Filip dewinter au cameroun - Vlaams Belang Bruxelles

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Rien de neuf
Émeutes et incendies de voitures
à Anderlecht
Une fois de plus, Anderlecht a été
le théâtre de graves incidents le
22 janvier dernier, émeutes, jets
de cocktails Molotov, incendies
de voitures, bris de vitrines, etc.
Pourquoi?
Parce que le jour avant, un criminel multirécidiviste,
évadé de prison, avait été abattu
par la police après qu’il avait commis
un hold-up, et tiré sur les policiers pour
protéger sa fuite. La fusillade, survenue en
pleine rue et en plein jour, a été telle que
des passants, dont une femme enceinte, en
ont été victimes.
Pour certains «jeunes», il est intolérable
que des policiers en danger de mort, en
se défendant, tuent l’un des leurs, fût-il
le pire des criminels. Ces jeunes, souvent
mineurs, ont immédiatement considéré
qu’il fallait venger la mort de ce «frère».
Croyez-vous que si un Belge lambda avait
été tué par la police, même en cas de «bavure»
avérée (ce qui n’est pas le cas ici) il
y aurait eu de tels incidents de la part de
ses concitoyens?
La multiculturalité n’existe pas
Non, ce qui s’est produit, cette fois comme
trop souvent, c’est un reflexe quasiment
pavlovien: un musulman est tué, peu im-
porte qui, ni pourquoi ni comment: il
faut le venger en suscitant des émeutes,
en incendiant des voitures, en brisant des
vitrines. C’est l’affirmation violente d’un
sentiment monstrueusement grégaire qui
conduit à s’opposer à l’autre par principe.
C’est l’affirmation brutale de l’existence
de deux mondes inconciliables. Le monde
des émeutiers est hermétiquement clos, totalement
fermé à l’autre. Que l’on ne nous
parle pas en l’occurrence de multiculturalité,
il s’agit ici d’un antagonisme radical
entre deux cultures sans aucun point commun.
C’est exactement le contraire de la
multiculturalité, qui est la coexistence pacifique
et fructueuse sur un même sol de
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