27.06.2013 Views

POUR AVOIR

POUR AVOIR

POUR AVOIR

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Double attentat kamikaze au Niger<br />

El Watan<br />

Page 3<br />

- Prix : 15 DA - France : 1 euro weekend@elwatan.com www.elwatanproject.com Vendredi 24 mai 2013<br />

N 215<br />

CONSTITUTION<br />

Ce qu’il faut lire<br />

entre les lignes<br />

Pages 4-5<br />

Week-end<br />

SUD<br />

TORTURÉS<br />

<strong>POUR</strong> <strong>AVOIR</strong><br />

MANIFESTÉ<br />

Page 7<br />

PHOTO : D. R.<br />

UNE ANNÉE MA3KOUM #3<br />

L’esprit de Tin Hinan résiste<br />

au machisme<br />

Page 8<br />

PHOTO : AFP<br />

PUBLICITÉ


2 7 jours<br />

Le site internet d’AADL bloqué<br />

Les souscripteurs des logements AADL ne peuvent<br />

plus se connecter au site pour s’enquérir de leur<br />

RDV et suivre leur dossier. L’adresse www.aadl.com.<br />

dz ne s’affiche plus depuis mercredi. Les<br />

souscripteurs sont en plus appelés à respecter les<br />

délais pour éviter les mouvements de foule devant<br />

l’agence. La direction générale de l’AADL,<br />

injoignable hier, n’a toujours pas réagi à cette panne<br />

ou cet acte de piratage, alors que les souscripteurs<br />

sont pris de panique. Grâce au site, rappelons-le, les<br />

souscripteurs pouvaient s’inscrire pour obtenir un<br />

rendez-vous. N. O.<br />

ENTV : Bouâcha remplace Cheriet<br />

à la direction de l’information<br />

Le directeur de l’information de l’ENTV, Lotfi Cheriet,<br />

a été démis de ses fonctions hier et remplacé par<br />

Zine El Abidine Bouâcha, qui occupait jusque-là le<br />

poste de directeur adjoint chargé des moyens de<br />

production. Le départ du directeur de l’information<br />

semble être la conséquence de la guerre que se<br />

livraient, depuis un certain temps, au sein de la<br />

rédaction, Lotfi Cheriet et son directeur adjoint,<br />

Abderraouf Tidjani, un proche du directeur général.<br />

Selon nos informations, le limogeage de Lotfi<br />

Cheriet a été décidé suite à la décision de l’ex-patron<br />

de l’information de la télévision publique de se<br />

séparer de son adjoint. Tewfik Khelladi, DG de<br />

l’ENTV, a annulé la décision et a procédé au<br />

remplacement de Lotfi Cheriet. «Tewfik Khelladi a<br />

laissé les choses pourrir entre Cheriet et Tidjani,<br />

rapporte un journaliste de la rédaction. Il a attendu<br />

que l’ex-patron de l’info commette une erreur pour<br />

s’en débarrasser.» Le nouveau patron de<br />

l’information est journaliste depuis 27 années dans<br />

l’entreprise de la télévision. Etiqueté proche du parti<br />

du FLN, aile redresseurs, Zine Al Abidine Bouâcha<br />

avait tenté de se faire désigner candidat FLN lors de<br />

l’élection des APW. Sa candidature fut rejetée par le<br />

parti. «Il s’est éloigné du FLN, affirme un cadre de<br />

l’entreprise sous le couvert de l’anonymat. C’est<br />

quelqu’un de gentil et calme qui va faire beaucoup<br />

de bien à la rédaction après les tensions qu’elle a<br />

traversées.» En outre, la direction de la télévision a<br />

décidé de suspendre l’émission d’Ahmed Lahri<br />

«Question d’actualité» ainsi que celle de Karim<br />

Boussalem «Fi dairet athaw». Salim Mesbah<br />

Omra 2013 : l’Arabie Saoudite<br />

réduit le quota<br />

L’Algérie a vu son quota des personnes pour une<br />

omra réduit à 10 000 pèlerins au lieu des 120 000<br />

habituellement. Ainsi l’a décidé l’Arabie Saoudite<br />

pour l’ensemble des pays suite aux travaux de<br />

rénovation et d’extension en cours à La Mecque. Une<br />

décision annoncée récemment alors que les<br />

réservations sont déjà effectuées depuis le début de<br />

l’année. Une situation dénoncée par le Syndicat<br />

national des agences de voyages (SNAV). «Une telle<br />

décision devait être rendue publique en janvier<br />

dernier, jour où nous avons commencé à réserver<br />

pour les personnes concernées», a affirmé Lyès<br />

Senouci, vice-président et chargé de communication<br />

du SNAV. Les pertes se compteront en milliards dans<br />

la mesure où les billets d’avion ont été déjà achetés<br />

et les réservations d’hôtel confirmées, toujours<br />

selon Senouci. Le même responsable explique que<br />

«les clients qui seront supprimés sur la liste<br />

demanderont évidemment qu’ils soient remboursés<br />

alors que nous, en notre qualité d’agences, les<br />

infrastructures hôtelières et les compagnies<br />

aériennes ne nous rembourseront jamais. C’est la<br />

faillite !» Un préjudice moral et financier dénoncé<br />

par le SNAV devant un silence radio des autorités<br />

algériennes. «Le silence du ministère des Affaires<br />

religieuses et celui de l’Office national du hadj et de<br />

la omra est scandaleux. Face aux décisions de<br />

l’Arabie Saoudite, l’Etat algérien doit agir», dit-il<br />

encore. «Nous ne savons plus quoi faire. Nous<br />

sommes encore dans la confusion. La situation<br />

mérite l’intervention de l’Etat», appelle Lyès<br />

Senouci. L’Egypte, face à une décision similaire, a<br />

carrément boycotté l’organisation de la omra pour<br />

cette année. Nassima Oulebsir<br />

l’essentiel de la semaine<br />

Samedi/Début d’une semaine marquée par des infos sur l’état<br />

de santé du Président. Le magazine français Le Point ouvre le<br />

bal et c’est une cascade de rumeurs, contre-infos,<br />

démentis... Pendant ce temps-là, les prêches des imams à<br />

Oum El Bouaghi ciblent la manif’ des chômeurs. La fitna est<br />

partout.<br />

sur le net Lire également nos articles sur www.elwatan.com<br />

Sonatrach : les agents<br />

temporaires de sécurité<br />

lancent un SOS<br />

«Seule une abrogation du décret exécutif<br />

158/96 est susceptible de nous aider à<br />

nous libérer de la situation insoutenable<br />

dans laquelle nous nous débattons depuis<br />

plusieurs années. Notre combat ne date<br />

pas d’hier et nous continuerons à le<br />

mener jusqu’à satisfaction de nos<br />

revendications. La mort en octobre 2009<br />

des suites d’une longue maladie de l’un<br />

des nôtres, Adsou Abdelaziz, celle, plus<br />

tragique, près de 4 ans plus tard, de<br />

Mohamed Amine Lahmer, dans l’attaque<br />

de Tiguentourine, il a sacrifié sa vie pour<br />

éviter au pays une véritable catastrophe<br />

humaine et économique, sans que leur<br />

rêve n’ait pu se réaliser, auraient dû<br />

éveiller les consciences.» C’est en ces<br />

termes que les représentants des quelque<br />

16 000 agents temporaires chargés de la<br />

sécurité interne à Sonatrach tentent<br />

encore une fois de sensibiliser les<br />

pouvoirs publics sur la précarité de leur<br />

situation socioprofessionnelle. Dans une<br />

longue lettre adressée à notre rédaction,<br />

les contestataires sont revenus à la charge<br />

pour dénoncer la politique discriminatoire<br />

infligée par leur employeur. A ce jour, les<br />

16 000 agents assurant la sécurité sur les<br />

sites de production, des canalisations<br />

ainsi que de l’ensemble du patrimoine de<br />

la compagnie d’Alger, Biskra, Béjaïa à<br />

Tébessa, Skikda en passant par Hassi<br />

R’mel, Hassi Messaoud et Touggourt,<br />

continuent de travailler sous des contrats<br />

à durée déterminée (CDD). Un régime<br />

appliqué à partir de 1996 par la Direction<br />

sécurité et patrimoine (DSP), entité créée<br />

une année plus tôt à la suite de la<br />

dégradation de la situation sécuritaire<br />

dans notre pays. Depuis cette date à ce<br />

jour, les maintes démarches entreprises<br />

auprès de l’ensemble des responsables<br />

hiérarchiques pour pouvoir passer au<br />

statut de travailleur permanent sont<br />

restées vaines. Et, face à la détermination<br />

des 16 000 employés temporaires pour<br />

faire aboutir cette revendication, que leur<br />

porte-parole considèrent des plus<br />

légitimes – 10, 15 et 18 ans de service, en<br />

moyenne, pour la plupart d’entre eux –<br />

l’employeur a décidé d’opter pour une<br />

autre formule, des CDD de 5 ans. «Nous<br />

croyions dur comme fer que notre<br />

situation allait être régularisée. Or,<br />

l’employeur a décidé de maintenir le<br />

régime des CDD mais en portant la durée<br />

de six mois et un an à cinq ans», déplorent<br />

les auteurs du document. Dès lors,<br />

ajoutent-ils, les milliers d’agents<br />

contractuels sont toujours victimes<br />

d’inégalités salariales : ils ne peuvent<br />

prétendre à plusieurs primes (PRC, PRI,<br />

PN, ITP), ne jouissent pas de l’assurancevie<br />

malgré leur exposition aux mêmes<br />

dangers de mort que leurs collègues<br />

permanents, ne bénéficient pas de soins<br />

lourds ainsi que de certains avantages<br />

sociaux (omra, hadj…) et sont surtout<br />

privés du droit à créer un syndicat. A<br />

rappeler qu’il existe une directive – n°214<br />

du 4 mai 2003 – où Mohamed Meziane,<br />

l’ancien PDG de la compagnie, enjoignait<br />

l’ensemble de ses vice-présidents et<br />

directeurs centraux de régler de manière<br />

définitive le dossier des effectifs<br />

temporaires. Naïma Benouaret<br />

Crise du carburant d’Adrar :<br />

automobilistes et transporteurs en colère<br />

Face à la crise du carburant qui perdure depuis le 24 mars dernier à travers toute la<br />

wilaya d’Adrar, les représentants des transporteurs ainsi que l’Union nationale des<br />

investisseurs propriétaires et exploitants de relais et stations-service (Uniprest) sont<br />

montés au créneau, hier, pour dénoncer la mauvaise gestion de la part du Centre<br />

régional du carburant (CLP) de Béchar quant à l’approvisionnement d’Adrar. «On<br />

tient pour responsable le CLP de Béchar. Nous avons pourtant saisi la DG de Naftal,<br />

mais sans suite. Nous exigeons une commission d’enquête auprès du CLP Béchar<br />

menée par la branche carburant d’Alger sur la défaillance flagrante de ce système<br />

d’approvisionnement qui a paralysé tous les transports et les stations-service de la<br />

wilaya», lance Abdelkader Gherrout, représentant de la région sud de l’Uniprest.<br />

D’après lui, la crise s’est accentuée lorsque la direction de Naftal a chargé le CLP de<br />

Béchar de gérer la distribution et l’approvisionnement en carburant Adrar à partir de<br />

Remchi (Tlemcen, sur une distance de 1200 km). A. A.<br />

La grève dans le Sud et les Aurès suspendue<br />

Alors que leurs revendications ne sont<br />

pas encore satisfaites, les syndicats<br />

autonomes, en grève depuis sept<br />

semaines dans les wilayas du Sud et des<br />

Aurès, ont décidé, hier, de suspendre leur<br />

grève. L’Unpef (tous corps confondus de<br />

l’éducation), CNES (enseignants<br />

universitaires), Snapap (administration<br />

publique), SNPSSP (médecins<br />

spécialistes), SNPSP (médecins de la<br />

santé publique) et Snapest (enseignants<br />

du secondaire) affirment, dans un<br />

communiqué rendu public hier, que leur<br />

décision est «motivée par le souci de<br />

responsabilité face au silence du<br />

gouvernement». Ils promettent, en<br />

revanche, une rentrée sociale tendue. «Si<br />

le gouvernement ne réagit pas, nous<br />

promettons au gouvernement une rentrée<br />

sociale mouvementée. Nous ne baisserons<br />

pas les bras», annoncent-ils dans leur<br />

communiqué. Les syndicalistes<br />

expliquent que le traitement du<br />

gouvernement des dossiers des<br />

travailleurs du Sud reste encore ambigu<br />

et qu’aucune bonne intention n’a été<br />

affichée. Dans le secteur de l’éducation,<br />

où les examens de fin de l’année<br />

commencent à partir de cette semaine, les<br />

élèves disent être soulagés même s’ils<br />

craignent que lors de l’élaboration des<br />

sujets, leur situation exceptionnelle ne<br />

soit pas prise en considération. N. O.<br />

Dimanche/Des journaux interdits, de<br />

l’affolement officiel dans l’air et des demandes<br />

d’appliquer l’article 88 pour destituer carrément<br />

le Président. La terre a tremblé à Béjaïa comme<br />

pour nous rappeler Boumerdès il y a 10 ans.<br />

Pendant ce temps-là, les pilotes d’Air Algérie<br />

lancent une «grève spontanée». Joie et bonne<br />

humeur sous le ciel d’Algérie !<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

AreclorMittal Annaba : arrêt<br />

de la grève des sous-traitants<br />

En grève depuis plus de deux semaines, les<br />

travailleurs issus des entreprises de soustraitance<br />

d’ArcelorMittal Annaba ont procédé,<br />

hier, à la levée de la grève dans les unités des<br />

laminoirs à froid (LFR) et du rond à béton (LRB)<br />

ainsi qu’au port et au poste de garde de<br />

l’entreprise suite à un heureux compromis. Et<br />

c’est la direction générale d’ArcelorMittal<br />

Annaba et le syndicat de l’entreprise qui l’ont<br />

annoncé avant-hier à travers un communiqué.<br />

«Les salariés de la sous-traitance qui ont une<br />

activité en liaison avec le process de production<br />

et font partie du réservoir passeront sous contrat<br />

de travail à ArcelorMittal Annaba selon un<br />

échéancier qui sera déterminé en fonction de la<br />

situation économique de l’entreprise et du<br />

classement de chaque candidat», lit-on dans ce<br />

document signé par Tahar Chaouche, secrétaire<br />

général du syndicat, et Joe Kazadi, directeur<br />

général d’ArcelorMittal Annaba. Les deux<br />

parties, qui n’ont pas précisé la nature de ces<br />

futurs contrats de travail – CDD ou CDI – ont<br />

indiqué que «les premiers recrutements<br />

débuteront le 1er juillet 2014. Toutefois, cette<br />

date pourrait être ramenée au 1er janvier 2014, si<br />

la situation générale de l’entreprise s’améliore<br />

après la conclusion du pacte social et le<br />

lancement de son plan industriel». L’ordre des<br />

recrutements sera établi selon des critères liés à<br />

l’ancienneté, l’importance du poste de travail ou<br />

l’activité ainsi que le niveau d’instruction des<br />

concernés. M.-F. G.<br />

Transfert d’eau In Salah-<br />

Tamanrasset : enquête sur des<br />

transactions douteuses<br />

Les services de sécurité enquêtent depuis<br />

quelques semaines sur des transactions<br />

douteuses établies entre les entreprises<br />

indiennes, chinoises et turques en charge des<br />

travaux de transfert d’eau In Salah-Tamanrasset.<br />

Des transactions qui ont coûté au Trésor public<br />

une enveloppe supplémentaire de 100 millions<br />

de dollars. L’affaire a commencé il y a six ans,<br />

lorsque les employés de l’entreprise nationale<br />

Alpha Pipe, spécialisée dans la fabrication des<br />

canalisation d’eau, ont déposé une plainte contre<br />

un des responsables du projet qui a délibérément<br />

écarté ladite entreprise de la soumission. Ce qui a<br />

donné l’occasion aux entreprises étrangères<br />

d’importer 750 km de double canalisation. Les<br />

services de sécurité se penchent sur plusieurs<br />

dépassements enregistrés dans le cadre du<br />

même projet par ces entreprises étrangères ainsi<br />

qu’une filiale de Cosider. L’enquête révèle qu’une<br />

infrastructure a été installée à Tamanrasset et<br />

d’autres équipements ont été loués au nom du<br />

projet, alors que réellement cela ne relève pas de<br />

ce mégaprojet. Les mêmes services de sécurité<br />

avaient, il y a une année, élaboré des rapports<br />

expliquant comment l’entreprise nationale<br />

Alpha Pipe, qui allait produire 1500 km de<br />

canalisation dans le cadre de ce projet, a été<br />

retirée du marché au profit d’entreprises<br />

étrangères installées en Turquie. Aziz M.<br />

Constantine : la prison du<br />

Coudiat sera transformée en<br />

musée<br />

La prison du Coudiat, de Constantine, classée<br />

parmi les plus anciennes d’Algérie, d’où s’était<br />

échappé le martyr Mostefa Ben Boulaïd le 10<br />

novembre 1955, sera transformée en musée de la<br />

Révolution, a annoncé, hier, Khalida Toumi, la<br />

ministre de la Culture, lors d’une visite effectuée<br />

à Constantine. Une visite pour avaliser le<br />

programme tracé pour la manifestation<br />

«Constantine, capitale de la culture arabe 2015».<br />

Khalida Toumi a déclaré, lors d’une conférence<br />

de presse, que cet édifice, témoin des souffrances<br />

de nos martyrs, ne sera jamais démoli, comme<br />

l’avaient prôné certains. Farida Hamadou<br />

Lundi/Un ancien capitaine de la SM, patron<br />

de presse, poursuivi pour atteinte à la sûreté<br />

de l’Etat pour avoir parlé à France 24 sur le<br />

«coma» de Bouteflika : ça tire de partout.<br />

Pendant ce temps-là, on se demande<br />

sérieusement : mais que fait l’Algérie à<br />

Cannes ?<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

FFS : ouverture<br />

du 5e congrès<br />

Les travaux du 5e congrès du Front des<br />

forces socialistes (FFS) ont été ouverts,<br />

hier, à Alger en présence de 1010<br />

délégués représentant 42 wilayas, et en<br />

l’absence du président du parti, Hocine<br />

Aït Ahmed. Une vidéo projetée au début<br />

des travaux a montré le leader historique<br />

du FFS et son président depuis sa création<br />

il y a 50 années, Aït Ahmed, qui exhortait<br />

les participants à «veiller au succès de<br />

cet important congrès» et s’est excusé de<br />

ne pas pouvoir y assister pour «des<br />

raisons de santé». Le congrès, qui durera<br />

trois jours, se tient au moment où le parti<br />

a opéré un recentrage de sa ligne<br />

politique. Après avoir refusé toute<br />

compromission avec le pouvoir, le FFS<br />

avait décidé en mai de l’année dernière de<br />

participer aux élections législatives,<br />

contre l’avis d’une partie de sa base.<br />

Même les raisons invoquées par Aït<br />

Ahmed pour justifier cette participation<br />

n’avaient pas convaincu et le parti fut<br />

secoué par une grave crise interne.<br />

L’autre défi auquel le parti doit faire face<br />

est l’organisation de la succession de<br />

Hocine Aït Ahmed. Une rude bataille a eu<br />

lieu en coulisses entre plusieurs<br />

tendances qui ont tenté de mettre la main<br />

sur le parti. En fin de compte, on<br />

s’achemine vers la constitution d’une<br />

direction collégiale de cinq membres.<br />

Cette formule, qui n’est pas du goût de<br />

plusieurs militants, risque d’embraser le<br />

parti. Salim Mesbah et APS<br />

La direction de la jeunesse,<br />

des sports et des loisirs<br />

d’Alger ciblé par l’IGF<br />

Le ministre de la Jeunesse et des Sports,<br />

Mohamed Tahmi, a révélé jeudi à Alger<br />

que l’inspection générale du ministère<br />

avait constaté au niveau de la direction de<br />

la jeunesse, des sports et des loisirs<br />

(DJSL) de la wilaya d’Alger «quelques<br />

imperfections, dépassements» et parfois<br />

«transgressions des textes régissant la<br />

gestion des deniers publics», sans<br />

évoquer de détournement. «L’inspection<br />

générale du ministère de la Jeunesse et<br />

des Sports a effectué entre le 2 mai et le<br />

15 juillet 2011 une mission de contrôle au<br />

niveau de la DJSL d’Alger qui a touché les<br />

ressources humaines, les<br />

investissements, les établissements sous<br />

tutelle et le mouvement associatif et a<br />

constaté plusieurs infractions, mais n’a<br />

pas évoqué de détournement ou<br />

dilapidation de deniers publics», a<br />

répondu M. Tahmi à une question orale<br />

du député du FFS, Mustapha Bouchachi,<br />

lors d’une session plénière de<br />

l’Assemblée populaire nationale (APN).<br />

«En revanche, l’inspecteur chargé de<br />

cette mission a noté dans son rapport que<br />

les infractions dépassent les<br />

prérogatives du ministère. Le MJS n’est<br />

pas habilité à qualifier ou pénaliser l’acte<br />

de mauvaise gestion, mais vu la<br />

sensibilité et la nature des faits,<br />

l’inspecteur à recommandé le recours à<br />

une institution habilitée afin d’effectuer<br />

une inspection plus approfondie dans la<br />

gestion de la DJSL qui aurait porté, selon<br />

lui, atteinte aux deniers publics», a-t-il<br />

précisé. M. Tahmi a poursuivi que<br />

«devant cette situation, le dossier a été<br />

transféré à l’Inspection générale des<br />

finances (IGF). Celle-ci a transmis en<br />

septembre 2012 un rapport de base à<br />

l’ancien directeur de wilaya de cette<br />

direction. Le ministère attend le rapport<br />

final de l’IGF pour prendre les mesures<br />

qui s’imposent». APS<br />

Mardi/L’actu déborde comme un oued en crue : un<br />

général appelle à destituer le Président, Aït Ahmed<br />

absent du congrès du FFS qui ne dit rien sur l’absence de<br />

Bouteflika, ce dernier se repose aux Invalides et Enrico<br />

Macias est très inquiet pour lui. Pendant ce temps-là,<br />

Alger se noie sous des pluies torrentielles au point qu’on<br />

oublie les assurances de Sellal et de Bensalah sur la<br />

santé du Président.<br />

Double attentat<br />

kamikaze au Nord<br />

du Niger<br />

Un double attentat à la voiture piégée contre l’armée<br />

nigérienne et le groupe français Areva, revendiqué<br />

par les islamistes du Mujao, a fait, hier dans le nord<br />

du Niger une vingtaine de morts, essentiellement des<br />

militaires. Il s’agit des premiers attentats du genre<br />

dans l’histoire de ce pays sahélien très pauvre,<br />

engagé depuis début 2013 au Mali voisin, aux côtés<br />

des troupes françaises et africaines, contre des<br />

mouvements djihadistes. Le Mouvement pour<br />

l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao),<br />

l’un de ces groupes armés qui occupaient le nord du<br />

Mali depuis 2012 avant d’en être chassés depuis<br />

janvier, a revendiqué cette double attaque. «Grâce à<br />

Allah, nous avons effectué deux opérations contre<br />

les ennemis de l’islam au Niger», a déclaré à l’AFP<br />

le porte-parole Abu Walid Sahraoui. «Nous avons<br />

attaqué la France et le Niger pour sa coopération<br />

avec la France dans la guerre contre la charia», a-til<br />

lancé. Ce groupe, également accusé de trafic de<br />

drogue, a déjà commis plusieurs attentats suicide<br />

dans le nord du Mali depuis la reprise de cette région<br />

par les troupes françaises et africaines. Le premier<br />

attentat à la voiture piégée, hier, a visé un camp<br />

militaire d’Agadez, la grande ville du nord<br />

désertique du Niger, vers 5h (4h GMT). «A Agadez,<br />

nous avons 19 morts, 18 militaires et un civil», a<br />

déclaré devant la presse, à Niamey, le ministre de<br />

l’Intérieur, Abdou Labo. «Quatre kamikazes sont<br />

morts dans l’explosion», a-t-il poursuivi, faisant<br />

aussi état de «13 blessés, dont six graves» dans les<br />

rangs de l’armée. «Un cinquième kamikaze s’est<br />

enfermé dans un local avec des otages élèves<br />

officiers» en formation à Agadez, a-t-il ajouté.<br />

Environ une demi-heure après le premier attentat, un<br />

autre véhicule a explosé sur un site du groupe<br />

nucléaire français Areva à Arlit (240 km au nord<br />

d’Agadez), a indiqué un employé de la Somaïr, une<br />

filiale d’Areva exploitant l’uranium dans la zone.<br />

«Un homme en treillis militaire conduisant un<br />

véhicule 4x4 bourré d’explosifs s’est confondu avec<br />

Des avions cargos militaires de<br />

l’armée américaine basée en<br />

Europe ont transporté du matériel<br />

vers la base de Tadouni, au nord<br />

du Mali, près de la frontière<br />

algérienne. Ce matériel est<br />

destiné, selon nos sources, à des<br />

troupes d’élite maliennes<br />

spécialisées dans l’antiterrorisme.<br />

En plus, le Pentagone a financé la<br />

création de deux pistes<br />

d’atterrissage au nord du Mali et<br />

les travailleurs de la Somaïr et a pu faire exploser sa<br />

charge devant la centrale électrique de l’usine de<br />

traitement d’uranium située à 7 km d’Arlit», a-t-il<br />

affirmé. «Des responsables de la société nous ont<br />

indiqué que le kamikaze est mort dans l’explosion»,<br />

a-t-il poursuivi sous le couvert de l’anonymat. Une<br />

personne a été tuée et quatorze autres blessées dans<br />

l’attentat, a annoncé le groupe d’énergie nucléaire<br />

français Areva sans préciser la nationalité des<br />

victimes. Après cette double attaque, le<br />

gouvernement a décrété un deuil national de trois<br />

jours à compter d’hier. Le Niger a subi, ces dernières<br />

années, plusieurs attaques et enlèvements perpétrés<br />

par des groupes islamistes, notamment dans le nord<br />

du pays. Sept employés d’Areva et d’un soustraitant<br />

avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à<br />

Arlit par AQMI. Quatre Français restent aux mains<br />

de leurs ravisseurs. Ils «sont en vie», a déclaré<br />

récemment le président nigérien, Mahamadou<br />

Issoufou, sur France 24, mais sans pouvoir dire où<br />

ils se trouvent. Depuis le lancement de l’opération<br />

franco-africaine dans le nord du Mali, l’armée<br />

nigérienne a renforcé la surveillance de sa longue<br />

frontière avec ce voisin pour empêcher l’infiltration<br />

d’éléments islamistes. AFP<br />

Alger condamne les attentats<br />

L’Algérie a condamné avec «la plus grande fermeté»<br />

les attentats à la voiture piégée qui ont visé, hier, le<br />

nord du Niger. «L’Algérie condamne avec la plus<br />

grande fermeté les attentats terroristes qui ont visé le<br />

nord du Niger en faisant de nombreuses victimes», a<br />

déclaré le porte-parole du ministère des Affaires<br />

étrangères, Amar Belani, à l’APS. «Nous exprimons<br />

notre totale solidarité avec les autorités de ce pays<br />

voisin et ami dans la lutte contre les groupes<br />

terroristes et les narcotrafiquants», a affirmé le<br />

porte-parole du MAE. AFP<br />

Nord-Mali : du matériel US et des pistes<br />

d’atterrissage pour d’éventuelles opérations<br />

au nord du Niger pour faciliter<br />

des interventions US rapides. Par<br />

ailleurs, le ministère français de la<br />

Défense s’attelle depuis des mois<br />

à restaurer les pistes d’atterrissage<br />

dans deux bases militaires au<br />

Nord-Mali. Le même projet<br />

touche des pistes d’atterrissage<br />

dans les régions de Tombouctou,<br />

avec un financement américain.<br />

Nos sources indiquent aussi que<br />

la Grande-Bretagne et<br />

Mercredi/On apprend que Chakib<br />

Khelil n’a pas assisté à l’enterrement<br />

de sa mère à Oran et que rien ne va<br />

plus entre l’USMH et (encore !) le<br />

MCA. Autre souvenir traumatique :<br />

les inondations rappellent Bab El<br />

Oued en 2001. Décidément… !<br />

l’Allemagne financent la<br />

construction de pistes du même<br />

genre au Niger, en Maurétanie et<br />

au Burkina Faso. Ces trois pays<br />

ont reçu pas moins de 80 millions<br />

d’euros d’aide militaire depuis le<br />

début de l’année, en plus des 200<br />

millions d’euros d’aide pour les<br />

pays qui ont envoyé des troupes<br />

au Nord-Mali. Aziz L.<br />

Le patron de la Garde nationale tunisienne à Alger<br />

Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a reçu,<br />

hier à Alger, une délégation de la Garde nationale<br />

tunisienne conduite par le général El Mountassir<br />

Essakouhi, commandant de la Garde tunisienne.<br />

L’audience s’est déroulée en présence du secrétaire<br />

général du ministère de l’Intérieur, Abdelkader<br />

Ouali, du commandant de la Gendarmerie nationale,<br />

le général-major Ahmed Bousteila, et du directeur<br />

général de la Sûreté nationale (DGSN), le généralmajor<br />

Abdelghani Hamel. La délégation tunisienne<br />

avait été reçue, auparavant et séparément, par le<br />

commandant de la Gendarmerie<br />

nationale et le directeur général de la Sûreté<br />

nationale. Par ailleurs, elle a effectué des visites aux<br />

organes de formation et aux différentes structures<br />

opérationnelles et spécialisées de la Gendarmerie<br />

nationale et de la Sûreté nationale. A l’issue de sa<br />

rencontre avec le DGSN, le général Essakouhi a<br />

déclaré que «la situation que traverse la région est<br />

difficile à tous points de vue», rappelant la situation<br />

qui prévaut au Mali et en Libye et «les défis imposés<br />

par la géographie qui caractérise l’Algérie et la<br />

Tunisie». APS<br />

7 jours 3<br />

Mali : «L’aide militaire<br />

algérienne n’a jamais<br />

fait défaut»<br />

L’Algérie n’a jamais cessé de<br />

soutenir le Mali, a affirmé le<br />

ministre malien des Affaires<br />

étrangères et de la Coopération<br />

internationale, Tiéman Coulibaly,<br />

hier à Addis-Abeba, où il participe<br />

au conseil exécutif de l’Union<br />

africaine. «L’aide militaire<br />

algérienne n’a jamais fait défaut»,<br />

a déclaré M. Coulibaly à la presse<br />

en marge de la réunion<br />

ministérielle. «Il y a une relation de<br />

confiance entre nos deux pays<br />

scellée par les accords d’Alger et de<br />

Tamanrasset», a-t-il rappelé.<br />

Quant aux principes de noningérence<br />

et d’indépendance<br />

prônés par l’Algérie, le chef de la<br />

diplomatie malienne a affirmé que<br />

son pays les respectait. «L’Algérie<br />

respecte le principe de ne pas avoir<br />

de troupes étrangères sur son<br />

territoire et ne pas envoyer ses<br />

troupes à l’extérieur du pays. Nous<br />

respectons cette doctrine», a<br />

affirmé M. Coulibaly, ajoutant que<br />

«les 1300 km de frontières<br />

communes sont protégées par les<br />

Algériens, ce qui ne donne<br />

désormais aucune possibilité aux<br />

terroristes de sévir d’un côté<br />

comme de l’autre». La présence de<br />

l’Algérie à la récente conférence de<br />

Bruxelles des donateurs pour le<br />

Mali destinée à aider ce pays à<br />

relancer son économie et ses<br />

institutions, a été une fois de plus<br />

une preuve de son soutien<br />

indéfectible, a-t-il dit. APS<br />

Illizi : 3 terroriste<br />

abattus par l’ANP<br />

Les forces de l’ANP ont abattu trois<br />

terroristes au mont Isser dans le<br />

Tassili N’ajjer lors d’une opération<br />

déclenchée, il y a 20 jours, suite à<br />

l’attaque par un groupe armé d’un<br />

convoi de gendarmes escortant<br />

huit personnes arrêtées à Djanet et<br />

soupçonnées de soutien au<br />

terrorisme. L’attaque avait fait 3<br />

blessés côté gendarmes et<br />

occasionné la destruction d’un<br />

véhicule. L’opération, avec soutien<br />

aérien comprenant des<br />

hélicoptères de combat, mobilise<br />

quelque 2000 soldats de la 4 e<br />

Région militaire qui traquent un<br />

groupe armé qui aurait pénétré en<br />

Algérie par la frontière libyenne.<br />

Celui-ci appartiendrait au<br />

Mouvement des enfants du Sud<br />

pour la justice. Aziz M.<br />

Forum économique<br />

mondial : Rahmani<br />

représente Bouteflika<br />

Le président de la République,<br />

Abdelaziz Bouteflika, a désigné le<br />

ministre de l’Industrie, de la Petite<br />

et Moyenne entreprises et de la<br />

Promotion de l’investissement,<br />

Chérif Rahmani, pour le<br />

représenter au 17e Forum<br />

économique mondial pour la région<br />

Moyent-Orient et Afrique du Nord,<br />

qui aura lieu du 24 au 26 mai en<br />

Jordanie, a indiqué hier la<br />

présidence de la République dans<br />

un communiqué. APS<br />

150<br />

Jeudi/Medelci depuis l’Ethiopie martèle que le C’est le numéro<br />

Président va bien et qu’il va bientôt rentrer. mis à disposition<br />

Intempéries : un mort à Tizi et à un autre à par la police pour<br />

Alger. Le soleil est revenu, pas Bouteflika. les cas de hogra<br />

ou de<br />

harcèlement<br />

policier. Ne vous<br />

privez pas, faites<br />

exploser le<br />

standard !


4 contrechamp sur le net La Constitution à lire sur : http://www.joradp.dz/hfr/Consti.htm<br />

El Watan Week-end<br />

El Watan Week-end<br />

contrechamp 5<br />

Seule la Constitution peut débarquer le<br />

président de la République<br />

FAUX<br />

Offi ciellement, seul l’article 88 de la Constitution, où sont énumérés tous les cas<br />

dans lesquels le président de la République peut être destitué, est en mesure de<br />

mettre fi n à un mandat. Dans la réalité algérienne, d’autres canaux parallèles,<br />

non constitutionnels, peuvent faire partir un président. «Chadli Bendjedid<br />

en sait quelque chose, explique un constitutionnaliste. Après la victoire du<br />

Front islamique du salut au premier tour des élections législatives en 1991, les<br />

Janviéristes ont trouvé dans la Constitution et la démission du Président le<br />

biais juridique pour dissoudre l’Assemblée et prétexter un vide institutionnel qui<br />

entraînerait l’annulation du scrutin.» Même si cette lecture de l’histoire ne fait pas<br />

consensus (Chadli dit qu’il est parti de son plein gré) reste la réalité juridique.<br />

Sur la Constitution, chacun y va de sa lecture. Entre fantasmes et réalités, El Watan Week-end a<br />

demandé à plusieurs experts de la Loi fondamentale une explication de texte.<br />

CONSTITUTION<br />

Au-delà de la Loi<br />

Salim Mesbah et Mélanie Matarese<br />

weekend@elwatan.com<br />

«La disposition mère de la Constitution<br />

algérienne a des airs de bricolage<br />

institutionnel. Mais l’article 87 incarne<br />

l’esprit même d’une Loi fondamentale<br />

qui consacre, depuis 1963, le régime<br />

présidentialiste.» Pour Fatiha Benabbou,<br />

professeur en droit constitutionnel, cet article<br />

est un «verrou», une «forteresse», qui accorde<br />

tous les pouvoirs au président de la République<br />

et empêche les tentations de verser dans un<br />

système parlementaire. «On croit à tort que<br />

la Constitution algérienne est calquée sur<br />

le modèle français, poursuit la spécialiste.<br />

En réalité, elle s’inspire des Constitutions<br />

latino-américaines qui, elles-mêmes, ont<br />

pris dans la Constitution américaine ce qui<br />

les intéressait et n’ont gardé que de quoi<br />

assurer la prééminence d’un pouvoir sur les<br />

autres.» Plus exactement, la prééminence<br />

d’une fonction, la fonction présidentielle,<br />

et pas d’un souverain. Si ce sytème<br />

fonctionne aux Etats-Unis, où le Président<br />

et le Congrès sont élus sur la base d’une<br />

force politique réelle, avec une véritable<br />

séparation des pouvoirs, il n’en est pas de<br />

même en Algérie. Résultat : dans le cas<br />

présent, où le Président est malade depuis<br />

plusieurs années, le pays se retrouve à<br />

la merci d’un blocage institutionnel à la<br />

moindre vacance du pouvoir. Aucune loi<br />

ne peut être promulguée, ni publiée dans<br />

le Journal offi ciel, aucun Conseil des<br />

ministres ne peut se tenir sans sa présence.<br />

Il lui est aussi impossible de déléguer<br />

son pouvoir de recourir au référendum<br />

ou de dissoudre l’APN. Nacer Eddine<br />

Ghozali, professeur de droit à l’université<br />

de Paris Nord, ancien membre de la cour<br />

de justice de l’OPAEP et vice-président<br />

de l’Académie internationale de droit<br />

constitutionnel, se souvient pourtant<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Il n’y a pas de limite à la vacance<br />

du pouvoir<br />

FAUX<br />

Dans les textes, il n’est fait aucune référence à une durée maximale de vacance du<br />

pouvoir au-delà de laquelle le Conseil constitutionnel serait obligé de s’autosaisir<br />

pour appliquer l’article 88. En pratique, et si dans les faits, le président Boutefl ika<br />

est vraiment malade, cette vacance a bien une limite : la promulgation de la loi<br />

de fi nances pour 2014, qui doit être exclusivement signée soit par le président de<br />

la République, soit par le chef de l’Etat par intérim. Car l’Etat, sans budget au 1er<br />

janvier 2014, se retrouverait complètement bloqué.<br />

Tant que le président est en possession de toutes ses facultés, même absent, la<br />

question ne se pose pas. Nous sommes actuellement dans ce cas de fi gure : hier, la<br />

présidence a annoncé qu’Abdelaziz Boutefl ika avait désigné Chérif Rahmani pour<br />

le représenter au 17e Forum économique mondial du 24 au 26 mai en Jordanie.<br />

Mercredi, il avait désigné Abdelmalek Sellal pour le représenter à la Conférence<br />

des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba.<br />

que «lors de l’élaboration de la première<br />

Constitution en 1976, l’esprit qui prévalait<br />

était celui de l’ouverture. Mais on n’est pas<br />

allé jusqu’au bout...»<br />

CORSET<br />

Pour le spécialiste, c’est plutôt le modèle<br />

français qui a pris le dessus. De nombreuses<br />

dispositions de la Constitution algérienne<br />

sont inspirées de la Constitution française,<br />

comme l’article 16 (sur les pouvoirs<br />

spéciaux). Fatiha Benabbou reconnaît<br />

que cette concentration des pouvoirs du<br />

Président est surtout vraie depuis 2008.<br />

«La révision a été menée pour éviter les<br />

aléas de la voie référendaire, explique<br />

un constitutionnaliste. Bouclée en trois<br />

semaines, elle a reçu l’aval respectivement<br />

du Conseil constitutionnel, puis du<br />

Parlement à main levée à une écrasante<br />

majorité formée par les partis de l’Alliance<br />

présidentielle.» Le premier amendement<br />

supprime la règle de limitation des<br />

mandats, le second réorganise l’Exécutif<br />

et l’ex-chef de gouvernement perd son titre<br />

pour devenir Premier ministre. «Enfermé<br />

dans une espèce de ‘‘corset orthopédique’’,<br />

totalement soumis à la volonté<br />

discrétionnaire de son chef, le Premier<br />

ministre a été réduit, tout compte fait, au<br />

rôle de simple ‘‘commis’’», poursuit-il.<br />

L’ancien ministre et diplomate Abdelaziz<br />

Rahabi, qui a animé en août dernier à Alger<br />

un débat sur le thème «Quelle Constitution<br />

pour quelle Algérie ?», rappelle que cette<br />

révision de 2008 n’a été pensée que dans<br />

la perspective de l’élection présidentielle<br />

de 2009, à l’instar des autres Constitutions<br />

et révisions consitutionnelles, toujours<br />

adoptées «en réponse à des pressions<br />

sociales et politiques.» «En 1963, elle<br />

était au service de la révolution socialiste<br />

et ne reconnaissait pas la séparation des<br />

pouvoirs. La révision de 1988, décidée<br />

après les événements d’Octobre, a introduit<br />

la fonction de chef de gouvernement,<br />

énumère-t-il. La Constitution de 1989 a<br />

été fondatrice du multipartisme. Celle de<br />

1996 a apporté la limitation des mandats<br />

et surtout le blocage du tiers présidentiel à<br />

l’APN, conséquence des élections de 1991.<br />

La révision de 2002 a consacré la langue<br />

tamazight comme langue nationale, une<br />

victoire du mouvement citoyen en Kabylie.»<br />

STATUT<br />

Enfi n, un autre chapitre en dit long sur l’esprit<br />

présidentialiste du texte : celui de la révision<br />

de la Constitution, qui doit être soumis au<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Bensalah ne peut pas assurer l’intérim<br />

à cause de sa naturalisation<br />

FAUX<br />

Sur ce sujet, la Constitution est très claire : le président du Conseil de la nation,<br />

désigné par le Parlement pour assurer l’intérim, n’est pas un président de la<br />

République mais un chef d’Etat. Alors que le premier est élu, assis par une<br />

légitimité populaire, doté de prérogatives exclusives, le second est nommé pour<br />

un temps donné, et ses fonctions sont très limitées. Exemple : impossible pour<br />

lui d’accorder des grâces, d’organiser un référendum, de dissoudre l’APN, de<br />

signer des ordonnances… Au mieux, il assure un intérim d’une centaine de jours<br />

pour organiser des élections auxquelles il n’a pas le droit de se présenter. Par<br />

conséquent, il n’est pas non plus tenu de remplir les conditions posées par l’article<br />

73 de la Constitution pour être éligible comme président. Parmi elles : la nationalité<br />

algérienne. Pour la petite histoire, dans la Constitution de 1976 et de 1989, c’était<br />

au président de l’APN que revenait l’intérim, mais ce dernier n’étant pas à l’abri<br />

d’une dissolution, on lui a préféré le président du Conseil de la nation.<br />

Président pour lui permettre d’apprécier<br />

la conformité des propositions avec les<br />

constantes et valeurs fondamentales de la<br />

nation, que sont «le respect des principes<br />

fondamentaux et des composantes de<br />

l’identité nationale», à savoir «l’islam,<br />

l’arabité, et l’amazighité», ainsi que «le<br />

caractère républicain de l’Etat, l’ordre<br />

démocratique basé sur le multipartisme,<br />

l’islam religion de l’Etat,<br />

l’arabe langue nationale<br />

et offi cielle, les libertés<br />

Le Président de la<br />

fondamentales et les droits<br />

République ne peut, en<br />

de l’homme et du citoyen, aucun cas, déléguer le pouvoir de<br />

l’intégrité et l’unité du nommer le Premier ministre, les<br />

territoire national, ainsi<br />

que l’emblème national membres du gouvernement, ainsi<br />

en tant que symboles de que les Présidents et membres<br />

la Révolution et de la des institutions constitutionnelles<br />

République». «Là aussi,<br />

pour lesquels un autre mode de<br />

on peut se demander à quel<br />

titre le chef l’Etat s’offre désignation n’est pas prévu par la<br />

le rôle de contrôler la Constitution. Article 87<br />

régularité des propositions<br />

d’amendement aux<br />

dispositions de l’article<br />

178 de la Constitution ?, s’interroge<br />

un juriste spécialiste de la Consitution.<br />

Un début de réponse peut découler de<br />

l’interprétation toute personnelle que<br />

le président Boutefl ika a de son statut<br />

dans l’édifi ce institutionnel.» Pour Fatiha<br />

Benabbou, «le chef de l’Etat endosse<br />

trop de responsabilités». Il serait donc<br />

plus judicieux «d’arriver à rééquilibrer<br />

et donner plus de pouvoir au Premier<br />

ministre afi n qu’il puisse assumer la<br />

responsabilité de la politique de la<br />

nation». ■<br />

sur le net Retrouvez Fatiha Benabbou surnotre blog www.elwatanproject.com<br />

La révision de la Constitution peut être<br />

votée sans le Président<br />

FAUX<br />

L’article 90 de la Constitution ne laisse la place à aucune ambiguïté. En<br />

cas d’empêchement déclaré –mais il doit être déclaré– la révision décidée<br />

cette année tombe à l’eau. Logique, puisque cette révision de la Constitution<br />

est décidée à l’initiative exclusive du Président (art. 174). Les membres des<br />

deux Chambres, s’ils se réunissent aux trois quarts, ne sont qu’une force de<br />

proposition de révision (art. 177) que le Président pour accepter ou rejeter.<br />

D’après un cadre du FLN, le comité de rédaction serait en train de fi naliser la<br />

mise en forme juridique des propositions fi nales. La révision constitutionnelle<br />

doit ensuite être transmise au Premier ministre qui se chargera de la remettre<br />

au président à qui revient le dernier mot.<br />

1<br />

2<br />

3<br />

Article 88 : une procédure très précise<br />

Le constat<br />

Le Conseil constitutionnel s’autosaisit sur la question de la vacance du<br />

pouvoir : il est le seul habilité à le faire et ne peut être saisi par personne.<br />

Il commence alors une enquête sur la base de documents divers en sa<br />

possession.<br />

Cette enquête aboutit à un constat, qui doit être validé à l’unanimité de ses 9<br />

membres. Il faut savoir que 3 d’entre eux sont désignés par le président de<br />

la République, et 7 acquis à sa cause.<br />

La déclaration<br />

Le Conseil constitutionnel déclenche la procédure de déclaration d’état<br />

d’empêchement provisoire.<br />

Le Parlement (Assemblée nationale + Conseil de la nation) est convoqué<br />

pour une réunion spéciale (art. 98) avec un ordre du jour déterminé.<br />

L’état d’empêchement doit être voté à la majorité des deux tiers (soit plus<br />

de 403 voix). Le président du Conseil de la nation est nommé chef de l’Etat<br />

par intérim.<br />

Le président de la République ne<br />

revient pas après 45 jours ou<br />

décède avant la fin des 45 jours.<br />

La démission<br />

Après une nouvelle enquête<br />

(voir procédure 1), le Conseil<br />

constitutionnel commue l’état<br />

d’empêchement provisoire en<br />

démission de plein droit.<br />

L’organisation des<br />

élections<br />

Le chef de l’Etat par intérim a 60<br />

jours pour organiser l’élection<br />

présidentielle à laquelle il ne<br />

peut pas se présenter.<br />

Le président de la République<br />

revient dans les 45 jours.<br />

L’état d’empêchement provisoire est<br />

levé.<br />

PHOTOS : AFP


6 débrief’<br />

L’épisode Macias et les<br />

informations rendues<br />

publiques par les<br />

autorités françaises<br />

marquent d’un sceau<br />

d’absurdité la<br />

communication<br />

officielle. Pourquoi<br />

une telle attitude<br />

défensive ?<br />

Incompétence ?<br />

Mépris de l’opinion<br />

publique ?<br />

Comme un air de déjà vu. Le silence des autorités sur<br />

l’état de santé du président Bouteflika après son<br />

hospitalisation au Val-de-Grâce, le 27 avril dernier,<br />

rappelle étrangement la manière avec laquelle déjà<br />

les autorités algériennes avaient géré l’hospitalisation<br />

à Moscou du président Houari Boumediène fi n 1978.<br />

A l’époque déjà, le pouvoir avait imposé un silence<br />

total sur la maladie du Président qui avait été<br />

entourée d’un secret tendant même à faire croire que<br />

Boumediène effectuait un invraisemblable «voyage<br />

de travail et d’amitié» de six semaines à Moscou.<br />

Même sa disparition fut entourée de secret,<br />

puisqu’elle ne fut annoncée que 48 heures plus tard.<br />

«S’il y a une logique dans ce qui se passe<br />

actuellement avec la maladie du président<br />

Boutefl ika, elle réside uniquement dans l’incapacité<br />

du régime à savoir gérer une telle situation, analyse<br />

Ammar Belhimer, docteur en droit et journaliste. En<br />

revanche, actuellement, nous sommes en présence<br />

d’un système qui n’a jamais été dans la médiation et<br />

qui n’a donc pas besoin de communiquer. Les seules<br />

informations que nous avons sont signées du Quai<br />

d’Orsay. D’autre part, je tiens à rappeler que le<br />

président Boumediène avait choisi de se faire<br />

soigner dans un pays ami, dans le cadre de la<br />

coopération fraternelle que nous avions avec cet<br />

Etat, alors que dans le cas présent, nous sommes<br />

dans une logique néocoloniale qui favorise les<br />

intérêts de la Françafrique.» Les dernières<br />

informations communiquées par le chanteur Enrico<br />

Macias sur l’état de santé du président Bouteflika<br />

n’ont fait que renforcer le sentiment auprès des<br />

Algériens que la santé du chef de l’Etat est prise en<br />

charge par les offi ciels français. «C’est quoi ce pays<br />

où ce sont des<br />

chanteurs qui nous<br />

renseignent sur la<br />

santé de Boutefl ika,<br />

fustige, sous le<br />

couvert de<br />

l’anonymat, un<br />

ancien cadre au<br />

ministère de<br />

l’Information. En<br />

2005, c’était le<br />

chanteur Mami qui<br />

était venu devant<br />

Salim Mesbah<br />

salimesbah@elwatan.com<br />

les caméras dirent que le Président allait bien.<br />

Aujourd’hui, c’est Enrico Macias, qui vient nous<br />

annoncer que Boutefl ika est dans un sale état. On est<br />

le seul pays au monde où les porte-parole du pouvoir<br />

sont des chanteurs.»<br />

BENTOBAL<br />

Mais cette absence de communication peut-elle<br />

s’apparenter à une stratégie ou à une méthode de<br />

gestion de crise mise en place par le régime depuis<br />

50 ans ? Pour Ahmed Adimi, professeur en sciences<br />

de la communication, l’absence de communication<br />

de la part du pouvoir n’est ni une stratégie ni une<br />

méthode. «Ce qui se passe actuellement est plutôt à<br />

rechercher du côté du mépris du pouvoir à l’encontre<br />

de son peuple, fustige le professeur à l’Ecole<br />

supérieure de journalisme. En réalité, le message<br />

véhiculé actuellement par les autorités est très<br />

simple à décoder : le peuple algérien n’a pas le droit<br />

de savoir ce qui se passe.» Pour Brahim Brahimi,<br />

directeur de l’Ecole supérieure de journalisme, la<br />

seule fois où le régime algérien a mis en place une<br />

stratégie de communication, c’était lors du Congrès<br />

de la Soummam. «Le document final comporte un<br />

chapitre consacré à l’information et à la propagande.<br />

C’est la seule fois où le régime a défi ni une stratégie,<br />

estime Brahim Brahimi. Car c’est la seule fois où le<br />

régime avait besoin du peuple. Rappelez-vous ce que<br />

disait déjà Bentobal en 1959 : la démocratie, c’est<br />

pour les dirigeants uniquement. Elle n’est pas faite<br />

pour le peuple.» L’absence d’information doit-elle<br />

dans ce cas être interprétée comme un révélateur de<br />

la gravité de la situation. «Il est clair que le Président<br />

est très malade, affi rme Ahmed Adimi. Prenez ce qui<br />

s’est passé en Egypte lors de l’hospitalisation du<br />

président Moubarak en Allemagne. Tous les deux<br />

jours, un ministre allait lui rendre visite et était fi lmé<br />

en sa compagnie. C’était<br />

une façon de montrer au<br />

peuple égyptien que leur<br />

Président allait bien et<br />

gérait les affaires du<br />

pays. Pourquoi le<br />

Premier ministre Sellal<br />

ne va pas voir Boutefl ika<br />

à Paris pour faire des<br />

images avec lui ? Parce<br />

que cela n’est pas<br />

possible.» ■<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Communication autour de la<br />

maladie du président : allô, quoi !<br />

il a dit<br />

«Il est très très malade», «Je lui ai rendu visite au Valde-Grâce»,<br />

«Il n'a pas pu parler». Celui qui fait le buzz<br />

depuis deux jours sur internet, c'est Enrico Macias.<br />

Interviewé par un journal du quotidien Al-Arab au Qatar<br />

où il se trouvait pour le 13e Forum mondial de Doha,<br />

l'artiste constantinois a aussi déclaré : «J'ai peur pour<br />

lui, pour sa santé et pour l'avenir de l'Algérie». Malgré<br />

son démenti mercredi sur RTL et surtout, le démenti de<br />

l'ambassade d'Algérie à Doha dans les pages d'Al-Arab,<br />

Enrico aura du mal à convaincre qu'il n'a jamais tenu ces<br />

propos puisque le journaliste a mis le son de l'interview<br />

sur YouTube ! Mel. M.<br />

sur le net http://www.youtube.com/watch?v=jmoXv1Xr1qI<br />

La communication officielle est à l'image du régime, maladroite et opaque<br />

le cas d'école<br />

Hugo Chavez<br />

1. NE JAMAIS DIRE LA VÉRITÉ (BIEN SÛR)<br />

Officiellement, le président du Venezuela, Hugo Chavez, est décédé le 5 mars 2013,<br />

avec annonce solennelle de son dauphin, Nicolas Maduro. «Mais nous savions qu’il<br />

était mort depuis au moins fin décembre 2012», affirme Eric Ekvall, analyste politique<br />

ayant participé comme conseiller en communication aux quatre dernières<br />

présidentielles au Venezuela, contacté par El Watan Week-end. Ce dernier ajoute que,<br />

selon les sondages au Venezuela, 60% de l’opinion sont persuadés qu’il était mort<br />

avant la date officielle de l’annonce. Pire, le vice-président, Elias Jaua, évoquait «un<br />

processus complet de guérison» quelques jours avant le décès officiel du<br />

«comandante».<br />

2. BROUILLER LES PISTES (<strong>POUR</strong> GAGNER DU TEMPS)<br />

Les sources rassurantes sur son état de santé, officielles ou familiales, parfois via des<br />

rumeurs, se sont multipliées pendant les deux mois d’hospitalisation de Chavez à<br />

Cuba. «Mais nous savions qu’il était mort dix jours avant l’annonce officielle parce<br />

qu’ils avaient commencé à Caracas les préparatifs de la campagne pour Maduro»,<br />

précise Eric Ekvall.<br />

3. CRÉDIBILISER L’INFO PAR DES PERSONNALITÉS ÉTRANGÈRES (DONC<br />

CRÉDIBLES !)<br />

Mais ça ne marche pas à tous les coups. En visite en février à Cuba, la présidente<br />

argentine, Cristina Kerchner, a refusé de rendre visite à Chavez dans sa salle de soins.<br />

«Elle ne s’est pas prêtée au jeu et n’a pas voulu dire qu’elle l’avait vu en vie ou en<br />

forme», soutient notre spécialiste.<br />

4. ACCUSER LA «MAIN DE L’ÉTRANGER» (ET «L’ENNEMI INTÉRIEUR»)<br />

Grand classique : accuser les Etats-Unis, la «bourgeoisie apatride» et le Nuevo Herald<br />

de Miami de comploter contre le pays et Chavez à travers des rumeurs «infondées».<br />

Comme le souligne une analyse de Slate.fr, Maduro avait dénoncé la «campagne de<br />

haine» d’un journal «fasciste» souhaitant «déstabiliser le Venezuela», en référence à<br />

l’attitude du quotidien espagnol ABC pendant la période franquiste. Mais dans le cas<br />

vénézuélien, ça va plus loin : on soupçonne même Washington d’être derrière le décès<br />

du leader bolivariste.<br />

5. MAINTENIR LE MYTHE DES «RÉUNIONS» MÊME SUR UN LIT D’HÔPITAL (UN VIEUX<br />

TRUC)<br />

«Maduro avait déclaré avoir tenu une réunion de cinq heures de planification avec<br />

Chavez sur son lit d’hôpital, il rapportait en détails les observations du Président sur<br />

tel ou tel point du programme du gouvernement», indique Ekvall.<br />

6. COMPTER SUR LA DISCRÉTION DU LIEU D’HOSPITALISATION DANS UN PAYS<br />

«AMI» (MERCI LA HAVANE !)<br />

A tous points de vue, c’était la destination idéale : La Havane, l’allié de toujours très<br />

discret, car il n’y existe pas de presse libre (sauf clandestine ou sur le web). Le 1er<br />

mars, quatre jours avant l’annonce du décès, le très officiel journal cubain Granma<br />

reprend par exemple en titre le dernier tweet d’Hugo Chavez à ses compatriotes : «Je<br />

prends mon envol comme le condor.»<br />

7. CRIMINALISER TOUTE REMISE EN QUESTION DE LA VERSION OFFICIELLE (AUTRE<br />

GRAND CLASSIQUE)<br />

Rester toujours sur la défensive, toujours prompt à sévir en cas de «grave<br />

désinformation». Le gouvernement vénézuélien avait même menacé de poursuites les<br />

«Twitteros» qui «incitent à la haine» ! «Dire que Chavez est mort était un crime de lèsemajesté,<br />

un attentat contre la souveraineté du pays», se rappelle Eric Ekvall.<br />

Adlène Meddi<br />

PHOTO : AFP


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

SUD Torturés pour avoir manifesté<br />

Coups, insultes mais aussi<br />

refus de soins et torture<br />

organisée. Les militants,<br />

manifestants et simples<br />

citoyens du sud du pays<br />

font face de plus en plus<br />

fréquemment à la violence,<br />

injustifi ée, des forces<br />

de sécurité. Leur tort ?<br />

Demander un logement,<br />

un travail, dénoncer des<br />

injustices ou être au mauvais<br />

endroit, au mauvais moment.<br />

Ouargla, Ghardaïa, Laghouat.<br />

Yasmine Saïd<br />

ysaid@elwatan.com<br />

Mohamed, 30 ans, était dans le bus où il<br />

exerce comme receveur. Il est arrêté par<br />

plusieurs policiers et inculpé d’incitation à<br />

attroupement et agression par violence contre<br />

les forces de l’ordre. Lorsqu’il retrouve la<br />

liberté, il a des marques de coups sur tout le<br />

corps et son diabète s’est aggravé. Ce matin-<br />

là, des jeunes de Laghouat avaient organisé<br />

un sit-in devant le bureau de main-d’œuvre<br />

pour protester contre l’absence d’offres<br />

d’emploi. Pour empêcher les manifestants de<br />

bloquer l’entrée, les policiers finissent par<br />

arracher la porte du bureau de l’ANEM. S’en<br />

suit une série d’arrestations ciblées dans la<br />

ville. «Dès qu’on nous a arrêtés, les coups<br />

ont commencé», raconte un manifestant. «A<br />

l’entrée du commissariat, les policiers<br />

avaient fait deux lignes, nous étions obligés<br />

de passer au milieu, et à notre passage, ils<br />

nous frappaient les uns après les autres avec<br />

leurs matraques, leurs poings.» Les<br />

manifestants sont enfermés dans des cellules.<br />

Dix personnes dans la même pièce. Les<br />

gardiens jettent des seaux d’eau froide sur les<br />

manifestants. Ils sont ensuite frappés à<br />

nouveau. Les insultes pleuvent. Les gifles<br />

aussi. «Au commissariat, ils nous ont accusés<br />

d’être les marionnettes d’une main<br />

étrangère.»<br />

MANIPULATION<br />

Les forces de l’ordre tentent alors de<br />

convaincre les manifestants de se retourner<br />

contre Mohamed. «Ils ont demandé à tous les<br />

autres de témoigner contre moi, comme quoi<br />

j’incite les jeunes à manifester et que je suis<br />

soutenu par le Qatar. En échange de leur<br />

témoignage, les policiers leur ont promis de<br />

les libérer», révèle Mohamed. Adlène, 23<br />

ans, a été arrêté le même jour. Il était devant la<br />

porte de sa maison. Des forces antiémeute<br />

l’ont embarqué dans une camionnette. Au<br />

commissariat, il a reçu tellement de coups sur<br />

la tête qu’il saigne. Les policiers finissent par<br />

convoquer un médecin au commissariat, en<br />

enfreignant la procédure. Ce dernier prescrit<br />

6 points de suture. Mais toutes les<br />

ordonnances et les certificats médicaux<br />

seront confisqués. Pendant les 48 heures de<br />

garde à vue, les autorités refusent que Adlène<br />

obtienne de l’insuline pour traiter son diabète.<br />

«Comme nous refusions de signer les PV, ils<br />

nous ont frappés jusqu’à ce que nous<br />

signions.» Madani a perdu plus d’une dizaine<br />

de dents sous les coups. Sans insuline, il a fini<br />

par s’évanouir. Un autre homme a été arrêté<br />

avec eux. Il a été mis à l’écart et battu par trois<br />

policiers. Voyant que les coups ne suffisaient<br />

pas, les forces de l’ordre ont menotté et se<br />

sont mis à arracher la barbe du jeune chômeur<br />

à main nue. Le jeune homme, traumatisé, a<br />

quitté la ville. «Nous ne sommes que des<br />

il a dit<br />

DAHO OULD KABLIA.<br />

Ministre de l’Intérieur<br />

Personnellement, je trouve que s’il y a<br />

excès, il provient de la part des<br />

manifestants et la plupart des blessés<br />

recensés lors des protestations sont des<br />

éléments de la police.»<br />

aujourd’hui 7<br />

Policiers, gendarmes et membres du DRS sont accusés dans de nombreux témoignages d’avoir torturé de façon régulière des manifestants arrêtés<br />

chômeurs», s’indigne l’un d’eux. Dans la<br />

foulée de leur arrestation, tous les militants<br />

passent devant le juge, accusés<br />

d’attroupement. «Au procès, il y avait 4<br />

accusés, pour 40 policiers blessés. Ces<br />

militants sont-ils comme Superman ?»,<br />

plaisante un chômeur. Pas de preuves, mais<br />

les 4 accusés sont envoyés en prison, sans<br />

possibilité de passer par la pharmacie pour<br />

ceux qui sont blessés. Le directeur de la<br />

prison dira aux autres prisonniers de les<br />

mettre à l’écart. «Depuis 2003, c’est toujours<br />

comme ça, soupire un militant, qui a fini par<br />

faire un mois de prison. Parfois, c’est toutes<br />

les semaines. Il n’y a pas de justice ici !»<br />

DIRECTIVES<br />

A Ghardaïa, en mars dernier, deux militants<br />

des droits de l’homme ont fini à l’hôpital.<br />

Sans prévenir, les brigades antiémeute ont<br />

chargé les manifestants qu’ils ont frappés<br />

avec leurs matraques et leur boucliers.<br />

Violemment battus, deux manifestants âgés<br />

d’une quarantaine d’années en auront pour 15<br />

jours d’arrêt de travail. Un manifestant qui a<br />

perdu connaissance a été roué de coups de<br />

pied alors qu’il était à terre. Un autre,<br />

Belkacem, est gravement blessé à la tête. Il<br />

est emmené au commissariat où on refuse de<br />

le diriger vers l’hôpital. C’est uniquement<br />

lorsqu’il se met à vomir que les protestations<br />

des autres détenus pousseront les policiers à<br />

appeler un médecin. Ce dernier ausculte<br />

Belkacem et lui remet deux ordonnances.<br />

L’une pour un traitement, l’autre pour un<br />

scanner du crâne. Les deux ordonnances<br />

seront confisquées et détruites par les<br />

policiers. Belkacem et les autres militants<br />

resteront 36 heures au commissariat, sans<br />

nourriture, avant d’être transférés au tribunal.<br />

Malgré des années de militantisme, c’est la<br />

première fois que Belkacem est victime de<br />

telles violences. L’un des militants arrêtés<br />

l’affirme : «Je pense que les forces de l’ordre<br />

ont de nouvelles directives.»<br />

ETOUFFEMENT<br />

Plus à l’est du pays, dans la wilaya d’El Oued,<br />

17 personnes seront jugées la semaine<br />

prochaine pour une manifestation lors des<br />

coupures d’électricité l’été dernier. L’un des<br />

prévenus a été longuement battu par les<br />

gendarmes lors de son arrestation. Sur les<br />

réseaux sociaux, on voit une vidéo de lui le<br />

corps violacé par les coups. Le cas d’El<br />

Hachemi Boukhalfa est des plus alarmant. Un<br />

matin de janvier 2011, sans comprendre<br />

pourquoi, alors qu’il est assis devant la<br />

maison de son cousin pour assister aux<br />

funérailles de son oncle, huit personnes<br />

descendent de deux voitures banalisées. «Ils<br />

m’ont happé et mis de force dans la voiture»,<br />

raconte cet habitant de Ouargla. El Hachemi<br />

est emmené dans la caserne militaire de la<br />

ville. Les coups commencent. Et ce n’est<br />

qu’un début. On l’accuse d’avoir tué trois<br />

militaires et caché une kalachnikov chez lui.<br />

On lui met un sac sur la tête, on verse de l’eau<br />

dessus. Il a l’impression d’étouffer. On le<br />

force à se déplacer à genoux pendant des<br />

heures. Déshabillé. Des hommes l’obligeront<br />

à manger des excréments. La torture a lieu la<br />

nuit. Au bout de trois jours, El Hachemi finit<br />

par admettre que l’arme est bien chez lui. «Je<br />

n’avais qu’une idée en tête. S’ils vont<br />

perquisitionner chez moi, ma famille saura<br />

au moins où je suis.»<br />

FRACTURE<br />

Les militaires convoquent la mère d’El<br />

Hachemi. «Elle avait 75 ans à l’époque.»<br />

Pendant ce temps, lui, reste enfermé. Le 4e<br />

jour de détention, l’homme est poussé d’un<br />

coup de pied dans les escaliers. Son corps<br />

roule sur les marches. Arrivé en bas, sa<br />

cheville est brisée. Pendant ses 9 jours de<br />

détention, aucun membre de la caserne ne<br />

viendra poser de question sur la légalité de<br />

son arrestation. «Il n’y a que le médecin de<br />

l’hôpital militaire qui a réagi, lorsqu’ils<br />

m’ont fracassé la cheville.» La jeune femme<br />

aurait lancé aux militaires : «Mais enfin,<br />

pourquoi êtes-vous allés si loin, c’est un<br />

civil !» Les raisons de sa détention ne sont pas<br />

claires. A la fin de l’année 2010, El Hachemi<br />

avait participé à plusieurs reprises à des<br />

manifestations contre le chômage. Mais pour<br />

le relâcher, ses ravisseurs ont exigé la<br />

promesse d’obtenir une 406. «Certains<br />

criminels sont prêts à tout», soupire-t-il. Le<br />

médecin lui a prescrit 12 jours<br />

d’immobilisation. El Hachemi a déposé une<br />

plainte à Alger. A Ouargla, les autorités ont<br />

refusé sa plainte. La justice le convoquera<br />

mais ce sera en qualité de «témoin».<br />

L’homme sait qu’il n’est pas le seul à avoir<br />

été torturé. Mais personne ne parle. «Je n’ai<br />

plus rien à perdre. Tout ce que je veux, c’est<br />

la justice. Si j’enfreins la loi, emmenez-moi<br />

en prison. Mais si d’autres enfreignent la loi,<br />

il faut les envoyer en prison aussi ! Regardez<br />

en France, même Sarkozy est convoqué par<br />

les juges !», ajoute-t-il. La caserne n’est qu’à<br />

quelques centaines de mètres de chez lui. El<br />

Hachemi a été menacé plusieurs fois. «Il<br />

m’arrive de croiser des hommes de la<br />

sécurité militaire près de la maison. Qu’estce<br />

que je peux faire ? Partir ? Mais où ?» Ses<br />

enfants sont traumatisés. «Ma fille crie dès<br />

qu’elle voit un policier.» Selon lui, dans la<br />

ville de Ouargla, les forces de sécurité<br />

utilisent la violence extrême pour faire taire<br />

les populations. «Les jeunes d’ici ne le<br />

supportent plus. Ils n’ont comme solution que<br />

de partir combattre au Mali !» ■<br />

EL Hachemi Boukhalfa a été torturé pendant 9<br />

jours dans une caserne militaire de Ouargla<br />

l’actu<br />

Amnesty International<br />

dénonce les abus du DRS<br />

«Le Département du renseignement et de la<br />

sécurité (DRS) disposait toujours de vastes<br />

pouvoirs en matière d’arrestation et de<br />

détention», indique Amnesty International<br />

dans son rapport annuel publié hier. «Ses<br />

agents pouvaient notamment maintenir au<br />

secret des personnes soupçonnées d’actes de<br />

terrorisme, ce qui favorisait le recours à la<br />

torture et aux mauvais traitements», ajoute<br />

le rapport. Malgré la levée de l’état d’urgence,<br />

les autorités continuent «de harceler les<br />

défenseurs des droits humains, notamment<br />

en entamant des poursuites judiciaires contre<br />

eux», selon l’ONG.<br />

PHOTO :EL WATAN WEEK END<br />

PHOTOS :D.R.


PHOTOS : EL WATAN WEEK END<br />

8<br />

«Je me suis portée candidate lors des élections<br />

municipales. Je représentais le parti AHD 54.<br />

Nous avons mené notre campagne et avons<br />

opté pour une coalition avec le FLN. J’ai<br />

finalement obtenu le poste de troisième<br />

adjointe au maire d’Abalessa.» Mama Hamdi<br />

a 26 ans. Elle est diplômée en journalisme de la<br />

faculté des sciences politiques et de<br />

l’information d’Alger. Après plusieurs<br />

tentatives pour trouver un emploi dans la<br />

capitale, Mama se résigne et rentre à Abalessa,<br />

sa région natale. La commune d’Abalessa<br />

(«lieu cultivable» en tamazight) est à 100 km<br />

de Tamanrasset. Il faut longer une route déserte<br />

aux paysages lunaires pour atteindre ce coin où<br />

la végétation fait de la résistance, tout comme<br />

pour les femmes de la commune, gardiennes de<br />

l’esprit de Tin Hinane, dont le tombeau se situe<br />

sur une colline donnant sur la rive gauche de<br />

l’oued Tifrit. Mama a fait sa scolarité à<br />

Abalessa, comme la majorité des jeunes filles<br />

de sa commune. Sans opposition, sa famille<br />

l’envoie à Alger pour entamer un cursus<br />

universitaire. «Après avoir obtenu ma licence,<br />

je ne rêvais que de travailler dans une<br />

rédaction ! J’étais motivée par l’idée de<br />

travailler dans les médias nationaux. Une<br />

sur le net<br />

Retrouvez le reportage photo de notre journaliste<br />

www.elwatanproject.com<br />

Mama, Saïda, Leyla s’impliquent dans la vie politique, sociale et culturelle d’Abalessa, afin d’assurer un développement local et durable<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

L’esprit de Tin Hinane<br />

résiste au machisme<br />

Adjointe au maire, vétérinaire, enseignante, activiste culturelle… Les femmes d’Abalessa portent en<br />

elles la force de leur ancêtre, reine des Touareg. Attachées à leur profession, elles sont l’avenir du<br />

développement de leur ville.<br />

Abalessa. Faten Hayed<br />

hfaten@elwatan.com<br />

envie de connaître d’autres personnes,<br />

d’autres modes de vie et de nouvelles<br />

expériences. Mes parents ne se sont jamais<br />

opposés à mes choix. La vie à Alger était très<br />

difficile, la famille m’a beaucoup soutenue,<br />

puisque la bourse ne couvrait jamais mes<br />

dépenses quotidiennes. Elle est insignifiante.»<br />

Candidature après candidature, la jeune femme<br />

ne reçoit que des réponses négatives de<br />

journaux arabophones. «Etant donné le nombre<br />

de demandes, je n’avais aucune chance de<br />

travailler à Alger. Je suis retournée auprès des<br />

miens, avec la ferme intention de ne pas laisser<br />

tomber mon rêve de devenir journaliste.»<br />

L’APC d’Abalessa est une imposante bâtisse<br />

flambant neuve au centre de la commune.<br />

Mama a un vaste bureau avec un mobilier<br />

encore sous emballage. Elle est certaine qu’elle<br />

n’aurait jamais pu avoir ce type de poste dans<br />

la capitale. «Aujourd’hui, je suis un maillon<br />

important de la société, il y a de nouvelles<br />

perspectives. Cependant, je ne mets pas de côté<br />

mon envie de devenir journaliste.»<br />

BACHELOR<br />

«Le mariage n’est pas une priorité chez les<br />

femmes actives d’Abalessa», affirme Saïda<br />

Belmessaoud. A 28 ans, elle est une<br />

personnalité influente dans sa communauté et<br />

dans la région, puisqu’elle exerce le métier de<br />

vétérinaire. «On a tendance à croire que les<br />

femmes du Sud se marient jeunes. Or, nous<br />

choisissons, pour la majorité, de faire des<br />

études et des formations afin d’assurer la<br />

prospérité de notre village et celle de nos<br />

familles», ajoute-t-elle. Sa profession n’est pas<br />

aisée puisqu’elle doit travailler en permanence,<br />

être sur le terrain, prendre soin des animaux,<br />

faire le suivi des élevages, appliquer les<br />

traitements, conseiller, faire de la prévention et<br />

constamment prouver sa compétence malgré<br />

sa jeunesse. «A Tamanrasset, il n’y a que 22<br />

vétérinaires ; mon expérience de trois ans est<br />

un atout. Je suis souvent sollicitée par les<br />

fermiers. Même si c’est un travail physique,<br />

avec le temps on prend l’habitude et on<br />

apprend également à gérer les mentalités. Il<br />

faut savoir que les gens s’habituent à votre<br />

première réaction à leur égard. C’est-à-dire si<br />

vous êtes de nature effacée, il y aura moins de<br />

sollicitations. Par contre, si vous montrez que<br />

vous savez gérer toutes les difficultés, les<br />

éleveurs sont plus à l’aise et vous font<br />

confiance, les hommes principalement.»<br />

Quand on lui demande si elle pense que son<br />

métier est compatible avec une vie de famille,<br />

elle répond sans hésiter. «Il m’est arrivé de<br />

passer un mois loin de chez moi pour<br />

m’occuper des animaux. Je ne pense pas que<br />

ce soit une contrainte pour mon futur mari. Il<br />

notre projet<br />

Et si on reprenait tout du début ?<br />

Sans préjugé, sans facilité ? Et si on<br />

allait là où on ne va jamais, histoire<br />

de redécouvrir la réalité ? Chiche !<br />

Pendant une année, nous irons<br />

ensemble à Baraki (Alger), El Kouif<br />

(Tébessa), Sougueur (Tiaret),<br />

Abalessa (Tamanrasset), El Hadjar<br />

(Annaba) et El Menia (Ghardaïa). Un<br />

seul objectif : rencontrer des<br />

habitants pour connaître leurs<br />

préoccupations, leurs rêves, leur<br />

quotidien et essayer de comprendre<br />

quelle sera l’Algérie de 2014.<br />

Pourquoi ces villes ? Parce qu’elles<br />

nous paraissent représentatives de<br />

la complexe réalité du pays. Mais<br />

aussi parce que derrière des<br />

stéréotypes bien ancrés et malgré<br />

leur petite taille, il y a dans ces<br />

villes les hommes qui construisent<br />

le pays de demain.<br />

saura par avance ce que je fais comme métier,<br />

c’est à prendre ou à laisser», conclut-elle.<br />

Leyla Abdelbaqi, 34 ans, est née et a étudié à<br />

Tamanrasset. Elle a enseigné pendant six ans à<br />

Ouargla. Sa tenue traditionnelle dissimule un<br />

jean, un t-shirt fuchsia et des ballerines à la<br />

dernière mode moyen-orientale. «J’ai fini par<br />

épouser un fils d’Abalessa. Je trouve que les<br />

hommes d’ici sont plus ouverts, chaleureux et<br />

respectueux que les gens de la ville de<br />

Tamanrasset, qui n’est qu’à une centaine de<br />

kilomètres. Je voyage, pars voir ma famille,<br />

sans pression morale de la part de mon mari»,<br />

affirme Leyla.<br />

MATRIARCAT<br />

«Les gens du Nord sont obsédés par l’idée que<br />

la société touareg, qui est majoritaire ici,<br />

fonctionne sur un modèle matriarcal. C’est une<br />

vérité historique. Cela dit, nous sommes<br />

musulmans et nous respectons également ce<br />

que nous dicte notre religion, sans dualité ni<br />

contraintes. Les femmes ne portent pas le voile<br />

par contrainte. Nous portons le voile coutumier<br />

par tradition séculaire et non en signe de<br />

soumission à l’homme. Il nous protège du<br />

sable, du soleil et des insectes. La peau noire a<br />

également ses exigences. Le voile a remplacé<br />

la mlahfa, parce qu’il nous permet d’être<br />

coquettes !» Hannafi, 29 ans, musicien et<br />

poète, partage l’avis de Leyla. Selon lui, une<br />

femme est d’abord une citoyenne et une «force<br />

active» dans la société dans laquelle elle<br />

évolue. «Quand ma mère est tombée malade,<br />

j’ai dû prendre la décision de la faire<br />

hospitaliser à Alger. Le traitement qu’elle a eu<br />

était très lourd, elle devait donc passer deux<br />

mois dans la capitale. J’ai loué un appartement<br />

sur place pour prendre soin de ma mère, j’ai<br />

fait beaucoup de rencontres. Les gens du Nord<br />

sont très chaleureux et aiment les<br />

“étrangers“», plaisante-t-il. «Les femmes sont<br />

cloîtrées et ne sortent que pour faire les<br />

courses ou aller chez le médecin. Quand je<br />

racontais à mes amies le rôle que jouent les<br />

femmes du Sud dans la société, elles étaient<br />

étonnées. La liberté de la femme ne se résume<br />

pas à avoir le droit de porter le pantalon ou<br />

conduire une voiture, ça va au-delà. La liberté<br />

est d’abord un état d’esprit, et vivre dans un<br />

duel constant avec l’autorité de l’homme, qu’il<br />

soit mari, père ou frère, ne garantit pas<br />

l’émancipation.» ■


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

L’assassinat de son compagnon l’a propulsée sur le<br />

devant de la scène politique tunisienne, elle qui a fait<br />

le choix de militer loin des feux de la rampe. Elle est<br />

devenue l’icône d’une Tunisie en lutte. La veuve<br />

rebelle dénonce une justice qui «cherche à étouffer»<br />

la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd.<br />

Hacen Ouali<br />

houali@elwatan.com<br />

Le Premier ministre, Ali<br />

Larayedh, dès sa prise de<br />

fonction, avait assuré que les<br />

services de sécurité avaient<br />

identifié l’assassin de Chokri<br />

Belaïd, mais sans pour autant<br />

l’arrêter. Où en est la vérité<br />

quatre mois après l’assassinat de<br />

Belaïd ?<br />

Nulle part. L’affaire traîne en<br />

longueur. Nous sommes dans une<br />

situation de blocage, c’est un<br />

processus qui n’avance pas. Ce<br />

blocage est sciemment entretenu,<br />

car ce ne sont pas des éléments<br />

extérieurs objectifs qui font que<br />

l’affaire n’avance pas. Non. Les<br />

avocats ont démontré qu’il y a de<br />

nombreuses pistes qui n’ont pas<br />

été exploitées. Ils ont recueilli des<br />

informations remises au juge<br />

d’instruction, mais ce dernier<br />

refuse de les prendre en compte.<br />

Pire. Il (le juge d’instruction) a<br />

donné un pouvoir total à la brigade<br />

criminelle pour mener l’enquête et<br />

du coup, lui ne maîtrise plus rien.<br />

C’est la brigade qui mène l’enquête<br />

et lui ne reçoit que ce que celle-ci<br />

lui fournit. Alors que la brigade est<br />

sous la coupe du ministère de<br />

l’Intérieur d’Ennahdha et même<br />

après le remaniement<br />

gouvernemental, l’actuel Premier<br />

ministre, anciennement ministre<br />

de l’Intérieur, suit de près le<br />

dossier pour ne pas dire qu’il garde<br />

la main dessus. L’enquête n’est pas<br />

menée de manière sérieuse. Sinon<br />

comment expliquer que le juge<br />

d’instruction refuse d’entendre un<br />

témoin qui semble détenir des<br />

informations capitales. Il s’agit de<br />

l’homme d’affaires Fethi Damegh,<br />

arrêté dans l’affaire d’achat<br />

d’armes. Il a demandé, par écrit,<br />

que le juge d’instruction l’entende,<br />

mais ce dernier refuse. Pourquoi ?<br />

En plus, pourquoi le ministre de la<br />

Justice n’intervient-il pas ? Fethi<br />

Damegh, qui se trouve en prison,<br />

craint pour sa vie, il a peur d’être<br />

éliminé. C’est un témoin capital<br />

dans cette affaire. Un autre élément<br />

que le juge n’a pas pris en<br />

considération. Il y a une personne<br />

qui a été localisée et son appel<br />

téléphonique a été intercepté, la<br />

veille de l’assassinat, en bas de<br />

notre immeuble parlant de Chokri.<br />

Il a été écouté par le juge et ensuite<br />

libéré. Bref, il y a beaucoup<br />

d’indices et d’interférences dans le<br />

travail de la justice pour bloquer le<br />

processus.<br />

Vous soupçonnez des<br />

parties qui cherchent à étouffer<br />

l’affaire ?<br />

Il est clair que tout est fait pour<br />

qu’on ne sache pas qui a tué<br />

Chokri. Pourquoi ? Ils font tout<br />

pour empêcher que la vérité<br />

n’éclate. Ces gens-là doivent<br />

savoir que si l’enquête n’aboutit<br />

pas en Tunisie, nous irons vers une<br />

juridiction internationale. Mais<br />

pour l’instant, on met tout cela de<br />

côté, parce que, du point de vue<br />

légal, la juridiction internationale<br />

ne peut se saisir du dossier qu’en<br />

cas d’incompétence de la<br />

juridiction nationale. Ils veulent<br />

nous faire mal avec l’assassinat de<br />

Chokri. Et à ces gens, je dis que<br />

nous sommes et nous resterons<br />

débout.<br />

Qui sont ces gens ?<br />

Chokri disait toujours<br />

qu’Ennahdha cherchait à le<br />

liquider. Il était pertinemment sûr<br />

que cette formation voulait son<br />

élimination du paysage. La veille<br />

même de son assassinat, il disait<br />

que ce parti a failli sur tous les<br />

plans et c’est pour cela qu’il va se<br />

diriger vers la violence. Ce<br />

mouvement veut nous imposer un<br />

projet de société par la violence,<br />

d’autant qu’il sent la montée d’une<br />

résistance au sein de la société à<br />

son projet politique, à son<br />

économie, à sa conception<br />

rétrograde de la vie. Dans son<br />

analyse, Ennahdha fait croire que<br />

l’opposition représente la contrerévolution.<br />

Ce parti est en train de<br />

rééditer toutes les pratiques de<br />

l’ancien parti (RCD, ndlr) en<br />

monopolisant toute<br />

l’administration et les rouages de<br />

l’Etat. Ce parti entretien un rapport<br />

de méfiance vis-à-vis de ses<br />

adversaires, installant le pays dans<br />

une grave crise de confiance<br />

laquelle s’est accentuée avec<br />

l’assassinat de Chokri.<br />

Le président Moncef<br />

Marzouki s’est-t-il mobilisé à<br />

vos côtés pour faire connaître la<br />

vérité sur l’assassinat de «son<br />

ami» ?<br />

Au contraire. Marzouki avait<br />

dit à Chokri Belaïd quand il est allé<br />

le voir : «Les menaces proférées<br />

contre vous sont sérieuses, je dois<br />

assurer votre sécurité». Chokri<br />

bio express<br />

Née le 20 août 1970 dans la région de Kef, Basma Khalfaoui rencontre son<br />

compagnon, Chokri Belaïd, à son retour d’Irak, en 1998. Ensemble, ils quittent<br />

Tunis pour Paris où ils se marient en 2002 «à la française». Elle rentre au pays<br />

en 2006, une année après le retour de Chokri qui est déjà fortement impliqué<br />

dans le combat contre la dictature. Depuis l’assassinat de son compagnon, elle<br />

se radicalise. Elle compte créer «la fondation Chokri-Belaïd contre la violence».<br />

Marzouki a menti au juge<br />

avait refusé qu’on mette à sa<br />

disposition des gardes du corps.<br />

Mais, curieusement, quand<br />

Marzouki a été entendu par le juge<br />

d’instruction après l’assassinat de<br />

Chokri, celui-ci avait nié les<br />

propos qu’il avait pourtant tenus à<br />

Chokri. Il a dit au juge : «Non, je<br />

ne lui ai rien dit.» Pas seulement<br />

Marzouki d’ailleurs, Ahmed<br />

Nadjib Echabi aussi a nié devant le<br />

juge avoir dit à Chokri qu’il était<br />

menacé. Marzouki a menti au juge<br />

d’instruction. Je ne comprends pas<br />

quelle direction il prend. Et c’est<br />

pour cela que je refuse de le<br />

rencontrer. Il a voulu venir<br />

présenter ses condoléances, j’ai<br />

refusé et je refuse toujours. Parce<br />

qu’il ne veut pas participer à faire<br />

«éclater» la vérité. Il n’est pas sans<br />

savoir qu’un processus de violence<br />

s’installe dans le pays auquel luimême<br />

participe en acceptant de<br />

recevoir, au palais de Carthage, les<br />

comités de la protection de la<br />

révolution qui terrorisent les gens<br />

et qui utilisent la violence. Aucune<br />

prise de décision de sa part, aucune<br />

déclaration qui condamne au<br />

moins la responsabilité politique<br />

de ce gouvernement. Donc moi, je<br />

ne peux pas l’accepter chez moi.<br />

Vous êtes confiante pour<br />

l’avenir de la Tunisie ?<br />

Totalement confiante. La<br />

réaction courageuse des jeunes,<br />

des femmes et de nombreux<br />

Tunisiens face à la tentation<br />

totalitaire donne de l’espoir. Les<br />

Tunisiens se battent et continueront<br />

le combat afin de faire aboutir les<br />

aspirations pour lesquelles ils se<br />

sont soulevés contre la tyrannie. Ils<br />

ont fait la révolution pour la liberté,<br />

la dignité et le travail. Je reste<br />

engagée dans le combat pour<br />

l’instauration d’un projet de<br />

société de progrès, de liberté, de<br />

démocratie et de respect de la<br />

dignité humaine et pour une<br />

société plurielle qui assume<br />

pleinement ses différences<br />

d’opinions, de conscience. Une<br />

société où on gère de manière non<br />

violente les conflits. Les jeunes<br />

Tunisiens se sont sacrifiés pour un<br />

monde meilleur, un monde où on<br />

peut voir des fleurs partout, danser<br />

lorsqu’on en a envie, rire quand on<br />

veut, lire ce qu’on a envie de lire et<br />

réfléchir et avoir des avis sur toutes<br />

en aparté 9<br />

BASMA KHELFAOUI-BELAÏD. Veuve de Chokri Belaïd, leader tunisien assassiné<br />

Chokri<br />

mérite que je<br />

marche, même<br />

pieds nus, sur les<br />

braises pour<br />

maintenir la<br />

flamme de la<br />

liberté.<br />

l'actu<br />

Mercredi, les partisans du Front populaire se sont rassemblés à Tunis pour<br />

demander que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de Chokri Belaïd<br />

les questions en toutes liberté.<br />

Celui qui veut faire la prière est<br />

libre de la faire, tout comme celui<br />

qui a envie de boire du vin. Qu’on<br />

libère la société des tous les tabous<br />

qu’on lui a imposés ; que les gens<br />

puissent enfin respirer la liberté.<br />

Leur projet à eux (les islamistes),<br />

c’est le déni de la liberté et de la<br />

démocratie. Contente-toi de ce que<br />

tu as et ne t’insurge pas contre le<br />

gouvernant. Il milite pour une<br />

société morte. Ce projet nous le<br />

combattrons comme nous avons<br />

combattu la dictature. En Tunisie,<br />

nous sommes face à un dilemme :<br />

soit nous voulons une société qui<br />

avance ou bien une société qui<br />

recule renfermée sur elle-même.<br />

Le jour de l’enterrement<br />

de Chokri Belaïd, le monde<br />

entier a découvert une femme<br />

courageuse à la tête du cortège<br />

funèbre, qui a dit qu’elle n’a pas<br />

le droit d’être triste et de faire le<br />

deuil, mais de résister !<br />

J’ai des origines algériennes. Je<br />

viens de la région d’El Kef et ma<br />

mère à des origines algériennes.<br />

J’ai des ancêtres algériens. La<br />

femme algérienne, elle est en moi<br />

tout comme la femme<br />

palestinienne. C’est notre culture<br />

et notre background. L’image<br />

d’une femme qui doit continuer à<br />

résister quelle que soit la dureté<br />

des conditions. Chokri était un<br />

grand homme, un résistant. Il<br />

mérite que je marche, même pieds,<br />

nus sur les braises pour maintenir<br />

la flamme de la liberté.<br />

Basma Khalfaoui avec Salah, le père<br />

de Chokri Belaïd (à droite) et son frère<br />

(à gauche)<br />

PHOTOS : AFP


10 monde<br />

1 Tunisie<br />

Les salafistes annulent la<br />

manifestation d’aujourd’hui<br />

Le mouvement salafiste tunisien Ançar Charia a<br />

annulé son appel à manifester aujourd’hui à Kairouan<br />

à la suite de la libération de son porte-parole, un mot<br />

d’ordre qui laissait craindre de nouveaux heurts avec<br />

la police. «Voici une information qui va réjouir (...) les<br />

agents du tyran : annulation de la protestation devant<br />

le siège d’Ennahda à Kairouan après la libération de<br />

notre frère Seifeddine Raïs», a indiqué hier l’antenne<br />

de Kairouan d’Ançar Charia sur sa page facebook. Le<br />

mouvement salafiste avait appelé à une manifestation<br />

devant les locaux d’Ennahda aujourd’hui après-midi<br />

pour protester contre l’arrestation de M. Raïs, porteparole<br />

d’Ançar Charia, le 19 mai. Il a été libéré mercredi<br />

soir, mais reste inculpé de diffusion d’informations<br />

mensongères et d’incitation à la violence. Les autorités<br />

avaient prévenu que ce rassemblement n’était pas<br />

autorisé, laissant craindre de nouveaux affrontements<br />

entre policiers et militants salafistes après ceux de<br />

dimanche, où un mort et 18 blessés ont été enregistrés<br />

en banlieue de Tunis. M. Raïs avait été arrêté dimanche,<br />

jour où son groupe comptait tenir son congrès annuel<br />

à Kairouan, interdit par les autorités. En réaction à<br />

cette interdiction, les partisans de l’organisation<br />

djihadiste ont tenu le<br />

rassemblement à la cité<br />

Ettadhamen, leur<br />

bastion, près de Tunis,<br />

déclenchant les affrontements. Le<br />

parti au pouvoir a longtemps<br />

entretenu des relations ambiguës<br />

avec les djihadistes malgré leur<br />

essor depuis la révolution de janvier<br />

2011. Confronté à des bandes armées<br />

liées à Al Qaîda à la frontière ouest et aux<br />

menaces de guerre formulées par Ançar Charia, le<br />

gouvernement a considérablement durci le ton vis-àvis<br />

de ce groupe, l’accusant désormais d’être impliqué<br />

dans le terrorisme.<br />

4 Irak<br />

11 morts dans des actes de violence<br />

Onze personnes ont péri hier dans des violences en Irak, dont<br />

quatre soldats tués dans l’attaque d’un poste de contrôle au nord<br />

de Baghdad, ont annoncé des responsables. Des hommes armés<br />

ont attaqué un poste de contrôle à Taji, faisant quatre morts et<br />

cinq blessés parmi les soldats, ont indiqué des responsables des<br />

services médicaux et de sécurité. Toujours au nord de la<br />

capitale, près de Baqouba, une bombe a explosé à proximité<br />

d’une patrouille de police, tuant quatre personnes, tandis que<br />

des hommes armés ont abattu deux policiers dans une autre<br />

attaque, ont annoncé un lieutenant-colonel de police et une<br />

source médicale. Des hommes armés ont également tué un<br />

civil à Mossoul (nord), selon la police et un médecin. Et à<br />

Tikrit, une bombe a explosé près d’une patrouille de police,<br />

blessant deux<br />

officiers, ont<br />

indiqué un<br />

officier et une<br />

source<br />

médicale.<br />

Mercredi, les<br />

violences<br />

avaient fait 22<br />

morts à<br />

travers le<br />

pays, dont 12<br />

personnes<br />

abattues dans<br />

une maison close de Bagdad et 8 activistes<br />

assassinés par les forces de sécurité. Le pays est<br />

secoué par une vague de violences qui a fait plus<br />

de 400 morts depuis le début du mois. Ces<br />

violences ont beaucoup diminué depuis le pic<br />

atteint dans les années 2006 et 2007, mais les<br />

attentats restent quotidiens dans le pays. Plus<br />

de 200 personnes sont tuées chaque mois<br />

depuis le début de l’année.<br />

2 Grande-Bretagne<br />

David Cameron dénonce<br />

la trahison de l’islam<br />

3 Congo<br />

La brigade d’intervention<br />

de l’ONU bientôt prête<br />

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a<br />

annoncé hier à Goma, ville stratégique de l’est de<br />

la République démocratique du Congo, que la brigade<br />

d’intervention de l’ONU sera prête d’ici «un à deux<br />

mois» pour combattre les groupes armés de l’Est<br />

congolais. Lundi, après plusieurs mois de trêve, les<br />

combats ont repris entre l’armée et la rébellion<br />

Mouvement du 23 mars (M23) dans la zone de Mutaho.<br />

Des tirs d’armes lourdes ont atteint la localité de<br />

Mugunga, faisant fuir environ 30 000 déplacés. Mercredi,<br />

Ban Ki-moon s’était dit préoccupé par la reprise des<br />

combats et a invité «toutes les parties à régler leur<br />

différend de façon pacifique». «Le temps est venu pour la<br />

paix et le développement pour le peuple de la République<br />

démocratique du Congo et ceux de la région», avait-il<br />

souligné. Hier, un calme relatif régnait aux abords de Goma,<br />

l’armée et le M23 ayant tacitement décidé d’une trêve pour la<br />

visite de Ban Ki-moon qui, en début d’après-midi, a quitté Goma<br />

pour Kigali. «Vu ce qui se passe, je pense que nous devons<br />

accélérer le déploiement pour qu’ils soient pleinement à pied<br />

d’œuvre le plus tôt possible», avait déclaré mardi Ban Ki-moon<br />

depuis le Mozambique. Cette brigade doit renforcer la Mission de<br />

l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), la plus<br />

importante au<br />

monde, forte de<br />

17000 hommes<br />

et chargée de la<br />

protection des<br />

civils. Dotée<br />

d’un mandat<br />

offensif, elle<br />

doit combattre<br />

et désarmer les<br />

groupes armés<br />

dans l’est de la<br />

RDC - M23 en<br />

tête.<br />

Le Premier ministre<br />

britannique, David<br />

Cameron, a déclaré<br />

hier, après une<br />

réunion de crise sur<br />

le meurtre en pleine<br />

rue d’un soldat à<br />

Londres, qu’il<br />

s’agissait non<br />

seulement «d’une<br />

attaque contre la<br />

Grande-Bretagne»<br />

mais aussi «d’une trahison de l’islam». «Ce n’était pas<br />

seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode<br />

de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des<br />

communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays.<br />

Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable», a<br />

déclaré le Premier ministre lors d’un point presse devant<br />

Downing Street. «Nous ne nous inclinerons jamais devant<br />

la terreur ou le terrorisme sous toutes ses formes», a-t-il<br />

ajouté. «Nous allons vaincre l’extrémisme en restant<br />

soudés, en soutenant nos services de police et nos<br />

services de sécurité et, par-dessus tout, en défiant le<br />

discours toxique de l’extrémisme», a-t-il poursuivi. Il a<br />

rappelé que le terrorisme avait pris «plus de vies<br />

musulmanes que celles d’aucune autre religion». «Il<br />

n’y a absolument aucune justification pour ces actes<br />

dont la responsabilité incombe uniquement aux<br />

personnages détestables qui ont mené cette attaque<br />

épouvantable», a-t-il martelé. Pour rappel,<br />

mercredi en début d’après-midi, deux jeunes<br />

hommes noirs ont tué un soldat britannique en<br />

pleine rue, dans le sud-est de Londres, à coups de<br />

couteau et de hachoir de boucher. L’un des deux a<br />

justifié cet acte par le fait que «des soldats<br />

britanniques tuent quotidiennement des<br />

musulmans dans les pays musulmans».<br />

5<br />

2<br />

1<br />

6 4<br />

5 Boston<br />

Du nouveau dans l’attentat<br />

du marathon<br />

L’enquête sur les attentats du marathon de Boston prend un virage<br />

inattendu. Un homme tué mercredi en Floride lors d’un interrogatoire<br />

avec le FBI avait, peu avant sa mort, avoué son implication dans un<br />

triple meurtre commis, selon lui, avec Tamerlan Tsarnaev, un des<br />

auteurs présumés de l’attentat de Boston, rapportent les médias US.<br />

Ce triple meurtre, jamais élucidé, a eu lieu le 11 septembre 2011 à<br />

Waltham (banlieue ouest). Trois hommes ont été retrouvés égorgés<br />

dans un appartement, couverts de marijuana. L’homme tué mercredi<br />

matin, un jeune d’origine tchétchène de 27 ans, Ibragim Todashev,<br />

connaissait Tamerlan Tsarnaev, l’aîné des frères accusés de l’attentat<br />

du 15 avril qui a fait 3 morts et 264 blessés lors du marathon de<br />

Boston. Il pratiquait, comme lui, les arts martiaux et avait habité<br />

Boston, a indiqué un de ses amis, Khusn Taramiv, sur la chaîne locale<br />

wesh.com. Le FBI de Boston avait confirmé la mort de Todashev,<br />

expliquant qu’il avait «provoqué un violent affrontement» lors de son<br />

interrogatoire «en lien avec l’enquête sur l’attentat du marathon de<br />

Boston». Le FBI s’intéressait à Todashev depuis l’attentat du 15 avril et<br />

l’avait interrogé plusieurs fois, selon son ami Taramiv. Les enquêteurs<br />

auraient établi un lien entre le triple meurtre et les frères Tsarnaev sur<br />

la base de leur ADN, après l’attentat de Boston, selon ABC news.<br />

3<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

6 Syrie<br />

L’opposition ira-t-elle<br />

à la conférence de paix ?<br />

Moaz Al Khatib, l’un des chefs de file de l’opposition<br />

syrienne, appelle Bachar Al Assad à remettre ses<br />

pouvoirs à son vice-président ou à son Premier<br />

ministre puis à partir à l’étranger avec 500 membres de<br />

son entourage, sans pour autant leur garantir une<br />

quelconque immunité. Ces propositions sont formulées<br />

dans un plan de paix en 16 points que Moaz Al Khatib,<br />

soumises hier aux délégués de la CNS réunis à Istanbul.<br />

La Coalition nationale de l’opposition syrienne a, en effet,<br />

entamé hier à<br />

Istanbul une réunion<br />

de trois jours pour<br />

discuter de sa<br />

participation à une<br />

éventuelle<br />

conférence de paix<br />

internationale<br />

«Genève 2», qu’elle<br />

conditionne à<br />

l’assurance d’un<br />

départ rapide du président Bachar Al Assad. Aux termes du<br />

plan de paix dévoilé sur sa page facebook, le dignitaire sunnite<br />

exhorte Bachar Al Assad à se retirer au profit de son Premier<br />

ministre, ou de son vice-président. Moaz Al Khatib donne 20<br />

jours à Bachar Al Assad pour réagir qui aurait ensuite un mois<br />

pour dissoudre le Parlement puis, une fois qu’il aurait quitté le<br />

pouvoir, son gouvernement resterait en place pour une durée de<br />

100 jours afin de restructurer l’armée. Au terme de cette période,<br />

le pouvoir serait transféré à un gouvernement de transition.


sur le mur de<br />

«Les femmes et les filles sont victimes de<br />

discrimination depuis trop longtemps à cause d’une<br />

interprétation faussée de la parole de Dieu. Toute ma<br />

vie, j’ai été un chrétien pratiquant… Tout comme des<br />

millions d’autres personnes dans le monde entier, je<br />

trouve dans ma foi une source de force et de<br />

réconfort. Ma décision de quitter la Convention<br />

baptiste du Sud, dont je faisais partie depuis une<br />

soixantaine d’années, a donc été douloureuse et<br />

difficile. Elle est cependant devenue inévitable pour<br />

moi lorsque les dirigeants de la Convention, citant<br />

quelques versets de la Bible soigneusement choisis et<br />

affirmant qu’Eve a été créée après Adam et qu’elle<br />

était responsable du péché originel, ont édicté que les<br />

femmes devaient être “soumises“ à leur mari.» Ces<br />

paroles ne sont pas d’une chrétienne progressiste,<br />

encore moins d’une féministe. C’est Jimmy Carter,<br />

président des Etats-Unis de 1977 à 1981, qui a fait<br />

cette belle déclaration… J’ai toujours pensé que la<br />

position juste des croyants et pratiquants énoncée<br />

clairement et publiquement ferait avancer la<br />

question des femmes, comme d’autres questions<br />

qui touchent à la pratique de l’islam. En particulier<br />

la liberté de conscience. Ceux-là qui s’offusquent<br />

quand nous critiquons les positions de l’orthodoxie<br />

musulmane sur certaines questions (les femmes, la<br />

sexualité, la soumission, le Ramadhan, l’apostasie, la<br />

lapidation), quand nous dénonçons les abus qu’elles<br />

entraînent et qui nous disent que l’islam ce n’est pas<br />

ça, devraient écouter Jimmy Carter avec attention.<br />

Les excès que je viens de mentionner n’expliquent<br />

pas entièrement, mais ont sans doute renforcé les<br />

convictions d’athéisme qui s’expriment de plus en<br />

plus dans le monde musulman. Surtout chez les<br />

jeunes. Ce monde musulman n’est pas spécifique, il<br />

obéit comme les autres (chrétien et hébraïque) aux<br />

mêmes règles, et le temps fera son ouvrage. Aussi<br />

impétueuse et violente qu’est notre jeunesse, aussi<br />

subversif qu’est le président Jimmy Carter, ni les uns<br />

ni lui n’atteindront la virulence d’Abû Bakr Razi<br />

(864-924) contre le monothéisme. Ceci nous<br />

rappelle que la tradition culturelle islamique a<br />

connu des esprits libres comme la culture<br />

chrétienne et hébraïque. Elle ne saurait rester en<br />

marge de l’histoire.<br />

www facebook com/wassyla tamzali<br />

Ecolos, rejoignez<br />

les éboueurs de la mer<br />

Ce samedi dans plusieurs wilayas<br />

12-13<br />

PHOTO : D. R.


PHOTOS : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

12 Vendredi 24 mai 2013<br />

sur le net El Watan Week-end<br />

sur le net www.emirabdelkaderdih.com<br />

Pour en savoir plus sur le potentiel historique d’Alger :<br />

Vendredi 24 mai 2013 13<br />

www.facebook.com/Alger-Bonheur<br />

VENDREDI 24<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e<br />

édition du Festival culturel<br />

européen avec Lydia Daher et<br />

Band. A l’auditorium de la Radio<br />

nationale. 21, boulevard des<br />

Martyrs.<br />

ENFANTS. Alger. A 10h.<br />

Représentation de Roumana,<br />

par la coopérative El Beliri. A la<br />

salle El Mougar. 2, rue Asselah<br />

Hocine. Tél. : 021.736.193.<br />

MAGIE. Alger. Jusqu’au 29 juin.<br />

Vendredi et samedi. Ateliers de<br />

magie avec Jad Bourti. Chaque<br />

vendredi de 10h30 à 11h30.<br />

De 14h30 à 15h30 pour les<br />

enfants et de 16h à 17h pour<br />

les adultes. Chaque samedi<br />

de 10h30 à 11h30. De 14h30<br />

à 15h30 pour les enfants et<br />

de16h à 17h pour les adultes.<br />

Frais d’inscription : 200 DA.<br />

1 atelier : 1500 DA (1 heure).<br />

Pack 5 ateliers : 6000 DA. Pack<br />

10 ateliers : 10 000 DA. Pack<br />

20 ateliers : 13 600 DA. Stage<br />

(6 ateliers) : 15 000 DA. Au<br />

Centre des arts et de la culture<br />

du palais des Raïs (Bastion 23).<br />

Inscriptions : 0555.612.281.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs…<br />

5 livres jeunesse», première<br />

résidence Dar Abdellatif par<br />

l’AARC et les éditions qui aiment<br />

les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

SPORT. Alger. A 10h. Vendredi<br />

et samedi. Le club des Dynamix<br />

propose pour les fi llettes à<br />

partir de 4 ans : cours de danse<br />

classique. Pour les enfants à<br />

partir de 3 ans : cours de Baby<br />

Gym. Pour les adolescents :<br />

cours d'aérobic, zumba, salsa<br />

et hip- hop. Pour les adultes :<br />

cours de cardio training avec<br />

coach, fi tness, yoga, step, body<br />

sculpt et danse zumba, salsa<br />

et orientale. 4, rue Abdelkrim<br />

Ouali ex-St Jean Meissonier. Sidi<br />

M’hamed.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française.<br />

Ateliers ouverts à ceux qui<br />

désirent chanter ou jouer d’un<br />

instrument de musique. Pour<br />

vous inscrire, envoyez un mail<br />

avec nom, prénom, année de<br />

naissance, profession, commune<br />

de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

PARC. Alger. A 10h. Aires<br />

aménagées, observations<br />

botaniques, randonnées pédestres<br />

et jogging à travers des circuits<br />

dédiés, des parcours de santé, ainsi<br />

qu’un centre équestre. Au parc des<br />

Grands Vents.<br />

JARDIN. Oran. Jusqu’au 30. 6e<br />

édition des fl oralies d’Oran. Jardin<br />

publique.<br />

ENFANTS. Tizi Ouzou. A 10h.<br />

Alger célèbre 5 ans de<br />

calligraphie arabe<br />

Calligraphie. Alger. Du mercredi 29 au 4 juin. Envie de devenir le futur<br />

Mohamed Khadda, Rachid Koraïchi ou Hamza Bounoua ? Armez-vous de<br />

votre passion pour la calligraphie et rejoignez les ateliers de la 5e édition<br />

du Festival international de la calligraphie arabe d’Alger. Pour ce rendezvous<br />

annuel, les calligraphes seront plus de 70 à montrer leurs œuvres et<br />

à confronter leurs talents et expériences, notamment des pays suivants : la<br />

Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Koweït, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, l’Iran,<br />

la Turquie, la France, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Inde, la Bulgarie<br />

et l’Espagne. La manifestation s’ouvrira avec le vernissage de l’exposition<br />

de calligraphie au Musée public national de l’enluminure, de la miniature<br />

et de la calligraphie arabe. En marge de l’exposition, la journée du 29 mai<br />

sera consacrée à un débat autour de la calligraphie à travers ses diff érentes<br />

expressions. Des spécialistes viendront enrichir ce séminaire qui sera organisé<br />

à l’hôtel Mazafran de Zéralda. C’est là que se tiendront le lendemain, 30<br />

mai, les ateliers au sein desquels les participants pourront être initiés à<br />

d’autres techniques ou formes d’expression calligraphiques. Le 1er juin, et<br />

à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, en collaboration avec<br />

l’Union des parents d’élèves et de la wilaya d’Alger, un atelier aura lieu dans<br />

la matinée avec pour but d’initier les jeunes écoliers à l’art de la calligraphie.<br />

En après-midi, un autre atelier sera réservé, cette fois, à un échange libre entre<br />

calligraphes. Les 2 et 3 juin seront consacrés aux ateliers avec, dans l’aprèsmidi,<br />

une visite de musée est également prévue. Au Musée de la miniature, de<br />

l’enluminure et de la calligraphie (Casbah). Faten Hayed<br />

Représentation de Attabiâa oua<br />

sahira, par l’association Adhouaa<br />

athakafa de Mehdia de Tiaret. Au<br />

théâtre régional. Avenue Larbi Ben<br />

M’hidi. Tél. : 026.222.358.<br />

MUSIQUE. Alger. A 17h. Concert<br />

initié par Réseau 50 avec les frères<br />

Bouchakour et le groupe Slamthine.<br />

A la salle Echabab (ex-Casino).<br />

FÊTE DE LA FRAISE. Skikda. A<br />

l’occasion de la Fête de la fraise, le<br />

club Alto sportif Skikda organise une<br />

rencontre de paramoteur.<br />

ENFANTS. Batna. Représentation<br />

de Atair el ajib, par l’association<br />

Echihabe des arts dramatiques de<br />

Annaba. Au théâtre régional. 2, rue<br />

Mohamed Salah Ben Abbès.<br />

Tél. : 033.802.080.<br />

ENFANTS. Skikda. Représentation<br />

de La princesse et le mendiant. Au<br />

théâtre régional.<br />

ENFANTS. Annaba. Représentation<br />

de Mamlaket el ajaïb, par<br />

l’association Echiheb des arts<br />

dramatiques de Annaba. Au théâtre<br />

régional. 1, place Tarek Ibn Ziad.<br />

Tél. : 038.863.817.<br />

ENFANTS. Oran. A 10h.<br />

Représentation de En nahla. Au<br />

théâtre régional. Place du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />

ENFANTS. Sidi Bel Abbès.<br />

Représentation de Beau papillon,<br />

par l’association El Awail. Au théâtre<br />

régional.<br />

SAMEDI 25<br />

CONFÉRENCE. Alger. A 9h. Des<br />

chrétiens dans la guerre. Au Centre<br />

Diosésain. Les Glycines. 5, chemin<br />

Slimane Hocine.<br />

RENCONTRE. Alger. A 15h. La remise<br />

des copies de la correspondance<br />

entre l’Emir Abdelkader et le citoyen<br />

suisse Charles Eynard. Au Musée<br />

central de l’armée.<br />

ENFANTS. Alger. A 10h.<br />

Représentation de Roumana, par la<br />

coopérative El Beliri. A la salle Atlas.<br />

27, rue Mohamed Seghir Saâdaoui.<br />

CONCERT. Alger. A 15h. 5e édition<br />

de Mahawib. Salle Atlas, 27, rue<br />

Mohamed Seghir Saâdaoui, Bab El<br />

Oued.<br />

ARCHÉOLOGIE. Alger. Atelier «L’art<br />

de la fouille, le débitage» organisé<br />

par le service préhistoire. Au Musée<br />

de préhistoire et d’ethnographie du<br />

Bardo.<br />

VENTE-DÉDICACE. Alger. Rencontre<br />

avec Amel Zen à l’occasion de<br />

la sortie de son nouvel opus. Au<br />

Studio’s Megastore de Sidi Yahia.<br />

RENCONTRE. Alger. A 17h.<br />

4e rendez-vous Diwan Dar<br />

Abdellatif «Sur les traces de l’Emir<br />

Abdelkader», organisé par l’Agence<br />

algérienne pour le rayonnement<br />

culturel (AARC) et les éditions<br />

Barzakh. A Dar Abdellatif. El Hamma.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />

auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

CONFÉRENCE. Alger. A 14h30.<br />

«Gouvernance et société civile»,<br />

par Pierre Calame, Polytechnicien et<br />

ingénieur des Ponts et Chaussées.<br />

A l’Institut français. 7, rue Hassani<br />

Issad. Tél. : 021.737.820.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante:<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

SEMAINE CULTURELLE. Kouba.<br />

Jusqu’au 25. Ath Yenni à Kouba.<br />

ECOLO. A 9h. Opération «Les<br />

éboueurs de la mer 2013» organisée<br />

par Radio algérienne. EL Tarf : plage<br />

Messida. Annaba : Plage St Cloud et<br />

Chapuis. Skikda : plage Ben M’hidi.<br />

Jijel : plages Kotama et El Kenar<br />

Béjaïa : plages Souk Lethnine,<br />

Tichy et Aokas. Tizi Ouzou :<br />

plages Caroubier, Azeff oun et<br />

Tigzirt. Boumerdès : plage Corso<br />

Alger : plages Tamenfoust,<br />

Qadous et Zéralda (grande<br />

plage familiale). Tipasa : plages<br />

Chenoua et Bou Ismaïl. Chlef<br />

: plages du port de Ténès. Aïn<br />

Témouchent : Terga Plage.<br />

Tlemcen : Plage Ben M’hidi.<br />

Mostaganem : plage Sablettes.<br />

Oran : plage Marsat El Hadjadj.<br />

MUSIQUE. Tlemcen. A 18h. Concert<br />

du groupe Jarka. A la Maison de la<br />

culture.<br />

ENFANTS. Annaba. Représentation<br />

de Mamlaket el ajaïb, par<br />

l’association Echiheb des arts<br />

dramatiques de Annaba. Au théâtre<br />

régional. 1, place Tarek Ibn Ziad.<br />

Tél. : 038.863.817.<br />

RENCONTRE. Oran. A 15h.<br />

Présentation du livre Les sanglots de<br />

Césarée de Nadia Sebkhi. A l’Institut<br />

français. 112, rue Larbi Ben M’hidi.<br />

Tél. : 041.403.541.<br />

MUSIQUE. Oran. A 14h. Concert<br />

avec Harage MC. Au théâtre régional.<br />

Place du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 041.397.089.<br />

SCRABBLES. Constantine. Tournoi<br />

de scrabbles. Si vous êtes joueur,<br />

amateur ou confi rmé, inscrivez vous<br />

à l’accueil de la médiathèque. A<br />

l’Institut français. 1, boulevard de<br />

l’Indépendance. Tél. : 031.912.591.<br />

SOLIDARITÉ. Blida. A 10h. Le<br />

groupe Ness El Khir Algérie organise<br />

une grande action de don de sang<br />

avec les ceintures noires et cela lors<br />

d’un tournoi de charité en nihon<br />

tai jitsu. A la maison de jeunes Beni<br />

Tamou.<br />

CHAMPÊTRE. Ouagnoun. A 9h. La<br />

fête du lait organisée par le comité<br />

de village et l’association culturelle<br />

Ithran Imaloussene. Au village<br />

Imaloussène (Timizart).<br />

ENFANTS. Tizi Ouzou. A 10h.<br />

Représentation de Imtihane<br />

achadjâa, par l’association Adhouaa<br />

athakafa de Mehdia de Tiaret. Au<br />

théâtre régional. Avenue Larbi Ben<br />

M’hidi. Tél. : 026.222.358.<br />

THÉÂTRE. Béjaïa. A 18h.<br />

Représentation de Dinou-Zour, par<br />

Bachir Lallali. Au théâtre régional.<br />

Boulevard Amirouche.<br />

Tél. : 034.211.092.<br />

THÉÂTRE. Batna. Représentation de<br />

El bahi oua el bahia, par l’association<br />

Masrah Noujoume El Fen de Skikda.<br />

Au théâtre régional. 2, rue Mohamed<br />

Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.<br />

MUSIQUE. Oran. A16h. Concert avec<br />

le groupe SOS El Bahia. Au théâtre<br />

régional. Place du 1er Novembre<br />

1954. Tél. : 041.397.089.<br />

ENFANTS. Oran. A 10h.<br />

Représentation de La cellule. Au<br />

théâtre régional. Place du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />

ENFANTS. Sidi Bel Abbès.<br />

Représentation de Beau papillon, par<br />

l’association<br />

El Awail. Au théâtre régional.<br />

THÉÂTRE. Mascara. Représentation<br />

de Souff rances de Djamila, par la<br />

coopérative Bodour Production<br />

d’Oran. Au théâtre régional.<br />

JUMELAGE. Oran. Dans le cadre<br />

du jumelage Oran-Bordeaux<br />

rencontre avec Anne Saff ore, partage<br />

littéraire et musical, exposition<br />

de photographies et pour fi nir la<br />

journée une dégustation de sfenj. A<br />

l’Institut français. 112, rue Larbi Ben<br />

M’hidi. Tél. : 041.403.541.<br />

DIMANCHE 26<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen avec<br />

Elli Paspala. A l’Auditorium de la<br />

Radio nationale. 21, boulevard des<br />

Martyrs.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante:<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

SCRABBLES. Constantine. Tournoi<br />

de scrabbles. Si vous êtes joueur,<br />

amateur ou confi rmé, inscrivez vous<br />

à l’accueil de la médiathèque. A<br />

l’Institut français.<br />

1, boulevard de l’Indépendance.<br />

Tél. : 031.912.591.<br />

LUNDI 27<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen avec<br />

Ferenczi Gyorgy et Rackajam. A<br />

l’Auditorium de la Radio nationale.<br />

21, boulevard des Martyrs.<br />

VERNISSAGE. Chéraga. De 10h à<br />

18h. Jusqu’au 9 juin. Exposition de<br />

Hacen Drici. A la galerie Dar El Kenz.<br />

16, lot Ben Haddadi, Chéraga.<br />

Tél. : 021.368.493.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />

auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante:<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

FORUM. Alger. A 17h30. Autour<br />

du thème «Les jeunes et la culture<br />

de l’entreprenariat» (en langue<br />

française). A l’ambassade des Etats-<br />

Unis.<br />

FESTIVAL. Oran. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen<br />

avec Ulrich Drechsler Trio. Au<br />

Conservatoire.<br />

MARDI 28<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen<br />

avec Des masques. A la salle Ibn<br />

Khaldoun.<br />

ENFANTS. Alger. A 14h30. Art de<br />

la scène «Pourquoi ? Comment ?<br />

Qui a inventé ?» Dans le cadre des<br />

animations off ertes aux enfants, à<br />

partir de 8 ans. A l’Institut français. 7,<br />

rue Hassani Issad. Tél. : 021.737.820.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

MUSIQUE. Akbou. A 17h. Concert de<br />

Daniel Bourguet. A la salle de cinéma<br />

d’Akbou.<br />

ENFANTS. Tizi Ouzou. A 14h.<br />

Représentation Adoumeya, par la<br />

troupe El Kassaba d’Alger. Au théâtre<br />

régional. Avenue Larbi Ben M’hidi.<br />

Tél. : 026.222.358.<br />

ENFANTS. Skikda. Représentation<br />

de La princesse et le mendiant. Au<br />

théâtre régional.<br />

ENFANTS. Oran. A 15h.<br />

Représentation de En Nahla. Au<br />

théâtre régional. Place du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 041.397.089.<br />

L'émir, le droit et la morale<br />

Du mardi 28 au jeudi 30. Colloque sur L'émir Abdelkader et le droit international humanitaire,<br />

organisé par la Fondation Emir Abdelkader et le Comité international de la Croix-Rouge. Mardi. 11h30<br />

– Conférence «L’Emir Abdelkader : droits humains et dialogue des civilisations» par Pr Cherif - en français. 12h. – Débats.<br />

15h – 15h25. «Protection des victimes de la guerre avant la codifi cation des lois de la guerre» par Pr Idriss Boukra - en<br />

arabe. 15h25 - 15h50. «Judaïsme et droits de l’homme» par Rabbin Marc Raphael Guedj - en français. 15h50 – 16h15.<br />

Débats. 16h45 – 17h10. «St Augustin et la défense des DH dans l’empire romain» par Mgr Henri Teissier, archevêque<br />

émérite d’Alger - en français. 17h10 – 17h35. «Vue d’ensemble sur la protection des victimes de la guerre en droit<br />

islamique et en droit international humanitaire» par Dr Ameur Zemmali - en arabe. 17h35 – 18h. Débats.<br />

Mercredi. 9h - 9h25. «Renforcement du respect du DIH» par SE l’ambassadeur Nicolas Lang - en français. 9h25<br />

- 9h50 . «Renforcement de la protection juridique des personnes privées de liberté pendant les confl its armés noninternationaux»<br />

par Dr Jean-François Queguiner - en français. 9h50 – 10h15. Débats. 10h45 - 11h10. «L’Emir<br />

Abdelkader : convergence des civilisations et géopolitique de l’humain» par Pr Mohamed Taïbi - en français. 11h10 -<br />

11h35. «Abdelkader et les sources du droit humanitaire» par Pr Tomas Whoerner-Powell - en anglais. 11h35 – 12h15.<br />

Débats. 15h – 15h25. «L’autre chez l’Emir Abdelkader et chez son maître Ibn Arabi» par Pr Abdelbaki Meftah - en arabe.<br />

15h25 – 15h50. «Le discours sur la guerre, la paix et la tolérance selon l’Emir Abdelkader» par Pr H’mida Amiraoui<br />

- en arabe. 15h50 – 16h25 Debats. 16h50 – 17h15. «L'Emir Abdelkader et les règles coutumières du DIH» par Pr<br />

Mostefa Khiati - en français. 17h15 – 17h45. «La question de la femme dans la pensée de l’Emir Abdelkader : une étude<br />

sociologique » par Pr Amel Moussa - en arabe. 17h45 – 18h15. Débats.<br />

Jeudi. 9h-9h30. «L’action du Comité international de la Croix-Rouge durant la guerre d’Algérie 1954-1962» par François<br />

Bugnion - en français.<br />

9h30 - 10h. «L’Emir Abdelkader entre la tendance à la victoire et les exigences d’humaniser la guerre et la répercussion<br />

de cette situation sur l’Armée nationale populaire» par le colonel Slimane Mouali - en arabe. 10h30 – 11h. «L’éclair et la<br />

fulgurance. L’Emir, un humaniste pour le XXIe siècle» par Pr Reda Benkirane en français. 11h – 11h30. Débats.<br />

Au Cercle national de l'armée. Béni Messous.<br />

MERCREDI 29<br />

CONFÉRENCE. Alger. «La dimension<br />

africaine de la Révolution algérienne<br />

à travers le livre de Meriem Sghir»,<br />

par Boudersaya Bouazza, enseignant<br />

à l’université Alger II. Au palais des<br />

Raïs (Bastion 23). 23, boulevard<br />

Amara Rachid.<br />

FESTIVAL. Alger. A 19h. 14e édition<br />

du Festival culturel européen<br />

avec Des masques. A la salle Ibn<br />

Khaldoun.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31. «5<br />

auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

FOIRE. Alger. Du 29 au 4 juin. 46e<br />

édition de la Foire internationale<br />

d’Alger (FIA 2013). Au Palais<br />

des expositions (Safex). Les Pins<br />

Maritimes.<br />

RENCONTRE. Oran. A 14h. Aprèsmidi<br />

poétique avec l’association<br />

El Fadhl. Au théâtre régional. Place<br />

du 1er Novembre 1954. Tél. :<br />

041.397.089.<br />

FESTIVAL. Annaba. A 19h. 14e<br />

édition du Festival culturel européen<br />

avec Ulrich Drechsler Trio. A l’Institut<br />

français. 8, boulevard du 1er<br />

Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.<br />

JEUDI 30<br />

FESTIVAL. Blida. A 20h. Jusqu’au 1er<br />

juin. Journées de la musique Hawzi<br />

avec l’association les Beaux-Arts<br />

d’Alger.<br />

RÉSIDENCE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

«5 auteurs… 5 illustrateurs… 5 livres<br />

jeunesse», première résidence Dar<br />

Abdellatif par l’AARC et les éditions<br />

qui aiment les diff érences (Leqald).<br />

El Hamma.<br />

ATELIER. Alger. Tous les jours.<br />

Ateliers chanson française. Ateliers<br />

ouverts à ceux qui désirent<br />

chanter ou jouer d’un instrument<br />

de musique. Pour vous inscrire,<br />

envoyez un mail avec nom, prénom,<br />

année de naissance, profession,<br />

commune de résidence et adresse<br />

internet à l’adresse suivante :<br />

atelierchansonfrancaise@<br />

ifalgerie.com<br />

THÉÂTRE. Batna. Représentation de<br />

Kharjate. Au théâtre régional. 2, rue<br />

Mohamed Salah Ben Abbès.<br />

Tél. : 033.802.080.<br />

ENFANTS. Annaba. Jusqu’au 31. La<br />

8e édition des Journées nationales<br />

du théâtre pour enfants, à l’occasion<br />

de la Journée internationale de<br />

l’enfance. Au théâtre régional. 1,<br />

place Tarek Ibn Ziad.<br />

Tél. : 038.863.817.<br />

EXPOS<br />

LIVRE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition de livres sur les villes du<br />

Sahel algérois. Hall de l’hôtel Sidi El<br />

Noui. 18, rue Alioua Fodil, Chéraga.<br />

PHOTO. Alger. Jusqu’au 30 août.<br />

Exposition «Les photographes de<br />

guerre» avec les photographies<br />

«Algérie 59» de Vittorugo Contino.<br />

Au Musée national d’art moderne<br />

et contemporain. 25, rue Larbi Ben<br />

M’hidi.<br />

PEINTURE. Alger. Exposition<br />

de Karima Sahraoui et de Amel<br />

Benghezala intitulée «Fusion». 4,<br />

rue Yahia Mazouni.<br />

Tél. : 021.925.191.<br />

PATRIMOINE. Alger. «Le burnous,<br />

originalité et symbole identitaire».<br />

Au palais de la culture Moufdi<br />

Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. :<br />

021.291.010.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 13<br />

juin. Exposition et rencontres<br />

«Dar Abdellatif autour de Rachid<br />

Koraïchi». A Dar Abdellatif. El<br />

Hamma.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition de Dokman intitulée<br />

«Métamorphoses». Au palais de la<br />

culture Moufdi Zakaria. Plateau des<br />

Anassers. Tél. : 021.291.010.<br />

PATRIMOINE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition «Patrimoine, art et<br />

mémoire». Au centre culturel Aïssa<br />

Messaoudi de la Radio algérienne.<br />

PHOTO. Alger. «Neruda, la voix<br />

du peuple». Au Musée national<br />

des beaux-arts. Rue Mohamed<br />

Belouizdad, El Hamma.<br />

Tél. : 021.661.075.<br />

DESIGN. Alger. Jusqu’au 28.<br />

Designers algériens. Au palais des<br />

Raïs (Bastion 23).<br />

RECYCLAGE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

Expositions tchèques. Au palais des<br />

Raïs (Bastion 23).<br />

ARTS VISUELS. Alger. Jusqu’au 30.<br />

«Cravates buissonnières» de Lamine<br />

Dokman. A l’Institut français. 7, rue<br />

Hassani Issad. Tél. : 021.737.820.<br />

PATRIMOINE. Alger. Réouverture<br />

du monument du Musée national<br />

du Bardo. 3, Boulevard Franklin<br />

Roosevelt.<br />

PHOTO. Alger. Jusqu’au 27.<br />

Exposition «Italie du futur». A<br />

la salle polyvalente de l’Institut<br />

culturel italien.<br />

SCULPTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Le plasticien Mohamed Massen<br />

expose «De faim... et d’ennui». Au<br />

centre des loisirs scientifi ques. 5, rue<br />

Didouche Mourad.<br />

MASQUES. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition des plus beaux masques.<br />

A la salle polyvalente de l’Institut<br />

culturel italien.<br />

CÉRAMIQUE. Constantine. Jusqu’au<br />

30. Exposition «La céramique et<br />

bijoux préhistoriques». Au Musée<br />

national.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 30.<br />

Exposition de peinture de l’artiste<br />

Djamel Talbi. A la galerie d’art du<br />

39/41. Rue Asselah Hocine.<br />

PEINTURE. Alger. Jusqu’au 31.<br />

Exposition collective. Au Musée<br />

national des beaux-arts. Rue<br />

Mohamed Belouizdad, El Hamma.<br />

Tél. : 021.661.075.<br />

CAVALERIE. Alger. Jusqu’au 10<br />

juillet. Exposition autour de la<br />

cavalerie et l’art équestre en<br />

Algérie et exposition intitulée «Les<br />

grands personnages de l’histoire de<br />

l’Algérie». Au musée des Antiquités.<br />

Parc de la liberté, Télemly.<br />

Tél. : 021.746.686.<br />

PHOTO. Alger. Jusqu’au 2 juin.<br />

Exposition de photographies «Pérou<br />

amazonien». A la galerie Racim.<br />

CHÂABI. Jijel. Du 29 au 30.<br />

Exposition hommage à cheikh Ferhat<br />

Fridja (1911-1979), maître de la<br />

musique chaâbi à Jijel, présentée<br />

par Djamal Eddine Hadji. A la<br />

bibliothèque communale de Jijel.<br />

RÉSISTANCE. Oran. Jusqu’au 5<br />

juillet. Exposition des objets de<br />

la résistance. Au musée national<br />

Ahmed Zabana.<br />

PEINTURE. Annaba. Exposition<br />

«Révélation» de Hamdane<br />

Boukheroufa. A l’Institut français. 8,<br />

boulevard du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 038.864.540.<br />

PEINTURE. Béjaïa. Jusqu’au 20<br />

juin. «La terre est mon village»<br />

de Boubeker HamsiI. Au théâtre<br />

régional. Boulevard Amirouche.<br />

Tél. : 034.211.092.<br />

PEINTURE. Annaba. «L’épopée<br />

de Balkis». A l’Institut français. 8,<br />

boulevard du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 038.864.540.<br />

PEINTURE. Béjaïa. Jusqu’au 31.<br />

Exposition universelle de Boubekeur<br />

Hamsi. Au théâtre régional.<br />

Boulevard Amirouche.<br />

PEINTURE. Mostaganem. Jusqu’au<br />

25. Exposition de Djamel Talbi . A la<br />

maison de culture.<br />

DESSIN. Jijel. Du 28 au 30. 1er salon<br />

du dessin. A la maison de la culture.<br />

PHOTO. Annaba. Jusqu’au 19 juin.<br />

Exposition «Théâtre des venelles»<br />

Lola Khalfa à l’Institut français. 8,<br />

boulevard du 1er Novembre 1954.<br />

Tél. : 038.864.540.<br />

PEINTURE. Paris. Jusqu’au 27.<br />

Rétrospective Moho Sahraoui, des<br />

voiles vers les e-toiles. Au Centre<br />

culturel algérien, 171, rue de la Croix<br />

Nivert. Tél. : 0145.549.531.<br />

Envoyez vos rendez-vous<br />

à Faten Hayed :<br />

hfaten@elwatan.com<br />

Samir<br />

Zemmouri, le<br />

fellag d'Oran<br />

Mercredi 29. Souk Ahras. A 18h. One<br />

man show, Mohamed au pays des mirages,<br />

par Samir Zemmouri. Au théâtre régional.<br />

Un spectacle qui a été joué plus de 20<br />

fois ! «Le public et les associations que<br />

j’ai rencontrés réclament mon spectacle<br />

qui n’est pas du tout subventionné par le<br />

ministère de la Culture, revendique Sami<br />

Zemmouri. Je compte sur les réseaux<br />

sociaux et les médias pour la diff usion.»<br />

Le comédien est allé à une thématique qui<br />

touche la société algérienne depuis des<br />

années : l’exil. D’autres se sont essayés<br />

avant lui et ont connu un grand succès<br />

tels que Fellag. «C’est un sujet d’actualité<br />

qui touche notre jeunesse et il est rarement<br />

traité ici sans contraintes. Fellag a beaucoup<br />

parlé de l’immigration et de son revers,<br />

toujours avec pertinence. Pour ma part,<br />

je critique l’exil et non les personnes qui<br />

s’exilent», affi rme-t-il.<br />

FILMS CINÉ SÉANCES<br />

Terres d'asile, d'Axel Clévenot Annaba. Institut français Jeudi 23 mai, à 17h00<br />

L'arbre aux sabots, d'Ermanno Olmi Alger. Cinémathèque Samedi 25, à 13h30<br />

Apocalypse now, de Francis Ford Coppola Alger. Cinémathèque Samedi 25, à 17h<br />

Que le spectacle commence, de Bob Foss Alger. Cinémathèque Dimanche 26, à 13h30<br />

Aris Texas, de Wim Wenders Alger. Cinémathèque Dimanche 26, à 17h<br />

Underground, d'Emir Kusturica Alger. Cinémathèque Lundi 27, à 13h30<br />

Le pianiste, de Roman Polanski Alger. Cinémathèque Lundi 27, à 17h<br />

Les raisins de la colère, de John Ford Alger. Cinémathèque Mardi 28, à 13h30<br />

Le sel de la terre, de Herbert J. Biberman Alger. Cinémathèque Mardi 28, à 17h<br />

Laura, d'Otto Preminger Alger. Cinémathèque Mercredi 29, à 13h30<br />

Le mouchard, de John Ford Alger. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h<br />

Rivière sans retour, d'Otto Preminger Alger. Cinémathèque Jeudi 30, à 13h30<br />

Sunset boulevrad, de Billy Wilder Alger. Cinémathèque Jeudi 30, à 17h<br />

Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, l'amour fou, de Pierre<br />

Thoretton<br />

Alger. Institut français Mercredi 29 à 18h30<br />

La flèche brisée, d'Anthony Mann Oran. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Johnny Guitar, de Nicholas Ray Oran. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Bonnie and Clyde, d'Arthur Penn Oran. Cinémathèque Lundi 27, à 14h<br />

Duel, de Steven Spielberg Oran. Cinémathèque Lundi 27, à 17h<br />

Le dernier train de Gun Hill, de John Sturgess Oran. Cinémathèque Mardi 28, à 14h<br />

L'homme des hautes plaintes, de Clint Eastwood Oran. Cinémathèque Mardi 28, à 17h<br />

Je suis un aventurier, d'Anthony Mann Oran. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h<br />

Le gaucher, d'Arthur Penn Oran. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h<br />

Jesse James, d'Heny King Oran. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

When the last sword is drawn, de Yojiro Takita Béjaïa. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Rashomon, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Les 7 samouraïs, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Le château de l'araignée, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Le garde du corps, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Ran, d'Akira Kurosawa Béjaïa. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Gaza strophe, de Sami Abdallah et Kheridine Mabrouk Blida. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Noces en Gallilée, de Michel Khleifi Blida. Cinémathèque Dimanche26, à 14h et 17h<br />

La terre parle arabe, de Maryse Gargour Blida. Cinémathèque Lundi 27, mardi 28 et jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Noces en Gallilée, de Michel Khleifi Blida. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Caraobolages, de Marcel Bluwall Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Samedi 25, à 14h<br />

La ballade du soldat, de Grigori Tchoukhrai Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Samedi 25, à 17h et dimanche 26, à 14h<br />

Elle cause plus, elle flingue, de Michel Audiard Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Dimanche 26, 17h et lundi 27, à 14h<br />

Duel au soleil, de King Vidor Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Lundi 27 à 17h et mardi 28, à 14h<br />

La complainte du sentier, de Satyajit Ray Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Cela s'appelle l'aurore, de Luis Bunuel Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Mardi 28, à 17h et mercredi 29, à 14h<br />

Cartouches gauloises, de Mehdi Charef Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Mercredi 29, à 17h et jeudi 30, à 14h<br />

Après la pluie, de Takashi Koizumi Sidi Bel Abbès. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

L'honneur de la tribu, de Mahmoud Zemmouri Tiaret. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb Tiaret. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

La bataille d'Alger, de Gillo Pontecorvo Tiaret. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Essaha (La place), de Dahmane Ouzid Tiaret. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Gaza strophe, de Samir Abdallah & Kheridine Mabrouk Tiaret. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Le dernier safar, de Djamel Azizi Tiaret. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Les raisins de la colère, de John Ford Tizi Ouzou. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

L'homme tranquille, de John Ford Tizi Ouzou. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Laura, d'Otto Preminger Tizi Ouzou. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Les illusions perdues, d'Ernst Lubitsch Tizi Ouzou. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Echec au porter, de Gilles Grangier Tizi Ouzou. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Cet obscur objet du désir, de Luis Bunuel Tizi Ouzou. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h<br />

Psychose, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Samedi 25, à 14h et 17h<br />

Les oiseaux, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Dimanche 26, à 14h et 17h<br />

Frenzy, d'Alfred Hitchcock Tlemcen. Cinémathèque Lundi 27, à 14h et 17h<br />

Les derniers samouraïs, de Kenji Misumi Tlemcen. Cinémathèque Mardi 28, à 14h et 17h<br />

Le samouraï du crépuscule, de Yoji Yamada Tlemcen. Cinémathèque Mercredi 29, à 14h et 17h<br />

Archimède le clochard, de Gilles Grangier Tlemcen. Cinémathèque Jeudi 30, à 14h et 17h


14 idées<br />

nouvelles lectures<br />

PHOTO : D. R.<br />

RETOURS EN ALGÉRIE<br />

Chanter pour<br />

les bébés<br />

des pouponnières<br />

Vous l’aurez certainement remarqué sur le<br />

web et la radio : le clip Wladna tourne en<br />

boucle comme une rengaine positive et<br />

solidaire. Nassim Djezma, Democratoz,<br />

Salima Abada, Djmawi Africa , Slamyka, Zaki<br />

Dirty 16, Samir Farès, Amel Zen, Afrokaine,<br />

Joe Batoury, Good Noise, Fawzi BB Blues,<br />

Kawther, et en guest Amel Wahby, réunis pour<br />

former les Dzartistes. Ce projet musical et<br />

amical initié par Maha Foury, directrice de la<br />

boîte Euterpe ProdEvent, a pour but de<br />

générer des fonds qui seront reversés à une<br />

pouponnière, afin d’assister le personnel et<br />

les enfants en bas âge nécessitant une<br />

attention particulière, puisque déjà pénalisés<br />

par la vie. «J’ai toujours voulu faire quelque<br />

chose pour les enfants en collaboration avec<br />

des artistes algériens. Ce projet a mis plus de<br />

6 mois pour voir le jour, car réunir 15 artistes<br />

sur la même chanson n’est pas du tout<br />

évident, déclare Maha. Nous espérons que les<br />

concerts attireront le maximum de personnes<br />

afin qu’on puisse récolter le plus de fonds<br />

possibles et les reverser à la pouponnière.»<br />

F. H.<br />

galou<br />

❖ La plus ancienne mosquée<br />

d’Afrique<br />

Cet édifice se situe à Mila, d’après Houcine<br />

Taoutaou, chercheur au Centre national de<br />

recherches préhistoriques, anthropologiques et<br />

historique (CNRPAH). Intervenant lors d’un<br />

En septembre 2012, Akram Belkaïd<br />

est revenu sur les traces de son<br />

histoire algérienne. Avec un groupe<br />

de lecteurs de La Vie, anciens appelés<br />

du contingent, pieds-noirs ou enfants<br />

de rapatriés, hommes et femmes de<br />

foi, il a sillonné le pays de son<br />

enfance, de Tlemcen à Oran, de<br />

Tibhirine à Alger, et réveillé les<br />

fantômes du passé. Ed. Carnets nord.<br />

sur le net Pour suivre les aventures d’Anass : www.facebook.com/AnassYakineLeTourDu<br />

MarocAPied?fref=ts<br />

VOYAGE AU CŒUR DE L’OAS<br />

Ce livre a été écrit à partir de<br />

l’ensemble des archives de l’étatmajor<br />

de l’OAS, l’étude exhaustive<br />

et concrète d’une organisation qui<br />

ensanglanta l’Algérie et la France.<br />

Les archives éclairent en<br />

particulier sur le fond des Accords<br />

d’Evian. Un ouvrage d’Olivier Dard.<br />

Ed. Sedia.<br />

L’ISLAM ET LA FEMME<br />

ANASS YAKINE. Globe-trotter marocain<br />

J’ai troqué la vie chronométrée<br />

pour l’inattendu<br />

Rencontres, recherche de liberté, connaissance de soi… Des acquis<br />

que le globe-trotter marocain a gagné en parcourant le Maroc à<br />

pied. De cette aventure résulte un projet documentaire et un livre<br />

bientôt disponibles.<br />

Vous avez décidé de marcher à<br />

travers le Maroc. Pourquoi ?<br />

C’est une philosophie de vie. J’ai troqué<br />

la vie chronométrée pour l’inattendu et je<br />

me suis rendu disponible à la pensée, je<br />

nourris mon âme et mon esprit. J’ai<br />

également ouvert les yeux sur une société<br />

qui se laisse uniquement guider par le<br />

destin et le conditionnement par<br />

mécompréhension et j’avais compris par la<br />

suite, à travers mon vécu, mon enfance dans<br />

un quartier très pauvre, très populaire à<br />

Casablanca ,que la vie est «un choix». C’està-dire<br />

ne plus demeurer esclave des<br />

stéréotypes normatifs de la société et subir<br />

les conséquences qui en résultent. Le tour<br />

du Maroc à pied pour dire, lorsque je<br />

parviens à un âge avancé, que je n’ai pas<br />

gâché le temps qui m’était imparti dans ce<br />

monde.<br />

Quel est le sens de ces kilomètres<br />

avalés ? Une recherche de liberté ?<br />

Je marche pour arriver à l’heure à<br />

bio express<br />

Né en 1987 à Casablanca, Anass Yakine se<br />

lance dans un périple à pied, en solitaire, à<br />

travers le Maroc, 5000 km autour des<br />

paysages, des cultures et du patrimoine de<br />

son pays natal. Le globe-trotter est suivi<br />

par plus de 10 000 personnes sur facebook.<br />

colloque national consacré à la mosquée Abou El<br />

Mouhadjer Dinar, le chercheur a souligné que la<br />

construction de la mosquée de Sidi Ghanem<br />

remonte au VIIIe siècle de l’ère chrétienne.<br />

❖ Deux journées hommage à Djaout<br />

La maison de la culture Mouloud Mammeri de<br />

Tizi Ouzou organise, les samedi 25 et dimanche<br />

26, un hommage à Tahar Djaout. Au programme,<br />

destination qui n’est guère un lieu, mais un<br />

point d’épanouissement et de maturité.<br />

C’est aussi une quête de la liberté, la liberté<br />

dans son sens large et profond, la liberté de<br />

jouir du temps en me débarrassant de la<br />

montre depuis le premier jour de mon<br />

voyage, la liberté d’appréhender l’espace<br />

loin du monde labyrinthique et la liberté de<br />

me découvrir et de m’approcher du centre<br />

de mon être.<br />

Quand avez-vous entrepris ce<br />

surprenant parcours ?<br />

Depuis le 25 novembre 2012. Plus<br />

exactement, le jour de mes 25 ans. Ce<br />

voyage est une renaissance, 6 mois passés<br />

qui équivalent à 30 ans ou 40 ans<br />

d’existence normale, grâce aux rencontres<br />

que j’ai faites, les paysages que j’ai<br />

découverts, les émotions et les leçons de vie<br />

que j’ai apprises. Mon voyage durera encore<br />

un an.<br />

Cette aventure humaine vous a fait<br />

rencontrer beaucoup de personnes. Les<br />

visages du Maroc...<br />

Ce sont tous des enseignants de la vie,<br />

enfants ou adultes, femmes ou hommes,<br />

bonnes ou «supposées» mauvaises<br />

personnes. J’apprends d’eux beaucoup de<br />

choses, beaucoup de valeurs et tout cela<br />

forge ma personne.<br />

Comment tient-on à long terme ?<br />

Ce sont mes parents et le fameux groupe<br />

dès 10h au petit théâtre, une rencontre avec la<br />

famille et les amis ainsi qu’une lecture poétique.<br />

Plusieurs interventions s’étaleront sur toutes<br />

les journées avec Rachid Hamoudi, Youcef<br />

Merah et l’association Youcef Oukaci de<br />

Timizart.<br />

❖ A la recherche de réalisateurs<br />

Le 13e Festival du film méditerranéen de<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Le prisme déformé de la<br />

représentation de la femme<br />

musulmane joue un grand rôle<br />

dans les polémiques visant à<br />

réduire l’islam à des images<br />

caricaturales nourries à la fois par<br />

des extrémismes déviants,<br />

l’ignorance de la pensée islamique<br />

et la mauvaise foi. De Zeina El Tibi.<br />

Ed. Desclée de Brouwer.<br />

de musique Hoba Hoba Spirit (ma deuxième<br />

famille) qui financent mon voyage. C’est<br />

mon matériel, dont les caméras, le sac à<br />

dos, le panneau solaire, qui m’a coûté cher.<br />

L’hospitalité marocaine demeure aussi un<br />

«mécène» de mon voyage, les gens<br />

m’offrent souvent hébergement, nourriture,<br />

eau. J’ai refusé d’être sponsorisé pour ne<br />

pas gâcher cette notion de liberté que je<br />

cherche. Je me laisse traîner au hasard.<br />

Comment est perçue votre initiative<br />

au Maroc ?<br />

C’est nouveau pour la pensée marocaine.<br />

Certains restreignent mon voyage à une<br />

fatigue musculaire, d’autres n’aperçoivent<br />

pas l’idée que je sois Marocain et<br />

m’accueillent à coups de «bonjour». Ils<br />

peuvent accepter l’idée d’un tel voyage,<br />

mais à condition d’être étranger. Dès lors<br />

que j’annonce que je suis Marocain, ils ne<br />

comprennent plus du tout mon projet. On<br />

continue à idéaliser la personne étrangère,<br />

mais quand c’est un Marocain qui<br />

entreprend quelque chose qui sorte du<br />

commun, on se dit qu’il n’est pas normal,<br />

que c’est un cas social. J’ai rencontré<br />

plusieurs voyageurs étrangers sur la route,<br />

à vélo, en moto ou en voiture, qui entament<br />

de longs parcours et tous m’envient pour ce<br />

que je vis. Je reçois aussi souvent des<br />

messages, des photos et des vidéos de<br />

soutien de partout, d’ailleurs les personnes<br />

étrangères sur ma page facebook dépassent<br />

les Marocains. Avant d’entamer mon<br />

voyage, une quarantaine de jeunes de<br />

nationalités diverses qui suivent leurs<br />

études en Suède ont marché 26 km rien que<br />

pour me soutenir. Cela m’a extrêmement<br />

touché.<br />

Faten Hayed<br />

Bruxelles (Belgique) a fixé au 27 septembre<br />

2013 le dernier délai de dépôt des candidatures<br />

à l’adresse des auteurs de longs métrages de<br />

fiction, courts métrages et documentaires, liton<br />

sur le site du festival. La compétition au<br />

festival concerne uniquement les longs<br />

métrages de fiction enregistrés en format DCP,<br />

réalisés et produits par des cinéastes<br />

méditerranéens, précise-t-on.<br />

PHOTO : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

IRAN<br />

Nawel Louerrad.<br />

Bédéiste<br />

Créer un espace<br />

commun<br />

à la réflexion<br />

sur le net<br />

Pourquoi l’Iran n’a-t-il jamais été<br />

arabisé ? La prostitution existe-t-elle<br />

en Iran ? L’homosexualité est-elle<br />

admise ? Qui détient vraiment le<br />

pouvoir ? Cent questions ne sont pas<br />

de trop pour radiographier et passer<br />

à la loupe un géant mal aimé du<br />

Moyen-Orient. Un livre de<br />

Mohammad-Reza Djalili et Thierry<br />

Kellner. Les Editions de la Boétie.<br />

5 voix pour 1 actu<br />

www.facebook.com/WladnaParLesDzartistes<br />

LES PRINCES ARABES À LA CONQUÊTE DU MONDE<br />

Conservatrices ou libérales, les<br />

dynasties d’Arabie ont vite compris que<br />

le monde avait changé. Quels sont ces<br />

hommes et ces femmes qui, de Riyad à<br />

Doha, de Dubaï à Djeddah, en passant<br />

par Abu Dhabi et Koweït City, dessinent<br />

l’avenir de leurs régions, parmi les<br />

plus bouillonnantes et influentes, mais<br />

aussi celui du monde ? De François-<br />

Aïssa Touazi. Ed. Du Moment.<br />

FRANTZ FANON<br />

idées 15<br />

Un nouveau livre dédié à Frantz Fanon,<br />

signé par sa fille, Mireille Fanon-Mendès-<br />

France, présidente de la fondation Frantz<br />

Fanon et membre du groupe de travail<br />

d’experts sur les Afro-descendants au<br />

Conseil des droits de l’homme des Nations<br />

unies. L’ouvrage présente un choix de<br />

textes de Fanon parmi les plus marquants<br />

sur le racisme, le néocolonialisme, la<br />

migration, l’aliénation, la perversité des<br />

discours dominants. Ed. Média-Plus.<br />

Une dizaines d’auteurs et illustrateurs sont réunis, durant deux mois (du 2 avril jusqu’au vendredi 31) à Dar Abdeltif, afin de créer cinq<br />

livres dédiés à la littérature jeunesse en Algérie. Cette création collective sera éditée prochainement.<br />

Les duos se sont formés autour des<br />

cinq sujets qu’abordent les livres :<br />

l’abécédaire, les chiffres, les<br />

formes géométriques, la faune et<br />

la flore. Nous avons appris à nous<br />

connaître tout au long de cette<br />

résidence. Il s’agissait pour nous<br />

de créer un espace commun à la<br />

réflexion puis d’apporter chacun<br />

une lecture nouvelle au travail de<br />

l’autre. Cette expérience m’a<br />

offert la possibilité d’entrevoir la<br />

richesse et les subtilités d’un<br />

monde que je ne connaissais pas<br />

mais qui m’attirait. Etant moimême<br />

un produit de l’éducation<br />

nationale, je sais ce que peut être<br />

l’impact d’une leçon, d’une<br />

histoire, d’un dessin qui prend<br />

l’enfant pour un imbécile ou qui<br />

ignore toute sa sensibilité, c’est<br />

simplement déstructurant. Je crois<br />

sincèrement que si l’on prenait les<br />

choses à cœur, on éviterait le pire.<br />

dernière minute<br />

Jean-Yves Hamon.<br />

Auteur<br />

C’est déroutant<br />

de s’adresser<br />

aux enfants<br />

L’écriture d’un livre jeunesse est<br />

un exercice de construction<br />

particulier, passionnel et curieux.<br />

Mon travail avec l’illustratrice ne<br />

s’est pas limité à une application<br />

de ma pensée, mais à une réelle<br />

interprétation de nos deux<br />

mondes. Le jeu (parce que c’est<br />

ludique) consiste à s’adapter au<br />

style de l’autre, tout en respectant<br />

ce code particulier du langage<br />

littéraire jeunesse. C’est déroutant<br />

de s’adresser aux enfants. Il y a ce<br />

souci d’apprentissage sans être<br />

moralisateur, intéresser l’enfant<br />

sans le manipuler. Je suis persuadé<br />

que nous y sommes arrivés, mais<br />

cela n’aurait pas été faisable sans<br />

l’aide de notre éditrice qui nous a<br />

permis d’unifier nos pensées sans<br />

pour autant nous frustrer. C’est<br />

dans ces moments-là que le mot<br />

collaboration prend tout son sens.<br />

Jessica Chekroun.<br />

Auteure<br />

J’ai appris à lire<br />

et écrire<br />

en arabe<br />

Comme tout travail en équipe,<br />

chacun doit trouver sa place et<br />

s’adapter en fonction de son<br />

fonctionnement. De mon côté, j’ai<br />

fait ce que je sais faire, c’est-à-dire<br />

un travail de recherche en amont.<br />

Mon binôme était ma première<br />

source d’inspiration et de<br />

connaissance. Viennent ensuite les<br />

nombreux livres sur le sujet des<br />

alphabets, du langage et des<br />

langues parlées en Algérie. A dix<br />

jours de la fin, les illustrations et<br />

les textes sont finaux, même s’il y<br />

aura jusqu’à la dernière minute des<br />

améliorations à apporter. Grâce à<br />

ce projet, j’ai appris à lire et écrire<br />

en arabe, même si je dois avoir le<br />

niveau d’un enfant algérien de 4<br />

ans ! J’ai découvert l’univers de la<br />

littérature jeunesse, et ce fut<br />

surtout une passionnante aventure<br />

humaine.<br />

Moustaki est parti<br />

«Juif errant», «pâtre grec» et séducteur<br />

au charme oriental, Georges Moustaki,<br />

l’éternel voyageur de la chanson<br />

française, est décédé hier à 79 ans,<br />

suscitant une vive émotion dans le<br />

monde de la culture. Moustaki, qui<br />

souffrait d’emphysème, une maladie<br />

respiratoire incurable qui l’empêchait de<br />

chanter depuis plusieurs années, est<br />

mort à Nice, dans le sud de la France, au<br />

petit matin. «Il était serein», a simplement indiqué son entourage, précisant que sa dépouille allait être<br />

rapatriée à Paris. Cheveux longs et barbe broussailleuse, regard bleu étincelant, nonchalance bohème:<br />

avec sa «gueule» de «métèque», l’un de ses titres culte, Georges Moustaki a écrit plus de 300 chansons<br />

pour les plus grand interprètes français comme Edith Piaf, Yves Montand, Barbara ou Serge Reggiani.<br />

En février dernier, sous oxygénation artificielle, il avait confié, dans une ultime interview au journal<br />

Nice Matin, s’être installé à Nice pour fuir la pollution et le froid de Paris, où il vivait depuis plus de 40<br />

ans. «Je regrette de ne pas chanter dans ma salle de bains. Chanter en public, non. J’ai fait le tour. Le<br />

tour du monde et le tour des salles, petites ou grandes. J’ai vécu des choses magiques. J’ai appris que ce<br />

qu’on croit avoir acquis n’est qu’une partie infime de ce qu’il reste à découvrir», avait-il dit, ajoutant<br />

qu’il «notait» encore quelques idées (de chansons).<br />

Marion Jaulin.<br />

Illustratrice<br />

Chacun a dû<br />

trouver<br />

des solutions<br />

Pour ce projet, il s’agissait de<br />

construire une histoire cohérente<br />

racontée à la fois par les mots et<br />

par les images sans que l’un ne<br />

prenne le pas sur l’autre. Un<br />

équilibre à trouver à deux qui<br />

induit évidemment de faire<br />

quelques compromis tout en<br />

préservant la singularité des deux<br />

univers. Aujourd’hui, le projet<br />

touche à sa fin, nous travaillons<br />

actuellement à la partie<br />

infographie, peaufiner les images<br />

et la mise en page des textes. C’est<br />

une expérience très enrichissante<br />

sur le plan artistique et<br />

professionnel. Chacun a dû<br />

trouver des solutions littéraires et<br />

graphiques en très peu de temps,<br />

en gardant toujours à l’esprit le<br />

jeune public auquel est destiné ce<br />

travail. Mais aussi sur le plan<br />

humain grâce à la cohabitation qui<br />

a été globalement assez sereine et<br />

enrichie de belles rencontres.<br />

Zohra Drif<br />

publiera<br />

bientôt ses<br />

mémoires<br />

Rym Laredj.<br />

Illustratrice<br />

Les idées ont fusé<br />

à chaque<br />

instant<br />

Cette résidence sur deux mois a<br />

été d’une grande richesse dans un<br />

premier temps, car elle se déroule<br />

à Alger, ce qui est très symbolique<br />

pour moi. Dans un deuxième<br />

temps, c’est un challenge à tout<br />

point de vue : les idées ont fusé à<br />

chaque instant et il a fallu les<br />

structurer. De plus, nos horizons<br />

différents nous ont chacun apporté<br />

une nouvelle vision des choses.<br />

Ecrire des livres pour enfants est<br />

un acte lourd de responsabilités. Il<br />

y a eu une grande concertation sur<br />

ce point, où le propos des ouvrages<br />

devait avoir, certes, une forme<br />

accessible aux enfants, mais<br />

surtout un fond qui leur apporterait<br />

un regard nouveau sur les choses<br />

qui les entourent, sans oublier le<br />

côté attrayant que devaient avoir<br />

les dessins, afin dans la dernière<br />

phase de la résidence, d’offrir aux<br />

enfants des livres beaux et<br />

intelligents.<br />

La grande moudjahida Zohra<br />

Drif-Bitat publiera bientôt ses<br />

mémoires, a révélé la ministre<br />

de la Culture, Khalida Toumi,<br />

en marge de la visite officielle<br />

qu’elle a effectuée hier à Constantine, pour avaliser officiellement le<br />

programme tracé pour la manifestation, Constantine, capitale de la culture<br />

arabe 2015. « Zohra Drif m’a fait personnellement l’insigne honneur de me lire<br />

certains passages de ses mémoires, et je peux vous assurer que c’est très<br />

émouvant, j’en ai pleuré », a-t-elle avoué. Les mémoires de cette légende<br />

vivante qu’est cette grande révolutionnaire, seront très prochainement édités<br />

par les soins du ministère de la Culture. Un témoin et acteur important de<br />

l’histoire de la guerre d’Algérie se décide enfin à apporter sa contribution à<br />

l’écriture de l’histoire de la guerre d’Algérie ! Farida Hamadou<br />

PHOTOS : D. R.


16 tendances<br />

1<br />

l'actu<br />

Dimanche 26 à 10h, soirée au Hilton avec défilé, spectacles<br />

et cadeaux à gagner.<br />

Remise en forme, masque d’or, tatouage, massage indien, chèque cadeaux… Les<br />

instituts de beauté d’Algérie offrent des formules revigorantes pour fêter les<br />

mamans ce dimanche 26 mai. El Watan Week-end vous propose une short-list<br />

des meilleurs plans.<br />

Pourquoi ne pas passer une journée détente avec votre maman ?<br />

C’est la proposition du spa J'nane Makley, connu pour ses formules<br />

attrayantes. Une séance de hammam pour un premier moment de<br />

relaxation, un gommage de tout le corps et un soin du visage parfumé à la<br />

rose algérienne ou un massage relaxant de tout le corps délicatement<br />

parfumé à la rose, au choix californien ou thaïlandais.<br />

Pour s’y rendre : 42, Coopérative des médecins, chemin Makley. Ben Aknoun.<br />

Pour plus d’infos : 021.914.661.<br />

Le plus : des massages à la carte.<br />

Validité : jusqu’au 15 juin.<br />

Tarifs : à partir de 4500 DA.<br />

2<br />

L’institut de remise en forme et de beauté So'Care offre pour la<br />

journée du dimanche 26 plusieurs formules adaptables aux<br />

mamans actives, urbaines ou débordées. Massages et gommages<br />

sont au programme, mais aussi un make-up express gratuit.<br />

Pour s’y rendre : 128 Lot. Bois des Cars II. Dely Ibrahim.<br />

Pour plus d’infos : 021.370.477.<br />

Le plus : So’Care propose une offre tarifaire adaptée ainsi qu’une formule<br />

d’abonnement permettant de bénéficier jusqu’à 45% de réduction.<br />

Validité : jusqu’au 30 mai.<br />

Tarifs : formules d’abonnement à partir de 1500 DA.<br />

Une manucure<br />

Une offre axée sur le bien-être et la détente grâce à des formules<br />

spécialement concoctées pour cette journée spéciale. L’institut de<br />

3 beauté Azalée propose un soin visage adapté à tous types de<br />

peaux, une manucure, un massage relaxant et un brushing. Il faut<br />

passer à l’institut pour personnaliser votre cadeau.<br />

Pour s’y rendre : Lotissement Zoubir, Saïd Hamdine. Bir Mourad Raïs.<br />

Plus d’infos : 0554.248.144.<br />

Le plus : formule variable sous forme de chèque cadeaux.<br />

Validité : Jusqu’au 30 mai.<br />

Tarifs : à partir de 4000 DA forfait, ou tarifs variables hors forfaits.<br />

4<br />

Un massage relaxant<br />

Un make-up express gratuit<br />

Une enveloppe aux algues marines<br />

Le spa Bulle d'O dispose d’un hammam de deux places, de jacuzzis,<br />

d’enveloppement aux algues marines et des coffrets cadeaux avec<br />

des produits bio à l’occasion de la Fête des mères.<br />

Pour s’y rendre : Villa 68 bis - Lot. Bois des Cars I - Dely Ibrahim.<br />

Pour plus d’infos : 021.374.777/0661.538.336.<br />

Le plus : les rituels «hammam» avec des produits naturels et authentiques<br />

certifiés bio.<br />

Validité : offre illimitée.<br />

Tarifs : à Partir de 2000 DA par personne le hammam.<br />

Plus d’infos : 0554.248.144.<br />

Le plus : formule variable sous forme de chèque cadeaux.<br />

Validité : Jusqu’au 30 mai.<br />

Tarifs : à partir de 4000 DA forfait, ou tarifs variables hors forfaits.<br />

Un tatouage éphémère<br />

Le Mille et une nuits est un magnifique SPA avec une architecture<br />

5 hybride entre Moyen-Orient et Asie. Les cures sont principalement<br />

de remise en forme, hammam, jacuzzi et massage pour la formule<br />

la plus basique. Offrez à votre maman un masque en or ! Le<br />

meilleur produit antirides et anti-âge : hydratation haute performance pour<br />

une peau plus ferme. Il stimule également la régénération et la réparation<br />

des cellules. Sinon, tatouez combien vous l’aimez en optant pour la formule<br />

tatouage éphémère. En plus du coiffeur syrien, Wissem, faites-lui plaisir en<br />

imprimant sur ses ongles des portraits ou des milliers de modèles grâce à une<br />

machine high-tech spéciale onglerie.<br />

Pour s’y rendre : sis 72 logts LSP, Centre commercial. Corso, Boumerdès.<br />

Pour plus d’infos : 0550.342.893.<br />

Le plus : site détaillé : www.spa-algerie.com<br />

Tarifs : de 1500 DA à 5600 DA.<br />

6<br />

Un massage aux pierres chaudes<br />

Des soins à volonté que propose l'institut Reine de beauté :<br />

manucure et pédicure en soin thalasso, antirides, massage indien<br />

au pochon d’herbe ou aux pierres chaudes, et une belle palette de<br />

colorations pour des mamans qui ont besoin d’entretien.<br />

Pour s’y rendre : 33, rue Tella Ahcène. Route de Chéraga.<br />

Pour plus d’infos : 0777.000.045.<br />

Le plus : spécialisé en thalasso et kératine.<br />

Validité : Jusqu’au 26 mai.<br />

Tarifs : de 800 DA à 12 000 DA.<br />

Faten Hayed<br />

hfaten@elwatan.com<br />

Maman,<br />

je tatoue<br />

ton prénom !<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24mai 2013<br />

Et si je t'emmenais au resto ?<br />

Ladies Events organise, dimanche 26 de 11h<br />

à 16h, un repas au Croqu’in, en plus d’une<br />

rose offerte à toutes les mamans et bellesmamans,<br />

une manucure ou harkous<br />

effectuée sur place à toutes les<br />

participantes. Une parure de djouhar à<br />

gagner.<br />

Confirmez votre participation :<br />

0550.641.590.<br />

Tarifs : 1500 DA.<br />

Adresse : Restaurant le Croqu’in, dans la<br />

montée qui longe Mango et Société Générale,<br />

entrée est face à Mobilis de Sidi Yahia.<br />

Tél. : 0662.591.536.<br />

Facebook : www.facebook.com/pages/<br />

Ladies-events<br />

PHOTOS : D. R.


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

L’euphorie passée, les nouvelles<br />

chaînes de télévision se trouvent<br />

confrontées à la dure réalité<br />

économique. Certains professionnels<br />

prédisent l’extinction de certaines<br />

d’entre elles.<br />

sur le net<br />

www.facebook.com/ALATLASTV<br />

médias 17<br />

TÉLÉS Pas assez<br />

de pub pour faire vivre<br />

tout le monde<br />

Salim Mesbah<br />

salimesbah@elwatan.com<br />

Après une année d’existence, les trois<br />

chaînes de télévision, Echourrouk TV, El<br />

Djazaïria TV, Ennahar TV, sont<br />

confrontées à des difficultés de trésorerie.<br />

Si Echourrouk TV et Ennahar TV peuvent<br />

pour le moment continuer à fonctionner en<br />

s’appuyant essentiellement sur la manne<br />

publicitaire de leur quotidien, El Djazaïria<br />

TV connaît depuis quelque temps de<br />

sérieux problèmes financiers. Avec un<br />

budget de départ de 700 millions de dinars,<br />

la chaîne a été contrainte de faire des<br />

économies et de ne pas renouveler les<br />

contrats de certaines émissions, comme le<br />

programme «Maa Zahra». «C’est vrai que<br />

nous avons des problèmes, reconnaît Riad<br />

Redjdal, l’un des copropriétaires de la<br />

chaîne. Car les programmes de qualité<br />

coûtent cher. A la différence des autres<br />

chaînes qui abusent de programmes sans<br />

décor, El Djazaïra investit dans ses<br />

émissions et offre cinq heures de<br />

programmes frais à ses téléspectateurs.<br />

De plus, on savait depuis le début que<br />

nous ne pourrions<br />

équilibrer notre budget<br />

qu’à partir de 2016.»<br />

Cette situation pose le<br />

problème de la viabilité<br />

économique des<br />

nouvelles chaînes.<br />

Estimé à plus de 150<br />

millions d’euros, dont<br />

40% sont captés par la<br />

télévision, le marché<br />

publicitaire algérien est<br />

beaucoup moins<br />

important que celui du<br />

galou<br />

TAREK YAHIAOUI. Président de Atlas TV<br />

Atlas TV ne sera pas la chaîne<br />

de Ali Benflis<br />

Atlas TV, dont vous êtes le fondateur, sera-t-elle la<br />

chaîne du Parti patriotique libre (PPL) que vous présidez ?<br />

Absolument pas. Il s’agit d’une chaîne généraliste, basée à<br />

Londres, qui diffusera des programmes 24h/24, essentiellement<br />

en langue arabe dans un premier temps, puis en français, car<br />

nous projetons de nous installer sur Hotbird pour toucher les<br />

Algériens de l'étranger.<br />

Difficile de croire que Atlas TV ne sera pas utilisée à des<br />

fins partisanes…<br />

Les téléspectateurs jugeront de notre sincérité à ne pas faire<br />

de cette nouvelle chaîne le porte-voix de notre parti. Nous<br />

voulons au contraire permettre au plus grand nombre de pouvoir<br />

exposer ses idées politiques. En tant que patron de parti, j’ai été<br />

confronté à l’ostracisme qui règne dans les médias algériens pour<br />

ne pas à mon tour le faire subir aux autres formations politiques.<br />

Prenez l’exemple de la chaîne tunisienne Nessma TV, dont le<br />

principal bailleur de fonds est Tarek Ben Amar. Une personnalité<br />

active sur la scène politique dont l'activisme n’a en rien modifié<br />

l’image de Nessma, ni eu d'incidence sur son contenu éditorial.<br />

Quel sera votre rôle au sein de Atlas TV ?<br />

Je n’en serai pas le gestionnaire. Disons que j’en suis le<br />

parrain. Mon rôle : établir la ligne éditoriale.<br />

L’homme d’affaires Hichem Bouallouche est-il le<br />

principal bailleur de fonds de la chaîne ?<br />

Hichem Bouallouche est un ami et un militant du parti qui<br />

adhère aux idées que nous défendons. Il a accepté de financer le<br />

projet.<br />

Quand est prévu le lancement de Atlas TV ?<br />

Le lancement est prévu début juin.<br />

Comment Atlas TV va-t-elle se différencier des<br />

autres chaînes ?<br />

Il n'existe à mon avis qu’une seule chaîne généraliste,<br />

Echourrouk TV. Les autres sont des chaînes thématiques. Nous<br />

Maroc qui dépasse les 400 millions<br />

d’euros. Par ailleurs, ce marché<br />

publicitaire reste entièrement dépendant<br />

de deux gros annonceurs : la téléphonie et<br />

l’automobile qui n’investissent pas en<br />

masse, sauf pendant le mois de Ramadhan.<br />

«Il est clair que le marché actuel ne peut<br />

pas faire vivre trois chaînes de télévision,<br />

estime Karim Yamech, directeur général<br />

de l’agence Lotus Conseil. Le gâteau n’est<br />

pas assez grand pour supporter tout le<br />

monde. Une chaîne devra disparaître.»<br />

«On est dans une période d’attentisme où<br />

les annonceurs se surveillent et attendent<br />

de voir, analyse Karim Belazzoug,<br />

directeur général de l’agence Havas. Les<br />

annonceurs sont par nature prudents.»<br />

Par ailleurs, ces nouvelles chaînes sont<br />

pénalisées au départ, faute d’avoir obtenu<br />

un statut légal qui leur permette de<br />

démarcher la publicité publique et de<br />

traiter avec les banques algériennes. Cette<br />

situation pousse les annonceurs à préférer<br />

confier leurs publicités à la télévision<br />

publique, l’ENTV, qui apparaît comme un<br />

refuge en cette période de doute où l’Etat<br />

peut à tout moment siffler la fin de<br />

l’aventure. «De nombreux annonceurs du<br />

Pendant ce temps à l’ENTV…<br />

La direction de l’ENTV avait décidé de mettre en place une<br />

nouvelle grille de programmes avec trois nouvelles<br />

émissions de l’information : «Forum» de Soraya Bouamama,<br />

«El Hadeth», et des capsules d’une quinzaine de minutes qui<br />

devaient apporter un éclairage sur la Constitution et faire<br />

œuvre pédagogique auprès des téléspectateurs. Mais à la<br />

dernière minute, il fut décidé de tout annuler. Sans que les<br />

journalistes ne connaissent la raison de cette décision.<br />

secteur public ne peuvent pas aller sur les<br />

nouvelles chaînes, explique l’un des<br />

fondateurs de l’agence Lotus Conseil. Car<br />

celles-ci n’ont pas encore de statut légal.<br />

Cette situation est d’autant plus<br />

pénalisante, que parmi les gros<br />

annonceurs du marché de la téléphonie, il<br />

y a l’opérateur public de téléphonie<br />

Mobilis.» Mais pour les professionnels, le<br />

marché publicitaire n’explique pas à lui<br />

seul les difficultés rencontrées par ces<br />

chaînes. Certains pointent du doigt leur<br />

manque de professionnalisme. Lancées<br />

dans la précipitation pour être les<br />

premières à l’antenne, les chaînes ont dû<br />

faire face à la dure réalité du<br />

fonctionnement d’une télévision, à<br />

l’élaboration d’une grille de programmes<br />

et au manque de personnel qualifié. «La<br />

télévision est un métier, explique Karim<br />

Yamech. Malheureusement, les<br />

programmes qui sont mis à l’antenne sont<br />

souvent de piètre qualité. Les chaînes ont,<br />

enfin, un positionnement qui n’est pas<br />

clair. Cette situation pousse certains<br />

annonceurs à préférer acheter de l’espace<br />

publicitaire auprès des chaînes du Moyen<br />

-Orient, comme MBC qui bénéficie de<br />

l’attractivité des séries turques très<br />

regardées par les Algériennes.» La bonne<br />

nouvelle, c'est que les chaînes pourront<br />

compter sur l'ouverture du capital qui sera<br />

rendue obligatoire avec la nouvelle loi sur<br />

l'audiovisuel. Cette dernière prévoit de<br />

limiter à 30% les parts de chaque<br />

actionnaire. El Djazaïria a déjà entamé ses<br />

négociations. La mauvaise ? Bientôt deux<br />

nouvelles chaînes, celle de Haddad et<br />

Atlas TV (voir ci-dessous), s'inviteront à la<br />

table pour avoir aussi une part du gâteau<br />

publicitaire... déjà trop petit pour trois. ■<br />

proposerons une grille cohérente, avec des productions<br />

nationales axées essentiellement autour de débats politiques et<br />

d'émissions spécialisées. Il y aura aussi des talk-shows et des<br />

divertissements. Par ailleurs, nous avons acquis des séries sur le<br />

marché international.<br />

Avec un marché publicitaire que certains évaluent à<br />

150 millions d'euros, ne craignez-vous pas que certaines<br />

chaînes de télé soient condamnées à disparaître ?<br />

Je pense surtout que les chaînes n’ont pas pu, pour le moment,<br />

capter cette manne financière. En raison du statut des télés et du<br />

vide juridique qui entoure leur existence légale en Algérie, les<br />

chaînes de télévision doivent affronter la frilosité des annonceurs<br />

qui préfèrent attendre. Je reste convaincu que le marché<br />

publicitaire va se développer et s’accroître en Algérie dès que<br />

l’incertitude qui règne actuellement autour de ces chaînes sera<br />

levée par l’Etat. Par ailleurs, il est essentiel de régler l’épineux<br />

problème de la publicité publique, entre les mains de l’ANEP. Il<br />

faut que ce monopole soit revu, car il pénalise certaines chaînes<br />

et en favorise d’autres. Nous voulons faire entendre un autre son<br />

de cloche sur Atlas TV. Ouvrir l’antenne à des débatteurs qu’on<br />

n'a pas l’habitude d’inviter sur les plateaux de télé ni de lire dans<br />

les journaux. En Algérie, d’autres hommes politiques ont des<br />

idées, il n’y a pas que Louisa Hanoune qui a des choses à dire.<br />

Votre proximité avec l’ancien candidat à la<br />

présidentielle, Ali Benflis, fait dire à certains que Atlas TV<br />

soutiendra sa candidature en 2014…<br />

Ce rapprochement entre l’ancien Premier ministre et candidat<br />

à la présidentielle de 2004 et la chaîne Atlas TV est dénué de tout<br />

fondement. Les gens font l’amalgame entre mes relations<br />

personnelles et ma position au sein de la chaîne de télévision. J’ai<br />

soutenu sa candidature et je n’hésiterai jamais à être à ses côtés, à<br />

tout moment. Mais pour autant, Atlas TV ne sera pas la chaîne de<br />

Ali Benflis ni d’aucune autre personnalité politique. Car nous<br />

voulons bâtir une chaîne de télévision sur des valeurs de<br />

professionnalisme et de respectabilité.


18 relax<br />

El Watan Week-end se fait,<br />

chaque vendredi le relais d’«Un<br />

Toit pour Chat, Un Chat pour<br />

Toi !», groupement constitué<br />

d’un petit nombre de particuliers<br />

qui recueillent, soignent,<br />

vaccinent v et stérilisent autant<br />

d’animaux que leurs moyens<br />

personnels le permettent. La<br />

stérilisation constitue le point d’orgue de leur<br />

action. Les animaux sociables sont proposés à<br />

l’adoption sur leur page Facebook après un moyen<br />

séjour en famille d’accueil et les autres sont<br />

réintroduits dans leur environnement habituel et<br />

deviennent ainsi des chats libres complètement<br />

sous contrôle. «Un Toit pour Chat, Un Chat pour<br />

Toi !» n’est pas un refuge e ne fonctionne que<br />

grâce à l’aide que représente la prise en charge des<br />

animaux par des familles d’accueil temporaires. Ils<br />

encouragent tous les citoyens responsables à faire<br />

de même au niveau de leur quartier et les invitent<br />

à s’aider de la page Facebook afi n de trouver des<br />

familles d’accueil/foyers à leurs protégés. Aucune<br />

participation fi nancière ne vous sera demandée !<br />

Que voir à la télé ce soir ?<br />

A vous de jouer...<br />

solutions de la semaine précédente<br />

El Watan Week-end<br />

édité par la SPA “El Watan Presse”<br />

au capital social de 61 008 000 DA.<br />

Directeur de la publication :<br />

Omar Belhouchet<br />

Direction - Rédaction - Administration<br />

Maison de la Presse : Tahar Djaout -<br />

1, rue Bachir Attar 16 016 Alger<br />

Place du 1er Mai<br />

Tél. : 021 65 33 17 - 021 68 21 83 -<br />

021 68 21 84 021 68 21 85<br />

Fax : 021 65 33 17-021 68 21 87<br />

Site web :<br />

http://www.elwatan.com<br />

E-mail : weekend@elwatan.com<br />

PAO/Photogravure : El Watan<br />

Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue<br />

Bachir Attar - Place du 1er Mai - Alger.<br />

Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 -<br />

Fax : 021 67 19 88.<br />

R.C : N° 02B18857 Alger.<br />

Compte CPA<br />

N° 00.400 103 400 099001178<br />

Compte devises : CPA<br />

N° 00.400 103 457 050349084<br />

ACOM : Agence de communication :<br />

102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra.<br />

Tél. : 021 56 32 77 -<br />

Tél./Fax : 021 56 10 75<br />

Impression :<br />

ALDP - Imprimerie Centre;<br />

SIMPREC- Imprimerie Est ;<br />

ENIMPOR - Imprimerie Ouest.;<br />

ALDP - Imprimerie Sud;<br />

Diff usion : Centre : Aldp<br />

Tél./Fax : 021 30 89 09 - Est : Société<br />

de distribution El Khabar.<br />

Tél. : 031 66 43 67 -<br />

Fax : 031 66 49 35<br />

La sélection de Salim Mesbah<br />

La chute du Faucon noir. Guerre Jeremiah Johnson. Western Somewhere. Comédie dramatique<br />

>> Ciné+Frisson. 19h45 >> Ciné + Star. 14h40 >>Ciné+Premier. 19h45<br />

Le fi lm n’est ni consensuel, ni plaisant. Le parti pris extrême de<br />

ce long métrage de Ridley Scott est de ne montrer quasiment<br />

que des combats, opposant les soldats américains à une horde<br />

de combattants sans visage et quasi sans réalité. Il s’ensuit<br />

un double effet contradictoire : d’abord une impression de<br />

saturation devant l’accumulation de la violence la plus radicale<br />

et la plus cruelle, utilisée pour dénoncer la stupidité de la guerre<br />

puis et l’incompétence de l’état major US.<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

La fuite de la société et le retour à la nature pour<br />

ce grand et beau western de Sidney Pollack à la fois<br />

contemplatif et intimiste, puissant et grandiose. Les<br />

paysages des montagnes sont superbes et la nature, à<br />

la fois hostile et magnifi que, est très bien fi lmée. Car ce<br />

retour à la nature pour le personnage que joue Robert<br />

Redford ne sera pas aussi idyllique que prévu.<br />

HORIZONTALEMENT<br />

I- Doses pour malade. II- Profusion<br />

de quelque chose - Temps d’une<br />

révolution.<br />

III- Inédites - Rappel. IV- Devant une<br />

altesse - Parfume. V- Tortures. VI-<br />

Au bord de la ruine - Désert de<br />

pierres. VII- Lassante. VIII- Cordon<br />

littoral - Possessif - Astate. IX- Possèdent<br />

- Pays d’Europe. X- Charnelles.<br />

VERTICALEMENT<br />

1- Parsemés d’étoiles. 2- Vieux bison<br />

- En plus. 3- Reptile. 4- Marchandises<br />

remises à leurs acquéreurs. 5-<br />

Général des confédérés - Non dit. 6-<br />

Qui contiennent du sel.<br />

7- Roulement de tambour - Phase lunaire<br />

- Vieux blé chinois. 8- Intégrale<br />

- Avant nous. 9- Crochet - Pré-carré.<br />

10- Fiable - Avariés.<br />

Ouest : SPA El Watan Diff usion,<br />

38, Bd Benzerdjeb (Oran)<br />

Tél. : 041 41 23 62 -<br />

Fax : 041 40 91 66 -<br />

Les manuscrits, photographies ou tout<br />

autre document et illustration adressés ou<br />

remis à la rédaction ne seront pas rendus et<br />

ne feront l’objet d’aucune réclamation.<br />

Reproduction interdite de tous articles sauf<br />

accord de la rédaction.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Licky<br />

Licky est une<br />

femelle de<br />

10 mois, tricolore.<br />

Elle est stérilisée,<br />

vermifugée et<br />

vaccinée, très<br />

propre et calme.<br />

Licky est douce<br />

et câline. Si<br />

vous souhaitez<br />

l’adopter,<br />

contactez-nous au<br />

0774 760 301 ou<br />

à cette adresse<br />

chatpourtoi@<br />

gmail.com<br />

Plus qu’un fi lm sur le thème de l’ennui, Somewhere, de<br />

Sofi a Coppola, réussit à rendre incroyablement bien à<br />

l’écran les angoisses et le vide qui peuvent s’emparer<br />

d’un être à un moment de sa vie. Le fi lm commence par<br />

dresser le portrait d’un homme qui semble tout avoir :<br />

une carrière cinématographique fl orissante, du pognon,<br />

une adorable fi llette et même une Ferrari. Et pourtant,<br />

quelque chose cloche.<br />

Pyramots Sudoku<br />

Rifa Editions, 021 37 96 11, rifa_consulting@yahoo.fr.


PHOTO : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

sur le net www.afvb.org<br />

Les volleyeuses du WO Chlef à l’assaut<br />

du GS Pétroliers<br />

Les filles du GSP se présentent encore une fois en favorites<br />

Les volleyeuses du GS Pétroliers et celles du WO Chlef<br />

se retrouveront, aujourd’hui à 16h, à la salle Harcha<br />

Hacène (Alger), pour animer la finale de la Coupe d<br />

Algérie seniors dames.<br />

Sur le papier, les Pétroliers sont largement favorites pour conserver leur 5e<br />

trophée consécutif sous l’appellation du GSP en Coupe d’Algérie, et le 22e au<br />

total, en comptant les titres remportés à l’époque où le club portait encore le<br />

sigle MCA avec une pensée à leur entraîneur principal Ahmed Boukacem,<br />

décédé le 4 mai dernier. Les filles du duo Amine Hamouni-Karim Maghrebi de<br />

l’équipe du WO Chlef, nouveau promu en nationale 1 A, ont réalisé une très<br />

grande performance en parvenant pour la première fois en finale après avoir<br />

éliminé le RIJ Alger (3 sets à 1). C’est donc un véritable défi que relèvent les<br />

coéquipières de Nour El Houda Bouregua en allant affronter les camarades de<br />

l’internationale du GSP, Safia Boukhima. En championnat, les Pétroliers<br />

occupent la première place du classement avec 48 points, alors que WOC est en<br />

cinquième position avec 28 points. Cette finale sera dirigée par l’arbitre fédéral,<br />

Athmane Aït El Hara. En ouverture, deux finales opposeront des équipes de la<br />

Ligue de Béjaïa. Ainsi à 9h, chez les minimes filles, il y aura Seddouk VB face<br />

au WA Béjaïa, suivi à 11h du derby de la Soummam entre l’ASW Béjaïa et le<br />

NC Béjaïa, chez les cadettes filles. Quant à la finale de la Coupe d’Algérie<br />

seniors messieurs, elle se déroulera, demain à partir de 16h, à la salle Harcha, et<br />

opposera l’ES Sétif au NR Bordj Bou Arréridj. En lever de rideau, à 9h30, les<br />

minimes garçons du RC M’sila affronteront le JSB Ighrem. A 11h30, les cadets<br />

garçons du NC Béjaïa seront opposés au WA Tlemcen. A13h30, l’ITR Sétif et<br />

le MB Béjaïa animeront la finale juniors. Nacer Mustapha<br />

ESS-NRBBA, la finale entre deux voisins<br />

DJAMEL KHERISSAT.<br />

Président du NRBBA<br />

A chances égales…<br />

● Pour le<br />

NRBBA, la finale<br />

de Coupe<br />

d’Algérie est<br />

synonyme de<br />

match de<br />

revanche, non ?<br />

L’élimination en<br />

demi-finale du<br />

championnat<br />

national est restée en travers de la gorge.<br />

Nous ferons le maximum pour prendre<br />

notre revanche sur l’Etoile et décrocher<br />

le cas échéant notre 5e trophée. Le<br />

collectif ne veut en aucune manière rater<br />

une telle opportunité pour offrir à Bordj une autre distinction.<br />

● Que pouvez-vous dire de cette formation sétifienne ?<br />

L’ESS, qui n’est plus à présenter, dispose d’un bon faux passeur et<br />

d’un excellent central que nous devons surveiller comme le lait sur le<br />

feu. Le manque d’expérience du six sétifien devant faire face à une forte<br />

pression générée par l’enjeu, est leur principale faiblesse.<br />

● Comment voyez-vous cette confrontation ?<br />

Difficile, indécise et palpitante à la fois. Les deux formations vont se<br />

donner à fond rien que pour décrocher un titre et sauver par la même une<br />

saison qui a été éprouvante. Le public qui se déplacera en nombre va se<br />

régaler.<br />

● Le NRBBA sera-t-il favori ?<br />

Je ne partage pas cet avis. La coupe défie la logique. Les deux<br />

formations partent à chances égales. Le plus présent et le plus concentré<br />

l’emportera. Les choix tactiques des<br />

deux coaches seront, par ailleurs,<br />

déterminants. Mes joueurs qui ont<br />

retenu la leçon de la demi-finale sont<br />

décidés à prendre le taureau par les<br />

cornes. C’est pour vous dire que nous<br />

prenons notre adversaire très au<br />

sérieux.<br />

● Une finale nécessite-t-elle une<br />

préparation spéciale ?<br />

Un aussi important rendez-vous est<br />

minutieusement préparé par l’équipe<br />

regroupée en mini-stage bloqué. La<br />

précieuse et incommensurable aide de<br />

nos sponsors et du wali, Azzedine<br />

Mecheri, le président d’honneur du<br />

club, permet au collectif de se préparer<br />

dans d’excellentes conditions… K. B.<br />

Le deux clubs du NR Bordj<br />

Bou Arréridj et l’ES Sétif se<br />

donnent rendez-vous demain<br />

pour disputer la finale de la<br />

coupe d’Algérie de volley-ball<br />

seniors hommes. Les<br />

présidents des deux clubs<br />

voisins parlent de cette<br />

confrontation pour<br />

El Watan Week-end.<br />

Boudrali nouvel entraîneur de l’EN de hand<br />

Brahim Boudrali a été désigné hier par les membres du bureau de<br />

la FAHB comme nouvel entraîneur de l’EN de handball. Il sera<br />

secondé dans sa nouvelle mission par Rabah Gherbi, qui a été<br />

confirmé dans son poste, et par Boubakeur Zermani (entraîneur<br />

des gardiens). Zermani, ancien gardien du NAHD, MCA et de l’EN, a<br />

émigré en Allemagne depuis 20 ans, où il exerçait comme<br />

professeur de sport. Le nouvel entraîneur national Boudrali et<br />

ancien joueur du MCA et du sept national, a émigré longtemps<br />

dans les pays du Golf pour diriger les sélections nationales du<br />

Bahreïn et de Oman, ainsi que les clubs du Qatar et d’Arabie<br />

Saoudite. Boudrali entamera sa mission après les JM-2013, où les<br />

Verts seront coachés par Hassani, actuel coach de l’ESAT, et par<br />

Gherbi. Concernant la sélection seniors dames, c’est Karim Achour<br />

qui a été désigné pour remplacer Mourad Aït Kaci. Achour a<br />

entraîné les seniors dames du GSP avant le HCEB. C. B.<br />

TOUFIK KHEBBABA.<br />

Président de l’ESS<br />

Le match des joueurs<br />

● La défaite en<br />

finale du<br />

championnat<br />

national pèse sur le<br />

moral des joueurs,<br />

n’est-ce pas?<br />

Le moral des<br />

joueurs, qui visaient<br />

un doublé historique,<br />

a été effectivement un<br />

peu ébranlé. Le groupe, qui avait, ce<br />

jour-là, souffert des fautes d’arbitrage et<br />

de l’absence de notre meilleur joueur,<br />

Miloud Fredj (blessé), remonte petit à<br />

petit la pente.<br />

● Comment se présente cette finale de Coupe d’Algérie face au<br />

voisin du NRBBA?<br />

Cet énième derby entre deux équipes, qui se connaissent bien, est,<br />

pour le NRBBA qui a été éliminé par l’Etoile en demi-finale du<br />

championnat national, une occasion pour prendre sa revanche. Mon<br />

équipe qui a auparavant battu, et à deux reprises, le NRBBA, voudrait<br />

confirmer et décrocher le cas échéant sa première Coupe d’Algérie.<br />

● Que pouvez-vous dire des forces et des faiblesses de votre<br />

adversaire du jour ?<br />

Le NRBBA est constellé d’un bon nombre d’individualités, des<br />

internationaux de surcroît. L’expérience est l’atout majeur du six<br />

bordjien qui n’excelle pas dans la réception. Nous devons mettre à profit<br />

un tel paramètre.<br />

● Avez-vous effectué une préparation spéciale pour cette finale ?<br />

A ce stade de la compétition et à<br />

ce moment précis de la saison, le<br />

collectif n’a besoin que d’une<br />

préparation psychologique<br />

spécifique. Le fait de disputer une<br />

finale de Coupe d’Algérie pousse les<br />

joueurs à travailler plus…<br />

● La particularité de la<br />

rencontre aura des incidences sur<br />

la qualité des débats, non ?<br />

Absolument, d’autant plus que les<br />

différentes confrontations entre les<br />

deux équipes se sont caractérisées<br />

par des prestations de haut niveau.<br />

Cette finale ne va pas déroger à la<br />

règle.<br />

Kamel Beniaiche<br />

omnisports 19<br />

GSP–MCS, choc<br />

des quarts de finale<br />

de handball<br />

Les quarts de finale de la Coupe<br />

d’Algérie seniors messieurs auront<br />

lieu cet après-midi. Devant le MC<br />

Saïda, qui entend créer la surprise, les<br />

hommes de Réda Zeguili ne vont pas<br />

verser dans l’excès de confiance. Saïda<br />

est aussi un spécialiste de cette<br />

compétition. Le vainqueur de cette<br />

confrontation affrontera en demifinale<br />

soit l’ES Aïn Touta soit le CRB<br />

Baraki. Ces derniers croiseront le fer, à<br />

Bordj Bou Arréridj (17h), avec Aïn<br />

Touta, qui a montré un meilleur visage<br />

cette saison et ne veut pas s’arrêter en<br />

si bon chemin dans cette compétition.<br />

En ouverture (15h), le HBC El Biar,<br />

méconnaissable cette saison, sera<br />

opposé à C Chelghoum Laïd, qui<br />

évolue en nationale 1. Une<br />

empoignade ouverte, dont El Biar,<br />

drivée par Karim Bechkour, fera tout<br />

pour s’imposer. Enfin, à Aïn Azel,<br />

l’Olympique d’El Ouef partira favorite<br />

face au WO Rouiba. Les demi-finales<br />

de cette compétition sont prévues<br />

pour mardi 28 mai. La fin de saison<br />

s’annonce intense pour les qualifiés,<br />

d’autant plus qu’il y aura, le 31 mai<br />

prochain, les demi-finales du<br />

championnat d’Algérie, et le<br />

lendemain 1er juin, la finale. Tandis<br />

que la finale de la Coupe d’Algérie est<br />

prévue pour le 6 juillet prochain. A<br />

noter qu’aujourd’hui vendredi, auront<br />

lieu les demi-finales des seniors<br />

dames, qui se dérouleront dans la<br />

commune de Bou Ismaïl, à partir de<br />

16h. Les pétrolières (GSP), tenantes de<br />

la coupe, vont affronter l’ESFOR<br />

Touggourt. Quant au HBC El Biar, il<br />

jouera face à la modeste équipe du<br />

CHB Bachdjerrah. C. B.<br />

Belle performance<br />

à Doha de Mokdel sur<br />

110 m haies (13’’63)<br />

L’athlète algérien Lyes Mokdel<br />

(23ans), sacré champion arabe sur 110<br />

m haies aux 18es championnats<br />

arabes d’athlétisme, qui s’achèvent<br />

aujourd’hui à Doha, a réalisé un<br />

excellent chrono 13’’63. Une<br />

performance qui constitue nom<br />

seulement son record personnel, mais<br />

synonyme de minima A pour la<br />

participation aux prochains Jeux<br />

méditerranéens 2013. A Doha, où le<br />

niveau est très faible, on retient la<br />

domination sans surprise de<br />

l’heptathlonienne Yasmina Omrani<br />

(ancienne athlète de l’équipe de<br />

France), victorieuse avec 5573 points<br />

(minima pour les JM 2013). Etablie en<br />

France, cette athlète est qualifiée<br />

d’office par l’IAAF aux Mondiaux<br />

d’athlétisme 2013, prévus en août à<br />

Moscou, grâce à son titre de<br />

championne d’Afrique. La sprinteuse<br />

constantinoise, Souheir Bouali,<br />

championne arabe du 100 m en 11’’96,<br />

a gagné son billet pour les JM. Pour le<br />

moment, sept athlètes ont réussi les<br />

minima pour ces joutes. Il s’agit de,<br />

Mokdel Lyes (110 m haies), Issam Nima<br />

(triple saut), Moulay Slimane, Ahmed<br />

Medjaher (semi-marathon), chez les<br />

messieurs. Yasmina Omrani<br />

(heptathlon), Souheir Bouali (100 m),<br />

Souad Aït Salem et Kenza Dahmani<br />

(semi-marathon). Hier, pour le compte<br />

de l’avant-dernière journée, Issam<br />

Nima a offert la cinquième médaille<br />

d’or à l’Algérie après sa victoire au<br />

triple saut (17,01 m). De sont côté,<br />

Zouina Bouzebra a remporté la<br />

médaille d’argent au lancer du<br />

marteau (58,04 m). Au 3000 m steeple,<br />

Amina Bettiche, 3e avec un temps de<br />

9’54’’75, a décoché le bronze. C. B.


22 nessna<br />

Il est jeune, sportif et artiste. Yacine Azzouz,<br />

un freestyleur football de 21 ans, étudiant en<br />

2e année en sciences économiques à<br />

l’université de Bouira, a prouvé qu’on peut<br />

devenir une star du ballon rond sans évoluer<br />

dans une équipe. Sans être obligé de jouer<br />

sur les pelouses des stades. Dans la rue, sur<br />

une scène, on peut faire son numéro. Une<br />

musique est indispensable. Yacine aimait le<br />

football et dit avoir fait toutes les catégories<br />

en club de poussin jusqu’à senior. «Mes<br />

amis m’appellent le petit Brésilien parce que<br />

je manie bien le ballon», confie-t-il. Son<br />

aventure avec le freestyle commence en<br />

2011. Grâce à internet, Yacine découvre les<br />

vidéos d’autres freestyleurs et de grands<br />

joueurs comme le Brésilien Ronaldinho et<br />

l’Argentin Maradona. «Et c’est à partir de<br />

là que j’ai commencé à apprendre<br />

quelques gestes», dit-il. Il faut tout de<br />

même reconnaître que ce n'était pas facile<br />

de se lancer dans une discipline peu<br />

connue en Algérie, à la limite entre le<br />

sport et l'art. «Au début, c’était très dur. Je<br />

ne savais pas quoi faire. Mais avec une<br />

grande volonté, j’ai réussi à dépasser<br />

toutes les contraintes», reconnaît-il. Il se<br />

découvre donc en tant que freestyleur. Un<br />

don d’artiste dont il ignorait tout<br />

auparavant. Après plusieurs séances<br />

d'entraînement chez lui, avec un vieux<br />

ballon, Yacine apprend ses premiers<br />

gestes. Les deux années que<br />

Yacine a passées à<br />

pratiquer le full-contact<br />

étaient également une<br />

aubaine<br />

pour<br />

que<br />

www.fr-fr.facebook.com/ArabFreestyle?group_id=0&fi lter=3<br />

YACINE AZZOUZ Danse<br />

avec le ballon<br />

L’histoire de Yacine Azzouz<br />

avec le freestyle, c’est comme<br />

un coup de foudre. Ce heune<br />

homme a laissé tomber sa<br />

carrière de footballeur pour<br />

se consacrer pleinement à<br />

l’art de manier le ballon. El<br />

Watan Week-end fait le<br />

portrait d'un artiste plein<br />

d’énergie et d’ambitions.<br />

les dates<br />

de ma vie<br />

Bouira. Ali Cherarak<br />

weekend@elwatan.com<br />

1992<br />

Naissance à<br />

Bechloul, wilaya de Bouira.<br />

2010 Obtention du baccalauréat.<br />

2011 Première participation et<br />

premier titre de champion d’Algérie de<br />

freestyle.<br />

2012 Deuxième titre de champion<br />

d’Algérie.<br />

2013 Création du groupe de breakdanse<br />

Dziri Style et participation au<br />

Forum social Mondial en<br />

Tunisie.<br />

sur le net<br />

son corps s’adapte et exécute rapidement et<br />

avec adresse les différentes techniques<br />

qu’exige cet art.<br />

LE FOOT AUTREMENT<br />

«J’aime montrer ce que je fais à mes amis<br />

lors des entraînements. Cela est devenu<br />

par la suite une habitude», raconte Yacine.<br />

Ce fut l’occasion pour lui d’opter pour une<br />

autre forme de jouer au foot. Comment se<br />

faire connaître ? Chose impossible quand<br />

on n’a pas les moyens. Toutefois, le rêve<br />

du «petit Brésilien» n'a pas tardé à prendre<br />

forme. L'été 2011, le groupe<br />

agroalimentaire Soummam a organisé une<br />

compétition nationale du freestyle<br />

baptisée «Yago Freestyle Cup», à l’occasion<br />

du lancement d’un nouveau produit. Pas<br />

moins de 30 participants de plusieurs régions<br />

d’Algérie, dont Yacine, ont été conviés à cet<br />

événement. Notre jeune freestyleur a pu<br />

convaincre les membres du jury qui l’ont<br />

déclaré champion. Première participation,<br />

Ma révélation<br />

J’avais un vieux ballon à la maison et j’ai<br />

téléchargé sur mon PC des vidéos de<br />

Ronaldinho et Maradona et quelques<br />

freestyleurs. A la fin de chaque<br />

entraînement ou quand je reviens de<br />

l’école, je prends mon ballon et j’essaie<br />

d’apprendre de nouveaux gestes.<br />

J’apprends très vite. C’est grâce à un<br />

article de journal que j’ai appris qu’une<br />

compétition de freestyle allait avoir lieu.<br />

Après avoir décroché la première place,<br />

j’ai abandonné le foot pour me<br />

consacrer entièrement au freestyle.<br />

premier trophée. Yacine trace son chemin.<br />

«J’ai tenté ma chance et grâce à Dieu et à<br />

mes amis qui m'ont soutenu, j’ai réussi<br />

enfin à remporter la compétition. Et c’est<br />

là que j’ai pu retrouver mon chemin»,<br />

souligne le nouveau champion national du<br />

freestyle football qui tient surtout à<br />

«remercier ses parents pour leurs conseils».<br />

Après cet exploit, Yacine a animé plusieurs<br />

shows. Il a pu mettre de l’ambiance dans les<br />

tribunes des stades lors des grands matchs de<br />

la coupe d’Algérie.<br />

LE CHAMPION AU FSM<br />

Les milliers de supporters en étaient ravis.<br />

Des vidéos en témoignent. Les présidents<br />

des clubs, de leur côté, peuvent faire signer<br />

des contrats à ces jeunes. Outre les stades,<br />

l’artiste poursuit ses spectacles à travers<br />

plusieurs villes d’Algérie. A chaque fois<br />

qu’une manifestation culturelle est<br />

organisée, il est invité. Il est le champion !<br />

Un autre tournoi sponsorisé par Sony<br />

Meilleur souvenir<br />

Les meilleurs<br />

moments qui m’ont<br />

beaucoup marqué<br />

sont d’abord mon<br />

spectacle au stade de<br />

5 Juillet à Alger pour<br />

un match de Coupe<br />

d’Algérie, ensuite les<br />

spectacles que j’ai<br />

faits en Tunisie où<br />

j’avais l’honneur de<br />

représenter mon<br />

pays.<br />

PHOTOS : D. R.<br />

El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

Mobile a été organisé à Alger en juin 2012.<br />

La chance a encore une fois souri à Yacine. Il<br />

a remporté le championnat d’Algérie. «Je<br />

me suis entraîné et préparé pour cette<br />

compétition. Mais il faut reconnaître que ce<br />

n’était pas venu facilement. Cela a demandé<br />

beaucoup plus d’efforts.» L’année 2013<br />

s’annonce prometteuse. D’abord la création<br />

d’un groupe de break danse appelé Dziri<br />

Style, composé de deux freestyleurs<br />

bascketball, un de foot (Yacine), deux breakdanser<br />

et un beat-boxer. A la fin de mars<br />

dernier, le groupe a participé au Forum<br />

social mondial (FSM) qui s’est déroulé en<br />

Tunisie. Mais les embûches ne cessent de<br />

pousser comme des champignons sur le<br />

chemin de cet artiste. De son titre de<br />

champion d’Algérie de 2012, il n’a aucun<br />

document pouvant l’attester. Ainsi, les<br />

quelques promesses des autorités locales,<br />

que ce soit à Bouira ou ailleurs, d’aider ces<br />

artistes à promouvoir le freestyle en Algérie<br />

n’ont pas connu de lendemain. Chose<br />

prévisible dans un pays où plusieurs artistes<br />

et sportifs ne sont toujours pas considérés.<br />

«Nous souhaitons que les pouvoirs publics<br />

nous donnent un coup de main pour<br />

promouvoir et faire connaître cet art»,<br />

souligne Yacine qui attend impatiemment un<br />

«mail» des organisateurs du championnat<br />

arabe du freestyle qui aura lieu à Dubaï<br />

prochainement Bon vent l’artiste. ■<br />

Mon joueur préféré<br />

Le seul joueur que je préfère, c’est<br />

Zinedine Zidane, «Zizou». Et mon rêve le<br />

plus cher est de le rencontrer un jour. Et<br />

pourquoi pas de lui faire un petit pont. Je<br />

plaisante bien évidemment. En revanche,<br />

le club de football que je supporte corps<br />

et âme, c’est le FC Barcelone.<br />

Mon rêve<br />

J’aimerais participer à des compétitions à<br />

l’étranger, pourquoi pas le championnat<br />

du monde, où je représenterai l’Algérie.<br />

Je souhaite également que nos<br />

responsables aident notre groupe Dziri<br />

Style à développer le freestyle en Algérie<br />

et le faire connaître au grand public.


El Watan Week-end<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

sur le net<br />

www.entente-setif.com<br />

ES SETIF Une 6e étoile sans pétrodollars<br />

Parti pour une saison transitoire<br />

après la saignée de l’exercice<br />

précédent, où pas moins de dix<br />

joueurs ont quitté le club, le<br />

onze ententiste boucle la saison<br />

avec un titre, synonyme de 6 e<br />

étoile à floquer sur son<br />

mythique maillot noir et blanc.<br />

Sétif. Kamel Beniaiche<br />

kbeniaiche@elwatan.com<br />

Le parcours des Sétifiens, qui n’ont pas, au<br />

coup de starter, bénéficié des faveurs des<br />

bookmakers, a été sinueux et pléthorique en<br />

embûches. Pour diverses raisons, l’entame<br />

de la préparation d’avant-saison n’a été<br />

lancée que tardivement. Comme un malheur<br />

n’arrive jamais seul, Aoudia et, à un degré<br />

moindre, Delhoum n’ont pas effectué la<br />

préparation foncière. Le mercato estival a été<br />

marqué par d’interminables navettes de<br />

joueurs à embaucher. Le nerf de la guerre,<br />

qui fait encore défaut au champion, n’a pas<br />

arrangé les affaires des Sétifiens décidés à<br />

surmonter les obstacles et à relever, une fois<br />

encore, le défi.<br />

RENOUVELLEMENT<br />

Le renouvellement de l’effectif à 80%, et ce,<br />

pour la deuxième année consécutive, n’a pas<br />

rassuré les milliers d’inconditionnels qui<br />

croisent les doigts. Le recrutement d’un<br />

contingent (Khedaïria, Ziti,<br />

Benabderrahmane, Lagraâ, Okbi, Soltani,<br />

Madouni, Annab, Dimba, Chellali, Mischak,<br />

Ghoul, Yaya) de nouveaux joueurs, dont<br />

certains n’ont pas fait l’objet de tests, n’a pas<br />

été en outre du goût des fans, sceptiques. La<br />

belle entame de l’exercice face au MCEE au<br />

stade Messaoud Zoughar d’El Eulma, où les<br />

Ententistes ratent de peu la victoire, enchante<br />

les supporters qui se mettent à croire en la<br />

bonne étoile de cette Entente nouvelle<br />

version. La bonne négociation du derby a, le<br />

moins qu’on puisse dire, boosté le moral des<br />

Ententistes enchaînant les bons résultats.<br />

Comme l’appétit vient en mangeant, l’Aigle<br />

noir termine la phase aller, en pole position,<br />

avec 31 points. Durant cette phase, la<br />

HACEN HAMAR. Président de l’ESS<br />

Ne cachant pas son bonheur,<br />

Hacen Hamar, le numéro un<br />

ententiste, parle à El Watan<br />

Week-end de la 6 e étoile<br />

décrochée par son club, et<br />

d’autres aspects de la vie de l’un<br />

des meilleurs et des plus titrés<br />

clubs du pays.<br />

● L’histoire de la dernière tranche du<br />

transfert de Ziaya est-elle toujours<br />

d’actualité ?<br />

On ne peut faire autrement, d’autant plus<br />

que 150 000 euros n’ont pas été perçus par le<br />

club qui a officiellement saisi l’Ittihad de<br />

Djeddah qui ne répond pas.<br />

● Il paraît que cette tranche a été versée<br />

par le club saoudien ?<br />

L’Entente que je représente n’a toujours<br />

pas perçu la dernière tranche du transfert de<br />

Ziaya. Avant de solliciter l’arbitrage de la<br />

FIFA, nous allons relancer, ces jours-ci, le<br />

club saoudien. Je ferai le maximum pour<br />

défendre les intérêts de club et récupérer son<br />

dû.<br />

● Ne pensez-vous pas que vous avez raté<br />

votre mercato hivernal ?<br />

Garder les meilleurs de son effectif est pour<br />

moi le meilleur des mercatos. Il est vrai que<br />

nous n’avons pas répondu aux doléances du<br />

coach, mais le club, qui s’est séparé de<br />

Consécration méritée pour les Noir et Blanc<br />

défense, qui se distingue, n’a encaissé que 8<br />

buts. Cultivant le paradoxe, l’ESS, qui<br />

réalise une excellente première partie de<br />

championnat, rate lamentablement son<br />

mercato hivernal.<br />

PASSAGE À VIDE<br />

Les renforts exigés par Velud, qui avait<br />

demandé un axial, un demi-défensif d’un<br />

certain gabarit et un milieu offensif excentré<br />

gauche, n’ont pas été ramenés par le staff<br />

dirigeant. Ce dernier s’est même permis le<br />

luxe de libérer pas moins de 5 joueurs<br />

(Dimba, Yaya, Annan, Soltani et Chellali).<br />

Le recrutement de deux défenseurs (Maâmeri<br />

et Djarroudi), qui n’ont pas beaucoup joué,<br />

n’a été, en fin de compte, d’aucune utilité<br />

pour le onze sétifien. La manière de faire des<br />

«recruteurs» du club a failli tout remettre en<br />

cause. D’autant plus que le onze, tournant<br />

avec un groupe de 14 ou 15 joueurs, marque<br />

le pas à quelques encablures de la fin de<br />

l’exercice. La répétition des rencontres à<br />

grands enjeux est ressentie pour un collectif<br />

exténué par un calendrier démentiel, les<br />

C’est le titre d’un grand et dur labeur<br />

joueurs comme Annab, Soltani, Dimba et<br />

Chellali, a économisé plus de 500 000 euros.<br />

● Les joueurs, dont certains n’ont pas<br />

été payés depuis des mois, grincent des<br />

dents ?<br />

Pour que les choses soient claires, le club a<br />

été de tout temps correct avec ses joueurs qui<br />

seront régularisés au dernier centime.<br />

Certaines procédures administratives ont<br />

retardé la régularisation des joueurs et du<br />

staff qui seront payés la semaine prochaine.<br />

Soit avant leur départ au Gabon.<br />

● Pour certaines sources,<br />

l’administration de l’Entente fait dans le<br />

favoritisme.<br />

Jamais. Je défie quiconque de prouver un<br />

tel fait. Le favoritisme n’est pas ma tasse de<br />

thé. En prenant les rênes du club, j’ai non<br />

seulement payé plus de 70 millions de dinars<br />

de dettes antérieures, mais versé 10 mois de<br />

salaire à Benchadi qui n’avait pas perçu le<br />

moindre sou depuis 17 mois. On ne peut<br />

régler tous les problèmes en un clin d’œil. Ce<br />

n’est pas tout, un joueur comme Djahnit qui<br />

percevait l’année dernière 62 500 DA a été,<br />

cette saison, estimé à sa juste valeur. Son<br />

salaire est de l’ordre de 700 000 DA. Nous<br />

allons revoir à la hausse le salaire d’Okbi et<br />

ceux d’autres joueurs qui ont donné<br />

satisfaction. Par ailleurs, la société de ciment<br />

de Aïn El Kebira est favorable pour parrainer<br />

le club, ce qui nous donnera une vraie bouffée<br />

d’oxygène.<br />

● Où en êtes-vous avec le renouvellement<br />

blessures et les suspensions de bon nombre<br />

de cachets obligés à déclarer forfait au<br />

mauvais moment. L’indisponibilité des uns<br />

et le forfait du nerf de la guerre tracassant<br />

certains joueurs qui n’ont pas été payés<br />

depuis des mois se répercutent négativement<br />

sur le rendement et les résultats du onze qui<br />

broie du noir. L’élimination en demi-finale<br />

de la Coupe d’Algérie et de la Ligue des<br />

champions d’Afrique illustre le passage à<br />

vide des Noir et Blanc qui se mettent à<br />

douter.<br />

RECORDS<br />

L’apport d’un merveilleux public ne lâchant<br />

pas prise transcende les camarades de<br />

Benchadi qui trouvent les ressources<br />

mentales pour remonter la pente et renouer<br />

avec le succès. Les victoires enregistrées<br />

face à l’ASO et la JSK donnent une certaine<br />

vitalité aux Ententistes qui s’accrochent à<br />

leur première place, arrachée au bout d’une<br />

longue et harassante saison. Les partenaires<br />

de Khedaïria, qui ont été, tout au long de la<br />

phase retour, privés des services d’un<br />

des cadres ?<br />

Le bluff médiatique de certains<br />

«recruteurs», qui parlent de l’enrôlement<br />

imminent de Karaoui, Gourmi, Delhoum et<br />

Aoudia pour ne citer que ces joueurs, ne me<br />

perturbe pas d’autant plus que l’ESS a les<br />

moyens de sa politique. Nous sommes en<br />

mesure de répondre aux exigences financières<br />

de nos joueurs et de notre coach qui a réalisé<br />

un titanesque travail. En matière de<br />

recrutement, le club, qui cible un latéral<br />

gauche, un demi défensif, un milieu offensif<br />

excentré gauche et un arrière central, met les<br />

bouchées doubles pour renforcer son effectif.<br />

Concernant les libérations de 7 ou 8 joueurs,<br />

on attend la liste du coach.<br />

● Velud qui aurait demandé une<br />

augmentation sera-t-il maintenu ?<br />

Le coach est en principe lié au club jusqu’à<br />

juin 2014. Nous devons nous voir pour<br />

discuter des points positifs et des insuffisances<br />

enregistrés cette saison. Le bilan technique<br />

relatif au rendement de chaque joueur sera, en<br />

outre, discuté. N’étant ni ingrat ni amnésique,<br />

Velud et son staff, qui ont fait du bon boulot,<br />

sont à féliciter. On veut bien que le coach<br />

poursuive sa mission d’autant plus que nous<br />

sommes des adeptes de la continuité et de la<br />

stabilité. Cela dit, l’Entente, qui nous a donné<br />

la notoriété continuera sa marche avec ou<br />

sans Hamar, Velud ou toute autre personne.<br />

● Sincèrement, ce 6 e titre dans l’histoire<br />

de l’Entente a-t-il été inscrit comme<br />

objectif au début de la saison ?<br />

foot 23<br />

préparateur physique attitré, réalisent le vœu<br />

de milliers de fans qui sont aux anges. En<br />

dépit des innombrables problèmes, le<br />

collectif ententiste ne disposant pourtant pas<br />

de «vedettes» arrive non seulement à damer<br />

le pion aux grosses cylindrées, mais à<br />

s’illustrer une nouvelle fois avec un effectif<br />

amoindri. Les qualités morales des joueurs,<br />

qui n’ont pas été payés pour certains d’entre<br />

eux depuis des mois, sont pour beaucoup<br />

dans la consécration de l’Entente qui est<br />

encore et toujours empêtrée dans<br />

d’inextricables problèmes financiers qui<br />

n’ont paradoxalement pas freiné un onze<br />

avide de consécration. Bouclant l’exercice<br />

avec 59 points, l’Aigle noir, qui a inscrit 55<br />

buts, réédite les records des saisons<br />

1975/1976 et 1988/1989. En empochant 42<br />

points à domicile, les Sétifiens, qui ont gagné<br />

18 matches dont 4 à l’extérieur, fait match<br />

nul à 4 reprises et perdu 7 manches, ont, en<br />

un mot, arraché leur 6e étoile sans les<br />

pétrodollars… sachant que les dépenses du<br />

club n’ont pas excédé les 300 millions de<br />

dinars. ■<br />

Le départ d’un bon nombre de cadres et les<br />

problèmes rencontrés durant la phase<br />

préparatoire ont transcendé le groupe qui a<br />

fait la promesse d’effectuer un bon parcours<br />

rien que pour clouer le bec aux mauvaises<br />

langues. L’adversité des uns et les coups bas<br />

de ces faux amis ont stimulé aussi bien le<br />

collectif que le staff dirigeant qui ont relevé le<br />

défi. Ce titre est celui d’un grand et dur labeur<br />

réalisé par toute la famille ententiste. Pour<br />

moi, qui suis au club depuis plus de 23 ans, ce<br />

titre, qui s’ajoute aux 3 autres de champion<br />

d’Algérie, 2 Coupes d’Algérie, 1 Coupe<br />

arabe et 3 trophées de l’UNAF, c’est la plus<br />

belle distinction. Je la dédie à tous les<br />

Ententistes et particulièrement à mon défunt<br />

frère Abdelhamid qui s’est, à plusieurs<br />

reprises, déplacé des Etats-Unis où il vivait<br />

rien que pour voir à l’œuvre son équipe bien<br />

aimée, l’Entente sportive sétifienne… K. B.<br />

PHOTO : D. R.<br />

PHOTO : D. R.


Le forfait du MCA traité ce lundi<br />

Le forfait du MC Alger sera traité lundi prochain par<br />

la commission de discipline de la LFP. C’est ce qu’a<br />

confirmé le président de la Ligue professionnelle en<br />

marge du forum du quotidien d’El Moudjahid, tenu<br />

hier. Toutefois, le premier responsable de la Ligue a<br />

rappelé que «tout club qui déclare forfait encourt la<br />

perte du match, la défalcation de trois points, une<br />

amende financière d’un million de dinars, tout en<br />

étant privé de son indemnité relative aux droits de<br />

télévision.» A. C.<br />

El Watan<br />

Vendredi 24 mai 2013<br />

DEMAIN À 19H45 À WEMBLEY<br />

Place au Fussball total !<br />

Ayant réussi à prouver leur<br />

supériorité sur le continent<br />

européen, en arrivant au dernier stade<br />

de la compétition, Dortmund et le<br />

Bayern devront se départager sur la<br />

terre qui a vu la naissance du<br />

football, l’Angleterre. Le<br />

champion d’Allemagne, le Bayern<br />

de Jupp Heynckes, a battu tous<br />

les records cette saison avec<br />

25 points d’avance sur<br />

son rival de demain<br />

soir. Les Bavarois<br />

espèrent compter sur<br />

une équipe rodée avec des<br />

éléments de grandes<br />

qualités, qui avaient réussi<br />

à balayer les Barcelonais<br />

de Lionel Messi lors<br />

des demi-finales<br />

(4-0 et 3-0). Les<br />

Müller, Robben<br />

et autres Ribéry<br />

estiment que<br />

l’heure de<br />

consécration<br />

est venue<br />

après la<br />

finale perdue, la saison dernière à l’Allianz<br />

Arena aux tirs au but devant le club anglais de<br />

Chelsea et aussi leur dernière<br />

consécration qui remonte à 2001. Le<br />

Bayern a un ascendant psychologique<br />

sur son adversaire, d’autant plus que<br />

sur les quatre confrontations de cette<br />

saison, il avait réussi à le battre deux fois<br />

contre deux matches nuls. Par ailleurs, les<br />

Bavarois seront au complet, à l’exception<br />

du défenseur central, Holger Badstuber,<br />

Robert Lewandowskit<br />

Numéro : 9<br />

Nationalité : polonaise<br />

Naissance : 21 août<br />

1988 (24 ans)<br />

Taille : 1,84 m<br />

Poids : 78 kg<br />

Poste : attaquant<br />

Au Borussia Dortmund<br />

depuis 2010 138 (75)<br />

Equipe nationale :<br />

2008- : Pologne<br />

Pologne 50 (15)<br />

Palmarès sous les<br />

couleurs du Borussia<br />

Champion d’Allemagne :<br />

2011 et 2012<br />

Vainqueur de la Coupe<br />

d’Allemagne : 2012<br />

Meilleur joueur du<br />

championnat allemand :<br />

2012<br />

Souvent considéré comme l’affiche par<br />

excellence de la Bundesliga, le Borussia<br />

Dortmund et le Bayern Munich vont jouer,<br />

demain soir, à Wembley, à partir de 19h45, le<br />

titre de la Ligue des champions d’Europe de<br />

football.<br />

opéré et indisponible pour<br />

une dizaine de jours. Le<br />

club du Borussia<br />

Dortmund, qui<br />

n’a plus<br />

atteint<br />

ce stade de la<br />

compétition depuis<br />

1997 et sa consécration<br />

en finale du temps du<br />

Suisse Stéphane<br />

Chapuisat, rêve de ce<br />

trophée. Après avoir damé<br />

le pion au Real Madrid, le<br />

Borussia veut surprendre le<br />

grand favori de la finale. Car<br />

malgré l’absence du maître à<br />

jouer de l’équipe, Gotze,<br />

victime d’une déchirure<br />

musculaire à la cuisse lors de<br />

la demi-finale devant le Real<br />

Madrid, Dortmund reste<br />

déterminé. Le «bouillant»<br />

coach, Jürgen Klopp, a<br />

souvent su comment<br />

transcender ses joueurs pour<br />

les pousser au-delà de leurs<br />

limites afin d’aller chercher les<br />

victoires devant son grand rival bavarois,<br />

nettement mieux nanti que lui, aussi bien sûr le<br />

plan financier qu’en qualité de joueurs.<br />

Farouk Bouamama<br />

Thomas Müller<br />

Numéro : 25<br />

Nationalité : allemande<br />

Naissance : 13<br />

septembre 1989 (23 ans)<br />

Taille : 1,86 m<br />

Poids : 74 kg<br />

Poste : milieu offensif<br />

Au Bayern Munich depuis<br />

2008 202 (72)<br />

Equipe nationale :<br />

2010 : Allemagne<br />

41 (13)<br />

Palmarès sous les<br />

couleurs du Bayern :<br />

Vainqueur de la Coupe<br />

d’Allemagne en 2010<br />

Champion d’Allemagne en<br />

2010 et 2013<br />

Meilleur jeune joueur<br />

de la Coupe du monde<br />

2010.<br />

El Watan<br />

Week-end<br />

PUBLICITÉ

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!