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lettre A - Méditerranées

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Pierre de la Planella fut promu au siège· de Barcelone.<br />

Ces démêlés ne se terminèrent qu'en 1376, par<br />

une transaction entre la ville de Perpignan et l'évêque<br />

d'Elne, Pierre de Cima.<br />

Gallia christiana, VI, col. 1107. - Archives des Pyrénées-<br />

Orientales, G. 52, 9, 142,B. [[9. - PUIGGARI,Catalogue biographique<br />

des évêques d'Elne.<br />

ARNAUD (Jean), chanoine de la Réal, était pro.c<br />

cureur-majeur du chapitre de cette église, en 1787.<br />

Il émigra durant la Terreur, et en 1804 fut nommé<br />

vicaire de la paroisse de la Réal. Il collabora, en<br />

1815, aux Etrennes roussillonnaises, recueil de poésies<br />

royalistes, où ses œuvres figurent à côté de celles de<br />

son éminent curé, le chanoine Vialar. On y remarque<br />

cette strophe qui est une profession de foi à la<br />

cause des Bourbon~ :<br />

Quand au séjour de paix vous m'aurez vu descendre,<br />

Sur mon tombeau chantez encor les Lis.<br />

Chantez, l'amour ranimera ma cendre,<br />

Je répondrai: Vive Louis!<br />

Archives des Pyr.-Or., G. 246.- Etrennes roussillonnaises, 1815.<br />

ARNAUD (Jean-Baptiste-Bernard-Antoine),<br />

député de 1815 à 1816, né à Perpignan le 20'aoùt1768,<br />

mort dans cette ville le 26 janvier 1839, fut maire de<br />

Perpignan en 1809et conseiller de préfecture en 1813.<br />

Il était président du corps électoral des Pyrénées-<br />

Orientales quand il fut élu par le collège de ce département,<br />

le 22 aoùt 1815, avec 106voix sur 118votants.<br />

Son rôle fut des plus modestes à la Chambre introuvable,<br />

où il siégea parmi les plus modérés, et son<br />

mandat cessa avec elle. Il fut mis à la retraite comme<br />

conseiller de préfecture, le 19 septembre 1838, ql'latre<br />

mois avant sa mort.<br />

Dictionnaire des Parlementaires.<br />

ARNU (Pierre-Nicolas) était Ité à Mérancourt,<br />

près de Verdun (Meuse), le 11 septembre 1629. Il eut<br />

une enfance assez aventureuse. Doué d'une intelligence<br />

précoce, qu'une vie dure et consacrée aux<br />

travaux de la campagne ne lui permettait pas de<br />

développer, il quittta son village pour venir à Paris,<br />

où la misère l'attendait. Sans ressources et sans protecteurs,<br />

il fut obligé, pour vivre, de se mettre aux<br />

gages d'un gentilhomme roussillonnais qui l'amena<br />

à Perpignan, où il commença d'excellentes études<br />

classiques. Entré, dès l'âge de quinze ans, dans<br />

l'ordre de Saint-Dominique, iL suivit les ,cours des<br />

écoles de l'Université de notre ville et y étudia successivement<br />

la philosophie et la théologie. Les grades<br />

de docteur en l'une et l'autre science ecclésiastique<br />

lui furent tour à tour conférés, le2 mai 1656 et le<br />

Il février 1658.<br />

Ses maîtres n'avaient point tardé à apprécier son<br />

talent; ses chefs hiérarchiques lui confièrent la<br />

chaire de théologie dogmatique de l'Université de<br />

Tarragone, au lendemain même de sa promotion au<br />

doctorat. Il ne l'occupa que l'espace d'un an. En 1660,<br />

le jeune professeur fut de retour à Perpignan où il<br />

enseigna la philosophie d'abord, puis la théologie.<br />

« L'Université, dit un de ses biographes, par une<br />

grâce qu'il ne dut qu'à son mérite, lui permit de<br />

réunir sur sa tête les deux chaires à la fois. ))<br />

Une fois entré dans la route des honneurs, le<br />

P. Arnu voit les distinctions les plus flatteuses l'assaillir<br />

à l'envi. Il n'est âgé que de trente-quatre ans:<br />

il prêche la station quadragésimale dans la cathédrale<br />

Saint-Jean; il est éLu recteur de l'Université et<br />

nommé prieur de son couvent.<br />

Lors de sa fondation, en 1243, le monastère des<br />

Dominicains de Perpignan avait été rattaché à la<br />

province de Provence; il fut placé plus tard sous la<br />

juridiction de celle d'Aragon. Mais après la réunion<br />

du Roussillon à la couronne de France, Louis XIV<br />

trou va bon que cette maison fut unie à une des provinces<br />

du même ordre dans le royaume. Le général<br />

de Marinis l'avait unie à la province toulousaine,<br />

par décret du 16 janvier 1662, et le roi confirma cette<br />

union par <strong>lettre</strong>s-patentes du 4juillet suivant, le tout<br />

vérifié et enregistré en la Cour du Conseil souverain<br />

de Roussillon. M. de Trobat, avocat-général, et M. de<br />

Marty, conseiller en la Cour, se transportèrent dans<br />

le couvent de Perpignan, le 20 j'uillet 1663, pour y<br />

faire publier et exécuter les diLs arrêts et <strong>lettre</strong>spatentes;<br />

de quoi il fut dressé procès-verbal. Les<br />

religieux déclarèrent se soumettre à cette union, en<br />

conservant leurs usages,exem ptions et privilèges,<br />

et sans s'assujettir à la réforme ni s'obliger à vivre<br />

comme couvent de réforme, mais seulement selon<br />

leurs constitutions. Le F. Lopoul, provincial de Toulouse,<br />

reçut ces religieux sous son obéissance, selon<br />

leurs protestations. Les moines de ce couvent avaient,<br />

entre autres privilèges, le droit d'élire leur prieur et<br />

de maintenir dans le monastère le noviciat et l'étude.<br />

Peu de temps après, ce provincial toulousain (F. Lopoul)<br />

voulut porter atteinte au clroit dont ces religieux<br />

avaient toujours joui d'élire leur prieur. Ils se<br />

pourvurent par appel au général. La congrégation<br />

des cardinaux établie pour les affaires des évêques<br />

et réguliers rendit, le 8 septembre '1664, un décret<br />

qui désunit le dit couvent de la province de Toulouse,<br />

et le rattacha à la province Occitaine. Le<br />

P. Arnu, alors prieur, obtint, le 5 décembre 1664,<br />

des <strong>lettre</strong>s-patentes du roi, confirmatives de ce décret,<br />

qui ne furent point enregistrées et vérifiées eil la<br />

Cour.<br />

Ce fut là le signal d'une véritable guerre intestine<br />

qui se déchaîna au sein des monàstèl'es roussillonnais<br />

de l'ordre de Saint-Dominique. Dans le nombre<br />

des subordomiés du P. Arnu se trouvaient des relifrançais<br />

donHes aspirations et ,]es préférences

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