rriôIi qu.i - Bibliothèque de Toulouse

tIn 

. 

Député 

- - 

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-litome, 

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PRISE3 

populaires 

- - - 

)Olit.iqUeS 

- 

Bâte, 

- - 

0jEDi VIBR $ 

U' 

3S. 

& 

TOULOUSE 

rUnL1cIT 

tOACTI 

r;:S3 !X JrDul; dU JOIW 

l Â$PÛ$ 1i1S et OMZ t28 2S Corca;odati. 

s iW)érO 

X Cta3 

tinji djt-eIlO. Rien do I1U uie quo o 

de L ttii iflatLoIi. 

0iifô!r la 

D: ; 0iI00fl0u10 que le nonallemand 

attnc1 cs 

t 

* , 

pour un ormisjUt( 

plus le caraetre ni 

d 

0tiOzi. Elle admc qu'il sera le 

préliminaire de la piir juste, telle que Fa 

jflnie 10 préiden WiLson. ne saurait 

ldonø y avoir de doute que cet armistice 

eompOrt les garanties 6nonccs par Wilson, 

à gLVOiV l'&vacuaion, sans clestruction, 

cle3 rugions envahics, et le nainutien 

de la supriorit militaire do l'Entente 

(lua des conditions telles que la 

guerre 110 USSO plus Ûtuo reprise. 

Que dit lit-dessus notre pesso ohauvine 

? Je lis, sans trop d'titounemcnt mais 

avec tristssC, dans t' « Echo de. Paris », 

des phr&sos de en genre : « ... des prtliminairas 

do paix inspirs tic la Sociétui 

41e ratier, la Conduira à la paix 

(lura.bIc, 

juste t 

La paix des rèparations, la 

des garante. ras 

lonnées It tous daiis 

2ét4 des'atjops t l o- 

Nous 8'iiuen3la. 

Or dans la note Scumise et réil'ué quo 

1gouverne.men a1Jemnit, pousu par zcn 

Peu}0 impatient, &est dcid publier. 

------- - . -t------ - - 

chpeMi normalement eonstu comme 'çotis et 

moi, na cipeu avec crso!a dedans ; et ii 

Cl) tirait uix ,pgcon. oxncette an lard, des 

('olsaon rouges & qu Il ne nuiinlnit te 

pro1e, et un tas d'autvCs rnsaimifir 

gogiie ... Cc (jul proiiv' qu'unchapcau cuit ua 

ta PUF (1 it Faix! inflicu fa'oru1e i '[avagc ; mai-mênie, fi 

éicvi dms mon chapeau des bestiaux (2es Ies- 

Liau bc3Lucoup t4° [Ctits, niais y uni avait, 

n y a dOie, on raflCe. 

es avuit t... 

peur de la paiX ! XOU )fS dO U trflo 

- Oh t J vous en pr&, tnmr& 

quCIh3 paiX d'uno pL d'abdication .-. Alors, e me suis donuatud poUr(1u0i, vre 

t°(.bc daite voire nmc d comproflILS Iry progrès de la sctcnce, je ne forais pas dn 

mta -logarneuL, ou (emils dc guer-i1'. Ce qu'Analote 

fiisiht ilaiis ui chapeau pa tuiwps de pr... 

u ' f10 ta paix dc VI15Oa. 

a'e tous lu dans 3oiwnati:: la 

'se d '1lernagne i la dcrniro noto 'ai hct un'c douzaine (i'(eus.,. 

où dono que 'j cGu1rc ?... 

roP 

-jdølit' Vi1On. Lo moan (lu oit en Te \rij dirai ça tout i l71e4-tre. T'ai r5t 

du, P!.. e 'C 

C3 

(J'Uil toti r- 1.aie d(uU:nc d'oeufs que e fais couver. 

:e aCCCI)e 10 donner .- Vous sxez achct aussi une peut-c' couyeuse 

? 

. 

43!S gtranties de 

iL en ce (IU tcuchc 

i'tIiemen d'un régifl'ïe 0titUtt0fl' --- flion ht tout,.. J'ai mis les ceufs dans le 

jiel. Les mesures sont couf d 

ïL de ma b-e1t-mèee ; eUe se reIic avec ma i 

femme pour 1e enuvec. jour et nuit... A vol-in 

clmo, eombleu faut-ii (10 Lc-nis pour la ldxrai:oii 

des pe1Epou1letB ? 

- On m'a ciA vingt et m nurs.. Mais pour 

z-lion com$e, e n'ai jamais eouv. 

- Eu bien -î fi 1e Bouif suw un ton de triomplie 

inexplicable, ç& fait tri1s mos quo na 

femme et na bfiie-inae sont sut- leur dou- 

- 

Saine d'-uts. 

, 

l3lcard, esl-ce que, par Iusard ?,.. 

u-Ia1 non ; In I3ou-i-f ne se noquait ps dja 

moi ; Il rprt en baissant -l-a va : 

-- Eeoute ; je vais vous dire ou e'est que 

.roi aohet rurs oeufs ; c'est dins un bazar 

e'est des rufs en pllre comn1 on met dans 

los nils -dc-s pGuiiCS pour les excilcr i pondre. 

CuIats alors ?... 

- Alors c'uumc ça, les petits poulets ne sont 

tus prcsss de sortir. Comme ça, tii(1flt que 

c-es dames sont oocupues couvcr. ,jc les s ipas 

eusembIe sur le dos clix teures des rcps. 

Ccsanue ça, rii fen:in stent pas mc j'eIncCr 

'riiez la b-stro, pcïidant que je soigne ma gi-tppc 

espagnole. Corume ça, je suis sûr divoir la 

les Nations, et qui, dans leur dfaite, paix au moins jusqa'i 1 fin do la ucrre. 

leur Ser° de sauvegarde et d forteresse 

L.. Nous n'approuvons certes pas 

G, DZ LA OCAPtulERF. 

Ie point cl.o vue de M. Wiisou dans cette 

.taire I 

Ainsi, VOÛi Te pr5sidciit \Vilson nccusu 

s'avoir maniancc la Socit.é (les Nations 

D 3 hk 

pour en foire la forteresse de l'Ailemagne 

yaineue t 

Sns diminuer 1 m- l-o dt ginra'I Fk'anehçt 

Maie il y n mieux t Pertinaxe.ontinue i1a8pdrcy, il faut ec-cennaitre que sa ttctio 

La morttit6 de Êoiute l'affaire, c'cst qu'il 

é,.' piu' 1.ure q.e i1 I c-" eu eu.mt 

lait nainteruir le,s nugociatioas d'armis- 

Sarruuil. Je ne -veuxpas dire par li1-que le gouvorruveent 

04t- eavoyè au pre4nier les- e-fîecif 

Uco nz' Io terrain militaire pour 4Ya1- u'i1 s refiis au oconcF ; mrs la Buigsie 

p.eIuer nos adversaires. de les faire tour a\st un ema-cVusm'e- ,1e plus. It-y a s ans 

Lier en ngooiations de patx. 

- qn'kiie est en guev re. Le peuje bulgare OEn 

(}'L nii '.&i-q, igniie ? Faut-il -avait pr-csus la tète :; 4e soldit -bulgare, 

dûnc c&ntinuriaguerr.e, mn'io Si l'Aileagr}es'avouc 

vaincue, et donne satisfac- 

(10 risistance s('r}euse. Dans sa retraite, il a 

caccre pluu haut.- IL-n'a pas epposd ? FsaiO sut 

uni aux propositions de pnix doWilson? ftiljusqu'A 40liilornètres par jour. Une troupe 

(1W S IN't t, 1 u' 11e .J oie ct i o trouO qui 

Ou bien cela veut-il dire que ces prcpo- rr veut plus su battre. - - 

.ittonsd paix ne donnent pas satisfac-' Le gouvernement a-t-Il bien mit de retuser 

tion it nos chauvins exaspurs ? Que veuit-ils 

dono do plus ? Qu'ils le disent t ne ess:it - de r6clsrrir ? C'est l'avis du - 

au géuurat Sarail las otfctifs quo cc dernier 

Qu'ils fassent connaître leurs exigences sdrni du Conseil. Qiand i-1 tOiL sirnp[k ourc-t 

qu'il pouvait dre tout baut ce qu'au- 

l'Opinln publique qui les jugera t 

jaur I.hui ii. el obgé - de pcnaer tant br-s, 

Pour tous ceux qui sont attachés fer- M. Clemenceau soutenait, 

Iiemciït à la politique si claire et si droite QU' l-e sort cia la civilisation europeufle devait 

se d.cldc-r en Fraiser, et non sur les iVCS 

du prsident \Vilson, la &ituation est autre. 

Nous sommes d'nccord avec lu que du \Tari@r ; 

rien, dans- les mesures prises, ne dort aiflinueir 

ou compromettre une victoire mi- 

f'ieur A celui de Aiie, do ilcims ou dc Vev- 

Qua 'inttr't trtaiq-ur tir Sa1onau étsit P- 

litairo qui s'aMirme chaque jour. Ncu dun; 

Sommes d'accord avec lui que 

Que, par co-n1qucnt. ta dcison fiflSlC devvJt 

le3 pius tiro- recherutaic sur le Lu-cuit occidental, et non 

grandes et les plus efficaces garanties dans !l s Baikans. 

(iOiVçnt tro iniposos POUi quo Farmistire 

rions laisse avec le iun6fice entier de de vue mititsla. 

Cette nuanir de voir at erronée, u pont 

flO succès,. Fassuranre formeile et coinplute 

que rien ne pourra plus nous ravir de l'attaque, rprs avoir investi le vilIng avec 

ff,ans l'attaque d'un village,- lersqu le cka 

&lno supdriorjt miliVairo si chèrement, qnelques batailcms, a1n do IJier le défenseur, 

acquise. Mais nous scrames d'accord avec 

afla de découvrir. son pal-nt faible, décide de 

lui qn l'armistice soit te qu'usait la fin 

ctcr son CatslHon dc risrrve droite, sur 

de la guerre, et cru'jl compoi'te le cmetière, pluLfé de le eAer t gouahe, 

Pour l'en- eau, le chateau; c& n'est pas qui Urnue au u- 

1emi l'acceptation de nos conditions de iv1ire, plus qu'au éIitcau 

pais, dont il ne resterait plus, au cours do C'est quo les cheminements pal lui permetl'armietice 

qu'à rg!er les détails d'application 

i 

du cié du eirintiire qûn cia côté cia eliatean 

Irejit cLa s'approcher cia village sont meilleurs 

J Pense qu'il n'y n pas lieu, d'ailleurs, C'est qu)' 1'' tiliC'ilO appurra plus su5mcnt 

( 

trop s'&nouvojr des 

ee 

manifestations de l'attaque du ctmeiirn due; Celle du eltcsu 

qui ont peur do la paix. Leus cxcittions 

ne cimetre, il sca plus ÇOde, en raison d la 

sauraient n-iccdro sur la ferme 

C'est quc. quand on sera en possession du 

Conscience du chef 

ntio di 

ineontetd d la dipc- 

l'Entente. Wilson, sûr do l'aulh3- 

910n enthousiaste Clos d&noeratcs du inca- 

Paul' AUBlIOT. 

dc Paris. 

t 'OIae ei à i'fléi'i' - 

t ..Vii 

leur, cortjriva le Bouif, 

ma fem 

j'ui 

: 

I rGve « fJ a u toi-tV dessayct- 

4u Isola qu'est -a aima4 cOnart 

RiaLhusianJse 

et 'symot.. 

- Ouf.,, lapin,- en effet, symbolise tou;lrs 

s dmDti&ns 

- J-ai don.c dit PtiCUfl5i5 et- sententa1es. 

O 

à ma femme,:o Si tU VeUx, 

t' 

pcIe!s nainten50 ., Osayr dlcvcr ttes patits 

Ma femme m'a répondu : u 

' Petit dans C'est trop 

qu nOtre iogcment, ,. Ce qui prouve 

0Pe1u Cmme Ovai jamag retendu parler du 

d'Anatole,. 

autty -, - 

sOiL. 

de vos coua ? 

Anato, le JreUgIgjtat det 

vu' eflat -3u9, quand 3'la gosse. Anatolc 

'tiapeau d. 1aorabj un 

?iitPtWilE :O.4 QUOT rN SOCALTE R 

liopegra4hio du lieu, (le conquérr le reste du 

vl1lage, que sI l'en eumaiençait par le cldteeu. 

VoilA ce que sait le moindre sergent d'infa.nterie. 

VoiL les s'lneipes qu'fl applique, quand 

on te charc d'cni-aver avec sa section, un hoquelcan, 

occupé par l'encrait. 

Les prineprs de la tartiqur élmtr sont 

etsrorc ceu de la strah.gie. Je r-e prétends pas 

que la ci\iisaiioa enr&penne ait t gagner quoi 

duc CC soit k ce que son sert se dicldo cit 

(r'ent, pluut qu'en OCCi:d'Jit. Je prtefl(19 qu'il 

faut vaiee' OEshord. On s'occupera ensuit-e 

de ta cfrijLsation. 

- 

Or, il n'est. pn doutcui cpï'cn 1915, quelqueS 

eentainiui de millo liommes en paiis ou en moins 

sur le front occidental, ot nous en avions pluS 

ce d-aix millions, n'aurcient guère mocUflé les 

chances dc faire le trou ; tandis uC CeS quelflues 

cent mille lsmmes en plus dans les liaihans, 

devant un ennemi faiH' 

C'éitit la coUaboralion assurtc d ta Grcc 

et (te la floiimanic 

C'était l'invasion dc 1'Autr'ric4joflgec 

C'était, pour l'Allemagne. l'obligation do d- 

garnir le front iccide.nte, bj n plus que nous 

n'aurions été obligés de l-e dé-garnir nou-mC- 

TOCS 

I 'tt pour le gn6rai r,ffrn, la posaildiil 

da faa'e le trou au point qul aurait chil, sui' 

la ligne s'étendant do-Lillo Verdan. 

1ous scrons pcu-t-êe On paix depuis trois 

Général PBÏICIN. 

De ce droit, Ofl8 n'entendons pa faire, 

notre tur, nru revanche d'agvesic.iu 

ur 103 agressions qui ont ensanglanté le 

monde. (DiscQur do Clémenceau.) 

L'Epr 

Li-ii 

2tr 

rriôIi 

__-__-__-__._____,__*_.____.______.,_______ 

Cha 

iRonie, ter novembre, 

,e eitai3n!ant en ciicf des forces autrichi.ennes 

sur J front italims n fait auprès 

du géiéral Diaz uno démarche for-. 

nielle pour dcrandor la coiicusiou d'iui 

armistice. 

Londrer. 1er novembre. 

Le communiqué autrichien confirnm 

que le- haut commandement d-as armées u 

établi le 29 octobre au matin, par le iuoyen 

d'un parirmentaire, d communications 

avec le- comiianiement de 1armo itahume. 

-Tous les efforts seront fOit en vua 

d'éviter uni, u,auvclie effuMou de ranj mutue 

eu vuo do la csasatioa des hostilités 

de la couciusiofl dur, arxnintice. 

Le haut comnaandencat italien i'efwa 

dabord, niais, le 30 octobre au soir, une 

députation fut autorisée à ti'avcrser les 

igncs pour des pourparlers préliminaires. 

LES VILLES .TALlENBE3 DELIVREES 

La e 'rf-)una » rapporte que les habitacts 

des villes lihui'ées porte-ni les signes 

évidents de iurs souffrances ; leur joie 

- 

est immense. 

Sur tout le front, l'ennemi a subi des 

pert,es- énOrmes. Sur le Grappa,- deux divisions 

autrieliilmncs sont hors de cOumbat 

; les autres divisions euttemies ont éte 

presque détrtiitcs. - - 

Sur lé front des Ile Viuile et. Xc arrn&es 

italiennes, - la résistanco do Fennemi a td 

partout tenee, mais elle sest brisée dcvaut 

- l'éltus niag-n-- ifique d-es - Italiens.- 

L' u Epoca »' cnRrmc - que l'année de.rn 

re les Ahe'-nanjs ont piih. les u1iiges 

envahis ; les Autrichiens ont achevé leur 

oeuvre. Les conditions matérielles des Fiabutnt, 

SOfla (Cs pCulhl"s , 1 algio c&u 

leur moral es-t, t--ès élevé. - - - - 

Le ' Corriero iflhtiIia » signale la hra-. 

voùre dès soldats italiens, qui çnt dû lutter 

-pendant plusieurs jours avec nvhar-. 

nement pour briser la résistance opiniétro 

de i'erniemi qui défendait ses posilions 

très fortes et très bien aines. 

LES TROUPES ENNEMIES 

DE PANIQUE 

lr novembre. 

Les informations qui parviennent du 

front dépassent les prévisions -les plus 

optimistes. La cavalerie italienne parcourt 

tout-e la plaine du Frioul centrai, cave- 

1-oppant et capturant les divisions canemies 

Partut les troupes autrichiennes, 

prises do panique, aandonncnt canons et 

F 

munitions et fuient clans le plu-s grand 

désordre. 

La réistflCe dr l'ennemi- est brisé sur 

presque tous l-es j)Oiflt-S du i'ront. - 

LA RETRAITE MENACE DETRE COTJPEE 

Amsterdam. 1er novembre. 

On mande cla Berlin 

La e ()azette du We-ser » ierit : L'arm& 

autrichienne de la Piave est menacé-c d'&tre 

coupée par le-S rebelles youto-slavos, qui 

ont OCCupu d'importants cmbranclie.m-e.nts 

de chemins (1 fer. » 

i: iars 

a cs xtr 

urieli, ter no\bre. 

:tt ny n plua de monarchie austro-hon- 

L'empereur Charles a pris la fuito lundi 

soir et s'est r-éfugil au châtcau de Godalice, 

en Hangrie. 

Le front austro-hongrois est en pleine 

dissolution. 

Les troupes se répandent à l'int&rieur 

du pays avec leurs armes. 

Depuis mardi ont eu lien à Vieun des 

èvénemCflts qui sont appelés à accélérer 

la chute Iuutela du paye. 

Le PCfli6 armé et les soldats qui arrivent 

dus front a chaque instant i,nt abondanimouit 

munie d'armes et d munitions. 

Les députés lienner et Donninghof ont, 

hier, haranguô la foule, à laquelle ils ont 

ccincoillé le calme et l'ont invitée à ne pas 

commettre des excès étant susceptibles de 

nuire à là République. 

Dans tau-te la viUe, le conseil national 

est maître de la situation. Tous les ministères 

sont en sa possession. 

La chuto de Lamnuascli et d'Andrassy 

peut être attendue d'un moment à l'autre, 

car le gouvernement de Charles 1er a 

cessé d'exister. 

La -lice ayant voulu arrêter deux officiors 

qui conduisaient des soldats aux manifestants 

ont été rossés d'importance. Un 

des officiers fut délivré séance tenante 

GONA 

pwç: 

,, 

e 

.4drss 

iigrh(I 

fld,00r, TouUc3 

qu.i 

««- 

crc : Vv a 

l'antre, amené au goe-wcrncur militaire, fut 

s'cniis en liberté par la garde qui a arrêté 

elle-même ce personnage. O; dit que l'archiduc 

Jase-ph est en fuite. 

La dislocation politique et militaire . de 

lAutriche-Hongi-jo est dano aujourd'hui 

u fait accompli et irrévocable. 

-)3(_- 

D3I- Ply 

- iIs-z 

Berne. 1er noyciebre. 

1)a-pr's les dernières nouvelles reçues de 

Budapest. la situatic n demeure toujours 

très grave Jans natte ville. 

Le comte Tiaa, ancien président du conse'll 

de }iongr-ie. u été assassinê hier. 

Alers qu'il passait dans une rue 2VCC 

une dame, il u été assailli par un groupe 

d soldats, qui l'ont abattu à coups de ruvaiver. 

La dame qui accompagnait le comte 

Tiara a elle-même ét-é blesste. 

Les Magyars- on tperdu leur chef. Le 

Cômte ï'iszzi, qui sient, d'ètre asassiné, 

était né ii Budapest. eu i&l. Ii avait é-té 

préi-dert du conseil de 10i3 à 1-917, date k 

laquelle b l'ai Otiarles, dans l'espoir 

d'inaugurer une politique libérale, l'avait 

pelevé dc ses fonctions. 

n diait le chef - du morarisme -le plus 

étroit et te iUS auloritauire et le partisan 

l plus ardent dé L'alu-anse al ernande; 

Sa -mort rrive ie conscrvateim liongrole 

(h- l'lioinni qui était te plus apte à 

les diriger do-as teuc lutte contre les nies- 

50,5 - que Karo-lyi mène i l'a-ss-nul 

des insti't imt-io éodnes . qui avaient 

Sur\ tcu li I institbton du rCgime parl"- 

.m.entairc. - - 

I a coineidence et rugn!ficatm%e 

l'homme de la- Pr-usse, tombe le jour mémo 

ou I aiI clv'npion des &moci'ttes cL 

dela rupture d-e. l'alliance, uurrive au pouvol 

t'. 

A IIUPA?EST, LE PEUPLE !ANIFES'I 

- - 

Berne, 1er novembre. 

la s (azett,o sic \Oss » du 31 octobre 

donne, sur les événe-ments de Budapest, 

les rciueignementa suivants 

Dans la soirée du 30 octobre. une foule 

de plusieurs ifiulliers de personnes '-est 

rassemhle sur la -place Gis?Me, devant le 

bâtiment où l'%ssemblée nationale hougroise 

tient séance. 

Quatre régii)aents s'avancèrent -en rangs 

serré-s, sous la conduite de leurs officiers, 

Ot pr&tareat serment k l'As-enïb-lée natiaunIe. 

- 

Les manifestants parcoururent les rues 

de la ville, ou milieu d'un indescriptible 

enthousiasme. - - 

Des membre.s. du comité militaiie, deux 

jeimc-s ofvciers furent arrêtés. L'un d'eux 

fut immnédiatenaont itél ivé par la foule 

l'autre fut conduit devant le commandant 

de la place. La-foule se précipita vérs le 

bureau du commandant de place, et la 

garde fut appelée ; mais les soldats de 

piquet, au lieu de résister à ta foule, se 

placèrent, en- armes, k la tète des nianifestanLs. 

Le cortège se -rendit ensuit-e t t prison 

militaire, qui l'ut, prise d'assaut. l'eus les 

détenus, civil-s et soldats, emprisona1s- 

- 

iour des ('I1itS et iïititaires, 

fui'rent mis en liberté. 

Les soldats, ecuduits par leurs officie.rs 

sabres au clair, traversèrent la ville, dans 

lkuliégrosse générale. Des cris furent pussés 

en l'honneur (le la rt6pubuiqu -J.es 

soldats arraclièi'ent la cocarde de leurs 

képis- la reniplacèreat par les couleurs 

- 

nationales. 

Lies troupes réa'ot-u-tionnaires se sont 

emparées de la gaie de l'F,st, k Budapest. 

Deux trains préts à parlir, où se trouvalent 

des bataillons destinés mu front. 

Lurent retenus. Les troupts se joignirnf. 

aux. révolutionnaicer. 

Des civils Ont été enprisonnés par ce 

derniers, les insurgés disposa-nt de mi- 

' trailleusos et d'une quantité é-norme d'armes 

et de. munitions, car ils ont pillé la 

fabrique d'aromes hongroise. 

On annonce (IUO te régiment 132-e, de 

J3uclapest, -Q refusd ii'obéir k son coiuiTiafldant, 

et qu'il n d-idé, à l'unanimité, de 

se mettra eu service de ta République. 

Le,scommandemcn-tS de ta ville do Budapest 

se trouver-ut entre les mains 

soldats hongrois. 

ONZflM 

ANNEB, 

ÉDITIONS 

YRÉES ET LANGUEO'3 

TARN ET AVEYRON 

OULOUSE ET ENVIRONS 

4&E3ONNMENTS 

J moie 6 mois I 

Franee . . . . . . 8 16 3» 

ttsI)geT. 10 20 4 

3'éeroLl1e 

2 p-Up!C 

de-s 

UN MINISTERE CAROLYI EN HONGRIE 

L'Nkrngne 

Iion 

UN MEMORANDUM DES PARTIi 

CONSERVATEURS 

Amsterdam, 1er novcnbre. 

L'Allemagne fait, au dernier movient, 

des cuffoi'ts chSsesprés pour btenir dei 

meilleures conditions d'armistice' affir- 

ofl intention de riuter 

A PRAGUE 

- 

IL CRIE : « VIVE LA IIEPUBLEQUE t » 

Aiysstor'ila-m, 1er novembre. 

L'a eGazette du fthin et do Westplialie. 

parlant des incidents dc Prague, dit que 

la foule. demanda aux officiers et aux autres 

personnes portant des décorations 

d'enlever de celles-ci la rosette portant le 

nom de l'empereur. 

Penda'nt que ta ' rIarscil:aise » était tuant bien haut 

jouée devant la statue de Jean hIug, f 

ba-nnièr étOliée 6tait - déployée et toutes 

les ranisôns de commerce allemandes, les 

banques et les cafés furent obligés d'ue. 

b()ieL' ms eOEuiurs français-es. Un graa4j 

nombre d'insiga.s allemandes furent dé 

t-cuites. Le mot d'ordre est partout : a Vive 

la paix I Vive la ilépubuique t A bas Gui!- - 

tauuno t A bas -les llabsbourg L i 

1er novembre. 

On mande je Berlin qu'un talégramni 

offlejol do Budapest annonce la formatio 

ilu iiuig&e Carolyi. 

LES CLUIMS IJE LA CAPITULATIOI 

Zurich, 1er novembre. 

Le profess-eur Lanimaseh, président d 

coneiI autrichien, a déc-lac-é à un colia. 

borateur de la c 

'Nouvelle Presse Libre ' 

que, ce sont surtout le manque complet 

,tFpprovi.sioniieutent et tua - - 

perspective 

t%_.miie siluntion alimentaire désespérée qui 

ont. dicté a-u gouvernement. austro-hon. - 

gt'ok se-s off'rc, de paix séparée e la s-ut-- 

corid note insistant- auprès des gouvernements 

de PEutcnto. - 

La paix à - tout 

rx 

Amsterdam, 1er novembre. 

SCIon un t&tdgrmrnnie do Vienne, att 

couina d'une grande démonstration en fa 

'veurde. la paix devant -le Ba-llptatz, plu., 

sieurs discours ont été prononcés. - Lq 

comte Andras-sy n prlé à la foule d-u hau 

lu balcon ; -il a- dit entre autres. choses 

n OUS pouvez etie LertOins que je ferai 

tout mou possible pour obtenir pronspte 

meut -une bonne. paix c-u rapport avec 14 

situation. ) - - 

L'ATTITUDE . 

DES ALL}NuTANDS D'AUTRIGH 

13Mo, 1er novembre. 

On nvancte 4e Vienne que -llA-ssembli 

ationa-lo du l'Autricha allemande a tenu 

une detuxièmno séance. Tous les orateuroat- 

protestS c-ont-ra la dernière note dis 

comte A-ndrassy contre les préjetn d'an-. 

flexion cJe territoires allemands par les 

rroiléco_siovaque,s et contre le manque du 

iddlité envers l'aa-liance allemande. - 

Le socialiste Ellenbogen a de-m-and f 

eonstitatioa do l'Autriche allemande ci* 

République. Lia question dynastique n'us 

pas ét discutée par-ce qu'elle est corismun 

à tous lias RiaIs austro-hongrois. 

A la fin do la séance, le président a an, 

none-é que mille -wagons de farine preve 

nant de l'Allemagne étaie-nt en route cl 

duc les Autrichiens pouvaient compter su 

i"?iehaagno au point do vue du ravitail- 

I-emenL - 

Le conseil national de 'Autriehe llCi 

mande n -adressé à la population un appe 

notifiant l'élection du conseil d'Etat qui 

(lérormais, vrend tebis les pouvoirs' du 

gouvernement en Aubriolme allemande. 

Un ministère a été constitué qui com 

prend quelques socialistes-, des natmonau 

-allemands, clos chrétiens sociaux et deux 

foneticmnaires. 

uAdler, chef tics socialistes autrichiens, 

reçoit le portefeuille des affaires étran-. 

gères. et la chef d'escadron M-eyer, agra- 

Finis allemand, celui de la -guerre. 

!-)O( 

Lri 

rllÎer quart dlillre 

end k.s cdi- 

ie 1'rsce 

LL' ikEL4'I.TION-S AUSTRO-ALLEMANDE 

Zurich, 1er novembre. - 

Selon le « Berltn-e-r Tagebliatt .', l'ambas 

sadeur d'Autriche et le personnel de I'an. 

bassade quittcrai-iflt Berlin dans quelquea 

jours. 

LA NOUVELLE NOTE ALLEMANDE 

Washington, 1er novcmbre. 

Ia nouvelle note dit gouvernement allamand, 

arrivée hier à \Vasliington cern'. 

piète -l-a précédente communication 'en di' 

saut que l'Allemagne attend qu'on lui fasse 

connaitre tes conditions de l'armIstice et 

en expliquant en détail l-e changeaient intraduit 

eu Allema-gne dans la forme du 

gouvernemelit. comme preuve que tous le 

pouvoirs de déclarer la guerre e.t de nt 

lgocier la paix ont été enlevés au kaimer, 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

- -- 

juqtft.li bout conditions que tu 

lent lui in1poer les Alliés sont trop dures 

C'c.t ainsi qtie le parti conservateut 

vient de faîr parvenir agi ohancelier un 

memorandum dans 1&luel il Iu demande 

ile p?cndre toutes les neures rucessaires 

afin que, au cas où les négociations se 

raient interrompues, le guuvernement 

,uiso ''oyer Loutea 1oree disjiob1es 

le front cL lancer au pays un 

.ppeI pour' une derniôie bataille en faveur 

de la paLLie.. 

4' Nous avots appris avec saLisfactioi. 

gonclut le momorandum, quo les mtures 

13fl quesUon uiC iinmrncnks. 

1 CMARADES, SOYTZ PRETS A ToUT ! » 

CRIE LLDEBOUR 

AmLLerdam, 1er novemLr. 

(in mande de Berlin 

.Au coui' dus réunions orgahti3 di- 

ManchL dernier par les socialistes md(- 

oendants, le. docteur Liebknccht a exigé la 

rmation d'u n vrai gouvernement p'.putaire, 

dont la tcho erait d'asLtr la oai. 

Le{Jebour a dit : u Cunarade, soyez nrt.s 

tout T Soycz prêts i agi ! » 

Selon le 't Vorw'aert,s », L Bief!d, [r 

dlle ciLoyen8 ont assité à uno rumQn 

tics $ocialistes îndpndants et ut de- 

la conclusion rapide de la paix. 

and 

REUNIO! 1111 CAi3iNE' DE £WERrE 

ALL}MAN1) 

Zuri;1t, 1er nc'eik'i'. 

- 

On rn.ntTe dc BrPn 

V Le cabin"t de guoxie, qui a tinu 8flCe 

hier, n ttudit lo rtpe.rcus1rs de 

10 paix sparc faites par la Turqui offres 

et 

Autriche-H&mgrie. » 

LES ETGNEURS D PRUS,E 

1IAJN1FESTENP CONTRE L'ABDICAION 

Jlc. 1er nove 'Liire. 

On maridede Berlin que a hamh:e dos 

seigneurs de Prusse a voté hier i i'urininiit& 

une mction du comte Yori exptinaifl 

le loyalisme de n Uamiwe à lgrd 

de la maison régnanLe. 

GWLLÂtIME 

U GRAND QUARTIER GENRAL 

Zurich. 1er novembre. 

U tIégraniue tic Be;lin nnnonce cu'a 

plusieurs emaine,s d s&jour jrtS a 

apiai0 de l'enpire, Fempereur Guilawne 

sL parti pour le O. Q. U. 

Star 1ou 

se 

ic3 FrM1tz 

at tcjr 

Les 1llé lnacut ur Cnd L t- 

ii2l rstit en 

Commiiuiqué fzça 

Pris, ter novembre, 3 h. sou. 

Pendant la nuit, actions dartiIlori6 vie.- 

2ontes dans la région de Guise e à I.euet 

e Saint-FergeuL. 

Rien à 8ig!1alr sn le rGsf du front. 

CoxumtiiiqtitS britaxxicp.io 

Londre3. 1er novcmh'c. 2 h. soir. 

Hier, au cours dune heurusc opératien 

exicntée par de petits dtahenxeots 

aux environs du Quesnoy, nous avons fais 

uelques prisonniers. 

Cie matin, nous avons oécnté une optioii 

au sud de Valenciennes. progè3 

SOUt satisfaisants. 

Communicpié an éricnii 

Paris, ici novenibïe 2 h. 30 soir. 

Snr le front de Vorclun la ntit a 

aruéri par le feu ito 1'arti11c 

tôtéi5 de la Me.ise. 

Bien d'iniporlant à signa]er dans 

autres secteurs lMaus ar nos troupes. 

des deaux 

les 

Comfl)xlniqtié italieu 

ROfl:13. 31 ; h. 

Ls troupes de la 6e armée ont. exécutè 

os coups (if' rZ1.iU u nji de Moi tt 

311a et ont avancé dans la vallée de la 

lrenta, capturant dtux batteries de calibre 

moyeu qui uqu'à ce matin se 'nt 

acharneca à tirer sur le il1age d3 Bas- 

Sur In Grapç, sous la poussée des troupes 

de la e aimée. le front ennemi s'est 

écroti. Il n'est pas possible d'évaluer le 

nonbr1 c'os priso;nieï's qui descendent en 

fouie e la montagne. Dans cette zone, 

out Y:rtillerie ennemie a été capturée. 

L 12o armée, après avoir forcé la gorge 

ait, turo, a dépassé la côte à l'est u :iont 

Cvreii et s'avance dans la vallée de la 

tave. 

Des clonnes de la 8e armée, après OyjT 

oitatS la forte résistance des arrié're- 

_,_l es nneniies au Pas dc Saint-Bolodo, 

.tescendent (lailS la vall.ée de la Piave. en 

lirection de Beflune. 

Des détcheneflts se sont engagés done 

i.a conque de Fadalto, qui est encore oceupe 

par l'nne,rnL De la cavalerie et des 

cyclistoc suivent la rCue au pied des 

wontne et s'ouvrent, oa ooaiattant, e 

pasce vais Aviano. 

La e armée se porte sur la liane la 

Oe ; elle n atteint la Livena. 

Nos avant-gardes sont entrées M taii-Livenza 

et à Torre-di-11ostO. 

De tous côtés, Oi annonce la capture d2 

risunniers, do canons et de matériel d 

juerre. 

ft'(---- 

LA STUATON 

Patl 1er lioVLiIflIe. 

L. p,1n&p vnemeuL. des teiii' v;ngqa1r. 

heur"t et la OpCir (IC 'offuiV dc l 

aii.r brltnnqn4' qui s attaçii2 i'n d'reel,)n 

d'Audenrde. C'Ql In iiir'tu Mir Gand çpi 

pT(Cif et 1w,tt, 41,fl tI!OIt k 

ri'ndI'P n norn-ean ct#v'oDpemeflt. 

.L* .MIrn*'( 

4 u't" tr&' graitd' 

9fflV N ' itOjtl5 W U.i*S OLd aUeint to 

buta 

La iutte cj'artflIore derneure %rs active eui 

le fronL de l'Oise à i'AIne. 

L'arn& ainricaln qui combat sur la PI'V4 

gauche de la Mense poursuit ses eueès k)eaux 

t progresse lnLassa1ement sur Dun-sur-Mew40. 

Les efforts dec Allnand. pour s'oppOser l'avanc? 

de nos vaillants aUs demeurent obstlns 

et on s1gnae des inouvoments detieupe imper- 

Lants dans oette iégio'fl. 

tr ir 

UN CONPI11-POt1'1ILE3R ACLM3 A C&E 

Londres, 1e, novembre. 

Un contretorpi'Ilcur britannique est entré en 

o1Iision avec un navire marchand le 29 odebie, 

et s 4oul& Li n'y a pss de vietrnes. 

;3ur la 

QUE VA-T-IL SOTtTIrt DE LA CONFF.BENC1i 

DES ALLIES ? 

L'aris 1er novembrt. 

La CConférenee 1ntrralliie a conLinué :er. 

En plts des personna1tés dont nous avons dJà 

dorn les norn, marchal Foch a pris pert 

aux dlibratiens. 

M. Venizel9s, préd(1Oflt hj conseil des mintstres 

de Cree, et M. Vesnitch, niiinstre 1e Sorhie 

rdmpaant M. I'aciLch, indposd, ont égalen*nt 

collaboré à la réunion dhier. 

Pour aujourd'hui, on a convoqué M. }1qman, 

mmMre des affaires étrangères dc IJe]'gi&jue e 

cJ. atsw, ambassadcur du Japon - 

Les goirv'ernernnls frança's, talien et anglfb8 

qui, au cours de oc.tc controverse tdstorlque, 

et gardé un mutisue aso1u, ront olctcIlement. 

invités par Wiison prcndre netternen 

poiLion. En fars d'c a proposition Îerme darmistice 

présenle par lA1irnagne, en face de 

l'nvitaLinn du président dCs Elats-Unis l'cxaminc'r, 

il n'est pI possible de retarder l'heure 

des explicalfons qu les peupLes réclament de- 

Fuie dcs mois et des mois. 

11 faut qu'au gran1 jour de a discussion, es 

gouvernements e Iliés disent nettement leur 

pens, non seulement su la question de Farmisttee, 

dont les condiion ne clevron pas Lrc 

tenues secrtes comme o l'a fait rteemment 

propos de la capitulation bulgare. 

Les penp's veulent savoir aussi quee sont 

14s bUIS qu'on dés ir e attaindre pour mettre lin 

au terrible contiiL Ils ont le droit de connaître 

la vérité entière. Ce dro4 ils 1&nt ayé de t'ur 

5a4. Le leur refuser puis îongtens scrait 

commettre leur égard une lnjustkce. On ne 

e ra pas. 

Autour de a GuePE 

Rk1'1:i ET TROHLSTItA 

POUR UNE CONERCE SOCIAL1SflJ 

LNTE.NATINAL1I 

. tociihOlm, ier novembre. 

Le Soekd Dern.elnaten public un tisgrramme 

envoyl por Tioeislxa à raning. 'ftoelstra lit 

tpie les aris eociaIiste adhrerxt aux quatorze 

proposilions de M. Wjlson, qui pouvent ervr 

de fondement . une paix dmocralique. 

L'Internationale brisera tous les obstacles qui 

s'oppoeraieiit au triomphe des ngociatons entreprises 

ur la hase dc ces principes. F1le trava1!cra 

b développrr l'*voiutjon dmorratique 

allemande qui oit se substituer_au r6gime militariste. 

Pour rendre plus eIf';aoe l'action de 

l'lutclnalionale, Troels.tra demande tt tous les 

membres du coinitil io1lsndo_scandinave que e 

'bureau socialiste internatosal se runjsse durgenre 

f our organiser uno conférence. 

B1cting a ripondu qu'il so rendrait à ce 

rendez-vous, ivalgl'l toutes les diffieu.lté5 si 

1-Juysma'is acceptait de s'y trouver. 

li espie que les Itelges Anscele, Bertrand 

pourront venir de Cand et de 13ruxelles» qui 

5e1OSL proctaii1emeut IiIlrées. rantirig pro_ 

pose de tenr les rluujons de I'IntcIualionale 

l3ru1je5. eige probable 4h1 Congrs de la 

paix. 

L FPLANDE VEUP Eff)UER 

,L'llNdOLjlTENCi ALfANnn 

Selon une dpc1ic de .Stockholm des nhangement;s 

importants soit immn&iLs en Finlande. 

La .Ditc se riunira le 5 novembre. On 

s'attend iL ce qu'elie procède immdiatement à 

la reconstitution du gouvcr'nen-ien t. Gettc rcconstitution 

aura pour objet d'iimner les influences 

a11emande qui, jusqu'à prisent ont 

prédominé eu Fjuludc. 

LA QUESTIUN fl L'ARMLSTlC} 

Paris er novembre. 

La commission tIcs affarcs exlérimos t 

Chambre, apr(s exameiT de la Mtuation diplorustique 

des Alliés. a ehargd son nnsjdnnt, M. 

Franklin-Bouilloxi, de s'entendre avec l 

vernement 'r les diffirentes questions qie 

pose la demande d'armisfice des puis.ans 

centrales. 

La commission 5e réunira aujourdbu et ks 

jours suivants pour préciser ses vues sur le 

probléme politique de la paix t !ormn,er les 

suggestiOns qUelte dlsirc apporieT au geuver- 

J 

Ce ct 

cli 

g C'EST L'MtRIERE Qiil NOU3 A TUES 

?ait prisonnir dans une îe nos grandes ra- 

Lies, un haut officier prussien qui ne cache 

nullement qu'il appai'tient au parti militaire e 

lui reste étroitement aaelié - afait, ceux qui 

t'interrogeaient, d'assez curieuses déelai'atons: 

' C'eet l'arrière (lui nous a uts, a-t-il dit. 

Nos autorités ont eu trop de pr5ocupations 

Intérieures. On sent en AHemagne, et depuis us 

certain temps, que la rivOltion est c.bu 

OUI plus menaçante. l4 mal est ase grand 

pour qU'il y ait chez nous un parti (lont le désir 

soit prcisément de voir elater la révolutjOfl 

pour en précipiter ta ripression. Qu'ils se 

dérident linalement tians un sens ou un autre, 

ilous onuues à la veille des plus graves dvdneinnts. 

» 

Le prIsonnier a ajouté que, depuIs pluScurs 

Iuol toute l'arwe all'mae.ie sent qu'elle 

perdu la. partie. « li aura fallu î moode enuir 

,,o,u. TO5 vaincre, et pourtant nous POtViÙfl 

'1uT)C'ttL. n Et. revenant I a preml'rs afflrmaia* 

: * Ct l'arive qui neu s tul . 

Wson et» a racton 

(îs réaoUmuaisrs n'alfler pa3 \Vfso. lIa 

I'on bien montré k jour oC 5011 élection, alor' 

t1u'ilS t1IbI'CiOM la nouvelle pitimatorée CL 

lnCxaeLe 41(1 tiOinphe de SOfl advc'isaiic. 

plu. france l'entre eux 1 montrel)t encorce de 

1105 OUI'S. lÀsc ce (pd suit 

u La femeuse dchraUon du iPrésidetit amr2oain, 

en i artieles reLuucJéS et complétés psi' 

de nouvelles déclarationa, n'L qu'un progrmnnie 

d'hbies, un plan ; 

In5.is nifil paS un texte 

prdeis, on pZ'&jet (le traité LiU bas duquel il 

n'Y aurait p1ns qu'à mettre les clgnatures. 

L .1e le proelanie en mon nom personnel, 

l'aurais rgf!ré que cette 4é&'ation n'eût jarosis 

ét(l écrite. Je ne me résot,5 pas non plus 

a&Lrntrcr les notes du Président américain 

rpoiidan aux invite du gouvèrnement ellemand... 

" 

:l'esL gné Louis Latepie, dC « a Llbrtd n 

Comme &uioi nos guerriers et cOnqU(rantS en 

pantoufles u'atment pas le prési4ent Wiilsou. 

l'aclverscdre loyal de la guél'ro ide eenqutes et 

l'arbitre de }a paix. 

à et Là 

LA CRIPPB, PUISQU'IL FAI1T L'AIPELE1. 

PMt SO NOM 

Christiania, 1er novembre. 

f»pidme de rippe prend le plus giande 

prop4lrtions. Plusieurs centaines de cas sont siguahis 

chatluc jour. Ips statistiques 1resées 

jusqu'à la lin de septembre donnent 100,000 CaS 

avec 2,000 dtteè. On s'attend à ce que ces dutrres 

soient passs pour te mois d'octobre, 

N iOUVEM1 SEtL1\i 

Stockholm, icr novembre. 

- 

Les bar-hirioloKistes Ui(lO$S eut trouvé contro 

Ja grippe, e espagnole, 1111 nouveau sémm 

qui donne, parait_il, d'excellents 'dsultatS 

kit que les lab''toir IliiLs fournissent CII 

abondance. 

LE INUX DU VIN 

?'Otre ami arCbe est je principal député de in 

Conrération Générale des Vignerons. L'autrn 

jour, il a à la iluimbre ahurie le prii de 

ioeaon d'un vaon-réservoi' transporteur '» 

'vins : 

i2,OQO feancs par mois, 

f44,O&O francs par an. 

5011, 40 !ranes par hecto. 

40 centimes de transport pat litre. 

liN5TTVTE&?RS ELASPES 

TOUURERONT TOUTES LUiI POLOTlS 

.iusqu'ici les jnsituteurs et institutrices reclassés 

par application de la loj 1e finances 

pour 1914 n'uueu ouoles iromeLions nfîrentes 

aix années iIT1'i et 1918. La Chambre 

venant r'aeeorde' au ministre i'es lnanccs un 

' 

erévi supplémentaire rc 12,33,OOO fiance, les 

augn.cntations résultant dii rclassement pour 

les annes 1914, 1915 et i9ii vont toutes être 

pa)(e5. 

rs de 35,000 instPuteurs ct institutriles b_ 

rulîlcieront, d'ieL quelques mois, de a 'liquidatien 

dc cet arréré. 

D'autre part, le 'vote d'un c.r&lit de 11,tiO fr. 

permet sic relever, l partir (lu 4er aoOt t9IS. 

l'indemnité dévacdation et çie bombardement 

ttribule aux instituteurs cl institu1ric. La 

nouvelle allocation sera de I Ïr. 5 par jour, 

avec majoration de E fr. O pour les fonconiaires 

mari.s et de L franc par personne la 

, Charge du fonctionTtOiIC. 

Li 

éghrc cks 

LS DEVJE'i\ET DES CAJSSS 

DE CRE1)lT MUNICIPAL 

: 

arj 1er rov?Inbrc. 

Par décret. les Mop.f_dc$)j sont autris3 

adopter, après avis du conseil municipal, le 

litie de « Caisse de crédit mrnhicipal », suPvi di 

nom de la ville ou isont étaliiirs. La durée 

des préts sur gages corporels, qui no peut en 

aunun cas étre upricurO à Une année, est 

fixée par lI'administratiori. Les comrcissaiusprise.urs 

ou a1)préciateurs ndsipendanis de ladniinstration 

ne peuycui ire nommés pour une 

dorée suprure deux années, 

Ls Monts-ln4'ié peuvcnt etre a'utoris par 

les préfets. dans a iin]JtC (lu département où 

Ils sont ltai)lis, ouvrir des succursales dans 

les keatités dépourvues d'tabtisscments sirnî- 

I aires. 

L'aff21 

tmbi 

LE PAIQUBT liLiTAHE B.EÇOIT L'ORDRE 

D'1WOPRPEIR 

POUR iWFELLIGENoS AVIIC L'ENNEMI 

Auourd'huj midi, le Ticuterarit Jousseliii, 

subeitut du capitaine J3ouobardon, n requ du 

gouverneur ndWaire de Paris l'ordre cFinformer 

43OfltI M. Charles l{umbcrt, sénateur de la 

tel qu'il résialle de la icvé de l'immuri!té 

parlementaire votde par le Sonat contre 

- .1. i-hLrnbert, incitpd d'intelligences avec l'enncn 

et ti'mutctRgences avea une puissance 

éétraugère. 

Ausnbt, e lieutenant Jouesclin a donncl dCt 

ordres pour que M. Numbert soit amené à son 

r,h'n"+ p dnnq i'aprsuidi l'officier rapporteur 

notifié I I'inertlpé la nouvelle inculpation relevée 

contru lui. 

M .JaeqIJcs Dmr, rect'ur de l'Evril ', n 

c 

(dé entendu cet après midi par le 

ieuteuant 

Jousselin au suet de la vente dii ,Ouriia1 au 

s.natnur 1ivaxbert. 

Vt'ilés à répdrc 

L'arnn?meL, l'équipement., les IXilaflitOflR, la 

solde, les transports les astraLs l'étranger. 

les allocations au femiilles des mobilh*is, les 

penskns anx victimes }c la guelTe, ICS secours 

aux réfugiés, la reniise cii étal des régions 

récuplrées, entraluent d'énormes &htpruses. Pour 

eoneaerer d*i4initivcment la Victoire tl faut assurer 

cs moyens flnaciers, comme les moyens 

militaires. 

Bépondons tons a'appel de l'Eat dans la 

mesure de nos moyens. Il serait pius hgradant 

Mcore poir un capialisle, ' d'embus- 

(}UE ' on nilent, au moment de l'emprunt, 

que pour un soldat de » se défiler au mom.eu.t 

de l'asaut ; car queUe excuse tovoquer quand 

on nunquC dcvoe qui ne comporte aucun 

danger ? 

Une 'victoire lnauere s'ajoutant à nos vietiiires 

inditaires, '101f fatalement hûter la d- 

harle (le l'Miemagne. 

La ranee appelle tons s rn!ants ,s distinetiou 

(le tortune, 'enL'dîes par un on,'gement 

vnene dans I'l'tnprnat. L. ela!ron va 

sonner h ellare nabt ;oas tous (4 denier 

aS5aUt. 

la 

épubJicanisni 

du TIégramme 

Ns vect-on3 la Leurs suVnnte 

t\fonsjcqjr le Ré&lacteur eu chef, 

Lecteur quoidlcn tIc votre jouvna), Je suis 

toit surpris (luC vous n'ayiez pas répondu il 

M. Pagés VJu9 lôt, au lcic5eman de son neticle 

du samedi 12 OCtOble dernier, intitulé Une 

Erreur qui ressuscite o. 

On y 'Ijsai, en effet, ce stup't paradoxe 

" I'o renversons pas lc situations et ne cernniettOfl 

pas niéprise.; cc n'est pas le kaiser 

e son entourage qui poureut e I)CUP1C alîe_ 

mand ct qui l'onL j-clé dans la guecre; c'esL le 

peuple ellernand tout, entier sauf quelques 

milliers d'unjté négligeables l parXaiterncnl 

négligées - qui e (aerrnné 4e ka4rer cl Je 

2ari mi&itc*c . )"UC? Lir t'Evi!v. Si demain. 

après le désaslec, e penple se venge sur son 

empor4r déchu, ce que Je ne woi.s pas, fl montrera 

tout implemnenL (pi' n'ist pas lcgique, 

qmfil n perdu la niémoh'e, et quo la folie l' 

touché. C'est là, du reste, la rnonnao Iou'n 

de I'Hj5tOITC es peuples qui SE trompent prati- 

IusnL ce ujeide partCUliCL', co suicide rcstreint 

et synboIique qui OnsjL 

l'homme ou les îommcs qiîi es ucarn le 

mieux. « 

Pour [re, iu!, aussi logique », f. la'gs 

devrat franibemen t cl eouraeiuserncnt ajouter 

: « En 1870, les Fraivais nt eu tort de cc 

Ivenger sur Napoléon iii do la capitulation 'le 

Sodan et de rerripiacet' l'Emnpiro pal' la Ppu_ 

clique. En le fant, ilS Ofli prouvé leur telle 

et leur Ingralitudo i l'égard dbiïm régime idéal. 

Ce n'cset pas l'empeecur ni sa femme e sa esmacula 

qui ont poussé à la guerre, e'et la na- 

'114?n fianalse tout eJmtlére qui s détcriuin Je 

gouvornement jrnpéiisJ à sa ruer sur la Pruasa 

et 1'Allemegae. V 

J'etimo que, pendant qu'il y (liait, M. Pagis 

aurait pu ausl bien ouienir cc kolossal » 

paradoxe historique, qui ne serait as ius contraire 

à l'éblouissante véCjté que celui Cu'ii éml 

en ptréentlan.t que Ouillaumc H et te militarismo 

prussien ne sont pas responsabte5 de la 

guerre. Pour ma psit. je trouve e6n arlicle du 

12 octobre teeeeoup 2;lts C(oqLsan (lue Celui du 

2d que You ln&jmine. En tout. cas, il vous 

donne Contre lui une arme !nagniflque, car il 

fajt apparaitre son royalisme éebeve.l. 

Je ne m'explque, en effet, son paradoxe que 

par son ddsr do oc pas lasser uccuset' le régime 

monarchique d'avoIr toujours CflOflIICé des 

'guerres et par iS caintc de 'oir Lou les peul)ICS 

maudite à jamais tous ICÉ autocrates et 

tes monarques Comme des fléaux dc l'lluma. 

nué. Pag prouve ailisi qu'il csL ardemment 

oyaliste et qu'il souhaite passEonnèmneot le ratour 

eu Fiance de la nionarehie. 

CemmurLiqué français 

Paris, 1er novembre, t! h. coir. 

Entre Saint-Quentin-]e-petjt et Iierpy, 

leu combats ont repris ce matin et conti-. 

nué toute la journée. MalgTé sa résistance, 

l'ennemi a dû nous cider du teLr5in dans 

is riiglon de Hanogne et de Recouvrance, 

ainsi juà l'ouest d' Eerpy. Nous avons taIt 

des prisonniers-. 

Les troupes de la 4e armée, en liaison 

à leur droite avec l'armée américaine, ont 

a-ttaqué ce matin sur le tront de l'Aime, 

au nord et au cué de Vouziers. 

Sur une étendue de 20 kilomètres, depuis 

la régionà à l'est d'Attigny jusqu'au nord 

d'Olizy, nous avons pénétré dans les positiens 

am1marmci6s, fortemènt tenues et défanduca 

avec opiniâtreté. 

A l'est d'Attigny, nous avons enlevé Diily-aux-.Oies 

; pics au sud, nos troupes, 

franchissant l'Aisne, ont emporté de haute 

lutte Senany et %lcncq ; poussant énergiquement 

vers lEst, elles ont refoulé l'ennemi 

à plus de 3 kilomètres de cette boalité 

et pénétré profor.drnent dans: le bois 

de Toncq. 

La bataimle n ete non nemns 'oIcnte sr 

1er hauteurs a I est de Vonriers 

Nous avons Pris ped sur le plateau des 

Alieux, au nord-est de Terron, etatteint 

les lisières ouest du bois de Vanvy, ainsi 

quo le ruisseau à l'est de Chestres. 

notre dcite, nos troupes ont dépassé 

- 

LA ViCTOIRE ITALIENNE 

Le-s lcrtes autrchicnnes en morts et en hiessés 

sont cousiderabies.. Do trentesepL divisions 

qui, le ffiattfl du 24 octobre, occupaient le front 

mlep!s la lirenta jusqu'R l'eumhouchuro de la 

Pueve, quinze sont aujourd'hui hors de combat. 

Le territoire déNyré l'hvurc actuelle dépasse 

1.yC9 àibniiétre,s carrs. 

Larseée autrrhlenne dn Grappa, entourée, 

s'est rendue presque cumpitem'4nt. De nonveaux 

canons ont été capturés, ainsi que de 

couve-aux prisocners. Le boum est normo et 

sacerOit S(flS e'ne. 

MANIFESTATIONS DE 301E A BUDAPEST 

BâTe, 1er novembre. 

Le Consct hongrois estime qu'il s 

tI'Ofl1I)h& . 

Rails u imuvnéc tin 3f octobre, les principaux 

théàtmcs de Budapest ont reçu l'euir'e' de donner 

des repr(icntations populaIres en manifestation 

de Ide. 11 n en ôutre été o'donnè que la espinIa 

et les vitI des 'proviucès soient pavoisées. 

LE CON'SEIL NATIOIAL HONGROIS 

PREND 1OSSESSION DU PARLEMENT 

Le Conseil ua1.iona heiigro, d'accord avec 

le lrésidel du Parlement, a pris posS&' .. sien le 

iii eel.obre, 4 heures, des bétiments du Part 

1rnt 

. 

UN AMBASSADEUR TCilECO-SLOVAQ' 

A VIENNE 

BIle, 1er novembre. 

Le &lépu.lé T)}sat' aété nommé rnleistrC tetmte.osievque 

aurès du goavernernenL de Vienne. 

LE GENERAL DII HrRY CHEF B'ARMEE 

Prls, îr noi'embre. 

le trn.'eal de btt a rien e 

dune arute. ---- 

Voc C5itLpj 

l'oflbi, " 

premnlv 

vt,tr l'AlIemnogc 

au flfl( . 

res lmp1siraj 

rpmth1lealne. Il 

pIomiv, d'alllete, 1CC 

profond d la IOyalst ' 

Par I 

OO 

VOUS pose am Sujet (1 

faites entre l'Aliage 

in tioa 

.le m'étonne mmn et l'Àu 'Fme 

qu'un 

geuL que M. Pagés vous 

pm 

aussi maladroite, car ii vo05 

pondre quo le maintien t 

4pie c jutlfle par l'Wité de1'urit(1e 

l ae»C l? 

eu germeajue tandis que le 

J'Autrche.ijo.ngvle comnsjtua 

l'ap. 

dse1 

l)rllleipe des natonalités. po 

battons, 

qne1''°a 

ffai la passion monrehlste 

flmemt M. lngès 51081 que i 

fanflf:sr. 

il affectionne les 11ahshomj 

Ilcan et, au bcoin, ii se tournera 

u 

lBaviérc, à cléfau L do Oliailc .I 

e royaume ou empire CathoJiqic liieWt&i 

su roaune datholiquc de Polo 

l3t dans son ar'LiCIC dLl 2' 

que 

liment la chancellerie POntifleSle. e 

lEu rdsunmé, M. Pagès n voudrait 

ia'itioIi Complète de l'Autrje?i.HO5k j,, 

Qu'elle entraînerait celle dc la 

bourg. suprême espoir des 

eaux tranai On peut Pr 1JOle 

et SOfl rédacteur en chef 

flépubliquc mmc 11ainea1j5 

mo 

f*iro0 que le?e i 

de l'Ae4.ion ll?rançajee, 

pas des thts 

qui n 

plus paracpjxal, 

Je 'voi.s prie, Monsieur, de 

agméer l'expression de mes mdiiieu.5 

et m'excuser de ne pa 

r!exions en raison dc rua quait (le 

o 

6e q, 

Notre Camarade Lo 

HudIio, 

ne pourra pas, do deux o 

répondre à ses trois jo 

pross » et du e contradicteurs de P 

do l'en excusOr auprès de 

et do nos lecteurs 

flous , 

AUX 

- ' 

hiarbonne, li octo 

ça criSe ds transpoets s provoquk m 

,irc bais Sur les Cours des vins. OflCû01 

. ciellemcnt : vins rouge, réeol 

12 degrés, de 80 fO ri'. llaeeto, suin 

gré, qualité et situation de le 

VE SPORTIy 

FOOTI3AL'L IUIi1dV 

Paris, 1er 

L'équipe tes Pyrénes bat 1'qupc de fji 

par 18 pdint.s à 

L5Offcsvc sur 'øu 1e FroEts 

çs Troupes Framco-.méricaiies progressent au Nord do.Vuziers 

Les Austro-Allamands fu lent devant les Serbes 

Falise et conquIs les croupes U SUl-t 

de Primar 

On signale jusqu'à présent pinst9urm 

centaines de prisonniers et Un Cer*it 

)lomlre de canons, parmi lesquels quatfl 

Le 31 octobre, le temps excessiveuleul 

hrnraeux et nuageux n beaucoup entravl 

les opérations d'aviation. Cependant, 

ci: 

certain nombre de reconnaissances ont t 

être effeçtiiés et no chasseurs ont aijîtti 

cinq avions ennemis. 

Pendant la nuit et bien que les cosl' 

tiojis atnsphériqucs fus-sent encore pJul 

défavorables que dans la jeurnee, quelques-umas 

de nos appareils ont pu lancel 

une tonne et demie de prolectiles il SU 

gares de Longuyon et de Dommaty-BatOfl' 

court qui présentaient une grande aotl7I 

Arrne d'rint 

Salonique, 3f octobre. 

Malgré la tcmpdte et la pluie pers1St5tC 

de ii 

eu dépit des difficultés du terrain et 

i'nuture des routes et des voies ferr 

les armées serbes poursuivent 

5flS rep' 

les forces ajistro-ailemandes en fuit. Lenri 

6O ki. 

avant-gardes ont parcouru plus de 

icmètres en huit jours. 

I 

La Ire armée serbe, appuyée par 

cavaleries française et serbe. apXtCh9 

SementFria et a atteint les défenses 

cées de Belgrade. 

La 2e arnvée n occupé Pojega, a 4J' 

mètres de la frontière bosniaque. 

JULES FORGUES 

. 

FAIT UNE CHUTE »4VlO! 

Fan, 1er 

Le sergent pilote Jules ForgU5 

joueur du rluigby capitaine de îa S 

bise, s fait jeudi soir une chute de c 

Son état est grave. 

Dtphes de 

)o Baie. Le conl natiena1 

a reconnu les isi'aélitc de Onlidie eja ta q 

naijonalitil Indépendante. 

, J' 

auvai5 

10e B&ie. En raison (lu 

santé qui 'gno parmi les 

le service des trains direet entre 

Saasnilz (Suède) est 5spefldU. 

45 l 

Inc Copebnague. OepuiS l débUes i 

guerre, )Cs DanoisOnt détruit 

du JUtUj L' 

plupart sur la côte occidentale 

iDe PetrFaè. On 

-..-., 

jm'ilaire, 2,234. 

a)e PariS. jiute» 

pait avec 34 

'viC4tObCS le 

pa)nmarS de l'aviation, il 50CCOC 

dc Jilessures revueS dails tfl 

O0»jj 

AIP405C 1'' 

)c Maèl'lé. Le 

frml Madr'd. .pI 

m'Ath'ne5. 

Une ligue I)ci1énesi 

I)eïeuse des Ds'OilS de 

Id. 

LhxIes. Le 

pieSideflt 'fl 

a)rcmm 

)e .je. Le doctem' 

es 

iur, aII4 Cfl mai iJIZ P 

mnasde1Lnt Tt rné i 

j 

i1ø 

p 

._- 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

. 

! 

dU 

La 

Franco dIïvré 

uj pays d31'horrollr 

la guerro. - Des ruInes, voilà 

10u; 

reste du pays b plus industriel de 

:0 un désert : voilà ce qu'est deterre 

la plus fertile I 

draS que tous Ie Fi'anals de 1'ini1- 

.16 vOUssent voir les champs dc baLaille (1f) 

rjevt du j)a-CC3Jai et di Nord que Je 

p en mission 4l la conrnisrjen 

jjinjstraLiOfl gate dc la Chmbe. 

d a 1 

6jO1l seu'e p(Ut dOUflÉ ne tde ap-. 

Gcte que lL guerre rcpr3seifl.c de 

roc41an 

vgeuc . de bsLi1. 

la souffrance des choses, l'anaa- 

:EL ef!orls de sièdlC'S de ravail, on 

jisoflent ues furenL les douloureuses 

se rnande eoxnbatUrenL e mouru- 

: 

. 

1eure 

deS ni 1aF'raI0 proIorge son exia4tenee 

refit pour 

de naùOU ., )iLt SaiJi1-0fl-auSSC, 

pre a\01r l 

cesser ; 

Ofl cljru que la 

la VC SlDbi bic 

Jerre meurL ;. grands arbres out abaltu.s 

pendent en loques lau 

tord des rU s harnS C'est no improsmelitableS 

dI lCt s'oinpare de nous 

(11. 

dekrtte5'5 qiiuer au cours de ces 

de': 

pour 

ue}quCS journe5. 

arall soudain, fantÔme 

tantastilI° d'un tendeiaan 

de oydllflC. do prmcnr, C'est l 

Eu qu.lVant la c 

solatton qui sorire nos 

ine cempltCrneflt d- 

yeux 

\' li 

dC cOmflUflS qud ouL 

truit, UflO 9uoce7c:s 

de pierre, 1e 

' d'exer 

. 

'outres alflS ou de fers tor- 

1riqiis t l'oruplacemcnt oà slevèren 

14 

jllges florissants. 

J Les chardons 

ont potiss.t, la terre fertile di 

flO'TC et cleveuue déaertiquc et mort?. C'est 

toute uneri4)n . reoloniser. Des entasseiaents 

do munitions . de tanks lnutilss, du 

atriel, abandonnés, puis des ruines, encore 

lfs rui!C5 toujours des ruines T Les CIOehCS 

ffondrlCs sur des enctievêLremeuts dc poutres 

Ie moellens de briques, lndkuent les points Ou 

s'levrent ?cs églises ; parfQis de grands. .ns 

de mur sont restôs delout comme pour Contenipier 

la tristesse des ileux dvasts. 11 n'y 

a plus qI'& laisser pousser le lierre. 

C'csl ensuite. Pdroune oTi pos une maison n'a 

dpargnle : la eaanjig.ne est ra y.age jusqu'ana 

abords de Cambrai qui a moins souflert. 

Douai est debout et l'admii.able Hôtel de 

Ville, dont la pure arehltecture en fait un joyau 

tI art et intaL Quiques quarUers la rue Be- 

Mn la Grand'Place, la place Carnot la gare, 

tk:.. ont: cependant s(utfCrt, et pas une maison 

qui n'ait dVaiise : l soldatsque germao 

que a tut niaioi flOtte iI ne rste que 

.Iesmurs 

. . . 

La vaste aggioïation de LiI, Rouba1x 

'Feu.rccing forme nn îot prdaervd où la renaanee 

suivra de près la libdration. 

'ai revu avec moUon, autour de Lobas, rseau 

claris son Hôtel de Ville et au milieu du 

parU ausrr dont il est le chef ainé, les vieux 

eain;ude.s. de toujours : Leper-, Wattrcn'tz, 

Rønri Thrin, Fiers de Brabmder J'ai retrouvé 

Lui0 E. Plet, conseiller gdneral, maire de 

Caudry Mguste Teiier, de Groix ; \Vneslande, 

adjoint, ,. et d'aiaiees 

. 

i1ais de ces admi- 

?ables populations ouvrières des eitds Indusbielles 

du ord, frtercsses du socialisme. 

Pas un qai n'ail erioim par les 

as un qui n'It r&istd I 

komroaiidtanturen 

la domination aiIernade et aux brutes galones 

de la caste mi1ttalre prussienne. 

Au deli. }u pirirnètre qui entoure les trois 

i1Ies soeurs niraculleusernen saives, la d&. 

vastation reommence. C'est Armentijres entikirnent 

brûhic ; lloiapiines, d'autres citis cmoi'Ves 

par l'ouragan de fer et de feu. C'est 

snite une vision infernale d'un paysage qui 

s'dtend, L p.art.ir Saiil'-Estajres vers La 

a3ass(ic-Lens, sur .we tenduc de plusieurs 

. 

)Omltres. 

La tare sene semble avoir subi des con- 

U1siens iCtdrienres soulevant son enveloppe 

n SOuiJlCsauts viutents ; on dirait une mer 

aux vagues furieuses soudainement pltrif1es. 

Pas un pas sans un trou d'obus, -les vastes 

tflloirnoirs succèdent aùx vastes entonnols ot 

fl'x traflchs bouleveruiospar la mtraillc 

41n immense espace ddsert1que où l'on ie voit 

que des chibris de ferrailles, des crouicments 

parsenléa ies grands squelettes des arbres dtlehiquetds; 

Parfois un monticule annonce que 1i 

utun village où vécut une agglomération hu- 

8YiaIne Les fortins de La Bas,e gisent crouLs 

feus l'ouragan de mitrR'ie. . 

Voioi les centres mI'nier .. du Pas-de-Calals 

ulinis : l'inondation, a destruction du euve 

lage les machines amlanties, a raine gravefilent 

biesse.- - 

La ville de Lens et les aggomratjons VOilns, 

Loo Llilvifl,, qui arïts'ent plus de 

. 

'io.&9. mer(njes. n'exint plus ; elles apl5raasscnt 

tristes,tregiqu.e, lamentables sur le 

V.Ste mamelon,, C&ITemt l'es (iebrhs dc cit.s disarne5 

; mesures à prundre 

pour la propagande socialiste dans la Fédéi-ation. 

Le Délégué fcfreI : Bourlhoumicu. 

Assemblée générale 

Les membres de la Section toulousaine 

sont priés d'assiter l'assemblée générale 

qui aura lieu sumedi novembre, à O heures 

du soir, au siège du Parti, café Menu, 

houlevard de Strasbourg. 

Ordre du jour : Çonfirmation du compte 

rendu du congrès nationai. 

'l'ous les militants mobilisés à Toulouse 

et leurs famiiloes ont spécialement idvités. 

Le meilleur accueil leur sera réservé. 

Le contrôle sera assuré par les trésoriers 

. 

cantonaux. 

. 

La réunion sera présidée par.le camarade 

'Vi!laret 

. 

Lycée de Toulous -. 

f.a rentrée des Internes est cxe au dinaanelc 

3 rmnvnbre, à S heures du soir. 

Tous les cours reprendront au Petit comme 

au Grand Lycée, le lundi 4, ù S heures du 

mati ri. 

Obsèques 

Les membres duSyntdeat des cheminots sont 

pries dassister aux obsèques du camarade 

Amil, équipe ag'.)iIl(1ur, qui auront lieu le. samcdi 

2 courant, à. 9 veures. Le conioi partiea de 

la mc1 mortuaire, nie des Ghmps-Elysées, 

Iii, et se rendra à la gare Matabiau. 

Les Expéditions à la Gare Matabian 

La gare de TOuioUSe-Mat.aI)lu p. y. accffttera 

aujourd'hui 2 novembre les cxjnditions de 

Fetit dutail ddsigme ci-après : 

ùiarchafldiCQS admises aux conditions de l'affiche 

G. V. et re catégorie 

M:di : 2aca t 2c 5 . 

ÂBillET PETIRB u BOTER VISU 

PROTHESE AIbIERICAINE 

26, l'ue Alsace, Eolitie, .1, iue Leperouse 1 

TOULOUSE. - Tiléphtnc 9.43 

Employés et Travailleurs municiaux 

Tous 1t membres iu Syndcat sont priés 

(l'axsister à la réunion gdnéi'ale qui aura lieu 

Je dimanche L novembre, à 3 heures del'aprèsnildi 

à la Bourse du rrraya&l 

Ordre du jour : Vie duhe, écheiSe de traitenr;ut, 

féddration, questions verses. 

Union des Travailleurs 

Les soeiétareS et edhlreas sont convoqués 

l'Assemblée gdnérale qui se tiendra Ic dtmanclic 

3 novembre, àà 15 tiennes, an Siège social, 

rue du yérétra. 

Ordre du jour : Compte rendu moral et fiusurier 

du 1er semestre ,; RéparUtion des trop 

erus 

Ṡyndicat des oivr'iers Maçons 

kunkn demain ilimnoelie Çj 9 heures du matin 

.t la J30UP5e (15 'fravai4. 

Ordre du jour : Versea*ntAugmentaLon des 

eoOsatons. 

Nuta. - C'est hmdi 4 courant que centrent 

en supplieaUOn, les conditions du dernier cor'- 

irat de travail intervenu enre patrons et OUvriers. 

C3st donc O te. 10 de 1heure que doit âlrC 

pavé h tous les euvdcrs meeons sur le salaire 

nl)jourdlflfl samedi. 

aequ 

ïfCS meilleures Huiles d'O1ivt 

et ComtibIes 

ontvendues par le DPO '1' CEN'f BAL 

Maison DELMAS 

38, lue Saint-ome - TOULOUSE 

e 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 

s 

Syndivat général de la VoitnTft 

et de l'Aviation 

Le Syndicat se rôtanlia en Assemblto «uiiéraie, 

aaajourd'hiui 2 aovembrc, à O ieurcs du 

soir, i ta Bourse du rJpyj5 I'eIfci d'arrt' 

les mesures Il prendre eu pr*isCncC do renvoi 

de sen secrétaire et (le la réponse patronalo 

à sa demande d'a»gnwntaRon de salaires. 

Syndicat des Employés de mmCrce 

Les membres Un Conseil et les dléguie de 

magasins sont invVés i assista' f la réunfoiu 

qui aijura lieu demain dimanche, à O fleures et 

(lsn)ie précise du matin, pour 'orgaflisatiOn 0e 

la prochaine Asernb1ée gén4rale. 

Les quesions qui seront aises f l'ordre JU 

jour étant très lmpOrtal)cs, lui est j,,ctiscnsabIc 

que toue lc marades soient présents àà 

rsnion. Syndicat de l'Hbillcment 

!Wunion ilmancîe 3 noxtembre, à 10 h. 30 Iu 

watn, Bourse du rrravail 

Communications importantes. 

Ouvriers et Ouvrières en Chapellerié 

lhe 

ouvriers et euvrères en confection miiitaire, 

régie directe &p.ipenileM, ouvrièreS d'entrcpreneqrs 

et à domci1e sont invités à assister 

à l'assemblée générale qui aura lu le dinaflchie 

3 novernhrè, à f0 heures du ntin, 

jlourse dii Travail. 

Question très imporlante polar le travail; angreontation 

des slaainr avec effet rétroactif au 

fer octobre ; dc)'nières d;spositions peur là Coo... 

prative ouvniére de production rBglantine. 

Présence indispensable. 

r j 

ra rt e' pins flE5.555u 

t'. ' p' iit p' " dcprovenanccIes 

I d Il as%J paysd'originebont 

evpoCes5 £5 

la aaison ac n 

Pd5 il P' 4, 

_u5u u sOi il)fl,,U,,TO1jlOUSE 

aruree e, si,iis, Prii rês aras- 

Magnifique 

tageui. 

Jt 5tlO5 SC 

TÂT 

vend Ies meilleurs 

A1imertati0 

TOU 1.0 U S 

7Ut9e as tranformOious e 

TOLOE 

Dcs 

Du $0 octobre 1018 

Mare Vrfllcau, 13 a))5, rue rie la CbaclIe, 18. 

lIciiri Delpevu'é l mois, avenue des i'tnjmes,87. 

leaTu Bergiis, 0 ans, vue du 4-Septembre. ' 

Jeanr.e Lacombe veuve l"ravssjnet, 70 ans, place 

lairayette, 9. 

Jean Bergout, 21 ans, place Bupuy. 23. 

àiariva ilCésoles, 3 mois, )OC Fal.giri.rcs 18. 

i'darie Bamoadou, 32 ans, rue DenlerLHeciiereau, 

23. 

Jean- Jean, '75 ans, aux Sept-Deniers. 

Pierre Cdiausson, 15 ans, I Ealande 

Tomas Aihacele, 1:8 ans, 'Oule dc PCriole. 

F'irrain Bibaute, 73 ans plaeefiaguet -10. 

Jeanne Bouisou, 1 an-et deinj, Pout-dos-Dcmo 

u.eI1cn.. : 

Jaesucs Arnengaud, 4'i ans. impasse TrésoreriC, 

3. 

Fraopojse Ourmires, Ôpouse Malpel, 44 ans, 

r.0 .Traversièye_dçlaBaaqce, 18. 

Miio Beri}lac, 22 àns li Croix-Daurade. 

Edouarci Fauré, 17 ans, rouiede Launaguet. 

' 

lFfAP CIVIL du 3f olatobre. lNasear 

OMiinco Bore, rue PauWiert 8. 

lD4!c4S Marjø Sarda, pousc Sajous, 70 nss, 

route de Dordères 57 ; Oabnle3ie flespatin, mt_ 

tresse-élève à l'lôcole normee, 30 ans, nie u- 

ène-Ténot, . 

DERIEflE 1NUTE 

3 ures mai 

Communiqué britannique 

L(mclres, 1er novembre, lit h. 50 soIr. 

Les troupes anglaises et canadiennes on 

attaqu4 sur un front d'environ six mtlef 

au sud de Valei,cienne. 

A la suite d'une lutte acharnée, nous 

avons franchi les passages de la Rhonehle( 

pris les villages de Mai-esches et Aulnoy et 

atteint la ligne de chemin de 1er dans les 

faubourgs sud de Valenciennes. 

L'ennemi a opcsé une vive résistarn* 

Plus tard dans la jou'rnée, les A1Iemaa 

ont violemment contre-attaqué. Nos truu.i 

pes ont maintenu toutes leurs positIons 

sur la crêteS 

Ce soir, de nouvelles ntre-attaques soni 

en cours au nord-est et au nord d'Aulnay, 

au cours desquelles nous avons fait entre 

de-ex et trois m.ille prisonniers. 

Pendant le mois d'octobre, les troupes 

britannijuos en Franco ent fait plus de 

ciunrente-neuf mille prisonniers allemands, 

dont doum cents offlciers. Nous avons cap. 

turé dans la même période neuf cent vingt. 

cinj canons, dont uncertain nombre d 

gros calibre, sept mille mitrailleuses et 

870 mortiers de tranchées. Nons nons som 

mes emparés d'énormes dépôts de munition 

et de matériel de toute nature aban 

donnés par l'ennemi sur le terrain évacu 

au c!rurs de sa retraite, ainsi que d'un certain 

nombre de loconmotives et d'une grandt 

juantité de matériel roulant, de caniIonu 

et quelques chars d'assaut, de centaines dc 

tonnes de fils de fer barbelé, plueiour 

milliers de tonnes d'accessoires de cie 

ferrées, des centaines de mille de câbles 

téléphoniques et un grand nombre. de dé 

péta de matériel du génie. 

Sur le front d'une seule armée. 1'&rne.' 

ni a abandonné 2 millions de pieds d 

In adriers. 

Au cours des ataiIes i'eprises avec Eu04 

C(S Par les trPupes britanniques eu France 

pendant les trois derniers mois, nous avon 

capturé 172.6119 prisonniers, 3.957 officiers 

2.378 canons, plus de 47.00 mitrailleuses s 

2.760 mortiers de tranchées. 

Communiqué bele 

L Havre, 1er tovcrn1urs. 

La 2e armée britannique a bousculé t'en. 

nemi sur l'Escant 

Au centre, l'armée franco-américaine dt 

Belgique, enlevant les hauteurs âprement 

défendues entre in Lys et l'Escant, a réalisé 

une avance de huit, à 6 kilomètren 

Dix-neuf villages ont étu rcccnquzs pa 

les fraicO-AmèriCaiJ3S, notanunent les ag 

Joseph Pignole, lb ans, rue la.rres. glomérations importantes de Deynse Natu) 

Gray-Sautem et la ville d'Àuda 

l\iarguerite Casse, nc Sans, 39 ans, rue. Perehepinte 

2(. 

.Tean 13ourdèree, T ans, Côte-Pavée. 

narde. - 

La populatIon belge libérée du joug ger. 

Jean Esenhe 30 ans, fanbouu'g Bonnefoy. 

Ilayrnond Massotta, 32 ans.quf 

meniisue a accueilli avec un enthousiasme 

Jeai Oiiié, 01 ans, Croix-Daurale. 

indescriptible ses libérateurs et a aussitôl 

Auguste Sé.guiru, 28 ans, rue Conipans, 1G. pavoisé les niaisons. 

Marie bagJcyse, 'iii ans, allée .Jeao-Jaui'è, 3.1. 

ViCr lervei1le. 41 ans, rue dc Verdun 12. Cemmunkiui: italien 

Joseph Amiel, 35 ans, rue des Clla,nps_EllséCs. 

Rome, 1er uovembr. 

Hospice5 civils, ' ; hôpitaux mi1itatrc. 3 ; ai La bataille continue et s'étend. L'adverd 

nés,4. - 

saire maintient intacte sa résistance, du 

gtelvio à l'Astico ; il chancelle sur le pica' 

o?ri!airc3 LIUbi, r. muat, 2 teau d'AfsSagO et, sur le raste (lu front, il 

est en déroute, plutôt pr4.ege par les in. 

tcrruptioias de routes que par ses a2rriore. 

TFEATES ET EAS gardes, et .irrésisUbleinent refoulé par nor 

troupes, qui s'élancent pleines d'enthoU' 

TRIiIATRE DES VAJIIETES. - A 8 h. 30, p.rc.. siasifle à sa poursuite. 

mière repsenaI.ion de ks P'tlies McIiu. la débejeuse 

opéi'ette rl'Andr ?Ics.sagev. 

mente cont.inueilement ; celui des cenon? 

Le nouibre des prisonniers captures aug 

1)emaiii, en matinée et soirée, même spectae 

le. 

peut être évalue en milliards. 

dépasse i0O le butin est énorme, et i 

; 

TE{EA'flBE IDES NO'UVgAU'IIES. i- C soir, 

)c(_-igrande 

représentation avec le concours des G 

Japonais, des Cieei'ee et do toue la troupe. Vau 

deville. La atflatn la Tirq 

. 

COSMOGBA.PJT. A S b. 45. 

L-a Mort Sous.-Marms, 3e épisode, El G car. 

ILa allc est désinfectée plusicuis lois par 

. 

CondiliOls 

.1 0 U CINEMA r. IATHE. - Ce soir, à S h. 4. Les condItions de 

I'armisfice conclu entre ls 

JJPO.fLO-TUFÀTR B. - A 2 h. 30 et u S h. Fi; 

lieS BeI'flie'S ,1ouC 0e PoJapel, e G gaules. 

Turq.aie et les Alliés sont au nombre de 2 

crèEi\rk --- Programme 

du vendredi le)' au lundi 4 

Ouverture des 

Voiel 1e principales : 

Drdan-C 1.les et du Bosphere e 

LU1léroïne du Colorado, 2e é9istde le Misetère 

de la Double Croix, 8 ipisodc 15 Petit tac- 

taireç par les Aillés, ds forts de DardanSiles 

, le libre CCCS la mer Poire; occupation miii' 

l3f 

ques, drame en trois p.aItieS. 

tlosphore. . 

Matlarée, 2 h. 30; soirê..'. 45. 

Tous les prisonners dc guerre alliés, tous le 

11lTUDE1ClNFJMt. 4-. tiangcme})t om- 

Arméniens internés devront ét r e nunis l Cons-. 

,piet de.pi' ograinme. 

Madeleine, grand drame en 3 parties; Bavea.. 

.tantinople, pour y être remis, sans eofldiitiOnS 

gar, 5e et tic upisods ; l'allié-Journal (aciululi- aui Alliés. 

Vus) ; Le Turc de aplisIe, comique hilarant. D.mObili5Cti0fl de 'rmt!n-irque, excepté les 

1nternde de concert avec alyriliil, le diseur troupes nécessaires polJr la surveiliianOe de$ 

à la mode. 

frontières et le manîien de l'ordre fiitrieur. 

SMNTFYiEN-C1J'A. 

i. I5. itedditiofl de tous les bâtiments de guerre a 

La Rapte du -Devoir, drame en 4 parties ; Les tuellement dans les eaux tnr4neS ou dans les 

tV8ys4èreS de la Double Croix, 'ic tsode. ports OCC)Lpés par les Turcs. 

LIbre passage pour Is navires alihIs de .tou 

les ports et mouillages atuellemCnt occupés 

par les Turcs et interdiction l'ennemi de s 

servir de ces ports. 

GllE4WllU BIllllONkL Occupation militaire par les Alliés du ystè 

me dc tunnels du Taurus. 

rai imn4 tes 

troup4s' turques du 

I 

I1AUTEs-.PYRÉNÊES nord-ouest cia la Perse. 

Les stationS de T. S. F. et 'les tCâIJICS 

CiOfl? 

TA .R3 E S 

sous le contrôle des Alliés. 

»COUVERTD YUN CMMVflE. - 

ehe matin, o» a dueouvei't dans le Ûanal de lDs facilités devront être 0enmies aux A1lit 

pour 1'acha de 

l'usine OusIau, sur le tcriitOii'e de la commune 

ciaarbofl, huiles, matieriel nasI 

seront placs pour eent 

d'Aaueiban, le ,'adarre d'une feumaic que l'ml IDes offlullers alliés 

suppole être cciii dc Mmc Gaiseu'eI1es, demn- 1er tOUS les chemins de fer. 

$ia.nt SUC n4èee-a)it1ean. aient nou Que les Alliés ont ie droit tJ'oecupler 3atourn 

avons annoncé en ecu temps la disparitoIu. La Turqui fera aucune objection à l'accu5 

Get.e malheureuse femme, avnt de quiitcr son galion de Dalou paa les Mies. 

domicile, avait lci'iI une lettre à son mai, 1u1 Redditiofl de toutes les gaifli5oDS de 1'Wdja 

laissant pressentir sa funeste 'sisohj4jOn, et lui 

recommandant de ]en ogBer ieu 

fillette. Depuis ce jour, on n'avait plus migu4)ul)e tIc LassiS, du eniCn, de la Syric, de la MsopO 

eu do tamie. 

tfleddition 'de tôns les otfflc.ievS turc5 Trie 

ses nouvelles. 

La geiudarnierie e proc4dal aux tonta.taliaiiS politaifle et en Cyrénaïque. 

d'usage et a ouvert une enquête. 

tedditiOfl de tous les forts oocupS en CyrT 

N3UF CIINTS DO1ZMNgS D1)liljF'S SAlSh. n arque. 

.-. l'ai' les soins de la polce spéciale, 900 dou_ Tous les suJets allemands t antricht9, mi 

zaines d'oufs saisis dans IJ1)e importante comniune 

du dpariement ont die mis en vente, di- 

litaires ou civils, seront ê'vacuês, diel un mols 

manche maOli, au marché lrauhauban, au prix 

de toutes les possessions tues. 

Les pi'isoflni5r9 turcs seroni arJés & la d1 

de la taxe, 3 fi'. 80 ja doaizaine. 

poitiOfl des puissances 1liulc8. 

MORT SUSI'I'IE. - M. Taillefer professeur 

l'école libre SaintJosepb, rue de Cronstadi, st 

Obligation pour la Turquie de cesse toute 

décdé subi(ement k1'âge de 8 ans. 

-relations avec les puissances centrale9.

- 

faute, 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 

-- 

. 

ti 

.; 

dissout Fcde uriquo 

Cof e 

GraveUc 

Arthi Sctéros& 

Aigreurs 

t*(in, 

V s I e n O Lp n n e, 

PatI et (!M 

b&rw&cløa Lo 

fl&co fac, 

les 

frs.i 

2 

[JJ[prj.Ø DU e MiDI ) 

; Mit $!ii 

Grami Romr Ciniïiatogrphhu 

'AR RENI MOROT 

T(1 at obtcflu t Baby! MouU1 l'autotion 

d'nine gon chien, u pctLt fox. 

3ii?n qu3 chL3n fl it ps par1h ds a- 

csore vari cuo 1ertha Durad tcai ii 

!a dpoaton 4u scrvic du gin1 eipLonnage 

1WrnaflcI, la Iroanto avait consenti è le 

von Mqn, doit 

Vi'tcr poiir quelqies jours 

vives intaRce- avalent pris les. allurc 

d'jofltlofl. I 1 

!iiIo tai h1aitoÔe i olr eux ellent divers 

(rue F nvo'at Dubronte, blea qu'elle incrt 

tcut d'eux, et leurs nomu, et leurs tires, o leurs 

rades ṡ'1 arvo mJheiw moît fox, o.va!t- 

11e oIu, en femme qui ne ddaigno pas le 

ceoIUoi de l'argent, je le anettral sur la 

ote de f. b Central. 

C'est ;ou ce nom, exelusiverncn, qu'elle 

connlssait (L DUbrO1Yt, dont elle ignorail 

tout- cl'iI4ura, y cornpr oa drss. 

Le eournsioaaair en rnar-eiandise v- 

naît de tomp en tempi Lui reidre vi1te t i'trifler 

si OEo emmctrce d la breeantuse tat 

sufflamment actif : car e'tait cette eond 

tien de faire véllemcit dc atfarc , qu'une 

inniiva1i6 dz O francs lui dtat versie rlgua 

Cepright by Ren5 Merci 11113 : tous droits 

h3 reproduetiOi, de traduciion d'adaplation 

flEervfi8 pour tca pars. 

-'9 *(((_ *8- ,7fl- -4"J' '__ .... 

L 

Pans le modeste logis qu't occupait h 

a onclarurne,, M. Jean, la vieux joueur, atteeçlait 

avaC imDatience la visite des myst4;r'imlx 

inconnus qui a veille, l'avaient 

sauv du suicide. 

Il t.ait Un PCU pitis de dix heures du 

nntin et le vieillard s'étonnait de ne point 

voir paraîr -les deux étrangers, si brusquement 

ontrs dans son existence. 

L'avenLure s'ttiait prcsentée cia telle façoTI 

qu'il s'en trouvait encore tout boulevcrs6. 

(1 avait LSS lt pluS grande partie de la 

tuit h réf1chir sur ott intervention 

inattendue, sans parvenir à en deviner les 

notif. - 

Pourtant fi ne pouvait douter des bonnes 

intentions de ses sauveurs. Le billet tiC 

cent francs, habilement isS( dans sa 

flain, par l'homme était un fait matériel 

tndniail e attestant sa gwlrasit. 

l pir.eur 

LANcE:aIAU:, 

4ncen PIidefl' do 

FkLÛimk'3 

enø. !ltn ((On 

ÎRAIT de 

la 'CUTT 

uzoxior'L 

ttU& ( rein. 

Lrive c (&i 

, arcuUs. 

ltf2upii ts 

i'obésté. 

seule 

Lro,1Nio OtCA 

cto: u, en tv!% cfr 

L-I 

Jzbo, rcnc1r leur ttetn pars nr Pabe as cu3 VC)CflL4 nn 

tkjt et sotIpnse. s'ils ayient eu leur erv la G'Cø (C ii re&ki- '' 

:.tion inteUn&k hnirEb1enent aUeo pai e JtbtI çt4tfl °t)t'C (hi 

kb C17St!e ceinptera-che son cW moes dheueï i1U revanche, 

e(t dC(u);T)Ir d 9O(fhnflCe3 doflt IC &)(JtICCjtC(.. C(tit 

cu 1e madc, se tiei t, a touh's les pccp:eî ne3Cent efUsa. 

CIIAI'ITRE XXU 

JUBOL 

p'ange et flttQC 

I'LntcsUfl, 

Éita I'Appendicit 

d l'Entérite. 

Guit k3 

flérnTr3kk. 

Empch I'cxcè 

tcmbonpont. 

guarst I'harrnnrd 

Cn&,.CT,O$3 

4 ra';s, n. d( 

- 

j2 o I(a93 

. " 

(u dUC(rte (»I. 

flfc qi eu do Porstens cOnnaissort, flCfl 

do nom la rue des Far x , elle c1evra ac 

mer plus exjlic1trmenL la rue des au-Thermales, 

car jadis elle donnait acces k la saurc 

des Eaux 'Ilermaies de Pasay ui extat 

cet endroii, i y a peu d'annies eatcore dooflant 

lieu a exploitatioa des plas nioclestrs 

ḟcitc rec d3 Fr: se termioc pir un caca- 

1cr, tOuYZ d'un siècle qui, entre les hautes 

flLuraiMes do jr'cis)3 vefl:'abca, aboutit, après 

uoe rude ascensir 4e 140 marches vtiistcs, 

L la rue flaynoear& 

Pii frquenti cct-ecaller est Nen connu clos 

amoureux de cc qusi'tier, heuriix de ny rccontrer 

cornmo par hasard, et ce brave fac-. 

tcur qui, lcntemeQt, le rcTnotat, cette apri'e-. 

midi de juiri, en lisant un journal, et ce ]xurgcoi 

coasu et élégant qu le dcendait d'un 

pas alerte. 

Eh bien ! faet.en' belle Journde I 

Mais oui, roonier, pourvu que t dure I 

Et la c-Ouvorsion ainsi earnÔe, nota'e nourgeoi 

conUnuait : 

-- Es-tu allé exaner ces pinic.hes Tauion? 

. Oui monseur le 1aroo ; niais c'est un 

traai1 inpo - Lb1e quo vous daniiu&a 1 I 

Pourtant. nc(1' agent nav.l nu m'a pa 

ropnzsent la tche ClU'ii dcmacidc COLfliflC 

si tu'rible que tu la vois. 

Est-cc qu'il a sô4Licac:t pu approctoT des 

p2nclics '1 

Sans cIouto.,. 

Ça intonncrait bcn. Moi, j'avais prrs une 

bariue et e descendais aven mon attirai de 

p(Oiieuz', qwoid un cliin, puis ou autre ciu 

tioe1k dc iteitin 

- . (,_ 

-? m 

)yspepse 

or r:;'r c 

bor;w 

pFeHez eI.wduc 

soir ar 

cprm dc 

JU()L 

D I ?c.( ku-3 d Mo((i 

£!. Ct!hbh. 2. r. Piw; t Ua L !u S fr. 8. h6, k 2! 

ltrernent 

; 

assez d'affaires rndrno pour Jus- m'ont sg-nas go mtre par leurs boeflfleir 

'tabiioaemen chez elle d'une poste monts. 

-- 

. 

'- t. ., --.- - '..'-- 

Lei DaE ((arts fl1Cre(lrC ni mOdi'(CtP-ent; nuxsbe , sans odeur, 5v-ne SiVCtU' ci 

Ah ! ces cent francs, une v6ritahto for- 

3 

FEUILLETON DU MIDI ' tuno clans sa situation d6sespéréo. 

Il avait ret4)urn le précieux papier, il 

l'avait paip(, conteinpld avec une sorte do 

grisorie malsaine. 

la Fallvtt 

i les côtés oxtra6rdinaires do l'affaire, 

et un reste d'&Iucation, ne i'eusaent rotenu, 

ii .n'en aurait pas demank davantage. 

Par ïkurI QttiN 

Sans scrupules, il serait rctournè au tapis 

vert. 

En prtisance de cette somme, pr'nnettaus 

de gains touours esperis. et, après tout 

Il ne pu y parvenir, et, se ctevant cinq 

minutes plus tard il prit son chapeau pour pOsibleS sa fat-ale passion ressaisissait 

sortir, ci-i ieaugrar4 tout haut son empire par tiegrs. 

Lt faut que natte anfant porta d'ici. La Tout à l'heure, s'il n'y prenait garde. 

voir souvent. mn devindaait dangereuxie ciel allait le rejeter frémissant aux fièvres 

8ouriraiS trop. . enivrantes de la roubette. 

Mais .11 se roitiissart de teut cc qui lui 

restait do volonté, dans une lutte difficile 

entre sa raison et ses désirs, plus violents 

vil 

i chaque minute. 

\Tip résistance ; la folie du jeu pr-. 

1tEPEiTf IL 

nait le dessus ; il allait (lé-Serter sn logis, 

sans imus de souci do ses sauveurs. 

Conmo il se préparait h sortir, deux 

coups disoi(tsfrapps h sa porte, le clouèrexit 

sur place. 

D'un geste impaticnt- il jeta son chapeau 

sur un meuble et vint ouvrir. 

Puis une r&otion soudaine se fit en lui; 

ce fut avec lino sorte de confusion boateuse, 

le regard baissé tel un coiier pris c-n 

quil s'ffaça pour laisser entrer ses 

visiteurs. 

Il leur avança douc sièges et, demenmat 

debout devant eux il dit la voix humbio 

Vtius voudrc-z biCn m','zG1Ser de vous 

recevoir si pauvrement : jadis e n'aurais 

jvis aceept votre visite en de semblables 

conditions. 

C' iepuis longtemps. h4as ! tout est cilan- 

cïaboriau au t6iphona. A brut, un homme, un type de vlcu gen- 

- 

dorme, secte dns 'un ClOt Ot arIVO au-devant 

cia moi, pour me demander ce que je 

vOuis. 

Ce qw je veux 'L.. tdchcr une 

tout- bonnement, que ,e ui rtponds. 

Pt'he I 

vo'u, navex pas vu Pcriteau 

l'euti'e de la CITkIUC. GirculaLon inLCcC1Le, r- 

dcc d 

je n'a O3 vu 1'crFteau. 

Vous ayez dcs papicrs '1 fa te s-moi Ica 

'soir, ropreod le gardiei. 

J'ai sentI que a se gt&tai, et aors jl fait 

la b'3tO ; j'ai rpndu que j'dtais un arti1lEue 

en cong3 (Io cenvale&eence c-acore pour quatLC 

jours; que nous peuviuns toua es deux, en 

un cIurt d'heiere, aier voir mes papiers, et 

n1me beç, un verO en morne hemps, que o 

savais oi il y avaiL un atit verlrkoutJt de 

CI1Ç3V 

Ça a tout de suite amadou' le .wlen qni 

m'a dIt que poni crtte fois il n' aucat pa 

le cae nlaia ctu'd fmai m'en aller et plus 

s-te encore qu- je n'daia 

1 --- Un point, c'cst tout I Et voUt, Pqna 

le 1.aran, qui suffit peur te &coucaer 

: la 

renc(nLr8- d denx chiens eboijoirs t (l'un 

grincheux I J rie 3 Cecannais pIlla, \Vuifer 

1)(tt(. 

yeux 10(5 LflC faire- caSe0r la. lguee 

dat, un soldat de utro Kaiser et que tu (lOiS 

oiiir sans discutc....u entcxeds, sans i-;- 

cute'r Ċ'cst fai1e t clre... La Kaiser, d'ibor-1, 

no ria4Ua pas sa peau, pas pins quo vous d'ail- 

Iet.us. 

L'ionue sccouat la tè-te, VisibiCmCi 

je 

aec btcmcut. 

- 

La voix dn Korgviteh aa fit nxère. 

Tu ouIica trop taciiomeat qua tu ca 5(1- 

ss 

Tout CC que t'eus voudrez ai leurs, .; 

d'a1teq'n ; m.ais P, cii va sùran-ut a -devant 

dun (14:1(00. eoa}per la dsiril)uL . (u tic 

« Les souffrances, la misène et ma fatale 

passion ont tué mon orgueil de paraître. 

Du moins, il s'est inodifi'-, monsieur 

répliqua nettoment la Fauvetto du I"aubourg 

;nuus en avons pu juger hier. 

O Mais nous no sommes pas venus l 

y:.us pour entamer des digressions iiiuti- 

Ics cl-i votre situation et sans aucune esd'mportance, 

quant ii nos projets. 

(C Des motifs plus puissants nous guident 

; vous les connaîtrez bientôt. 

« Nous voulons d'abord vous arracher 

à la misère physique et morale, k la tyrannie 

du jeu qui n failli 'vous coûter la vie. 

Nous -oulcus réveiller votre raison, vous 

rendre iL vous-même vous procurer enfla, 

si vous le vouIez clos jours plus heureux. 

une fin d'existence digne et tranquille. 

La jeune £iname s'était animtie tout en 

p ai-mat. 

Et la fermetô de son tangage, la ioueeur 

do ses gï'anis yeux bleus pôntraikuit I'Ctme 

du vieillard. 

Il sassit, troubô par ce début. 

Dopuis bi-en longtemps. dit-il je nti 

entendu d'aussi généreuses paroles. 

(C Peut-ôtre ne les aurie.z-vouS pas prononc6es, 

madame, si vous connaissiez 

Iinteux et cruel passé que je trame au- 

le 

dedans de moi-mémo comme un boulet 

dont le Poids m'écrase. 

.-. Vous 'os trompez. monsieur, fit le 

colonel Destrona car nous saxons déh 

beaucoup de choses de ce triste passé. 

Mais alors, vous me cOliIlaisSeZ depuis 

Umgtemps ? 

Qui. 

Qui dne êtes-vous enfin 

Le vieilard avait ciid cela d'un accent 

impatienté tout en examinant d'un regard 

scrutateur le visage da son interlocuteur 

Pour essayer do le reeonnaître. 

Nous no pouvons vous le dire encore 

repartit Destrem ; cette réV&ltiofl est surnc* 

r:o,r ivi 

U 

de Viaffd 

Léguine3 

9 O 

L ON 

(7né('QZ Jd71 

POTACE 

va1-i$ cl 

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Eupériiïrc, 

ïIt:o*ic- c'l Vchut 

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}L 1 I'rix t1 

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- . .. 

mitraile (lui promet d'ètue copieusC ; ci pourtant, 

j'ii rudement buSCir( dargent. 

Ccs bon, je n'icuisto plus, ,ji te mettrai 

cei relations directement avec notre agent naval 

qui pourra sans douta te trouver une ailssise 

dans te-s goôts. 

,Tc t'attendrai dcrnan matIn, midi très exactoment, 

au coin de la rue dEnghic-n et de la 

lue d'ttaute'viiic-I, je descendrai d'auto et tu 

n'auras qu'( me sui-vi.c une distance de vingt 

mètres dans la rue oit je nfengagcoc-ai ; tu 

entreras ensuite derriére aloi, dans le. maison 

ou tu m'auras vu pémtrcr, c'est entendu ? 

Entendu. 

E-1, les doux hommes se sparrent. 

Tant pli; pour lui t il ppr:ca ce que 

oest qae. la discipline tic noire arrnfe. ii faut 

u-n exemple. 

u'wiTRE Xxiii 

L'6glae .Sainte-4ugénie conimen.lait seulement 

sa mm1ei-e de inid, quand une auto s'en-goga 

dans la rue d}lawevltic et -triL s'acrisur h 

l'angle cia la rue d'Enghien. 

Le baron Korgivitch Itut exact oomnc toujcurs. 

II s'engagea clans la rue d'Enghien jasgn' 

la hauteur d'un petit pasnag-o paraliète h la 

rue d'IlautoviLO et qt1 fi-art-e 10 nom dc passago 

(les 1!,itea-Ecurics. 

L'hamme était l, h vIngt pas tin lui, scion 

la ccns4gnr qui1 lui &vag donole la velle. 

Sana plus EC retourner. il pri 10 trottotr de 

gauche et s'ernita bieutû d-evact une porte 

coclit-re ouverte d'un cté seulement. 

Ii traversa une première c-0120', tCis matenient, 

cannas peur laisse-f & l'homme qui le 

suivait le tean-pe dc se rappru.ch3r, de ne pas 

le pe-dre do vue. 

Au bout de cette cour, il trouva une voôte 

uoi peu obscure, sous laquelle il p(n(ira et s'ar- 

r-rune digestion facile, errnettent de £aigr.ei en SCr(t 'ans pru'atio!iS ni rOgims et SanG ;rJ-ctin. t()Ut('( 

e8 ataladies (les organes ganit&u-irioaires, 

reenie Ou c-hvm5Uff, !eSpiuS in(étérCe(( et rebeOcs tet I 

traitements : Ecculcn-ents. CcuilC- nUitatre, iCLOiCiC, Cyttc-((. t'rthrites, aictrites, etc., et tenies Ic 

afe-uons oxue1ieS ee n'a1die tcnacni esaeec, CO( CUCiiC aient Clé I aobges on nai se.i5n(es. Ce 

1J(Z S ((Oi)t USl va ecellcnt e-tiçt centre ieî !ral:L51c5 de la Vessie. incontinencu d'Urne. 

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flinte. Foix; 1'j-, 5j5(S5( ; ,. Carn(a'i' 

. 

. 

bouchonnée li voce conÇession entière, et 

surtout sincère. 

(( Cela doit dépendre aussi de x-otto neceptiPa, 

plus ou moins immécliate,aux projets 

que nous avons fdrmés I)Oui voua. 

Vous serait-il possible de ma les fairo 

connaître maintenant ? demanda M. 

Jean comme s'il redoutait de s'engager. 

Non, affirma nettement Punie. 

(C Nous ne parierons pas avant quo v1ls 

nous ayez donné vous-même uno Lireuve 

do confiance. 

--- Et si je refusais eatégoriquement de 

vous dire qui je suis en réalité ? . 

\TOUS y perdriez heauc.oup. De ilus, 

ce serait bien inutile nous le savons. 

Gomment lavez-vous appris ? 

.., Par vous-mômes, hier. 

« N'êtes-vous pas le huron Dutertre ? 

A cette question directe et précise, le 

vieillard parut hésiter ii répondre. 

i_l détourna son regard, comme pour c-acher 

son iinpression aux yeux de ses visitours 

et se Prit i réflflhir. 

Une lutte sourde se Ifreait en lui. 

Avouer son nom, c'était commcncor:oier 

ainsi dire la confession sollicitée. 

Or cette confession devait être Pnibie 

pour sa dignité humiliante- pour sa 01- 

giicil caché pour son Iletineur môme. 

Do quel droit ces deux (itiaugers vonaient-ils 

lui tic-mander compte d'un passé 

volontairement enfoui dans les refus 

soc-rets de sa conscience ? 

Daitro pirt il pressentait tous ios 

avantages nioraux et maériels quo pourvoit 

lui procurea' un acte de courageuse 

sincérité. 

Ceux qui le lui d'manclaienL seinblaicnl 

vraiment smtéxesser à lui. 

Au déclin de sa vie son nutoritul tyranflique 

de jadis faiblissait ; son vou'oir d 

paraltre toujours impeccable la soif dhooiorabilit 

-de respect si longtemps euig 

Les eiib1es les plis aant.qeu cie rance 

sont vendus par 

-'?T1 

e iipjj 'i 

WMI 

- 

Fong; t! 

(Genra l)Oit_gj) .g 

Fcurnissour du Ro 

-at do l'Hôtel j 

Palui5, 

Eeriro :Joaz (Iraolet, 

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M1uRs, 

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se,,- ?Ou$ au COM1YJy 

ïDf 4, rue tiainte_ifarLhs 

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Leanca le mille, 500 frahc-5 

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'u3t,'c hrune et blonde 

llar 

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Il VO3 Ua(RA °PJRATI? INFAI.u5lEM 

L(p. 

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:-e.i- ci [T Toaic F(5OuCICa. 

R't 

- se , a SiRO? lbMf4j 

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catnposT 

par Ouvriers 5 

'A(4fllofret.,,,iat : 

!)tontlt (levant un 

il frappa trois coups porte 

ca 

h 

Lt porte SOurjl 

rue 

avant d'eatrcr 

ALADS SWRETES 

_ 

It 

&mpIe 

TOU1 

Ptia ii fit un 

aee'ilt au miIlc de i wurrer qui a' 

cour 

tilatanco sans doute. eonsv 

Celui-cl p&utr tour SOUS la 

Arrivé devant la porte toujours 

eut une seconde d'tisita un sorte ôa. 

CUl 4instiact animal, anus lJ. entra 

et [a porte se referma 

bmv,a 

Il n'eut pas le temps de faire do 

rf1exions. 

IJÎL cri de rurprise sYtrang1a dans sa ga 

4Cc fat si inateadu, sI rapIde, ces matas q 

le saisissaient on môme temps Oui br 

e 

aux jOObé3, ce capuchon cu lui mit-an. 

fois un bttilton sue la bouc-lie et n 

alu, Les veux. 

Il no fit aucune r3sist.uaco. A quel bon 

ssbiuIonna. 

On lai avait rendu la Iiljertii de sa 

vc-incnis, on l'avait dibarrassi de ce aimlioa 

qui t'dlnuffait et l'aveuglait. 

Fit, peu h C(I, . il reprenait une percsptiss 

iUS nette des ohoses. 

Ii (taii dans une grande salle voût 

forme do caveau, dont une table osspalt 

tond. 

Une-y cia prononça, solenneils 

Le conseil deguiare L 

'of(cnadra. . 

Et ce fUt comme dans 11(1 c-3YC aIiQ 

,essisa u absent aux débats o de lhftiS3 

\Vidffer. - 

Sur les cih-alaes du centre, le-s nømbr 

cons-cil do guerm v'i4 pci's place. 

(A etivrs.) 

'se tarissait sous te poids des amuies et d 

déceptions. 

il se décida tout d'un coup. 

bien, oui fit-il d'une voix hUF 

toute c-baugée ; oui je suis le baron 

tertre.

rriôIi qu.i - Bibliothèque de Toulouse

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