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Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France

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12<br />

LA VÉRITÉ EST LE<br />

FONDEMENT DE LA VIE<br />

23 avril 1996<br />

Dix-septième d’une série <strong>de</strong> discours prononcés<br />

par Bhagavān Śrī <strong>Sathya</strong> <strong>Sai</strong> Baba<br />

à <strong>Sai</strong> Śruti Kodaikanal en avril 1996<br />

I<br />

ncarnations <strong>de</strong> l’Amour divin,<br />

Ce n’est pas parce que l’on est intelligent et que l’on a reçu une éducation supérieure que l’on possè<strong>de</strong><br />

forcément la compréhension <strong>de</strong> Dieu ; quant à celui qui est mauvais par nature, il se comportera toujours en<br />

conséquence, en utilisant son savoir pour se disputer et rivaliser avec les autres. Le but <strong>de</strong> l’éducation n’est<br />

pas seulement <strong>de</strong> gagner sa vie, mais aussi d’apprendre comment <strong>de</strong>venir immortel. Un jour, Ādi Shankara<br />

et ses disciples se rendirent au Gange pour se baigner. Sur la rive du fleuve, Shankara vit un érudit (un<br />

expert en Écritures saintes) qui récitait <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> grammaire. Shankara l’écouta un moment avant <strong>de</strong> lui<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r : « Qu’est-ce que cela peut t’apporter d’apprendre à réciter toutes ces choses par cœur ? » L’érudit<br />

répondit : « Grâce à tout ce que j’apprends, je vais <strong>de</strong>venir un grand sage et aussi un expert en<br />

mathématiques, ce qui me vaudra certainement une position élevée à la cour <strong>de</strong>s rois ; et comme je serai<br />

alors quelqu’un d’important, je vivrai heureux. »<br />

Alors, Shankara lui dit : « Homme, tu pourras tirer <strong>de</strong>s avantages <strong>de</strong> cette instruction tant que tu seras<br />

vivant ; mais qu’adviendra-t-il <strong>de</strong> tout ce savoir et <strong>de</strong> toi après ta mort ? Quelle sera ta <strong>de</strong>stinée ? Chante le<br />

nom <strong>de</strong> Govinda (Krishna). Ô Homme stupi<strong>de</strong>, les règles <strong>de</strong> grammaire ne peuvent pas te sauver lorsque ta<br />

fin est proche ; aucun ami ni aucun parent ne peut te venir en ai<strong>de</strong>. » [Swāmi se mit à chanter (Bhaja<br />

Govindam)]. Chantez la gloire du Seigneur ; chantez le nom <strong>de</strong> Govinda ; faites l’expérience <strong>de</strong> Dieu et<br />

partagez cette félicité avec tous ceux qui vous entourent ; voilà le but <strong>de</strong> la vie.<br />

Dans le récit épique du Rāmāyana, Hanumān pensait continuellement à Rāma, au point que chaque poil <strong>de</strong><br />

son corps irradiait le nom <strong>de</strong> Rāma. Un jour, Hanumān se rendit à <strong>La</strong>nkā où il se lia d’amitié avec<br />

Vibhīshana. Sachant que Hanumān avait été avec Rāma, Vibhīshana lui dit : « Quel privilège tu as ! Tu as<br />

tellement <strong>de</strong> chance <strong>de</strong> servir Rāma. Bien que j’aie beaucoup d’argent, je ne possè<strong>de</strong> pas la paix intérieure.<br />

Même si je chante le nom <strong>de</strong> Rāma, je n’ai pas encore reçu Son darshan. » Vibhīshana était malheureux, car<br />

il attendait toujours l’opportunité <strong>de</strong> servir Rāma. Cet épiso<strong>de</strong> du Rāmāyana montre bien qu’il ne suffit pas<br />

<strong>de</strong> chanter la gloire <strong>de</strong> Rāma ; il faut aussi Le servir.<br />

Alors, Hanumān lui dit : « Cela fait <strong>de</strong> longs mois que Sītā est ici, à <strong>La</strong>nkā. As-tu cherché à <strong>La</strong> sauver en<br />

tentant <strong>de</strong> persua<strong>de</strong>r Rāvana <strong>de</strong> <strong>La</strong> libérer ? Tu n’as même pas essayé. Tu <strong>de</strong>vrais ai<strong>de</strong>r Rāma dans cette<br />

mission. » Vibhīshana répondit : « Je te montrerai Mère Sītā si tu me montres Père Rāma. » Hanumān se<br />

rendit alors dans les jardins d’Aśoka avec Vibhīshana ; là, tous les démons commencèrent à se moquer du<br />

singe. Sur ordre <strong>de</strong> Rāvana, ils mirent le feu à la queue d’Hanumān, avec laquelle il provoqua un incendie<br />

qui ravagea les maisons ainsi que plusieurs autres endroits <strong>de</strong> <strong>La</strong>nkā. Finalement, Angada, le fils <strong>de</strong> Rāvana,<br />

fut envoyé à <strong>La</strong>nka pour régler le problème. Il <strong>de</strong>manda à Hanumān : « Qui es-tu et d’où viens-tu ? »<br />

Hanumān répondit : « Je suis le serviteur du Seigneur Rāma. » Comme la coutume voulait que l’on ne tue<br />

pas l’ambassa<strong>de</strong>ur qui venait dans leur pays, ils se contentèrent d’attraper Hanumān et <strong>de</strong> l’amener <strong>de</strong>vant<br />

Rāvana. Hanumān, assis sur un siège bas, répétait sans cesse le nom du Seigneur tout en enroulant sa très<br />

longue queue en faisant <strong>de</strong>s cercles qu’il empila jusqu’à former un gros pilier. Hanumān parvint ainsi à se<br />

<strong>Prema</strong> n°78 – 3 e trimestre 2009

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