actes du Printemps des Citoyens 2012 - Ville de Metz

Restitution du groupe 2 : bilan et échanges d’expériences des comités de quartier
Nous avons souligné l’importance de proposer un projet fédérateur pour sensibiliser l’ensemble des habitants
d’un quartier. Cela passe par un diagnostic, c’est-à-dire une phase de recherche basée sur des enquêtes auprès des habitants
et sur des actions qui leur permettent de s’exprimer, de participer à des balades urbaines pour identifier le patrimoine
à valoriser ou des valeurs du quartier à ne pas oublier.
Dans cette phase de diagnostic, il ne faut pas omettre d’identifier les associations et les partenaires
du comité de quartier ; cela permet de créer un réseau, de fédérer ainsi l’ensemble des structures intermédiaires,
de s’appuyer dessus pour irriguer l’ensemble du quartier et toucher le maximum d’habitants.
Cette méthodologie nous a paru très importante. La question de la communication a été abordée. Nous avons
souligné que la communication institutionnelle via Internet, via les courriers, ne suffit pas et qu’il faut aller vers les
habitants pour communiquer directement avec eux. Ces contacts directs peuvent sans doute avoir lieu en organisant
des événements, en allant vers les structures et les lieux où les habitants se croisent. Nous pouvons communiquer sur le
comité de quartier et ses initiatives, essayer de mobiliser les habitants autour de nos actions de valorisation des patrimoines
architecturaux et verts, ce qui est important pour eux.
La communication consiste aussi à faire connaître et à rendre visibles nos activités. Nous avons également évoqué
l’approche intergénérationnelle, par le biais d’actions de sensibilisation auprès de l’enfance, de l’adolescence et des
publics plus âgés. Le comité de quartier de Nancy a évoqué son dispositif de consultation avec des adolescents par exemple,
qui n’existe pas à Metz.
Enfin, nous avons parlé de nos difficultés : disponibilité des membres, difficulté à toucher des personnes de
plus en plus refermées sur elles-mêmes, et phénomène global d’individualisme qui ne permet pas d’engagement
sur des actions collectives. Nous avons également éprouvé des difficultés à travailler avec les services de la Ville,
du moins au départ. Il semble que l’organisation de petites actions, dans le cadre d’un projet global de valorisation
patrimoniale ou architecturale, fonctionne mieux avec la Ville et correspond à la disponibilité des habitants.
Printemps des Citoyens 13 - 17 mars 2012
Page 34 - Atelier 3