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THÉÂTRE 140 SAISON 2013–2014

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La plus belle version<br />

C’est un spectacle dont<br />

la beauté plastique, la<br />

rigueur, n’étouffent jamais<br />

l’émotion soulevée par<br />

les mots de Sophocle, la<br />

musique du Trio Joubran,<br />

le talent radieux des<br />

interprètes. Parfois les<br />

applaudissements éclatent<br />

parce qu’une réplique<br />

semble correspondre<br />

exactement à la réalité<br />

douloureuse du peuple<br />

palestinien. Mais c’est<br />

l’art et le partage qui<br />

réunissent ici le public.<br />

Pas les discours politiques.<br />

Armélle Héliot, Le Figaro<br />

_<br />

Époustouflant. Une troupe<br />

audacieuse de Jérusalem-<br />

Est s’est emparée de la<br />

tragédie de Sophocle.<br />

Elle rend toute sa force<br />

à cette œuvre universelle.<br />

Fragile et forte, belle et<br />

majestueuse, Shaden<br />

Salim irradie. D’Antigone<br />

à Mahmoud Darwich,<br />

la force des symboles<br />

traverse les siècles.<br />

Jack Dion, Marianne<br />

_<br />

Deux millénaires plus<br />

tard, la plus tragique<br />

des héroïnes de Sophocle,<br />

trouve un nouvel écho<br />

dans la mise en scène<br />

d’Adel Hakim. Un choix<br />

d’une extrême justesse<br />

qui met à l’honneur la<br />

figure de la résistance.<br />

Eva Fichefeux, Libération<br />

ANTIgONE<br />

dE SOPHOclE<br />

lE <strong>THÉÂTRE</strong> NATIONAl<br />

PAlESTINIEN (JÉRuSAlEm-EST)<br />

AdAPTATION ET mISE EN ScèNE d’AdEl HAKIm<br />

Basé à Jérusalem-Est, le Théâtre National<br />

Palestinien y crée sa version d’Antigone, en arabe<br />

(évidemment surtitré) et depuis son triomphe<br />

dans la ville sainte, il porte l’actualité et la<br />

pertinence de ce discours antique à travers le<br />

monde entier.<br />

On ne se savait pas si proche de la tragédie de<br />

Sophocle. C’est qu’elle nous parle indirectement<br />

des émotions qui nous submergent aujourd’hui<br />

et la langue utilisée nous en favorise l’approche,<br />

exaltante à l’oreille.<br />

Son adaptation fidèle et vivante est d’Adel Hakim,<br />

portée par une sorte d’urgence et un étonnant<br />

prosaïsme poétique. Le Théâtre des Quartiers<br />

d’Ivry, qu’il dirige à Paris, est la plaque tournante<br />

de ce merveilleux spectacle. Plus question de<br />

distanciation culturelle, nous y étions, revivant<br />

cet immuable classique comme une histoire vraie.<br />

Et nous tenions la main d’Antigone, la gorge<br />

serrée d’émotion. Sans aucun pouvoir sur son sort.<br />

Jo Dekmine<br />

Aucun pouvoir politique ne soutient évidemment<br />

aujourd’hui le Théâtre National Palestinien.<br />

Portons leur aventure hors du commun.<br />

Mise en scène : Adel Hakim Texte : Sophocle Avec : Husam Abu Eisheh, Alaa Abu Garbieh, Kamel Al<br />

Basha, Mahmoud Awad, Yasmin Hamaar, Shaden Salim et Daoud Toutah Scénographie et lumières :<br />

Yves Collet Musique : Trio Joubran<br />

_<br />

www.theatre-quartiers-ivry.com<br />

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