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Encyclopédie Excel Edition 2 - Excel Cabling - Excel networking

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dans l’air peuvent se poser sur n’importe quelle extrémité non<br />

protégée. C’est notamment le cas dans les installations en<br />

construction ou en rénovation. Dans les nouvelles installations,<br />

le gel tampon et le lubrifiant de tirage peuvent facilement se<br />

retrouver sur une extrémité.<br />

Ironie du sort, les capuchons de protection, aussi appelés<br />

« cache-poussière », contribuent de façon majeure à la<br />

contamination. La fabrication de ces capuchons comprend<br />

des procédés à haute vitesse utilisant un agent de démoulage<br />

susceptible de contaminer les extrémités lors d’un contact.<br />

De plus, en vieillissant, les plastifiants présents dans ces<br />

capuchons se détériorent en libérant des résidus de<br />

dégazement. Enfin, la poussière présente dans l’air risque<br />

d’entrer dans le capuchon de protection et de toucher<br />

l’extrémité lorsqu’il est encapuchonné sur une ferrule. Une<br />

idée fausse courante consiste à penser que les extrémités<br />

sont propres lorsque les cordons ou les pigtails préraccordés<br />

sortent d’un sac scellé avec les capuchons déjà en place.<br />

L’inspection des extrémités doit permettre de vérifier qu’aucun<br />

contaminant ne se trouve dans le champ de vision. La zone<br />

la plus critique en matière de propreté est le cœur de la fibre,<br />

suivie par la gaine. Une contamination de la ferrule (partie<br />

extérieure de l’extrémité) est cependant susceptible de glisser<br />

vers le cœur lorsque la fibre est connectée ou manipulée. Si<br />

possible, il faut donc retirer tout type de contamination visible.<br />

Détérioration<br />

La décision de réaliser toutes les connexions puis d’inspecter<br />

seulement celles qui ne fonctionnent pas peut s’avérer<br />

dangereuse : le contact physique des contaminants connectés<br />

peut entraîner un dommage permanent. Ce dernier devrait<br />

alors être réparé grâce un nouveau raccordement, plus<br />

coûteux et plus long, ou bien par remplacement des liaisons<br />

préraccordées.<br />

Les détériorations sont des éraflures, piqûres, craquelures ou<br />

éclats. Les défauts qui se trouvent à la surface de l’extrémité<br />

pourraient résulter d’un mauvais raccordement ou d’une<br />

connexion contaminée. Quelle qu’en soit l’origine, le dommage<br />

peut parfois être ignoré ou corrigé et doit donc être évalué<br />

pour déterminer si une intervention est nécessaire. Jusqu’à 5 %<br />

du bord extérieur de la gaine peuvent présenter des éclats,<br />

conséquences fréquentes du processus de polissage. Les éclats<br />

logés au cœur de la fibre sont par contre inacceptables. En cas<br />

d’éraflures ou de fuite excessive de résine époxy, un nouveau<br />

polissage à l’aide d’un fin papier à roder peut éliminer le<br />

problème. Lorsque l’extrémité est craquelée ou brisée, un<br />

nouveau raccord est nécessaire.<br />

Toutes les extrémités doivent faire l’objet d’une inspection avant<br />

chaque insertion. Si un connecteur est branché sur un port,<br />

ce dernier doit lui aussi être vérifié. L’inspection d’un seul côté<br />

d’une connexion est inefficace, puisque toute contamination<br />

présente à l’intérieur du port non seulement entraînera des<br />

dégâts, mais migrera également jusqu’au connecteur inséré.<br />

Trop souvent, on fait l’impasse sur les ports du matériel, alors<br />

qu’eux aussi peuvent être contaminés et donc constituer une<br />

source de contamination pour les cordons de test.<br />

Comment réaliser l’inspection ?<br />

Sélection d’un microscope pour fibres optiques<br />

Depuis les premiers câblages à fibres optiques, des microscopes<br />

sont employés pour l’inspection des extrémités. À l’origine, des<br />

microscopes de table stéréo ont été modifiés pour permettre<br />

cette inspection dans des environnements de production. Au<br />

www.excel-<strong>networking</strong>.com<br />

fil du temps, de nouveaux microscopes ont été spécifiquement<br />

mis au point. Leur taille plus raisonnable a permis de les<br />

transporter jusqu’à l’armoire de câblage voisine et sur le terrain.<br />

Les microscopes se répartissent en deux catégories<br />

élémentaires : microscope optique ou microscope vidéo. Un<br />

microscope optique comprend un objectif et un oculaire<br />

qui permettent d’observer l’extrémité directement à travers<br />

le dispositif. À l’heure actuelle, on trouve des microscopes<br />

cylindriques de ce type dans tous les kits de raccordement. Ils<br />

sont utilisés pour l’inspection des cordons de raccordement<br />

en cas de dépannage. Leur prix est très intéressant : c’est la<br />

méthode la moins onéreuse pour observer les extrémités<br />

en détail. L’inconvénient est qu’ils ne permettent pas de<br />

contrôler les extrémités à travers les cloisons ou à l’intérieur<br />

des équipements. Pour cette raison, ils sont parfois appelés<br />

« microscopes pour cordon de raccordement ».<br />

Les microscopes vidéo comprennent une sonde optique et un<br />

écran sur lequel s’affiche l’image envoyée par la sonde. La petite<br />

taille des sondes est spécialement conçue pour faciliter l’accès<br />

aux ports les plus difficiles à atteindre. Les écrans permettent<br />

d’agrandir les images pour une identification plus aisée des<br />

contaminants et des défauts. Comme l’extrémité est examinée<br />

par l’intermédiaire d’un écran, la sonde élimine tout risque que<br />

des rayons laser néfastes atteignent l’œil de l’utilisateur.<br />

Évaluation du microscope<br />

En matière de microscope, le plus important est ce qu’il<br />

montre à l’utilisateur. Lors de l’inspection de fibres optiques,<br />

le but est d’identifier toute contamination et tout défaut<br />

d’une taille minimale dans une zone vitale. Premièrement,<br />

l’utilisateur doit déterminer la taille minimum appropriée du<br />

contaminant ou défaut affectant son système. L’élément le<br />

plus petit détectable par un microscope est déterminé par la<br />

« capacité de détection ». Deuxièmement, il s’agit d’opter pour<br />

le microscope possédant le champ de vision le plus large, sans<br />

y sacrifier la capacité de détection nécessaire. Il est préférable<br />

d’observer la plus grande surface possible en conservant la<br />

capacité de détection requise. Trouver le juste milieu entre ces<br />

deux paramètres exige un compromis, car l’amélioration de<br />

l’un se fait souvent aux dépens de l’autre.<br />

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