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Nat.Natiembe<br />
pour repartir sans trop s’éparpiller, selon<br />
Santiago : « on est resté sur l’identité<br />
du festival et l’esthétique musique<br />
du monde. Ensuite, on a privilégié les<br />
artistes jamais vus à <strong>Toulouse</strong> voire en<br />
France et on en a aussi profité pour aller<br />
vers des endroits qui ne pourraient pas<br />
faire l’objet d’une thématique comme<br />
pour Prince of Assyria, un artiste irakien<br />
qui vit en Suède ». pour le déroulement<br />
des concerts, là encore, même si selon<br />
pierre, « le manque de cohérence a fait<br />
que cela a été moins facile de trouver<br />
des enchaînements logiques », les programmateurs<br />
ont gardé à l’esprit que<br />
chaque journée doit voir se mélanger<br />
différents publics, différents styles, sonorités<br />
et énergies. une savante petite<br />
cuisine qui fait recette sur les bords de<br />
❥<br />
Los Lobos<br />
Native Sun<br />
la Garonne. au final, c’est une sacrée<br />
édition qui attend le public toulousain.<br />
Du Mexique, il reste du très lourd avec<br />
lila Downs, diva flamboyante et engagée,<br />
los lobos, rare bon groupe de rock<br />
issu des années 70 à être resté au top<br />
et de l’art visuel à foison dont les savoureuses<br />
installations romantico-cyniques<br />
du collectif las pokiankitsch. et même si<br />
l’ambition de Rio loco est de dépasser<br />
le cadre de l’évènementiel pour laisser<br />
une trace plus profonde d’une culture,<br />
de cette édition, on retiendra avoir vu un<br />
monstre du funk, George Clinton, ou des<br />
jeunes terreurs de la musique urbaine<br />
latino-américaine, Calle 13, rien que ça.<br />
De l’émotion en perspective et en attendant<br />
un retour à la normale, on s’en<br />
accommodera parfaitement. /<br />
RIO LOCO<br />
Cœur de fête, du 15 au 19.06, prairie des Filtres (+ afters au Cri de la Mouette), musique,<br />
cinéma, arts visuels…, 5 € par jour, www.rio-loco.org<br />
barrio loco, les quartiers de Rio loco, toute l’année, dans toute la ville.<br />
Chema<br />
Skandal<br />
C’est ce qu’on appelle une résidence<br />
prolifique. venu en mars au<br />
Centre Culturel alban Minville, Chema<br />
Skandal y a non seulement imaginé l’œuvre<br />
monumentale qui sera exposée sur la<br />
prairie des Filtres pendant le cœur de fête du<br />
festival, mais il a aussi conçu une exposition origi-<br />
nale. peintre, graphiste et illustrateur, celui qui s’inspire du pop art tout<br />
en apportant sa touche survitaminée a travaillé autour de la loteria, jeu<br />
très populaire au Mexique. les cartes qu’il a conçues pour l’occasion<br />
s’inspirent de la vie quotidienne, animaux, sport, nourriture et figures<br />
typiques de la culture mexicaine.<br />
9 au 24.06, Centre Culturel Alban Minville, 05 61 43 60 20<br />
Calle 13<br />
avis de tempête sur Rio loco,<br />
une tornade venue de<br />
porto Rico s’apprête à<br />
tout dévaster. et c’est un<br />
évènement car c’est la première<br />
fois que Calle 13, le duo qui<br />
met en ébullition la musique urbaine<br />
latino-américaine, débarque en France.<br />
autant dire que l’excitation qui plane autour<br />
de ce concert est légitime. Rythmes latinos les<br />
plus dansants (cumbia, reggaeton), guitares ultra<br />
rock et hip-hop rageur sur fond de textes lucides,<br />
leur son est d’une créativité folle. et leur dernier album Entren los que<br />
quieren, qui sort en France le 20.06, épaissit encore cette palette via un<br />
lyrisme assumé et les voix magnifiques de trois grandes dames d’amérique<br />
latine. en concert, les deux trublions sont en plus dopés par huit<br />
musiciens. accrochez-vous.<br />
19.06, 22h, Scène Pont-Neuf<br />
CHema Skandal<br />
Calle 13