Feuille Paroissiale - Paroisse St-Sauveur d'Errobi

La feuille paroissiale
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Une année de bonté
chair »
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22 22 janvier janvier 2006
2006
14 14 mai mai mai 2006 2006
2006
Les sarments…
… que nous sommes ! il y a des images
inégables ! Comme les sarments à la
vigne, nous sommes liés au Seigneur !
Nous pouvons « demeurer » en Jésus, et
lui en nous ! C’est la même sève qui
circule, en lui et en nous ! Nous sommes
les « greffés » du Seigneur ! Quelle belle
image ! Mais ce devrait être aussi la
réalité ! C’est un rapport nouveau qui unit
l’homme à Dieu… Se couper de Jésus,
c’est se couper de la sève… et lorsque la
sève descend , les sarments sèchent et
on les brûle !... c’est la sève qui seule
nous garde « vivants » !! Quel beau projet
de vie que celui du chrétien : je suis un
sarment du Seigneur et sa sève coule en
moi ! Pour vivre comme Lui !
P.B. P.B. P.B. P.B.
Barnabé !
Peu de personnes portent le prénom de Barnabé !
et c’est bien dommage ! C’est un juif de la diaspora. De double
culture : juive et grecque. Il va servir d’intermédiaire entre les douze
et Paul. Il est généreux, on le voit déposer le prix de son champ au
pied des apôtres. Il a un bon discernement : il voit vite que Paul a
« de l’envergure ». Il accueille Paul en toute confiance, malgré sa
présence à la lapidation d’Etienne et son active persécution… Il
l’introduit chez les 12, racontant Damas. C’est lui qui va amener
Paul, de Tarse à Antioche (où les disciples de Jésus prendront le
nom de chrétiens) puis dans le premier grand voyage apostolique où
ils vont décider de se tourner vers les païens ! Il y a Paul d’accord,
mais Barnabé aussi !
Après le « Bon Pasteur »…
… la Vigne ! Belle image de l’Eglise, de notre communauté, où tous
nous sommes reliés au même cep, où tous nous sommes « nourris »
de la même sève ! Où tous nous devons porter du fruit ! Le mot
« fruit » qui revient 5 fois dans l’Evangile de ce dimanche. Comment
oublier que depuis 20 siècles, l’Eglise est restée fidèle à la
célébration de l’Eucharistie, avec du véritable « fruit de la vigne ». Si
nous approchons de l’Eucharistie, c’est bien pour y puiser la sève qui
fera de nous des sarments fermement attachés au cep…
La vigne…
… est un important symbole chrétien ! Ce n’est pas par
hasard que Noé, au départ d’un cycle neuf, est dit avoir été
le premier à planter la vigne ! La vigne est un symbole du
Royaume des cieux, dont l’Eucharistie est le fruit ! Jésus
est le vrai Cep ! « J’entends par vigne, au sens
allégorique, le Seigneur de qui nous devons manger le
fruit, moyennant les soins d’une culture, qui se fait par le
travail de la raison » (St Clément d’Alexandrie) La sève qui
monte dans la vigne est la lumière de l’Esprit…
On-tasuna bihotzean
« « « Demeurez Demeurez Demeurez en en en moi… moi… moi… »
Boisson des dieux…
Dans les religions
environnant l’ancien Israël,
la vigne passait pour un
arbre sacré, sinon divin, et
son produit, le vin, pour la
boisson des dieux. Israël a
regardé la vigne (et l’olivier)
comme un arbre
messianique… et selon les
anciennes traditions, il n’est
pas impossible que l’arbre
de vie du paradis ait été
identifié avec une vigne ! Ce
qu’il faut retenir : le poids
symbolique de la vigne est
résolument positif !... et
donc (ndlr) celui du vin
aussi !
Saint Saint François François François -Xavier… Xavier… (21) 21)
Le 21 novembre 1552, François célèbre
une messe … L'office terminé, il se sent
défaillir. Antoine le conduit au Santa
Cruz toujours là, le capitaine n'osant
repartir pour Malacca sans François. Le
roulis du navire le fatigue, on le ramène
à terre. Un marchand portugais lui fait
une saignée. François s'évanouit. Voici
le récit de l'unique témoin de ses derniers
jours le fidèle Antoine : (…) …Jeudi
vers midi, il reprit ses sens, mais ne
parla que de la Sainte Trinité, Père, Fils
et Saint Esprit, l'une de ses plus tendres
dévotions. Il reprit "Fils de David, ayez
pitié de moi" ; il s'exclama "O Vierge,
Mère de Dieu, souvenez-vous de moi"...
Il eut ces invocations et d'autres toute
la nuit jusqu'à l'aube, quand je compris
qu'il se mourait ; je plaçai une petite
chandelle dans sa main ; alors le nom de
Jésus sur les lèvres, il rendit son âme à
son Seigneur." Le 3 décembre 1552,
François avait quarante-six ans.
Antoine et deux mulâtres ensevelirent le
corps dans un coffre où ils déversèrent
de la chaux, puis ils le déposèrent dans
la terre. Quand le Santa Cruz leva
l'ancre, en février 1553, il emportait à
son bord le corps de François. Le 22
mars Malacca reçut avec grands
honneurs la précieuse relique. Pereira
était à Goa quand il apprit la mort de
son grand ami. Il vint à Malacca, peu
après le 15 avril 1553 et enleva
clandestinement le corps. Le 11
décembre, la dépouille mortelle de
François reprit la mer une dernière fois.
Le bateau eut à subir des tempêtes et
faillit même échouer. On atteignit enfin
Goa Goa. Goa Goa La ville entière était au port pour
accueillir celui qui, dans le silence et la
solitude, avait vécu et était mort pour
révéler aux terres nouvelles l'amour du
Christ. François-Xavier fut canonisé le
12 mars 1622, en même temps qu'Ignace
de Loyola. Ni la vie, ni la mort
n'avaient pu les séparer. »…
Artaldetik…
…. Mahastirat ! Iragan igandean,
artaldea lanjerean zagon artzainik gabe !
Sekulako otso eta hartzak nun nahi
gordeak badaude !... Egun mahastia !
Eta hor ere ez bada mahasti-zainik,
pikorka pikorka mahatsa kolpatzen
dute… nork erranen ote du oino ez girela
irriskutan bizi…

Les rendez-vous de la semaine :
Lundi 15, 19 h. AEP St Vincent, salles paroissiales.
Mardi 16 : 11 h.30 les prêtres. 15 h. MCR (Chrétiens Retraités)
Mercredi 17 : journée de préparation à la 1 ère communion (de 9
h.30 à 16 h., salle multiactivités de Larressore).
Jeudi 18 : Amitié-Espérance à 15 h.
Samedi 20 : matin, répétition à l’église d’Ustaritz avec les
enfants de la 1 e communion du 21.
Samedi-Dimanche 20/21, vente des biscuits du Carmel après
les messes à Ustaritz.
Baptêmes : Oihana JUBERA –
Bastien Jean POCORENA –
Yoan APHECETCHE –
Les messes de la semaine :
Samedi 13/05 19 H. Ustaritz
Mañu Borotra– Victoire Ourkhia –A.Marie Ortiz –Paulette Telleria
Dimanche 14/05 9 H. Halsou
J.Baptiste Saint-Jean – Beñado Claverie –Gracieuse Ipharaguerre
M.-Jeanne et Pierre Oxandaburu (m.a.) - M. et Mme Estar -
11 H. Ustaritz
Angèle Mendibil – Noëlie Elissalde – Andrea Benac –
Mattin Olhagaray – Georges Socodiabehere -
Dominique Lalanne et les défunts de sa famille
Lundi 15/05 18 H. Arrauntz
Yves Larrañaga – Denise Bonnet – Louis Murua – Julien Duhalde –
Mardi 16/05 18 H. Halsou Intentions Particulières -
Mercredi 17/05 16 H. Eliza Hegi Intentions particulières -
18 H. Hérauritz Intentions particulières -
Jeudi 18/05 18 H. Jatxou
Jean-Pierre Berhondo – Soeur Saint Jean –
Raquel Duhart – Manette Bernez-Vignolle -
Vendredi 19/05 18 H. Larressore
Dominiche Harriet – Bernard Goyetche -
Louis Sehabiague – Georges Courville -
Samedi 20/05 19 H. Ustaritz
Pepe Migueltorena – Mayi Lagrenade –
Véronique Zubiarrain – Begnat et Paul Duhalde
Dimanche 21/05 9 H. Jatxou
Kassandra Dornaletche – Pierre Laffitte - Patxi Berasategui –
Jean-Baptiste Dornaletche – Marcel Dussein -
10 H.30 Ustaritz 1 ère COMMUNION
Madeleine Ospital – Angèle Mendibil – Thérèse Ortiz –
Défunts famille Ourtau – Dominica Larregain – Anna Errecart -
Ah cette « insupportable » souffrance …
« Parmi les violences qui sont faites à l'être humain, la
souffrance n'est pas la moindre et Jésus ne l'a pas contournée.
Qu'elle soit d'origine physique, psychique, sociale ou
spirituelle, elle campe sur la route du réel sans crier gare,
inéluctable, transformant l'espace vital en confinement
mortifère. Elle déstructure et déshumanise. Elle creuse une
faille dans toutes relations, et d'abord à l'intérieur de soimême.
Le seul mot d'ordre à son égard est résistance, et non
pas complaisance. L'humain est en danger car nous sommes
mortels. Il faut alors retourner l'épreuve à partir de l'amour
et de l'espérance. Le combat n'est pas perdu d'avance. Un des
effets les plus immédiats de la souffrance est le repliement,
pour ne pas dire l'enfermement sur soi. L’être humain est seul
au monde. Et, pire que tout, Il a l'impression d’être laissé pour
compte. Aussi l'expérience d'une proximité humaine est-elle
une bouffée d’air pur. De même que l'orientation
fondamentale d’une vie qui ne se laisse pas prendre de court
par I’évènement, mais s’offre en affirmation de l'invincibilité
de l'amour, en négation de l'injustice et de la violence.»
Bruno Chenu
Donne nous le courage…
Donne-nous d'être vrais et de parler vrai
autant qu'il est possible et quoi qu'il en coûte.
Délivre-nous d'abord des idées toutes faites,
des clichés, des conformismes et des simplismes,
qui obscurcissent nos intelligences et nos coeurs.
Donne-nous d'accepter les mises en question
qui nous viennent de notre entourage
et particulièrement de nos adversaires.
Epargne-nous de gauchir nos propos
en vue de fins inavouables.
Garde-nous de trahir la confiance d'autrui.
Nourris en nous l'horreur de la tricherie.
Donne-nous le courage de chercher et d'apprendre
ce que nous avons à connaitre
surtout lorsque c'est au prix d'un désagrément.
Donne-nous le courage de dire ce qui doit être dit,
dans les rapports individuels
comme au sein des assemblées où nous avons la parole.
Apprends-nous l'audace de risquer
sans tomber dans la naïveté mais sans succomber à la lâcheté.
Donne-nous le courage de décider ce qui doit être décidé
sans nous en décharger sur autrui, ni prolonger les délais.
Retiens-nous cependant de blesser, d'humilier, de décourager.
Que ta vérité, par nous, devienne lumière.
Jean Moussé
Le « Tétramorphe »…
« Tétramorphe » ou quatre formes. Par ce mot on désigne la
représentation des quatre vivants décrite dans Ezéchiel, vision
prophétique. Cette vision est décrite à nouveau dans
l’Apocalypse 4,6 : « En face du Trône et autour de lui, quatre
vivants. Le premier ressemble à un lion, le deuxième à un
jeune taureau, la figure du troisième est comme celle d’un
homme et le quatrième c’est un aigle en plein vol. La tradition
chrétienne a considéré ces 4 vivants comme représentant les 4
évangélistes par lesquels la Parole de Dieu visite son peuple.
Allez contempler la voûte de l’église de Jatxou ! Au-dessus de
l’autel, vous verrez : le visage de l’homme, qui représente
l’évangile de Matthieu, parce que tout simplement cet évangile
commence par la généalogie de Jésus… Abraham… David…
Ensuite le lion : qui représente l’évangile de Marc, parce que
cet évangile commence par le désert et que le lion est le roi du
désert… Ensuite le taureau pour Luc. Son évangile commence
par Zacharie qui officiait au temple, et donc c’était le taureau
que l’on immolait sur le grand autel du temple de Jérusalem.
Enfin l’aigle : pour l’évangile de Jean. Parce que son premier
chapitre s’élève dans les hautes sphères de la théologie et de
l’adoration. Seul l’aigle peut symboliser les hauteurs
considérables atteintes par Jean ! Vous regarderez à Jatxou ?
Voir ta face ensoleillée…
Seigneur, accorde-moi aujourd'hui cette grâce :
regarder la face ensoleillée de chacun de ceux avec qui je vis.
Il m'est parfois si difficile, Seigneur,
de dépasser les défauts qui m'irritent en eux.
Aide-moi, Seigneur, à regarder ta face ensoleillée,
même devant les pires événements :
ils peuvent être source d'un bien qui m'est encore caché.
Accorde-moi, Seigneur,
la grâce de ne travailler que pour le bien, le beau et le vrai,
de chercher sans me lasser, dans chaque homme,
l'étincelle que tu y as déposée en le créant à ton image.
Donne-moi à toute heure de ce jour d'offrir un visage joyeux
et un sourire d'ami à chaque homme, ton fils et mon frère.
Donne-moi un coeur trop large
pour ruminer mes peines,
trop noble pour garder rancune, trop fort pour trembler,
trop ouvert pour le refermer sur qui que ce soit….
Soeur Emmanuelle