à la situation qui lui
est présentée : le plus souvent une convocation par officier de police
judiciaire (COPJ) ou une comparution sur reconnaissance préalable
de culpabilité (CRPC). Dans la grande majorité des cas, au terme de
l'enquête ayant mis en évidence la culpabilité du mis en cause et à
l'issue des auditions réalisées par les enquêteurs, le Parquet apporte
une réponse pénale immédiate.
D'autre part, afin d'être le plus efficace possible et d'avoir une bonne
connaissance des dossiers, des réunions sont organisées entre Mme
FUNEL, moi-même, mon adjointe, le chef de groupe de la Cellule et
son adjointe. Ainsi, lors de ces rendez-vous qui ont lieu à la BRDA
pour des raisons logistiques (éviter de transporter les dossiers en
cours) toutes les affaires sont évoquées dans leur moindre détail. Il
y est fait état des diligences effectuées, de celles restant à faire ; la
discussion permettant ainsi d'orienter l'enquête vers la meilleure
issue possible.
• Pouvez-vous dresser un bilan de votre action en 2011 ?
24 opérations ont été réalisées dans le cadre
du CODAF 75, 40 personnes mises en cause
identifiées ; le préjudice total estimé s’élève à
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COOPÉRATION
Pompiers sans frontières !
Du 19 au 23 mars, une délégation de
sapeurs-pompiers roumains intègrera
la brigade de sapeurs-pompiers de
Paris (BSPP). Son objectif : observer,
échanger et s’inspirer de certaines
techniques utilisées par la BSPP,
considérée dans de nombreux pays
comme une unité d’élite. Ces deux
derniers mois, la brigade a ainsi
accueilli un capitaine britannique, des
sapeurs-pompiers allemands du
Brandschutz Büro et même des
émiratis (photo ci-dessus : les
émiratis enfilent les combinaisons
NRBC - nucléaire, radiologique,
biologique, chimique - pour participer
à une manœuvre d’intervention à
caractère chimique) !
« Ces visites nous permettent
également d’obtenir des éléments de
comparaison qui visent à améliorer
notre propre activité opérationnelle et
ce, au profit de la population que
nous défendons », explique le
capitaine Romain Kimmel,
responsable des relations
internationales à la BSPP. A noter
que, dans le cadre de ces échanges
bilatéraux, la brigade se rend
également régulièrement à l’étranger
pour parfaire ses techniques
d’intervention auprès des soldats du
feu des autres pays.
TECHNO

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4 467 670 €. Parmi les affaires les plus
spectaculaires, celle des interpellations de deux
infirmières fin juin 2011, qui ont reconnu avoir
détourné 600 000€ au préjudice de la CPAM,
ainsi que celle d'un chauffeur de taxi agréé
CPAM qui a détourné 700 000€.
En 2011, le service a plus que doublé son activité et les chiffres des
2 premiers mois de 2012 confirment cette tendance. Ils concernent
essentiellement des professionnels de santé ainsi que des nomades
médicaux. En 2011, la cellule a résolu 7 affaires de ce type pour un
préjudice d'environ 200 000€.
• Qu’est-ce que le nomadisme médical ?
Ce vocable recoupe les fraudes commises
par des assurés sociaux qui,
essentiellement, se font remettre en toute
illégalité et dans des proportions
incompatibles avec un usage thérapeutique
personnel des médicaments qu'ils
revendent par la suite en France ou à
l'étranger. Si quelquefois, l’assuré social
utilise sa propre carte vitale pour se faire remettre les médicaments,
la plupart du temps, ces fraudes sont le fait d'escrocs, ayant en leur
possession des cartes vitales volées, parfois par eux-même.
Ils se rendent alors successivement chez de très nombreux médecins
pour se faire délivrer plusieurs fois la même prescription mais en
fait, dans la grande majorité des cas, ces escrocs falsifient des
ordonnances ou confectionnent eux mêmes des fausses
ordonnances. Ces individus, bien souvent toxicomanes, ont ainsi
trouvé le moyen de se procurer des médicaments rares et de grande
valeur afin d'alimenter divers trafics. Difficiles à repérer car très
mobiles, ils utilisent des cartes vitales sur un laps de temps très
court en écumant les pharmacies (dans certains dossiers jusqu’à 300
pharmacies).
En matière de nomadisme médical, la BRDA va poursuivre ses
efforts en 2012 afin d'identifier puis d'interpeller les individus s'y
livrant. Pour ce faire, il a été décidé avec Mme FUNEL de récupérer
tous les dossiers afin d'effectuer des recoupements entre les
différentes affaires et avoir une meilleure connaissance de ce type
de délinquance sur le Grand Paris.
Gilles BERETTI, commissaire divisionnaire, chargé de mission
à la tête de l’unité de coordination de la lutte contre
l’immigration clandestine (UCLIC) :
• Comment la direction de la sécurité de proximité de
l’agglomération parisienne (DSPAP) s’intègre au travail du CODAF ?
La DSPAP participe à la lutte contre la fraude
essentiellement par la lutte contre le travail illégal
qui constitue la porte d'entrée idéale pour constater
diverses typologies de fraudes. Pour ce faire, la
direction territoriale de la sécurité de proximité de
Paris (DTSP 75), et plus particulièrement ses
services de l’accueil et de l’investigation de
proximité (SAIP) programment des opérations de
lutte contre le travail illégal, visant essentiellement
les débits de boissons, restaurants et commerces de proximité sans
s'interdire des chantiers du bâtiment par exemple. A l'occasion de la
découverte d'employés non déclarés aux organismes sociaux et
fiscaux ou démunis de titres de séjour ou/et de travail, les
procédures diligentées sont transmises à l'UCLIC qui se charge
d'exploiter ces éléments.
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Une nouvelle salle pour le PVPP
Rénovée et modernisée, la salle du
centre d'information et de
commandement de la direction
opérationnelle des services
techniques et logistiques (DOSTL) est
désormais dotée d’une installation
permettant de l’intégrer au plan de
vidéoprotection pour Paris (PVPP) et
ce, au même titre que les étatsmajors
des autres directions actives
de la préfecture de police.
Un dispositif qui offre :
- Un matériel moderne et
performant : un mur d’images, un
ordinateur, deux écrans qui
permettent au chef de salle d’avoir la
main, grâce à son joystick, sur les
263 caméras déjà déployées (à
terme, 1 100 caméras permettront de
suivre les opérations sur le terrain).
- Des fonctionnalités "high tech" :
des caméras dômes orientables sur
360°, un zoom impressionnant, des
capacités de vision nocturne
importantes, un enregistrement des
images sur 30 jours, etc.
- Des caméras dédiées : 25
caméras plus spécialement affectées
à la surveillance de la Seine seront
installées à terme dont l’utilisation
sera prioritairement affectée aux
opérateurs du CIC DOSTL et à la
brigade fluviale.
Mais aussi : un guidage efficace des
moyens, une mise en place de
« vidéopatrouilles », des
constatations d'infractions ainsi que
d’autres changements à venir au sein
du CIC.
Chef de salle ou coordonnateur, les
rôles sont bien répartis au sein du
CIC. Le poste de coordonnateur, créé
au mois de septembre, est celui du
Major Gabard : « Mon travail consiste
plus particulièrement à préparer les
grands évènements en amont en
concertation avec les autres directions
actives alors que le chef de salle
travaillant en cycle gère les missions

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• Comment travaillez-vous avec vos partenaires : organismes
sociaux, autres directions de la PP ?
Une copie numérisée de la procédure est
transmise à l'URSSAF conformément à la loi
qui permet les transmissions de procèsverbaux
entre organismes dans le cadre du
CODAF. L'URSSAF avise ensuite pôle emploi
et la caisse d'allocations familiale concernée
de la situation des travailleurs découverts
pour détecter les fraudes à l'emploi (perception indue d'allocations
chômages) ou le dépassement du plafond de ressources prévu pour
le versement des diverses allocations familiales (salaire non déclaré).
La DTSP 75 bénéficie actuellement d'une formation spécifique au
travail dissimulé et à la lutte contre les fraudes par la DRPP et plus
spécifiquement par la sous-direction des étrangers disposant de
groupes spécialisés dans ce domaine. Des volontaires de tous les
districts parisiens suivent et suivront cette formation jusqu'au mois
de juin 2012.
Enfin, une formation complémentaire sur la fraude aux allocations
familiales va être mise en place avec le concours de la caisse
d'allocations familiale de Paris.
• La finalité de votre service ?
L'UCLIC cherche à permettre à l'Etat de récupérer les sommes
soustraites aux cotisations sociales et à l'impôt en faisant, pour le
compte des SAIP, toutes les demandes d'application des
contributions forfaitaires et spéciales qui doivent être versées par les
employeurs d'étrangers sans titre de séjour et de travail.
• Pouvez-vous nous donner un bilan pour 2011 ?
En 2011, 148 employeurs ont été mis en cause pour l’emploi de 206
employés (101 non déclarés et 105 sans titre de travail). Depuis le
début de l’année, l’UCLIC a déjà eu à connaître 18 affaires de travail
dissimulé.
• Zoom sur : la « fashion week »
Salons, foires, événementiels, tournages,
autant d’occasions de voir prospérer des
fraudes à la législation sur le travail
nécessitant donc une vigilance toute
particulière du CODAF ; la semaine de la
mode ne fait pas exception.
Cette année encore, du 29 février au 7
mars, le groupe des taxis et transports de
personnes de la direction de l’ordre public et de la circulation
(DOPC), plus connu sous l’appellation Boers, était sous le feu des
projecteurs, sa mission : faire appliquer les réglementations
régissant les activités de transport de personnes et notamment en
l’espèce, celui des mannequins. 673 véhicules ont été contrôlés et
74 infractions relevées : 50 contraventions et 24 délits dont 19 pour
du travail dissimulé.
AFFAIRES RÉSOLUES
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en temps réel ainsi que les urgences
».
PUBLICATION
Liaisons, le numéro vérité en
librairie le 15 mars !
Découvrez, des extraits du nouveau
numéro du magazine de la préfecture
de police !
En première partie de ce « numéro
vérité », les résultats exceptionnels
obtenus par les policiers parisiens en
matière de lutte contre la délinquance
à Paris et dans les trois départements
de la petite couronne. Puis, au fil
d’enquêtes, de reportages, de récits
et portraits, son dossier central vous
conduira dans les arcanes des
escroqueries et impostures en tous
genres, auxquelles de plus en plus de
citoyens sont confrontés. Des
arnaques à la consommation aux faux
papiers en passant par les faux billets
et les trafics de cartes bancaires, il
vous révèlera toutes les stratégies
des malfaiteurs et les dispositifs
conçus par la préfecture de police
pour les contrer.
Consultez quelques articles de
Liaisons, le numéro vérité

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• Fraudes à la CPAM
Une dentiste laisse un gros trou dans
les caisses …
Une chirurgien-dentiste de 52 ans a été
mise en cause pour escroqueries commises
au préjudice des caisses primaires
d’assurance maladie des Yvelines, du Valde-Marne,
des Hauts-de-Seine et de Paris.
Facturation d’actes fictifs, de mêmes actes à plusieurs reprises, ou
d’actes non remboursables, le préjudice a été évalué à plus de 200
000€, 106 assurées sociaux étant concernés. La praticienne doit
comparaître dans le cadre d’une reconnaissance préalable de
culpabilité en avril.
Les nomades médicaux
Quelques exemples : entre 2008 et 2011,
usant de fausses ordonnances notamment
pour obtenir des substituts de stupéfiants,
un bénéficiaire de la CMU a causé plus de 4
600€ de préjudice à la CPAM 75. Entre
2006 et 2009, un patient toxicomane consulte de nombreux
médecins pour le même type de prescription, plus de 21 600€ de
préjudice. Même profil pour cet homme qui entre 2007 et 2009 a
consulté 71 médecins et fréquenté 143 pharmacies et généré pour
près de 62 100€ de préjudice. Entre 2010 et 2011, 13 médecins et
15 pharmacies visités par cet autre, 429 boîtes d’un substitut à
l’héroïne reçues, plus de 8 700€ de fraude.
• Fraudes à la CNAV
Juin 2010, un homme dépose une demande de pension de retraite
pour le compte de sa mère appuyée de fausses fiches de paie.
Confondu par les enquêteurs de la BRDA avant tout versement, un
préjudice évalué à plus de 106 000€ a ainsi pu être évité.
• Fraudes à la CNAF
- Un homme vivant à l’étranger a
communiqué à la CAF 75 de fausses
quittances de loyer et un faux certificat de
scolarité afin de faire croire que l’ensemble
de la famille résidait en France, percevant
ainsi indument diverses allocations
familiales pendant trois ans, montant de la
fraude : plus de 20 000€.
- Entre 2007 et 2008, sous couvert d’une identité usurpée et en
faisant usage d’une carte nationale d’identité française obtenue
indument, un homme a pu obtenir le RMI et détourner ainsi près de
8 000€.
• Fraudes à Pôle Emploi
Plus de 123 000€ de fraude pour cet
allocataire chômage qui présentait de
fausses attestations de domicile et de
fausses quittances EDF pour faire croire à
sa résidence principale en France et qui
omettait de déclarer les revenus tirés de
son activité professionnelle.
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VOIR AUSSI...
Bande-annonce de Liaisons, le
numéro vérité
La direction de la sécurité de
proximité de l’agglomération
parisienne
Le secrétariat général de la zone
de défense et de sécurité
Sécurité routière
La BSPP

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ACTUALITÉS
Anniversaire
• Les périmètres à sécurisation renforcée (PSR) ont un an le
15 mars !
Les PSR ont vu le jour à l’occasion de la mise en
œuvre de la 2e phase de la police d’agglomération,
afin d’améliorer et de densifier l’occupation de la
voie publique mais aussi de mieux prendre en compte des
problématiques locales et ponctuelles de délinquance, en répondant
efficacement aux attentes des riverains en matière de sécurité :
cambriolages, ventes à la sauvette, trafic de stupéfiants, nuisances
etc. ; les PSR sont créés sur les secteurs le nécessitant, en fonction
des problématiques d’action retenues, et, quand celles-ci sont
résolues et que la physionomie du secteur s’est améliorée, ils ont
vocation à disparaître.
Expérimentés d’abord sur le ressort de la direction territoriale de la
sécurité de proximité parisienne (DTSP75), ils ont été par la suite
étendus aux trois autres départements ; c’est ainsi que 26 PSR ont
été activés courant 2011. La concentration de moyens sur des zones
prioritaires, dans le cadre d’une stratégie souple et évolutive, a
permis d’améliorer notablement la tranquillité de plusieurs quartiers
de l’agglomération.
• Bilan parisien…
Sur les 8 PSR mis en place en 2011, 5 sont
actuellement actifs à Paris, dont 3 sur le
seul 18e arrondissement : PSR « Champs
Elysées », « Barbès-Rochechouart »,
« Montmartre », « Château Rouge » et «
Champs de Mars – Tour Eiffel ». C’est dans
ce cadre que 1 053 contacts ont été pris
avec la population, 2 241 arrestations ont été réalisées, donnant lieu
à 566 placements en garde à vue pour diverses infractions,
majoritairement des ventes à la sauvette, des infractions à la
législation sur les étrangers ou sur les stupéfiants ainsi que des
escroqueries à la charité publique et des vols.
A noter que les PSR « Auteuil » et « Miromesnil » (16e et 8e) ont été
arrêtés en mai et le PSR « Cité » (1er et 4e) a été suspendu fin
septembre.
… et des 3 autres départements de l’agglomération
• Dans les Hauts-de-Seine, 5 PSR ont été créés : « quartier Nord » à
Clichy La Garenne, « la Défense » à La Défense, « secteur Nord » à
Boulogne-Billancourt et « Pierre Plate » à Bagneux. Le PSR de
« Colombes » est le dernier à avoir vu le jour, le 1er février 2012. Ils
ont donné lieu au contrôle de 1 624 halls d’immeubles, 1 851 prises
de contact, et 302 interpellations.
• En Seine-Saint-Denis, 10 PSR ont été mis en place : « centre
ville » et « gare » à Saint-Denis, « cité Basse » « cité Haute » et
« Beaudottes » à Sevran, « « 8 mai 1945 », « Michelet », « Charles
Schmidt », « Arago » et « cité Gordon » à Saint Ouen. Les résultats
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ont été particulièrement probants : 3 206 halls d’immeuble
contrôlés, 10 312 personnes contrôlées, 850 contacts avec la
population, 1 320 interpellations.
• Dans le Val-de-Marne, 4 PSR ont vu le jour : « cité des Alouettes »
à Alfortville, secteur « Centre » à Villeneuve-Saint-Georges, « gare »
à Villejuif et « Boullereaux » à Champigny-sur-Marne. Ce dernier
PSR a été supprimé en septembre 2011 et remplacé par un PSR
thématique visant à lutter contre la recrudescence des vols avec
violences commis dans certaines communes du département,
notamment Ivry Sur Seine, Vitry... C’est ainsi que 5 584 individus
ont été contrôlés, et 121 interpellés.
Climat
• PNVIF : rendez-vous en novembre !
Déclenché depuis le 15 novembre
dernier, le plan neige ou verglas Ilede-France
(PNVIF) ne sera plus
actif le 16 mars 2012, au matin.
Conçu pour éviter le blocage des
usagers de la route sur les axes de
l’Ile-de-France, ce dispositif, révisé
en septembre 2011, se compose
d’une série de mesures destinées à
anticiper l’arrivée des
perturbations, à informer les
usagers, à maîtriser la gestion du
trafic des poids lourds et à
coordonner les opérations d’assistance aux usagers.
Sur les 120 jours de son activation, il a connu 113 jours de veille et
7 jours de veille renforcée par un passage au niveau 2 du plan (6
jours du 3 février au 8 février et une journée le 12 février) en raison
de faibles chutes de neige.
Ces changements de niveau ont fait l’objet d’une communication
régulière du préfet de police dans les formes habituelles. Les
conditions météorologiques clémentes de cet hiver n’ont pas
nécessité la prise de mesures particulières de restriction de
circulation.
Il sera bien sûr réactivé le 15 novembre 2012, pour la saison
hivernale 2012/2013.
• La BAPSA : active toute l’année
Eté comme hiver, la brigade
d’assistance aux personnes sansabri
(BAPSA) assure une présence
sur le terrain, tous les jours de
6h30 à 23h. A l'instar du « plan
d’urgence hivernale » (du 15
novembre au 31 mars), elle joue
un rôle primordial lors de la mise
en place du « plan canicule » (du
1er juin au 1er septembre).
Du 1er novembre au 11 mars dernier, la BAPSA a effectué :
- 20 781 prises en charge de sans domicile fixe au bénéfice de 751
personnes
- 1 516 conduites dans un centre de soins
- 1 008 maraudes
- 1 450 sollicitations téléphoniques au bénéfice de SDF
Secours
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• Deux nouvelles embarcations pour les pompiers !
Jeudi 21 mars 2012, à 15h30, la
brigade de sapeurs-pompiers de
Paris baptisera deux de ses
nouvelles embarcations de secours
et d’assistance aux victimes
(ESAV*). Comme le veut la
tradition, c’est une bouteille de
champagne brisée sur la coque des
bateaux et lancée par leurs
marraines Florence Arthaud et Natasha St-Pier qui marquera cette
naissance !
La cérémonie aura lieu, sur l’île de la Cité (square du Vert-Galant
1er), en présence du préfet de police, Michel Gaudin, du maire de
Paris, Bertrand Delanoë (ou un représentant) et du général Gilles
Glin, commandant la brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Sont
également prévues des démonstrations de sauvetage en Seine et
une présentation des moyens de secours nautiques de la BSPP.
Invitation presse : accréditation auprès du commandant
Samuel Bernès au 06 88 21 45 58 ou adjoint.
bcom@pompiersparis.fr
* Les ESAV permettent de répondre à des missions de secours aux
victimes en difficulté dans l’eau, autorisant leur prise en charge, leur
traitement et leur transport vers l’hôpital Georges-Pompidou ou vers
un véhicule de secours terrestre.
Sécurité routière
• Une semaine pour changer nos comportements sur la route
Du 19 au 24 mars, la préfecture de police
organise sur l’ensemble des
arrondissements parisiens des actions de
sensibilisation auprès des piétons, des
cyclistes, des conducteurs de deux-roues
motorisés et des automobilistes afin de les
alerter sur le fait que leurs comportements
peuvent être générateurs d’accidents.
Pour une vraie prise de conscience de la
part de l’ensemble des usagers, la PP
mettra en place des actions quotidiennes et
ciblées.
En voici une brève présentation :
- lundi 19 : « les p’tits Sauve ta vie » permettront à des élèves
d’écoles primaires parisiennes de dialoguer avec des piétons
indisciplinés sur les dangers des traversées irrégulières de chaussée ;
- mardi 20 : les piétons seront sensibilisés aux risques pris en ne
traversant pas en sécurité. Le même jour, les risques liés aux
addictions seront abordés auprès d’étudiants de l’Université de la
Sorbonne ;
- mercredi 21 : les automobilistes et les deux roues se verront
rappeler la priorité due aux piétons régulièrement engagés sur
la chaussée ;
- jeudi 22 : les cyclistes seront abordés pour un rappel des
obligations qui leur incombent et des risques qu’ils encourent
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en ne respectant pas le code de la route ;
- vendredi 23 : contact sera pris avec les conducteurs de deux
roues motorisés pour les informer des dangers liés à la vitesse
excessive ou inappropriée, première cause des accidents pour leur
catégorie de véhicule ;
- samedi 24 : la lutte contre l’alcool au volant clôturera cette
semaine via des opérations de prévention incluant la distribution
d’éthylotests.
L'infolettre PPrama est réalisée et diffusée par le service communication de la préfecture de police.
Directeur de la publication : Xavier Castaing, Chef du service de la communication, Cabinet du préfet de police.
Rédacteur en chef : Didier Carié.
9 boulevard du Palais, 75004 Paris | Crédits photos : préfecture de police / fotolia
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