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2 NOUVELLES INTERNATIONALES -La frénésie LES EVENEMENTS Le Vatican au service guerrière de Mussolini ' usso1.11, l'homme envoyé par la IVProvidence , comme no. l'amure le pape fasciste Pie XI, continue à ténifeerePre méthode ridée] oda Pour/- suit depuis 'quinxe rns. Le a Duce s veut faim eleilftalie un seul camp retranché, un pays où tee, des écoles aux usines, des c. sesairor, iécax. églims. mit mobiliSé- peur la ,qéation i Eamire o. Lom de ta enerre d'Abyssinie, no. nn.n.désscos la Bre...1 qui' testait de faite croire /m'aprls la conquMe afri- caine semis passée dans les sapas des pas, q satisfaits o. On nom.essurait que la digestion laborieuse d, rEthiopie aurait absorbé pendant 1115 5555 l'activité et le ambitions fascisées. Mussolini serait ain. si devenu tout à coup conservateur et sac. dis n du statu qae eroPe^. Qu'elquei datia f prhu t'adulés depuis l'occupation d'Adda-Aheba, et déjà Mumolini se tournait vers la Méditerranée occidentale, oit il favorisait persans les moyens le déclenchement et la progression de la révolte au Maroc et en Espagne. 'Avec la possession du Plate. éthioPien, Mussolini détruisait l'hégémaaie que et bloquait les positions français. sur ia. route A l'Extrème-Orient. Et mainte- nant Tinserection fasciste en Espagne ou- vrait au er Duce s las ParaPeatives las plue séduisantes. Si Mussolini avait fait, lai, le moindre geste au Maroc ou aux Baléares, il se serait heteté au veto de l'Aneeterre et de la France. Mais puisque ce sont IR gési- necle eines/101s ami-mêmes gui se shamacd de donner Frisse/a à Madrid, MvssUlhli peut se permettre d'isoler GibralMs et de montré-ler les communications entre l'Afri. que du Nord et /a France sans courir le moindre risque. Les fascistes espagnols et les fascistes français sont l'instrument de la politique mussolffienne dans ta .Méditers sanie acidentale. 1h opèrent comme ume antique u légion étrangère oaoorcéaaua bayes régulières du fascisme italien. Malaxé le sate.ea précieux de ces auxL M.spEni perne que sa politique exige Ja.militarisatios forge de l'Italie. 11 veut forger rinstrumem de sa politique, et faire après la politique de son instrm ment. Dans le Conseil dee ministres lui a eu lieu à Rome avant-hier, Mussolini a fa% exposé sur la préparation /M'imite/ de l'Italie. Douze cents usin. travaillent exclu- sivement poes la guerre sous le centrale 'd'un commissariat spécial. Poux certaines fabrications destinées à la marine et à l'aviation. l'horaire de travail sera porté à sornante heur. par semaine. De nouveaux aéroprecSs seront construits dans le vallée dn.Pornlo long d. mers Aeltiatique TYrn rhénienne, dans les îles de Sicile et de B.rds,8U, tic...rana usines serehl -tiens- formée pour ne construire aue des motmrs d'avions. Les effectifs de la marine de eue, sont portés à 60.000 hommes. Plu, eleuss diraines d'.ités navales sont en cons- truction dans Ire chantiers du Royaume. boss le sic 'd'autres mesures ont été décidées La pro. section antiaérienne devient un service d'Etat; les services aérénautiques sont réor- ganisés et un « Conseil de l'Air » est méé; des nouvelles dispositions facilitent le recru.nerit des officiers d. oomPldment L'ensemble de ces mesures s me sign'. fiesbon bien précise La quantité devient Ici qualité, les moyens cumsnmdent le but. Mais pour qu'il n'y ait ancrai doute sur l'esprit de cet effort militaire, Mussolini se charge de fixer nos opinions à ce eu- jet Hier même, il a assisté à un défilé de bois régiments de jeunes fascistes choisis parmi les formations lessives spécialisé.. En s'adressant à ces jeunes, qui avaienldé- ne sous la pluie, i/ a Prononcé railome tien suivaMe jeunes fascistes, je vous adresse mon compliment pour la façon brillante dont vous avez mrnceuvré et aussi Moir la au- cipline dont vous avez fait preuve au coure Ses dentiers jours, malgré la pluie qui vous a gênés. Mais voue, voas ne craignez P. l'eaco o (Les jeunes gesse répondent non.) L'eau non. 1, feu «eus 11,50 (Norm...s cria de non). Etes-vona près à donner voire sang ? (0.0. L'Empire peu./ eemIxer mus jusqu'à la mort ? (O.". Alon roc. dtes dign. de mi.iter sous les fanion, glotierue de la révolution des chemises coi. A quoi bon mmenter ? André LEROUX- LES JUIFS llo épéccal s Crapouillot.. (10 11,) PEULLLETON DU MIDI I e ningiffrat lsourit..11 était ravi n affine pà.o èare, d'être re- le Mdmieummen aux causes, oit été admirabl ment servi par ,e li Ir et sa sagacit . Il reprit - Vo. n'av. ,pas voulu laisser peser las soupçons sur un innocent? Qui est' aussi mon ami. Alors, expliques-mei te drame dans nes moindres détails. Vous avez la' III Casimir, à hout-portani? _ _Nrnt, monsieur. Les .nclusions du médecin le- sont formelles à ce sujet t les ups de C.D. ont été tiré,s le Les atrocités La bataille pour Madrid des rebelles a commencé - Dans sen dernières effusions oratoires ieeBerlin, Hitler a jugé bon de repren eshVesar'e.',itg`refdr`el se 1.1n>er'11.' crarr'reteeetee:s:'rOCI'le."1 Que les neuf-dixièmes de ces e etre- iités a aient été inventées de toute IMA ce, 11 feint de 'Ignorer. Que dinnom. brables ms, ceux-la incontestables el >,ntrâlês par des journalistes «rangerc. ics cruautés bestiales commises par les hordes rebelles, soient publiées sans cesse, importe peu foot fascistes inter. nationaux. Cependant, les faits sont In Ils &sc. cumulent de bus cetés et créent la conviction chez des milliers de gens Impartiaux Les massacres des prisonniers D'abord l'abjection de la fusillade en masse et systématique des combattants rénal/lie/tins. Mime les correspondants de nos pires journaux fascistes sont sontraints Ét'en convenir. Après la prise de Tolède, on publiait des clichés représentant dea dizaines de cadavres de miliciens, fusillés auras le gambal. An contraire, les répubtt ceins accueillent fraternellement tous les soMats liaI quittent les rebelles Perm venir amobettre a eurs arma. . - Norma Shearer hérite 10 millions de dollars de son mari Londres, 11 octobre. - /rwin Thai. bang, le fameux iégismur et metteur en senne d'Hollywood, m. le /mois dea vlan a laissé une fortune de 10 minions de dollars dont hérite sa veuve, Norme Shearer. Le manage é.it un dm Plus unis d'Hollywood. Thaltiern avait Norme il y a neur ans, alors qu'elle d, butait dans la carrière. Il en eut deus .araada, ian garçon et une 511e,_ (55) 1 -111 - Ill - À - MANOIR DE L'OURS rd I '- ' 1 - Claude MONTORGE oug, I r- canon tougliant presque la poila ne du garde; le vetement porta ent des traces de poudre et mémo ils ont été brûlés. Je ne dis pas le contraire. Alors? Ce n'est pas moi qui ai tué le garde Chambolin. Cette déclaration ealisa une telle stupeur au magistrat qu'il sursauta. Vous avisa un complice? - Non, monsieur le Procureur. - Alors, je ne comprends plus. FranÇois Verdier leva vers le ma- 1.1 MIDI &OCULISTE D'ESPAGNE de Mussolini L'évêque de Trieste, Mgr. Fogar 1.2--,crui.t Vi'ibilité est révoqué parce qu'il iopposait à Pitalianisation forcée des mimas UN COMMUNIQUE DES GOUVERNEMR/STAUX rués yougoslaves Madrid, 12 ,octObre. Comants- nique officiel 'publie g g. h. 35' 1 Xi me, e octobre Oren eadinennadone e Front nord, nord-ouest et par- purticutier), - Noua apprena. sue I Ue °T'entee do centre trertnntic 7er:a ije"«Trliaestr, e Lt,d re.r /ité, les troupes loyales luttent ceàe desu,, lu ncieua rt°v). er ri°e oeùa nelLpaan aro t; tees' 'sr-gona, ar vêel.table pulru. dr n 11 t' le front sous une pluie Mir., publicams ont arrête une ineur- aue Ea ellei, ger 00 il il end dure depuis plune gsion rebelle entre Al Il e orfaine italienne. était défenseur vingt-quatre heures. L'artillerie et Lecinana, dans la province d'Hues- eco,euereest e sr o,1.1 drLen al a nitr/no: i les mitraRleuses ont été particu- Rarement actives. n Dan sie secteur de Caspe, On a. llareréé. /0109; Le sforees nationalistes Conti- observe On léger mouvement des fluent d'exercer une forte pression. troupes factieuses au nord de Les gouverneMentauu résistent à Beichite. L'artillerie loyme les a anus les én.. des faim.. l'offensive, ne cédant pas un . de Tries- ce du terrain gagné lora de l'a- 50, bombardées. Sur le front sud, hier, te, de qui .netttualt une violation fia- aux dernières heures du jour, les graine des stipulations du Concordat vance d'hier. L'envoyé spécial de loyaux ont pris contact avec une n; or on.ceer n éintatbelrivz. a l'Agence Havas st, 10amourant les colonne factieuse dans te sente. t;:;1.,.édnoeriagighnoorieup,,r.dsve ,,duaneSal.tat;Egint:: la.veanste-epeoiesetees,dea 1.130.e.comn.srt.autgeer que d' mnHi,eneuondjOespac.modecelDeuxqtureé,mdeamr..lte- . docfest du fameux préfet de Yrieete, Tien.le les serVices d'approvisionnement fonctionnent parfaitement. etnir7tge'sMels 111 111 da'ttrànntd: Perisrt1C'eP'préesl'ir as= Vers le milieu de la Matinée, - Pour. deux bergers se sont presentes 1 lire Mas la Vénétie Julienne. C'est dans les lignes guuormnamlvtflel u Sur le front du centre, tram 01101 Mussolini fit, uae pression sur le munis de 8.ff-conduite eine leur eglillitê dans la sierra de G.dar- Vau.n pour quit transférât aussi au/aient délivres ea natiorodistes. raillas Dans le ...en, P.rcden- ths'aVe?1t'Z/s Ojejeen""1;"trInCee," Ils orff cléclard qu'ils se trouvaient Raitrago, an requete navarrais est sur les hauteurs et ignoraient qu'il passé dans les lignes 10Yelen. Dans qui suit docilement la politique fasciste, le secteur Nayalperal Cobra.% et M clan e netiversolmte s e.aye dans la province décolla, légère d'empêcher la subordination totale fin fusillade dans le secteur 'du Tage. Vaticati f la volonté de mussolini, cua Les loyaux attaquent violemment 5rds de plus le Piao s'off rallié au clan In posiiton factieuse de Barges ladilleleeeurene 'e 5555505 dans la province de Tolède, 0011-..e m;;,o. geant l'ennemi se retirer. a nt= Madrid, 12 octobre. - ope Pen- se multiplient voye sp.ial de e. l'Age.e Ha- vas a). dur le front Cebréros San Mer' Chaque nuit, 60 assassinés ntdee%Vic2n=ncéne -dr,f.inon,.=t à Séville! on a .mbattu sans arrêt sur tout y eut lutte dans 0 secteur. Au -ornent Hl ils droo-nds tent ils furent amenés pas les rt-Rona- listes qui leur donnèrent deS rouf- conduits, afin que chaque matin les bergers leur apportent du lait. Se rendant compte qu'ils étaient au pouvoir des insurgés, les bergers prom cent de le faire et pro- fitèrent d'une oc.sion per ef- chapper. Es passèrent alois dans les lignes gouvernementales avec leur bétail. Au moment où l'envoyé de a l'A- gence Havas » quittait le front, la bataille eonitnualt avec la même intensité sous un rideau de pluie A la Conférence s internationale du travail LES CAPITAINES ET OFFICIERS DE 'BORD OBTIENNENT " LE BENEFICE DE LA CONVENTION REGLEMENTANT LES HEURES DE TRAVAIL e (DE MOERE ENVOYE SPECIAL) a/ta/lest/on soit sabote flualon par 24' natiairn, rnmgfallent" . octobre. - Au cours dee noime l'Allemagne qui Aest Ph15 aêh& la commission de rêgiemen- rente a la SIN. . tauon des heures de travail qui se sont La discussion a été renvoyée après déroulées 11, Genève b la Conféréess l'établist:emeut de la convention par la internationale du Travail, une imam, commission tante decision a êté teme I eur lu propesition de notre camarade Por nue majorité de 65 voix h 34. Ehters, délégué- morte, francals, la la proposition norvégienne accordant commission a accepté que s camarade aux camtaines et officiers de marine Zhame, secrétaire au parti- marchande r bénéfice de la convention cipe à ses travaux comme coasellier réglementant les heures de travail à technique du groupe ouvrier. bord, a été dallj 'Ir`i"te'll' La législation française n est intéressant de rappeler qu 1101 e.:01ornies, accu, c'es 000 5,5 aînsi eters e 55 55100 pas vers la sente. des na- vires. La résistance h cette importante ré forme e.t fait sentir de la part de délégation gouvernementale mgr. se 501 appuyait -rigoureusement 1 groupe patronal. Copendant dans ses -réponses au Mes, dormaire du B.I.T., le gouvernement anglais a donné mn accord de prim ripe h la réglementation internanona le alors que les armateurs anglais sont toujours aussi résolument oppo- sés. 21. Garrett, leur représentant dans mn intervention, a même semble inter- Peler le gouvernement anglais. Et cette adhésion a son importance, mor reatiere de marine marchande rien ne pria se frire en dehors de la Grmdearemnue_ Posir.x d'écarter le plus longtemps Poss.. la réglementation, men. des armateurs a demandé quo rna gistrat ses yeux gni s'ouvraient lar- gement des yeux d'honnête homme qui semblaient lui dire r s Aussi in- vrasemblable que cela paraisse, voes venrs d'entendre la vérité. 4. - Vous avies une rancune à satis- faire cependant? - Hee vous n'ayez pas attiré Ca- simir dans un guet-apens, pour l'exé- cuter froidement, au moment où il passait, je veux bien le croire, mais vous l'avez tué? - Non, Monsieur le Procureur, - Cependant, nom l'avons bien trouvé mort. _ Alors, expliques-moi ce qui s'est passé. François Verdier se recueillit et, donc voix grave, il commença par cet exorde t -h Vous avez pressenti ente Pad- vorsaire du garde avant le respect de la rnort. comment, dans Perse, l'eût- il donnée volontairement? Je n'ai pas tué Chemin-Ain. - Expliques-vous. - J'étais garçon d'honneur à la noce de mon ami Raymond. Au matin, le vieux Torcy me dit qu'il y avait ds,s sanglierS dans le fond du « Les hommes qui sont au gouvernement forment autour du président Léon Blum un bloc... » déclare, b Neufchâteau. M. Man Shoots, ministre de la Justice eeî,ei;ec,temee=,e1:1% nalires est appliduée, sans /tufs, sans difficultés, dans notre pays Bientôt, grime au progrès social réalisé dans mitre législation du travail demi. Cap rivée de Léon Blum au paireine, la semaine de 15 beur. R mn tear -sera are/muée. C'est vers me réglementation simi. taire que tendent les efforts du gr.pé Pour obtenir ce résultat Ils privent heureusement s'appuyer sur quelques in portantes délégations gouvernementales L. gouvernements socialistes de NorrOgr, de Suède, de Danemark, d'Es- Pllem.tereire4.4-1.regg: rocs esses! prueeeteivr ssehl nus '5f. Aridentine. .Moques SEUSISAGH. C I GA Ft ETTt . u : REG!E FRANIU,ISEJ_41P,E.'-',UTONOMED:AHORTIPEMENT bo. de Chesnoy et m'engagea vive- ment à me joindre à lui pour aller les tirer. Il m'affirmait que nous en tuerions au moins un, ce qui aide- rait à corser 1¢ menu du repas, le lendemain. - C'est l'affaire d'une demi- heure, me dit-il. Une laie, avm ses marcassins, ravage une de mes avoi- nes, nous la surprendrons au moment de sa rentrée au bois avec sa famille, à la pointe du iour,' e Jr n'avais pas le désir de me coucher, je consentis à accdmpagn, Torcy. Il me posta f un endroit d'où le ne devais pas bouger et lui se ren- dit an fond d'asp combe, é de. Id-. lomètres de là. e Leo orna/Miel-g ne rentrèrent pas par l'endroit oft je les attendais. a A. la pointe du jour, le me déci- dai à regagner le village Per l° eus court chemin. Je portais mon fusâ en bandoulière. A un détour da chemin, Cham- bolin m'apparut. D venait sur moi. O J'étais sur la route et non action de chasse. Il le4re- Melea le! Mn-Positions quit/ voulait, mais il ne devait pas trouver I re- on derme les plans bellnineux de Mus 00110m l italianiser la minorité Voua.. 'oigne en se semant de Prense ea5hrii- 1. comme instrument doctes de es patins., cela arin de conetituer une d.s ea,ade en mie d'une exparasioe vers 'Est. MOUVEMENT DU PORT AERIEN Toulouse - Illontaudran Le courrier aérien d'Air-France parts de Toulouse. le 12 octobre, à 6 b. 30, est moisé d Casa nuce, ta 52 mlnase, 18 h. 55. L'avim d'Air France parti de Casa- blanca, le 12 octobre, à 5 heures. est arm- ai à Toulouse, le 12 octobre, à 15h. 56. ttention / Pensez à poste vone courrier aérien pour l'A. O. F. et L'Amérique du Sud. Départ du service aérien d'Air- franue.ye. les di/Penches' mann. Mentionnas sur von; corme/ri/Am., oie e Aieffiiide a vous gagnerca du temma Lesâtiks tri mp1iates Mess JEAN DATTEN BAT LE RECORD ANGLETERRE-AUSTRALIE ELLE A ACCOMPLI LE TRAJET EN 5 JOURS 21 HEURES 3 MINUTES . La jeune. aviatrice néo-zélandaise, miss Jean Batten, vient d'accomplir une ma- gnifique performance, se rendant dans don pays, miss Jean Berton a quitte Fm' rodrome de Lympe (Angleterre) lundi 'dernier b 4 h. 10, heure de Paris et elle "est arrivée a Port-Darwin, aujourd'hw dimanche a 1 h, 13 (heure de Par.) avec un petit avion de 200 CV dont elle se se/mit pour franchir l'Atlantique Sud. Avec 6 jours 21 heures 3 minutes misa Jean Batten a battu de 24 herses 16', mit plus d'un jour le record Aure-terre- Austral. détenu par Broadbent avec 6 jours 31 heures 19 minutes et miss Jean Batten a pulvérise son propre record fé- minin Angteerre-Australle qu'elle déte- nait avec 14 jours 23 heures 25 mmutes. LA SECONDE PARTIE DU RAID De Port-Darwin miss Jean Batten se rend a Auckland, en Nouvelle-Zélande, la secorule partie de son raid comprend In traversne de 2.160 kilomètres de raer de Tasmanie; il est à, remarquer que les deux records de parcours britano niques Londres-Le Cap et Londres-Aus- tratie sont désormaS détenus par deux aviatrices, le premier en 3 jours 6 heures 26 mmutes par l'Anglaise Amy Mollis= elle second en 5 jours 21 heures 3 minutes par la Néoâzélandaise Jean Betten. MISS JEAN BATTEN EN ROUTE POUR LA NOUVELLE-ZELANDE Miss Jean Batten fi quitté ce matin Port-Darwin poux Charleville, première étape de son voyage vers /a Nouvelle-Z6- lande. Par sui!0 des conditions atmosphéri- ques trés changeantes au-dessus de la mer de Tasmanie, les vols dans cette region sont excessivement dangereux. I querelle. Mon sang-froid, l'injonction im- périeuse 0510 sentit dans mes pars- les le jetèrent dans une fureur aveu- 'ale. LI me traita de gredin, nie dé- clara Qu)/ aurait raison de ami et de mes pareils, me jeta une injure outrageante pour la mémoire de ma Mère. Sa vue, ses prop. faisaient bouillonner en mot 5001 00 fond de colère, remuaient une vase de rancune que le teille avait laissé de- Imser. Je palis et, prenant le fusi/ que Je portais à l'épaule, je le jetai au loin, dans un trèfle qui borde /a route, pose bien manifester que, si sous devions régler un vieux litige, ce n'était point par les armes vise l'entendais le liquider. Ce geste, je Pei Self ranidement, pour qu'il (sePin Pas ernire .M. Ypulaie. le me- nacer. Une famire travaille à reconquérir son honneur Une visite du o Populaire au sonsèntendant Frogé et son frère le commandant Christian - On m'aVatt dit Vous n'aurez qu'a demander la maison du commandant Frege- Tout le monde, dans le pays /a cannait s. (Ma. débarquai au de ce Mme. de vallée de Chevreuse, quct ques goesâe s'ébattaient sulxia place tre"reivellese:nr Ler bout, contre un arbre, l'instituteur le: nOdabl enxebyedans sa houppelan_ àeux cents mètres La barrière blanche... ssiVes nat ensie son provinciale, entre l'Intendant Geoe. rarrguta r Georges Erne( est un homme qui a Incontestablement beaucoup souffert. Le visage émacié, les yeux brillants, la parole saccadée, et un le ne sais quoi de lointain, de détaché de mulaissent présent. l'immense tourment intérieur que subit, depuis plus de trois années, cet officier, Ris et trere d'officiers, d./ restai. peuvent croire encore qu'il fut un traître. Car Frogê, s'il vient de bénéficier dune mesure gracieuse de la part du Garde des Sceaux, .n'a pas pour cela été 1ve de la flétrissure. Et voile son premier mot - Dites bien que je ne veux pas de la grade s Sa. doute je suis inini- ment reconnaissant a M. Marc Bfuren d'avoir ordonné ma libération condi- boa cils, mais je n'ai accepte celleoi guiee reine ielni Me é...Ocrer 'Le cosn'Manti':nr ilrir;huem'flournêtre alors les differentS fans recueemm gui doivent motiver cette révision et abou- tir en fin de comMe la réhabilitation Mutante de son jeune frère. Il y a se fait que les pinces et documeMs mi- linaires qu'on accusait Proge d'avoir dé- tournés, n'ont en réalité jamais été à sa dispiasit1n a durant les quinze mois passes par lui h la sousintendan. ee de Belfort, donc suppression du dé- 15 Y st .t autre fait que jamais la h tasee n m 'a u devoir procéder à une expertisa financière quelealagile Ors comptas du. sous-intendant Free et l'examen MM, partant, le jugement se trOUVe bourré d inexactitudes, voire d'erreurs matérielles II faut reprendre d'Urgence de ces comptes e et l'on con- ch nt iera obligatoireme la suppresSiu du mobile s. C Y a la trouble histoire l'exper- tire an écriture, et une infinité de faits e d'ordr seriOndaires, dont let ma dolt faire; I objet d'une enquête impartiale J'ai été, 'reprend Georges Frogé victime de la plus abominable aes ma- chinations. On m'a cru sans défense, et certains personnages Sand sc ont trouvé commode de me fairerupules payer pour eux... Heureusement ravals des frères, -osé tanitUe des amis-. - Et le souvintendam me rano avec une reconnaissance attendrie des efforts jan gentee, .-rcfeltoà ekresicono 'Yen ouseconvain. sont-,vena.,Lsys O hommes d'honneur. ous. et u y a encore, dms Ce pays, es .. - Volet ms prison, dtt Georges Fru rai en me recondumant, et en lançant regard circulaire autour de Rueff. tapissées de. livres, ornée de tapis naa- rondes et d'armes asciennee. Jusqu'a nouvel ordre, Je 'n'al pas le droit de sertir d'ici. t -Bien mieux, précise son frère, Geor- ges. du fait de sa condamnation, a éé déchu de la- puissance. paternelle. On vient de Me nommer tuteur de ses deux enfants. Croyez vous qa. ce n'eri Pas crue/ Croyes-vol. qu'Uri innocent me, 'ec eé""e't '..riMoigne dans le crépuscide giuré., de la maison à la barrière Manche, oft une famille tra. mille, verne et s'active pour reconqué- rir son honneur. Augustin SUISSE. T.S.F4 TOULOUSE-P YR EN E ES 6 h. 50, 9 h. 45. - Relais de Paris-P. 9 h. 45, 10 h. 45. -- Relaie de Greno- hie Cancers. 10h. 45, Il L 35. - Relais de Rennes. Il h. 55, 11 h. 45. - Relais de hs Tori g11ari b. 45, 11h. -Journal Parlé (Ire s.ion). 12 h . 14 - Relais de Limoger-P.T. T. - Coseert. 125.50, 15h. - Relais de Paris-P. 13 heures. - Remise du concert, /3 h. 30, 13h 50, - Tour Eiffel. 13h. 50, 14h - Paris-P. T. T. 14 h., 14 20. - Disques. 14 h. 20, 14 Si. 10. - Relais de la Teur Eiffel 17 h., I? h. 10. - Relais de la Tour Eiffd. 17 L 10, Il h. 30 - Disaues. 47 h. 30, 18 h. 30, - Relais d'Alpes- Gienoble. 13 h. 30. 19 h. 30. - Radioslournal de France. 19 h. 30. 15h. 45. ..Conférence Ga . bette. par M. Grenais, préaideni etu Symn. dire! d'Initiative de Cahors. 19 h: 45, 20 L - Disques. 20 h., 21h 20, - journal oa,t, 20 h. 20, 20 L 45. - 20 L 45, 22 h. 45. - Real. du Post; National. - I. Colleen da mue:que Ban. ça,,, participation avec lee émission. depropogande orrnnisf es sas la Somsts Suisse de Rediodiffosion ; 2. Vers 21 h. 15: Soirée de Chansonniers, présentation par M.. jean Vorcet. 22 h. 30. 22 1,. 45. - Dernière, inf.- mations. 22 h. 45, 22 h, 30. - Resais du Poste National. POSTES SECTEURS f partir A, 500 fr. Machines parlantes. G. 011150()ERICH, 9, rue de l'Industrie, TOU LOUSE. Téléphone t 207-51. RADIO-TOU LOURE 8 hemes. - Musique de datme. - 5h 15. - Extraits de ftims. 8 .h. 35. - Fantaisie radiophonique % Plaire. 9 heures. - Orchestre viennois. I h. 45. - r Accordéon r. h. 55, - Bulletin d'Id, clissa,2 heures. - Chansionnetes. 2-h. 15. - Mue.. de danse. 2h. 40. - Le 00555 d'heu. des abon. 2 h. 55. - Bulletin d'informations. 3 h. - Airs cramé/et.. 3 L 20 - Paso-dobles. 3h 40."- Orchestre de salon. 3 h. 555. - d'informations. 4 heures. -.Orchestre musette. 7 h/ 45. - Musique de danse. 7 h. 55./ - Bulletin d'informations. 8 heures. - Orchestre opétettes. 8 L 15. - Mélodies. 1. 40. -- Concert varié. 9 heure.s. - Orchestre de salon. 9 L 15. - Extraits de films. 9h 411. - Concert varié. 9 h. 55. -- Bulletin d'inforinnions. h. - Concen varié. h. 25. - Un quart d'heure ansel'orchestre musette Duleu. 21 h, 40. - Sketch,. 25 L 55. -- Bulletin d'informations. 22 heures. '-Sélection de dernière heure. 22 heures. -- Sélection théâtrale. 22h. 15. - L'orchestre de danse e. Povilh, Bleu. 22 h. 40. -- Chansonnettes régionales. 22 L 55. - Bulletin d'informations. 22 heures. - Orchestre viennois. 23 h. 55. - Chansonnettes. 23 h. 40. - Emission spéciale .de l'Afri- que do "lords Orchestre phillharmoniqu, 23h. 50. - Journal mns papier de l'Ahique do Nord; 0 h. 5. - Caveau ToulouseCabaret. cf A VIE PORTIVE - CYCLISME LES SIX 4solisosrs,sts Voici le ok.semet4.cie,,,s-troié pronnéene L alMoon-Pellenaers (équine allemam de inglancia.e qat a couvert 3.848 MI. mettes); 2. Ig.t-Diot; 3. Archambaud- tenable. Deux soeurs martyrisées et par er gurrpaèndre par 'mère Les deux bourreaux sont arrêtés Pon.ise, 11 octobre. - Dans le nom rant du mois de septembre, 1 petite Marcetle Avalon, âgée de 12 ane, 41.1 habite à Sevran 17, allée du -Générais C - g ml mûre, Mme Vve annon 5-8 ans, et mn père, Lucien Ani non, 34 ans, avait êté mûrie de sa famille h la mite d'une enquête faits mm la plainte de divers 00011015Perdant ment benne plus que de raison, enfer. tuée dans une cabane m bois pendant de lengum heures et même, disait-ou, nu devalt per.ger comme nourri.. la soupe du dols,,L'enfant est à 11610.1 de Pontoise Il l'en.quête se poursuit Or, c, joursri, la gendarmerie de evran Otait d omveau.- Informée Qu'uns. autm sem de malheureuse, Suomi. Annon, âgée de in ana, avals rem- in.a sa smur cadette dans les mens Mie relle-ci reoevait et la privation de nourriture. Suzanne Annon travaillait dans une usine et ses camarades de travail contirmérent las faits, disant même nue la petite mienne, par moments. m tromait mal et que, api. toyées, elles avaient fait entre en. une quête êt tous les jOurs elles Of- fraient le déjeuner d l'enfant, lui avalent aMeté des vêtements chauds et des fortiriants. Informé de ms faits, M. Itoboul, d'instruction Pontoise, Immédiate- ment délivré hier deux mandats 01 mener conta. la veuve Annen et mn 15h 55, 16 L 30, - Disques. fils Trnelén Aimer/. Tous les deux out 16h. 30, 17 h. - Relais de Paris-P. T. été amenés ee matin à Pontoise on, T. - Coma d, musique et de cirant atm- après interrogatoire erldrint150 le ma-, ral Poue que chantent les enfanm ri de strat instructeur les a fait i0crouer France, isen de ene 1 c e. e Arrive a ma hauteur, il ne put s Chantbolin était bouillant et je( c - Un p. de phig «Sis te sai- s'empêcher de me molester. Il entra connaissais sa méthode. Il a tué un 'gne, me cria-t-il, dans une colère qui le Misait écu- homme déjà et il en a estropié un a Et, comme il voyait que je con- mer, comme il le faisait chaque fois autre qu'il avait trouvés postés f ;tinuais 'd'avancer, il hurla t qu'il rencontrait un homme porteur (l'affût, aux abords du bois. Il lui a4 s - Halte-là ou je te brûle, d'un fusil. Il m'irrvectiva, m'injuria, mei ensuite de déclarer Sul/ était a En même temps qu'il prononçait a - Passes votre chemin, lui dis- menacé et en cas de légitime défense ces paroles, il s'efforçait de dégager je, Chambolin, ne sue chercles pas pour n'aire pas inquiété, son fusil en retirant sa tête de la a Mais en me voyant contracté, 'e°1/1.111./.. grimaçant peut-être A la pensée que c .101010 certain qu'il allait se ser- d'heure était vénue de régler vir de son croc, car nous ne, sen- vieux ample, en me voyant m'aven- fions Mus deux cil présence d'un mer sur lui avec un visage sinistre, pes externe. moi Qu'il avait toujours connu dé- a D'an bond, je fus sur ; je bonnaire et flegmatique, il comprit saisis son fusil par la crosse. /1 m'ad que les choses allaient se gàter, réussi à se dégager. Je voulais en- y paaa, da, or ehe,,,p; deee(g_ voyer son arme rejoindre la mienne. re cette haie, si tu veux que nous Li le cor/lora, l'empoigna, la secoua, nous colletions, je suis ton honune, chercha à me faire lâcher prise. En me dit-11, se débattant ses mains accrochèrent < - Non, lui criai-je, je n'irai p.s les gâchettes. Les deux coups parti- derrière In bois, je ne tomberai Pal rent simultanément et il s'écroula lu dans le piège tu mmssassinereie et poitrine trouée, hile mffirait Oc déclarer que je Vat- ejp mots que j'allais perdre la tendais là pour te faire ton affaire, raison n chemin est un lieu mn me con- os Je fus lente de ose sauver com- vient Pour te dire ce que rai surs rne un fon, do maraiher infatigable- le cur. Tu viens d'insulter ma mére .ment pas. les landes et par Ie bois, ee'leral/ elà Fer/île/le ee sous dise de me cacher dans l'obscurité, lei et ff vais renfoncer dans ta gorge tes paroles hile/dente& ' Ls suivre,. commises par les fasItes. Scieren:orre 51011e 010A51515' toutes les nuits une moyen. de 60 go. c(allstes, cenneunistes oa remefficaiees sont assassinés à Sêntlle ou d Cadis. Beaucoun da con malheureux ne sont noms pas des républicains, mais des victimes de vengeances personnelles. Les cadavres sont enterrés au cimeslb se de 115111e - sans dus leurs noms même soient Macle sur leur tombes.. Leurs vêtements sont rendus leur famille oui apprennent seulement de cet. te manière leu. umils ! Amusements de fascistes Des femmes, des enfants sont trans. portes en camions au cimetière, on on leur annonce qu'ils vont etre exécute. Ensuite, on leur dédore quq/s sont pro. ria ne /mir reste plus qu'à s'en f!P,;,rjtio;;":';i:j'ej,b, elele les souvent situés a plusieurs kilomA tres de là ! Dans les bottes 05 5011 de Séville, les Jeunes bandits fas/Mtes, au milieu dee allies, se targuent de rels exploits. Le correspondant. Au llérald a appris glfferer;g7C:1014". g était le principal militonsauommunlieti de la ville il s'eu heureusenient échapper f ses bourreaux. Trente-cinq Pua socialistes fusillée Au Congrès d'Edimbourg, au cours de leurs dia lors frénétiquement acela neus par tous les délégués debouts, nos camarades de Palencia, et Jimen. ds Aosus, «épatés socialistes aux Cori0e ont pu dire aux délégués que sur ln élus socialistes au Partement «mn,. 35 ont été fusalês par /es rebelles - cm pas dans s combat, mats, «pros do 3.p-froid / Et ms amis ont pu citer des cas nombreui, précis d'extermination de Panulations tout entières - enfants el moines grenant/ères comprises - les troupes s nationales , Les cas de meurtre, de viol, de pli Lige par les homes fascistes, les bar/ dits du Tereio ou les sauvages Rine./ sont innombrables et incontestables. Il y a mieux I des prétres catholl ques basques ont usé fusillés par lei Carlistes de Navarre. L'éve2que mem 11.que de Vittoria, pame que rustiona 1.. Meg ,Ite, a êté arrêtê. Porno! cela, la a presse IMMende du fasciame international se garde bien de parler. Et même nos bons cléricaux ne soufflent mot. Tai vu Hendaye trois vieil/es femmes d'Iran, qui Aé talent ni socialistes, ni communistes, des catholiques nationalistes basques. auxquelles les Jeunes bandits fascistes eleavgistee avalent complètement ra, se la téte. Elles pouvaient eneare nier heureuses de navoir cas subi la sort desmartyrs de Badajoz 1 de. LONGUET.' Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
LA VIE ET SON I K4 AG El±. Emile Zola ZOLA ET LE PAIN UNE LETTRE _ INEDITE E,,1°2.al"a.,c'drèsPro's` e_ de Jean Jaurès . . a, a a se 1.tels ta des sujets do roman trop simples; Jaurès osait rendu visite o ZOls une tâche imposante s'offrit à lui, il pendant on exil en Angleterre, au u mi h Peeuvre. Une magistrak lendemain de l'Affaire Dreyfus. peinture naquit de sa plume, celle Zola, qui lisait Fourier, à tette épode /a société .0 le Second Empire que, avait confiés Jaurès qu'il ignodonl il dénonça les tares et combat- rait ce qui adviendrait de Ses reht ks Goes. Puis, son horizon s'é- cherches, mais son désir Gai/ de krgit encore, il aspira h devenir le s glorifier le travail et par k, chantre d'une ire meilleure, ter lu hommes qui le profanent, Son premier cri d'alarme, u fa- l'asservissent, le souillent de latoeur du travailleur, rekntit dans deur, a k respeeter eurine, l'Asrometors, mai u l'entendit de Quand Travail parut da. PM/nouveau, on k comprit davantage es, ,1 fut annonce par une note dans Germinal. Zola 't ail penché indichlani le but que poursuivait ZOLA ET LES OUVRIERS Propos d, Fundit a. Nate. Mage préfiguratrice de la vie des lm- au-are AMers socialiste, reprochait à anes métallurgiques d'aujourd'hui. En ---Leh-Peierinago Voua sa vie au culte de la Verne et de 'dmalédau ce artel Zola dons /Mme point. Liera opposition t 'ouvrier, a montre le pu' désormais, eomme une des trejuou, sons 'charité, coi Oran. Mon, I. cm., les directeurs: hommes les plus vivaces du calendrier, bique et av est un Ocre conservateur triddi des posteS de commande, /es action. La commémoratien a réal au salariat conarne t'évangile dc naires, profiteurs oisifs ;e expose !es'moue gus e.éta dr.ey.al. ta aantnc.vraa fut -indifférent à l'esclavage. heurts, les conflits et souvent, en nfienl`1112râti,=i,..eritgeir=i Péguy avait certes un peu raison, Su, eiallste, malgré ce qu'on voidait dire aace, , para, 4,, I sont pour arbore, mais il semblait pegny, repliant tiop vue jet page, oublier que Zok était alla le premier Inoubliables de Gcratinal, qui mon. ft la rencontre du peuple 1.et non pal Irait qu'il n avait pas si mal Profite au peuple, comme 41 est de mise au. que cela des rencontres avec Guesde icurd'hob et' qu'il l'avait va, sinon Guesde en, plus tard, devait orienaompris, ce qui, pour l'époque, n'A ter aussi Ira Bennett dans leur voie, tait pas ,re- mal.. Balme et s'est, la ainsi que nie le rappelait Braelte ce. faiblesse de ce géant n'a pas sU ',emmena te voir, et Valles, ni Cladel ni Sand ataa je liai ai a eraaa., , ne l'avaient vraiment dereMt dMis sa aocialisme de Zola. Les ouvriers, en vie de Mils les hours, malgré inca ras ans cran vue r.oman que le amade toi eu lai et rumeur qu'Es lut romancier était à eux d'abord, eux portaienh diane parE Pus d'Hugo ni surtout. On a bien, depuis quelques de Sue, qui /a romantiserent-et rirent 0,10 pouyttor di,. surtout le parti qu'il y avait n tirer maltlai ; candit ia. noua do cette sorte d'exotisme qu'était la preuves ni contrôle. Une empiéta que rnisêre, en opposition à tout ce mirer- je fis il y a quelque temps auprês des irait la /liteau., contemporaine de bibliothèques publiques m'en donna le l'époque. Zola ent pu continuer 'Sue et démenti le plus absolu, et dans le Murefaire les Misérables, il avait assez corda Soit, que ntot ayons trio y d'imagination pour se créer, e car quelques mois. que fréquentent muselle. une belk place. 11 Moisit d'être tout des euvriem, c'est Zola qui est vrai, et voulut savoir, voulut 'voir. Il In pam aaamm, Cas, trop cita ait gagna magistralement la partie qu'il que le meltre de Medmo est mort, jouait, il eùt pu s'y casser les reins une nouvelle eollmtion populaire qui un n'y songe pas assez. Or, le grand ne crée, Le Chef-d'uvre, envisage, me mérite de l'uvre de Zola se 15, dem disait son directeur, de sortir deux cette extraordinaire humilité d'orgueil. romans de lui par :an, sur douze vo. Eux si tamoul à i'àuàuè,n av.., ira lumen b paraître. Cela est signifies- Honneff, Fier, Hama et quelques nui tif d'aras sumie réelle, car les 0011m' tees, et a /agnelle nous sommes redm tiens populaires agi publièrent Zo/a yak.ra de ces magnifiques documents t,armOeensea, gela dOdnignd, que constituent entre maints autres mais l'on veut rire ! On le lira encore romans qu'il signa Gamin0l, dAsson, hier reearee,,e, eereehere ee mME Au 11..,. d. D..., Te. ment humain de son uvre, la garde vsii, Au vieillissement. Zola, mais d est Alors eue le socialisme naissait en plus que jamais 10 plus grand, le plus somme, du moins sortait de la theo- actuel d. auteurs d'aajourd'hua rie, 11 eût pu rester Annula théorique, Henri POULAILLE, anime la Sand, ou dans le poétique. comme ms devanciers Cladel et Val, les s n l'étudiait expérimentalement, allant t sa recherche dace la vie, au 861. hasss resale- sieur même de da mie Palmlake. 9.91 yeux. tout oreilles, accumulant notes ,ca.aalac sa atm notes, patiemment. cberehant le té. inolgnage dirret, s'intéressant t boat, h 'emée à des confrontations que stèresas se.pp]iquarat euasont oiseUseS, n'O. penser Elle ainresMylélit=e; elle ne inewn. aucun petit détail, attentif au 1fut st r ai 1.1 mt a:Oindre signe. ail moindre chiffre, au ,ttettft../. et;édizottztlosUldsessss, Iscce de gêner ses dore de porte et, tzatt,,,,q toata, que, dans son souci dû vérité. e am/ eineroi:. et s eases, Zala, premier peint. du peuple. fut Jr. . 'emblée le plus vrai il eM resté a aine heure encore 10 Pl. grand. Le plumiez il a pensé O décrire a.. vder dans sa vie d'ouvrier. are, Zola un Sait Illaralle dans Sen Cas.), il mes lait seatir la peine de trayait 'et ses. risques. C'est à inênm da vie que la trame se déroule. C'est Mu. de Phrenne.'et dom aussi le mi. .1Iea mildindic a la lai, le Mus complet des peintres Ilaraa ce Sens, l'atelier. la petite uelne, la Pou. tiqua, le tabmet, la rue, déPeignérit «MEI:Maar. -1. Csars.. -'est la 1111, luê .0 dova'uieul da.t. une Mésiatoti d'en, à Emile Zola Le 15 mai 1901, au There Maquera (ex-Mol/cep), sd les auspices du Comité général olciaiisle. et du Théâtre civique, Jean laurés donne une conférence sur Tra- yait d'Emile Zola. Zola, qui n'a pu à la assister. conférence, 9"Mqr .Ser'. d IeieeleetZaU1111ele dry l'Are', geui Le pdrron de la maison de Médan est une tribune oit se sont exprimés les orateurs /es plus Guindais. Faut-il évoquer. parmi beaucoup d'autres, les nome regrettés de Paul Pairtlelie, de Frantz Jourdain. do Séverine, d'Henri Barbusse, ceux toujours vivants d'Antoine, de d. Paul-Roneour, de. VEtor Margueritte, de Lucien Concaves, de aul Langevin, de LaFerdinand Céline, de Jules Romains r C'est encore du per. non de Médan quo V. Blas Menez, eitéree rlabnotecre.esgnoTe une déclaration qui devait lui dire' Men, têt fatale. Aujourd'hui, /a manifestation de Me. dan sera présidée par Jean Zay, mi. mistre de l'Education nationale. Presi. Amer doublement symbo/ique. Non seulement, elle apportera l'hommage du gouvernement de Front populaire, mais elle attestera l'attachement des générations nouvelles t le mémoire d'Ensile Zola. OUTL justice est dam la paix. Toute paix est dans lajustice. Vouloir définir /a justice, eeit déclarer certaine une vérité dernière, suprême, conciliatrice des mille vérités, guère moins quotidiennes que la vie, parmi lesquelles nous titubons tous t cette vérité vers laquelle les meilleurs s'obstineront toujours sur l'éternelle mute où notre peine avance. - Haut désir. cher tourment 1 Il tend nos destins difficiles vers un but élevé. Il nous sauve d'être jusga'au bout ce que nous a fait use nature oh l'amour et la paix COM, b Fordi.ne, ce qui manque le plus. Ce haut désir, toniment des vrais élus, gai apprit 1S révolte au coeur de Prométhée et remit la justice Ois massue d'Hercule, c'est Émile Zola tout entier écrivain, poète, homme. e La venté est en marche; nen ne l'arrêtera e, enapPea avoir, par la publication de Sa lettre'« Par. ruse rr, mérité, sous tous les ciels en l'honnêteté respire, une élection énivrée qui, le faisant immortel, ne cessera pas de le Mire vainqueur. Stupeur des bien pensants ! Ils l'avaient bien réa/ lu, ceux qui, en 1898, s'éto.ètent. Pins compréhensifs, ils auraient su que la Vérité était en marche pour Zola depuis le jou, oh il avait pris le parti public d'éarirm qu'il la suivait de livre en livre. Ils auraient vo qu'il grandis: sait avec elle, cet opiniâtre chercheur de l'homme pardi/ 'les hommes, qu'il obligeait tous à se recoanaître en lui. Aussi avaitd laminent manqué à faire scandale. Scandale de Fa Assommoir z, scandale de e Germa !nal é, scandale de la « Terre o., scandale de la g Débitiris os d'autres eUellre balla pensés, tous v6maa, toms toujours J'accuse chef-cfuvre par Léon BLIUML -Je n'ai pas relu j'Accuse depuis de bien longues années, je skis cependant que nes quelques pages sont, au sens propre de l'expression, un chef-d'uvre Un article de journal peut être un chefd'oeuvre, une page de prose peut étre un chef-d'uvre aussi boer uhin émut poème , la dimension ne fait rien à l'affaire, pas phis que le temps... je me demande, en y pensant, m pleine justice a été rendue au Zola de l'Affaire. Il y a l'oraison funèbre d'Anatole France, je ne l'oublie pas ; raais en dehors de France, a-t-on Inen senti, a-t-on assez écrit le lendemain à Jaurès une chaleureuse dit que l'acte de Zola fut vraiment celui d'oie héros ? Il faut consi- lettre de remerciement qui paria dans hq dérer que Zola n'était plus jeune, qu'il était parvenu. à l'extrémité Petite République du 19 mai. Cod la ré- d'une carrière violente, faite de risques, d'entreprises et de défis. ponse de Jaurès à cette lettre que nous Avec un parti pris de rE170lie froide et méthodique, il avait braie du° 19 .159,0 dés mineurs et, indir Pat i reorganisatka du travail mes heureux de publier .comme an témoi- tut par Paffreue vo qui leu était rendu attrayant. les heures de lagnage des centime0ls qui tinissaient le grand toutes lez formes de la convention les règles, Inc usages, le goût, mpas., il kisait entendre sa gran- bette neer... pas les forms de socialiste-el le grand écrivain. Nous devons la pudeur. Chacune donna oeuvres de romancier, chacune de ses cam- de voix d'auteur r ibbm, ta d'être l'homme, les heures de repos consa- cet inédit à l'obligeance de Mn, Dente pagnes de critique avait été une bataille. A force d'obstination et de sinon acclamé du moins fortement erre sélop ide goûja dehi un g la Leblond-Zola que nous en remercions ici. tt -tempérament s comme il disait lui-même, il avait fini par jeter dis aie Il savait que Germinal se- culture inkilectuelle ou physique. mbas tous les obstacles. Il avan conquis le public, conquis la fortune, rait comme une pierre jetée dans Les récentes améliorations apporl'eau rein. de la vie hourgeol. de tees usort de la due ouvrière, les Paris, le 16 mai (1901). conquis la notoriété européenne, conquis de haute lutte les honneurs, 182.5. Des grt,e avaient éclaté congés pavés, la création d'un minis- Mon cher maitre, qu'il ne goûtait pas, mais que, par principe et par point d'honneur, daus la région du Nord, aboutis.- free des ïioirs, les &talleras lois mont fored d'un servage aneutral. sociaks, auraient. Je suis profondément touché de voue il estimait lui être dus. L'Académie lui manquait seule, mals ce comblé de joie lettm. J'ai dé surtout heureux Paume soir n'était plus que l'affaire d'un peu de patience. Il s'était installé dans Le mineur, symbole du salariat ma- Ensile Zola. bdn 1001, on traita k derne, . révoltait enfin, lu de romand. de oisionnaire, on railla de Consteer menbien votre pensée entrait sa victoire, il en jouissait, non sans un peu de satisfaction bourgeoise souffrir, e se dressait contre sen in- n pendu Cité future. La vie ne dans let et dam les caprin. qui lui était venue mec le repos, u après fortune faite a Et voilà Juee "". Palmait être ékrnellement que tra- Nous la publierons demain matin dam qu il aventurait d'un coup la récompense de quarante ans de Masan ies revendication, ou Mineur, de- gigue et redoutable pour ks pan- la Petite Ra-publique comité un témoignage qu'il se jetait à. corps perdu dans .e bataille, plus âpre, plus danrainé, sous l'aspect pitto- ores humain, Mais Zola possédait un de Giclerite dans /a grande-uvre com- resque d'une jacquerie prolétarien- optimisme. rotule gereuse que toutes les autres ; voilà qu'il s'exposait de nouveau à et ne voulait mune à laquelk Mus, à notre rang et cela° ne, le droit du peuple la vk qu'II penser qu skiv magnifiques desti- toutes les haines, à tous les outrages ! Tout cela sans nul intérêt nos forces, nous travaillons. proclamait, s'était k lutte du citai- nées qui, .lort lui, devraient être touchant sa personne, sez opinions, son métier, sans nul souci de cal ride traol, s'était la lutte Pour réservées àt honi alto. Vous me pardonnerez il'en avoir re- M pain. Lei qua le haro parut, ou pas souffert de la pauvreté durant tranché une ligne qui. en caractérisaut mon tapage' et de gloriole comme on l'a supposé bassement grands ne put nier son importance, sa per-ou enfance àt: àà. jeunesse, n'avait- site d'une façon trop flet.,n pour moi. dieux brio' avait déjà iait assez de bruit autour de son nom ! 'mais tée sociak. Il devait produire une il pas tenté de trouver du travail, m'en aurait rendu difficile la publication. par un besoin de récolte encore inépuisé, par une sorte d'intolérance in/pression violente sur la critique n'avait-II p0 vu de prés, chez de Agréez, mon cher madre,,non respe physique d'u mensonge et de l'injustice. Il ne s'exposait pas seule- qui l'accueillit avec admiration. Il mreehes parents, k détresse de ou- tue. et affectueux dévouement. ment pnc'milc'.iulilmeeo. il exposait réellement sa personne, il appelait devait faire apparaître tous k ter- osiers de Perm ? I/ Savait combien Jean JAURES. ré lite de k vie de sur lu; l'attaidat. la prison, l'exil. Plus je réfléchis, plots je pèse. et ourekrs il ut difficile de manger à sa faim. sousreol. Plus tard, ks mineurs La foi seuk en la vie l'a nul nu, s j'admire 1 /oie dc l'Affaire... purent obtenir certaines améliora- et il (dautedirs sur d I'Affatre faut le dire nasal, a confiance lions, une part de leur victoire peut en lui-rnake. Il sentait qu'il avait MeDAN êIra accordée bEmite Zola qui avait une uvre à faire, un mot à ajouapporté à son oeuvre son souci tir- ira l'histeire de l'humait. fuel de doeumeatation et avait donné AujoUrdlui plus quffiler enmre. sre 'grévistes ôtlernde la grandeur Ire travailleurs te reconnatssont pour Médan 1_ C'est an 1871, au Icare resoluttOnnairsde main. du sueo. de- P. Assontinaoir Per.0118992 un des leurs, im de ceux qui ont su qu'Enille Zola dénicha, dans ce 1011 d'éPopée. Ln cri domne (,r rouai . dit pain, interpréter leur iniaire et len. ra- éon de Seine-et.ise, mie petite Mais./ ses, et el Ont trouvé pour eux un Or paySan, dont Odevint acquéreur. au pain, du pam langage fraternel. Malik Zola appa- On ais Lorsque, en 1899, Zok mmut Te- rail déaftrMais comme un préau'- eribelliateers Preetn'grestil, us dessein était de repreadro seur. AllOns vere l'avenir en suirent dissements succeSsifs et se transfo, une the identique et d'en tirer une tog esempte quiçsont ma un véritable domaine.. - pester eonolusiOp. Il imagina une cité ria, ca,,,saa ait A tendus, Zola travaillait tuait et .%x idéale Se réaliserait une organi- Sert du pain quo- eretkeetenYrfe"=nt'ide setten nauvelle du travail. Zola areit o t11,1111,t" méretatioq, M mnitre aimait à y rare, longuement discuté de son plan avec ' ' voir ses amis. ainsi que,Flarra Jaunis ; il avait étudié les concep- A Cri ainsi' Geea nurt: Husmans, yC'est Muureasan :CM dt Courir, odécrlyittens Denise LE BLOND-ZOLA. senne v trequentéren/ et le nom e ce peut millage obscur. Médan, devint ,eê. terre dans 50 monde entier. . Au lendemain de la mort de Zo/a. nn :jeune écrivain de son entourage. Maurice Le Blond. eut l'id. da faire de la propriété do Médan an lieu de 'Un des derniers portraits d'Émile Zola (septembre 1902). ZOLA ET LA PAIX MelltMIIIII101.Mallar oimemerreteserserareemse minus, acharné en' était par eux à contraindre' les hommes à se comprendre dans l'homme et, par cela même, à faire de leur union en lui une nécessité. Comprendre, unir, s'evader de ce qui divise pour se confondre dans ce qui réconcilie, c'est bien cela, n'estce pas ? la paix... La vraie, la notre u celle qui ne composera plus avec l'esprit, les moyens et les hommes de la guerre, parce qu'elle sait, enfin ! qu'à préparer cette dernière on n'obtient et ne mérite qu'elle, inexpiablement. Qui ne pourrait mentir ne se taira jamais. e Tac.- Se s, disait Zola. Mais il n'avait jamais fait que cela. Appuyé à son uvre immense, débordante de sève et d'idées, il pouvait dire à la cupidité, à la haine, aga crédulités qui avilissent la foi, ann servitudes uni déshonorent ce grand mot servir au riche à l'cgislesr, a prêtre, au chef d'usine on d'armée, au juge, à tari nos chancres familiers g Vous êtes là, mes contemporain, jugés, pesés, condamnés s. L'action publique, la vie dangereuse laquelle il se vouait 11 avait alors 58 ans précisait, en Péter dant, son uvre grosse d'un monde, Chacun de ses es' mass avait été un acte de l'homme libre. Le militant pro- longeait et épanouissait en Zola le porte. . y , sot ait de son uvre tout arme pour le combat auquel sa eellErienee l'appelait, et dont le prie sers, un jour, pour tous les hommes, la justice fondée sus les reines de nos lois, la justire dans sa ressemblance renie, non seulement à la vérité, nitis à la sainte pitié. Cette justice rectite sured.- od,. tout bonnet,. est la paix. commet muret. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés vivant ZOLA ET LA LIBERTE s qui fait la valeur de l'oeuvre de Zola, c'est la conscience et /a vo- 'tonte qui s'y manifestent. Je puis dire cela d'autant plus librement que re n'ai jamais fait de Zola un de mes maîtres en l'art d'écrire. Ses romans m'ont toujours paru construits selon une technique mécanique et fruste. Mais si l'on y voit une satire de certaines réalités sociales du temps, trete leur force de choc apparaît, et l'on se réjouit, avec une sorte de satisfaction amère et profonde, tilik aient été écrits. Ils signifient une des destinations de la littérature, qui est de dire le vrai. Cette mission agissante et claire, il y eut un marnent particulièrement critique où Zola comprit qu'il devait l'assumer. Ce fut l'Affaire Dreyfus. Et si les romans de Zola prennent mena peu leur place dans l'histoire de la littérature Man. çaise, ce moment restera l'un des plus grands moments de cette histoire. La qanamirl,Ouit de isEavmo,irmsai iourn, e I'emunmsen maisu A d'alma Moments de l'histoise de la conscience humaine, la même uestion c'est posée I propos d'Aristote, propos de l'Inquisition, ou à propos Pape. Chaque fois, la liberté humaine rempilé une victoire. La victoire remrtée par Zola s'ajoute I ces Item viaodes remportées sur l'esprit de dogme et autorité. Et chaque fois le mensonge que soutenaient la force sociale, la raison d'Etat, la montre, i'appareil et la peint-. que, a été dénonce En ce sens, je veux et de tant d'autres maximes Vengeresses de la Boétie, de Voltaire, de Victor Hugo, bref de tret ce qui consdtue la gloire inclDve et originale de la tradition française. Telle est l'oeuvre de la culture. Elle ne sun pas à accomplir les progrès et les révolutions. Mais d'un autre côté, c'est une erreur que de voir dans un débat tel que celui de l'Affaire Dreyfus une querelle bourgeoise, n'intéresSant pas les masses. Ce fut l'erreur de certains esprits du temps. Ce ne sera plus la nôtre. L'exercice de la pensée libre, rertour /orsqu'il opère au sein de la plus kmineuse clarté et prend conscience de toutes ses ressources et de toutes Sec chances effectives, sape les durcissements, dévoile Ire reguisments, moere . qui se cache derrière. des -principes qui se donnent pour des absolus et ne sont en réalité que les principes intéressés d'une classe. Nous n'ajouterons qu'un correctif à l'action d'un Zola et des hommes de son teMps c'es, que cette action critique rie s'exercera plus pour nous sous le signe d'autres principes absolus, tels que celui de la justice qui Inc pour eux un si vigoureux ressort. Les principes ne prendront leur reritable signification universelle et certaine que le jour où /es institutions ne seront plus les instruments d'une classe, mals l'expression d'une société. sans classe, unanime et parfaite. En an dénoncer. tendant, c'est /e devoir de la pensée de et d'approfondir. D'accuser. Pela, accusateur, préparé lu voies de voir en Zola un continuateur de Montai- l'homme vraiment libre, dont nous attengne, Pascal Pascal non du v 11 faut dons la naissance. s'abbir ,,, mais du Vérité en deçà.. d Jean CASSOU, LA VIE ET L'CEUVRE D'EMME ZOLA. Paris. en 1840, d'un père d'ori. gine italienne, et d'Une mare beemeronne, Emile Zola passa toute son enfance à Aix-en,Pro vence. C'est là sur 1sa banes du eoltage, ead se Ils d'amitié avec celui qui de lait devenir le grand peintre Paul Ca zanne. Dans la campagne provençale, tous deux se griaaient, non seulement As plein air, mais de littérature et de pohle. Leur voeation data de ces ana., Mrceniles. Le pare, l'ingénieur François Zola Gant mort, alors que le jeune Ermite etteIstait sa septième année, la gens puis la misé, s'appemantirent sur le coeur, Vous b Paris, le futur detrivain n'avait pas les ma.. matériels de .ntinuer ses études, Il connut I. Ara. dela faim et il apprit ce qu'étaient ...es teslapalan sers feu et sans pa. Enfin, il put cidres> à la librairie Hachette eu en I employa d'Abord t lot des paaucte, stage, d'ailleurs. de 005cm lurOn, ,car, bientôt, il devenait lie! lis a publicité. Matériellement, Zola Malt sauva Mais jamais le jeune homme n'aidait perdu sa foi littéraire. 11 se sentait sotilore par des forces inconnues. s Te veux etre un écrivain a ronflait-tua son cher Cézanne, et il SIJOatalt Je sens en moi des tempe. tea 1, Paroles prophétiques, car nulle carrière ne fut plus tumultueuse, plus orages, pipa combattive que la sien. la64, il publie les C.V. à Nin., imPrévimas de frais souvenire d'enfan ce, ea von sent pourtant rinfleen. de Musset, puis «est la Confession de Claude, qui provoque une instruction Ou Parquet. Le jeune Zola .1Ia000e en outre atm petites feuilles républi. Cala. eu Quartier Latin qui combattent l'Empire. Il doit quitter /a mairen Harem., Désarmais, il se /ance dans le journa. Irens. villreurant Prega.ge â l'Eodne arent noce fake Io compte rredu du Salon. Il y pren1 la défense de Manet, dont la peinture, Mors méconnue, ékit abhorrée du pubtic et reulevait les ri. moments injurieux de la critique Les opposant aux gloires officielles et are- démina°, il se prouregait en faveur de C.rbet et aussi de ces jeunes rem. tres à l'esthétique hardie qui, Selle le nom d'impressionnistes, devaient êtes consacrés ms le postérité De telles opinions déchaînent le scan, dale. Sa collaboration I l'Et:édentent est Interrompue. L'écrivain ne se démonte Pas. C'est à lui mail appartient de donner it la formule réaliste ce que Pen appeltera plus tard le ttatura mn ampleur, et toute mn intensité. Coup sur coup, 51 publie Thdrêse Ra. qure, âpre étude du remords où i'on reconnaît indubitaMement la griffe Ans maître, et Madeleine Péret. Il rentrait l'élaboration de ses Rougon-Macquart, histoire naturelle et s.iale d'une fa, mil/e, d'un groupe humain avehiant dans une société en décomposition, qui est celle du Sectond Empire. Commencée en 1165, cette uvre, qui va ad prendre vingt-cinq ans de sa vie, est interrompue Par la guerre de 1070.1871. Cependant, les événements vont lui fournir sa conclusion, et ce, te conclusion sera Sedan. La Parttime des Rregon, livre initial de la série, paraît en 1871. Ce flore comme cemx qui vont suivre: La Camée, Le 'Ventre de Parie, La Faute de rossé Mouret, etc., se heurtera conspiration du alleu. maIs vOlei no/ample, tonsd alun genre inconnu Jusqu'alors ou l'écrivain démit avec un extraordinaire relief verbal les ravages de l'alcool dans les nalReux ouvrions. La presse se cabre. Le seanda/e est énorme. Dorénavant, chacune de tee feu.ss va déchatner les clameurs et le vacarme. C'est Mana, e'est P05-Bort9M, dest la frémivante et magnifie.° fresque prelêtarlanne qe Germinal, c'est /a Tern u, bubon! dé. necé.,es lk /tances. horreurs de la Ma. Papou. dee Readoa.,ac- ?.:r e étalées avec une fremhise telle et nui ne reculait ni dosant Es mots, ni devant les actes, jamais on n'avait dévoilé /es loE physiologie. qui régissent la sexualita avec une si rude innocenee, Jamais on n'avait senti comme en cetto uvre cyclopéen. frissonner Ion as. piratio. des masses dernocratiquna grondant et anremant 1.r avenement htLee. maître de Médan exerçait mis toute E littérature de son tempe une sorte de Principat intellectuel comble - seuls en connurent, au 01' siècle, un Hugo ou un Tolstoi. Il avait entrepris une trilogie nouvelle: Las Tree Vies, Gaia i/ avait publié Lourdes, qui Meer pas seulement la protestation d'un hou. 0010e nomme contre l'absurdité du mi. racle, mais Eremation lu plus émou- ',ante de la douleux humaine, Rome Mi avait succéhlé, Parts émit en cours de publication ekmalgra les knd.ees m. ciallstes, visibles dans ee livre, Ireov lesquelles inclinait de plus en pl. Zola, l'Académie, après une série d'échet, retentissants, s'aparète ô lui ouvrir ses P'Oerest au début de 1898. C'est Moro qu'éclate de drame de l'affaire Dreyfu. Instruit des dessous de cette affaire. .91 jugeait comme un pénible fait da vers, Zola Mhasite pas, se lance 'elidas la malée. 115x10 qu'il a tout à perdre dans cette bataille son repos, es glaire acquise I .ups de chefs-d'uvre, ct tout re fruit de son travail. 11 fait paraltre J'accuse, ce pamphlet d'une logique sereine et irréfutable, du. quel Jules Guesde disait qu'il Malt Pacte're pais rérvolutionnalre du 10. Macle o. Et c'est, pendant les Iongum séances, que dura le procès Zola, inc menaces de mort, las Maires immondes, les huém d'une foule en délire, empoisonnée par /eS mensonges de la Preme bourgeoise A gros tirage. C'est In condamnation et c'est l'exia qui lui Out imposé en Angleterre. Au lendeniain de l'arrêt de la Cour de Cassation qui décidait la revlsion du procès Dreyfus, Zola rentra en Fran. ee, et modestement se remit boa tâche adenivenitur'opGrrns nvlare 'tesetrin es- il Stantque Les Quatre Evanalles. Poco?, dito parut en 1899, précadant cet admisable Travail que Jaurès aimait particulièrement et dont /I disail a qu'av., ce livre, le Socialisme aven trouve en Zola son imite épique z. 11 avait sen. Mine Ire derniers dm itr s de udritd son deealms livre, 001 set un homes septembre 1902, pour s installer M Parie en son domicile de la rue de Brute les. La-lendemain, on le treuvatt Osa- 01000 dans sa Cambre. La cheminée se trouvent 'castra., I/ avait suceen, I, à une asphyxie provoquée par l'Iode lus moedrs t Zo/a provoqua en France et b retremper une émotion lin. mense. On comprit quelle perte venaient de faim la littérature et la nation française. 'Le gouvernement d'alors n'osa pas decider d'obsèques natio. les. Mais le peuple de ParIS fit à son cercueil un Inoubliable .rtage. Au elmetiére Montmartre el repee. le .ano écrivain jusgMen 1912, date où sa dB de'énuaitioldfFr'an'er'e'p'Preoénereanun''Jsu'h"'ourt: qat rmtera une de ses plus bellss pa,. ges et salua en lot le contai écrivain, mals aussi l'homme buste, /e héros el, algue qui a 000e un moment de ta conscience humain 1100ri Umar./ (Zaria/. ras na" na. 010E
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citétilei), - Bibliothèque de Toulouse

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