Farid chettouh Rue : m, n°15, secteur : D Bordj bou arrèridj 34000 ...
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Des cathédrales sur tes ballons,<br />
De ces pendules que j’effilais<br />
Sur les mèches du temps<br />
Pour rajouter d’autres saisons,<br />
D’autres sens à ton prénom<br />
Pour que l’éternité dure un moment,<br />
Celui de t’aimer…<br />
Souviens-toi !<br />
Mon enfant…<br />
Que je ne suis plus !<br />
Souviens-toi.<br />
De ses planètes qu’éjaculait<br />
Le sol de ton cerisier !<br />
De ses perles d’écume<br />
Que tu fusillais<br />
Dans les carrefours de l’orage,<br />
De cette chaumière<br />
Sans portes…<br />
Qui m’ouvrait ses portes,<br />
De la lenteur de tes phrases funestes<br />
Qui se suicidaient !<br />
Sous tes sandales célestes<br />
Quand on aimait jusqu’à la colère !<br />
Souviens-toi mon ami…<br />
De mes billes de môme<br />
De mes entraves d’homme,<br />
De mon lit remorque,<br />
De mes arlequins d’Amérique,<br />
De la surdité de ma musique,<br />
De mes papiers gommés !<br />
De la craie de mon enfance !<br />
Quand je colorais l’existence !<br />
Souviens-toi…<br />
De mes cahiers étiquetés par l’infini,<br />
De mes crayons de <strong>bou</strong>e,<br />
Qui marquaient la mémoire de la pluie !<br />
Quand on n’avait que la déchirure !<br />
Pour unique refrain<br />
A chantonner…<br />
Sous la couverture<br />
De notre destin<br />
Et cet orgueil qui nous allait si bien !
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