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Lettre des Espaces n° 13 - Campus France

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L<br />

Éditorial<br />

a rentrée universitaire 2004 approche<br />

et avec elle, la concrétisation de l’essentiel<br />

<strong>des</strong> efforts d’information et d’orientation de<br />

l’année. Comme le montrent les rapports<br />

d’activité du mois de juin, les résultats obtenus<br />

dans la majorité <strong>des</strong> espaces sont très positifs :<br />

bravo et merci pour ce travail ! Une fiche de<br />

synthèse globale sera très prochainement<br />

publiée sur http://www.edufrance.net.<br />

L’année à venir sera consacrée à renforcer<br />

les capacités de promotion <strong>des</strong> espaces.<br />

Un outil pour réaliser vos propres sites localisés<br />

est disponible, comme vous le savez, depuis<br />

quelques mois (voir lettre aux espaces de janvier<br />

2004, contact : frederic.goux@edufrance.fr).<br />

N’hésitez pas à l’utiliser et à nous solliciter<br />

pour toute question ou problème. Il faudra<br />

aussi garder à l’esprit l’organisation régulière<br />

de conférences sur les étu<strong>des</strong> en <strong>France</strong><br />

dans les universités de votre pays, en vous<br />

appuyant notamment sur les nouveaux<br />

diaporamas « PowerPoint » accessibles sur<br />

http://www.edufrance.net (ils sont disponibles<br />

pour le moment en français, anglais, espagnol<br />

et portugais, mais vous pouvez bien sûr les<br />

traduire dans une autre langue). Enfin, une<br />

nouvelle vidéo de promotion est en cours de<br />

montage et sera diffusée dans les espaces<br />

d’ici quelques semaines.<br />

Bonne rentrée !<br />

Etienne Cazin<br />

Coordonnateur du réseau <strong>des</strong> espaces<br />

Edu<strong>France</strong><br />

Agence Edu<strong>France</strong><br />

173, bd Saint-Germain<br />

75006 Paris<br />

Tél. 01 53 63 35 30 / Fax 01 53 63 35 47<br />

etienne.cazin@edufrance.fr<br />

<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong><br />

www.edufrance.net<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

L’Agence, actualités...<br />

> Quatre questions à Thierry Audric,<br />

directeur général d’Edu<strong>France</strong> à propos<br />

du catalogue <strong>des</strong> formations en anglais<br />

récemment publié par l’Agence Edu<strong>France</strong><br />

Quelle a été votre méthode de travail ?<br />

Assez simple. Nous avons exploité notre fichier d’adresses, ceux<br />

<strong>des</strong> organisations adhérentes, les ressources d’Internet, et nous<br />

avons envoyé à plusieurs centaines d’établissements un courrier leur<br />

demandant de nous signaler leurs formations dispensées totalement<br />

ou en partie (pour au moins 50% du temps) en anglais.<br />

Les renseignements contenus dans la brochure<br />

sont-ils assez détaillés ?<br />

Toutes les institutions qui ont répondu ont indiqué l’adresse de leur<br />

site Internet, le nom du diplôme proposé, la durée de formation, les<br />

pré-requis (diplômes exigés, niveau d’anglais), et les objectifs de la<br />

formation. Il fallait être concis pour garder à ce document sa maniabilité,<br />

pour le réviser facilement. Mais la référence au site de l’institution<br />

permet à tout moment de vérifier certaines informations ou de les<br />

approfondir. Pour les établissements qui ne nous ont pas communiqué<br />

ces précisions, nous avons seulement indiqué leur adresse électronique<br />

et l’intitulé de leurs diplômes.<br />

Beaucoup de grands absents dans votre brochure ?<br />

Je ne le pense pas. Le guide est aussi complet que possible car nous<br />

avons bénéficié du soutien actif de la Conférence <strong>des</strong> Présidents<br />

d’Université, de la Conférence <strong>des</strong> Gran<strong>des</strong> Ecoles, de la Conférence<br />

<strong>des</strong> Directeurs d’Ecoles et Formations d’Ingénieur. Nous tenons bien sûr<br />

à les remercier de l’intérêt qu’ils ont montré pour le projet.<br />

Que répondrez-vous aux critiques vous accusant de renoncer<br />

à la langue française comme langue principale de la culture et<br />

de l’enseignement dans notre pays ?<br />

Enseigner en anglais en <strong>France</strong>, c’est entrer en compétition avec les<br />

meilleurs établissements du monde pour former les meilleurs étudiants<br />

du monde. Ces étudiants de haut niveau parlant anglais, très courtisés<br />

par les grands établissements étrangers, ne souhaitent pas consacrer<br />

un semestre de plus à l’apprentissage d’une autre langue étrangère.<br />

Mais, s’ils ne parlent pas français à leur arrivée en <strong>France</strong>, l’expérience<br />

nous prouve qu’ils le parlent en quittant notre pays. Car ils ont suivi <strong>des</strong><br />

cours en français et, en étudiants intelligents, ils ont utilisé notre<br />

langue pour connaître notre culture. Sans manier le paradoxe, je dirais<br />

que l’enseignement en anglais est une fabrique de francophones.<br />

J’ajouterai que cet enseignement en anglais restera bien sûr minoritaire,<br />

le plus souvent pour une première année seulement, et qu’il serait bien<br />

que les étudiants français suivent cet exemple.<br />

Propos recueillis par Jean-Kely Paulhan<br />

jean-kely.paulhan@edufrance.fr<br />

La brochure : les formations en langue anglaise / Programs Taught in<br />

English, Edu<strong>France</strong>, avril 2004. Le fichier PDF correspondant est disponible<br />

à l’adresse : http://www.edufrance.net/adm/docs/catalog_en.pdf.


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 2<br />

L’Agence, actualités...<br />

> Les Fiches filières dans le catalogue<br />

À quoi servent-elles ?<br />

Vous trouverez les nouvelles fiches filières dans le catalogue à :<br />

http://www.edufrance.fr/fr/d-catalogue/n_accueil6.asp<br />

L’usage <strong>des</strong> fiches filières est double : d’abord transition<br />

vers les offres de formation qu’elles introduisent et<br />

resituent dans un cadre d’enseignement général, elles<br />

ouvrent aussi <strong>des</strong> perspectives plus larges que ces<br />

dernières : il faut donc y revenir lorsque nécessaire et<br />

utiliser les liens hypertextes qui amènent sur les sites<br />

<strong>des</strong> écoles susceptibles de répondre plus exactement<br />

aux deman<strong>des</strong>.<br />

Le chapitre « liens utiles » qui conclut les <strong>des</strong>criptifs de<br />

chaque fiche vous permet en particulier d’avoir accès à<br />

<strong>des</strong> listes d’établissements dont il n’était pas possible<br />

(souvent pour de simples questions de place) de décrire<br />

les offres de formation.<br />

Le but de ces fiches est de présenter rapidement (en<br />

deux pages maximum) l’organisation générale <strong>des</strong><br />

étu<strong>des</strong> en <strong>France</strong> dans un domaine donné. Il s’agit<br />

d’éviter les pertes de temps provoquées par une<br />

recherche de formation, impossible à trouver ans<br />

certains cas, d’éviter les illusions ou les erreurs liées à la<br />

méconnaissance du système, toujours du point de vue<br />

d’un étudiant étranger. Non, les universités ne délivrent<br />

pas de diplôme de psychanalyste mais <strong>des</strong> formations<br />

universitaires peuvent inclure l’étude de la psychanalyse.<br />

Oui, l’on peut venir se spécialiser en médecine en<br />

<strong>France</strong> mais l’exercice de la médecine y est difficile sinon<br />

impossible pour un étranger à l’Union européenne. Non,<br />

le management ne s’enseigne pas seulement dans <strong>des</strong><br />

écoles privées même si ces dernières concentrent les formations.<br />

Non, les sciences humaines ne conduisent pas<br />

seulement au métier d’enseignant… etc. Ce sont <strong>des</strong><br />

exemples parmi beaucoup d’autres.<br />

Nous nous interrogeons toujours, en rédigeant ces<br />

fiches sur les points d’accès les plus intéressants pour un<br />

étranger : à quel niveau se présenter avec le maximum<br />

de chances d’admission, pour tirer le meilleur parti de la<br />

formation demandée ?<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

De quoi parlent-elles pour le moment ?<br />

Agronomie<br />

Architecture<br />

Design<br />

Management<br />

Médecine<br />

Sont-elles exhaustives ?<br />

[Suite]<br />

Non. Nous essayons d’y mettre l’essentiel, de renvoyer<br />

parfois à <strong>des</strong> sites spécialisés très complets mais il est<br />

impossible de présenter tous les établissements d’une<br />

filière donnée. Les absents ne sont pas nécessairement «<br />

mauvais », les présents sont le plus souvent membres<br />

d’Edu<strong>France</strong>, mais pas toujours ! Les fiches filières ne<br />

dispensent pas de la consultation du catalogue<br />

Edu<strong>France</strong>. Si cette dernière ne vous permet pas de<br />

trouver ce que vous cherchez, vous pouvez aussi demander<br />

de l’aide à l’équipe parisienne.<br />

Pourquoi ne sont-elles<br />

pas totalement uniformes ?<br />

Parce que leur contexte est très variable : les rédacteurs<br />

oscillent entre un excès d’informations et la difficulté<br />

d’accéder aux quelques informations dispersées.<br />

Quelles sont les fiches en préparation ?<br />

Aéronautique<br />

Archéologie<br />

Arts appliqués<br />

Arts de la scène<br />

Arts plastiques<br />

Communication<br />

Droit en <strong>France</strong><br />

Formations d’ingénieur<br />

Patrimoine<br />

Psychanalyse<br />

Psychologie<br />

Sciences Humaines<br />

Tourisme & Hôtellerie<br />

Informatique<br />

Mathématiques<br />

Mode<br />

Multimédia<br />

Paramédical<br />

Sciences politiques<br />

Sociologie<br />

Nous espérons que ces fiches vous aideront dans votre<br />

travail et aideront les étudiants qui fréquentent vos<br />

espaces ou les salons Edu<strong>France</strong>.<br />

Jean-Kely Paulhan<br />

jean-kely.paulhan@edufrance.fr


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 3<br />

Étudier en <strong>France</strong>, infos...<br />

> Bienvenue à l’École du Louvre ou le plaisir de l’exigence<br />

L’École du Louvre a été cooptée par l’assemblée <strong>des</strong><br />

adhérents d’Edu<strong>France</strong> dans sa réunion du 2 juin 2004.<br />

C’est pour l’Agence un événement important à cause du<br />

prestige de cette institution et de son rayonnement. Le<br />

logo d’Edu<strong>France</strong> rend d’ailleurs hommage à la pyramide<br />

du musée, qui symbolise l’harmonie nécessaire entre<br />

un passé, jamais renié, et la modernité, l’avenir.<br />

Madame Marie-Christine O’Neill, responsable du 2ème<br />

cycle de muséologie, chargée <strong>des</strong> activités internationales<br />

et chercheuse associée à l’université de Montréal,<br />

a bien voulu commenter cette adhésion pour La <strong>Lettre</strong><br />

aux <strong>Espaces</strong>…<br />

L’École du Louvre a une image élitiste<br />

et l’idée d’y être admis doit paraître absurde<br />

à beaucoup d’étudiants.<br />

Cette image élitiste, nous ne la renions pas du tout, si<br />

elle est synonyme de grande qualité de nos formations.<br />

D’un autre côté, si elle doit donner l’impression d’une<br />

école réservé à la bonne bourgeoisie et décourager de<br />

bons candidats potentiels, nous la renions absolument. Il<br />

faut rappeler quelques évidences : par rapport à<br />

l’Institut National du Patrimoine, qui serait en quelque<br />

sorte l’ENA <strong>des</strong> musées (!), nous avons l’ambition d’être<br />

une université, petite mais riche de talents ; sélectionner<br />

nos étudiants, comme le fait dans un autre domaine<br />

Sciences-Po, est pour nous d’autant plus nécessaire<br />

que les échecs en cours de formation doivent être<br />

absolument évités.<br />

Mais, s’il est déjà difficile pour <strong>des</strong> étudiants<br />

français d’entrer à l’École du Louvre,<br />

que dire pour les étrangers ? Certains parlent<br />

de la forteresse Louvre !<br />

C’est excessif. Il est vrai que depuis l’instauration d’un<br />

test probatoire pour l’entrée en premier cycle, obligatoire<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

pour tout candidat, le nombre d’étrangers a baissé. Nous<br />

sommes passés de 250 élèves à seulement 76 en<br />

2002/2003. Mais beaucoup de ces élèves étrangers<br />

d’autrefois abandonnaient vite leurs étu<strong>des</strong>, qu’ils<br />

jugeaient trop difficiles. Maintenant, nous offrons<br />

aux sélectionnés un véritable cursus, correspondant à un<br />

projet de formation bien défini.<br />

Plusieurs portes d’entrée…<br />

comme au Louvre<br />

Le test probatoire est-il la seule voie d’accès<br />

à l’École du Louvre pour les étudiants étrangers ?<br />

Non. Il est possible d’entrer en 2ème année, 3ème année,<br />

et bien sûr en deuxième et troisième cycles si l’on peut<br />

faire état de diplômes d’histoire de l’art étrangers reconnus<br />

par la commission de la scolarité.<br />

Comment les étu<strong>des</strong> sont-elles organisées<br />

à l’École du Louvre ?<br />

Un tronc commun (histoire générale de l’art, techniques<br />

de création, histoire <strong>des</strong> collections) est obligatoire en<br />

premier cycle. Il est complété par un cours de spécialité.<br />

En deuxième cycle, nous cherchons à donner une formation<br />

professionnelle dans le domaine <strong>des</strong> musées et du<br />

patrimoine, comme à initier nos étudiants à la recherche.<br />

Seuls les meilleurs étudiants, qui ont obtenu au moins 14<br />

dans leur cours de spécialité, accèdent à la maîtrise de<br />

l’Ecole du Louvre, habilitée au niveau 2 par le Ministère<br />

du Travail.<br />

Qu’appelez-vous cours de spécialité ?<br />

Ce sont <strong>des</strong> cours qui s’ajoutent à ceux du tronc commun<br />

et couvrent un éventail de domaines très pointus, de<br />

l’archéologie de l’Europe préhistorique à l’art africain,<br />

en passant par l’histoire de la photographie, du cinéma ou<br />

encore l’archéologie militaire, les arts appliqués à l’industrie.<br />

Dans notre jargon, nous parlons aussi de cours organiques.<br />

Le test probatoire d’entrée en 1ère année<br />

Cette épreuve de trois heures demande une excellente<br />

maîtrise du français et une bonne culture générale. Elle<br />

comprend un questionnaire à choix multiple, une<br />

épreuve de compréhension fine d’un texte et de<br />

rédaction, l’étude et le commentaire (non spécialisé)<br />

de documents visuels. Les annales de 1997 à 2003 peuvent<br />

être achetées pour un prix moyen de 10 Euros.<br />

[...Suite >]


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 4<br />

Étudier en <strong>France</strong>, infos...<br />

> Bienvenue à l’École du Louvre ou le plaisir de l’exigence [Suite]<br />

Une université comme les autres ?<br />

Qu’est qui vous différencie réellement<br />

<strong>des</strong> universités ?<br />

Evitons les faux débats franco-français, qui n’intéressent pas<br />

nos amis étrangers. Nous entretenons de nombreux lieux<br />

avec l’Université, tout en veillant à conserver notre spécificité.<br />

Comment la définissez vous ?<br />

Par trois caractéristiques essentielles :<br />

nos enseignants sont <strong>des</strong> praticiens <strong>des</strong><br />

musées : ils « font » cours sur ce qu’ils font<br />

dans leur vie professionnelle ;<br />

la confrontation avec les objets est au cœur<br />

de notre enseignement : les travaux dirigés<br />

accompagnent systématiquement les cours<br />

magistraux et ont lieu devant les œuvres.<br />

Paris est bien sûr le lieu idéal mais nos<br />

étudiants ont aussi accès au réseau <strong>des</strong> musées<br />

français, par lesquels ils se voient parfois confier<br />

<strong>des</strong> étu<strong>des</strong> importantes.<br />

Par exemple, le changement de statut <strong>des</strong><br />

galeries nationales du Grand Palais va mettre<br />

au travail <strong>des</strong> équipes d’étudiants sur la mémoire<br />

– passionnante – de 45 ans d’expositions<br />

temporaires (évolution <strong>des</strong> conceptions, sujets<br />

abordés, publics touchés, etc.) ;<br />

enfin, notre réactivité, notre souplesse, facilitées<br />

par notre petite taille : l’École du Louvre a été<br />

l’une <strong>des</strong> premières institutions culturelles en<br />

<strong>France</strong> à s’intéresser aux banques de données,<br />

au multimédia, à la conservation préventive,<br />

à une époque où beaucoup de musées<br />

la négligeaient encore.<br />

Vous dirigez un enseignement de muséologie.<br />

Comment définit-on cette discipline ?<br />

Il s’agit de donner aux étudiants un aperçu de l’ensemble<br />

de l’activité d’un musée, qui comprend, parallèlement à<br />

la restauration <strong>des</strong> objets, à leur conservation, la gestion,<br />

l’organisation administrative, le droit du marché de l’art,<br />

la médiation (comment mieux connaître et attirer les différents<br />

publics, leur faire apprécier les œuvres ; quel<br />

équilibre trouver entre la nécessaire gestion d’un musée<br />

et sa mission de service public ?) .<br />

Bienvenue aux étrangers !<br />

Les étrangers, dans la marche de cette école ?<br />

Ils sont partout et nous tenons beaucoup à leur présence !<br />

Ils représentent 21 % <strong>des</strong> inscrits en deuxième cycle, par<br />

exemple, et viennent du monde entier.<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

[Suite]<br />

Nous entretenons aussi <strong>des</strong> partenariats actifs avec l’université<br />

de Montréal (échanges d’étudiants, de stagiaires, d’enseignants),<br />

l’université de Catane en Sicile, l’Institut Vénitien<br />

(une reproduction italienne de l’Institut de <strong>France</strong>). Le<br />

plurilinguisme est bien sûr de mise dans ces programmes<br />

internationaux et nos étudiants « naviguent » souvent sur<br />

plusieurs langues différentes de leur langue d’origine.<br />

Plus de problème de niveau de français, alors ?<br />

Valoriser les langues étrangères, indispensables pour<br />

prendre connaissance de la recherche en histoire de l’art,<br />

ne nous empêche pas d’aider nos étudiants étrangers par<br />

<strong>des</strong> cours de renforcement en français, dispensés par<br />

l’Alliance Française. Mais l’accueil, vous le savez bien, ne<br />

se limite pas aux cours de langue : un club international<br />

organise parrainage et excursion de fin d’année<br />

pour nos hôtes, qui ont également un correspondant<br />

administratif attitré à l’école.<br />

Quel intérêt représentent pour vous<br />

les séminaires d’été que vous organisez ?<br />

Ils correspondent à une forte demande. Non diplômants,<br />

ils sont largement ouverts aux auditeurs français et<br />

étrangers. Et nous réussissons le pari de leur infuser la<br />

même exigence de qualité qu’aux cours annuels même si<br />

on y vient d’abord pour le plaisir !<br />

« Plaisir »… c’est un mot qu’on entend<br />

assez peu dans le monde de l’enseignement.<br />

C’est un sentiment qui fait la force de cette école, où <strong>des</strong><br />

publics très variés, sont unis par un même amour de<br />

l’art… et la conscience que le plaisir se mérite aussi !<br />

Document disponibles<br />

(Il est conseillé d’aller d’abord consulter le site<br />

Internet de l’école http://www.ecoledulouvre.fr).<br />

• Programme <strong>des</strong> élèves 2003-2004<br />

• Guide de la scolarité 2003-2004<br />

• Livret de l’élève 2003-2004<br />

• Brochure sur le test probatoire 2004-2005<br />

(les annales de 1997 à 2003 peuvent être achetées<br />

pour un prix moyen de 10 Euros).<br />

Propos recueillis par Jean-Kely Paulhan<br />

jean-kely.paulhan@edufrance.fr


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 5<br />

Étudier en <strong>France</strong>, infos...<br />

> A Dijon, <strong>des</strong> formations qui combinent<br />

spécificités locales et ouverture internationale<br />

Dijon, sa vieille ville, capitale <strong>des</strong> ducs de Bourgogne, sa<br />

moutarde, son chanoine Kir, ses vins de Bourgogne, les<br />

hospices de Beaune tout proches… Les touristes du<br />

monde entier sont bien sûr attirés par la saveur de ces<br />

mots, qui font rêver d’histoire ou de plaisirs <strong>des</strong> sens (il<br />

n’y a pas toujours contradiction !). Jusqu’au 15 septembre,<br />

le musée <strong>des</strong> Beaux-Arts accueille une grande<br />

exposition, « L'art à la cour de Bourgogne, le mécénat de<br />

Philippe le Hardi et de Jean sans Peur », qui s’envolera<br />

ensuite vers le Cleveland Museum of Art.<br />

Passons sur la rivalité <strong>des</strong> Armagnacs et <strong>des</strong><br />

Bourguignons, qui ensanglanta la <strong>France</strong>. Philippe le<br />

Hardi et Jean sans Peur n’ont pas été seulement <strong>des</strong> chefs<br />

de guerre, ils ont été aussi <strong>des</strong> mécènes et <strong>des</strong> collectionneurs<br />

d’art : la Chartreuse de Philippe le Hardi, près<br />

de Dijon, a été un <strong>des</strong> grands foyers artistiques européens<br />

à la fin du quatorzième siècle. Qui se souvient<br />

aujourd’hui que le duché de Bourgogne a été au Moyen-<br />

Age une puissance économique essentielle, regroupant<br />

d’immenses territoires (jusqu’aux Flandres) ?<br />

On imagine que ces souvenirs ne préoccupent pas outre<br />

mesure les nombreux étudiants étrangers (presque 25 %<br />

<strong>des</strong> inscrits) qui fréquentent l’ESC-Dijon et pourtant…<br />

Certaines <strong>des</strong> formations que leur propose l’école, en<br />

dépit de leur technicité, s’inscrivent dans une longue et<br />

glorieuse tradition qui continue à faire de Dijon une ville<br />

différente et stimulante.<br />

L’ESC Dijon offre dans le catalogue Edu<strong>France</strong> un Master<br />

of Science in European Business Administration,<br />

http://www.edufrance.fr/fr/d-catalogue/n_fiche.asp?idfo=625.<br />

Accrédité par la Conférence <strong>des</strong> Gran<strong>des</strong> Ecoles<br />

(CGE), préparé en anglais, ce diplôme est <strong>des</strong>tiné aux<br />

étudiants intéressés par la <strong>France</strong>, désireux de tirer<br />

parti de toutes les possibilités qu’elle offre pour<br />

leur carrière, sans avoir eu la possibilité jusqu’ici<br />

de suivre <strong>des</strong> cours en français. Parallèlement à l’enseignement<br />

dispensé en langue anglaise, ils bénéficieront<br />

de cours de langue française (langue courante, communication<br />

écrite, prise de parole en public, entretiens),<br />

afin de valoriser au mieux une expérience originale et de<br />

ne pas vivre « en étrangers » dans le pays.<br />

> Le Réseau <strong>des</strong> Universités de l’Ouest Atlantique<br />

Créé en janvier 2001, le « Réseau <strong>des</strong> Universités de l’Ouest<br />

Atlantique », ou RUOA, regroupe 9 établissements :<br />

l’Université d’Angers, l’Université de Bretagne occidentale,<br />

l’Université de Bretagne sud, l’Université de la Rochelle,<br />

l’Université du Maine, l’Université de Nantes, l’Université<br />

de Poitiers, l’Université de Rennes 1, l’Université de Rennes<br />

2-Haute Bretagne.<br />

Tout en préservant la diversité de chacun, le RUOA, qui<br />

accueille 11% de tous les étudiants inscrits dans <strong>des</strong> universités<br />

françaises, a notamment permis à ses membres de<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

L’ESC Dijon va bientôt insérer dans notre catalogue les formations<br />

suivantes, qui correspondent au même esprit :<br />

Master in Business, Master in International Management,<br />

ainsi que ces Mastères spécialisés, accrédités par la<br />

Conférence <strong>des</strong> Gran<strong>des</strong> Écoles :<br />

Mastère spécialisé in International Wine and<br />

Spirits Trade (créé en 1988), en partenariat avec<br />

l’Institut universitaire de la Vigne et du Vin<br />

de Dijon pour la partie technique ; trois procédures<br />

de candidature par an, en mars, juin et septembre ;<br />

Mastère spécialisé in Management of the<br />

Health Food Industry, en partenariat avec<br />

l’ENSBANA (École Nationale Supérieure de<br />

Biologie Appliquée à la Nutrition et à<br />

l'Alimentation) et le département de<br />

pharmacie de l’université de Dijon ;<br />

Mastère spécialisé in Management of<br />

Cultural Organisations (créé en 1988),<br />

Mastère spécialisé in Management of the<br />

Pharmaceutical Industry (créé en 1988), en<br />

partenariat avec le Master Gestion Empresarial<br />

para la industria Farmaceutica y afines (MGEIFA)<br />

de l’université de Barcelone, en Espagne ;<br />

regroupant un public très varié d’étudiants de<br />

tous les pays (Canada, Chine, Côte-d’Ivoire,<br />

Espagne, Liban, Pologne, Roumanie,Russie, entre<br />

autres), ce diplôme s’enorgueillit d’un excellent<br />

placement de ses élèves, recrutés dans les trois<br />

mois qui suivent leur départ de l’école ; le dossier<br />

de candidature peut être téléchargé sur<br />

http://www.masteremip.com.<br />

Toutes ces formations exigent un bon niveau en anglais,<br />

imposent <strong>des</strong> tests, dont certains peuvent être passés<br />

oralement par téléphone, <strong>des</strong> entretiens individualisés<br />

de motivation, et bien sur <strong>des</strong> pré-requis universitaires.<br />

Renseignements : Carine Da Silva<br />

Téléphone : 33 380 725 879<br />

Courriel : cdasilva@escdijon.com<br />

Site Internet : http://www.bsbu.com<br />

[Suite]<br />

Jean-Kely Paulhan<br />

jean-kely.paulhan@edufrance.fr<br />

présenter en commun <strong>des</strong> projets de recherche, et de coordonner<br />

leur offre de formation. L’un <strong>des</strong> résultats les plus<br />

impressionnants de cette démarche a été la création d’un<br />

« portail <strong>des</strong> formations » sur le web, permettant d’accéder<br />

rapidement à l’ensemble <strong>des</strong> programmes proposés par ces<br />

9 universités, et couvrant presque tous les champs du<br />

savoir. Ce portail peut donc vite devenir l’un de vos sites<br />

favoris pour renseigner les étudiants !<br />

Site Internet : http://www.ruoa.org/jsp/recherche_formation.jsp<br />

Etienne Cazin<br />

etienne.cazin@edufrance.fr


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 6<br />

Étudier en <strong>France</strong>, infos...<br />

> L’Institut National du Patrimoine<br />

Ateliers de restauration<br />

Quand physique rime avec esthétique<br />

Restaurateur/trice du patrimoine : on imagine souvent un<br />

professionnel introverti, vivant dans la contemplation<br />

amoureuse de chefs-d’œuvre, loin de la vaine agitation <strong>des</strong><br />

hommes. Et pourtant ! Les récentes journées « Portes<br />

ouvertes » de l’Institut national du Patrimoine (INP),<br />

organisées les <strong>13</strong> et 14 mai 2004, incitent à réviser les lieux<br />

communs. L’amour <strong>des</strong> œuvres reste la flamme qui vivifie<br />

cette profession (et incite à étudier pendant de longues<br />

années pour y accéder). Mais le restaurateur est d’abord un<br />

professionnel polyvalent, dont les compétences sont aussi<br />

fortes en chimie et en physique qu’en histoire <strong>des</strong> matériaux<br />

ou <strong>des</strong> techniques d’emploi de ces mêmes matériaux.<br />

Restaurer aujourd’hui, ce n’est plus prétendre rendre aux<br />

objets d’art leur état original. Le temps fait son œuvre et le<br />

nier peut se révéler désastreux. Restaurer une esquisse, par<br />

exemple, c’est d’abord s’interroger sur son support, la<br />

technique employée par le peintre, la nature du produit<br />

d’imprégnation du papier, pour éviter tout risque d’abîmer<br />

les matériaux d’origine.<br />

Que prélever (de façon microscopique), comment l’analyser<br />

(par chromatographie en phase gazeuse couplée à la<br />

spectrométrie de masse), quelles conclusions en tirer pour<br />

le travail de restauration ? Telles sont les questions dont<br />

doit se saisir le restaurateur.<br />

Étudier à l’INP : deux départements pédagogiques<br />

au service <strong>des</strong> conservateurs et<br />

restaurateurs du patrimoine<br />

L’INP, établissement relevant du ministère de la Culture<br />

et de la communication, est adhérent d’Edu<strong>France</strong>.<br />

Formant <strong>des</strong> conservateurs et <strong>des</strong> restaurateurs du<br />

patrimoine, l’Institut accueille également étudiants et<br />

jeunes professionnels étrangers dans ses deux grands<br />

départements. Ces jeunes étrangers sont associés à la<br />

formation <strong>des</strong> Français.<br />

Spécialités du département <strong>des</strong> conservateurs<br />

• Archéologie<br />

• Archives<br />

• Inventaire<br />

• Monuments historiques<br />

• Musées<br />

• Patrimoine scientifique,<br />

technique et naturel<br />

Spécialités du département <strong>des</strong> restaurateurs<br />

• Arts du feu (métal,<br />

céramique, émail, verre)<br />

• Arts graphiques et livre<br />

• Arts textiles<br />

• Mobilier<br />

• Peinture de chevalet<br />

• Photographie<br />

• Sculpture<br />

[Suite]<br />

Les conservateurs<br />

du patrimoine<br />

La formation <strong>des</strong> conservateurs du patrimoine est une<br />

formation d’application professionnelle, réservée aux<br />

lauréats du concours <strong>des</strong> conservateurs du patrimoine.<br />

Elle se déroule sur 18 mois autour d’enseignements, de<br />

séminaires et de stages, en <strong>France</strong> et à l’étranger.<br />

La formation est ouverte à <strong>des</strong> conservateurs stagiaires<br />

étrangers sous <strong>des</strong> formes très variées :<br />

Cycle long correspondant au cycle complet<br />

de la formation initiale <strong>des</strong> conservateurs<br />

stagiaires français (15 mois) ;<br />

Cycle court (de 5 à 9 mois, selon la partie<br />

du programme choisie) ;<br />

Cycle personnalisé (de 3 à 6 mois) :<br />

depuis 2003, l’INP adapte au profil et à<br />

l’expérience professionnelle <strong>des</strong> stagiaires<br />

étrangers cette formation, qui leur permet<br />

de bien connaître les institutions spécialisées<br />

françaises (stages et cours théoriques). Depuis<br />

1992, plus de 50 stagiaires étrangers ont été<br />

accueillis dans le cadre de ces formations ;<br />

les conservateurs stagiaires étrangers les plus<br />

récents viennent de Bulgarie, de République<br />

de Macédoine, du Japon et du Maroc.<br />

Les restaurateurs<br />

du patrimoine<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

Photo © INP<br />

La formation <strong>des</strong> élèves restaurateurs<br />

de l’INP est de 4<br />

ans (5 ans à partir de 2005) ;<br />

elle comprend <strong>des</strong> stages<br />

spécialisés en <strong>France</strong> et à<br />

Photo © INP<br />

l’étranger et <strong>des</strong> cours à la fois théoriques (histoire de<br />

l’art, histoire de la restauration, conservation préventive,<br />

physique, chimie, biologie), pratiques (<strong>des</strong>sin, pratique<br />

de la restauration) et de langues vivantes. Les cours sont<br />

en partie communs et en partie spécialisés (histoire <strong>des</strong><br />

techniques, étude <strong>des</strong> matériaux).<br />

L’INP reçoit également, pour une durée de 3 mois, de<br />

jeunes restaurateurs étrangers, dans le cadre de partenariats<br />

avec <strong>des</strong> institutions étrangères. Depuis 2003,<br />

7 jeunes restaurateurs venus d’Argentine, de Bulgarie,<br />

de Colombie et de Syrie y ont été reçus.<br />

Partenaires étrangers (entre beaucoup d’autres)<br />

• ICCROM : http://www.iccrom.org<br />

• IFLA : http://www.ifla.org<br />

• ICTOP : http://www.city.ac.uk/ictop<br />

Institutions partenaires en Allemagne, Autriche, Italie, Grande-Bretagne,<br />

République de Macédoine, Suisse, au Canada et aux Etats-Unis


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 7<br />

Étudier en <strong>France</strong>, infos...<br />

> L’Institut National du Patrimoine [Suite]<br />

Condition d’accès pour les étrangers<br />

Conservateurs du patrimoine<br />

Dossiers examinés par une commission internationale<br />

à partir de 3 critères :<br />

Haut niveau de qualification scientifique,<br />

Projet professionnel précis dans le pays d’origine,<br />

Réelle maîtrise de la langue française.<br />

Restaurateurs du patrimoine<br />

Concours d’admission ouvert aux candidats<br />

français et étrangers, âgés de 20 à 30 ans.<br />

Épreuves écrites (histoire de l’art, technologie,<br />

physique-chimie, langues vivantes),<br />

orales (commentaire d’œuvres),<br />

et pratiques (<strong>des</strong>sin, reproduction de couleurs,<br />

copie, dextérité).<br />

Les épreuves ont lieu en mars-avril et la clôture<br />

<strong>des</strong> inscriptions est annoncée à la fin du mois<br />

de janvier qui les précède. En 2004, pour 182<br />

candidats inscrits, 18 ont été admis.<br />

Stages pour <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> limitées (3 mois)<br />

dans le cadre d’accords de partenariat.<br />

> Quand le champagne pétille à l’université…<br />

Ouverture de l’Institut <strong>des</strong> Hautes Etu<strong>des</strong><br />

du Goût à Reims<br />

L’Université de Reims vient de créer un diplôme<br />

original à l’occasion de la mise en place<br />

de l’Institut <strong>des</strong> Hautes Étu<strong>des</strong> du Goût, de la<br />

Gastronomie et <strong>des</strong> Arts de la Table (IHEG-<br />

GAT), en avril dernier. Les parrains, soutiens<br />

et enseignants prestigieux, ne manquent pas<br />

à ce nouveau-né puisque parallèlement à l’INRA (Institut<br />

national de la recherche agronomique), à l’EHESS (École<br />

<strong>des</strong> Hautes Étu<strong>des</strong> en Sciences Sociales), au Muséum<br />

d’Histoire naturelle, à l’École Pratique <strong>des</strong> Hautes Étu<strong>des</strong>,<br />

à Paris 11, à l’université de Champagne Ardenne, bien<br />

sûr, au Collège de <strong>France</strong>, les historiens américains Philip<br />

et Mary Hymans l’entourent de leurs soins. De grands<br />

groupes de Champagne s’associent également à <strong>des</strong><br />

chaînes hôtelières, à l’Etat (Secrétariat aux PME) et à la<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie, à la Ville de Reims.<br />

Professionnels seulement !<br />

Le programme s’étend sur quatre semaines et s’adresse<br />

soit à <strong>des</strong> professionnels confirmés (sept ans d’expérience<br />

au minimum) soit à <strong>des</strong> diplômés de deuxième cycle.<br />

Pour les professionnels, la cible de recrutement est assez<br />

large puisqu’elle comprend à la fois les cadres de l’hôtellerie<br />

de luxe, <strong>des</strong> réseaux de vente de produits gastrono-<br />

S’informer<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

miques, les chargés de relations publiques et les journalistes<br />

spécialisés. La montée en puissance du nouvel institut<br />

eux inclura deux promotions par an, composées de<br />

trente à quarante étudiants, dont <strong>des</strong> Français en formation<br />

continue.<br />

Un comité de sélection, composé de professionnels et<br />

d’universitaires, examinera les candidatures.<br />

Jean-Kely Paulhan<br />

jean-kely.paulhan@edufrance.fr<br />

Le Golden IHEGGAT en quelques lignes…<br />

• Directrice : Mme Edwige Regnier<br />

• Site Internet : http://www.iheggat.com<br />

(candidature en ligne possible)<br />

• Courriel : info@iheggat.com<br />

• Adresse postale : IHEGGAT c/o Esiec Esplanade<br />

Roland Garros BP 1029 51686 Reims Cedex 2<br />

• Téléphone : 03 26 91 88 18<br />

• Dates <strong>des</strong> sessions du diplôme universitaire :<br />

15-27 novembre 2004 et 7-20 mars 2005<br />

(cours à Reims et à Paris)<br />

• Langues officielles de l’enseignement :<br />

français et anglais<br />

• Frais : 4 000 euros d’inscription + 3 000 euros<br />

de participation aux frais d’hébergement<br />

[Suite]<br />

Rapports <strong>des</strong> jurys et sujets données lors <strong>des</strong> années<br />

précédentes sont partiellement disponibles sur le site<br />

de l’INP et peuvent être achetés par correspondance<br />

(10 Euros). Le site de l’INP est remarquablement<br />

présenté et l’on y trouve sans peine <strong>des</strong> réponses, ainsi<br />

que les adresses <strong>des</strong> différents responsables.<br />

http://www.inp.fr<br />

INP, Département <strong>des</strong> conservateurs<br />

Carré Colbert, 2 rue Vivienne, 75002 Paris.<br />

INP, Département <strong>des</strong> restaurateurs<br />

150 avenue du Président Wilson,<br />

93210 Saint-Denis La plaine.<br />

Jean-Kely Paulhan<br />

jean-kely.paulhan@edufrance.fr


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 8<br />

Étudier en <strong>France</strong>, infos...<br />

> IUEM de Brest, une nouvelle formation :<br />

LE MASTER SCIENCES de la MER et du LITTORAL<br />

Brest, qui jouit déjà d’une solide réputation en matière de<br />

recherches sur la mer, abrite un grand nombre d’institutions<br />

spécialisées, qui font de cette ville universitaire un<br />

pôle européen important : le CNRS (Centre National de la<br />

Recherche Scientifique), l’UBO (Université de Bretagne<br />

occidentale), l’IUEM (Institut universitaire européen de la<br />

mer) qui dépend <strong>des</strong> deux premiers, auquel est assigné une<br />

double mission de recherche et d’enseignement. Un enseignement<br />

vivifié par la recherche, mais qui ne s’enferme pas<br />

dans la recherche puisqu’il se préoccupe <strong>des</strong> métiers que les<br />

étudiants vont exercer, de leur insertion professionnelle.<br />

La région est évidemment favorisée pour les possibilités<br />

de stage mais l’IUEM entretient aussi de nombreux<br />

partenariats avec les pays étrangers.<br />

Le nouveau Master Sciences de la Mer et du Littoral est<br />

une formation exceptionnelle en <strong>France</strong>, car elle innove<br />

en regroupant <strong>des</strong> étudiants d’origines très variées :<br />

biologistes, chimistes, physiciens, géophysiciens, juristes,<br />

géographes et économistes. Leur formation sera transversale<br />

ou pluridisciplinaire car il est devenu impossible<br />

aujourd’hui de se cantonner à une seule perspective :<br />

la pollution <strong>des</strong> marées noires a <strong>des</strong> dimensions autant<br />

physico-chimiques que juridiques ou biologiques et tous<br />

ces aspects s’interpénètrent fortement. Le temps <strong>des</strong><br />

spécialistes qui ne sortaient jamais de leur domaine est<br />

donc révolu. La complexité et l’urgence imposent <strong>des</strong><br />

coopérations de plus en plus étroites… C’est le message<br />

que le directeur de la formation, Jean Francheteau, veut<br />

faire passer. Message bien compris si l’on en juge par le<br />

succès du « DESS Expertise et gestion de l’espace littoral »,<br />

maintenant intégré dans le Master Sciences de la Mer et<br />

du Littoral, qui a accueilli sa troisième promotion en<br />

2003-2004, après une stricte sélection <strong>des</strong> candidats. Autre<br />

particularité de ce Master : la première année sera assez<br />

généraliste et souple pour qu’un étudiant puisse changer<br />

d’idée, s’orienter à son terme dans une année de M2 plus<br />

professionnalisée ou plus orientée vers la recherche. Enfin,<br />

l’ENSA de Rennes (AGROCAMPUS Rennes - Ecole Nationale<br />

Supérieure Agronomique de Rennes) est partenaire de<br />

l’UEM pour certaines formations très pointues.<br />

Des parcours très diversifiés<br />

Master à finalité recherche :<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

[Suite]<br />

Si l’on ajoute que <strong>des</strong> parcours très diversifiés sont<br />

possibles, le nouveau MASTER SCIENCES de la MER et<br />

du LITTORAL, représente un exemple fort du souci <strong>des</strong><br />

universités les plus performantes de s’adapter au marché<br />

dans lequel leurs étudiants travailleront, sans renier leur<br />

spécificité, une recherche de haut niveau.<br />

• Renseignements : 02 98 49 86 06 ou 02 98 49 86 08<br />

• Site internet : http://www.univ-brest.fr/IUEM<br />

• Directeur du Master : Jean Francheteau<br />

• Mention Sciences Biologiques Marines<br />

• Mention Sciences Chimiques de l'Environnement Marin<br />

• Mention Géosciences Océan<br />

• Mention Physique et Mécanique <strong>des</strong> Milieux Continus :<br />

flui<strong>des</strong>, Matériaux, Structures, Terre, Océan, Atmosphère (2<br />

spécialités : géophysique marine, physique océan-atmosphère)<br />

• Mention Droit <strong>des</strong> <strong>Espaces</strong> et <strong>des</strong> Activités Maritimes<br />

• Mention Expertise et Gestion de l'Environnement Littoral<br />

• Economie <strong>des</strong> Ressources Marines<br />

et de l'Environnement Littoral<br />

Master à finalité professionnelle :<br />

Jean-Kely Paulhan<br />

jean-kely.paulhan@edufrance.fr<br />

• Mention Expertise et Gestion de l'Environnement Littoral<br />

• Mention Economie <strong>des</strong> Ressources Marines<br />

et de l'Environnement Littoral<br />

• Mention Droit <strong>des</strong> <strong>Espaces</strong> et <strong>des</strong> Activités Maritimes


<strong>Lettre</strong> aux <strong>Espaces</strong> Page 9<br />

Nouvelles du réseau<br />

> L’espace Edu<strong>France</strong> de Damas<br />

Un an après sa création, en novembre 1998, l'Agence<br />

Edu<strong>France</strong> fait son entrée sur la scène de l'Enseignement<br />

supérieur en Syrie lors du « 1er Salon de la Formation et<br />

<strong>des</strong> Etu<strong>des</strong> Supérieures en <strong>France</strong> » qui s'est tenu en<br />

novembre 1999 au Centre Culturel Français de Damas et<br />

à l'Université d'Alep. Cette manifestation a été organisée<br />

par le Service de Coopération et d'Action Culturelle<br />

de l'Ambassade de <strong>France</strong> à Damas, sous l'Egide de<br />

l'Agence Edu<strong>France</strong> et en collaboration avec le Ministère<br />

syrien de l'Enseignement Supérieur.<br />

Ce premier Salon a connu un vrai succès.<br />

Plus que 4000 étudiants ont visité le<br />

pavillon français regroupant l'Agence<br />

Edu<strong>France</strong>, plusieurs universités françaises,<br />

le CNOUS et les services de l’Ambassade.<br />

En effet, ce premier essai s'inscrivait dans<br />

une conjoncture particulièrement favorable<br />

: visites successives <strong>des</strong> Présidents<br />

Chirac en Syrie et El-Assad en <strong>France</strong>, lesquelles<br />

ont permis de donner un élan<br />

renouvelé aux relations culturelles et politiques<br />

entre les deux pays, en particulier dans le domaine<br />

<strong>des</strong> relations inter-universitaires.<br />

En février 2002, l'espace de Damas, avec ses antennes à<br />

Alep et Lattaquié, a été ouvert donnant lieu à une<br />

convention entre le CCF et l'Agence. Les opérations de<br />

promotion sur les salons se succédèrent au fil <strong>des</strong> années<br />

-ETEX, ACADEMIA SYRIA, Salon du livre, etc-.<br />

A chaque occasion, le Pavillon français est de loin le plus<br />

fréquenté. L'attrait pour l'offre de formation française<br />

(et pour la <strong>France</strong> !) ne fait que croître, en cette période<br />

incertaine que vit le Moyen-Orient.<br />

Ces Salons sont ouverts aux élèves <strong>des</strong> lycées, aux<br />

étudiants <strong>des</strong> universités syriennes ainsi qu'à leurs<br />

parents. Les anciens boursiers sont sollicités pour animer<br />

<strong>des</strong> rencontres sur la réalité <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> en <strong>France</strong>. Des<br />

universitaires français sont invités à donner <strong>des</strong> conférences<br />

présentant les étu<strong>des</strong> supérieures en <strong>France</strong>,<br />

notamment les filières médicales qui sont les plus<br />

demandées par les étudiants syriens (depuis 2000, près<br />

de 250 médecins, dentistes et pharmaciens choisissent<br />

chaque année la <strong>France</strong> pour s'y spécialiser). La presse<br />

nationale se fait l'écho de ces manifestations annuelles.<br />

La documentation et le matériel de promotion envoyés<br />

par l'Agence pour chaque manifestation sont largement<br />

diffusés. Ils sont complétés par les documents préparés,<br />

en langues française et arabe, par notre Espace<br />

(brochures sur le système éducatif français, sur les<br />

Juillet-Août 2004 | N°<strong>13</strong><br />

documents consulaires nécessaires à l'obtention du<br />

visa, sur les adresses <strong>des</strong> établissement français d'enseignement,<br />

etc..).<br />

Si ces manifestations demeurent <strong>des</strong> temps forts<br />

de notre activité de promotion, l'accueil tout au long<br />

de l'année, d'environ 3500 personnes, reste l'essentiel<br />

de l'action de l'Espace, qui reçoit une moyenne de<br />

15 étudiants par jour et <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> d'informations<br />

(par mail et ou téléphone) venant même du Liban et<br />

de Jordanie.<br />

Grâce à tous ces efforts le nombre d'étudiants<br />

syriens présents en <strong>France</strong> a augmenté<br />

d'environ 55% depuis 1999, pour<br />

s’élever à près de 2200 étudiants en<br />

2002/2003.<br />

La plupart de ces étudiants ne sont pas<br />

francophones : ils commencent donc par<br />

suivre un pré-stage linguistique d'une<br />

durée d'une année scolaire avant d'entreprendre<br />

leurs étu<strong>des</strong> de spécialisation en<br />

3ème cycle. 90% <strong>des</strong> intéressés ont déjà<br />

obtenu en Syrie un diplôme universitaire équivalent à la<br />

maîtrise.<br />

Un grand nombre de cadres universitaires ont été ou<br />

sont actuellement formés en <strong>France</strong>. Ils sont en grande<br />

partie rattachés au Programme « Assistants Boursiers »<br />

<strong>des</strong> universités syriennes, qui fêtera son 10ème anniversaire<br />

en 2005. Plus de 600 futurs professeurs <strong>des</strong> 4 universités<br />

syriennes, boursiers du gouvernement syrien,<br />

suivent actuellement une formation doctorale en <strong>France</strong>.<br />

Cette politique d'ouverture vers les formations occidentales<br />

résulte d'un choix déterminé <strong>des</strong> autorités<br />

syriennes. La qualité <strong>des</strong> formations françaises est très<br />

appréciée en Syrie. C'est la principale raison qui explique<br />

que la <strong>France</strong> se place désormais parmi les principaux<br />

pays d'accueil pour la formation <strong>des</strong> étudiants syriens,<br />

devançant d'autres pays comme les Etats Unis,<br />

l'Allemagne, la Grande Bretagne et le Canada…<br />

L'Espace Edu<strong>France</strong> a mo<strong>des</strong>tement mais sûrement<br />

contribué à faire de la <strong>France</strong> la <strong>des</strong>tination privilégiée<br />

<strong>des</strong> étudiants syriens.<br />

Myriam Abdelnour<br />

Responsable de l'Espace Edu<strong>France</strong> à Damas/Syrie<br />

edufdamas@mail.sy<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Myriam Abdelnour<br />

Etienne Cazin<br />

Jean-Kely Paulhan

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