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«en 6<br />
La France et les Etats-Unis<br />
REVUE ummumminum<br />
DE LA PRESSE<br />
Voici les discours prononcée hier<br />
l'Aritériean-Club dont nous aborda<br />
parlé hier et sulotedfiss en notre<br />
prenaére page.<br />
L'allocution<br />
<strong>de</strong> M. Théodore Rousseau<br />
A Pinne du diner, M. Théodore Rous<br />
ileau.`prési<strong>de</strong>m <strong>de</strong> l'American-Club, s<br />
salué le prési<strong>de</strong>nt du Conseil dans 1.<br />
ternaes suivants<br />
C'est pour nous un très grana lion<br />
eur <strong>de</strong> semer aujourd'hui, en la Pm<br />
sonne <strong>de</strong> notre hôte, la nation el, <strong>de</strong><br />
toutes les nations du mon<strong>de</strong>, est la plue<br />
étroitement 11ie à nous dans lu fidélité<br />
A l'idéal démocratique II s a actuel.;<br />
ment partout en Amérique une recru,<br />
<strong>de</strong>scente d'intérêt envers la France el<br />
n vif désir <strong>de</strong> comprendre ses problb<br />
mes. Nettes peuple a traversé une ne<br />
rio<strong>de</strong> dt, désespérante anxiété et malts<br />
les O.S. qui Obscurcissaient notrt<br />
aloi ne sont pas encore disPeriSt. -<br />
te Mats, enfin, aujourd'hui, nous som.<br />
Ont un Peuple heureux et rempli d'os<br />
noir, et c'est pourquoi, par un trait qui<br />
j'ose le dire. nous caractérise, nous nom<br />
tournons vers la France, notre Geai<br />
république, avec l'ar<strong>de</strong>nt désir <strong>de</strong> rom<br />
prendre les problèmes qui la meg..<br />
pont, dans l'espoir qu'elle aussi réussi<br />
sa à leur apporter une 11e...se sols<br />
Gon.<br />
J'ai constaté aussi, en Amérique<br />
'<br />
un MO Intérêt pour le gouvmnement<br />
,<strong>de</strong> M. Léon Blum, une profon<strong>de</strong> M.P.<br />
o<strong>de</strong>' pour les problèmes qu'Il a h ré<br />
Fondre, et une vive admiration pour le<br />
phel du gouvernement. Les Anléricaine<br />
ont un grand esprit <strong>de</strong> justice et en<br />
;dépit <strong>de</strong>s différen.s d'entai.. Ponti<br />
tues, ils accordmt toujours leur estime<br />
leurapprobation houe oeuvre accola<br />
guis avec ;murage et sincérité,<br />
O C;est pourquoi, je le répète, mes<br />
crimpagriotes almréci.t sincèrement<br />
l'effort <strong>de</strong> M. Léon Blum et en souhait<br />
tent la constante réussite. »<br />
Le discours <strong>de</strong> M. Bullitt<br />
M. Bullitt a dit en termes délimts,<br />
que Léon Blum et loi étaient a <strong>de</strong>venus<br />
<strong>de</strong>s amis y, et pas a; au sens dieloma<br />
tique du mot n,<br />
L:.mbasse<strong>de</strong>ur a <strong>de</strong>clo,e ClUe les Amé.<br />
rIcaine ee considéraient comme <strong>de</strong>s<br />
« fils <strong>de</strong> la vieille civilisation <strong>de</strong> l'Fit.<br />
rooe occi<strong>de</strong>ntale Y. Il a malté la .lion<br />
Os vérité et dit la a sympathie yen<br />
1005e et perMstante que les Américains<br />
&prouvent pour les natio. dans 1m<br />
quelles l'homme reste libre, et sebl<br />
souMnir la vérité telle qu'il la voit e<br />
Puie après avoir exprimé le ar.<br />
<strong>de</strong>nt que la guerre soit épargnée as<br />
mon<strong>de</strong>, ln...secteur a coutume<br />
Nous espérons rester hors ne la<br />
Insert, mais nous sesooa bien qu'll est<br />
toujours .possible qu'une nation soit<br />
assez folle pour nous Y mitral., Id<br />
conséquence, indépendamment <strong>de</strong> rim<br />
tient que nous avons, comme êtres lu,<br />
mains, à la conservation <strong>de</strong> cette civb<br />
lisation, dont nous sommes les <strong>de</strong>seem<br />
<strong>de</strong>nts, indéo.damment <strong>de</strong> notre Co.<br />
viction, comme,chrêtiens, que la guerre<br />
est maudité;vieuts avons intérét<br />
maintiee<strong>de</strong>;id paix, et nous croyons<br />
que les dineterrains sur lesquels noue<br />
ionises, en matière d'ai/air. étrange<br />
ne, appOrter toute notre coopération<br />
mx Mireedies, avec rentière an..<br />
bation diL `peiêt<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Etats-Unis, sont<br />
Ge <strong>de</strong>ux térbains sur lesquels peuvent<br />
etre trouvée les débute <strong>de</strong> la paie<br />
Je veux parler <strong>de</strong> l'abaissement<br />
<strong>de</strong>s barrières commerciales et <strong>de</strong> la<br />
qmitati. <strong>de</strong>s armem.ts, Nous<br />
&Voyons qu'il moins que le commerce<br />
Inondial ne soit libérê <strong>de</strong>s barrieres<br />
qui, actuellement, le retiennent, les<br />
difficultés économiques peuvent can.<br />
luira les peuples au désespoir. No.t5<br />
savons qu'alors qu'il y avait, en 010<br />
sape, en 1914, dia-neuf systèmes clona.<br />
Mers différente, et quinze systèmes<br />
monétaires, il y a aujourd'hui vingt.<br />
neuf systèmm douaniers et vingt-sept<br />
systèmes monétaires. Et nous sam05<br />
que la tendance, jusqu'à ces <strong>de</strong>rnier,<br />
terrns, a été d'élever et non d'abaisse,<br />
les barrières douanières, et que do<br />
grand. nations. se sont Plongém do.<br />
ventage dans <strong>de</strong>s régimes économinues<br />
fermés, qui, crosons-.., ne Peuvmt<br />
amener que <strong>de</strong>s conflits armés.<br />
Id. 0011000 acheva son discours par une<br />
Illusion ais efforts 0x0,000 Blum pour<br />
amurer au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s chances <strong>de</strong> pro<br />
grès toujours phis gran<strong>de</strong>s.<br />
Noua, Américains, enfants par le<br />
Le discours <strong>de</strong> Léon Blum ZILfen ne% n'atnuninirtneZ<br />
En 1791 débarquait à Baltimore m<br />
fgt pas evempte <strong>de</strong> haute., quel soin<br />
d'écerter <strong>de</strong> lui tout ce qui aurait es<br />
;jeune homme <strong>de</strong> 23 a. qui 510511 Men<br />
,tôt <strong>de</strong>venir le plus illustre écrirai]<br />
reeembler b un culte ido.être<br />
grau.ts <strong>de</strong> son épogne. I/ s'appelait Quelle volonté scrupuleuse <strong>de</strong> sous.<br />
,François-Ree <strong>de</strong> Cbateaubrland. Mun<br />
traite le pouvoir dont ses concitoyens<br />
jl'une lettre d'introduction qu'Il avait reconnaissants l'avaient revétu h l'ab.<br />
eolutiene ou h la pérennité 1 11 fut un<br />
;..=e q,gnn. nndto Veted'elts dl 00c. Urte 000100e s05 nom incarne authem<br />
olumbeau, le marquis <strong>de</strong> la Rouerie, le titpiementtoute uhe époque <strong>de</strong> ails<br />
<strong>de</strong>une Chateaubriand se présenta che;<br />
le général Washington, qui résidait eru% er'oslu Libsett, ou btrna <strong>de</strong><br />
alors 0 Phila<strong>de</strong>lphie. Volet le récit dl la Répnbilee<br />
ileur entrevue tel qu'on peut le lire dam Cet héroïsme-1S, les Frealgats ne sonl<br />
Sas Mémoires d'Outre-Tombe<br />
Mis indignes <strong>de</strong> le comprendre. Depuis<br />
« Une petite maison, rmsemblant au]<br />
1000000 <strong>de</strong> votre 000laraU011 d'In<strong>de</strong><br />
maisons voisines, était le .lais du pré<br />
Pendance, aueun autre régime que /a<br />
ai<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Etats-Unis; point <strong>de</strong> gar<strong>de</strong><br />
République n'a pu durer en France.<br />
Tous ms autres se sont évanouis en<br />
pas même ne valet. Je trac oui, une jeg<br />
On sur,<br />
.ne serrante ouvrit, je Mi <strong>de</strong>mandai cl<br />
te général était chez lui: elle ine rd me. Non seulement nous pouvons com.<br />
sondit qu'il y était. Je réelle." que prendre l'héroïsme d'Un Washington,<br />
j'ovale une lettre à lut remettre, le mais nous avons la fierté <strong>de</strong> revendi.<br />
servante me <strong>de</strong>manda mon nom, Cf quer pour notre culture quelques-unes<br />
ficile 1, prononmr en anglais, et qu'eut dos influences SUI PME formé. Le sel.<br />
ne put retenir. Elle me dit aller don rte., siècle français a sa large part<br />
cement a Entrez, monsieur n, cl elle<br />
marcha <strong>de</strong>vant mol dans tm dater<br />
étroits corridors el ;servent <strong>de</strong> vesti. =171Cerui1Unelle'l!<br />
bulm aux maisons anglais.; elle eurntilulut Sans ztet%em'<br />
troduisit dans un parloir où elle me mot u politique citons son acception<br />
Pria d'attendre le général.<br />
la plus large l'esprit <strong>de</strong> critique et<br />
« An bout <strong>de</strong> quelques minutes, le l'eeprit <strong>de</strong> système mil sont <strong>de</strong>ux for<br />
général entra d'une gran<strong>de</strong> faine, mea <strong>de</strong> la pensée révolutionnaire. M.<br />
d'un air calme et froid plutôt Me ne l'ambassa<strong>de</strong>ur Bullitt disait tout à<br />
ble, il est ressemblant dans ses gravures. l'heure l 5 Nous avons dans nos veines<br />
Je lui présenMi ma lettre en silence; do eang <strong>de</strong> tous les Pennies <strong>de</strong> la tee<br />
Il l'ouvrit, courut h la signature qu'il ne... Nous sommes le produit <strong>de</strong> cette<br />
lot Mut haut avec exclamation : « clvilisaUon el prend ses racines en<br />
colonel Armand ! n C'est ainel qu'il Grèce et à Rom.e.., v La France a in.r<br />
l'appelait et 010lavsit 00005 le mar uis <strong>de</strong> Ion ce moments <strong>de</strong> cette civilisa,<br />
<strong>de</strong> la ROuérie,.. Il elnyle à caner pour ton. Parmi les pères spirituels <strong>de</strong> Vo<br />
ie len<strong>de</strong>main ct nous noas<br />
Ire indépendance comptent à la fois<br />
Se n'eus gar<strong>de</strong> <strong>de</strong> manquer au ren<strong>de</strong>z Montaigne et Molière, Voltaire et 101.<br />
voua Nous n étions que cl. ou sue <strong>de</strong>rot, Montesquieu et Roussmn.<br />
convives. La converm.tion roula ms la melon reliait 0 Cbatmubeand <strong>de</strong> la<br />
Révolution françai.. Le général nous Révolution Française, et Il avait une<br />
montra une olef <strong>de</strong> la, Bastine... 00 0010 clef <strong>de</strong> la Bastille eue sa table <strong>de</strong> te,<br />
tai mon tom h 10 heursa et ne l'ai je<br />
mals revu, il partit le len<strong>de</strong>main el 'La ,France fut alors une cour<br />
iv .ntinuai mon voyage.. Telle fut pour votre jeune République. Depuis ce<br />
une rencontre avec le soidateitoYen temps-le le ne crois certes pacquais<br />
libérateur d'un mon<strong>de</strong>. .n<br />
France ait diminué. Elle est toujours,<br />
et elle restera une nation Puissante.<br />
Washington et Napoléon Elle conserve, et elle conservera sa<br />
place privilégiée da. les domaines <strong>de</strong><br />
Chateaubriand écrit ce chapitre <strong>de</strong> ,l'art et du goût, <strong>de</strong> la r.herche solen.<br />
ses .21bermiscs clos <strong>de</strong> trente ans après Pria05 et <strong>de</strong> ln création littéraire. On<br />
sa rencontre avec le prési<strong>de</strong>nt Was, la sent cool ours animée par cette noble<br />
/line., mais quelques mois seulement émulation, faite d'alldare DISUrteriVe et<br />
après la mort <strong>de</strong> l'empereur Napoléon, <strong>de</strong> conviction réfléchie, qui /a Mme<br />
Ainsi se forment dans son esprit les élé, comme l'a dit le plus grand <strong>de</strong> nos pot.<br />
mente dun portrait romivaol <strong>de</strong>s <strong>de</strong>us Uns, à la tête <strong>de</strong> la colonne humaine.<br />
grands homme, d'un parallèle n à Mais si nous n'avoue pas diminué, en<br />
la mo<strong>de</strong> do Plutarque dont je vous <strong>de</strong> revanche, roui aven singulièrement<br />
man<strong>de</strong> d'écouter aussi que/gres extraits: gMndi. En se rapportant h la taille, no.<br />
« Washington n'appartient pas, com, tee République <strong>de</strong>vrait se considérer<br />
me Bonaparte, A collerons qui dépasse aujourd'hui comme la petite soeur. Male<br />
la stature humaine. Rien d'étonnant ne Ira Importe le rang d'aluesse ressen.<br />
s'attaoh;e O sa personne i/ 'n'est point tiel est <strong>de</strong> se Benne <strong>de</strong> 100000e famille.<br />
place sur un vaste théâtre, il n'est point Or, nos <strong>de</strong>ux Etats m.:mg...nec/es me<br />
us crisse aVor les c.itaines lia mol reiuoirls, cO le mr loue Vous<br />
haldles et /es puissants monarques du Ment persuadê que jamais, aPrès les<br />
temps; il ne court point <strong>de</strong> Memphis .paroles <strong>de</strong> M. l'ambassa<strong>de</strong>ur BORG.<br />
Vienne, <strong>de</strong> Cadix 100toe0000 il se dé qu'ils s'acheminent vers le mème but.<br />
fend avec une étroite poignla <strong>de</strong> ci<br />
togeas dans le cercle étroit <strong>de</strong>s foyert ,Les veux <strong>de</strong> la nation<br />
domestiques. I/ ne livre point <strong>de</strong> cm<br />
combats qui renouvellent les triomphe, française<br />
d'Arbelle et <strong>de</strong> Pharsale; Ilne renverse ;<br />
point les tien. oour en recompoem<br />
d'autres avec 1.011rie débris... quelque<br />
chose <strong>de</strong> silencieux enveloppe les ao<br />
ti.s <strong>de</strong> Washington; il agit avec leu<br />
10001 on dirait imal so se. charge da<br />
la liberid <strong>de</strong> l'avenir et qu'id craint <strong>de</strong><br />
ta coma-omettre. Ce ne sont pas ses <strong>de</strong>p<br />
linées lue porte ce Mens d'une ronge%<br />
espace, ce sont celles <strong>de</strong> mn Pass o.<br />
oc se permet pas <strong>de</strong> jouer 0 qui sr Nd<br />
appartient p.. Mais <strong>de</strong> cette maronne<br />
humilité. quelle lumière va jaillir !<br />
Cherchez les bois on Drina l'épée <strong>de</strong><br />
1Vashington; met, Monvemobta d DG<br />
tombeatiS I Non, un tuOtl,10l Washing<br />
ton a (rangé les Etatsignis comme Ira<br />
phee sur soit champ <strong>de</strong> bataille.<br />
a Chacun est récompensé selon tes<br />
uvres. Washington relève une nation<br />
l'indépendance ; magistrat ente<br />
lm, di s'endort sous mn toit au<br />
<strong>de</strong>s regrets <strong>de</strong> ses compatriotee et <strong>de</strong><br />
la vénération dos 00001..<br />
a La République <strong>de</strong> W.hington<br />
Gee; l'Empire <strong>de</strong> Bonaparte est <strong>de</strong>,<br />
trait.<br />
a Washington a été le représeuMnt<br />
<strong>de</strong>s b.oins, <strong>de</strong>s idées, <strong>de</strong>s lumières, <strong>de</strong>s<br />
opinions <strong>de</strong> son époque; il 00100ndt<br />
au if. <strong>de</strong> te contrarier le mouvement<br />
<strong>de</strong>s esprits; Il « voulu ce quMi<br />
umdoir, ta chose mente O taquet. il<br />
Met appelé. <strong>de</strong> la la cohdrence et ta<br />
perpêtuité <strong>de</strong> eus ouvrage. flet domine<br />
oui frappo peu pome mail est dans les<br />
proportions justes, a confondu son exig<br />
tence avec celle <strong>de</strong> son Pays. Sa gloire<br />
est le patrimoine <strong>de</strong> le civilisation; sa<br />
renommée s'élève comme un <strong>de</strong> ces<br />
; sang <strong>de</strong> toutes les nations divisées <strong>de</strong> mmtualree .publird ou coule une sous<br />
L2E0000e, enfants spirituels <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> ce femn<strong>de</strong> et intarissable. »<br />
junité qu'est la civille= ce=ennona<br />
Un héros <strong>de</strong> la Liberté<br />
Pneecer hts 8;11'.'arespeare, reconnais<br />
et <strong>de</strong> la République !<br />
releennearginreZ cl= ninee'nflon;<br />
sl0 10 COCO lit do Se serais heureux et pour quelques,<br />
une d'enbe vous, messieurs, cm paJus<br />
''eU'reirtnefcnisIdlanin nenntrr<br />
admhables avaient 010 une nouveauté.<br />
lellropéenne.<br />
a A un homme el lutte pour cette La postérité a couvert le jugement <strong>de</strong><br />
écrits, Je laisse la parole avec l'envm Chateaubriand <strong>de</strong> la ratification some<br />
brun vieux texte latin: Magna est vo raine. George Washington avait vrai.<br />
connote<br />
int. et provatrett<br />
; Et Léon Blum, sa/ab par <strong>de</strong> longe eue juste gloire. Il avait servi <strong>de</strong> gui.<br />
se leva pour pronom <strong>de</strong> a son peuple. Et cependant, quelle<br />
.0itelpileita5 tamil& IrrO<strong>de</strong>D<br />
rep/audissessents,<br />
r le discours suivant:<br />
A 11x1001 00e du Pars, lecteur <strong>de</strong> la<br />
Une phignee <strong>de</strong> cornmenta.res sus<br />
les disogurs <strong>de</strong> Blum à Saint-Nazaire<br />
et A Nantes, au pays <strong>de</strong> Blanche<br />
nation rratere s'expriment par un<br />
5551 mot la Justi.. Nous nous efforçons<br />
<strong>de</strong> faire prévaloir la souveraineté<br />
<strong>de</strong> l'Etateetilocsatique que nous co.l.<br />
<strong>de</strong>rens comme gEtat juste. None es.<br />
sam., dons l'ordre et dans la concor<strong>de</strong>,<br />
d'employer les progrès continus<br />
Pqlune neneedL'uneanennt; lÎà,<br />
elein 'dinireoPitneli 'cr'inti I pneu eliunt"<br />
table, d'uneien-être elfi aux conquêtes<br />
collectiveseGe Pintelligence humaine, au<br />
travail humain. Dans l'ordre Internet°.<br />
nal, les vola ne la nation française<br />
,..xpetment entore Par m .11<br />
la Paix. La situation européenne 2005<br />
ge aujourd'hui h foreer les armements<br />
qui représentent Put elle uns Me0<br />
lour<strong>de</strong> charge. Elle remplit courageuse<br />
ement ce <strong>de</strong>voir, envers elle-même, et<br />
let<br />
biais pas un instant, tout en acceptant<br />
cette dure réalité, elle n'a renoncé<br />
son idéal <strong>de</strong> paix <strong>de</strong> paix véritable,<br />
<strong>de</strong> paix indivisible, <strong>de</strong> « paix User<br />
mèe n, pour reprendre /a gran<strong>de</strong> for.<br />
mule <strong>de</strong> Jaurès. En ce el concerne le<br />
Gouvernement actuel, il n'a épargné am<br />
cun effort, pour empêcher que la couo<br />
j,%,;dnf-n'n t17inrfnIPPIt'.' eeetall,es<br />
lion péremptoire la préparation ses<br />
contrats internationaux <strong>de</strong> désarmn<br />
ment qui restent l'espoir, et<br />
In nécessité <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. Nous savons<br />
aussi qu'il existe une connexion indi0<br />
soluble entre l'entente <strong>de</strong>s Plats pour<br />
la réduction <strong>de</strong>s armements, et leur<br />
entente pour la merise et la Morgan'.<br />
nation <strong>de</strong>s éclung. commerciaux. Sans<br />
la paix politique, la coopération éconrn<br />
moque est impossible I sans la coopéra.<br />
ileu économique, paix politique reste.<br />
rait précaire et vaine.<br />
Si j'amis à chercher une preuve <strong>de</strong><br />
cette commtinaute <strong>de</strong> Denrée, <strong>de</strong> labeur,<br />
<strong>de</strong>ePérance, je n'aurais pas h la cher.<br />
cher bien loin. Jota trouverais dans la<br />
prodigieuse résonance qu'ont eue en<br />
Fr1000 let 001m ci les<br />
la Dém.rMie française a eu le sentiment<br />
qu'un exemple lui était tracé et<br />
c'est cet exemple que noue voudrions<br />
être capables <strong>de</strong> suture en radaleant<br />
<strong>de</strong><br />
Pageot, d'Henri Gautim 515055e <strong>de</strong><br />
Cl vieux Brune/Hère qui !Ut le preinfer<br />
<strong>de</strong>, tous a planter chouan.<br />
ln drapeau du SOCialj2lue mo<strong>de</strong>rn; el<br />
dont mon etOnnement, nul n'a pro<br />
nonce le nom).<br />
Certains semblaieut gliondre beau.<br />
coup <strong>de</strong> ces discour, I qUelque chose<br />
tomme l'annonce n'en tmmant<br />
boue ou cern. l'agamie d'une Je;<br />
eee<br />
t;egne,'On"p"anrienani=inrre<br />
encore pojitieienne, qu'est le Front p0.<br />
pulaire.<br />
Cette attente, di lene<strong>de</strong>tti me P.<br />
rait l'avoir amen flootement exprimée<br />
dans /a Petit Parisien<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du Mweru vatal répondre<br />
<strong>de</strong> la plat" Marcean. ail se<br />
pigneb.;"dsreiretiaZ aneing<br />
lettre suit Mi sodoslsds. <strong>de</strong> la salle<br />
<strong>de</strong>s A m basse.: rat M. Pierre.<br />
fitienne Flandin 2 ce soir d<br />
Sentes, on est parue une secon<strong>de</strong><br />
pa"gr inet bgrzn,. le"g"-.<br />
Le discours <strong>de</strong> Nantes est un acte<br />
.<br />
politique. où il seilmble dna p<br />
<strong>de</strong>nt du Conssit a voulu, d laraM ami;<br />
te d'un débat parieve.tane,<br />
mo<strong>de</strong>, tes éléments flottante <strong>de</strong> sa<br />
majorité et Prenez On pcnil eicP.<br />
pui Gis les niasses 6et qus Mrienntl,<br />
dans cette attitu<strong>de</strong> purement<br />
rétinion <strong>de</strong>s" Masses, proclamer ore<br />
d'ouOtler Ors rlVrtt,ts pour us;Ace<br />
otiM t'intérêt sUpeneur <strong>de</strong> o no<br />
don t Autrement die I tate Ohm ou,<br />
pour reprendre mie tonnais qui O dé'<br />
jd fait fOrtune, une v pause sera-<br />
-Lelle proposée par Chef du gme.<br />
veracatent mus la from d'un note<br />
val édit <strong>de</strong> Nantes<br />
Un édit <strong>de</strong> Nantes 7 A vrai dire,<br />
;'opposition actuelle ferait pliant yen:<br />
Mait ne u 11000005 irf<br />
UN" MAL CONTENT<br />
M. RayreOrld Cartier (Echo ,<strong>de</strong><br />
,101 cherche eumrelle a ceux qui ut<br />
enclaient <strong>de</strong> Muai d. U<strong>de</strong>/ahanons<br />
ensattonnelles<br />
Il n'tt it ni eigataratbes sensation<br />
neliez nt dannees nouvelles cape<br />
Mes d'éclairer le 'gags Mir te set go<br />
l'attend <strong>de</strong>main.e<br />
M. (ertier, pour qui I. statistiquer<br />
se comptent non plus qu'un Mn<br />
home <strong>de</strong> la situation économique<br />
financiere un tableau fuligineux<br />
Tot« ce qUi arrive aujourdkui<br />
êtait en puissance Mme les premier,<br />
tic!. <strong>de</strong> M. Léon Umm au mois dl<br />
La situation a d'autant moins <strong>de</strong><br />
taieol <strong>de</strong> s'améiierer dans un ms<br />
air brartedMt due IL Péon Mien<br />
eonetaltre itter qu'il Manet MM<br />
lamento la pensée <strong>de</strong> modifie,. sa 00<br />
/otique gen0rale Et cependant, ce ne<br />
sont pas les nommes qui lui reflue<br />
yont lus00005s matit <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ; et<br />
sont les faits.<br />
C'est ce que ne. neveu..<br />
DES REGRETS<br />
1,r 10190m 001ltOqto - n'âugr.:1;<br />
11...10.1111@<br />
SSD CESDUOIE et AUX otruenszons se nm<br />
toc Pays. En l'entendant parler, elle a<br />
reconnu dans cette voix pmesante et<br />
lointaine l'expression la plus noble <strong>de</strong><br />
sa propre pensée Oserai-je alléguer<br />
aussi un témoignage Plus Particulier et<br />
plus personne/ l je; veux dire l'amitié<br />
spontanée qui noue a unis, M. Pomba.<br />
so<strong>de</strong>ur Balint et moi, dès notre pro<br />
migre rencontre, et dont Il a renouvelé<br />
Mie 4 l'heure l'expression US ressaie ed<br />
100e1e0x pour MM. J'espère bien rpae Vat.<br />
flnité naturelle Fa été pour quelque 000<br />
es. MEUS elle n'aurait pas suffi, et même<br />
elle no sa serait pas exPliquée 51 nous<br />
ne no:11;1V°. reconnus aussitôt mm.<br />
'inen s Iser ' =Mea nfnen;unnnia0110.5<br />
L'amitié franco-américaine<br />
Je n'ai plus maintenant qu'un vos<br />
à former I Oest que, daae quelques semaines,<br />
en débarquant sur le sol <strong>de</strong><br />
France nm hôtes amérimios épron<br />
vent tous cette impression <strong>de</strong> eyra..<br />
aie naturelle, c'est qu'en arrivant chez<br />
nous ils se sentent chez eux. La<br />
gran<strong>de</strong> Exposition a taquelle nous trsu<br />
veillons avec une ar<strong>de</strong>ur impatiente<br />
doit ouvrir ses portes le ler mai. La<br />
Croule a invité les Nations. Parie, ml.<br />
<strong>de</strong>stement, essaiera <strong>de</strong> re<strong>de</strong>venir pour<br />
six mois le centre du mon<strong>de</strong>. Le 5.otacle<br />
sera, J'en suis sûr, mem ample,<br />
assez neb/e, assen beau, peur que nous<br />
Ppiariene le présenter sans crainte à<br />
l'attention bmiceb dm uns, h la cm<br />
riesité eceptique mi critique <strong>de</strong>s autres.<br />
Nos hôtes américains treuverout ici<br />
l'accueil d'un peuple possédé n'une vie<br />
ar<strong>de</strong>nte, niais paisibte et laborieux et<br />
dans la mémohe <strong>de</strong> el restent prof.<br />
l'esroenZeuntnens 'gspn:re'snn pee<br />
lointains comme mu que nous tom.<br />
man<strong>de</strong>rons aulreqaut ensemble, jus<br />
qu'a m00 en y Ji vingt ans. 01005.10,<br />
quel qu'en soit le prix, nous ne désirons<br />
Pas /es voir revivre. Nom souhaiMns<br />
<strong>de</strong> toute notre force que les Etats-Unis<br />
ne se trouvent plus jamais placés <strong>de</strong>.<br />
vant le problème one M. l'amhassa.<br />
doue Bullitt évoquait tout h l'heure av.<br />
tant <strong>de</strong> franchise et d'élévation. C'est<br />
dans la Paix que la France désire<br />
cultiver l'amitié américaine. Maie elle<br />
est convainc. que Painitié américaine<br />
reste l'une <strong>de</strong>s conditions vitales <strong>de</strong> la<br />
Faix<br />
poiitt.<br />
que, -. mais Jans es sens partisan<br />
du mol, c'ed ayez quelle tact.<br />
lité elle négItge 00 ...trou rem!,<br />
eetelre;u1L,-Ivto<br />
.pnel aux lumières du M. Georges<br />
Man<strong>de</strong>l ; est <strong>de</strong>.<br />
nier, le ched f u getaternement a<br />
opposé un démenti ertalant aun<br />
tentions obi en,ce,pei2ses4<br />
retéLers'ounnP7O'iMimme . se mn><br />
paraht 5 Antée, ;Mime gon SOI<br />
gouvernement, file aa peuple, ne<br />
saurait pulser sa joree que dans le<br />
Front populaire.<br />
E: revote<br />
M. Léon latum Ma yu un obfectit<br />
gagner gourerait« a«. TEXPOsillon<br />
dune 01 attend une reprise Montants<br />
que importante et g muer I. Otiverlit.<br />
ce du congres serialute Sot repré.<br />
sente pour lui en tournant décisif<br />
<strong>de</strong> L'expérience goacernementale du<br />
Front populaire.<br />
Que Blum le sache bien. M. Georges<br />
Man<strong>de</strong>l n'est nullemen, d'humeur à<br />
attendre jusqu'au nu, <strong>de</strong> Mai e<br />
LA PRESSE DE GAUCHE<br />
Oct gomenard2<br />
Ainsi, pas <strong>de</strong> coup <strong>de</strong> barre au<br />
centre.<br />
Pas <strong>de</strong> N. 0.00.<br />
It s'agit, pour I Instant, <strong>de</strong> cons°.<br />
li<strong>de</strong>r ce terrant custo<strong>de</strong> J. Après<br />
cet orrét pour SlenffiCr, on repartira<br />
<strong>de</strong> bavant. Mais mujours, et comme<br />
pour m prennes étape en /toison<br />
étroite avec le dasseniblement<br />
papa/aire.<br />
L'Humanité approuve ers parmes <strong>de</strong><br />
Bium. Le mot <strong>de</strong> pans= pourtaM, ne<br />
tà-al s;..ty;ait nritlemart, pas.<br />
halte. Ah IÎnncnne; 'nnn<br />
;Ail contraire. Fol, <strong>de</strong> cette cohésion<br />
du Front po/neutre, ct ete<br />
confiance <strong>de</strong>s enmses exabees<strong>de</strong> peu<br />
Leon dom, avec « mute volonté erre<br />
dynemisme intacts e évoguls hier<br />
dans un annale <strong>de</strong> Paul Faure,<br />
faut Mire pope, lm riches, Imposer<br />
ta pause nier. retraite<br />
saboteurs catutattstes et<br />
vete <strong>de</strong> toute /a population Mb.<br />
rieuse, aller <strong>de</strong> Ment.<br />
A D.<br />
L'influence mondiale<br />
du marxisme<br />
Jean Longuet fa exposé<br />
vendredi soir à Liége<br />
-----<br />
Liège, 22 février. 1 c P.ce<br />
dm a-venta/té <strong>de</strong> vigilance <strong>de</strong>s intel.<br />
leotaérekettlfasciates <strong>de</strong> Liège y, notre<br />
50107050 L6nguet a donne samedi eoir<br />
Oses la'« Ville Ar<strong>de</strong>nte Y une OMMsence<br />
très appréciée, e aevent 00 011blic<br />
nombre. vibrant compréhensif<br />
n ainsi que le constate le quotidien<br />
soblaltete En B'aJtonie. Dans la elle<br />
<strong>de</strong> *tem:: socialLstes <strong>de</strong> tout<br />
le pitYsjedfon.<br />
Retenu Paz les débats du conseil gé«<br />
00051 du 12.0.0., notre mmara<strong>de</strong> Ca.<br />
mille Huysmans, qui dovalt prési<strong>de</strong>r la<br />
soirée. s'était fait excuser, Il fut remplacé<br />
par Le erm000lobque rematada Jean<br />
Terfve, secrétaire du Comitg maltesciste.<br />
Pendant une heure environ Je. Lon.<br />
guet poursuivit ami exposé <strong>de</strong> g l'Im<br />
fluenm actuelle du marxisme dans le<br />
inon<strong>de</strong> o, montrant les progrès Math.s<br />
et draine en plus décisifs, réalisés Par<br />
les idées marxistes au sein <strong>de</strong> la classe<br />
ouvrière, comme <strong>de</strong>s couche,s les Pias<br />
larges <strong>de</strong> ta démocratie, selon la parole<br />
du professeur Vehlen, a le sent socle.<br />
home gui inspire aujourd'hui t'espoir<br />
et la crainte est le sociaisma <strong>de</strong> Murs<br />
et Engels p.<br />
L'eupolr aux opprimés, la crainte aux<br />
OPpresseurs.<br />
Longuet décrit h larges traits romment<br />
s'est opérée la pénétration croissante<br />
du Marxisme dans toutes les<br />
gran<strong>de</strong>s formations <strong>de</strong> la <strong>de</strong>m.patie<br />
ouvrière malgré les attaques furibon<strong>de</strong>s<br />
On faelsine h l'heure même 00 050'<br />
tains prophètm peu clairvoyants Pré,<br />
disaient sa a faillite e . sa « ddcom.<br />
position n.<br />
Au inflieu datifs applaudissements il<br />
retraça l'évolution mcialiste fr.çaise,<br />
le complet effondrement du m.vement<br />
a née b, si arr.ant en sols. La bru'<br />
5110105 unanime du prolétariat fram<br />
gals en ce grand a marxiste JEUrrsirte<br />
MgMait Léon Mum.<br />
TEMPLE MODERNE 18,<br />
LE MIDI SOCIALISTE<br />
Dereefochereau<br />
rueT OULOUSE<br />
1111111-EMIE ,rduti;e; à_qeor<br />
Lassas intik, sas. is nenni.. .sin. pris. transporté à l'Institut médico-légal os<br />
tiene. Propécle l'autopsie<br />
prouve<br />
la s nié<br />
<strong>de</strong>s enfants<br />
S'ils manquent d'appétit<br />
pensez aux Vers qui trou,<br />
blent les digestions et affaiblissent<br />
80°I. <strong>de</strong>s enfants.<br />
Donnez-leur une cure <strong>de</strong> bon<br />
VER 1FUGE<br />
111<br />
Tuant tous les Vers,<br />
même les microscopiques<br />
Le Vermifuge Lune est a la fois La Doctoresse Auber écrit t<br />
/e plus puissant <strong>de</strong>s Vermifagre ttChaquejourperfectionnehmo<strong>de</strong><br />
etlepiusdoumies laxatifs. La cure d'emploi et les diversm formules<br />
est dosée scientifiquement pour 3 sur lesquelles sont administrés ces<br />
jours. En troisj ours, un enfant qui produits. Parmi elles, il faut accorn'estpasbien,quia<strong>de</strong>smalaism<br />
va- <strong>de</strong>r, /a préférence au Vermifuge<br />
gues,qui n'a pas faim, qui est triste Lunedontlacompositionesisibien<br />
retrouve sa men, son appétit, et <strong>de</strong> équilibrée en produits actifs qu'il<br />
belles couleursdaeernure<strong>de</strong>s yeux est toujours parfaitement toléré<br />
disparaît, c'est une résurrection. même par les enfants délicats."<br />
En Poudre 6 Maure 1000m complète ehm votre pharmacien<br />
SKIEURS !!!<br />
SPORTS DE NEIGE<br />
170Vue Delaclurnecleire<br />
Un ancien joaillier I<br />
est trouvé mort<br />
dans sa salle <strong>de</strong> bains<br />
Il avait provoqué une explosion<br />
en manipulant <strong>de</strong>s produits chimiques<br />
M. Maurice Marnier, âgé do 48 ans,<br />
ancien »allier, vivait mol dans 00 510<br />
Partement, 5, aquare <strong>de</strong> l'Opéra.<br />
Blen qu'ayant c.se <strong>de</strong> s'omuper <strong>de</strong><br />
son ancien .mmerce, M. Marnier Imite<br />
suivait use recherches afin <strong>de</strong> découvrir<br />
un procédé permettant <strong>de</strong> restituer<br />
leur orient aux perles dmen<strong>de</strong>s<br />
ternes.<br />
I/ fedsait ses expériences dans sa<br />
salle <strong>de</strong> bai05 et avait aménage h cet<br />
effet un laboratoire en miniature eur<br />
une tablette.<br />
Hier matin, vers 10 h. 30, les ToleflIS<br />
<strong>de</strong> M. Marnier entendirent une forte<br />
<strong>de</strong>to.tion semblant provenir <strong>de</strong> len,<br />
portement <strong>de</strong> l'ancien joaillier.<br />
Ils se préeipitèrent.<br />
Dans /a salle <strong>de</strong> bains, M. Marniet<br />
balg.nt dans son sang.<br />
I/ <strong>de</strong>vait mourir avant l'arrivée <strong>de</strong><br />
la po<strong>de</strong>e.<br />
L'enquête aussitôt commencée per.<br />
mit rapi<strong>de</strong>ment d'étabUr /es Muonstannes<br />
<strong>de</strong> cette mort.<br />
Au cours d'une expérience, M. Mar.<br />
nier avait, dans une éprouvette, mis<br />
en contact <strong>de</strong>tou 0150ld,ou, provoquant<br />
une ;brutale réaction et une explosion.<br />
C'est un éclat <strong>de</strong> l'éprouvette qui,<br />
occasionnant une large plaie h l'abdomen,<br />
avait mortellement blessé M. Mar.<br />
nier.<br />
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pureté admirable, bissait voir à vent <strong>de</strong>s cimes, l'air pur, la joie <strong>de</strong><br />
.<br />
1 1111111111111<br />
étalé sous ses yeux il-elle en s'efforçant <strong>de</strong> sourire, je grondant, du grouillement messis<br />
Je vais choisir <strong>de</strong>s cartes pos- laissais courir umn peu la folle du <strong>de</strong> sIsIidflui:m.2ec,o(Imems<br />
Comme<br />
Mont-Noir que dominait le Mont- sentiment secret <strong>de</strong> force et Elle reposa la jumelle dans son La folle, chez toi, doit étre aeoun s ce beau pays où tout es(<br />
soies,<br />
l'horizon les sourcilleux et longs vivre, fit morveille.<br />
' ' one st éPré 'hie'<br />
profils <strong>de</strong> la Haute-Joux et du Une espèce <strong>de</strong> griserie heureuse, tales ! dit-elle tout à coup.<br />
,vapeur bleuâtre, dans<br />
d<br />
M un<br />
111<br />
Pair pâle. Mem. Cette fois, la détente était Merry et Cristiane d'Or, aperçu comme une aincelail- d'équilibre pénétraimt Pâme<br />
<strong>de</strong>meurèrent riant. ge <strong>de</strong> toute impureté où l 9,<br />
<strong>de</strong> étui e coure vers l'auberge. Men sage, Christiane ! fit-il en sou- si prenant, si fort où Pair est vier<br />
'on 1,<br />
te<br />
Christiane conduisait avec une complète, dont sa ehair meurtrie seuls. Elle se leva et secoua la tête, pire, l'hiver, l'o<strong>de</strong>ur chaste <strong>de</strong>s nch<br />
sûreté, iule dérision rar., et Massy connaissait enfin le cab.- Sables- 11 la regardait .ns mot dirà pes tendant le bras, dit av. . ges, où Pété, tout est plein . /a<br />
Etoile volée<br />
lui en fit compliment, ce qui la ren- sure n'était plus qu'un souvenir... Elle avait retire son chapeau <strong>de</strong> senteur résineuse <strong>de</strong>s pins, où, Pam<br />
o par dit toute rose <strong>de</strong> PMI., 11. ttrrit&- Et il répondait en rinnt auX propos<br />
feutre noir, et ses boucles blon<strong>de</strong>s, Qui sait, Mettry ? Voyez PAin, tomne venu, monte <strong>de</strong> tout. Parti<br />
rent edin à l'adberge du MaII I-1 11- <strong>de</strong> Violene, qui bavardait à tout au reflet d'or rouge et vireet psi.. lErbss, se perdre sore le sol. ll pa- le Mrt parfum <strong>de</strong> M vendange. Ta<br />
G,,,,,I....Ch. RICHARD vd. propos, si heureuse <strong>de</strong> vivre, si pitasent Maremme a la brise. Pelle- rad sage et tout à coup s'enfonce mère, qui eût pu si facilement vivre<br />
charmant- naiJ...1,<br />
ans un<br />
ses yeux semblait presque violet. bed_MittL;otieen<br />
pessimiste<br />
terrasse, d'où Pm apercevait M !<strong>de</strong>lle<br />
.<br />
111 1111111111 1111111111 rivière d'Ain, se tordant au loin Ils avaien tachev<br />
é M<br />
Ell<br />
gels déridé le tee par l'azur du ciel, ie brun <strong>de</strong> dans <strong>de</strong>s ténèbres inexplorées. Ai, à Pans' , Ma jamais' voulu (PEI.<br />
IeElil7a,, néhee.u.reonso.e,<br />
Plqu'e'm mlloer.efl:t<br />
cafe... e avait irtd sa cigare.. Et<br />
;Plignennéétnaiet-nenrsit,téné.. ileneDurnesne<br />
utgon dg les mai. soutenant sa téte, les cou- reuse . t..1 en se levan. a son me<br />
elle méritait <strong>de</strong> l'être.<br />
<strong>de</strong>s m 'n . Nom iions a Champa- n'est guère que d'une soixantaine <strong>de</strong> qu'au<br />
M<br />
les dAex Qu'en dths;tu,_<br />
, o to ,poadit memy er: y, g. en « eing p es a e po<br />
d a. d t m<br />
IiS p rti ent le lemIcinain, Ch<br />
point oit elle se perd dans M Ma1s , navets On déjeuna d<br />
Ex n programme I Menu était aSsis près d'elle. Entre Sul e- Comme une graii<strong>de</strong> c.i'leus'e bleue '''''''' °.'"i0 don. un <strong>de</strong>s sur la table son euse e tour. Jr ne puis vraiment ' as le 11 ee<br />
par fait ! di Vto ante, an battant ganse/ et Champagnoile, la d iu te n,e sous le ciel clair e transparent, jus- rldlitel. jambes allonge. sur sue<br />
t simple, _. p 0 0 garb0 merry,<br />
ex<br />
. .<br />
yeux mi-clos, reardait Christiane,<br />
gnolle. E - e dit, Christiane ? kilomètres. Mais la route est fort sel.<br />
m<br />
Merryt ? en lacets et offre çà e M <strong>de</strong>. vira-<br />
L<br />
eveux v int esnenie7nrneq f d h t<br />
t t g<br />
dant s n rre. angereux sigue, ais imp re s- aée pptit jeunes d fill. et <strong>de</strong> leur bOuU<br />
ha<br />
M.reute d'eau dont la brise appo, Elle secoua doucement sa d II pY' ' t t<br />
. ene...me, ous capricieuse, onte, <strong>de</strong>scend, tourne Les écrevisses et I. truites qui, entre ses dogigts fins, tenait une ;_ta?..,,,iiauiS;Gu'e Mi. Le repas fut<br />
bonus<br />
ait eigerei et; jee elle regardait aU loin, là-bas, vms ....et<br />
profonds avaient nes une -<br />
e e resmon <strong>de</strong> grave tendresse<br />
le frissonnement têtbNloon.<strong>de</strong>i d<br />
1 s. a poular<strong>de</strong>, gr.- 50F t! <strong>de</strong> tabac d'Orient dont si6.til,<br />
01551 l/<br />
,Unoerée à SOUai. Le Vi n ee ne iraii<strong>de</strong> ...nen' inie dit,71,.LauLit,<br />
"1. ' rie'' Cl ? f.i O. 02.20é<br />
et à l'avenir. .Aid ooe mm ej ee Il parei i t iieue em<br />
ffée.<br />
passe, car j'evoquals la<br />
me paisible men,<br />
ris- sioanants. s'en:Jugèrent délectab les. E t le bel V io l ai., lass e d e pépier, <strong>de</strong><br />
- Elle ee Un léger sUrSaut à, sa et 1011e <strong>de</strong>s<br />
nôtres, menée dans le<br />
e<br />
'émoi caché.<br />
<strong>de</strong> Il Je pensais à la Que faim, ce me j dit-elle,<br />
0150evait pris le volant et Merry Le temps était beau, 0GleilleUX, Un appaétit <strong>de</strong> jeunes filles et <strong>de</strong> leus var<strong>de</strong>r, regardait, la lamelle aux voix. labeur, I. joies simples <strong>de</strong> la natu- (a Subie).<br />
- zaz,.... ................do<br />
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