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Mardi 31 Juillet - 20h30 / Beaufort I Eglise
LES MENESTRIERS - Amours nomades de l’Espagne aux Balkans
Henri et Idriss Agnel, tous deux d’origine
marocaine baignent dès leur plus jeune
âge dans la musique arabo-andalouse :
guitare, oud, zarb, cistre, cajon constituent
leur instrumentarium. Le père
transmet au fils, le fils apprend du père et
le surprend. Les joutes improvisées et
leur complicité ajoutent à leur virtuosité
une intimité fusionnelle avec le public.
Les deux bulgares Milena Roudeva et Milena Jeliazkova incarnent toute la beauté et la sensualité slave avec leur voix de soprano
et d’alto. Les deux voix se mêlent ou se répondent avec espièglerie ou émotion.
Ensemble, ils se retrouvent sous le nom de Menestriers, nous conviant à un voyage des rives de la Méditerranée à celles de la
Mer Noire. Un voyage qui sillonne la Grèce, la Turquie, le Maroc, l’Espagne, la Bulgarie. Un voyage où l’Occident rencontre l’Orient,
où les Cantigas de Santa Maria, romances espagnoles et marocaines, côtoient les berceuses et chants de mariage issus de
l'Empire Ottoman, un voyage qui retrace l’exil des juifs d’Espagne.
De l’Andalousie aux Balkans, les chants sépharades font la part belle aux voix féminines et sont l’une des composantes essentielles
de cette communauté en exil.
Des parfums méditerranéens aux effluves orientaux, les regards complices s’échangent, les voix et les instruments vibrent à l’unisson
et les histoires se tissent avec raffinement et ironie.
Jeudi 2 Août - 21h00 / Albertville I Esplanade la Grande Roche
En cas d’intempéries, repli Salle de Maistre
Juan de LERIDA Quintette - Flamenco
Issu de la diaspora gitane espagnole, Juan De Lerida est emblématique d'une
génération qui, sans oublier le souffle propre à ses racines, s'est tournée vers les
autres cultures pour créer un "flamenco nuevo" libre et sincère, où l'esprit de
transgression s'allie à la fierté gitane.
La musique de Juan De Lérida est à la fois dansante, festive, émouvante et libre.
Son jeu pur, viscéralement flamenco, éblouit par sa capacité à aborder d’autres
styles. C’est une Espagne gitane qui voyage et qui croise parfois le jazz, le classique,
une inspiration sans limite au service de créations musicales audacieuses
et novatrices.
A 4 ans, le petit Juan reçoit sa première guitare et dès l'âge de 7 ans, il possède
un instrument d'adulte. Il apprend la technique instrumentale en autodidacte, en se cachant sous les tables pour observer les musiciens
qui jouent pendant les fêtes de famille et en essayant de reproduire ce qu’il entend sur les disques de flamenco. Doué d’une
oreille exceptionnelle, il joue d'instinct ce que sa sensibilité lui inspire. Toute la force de la culture gitane et tzigane est présente.
Juan de Lerida nous donne à entendre un flamenco délicat, sensible, énergique, exaltant, swinguant, voluptueux, vibrant et apaisant
à la fois, d'où s'exhale un érotisme subtil et sublimé aux multiples parfums, pleine de la jeunesse éternelle des itinérants, vivant
de ses racines autant que de son avenir.