28.06.2013 Views

Ronéo 3 - 27-09.pdf

Ronéo 3 - 27-09.pdf

Ronéo 3 - 27-09.pdf

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Ronéo</strong> numéro 3<br />

errata histologie endo 3 et 4<br />

→ syndrôme de SEEHAN ou Sheehan<br />

→ thyroïdite de Hashimoto<br />

Image manquante histo endo 3 et 4<br />

Image manquante du cours sur les gonades:<br />

errata anat SN 7 et 8<br />

– moelle épinière: diamètre 14mm cervical 8mm thoracique 12 mm lombaire<br />

– sur la coupe médiale, schéma 2 l'uncus est inversé


GRILLE de la SEMAINE DU 4 Octobre<br />

Grille de la Semaine du 11 Octobre


Anat endo corrigée par Monsieur Rongières<br />

I. Généralités<br />

La thyroïde<br />

La thyroïde est une glande exclusivement endocrine (ses produits de sécrétion sont déversés<br />

dans le sang) située au niveau du cou. Elle produit deux types d'hormones :<br />

- les hormones thyroïdiennes sont sécrétées par des îlots cellulaires constituant la majeure partie<br />

de la thyroïde ;<br />

- la calcitonine est sécrétée par quelques cellules plus éparses. Elle est hypocalcémiante (elle fait<br />

rentrer le calcium du sang dans les tissus qui en ont besoin). Il est à noter que la parathormone,<br />

hypercalcémiante, est sécrétée par les quatre parathyroïdes.<br />

L'iode est essentiel dans la synthèse de la thyroxine, c'est pourquoi la thyroïde peut être<br />

explorée par scintigraphie à l'iode, mais cela fait aussi de la thyroïde l'organe le plus sensible lors<br />

d'une contamination de l'air par de l'iode radioactif lors d'accidents. On comprend alors pourquoi, en<br />

cas de suspicion d'accident, on fait ingurgiter aux personnes concernées de l'iode : cet iode sature la<br />

thyroïde, qui ne fixera pas l'iode radioactif présent dans l'air.<br />

La thyroïde est richement vascularisée. Bilobée, elle mesure 5cm de hauteur, 6cm de<br />

largeur et pèse 30g. Située à la partie ventrale du cou en avant des premiers anneaux trachéaux (les<br />

lobes montent un peu plus haut), elle est palpable et mobile. L'isthme s'étend d'un lobe à l'autre et<br />

mesure 2cm de hauteur. La thyroïde est concave en arrière (elle se moule sur le système laryngotrachéal)<br />

et convexe en avant.<br />

Ses rapports sont importants sur le plan chirurgical, avec notamment en position postéromédiale<br />

les nerfs laryngés inférieurs et les parathyroïdes, qui doivent être préservés (on dose le<br />

calcium après une thyroïdectomie afin de s'assurer qu'il reste suffisamment de tissu des<br />

parathyroïdes pour assurer la production de parathormone). Ces rapports seront étudiés en détails<br />

plus loin.<br />

II. Embryologie<br />

La thyroïde dérive des 2 ème et 3 ème arcs branchiaux. En arrière de ce qui deviendra la<br />

langue apparaît un bourgeon thyroïdien. Les ébauches des parathyroïdes migrent et se placent en<br />

arrière de la thyroïde. D'origine rétroglosse, le bourgeon thyroïdien subit une migration verticale<br />

vers le cou. Pendant cette migration, il y a persistance d'un trou en arrière de la langue, et du tractus<br />

thyréoglosse, qui peut persister au niveau de l'isthme et devenir le lobe pyramidal (qui peut parfois<br />

être double, ou à l'origine de petites glandes thyroïdes accessoires qui peuvent être sécrétantes).<br />

III. Examen clinique<br />

La thyroïde est mobile avec la déglutition, et elle se projette en regard d'un losange délimité<br />

par les muscles sterno-cléido-hyoïdiens et sterno-thyroïdiens.<br />

Pour examiner la thyroïde, on se place derrière le patient et on lui demande de déglutir. Une<br />

thyroïde normale n'est pas palpable. On recherche une tumeur, un kyste liquidien, un nodule plein...<br />

Un goitre est une tumeur très grosse de la thyroïde, parfois plongeante vers le thorax, ce qui peut<br />

aller jusqu'à entraîner des troubles respiratoires.


IV. Fixation<br />

La thyroïde est fixée au système laryngo-trachéal (ce qui explique le suivi du mouvement<br />

lors de la déglutition) par un ligament médian qui suspend l'isthme et deux ligaments latéraux qui<br />

suspendent les lobes.<br />

Il faut préciser qu'elle est suspendue à l'axe laryngo-trachéal, et non collée à celui-ci. Elle se situe<br />

dans un espace dissécable (on l'opère avec la tête en hyperextension afin qu'elle soit saillante).<br />

V. Rapports<br />

A. Rapports de la face ventrale<br />

La thyroïde est très superficielle en avant, très accessible, avec d'avant en arrière :<br />

- la peau ;<br />

- le plathysma (muscle peaucier du cou) ;<br />

- des muscles engainés par des éléments de l'aponévrose du fascia moyen du cou ;<br />

- les muscles sterno-cléido-mastoïdiens, qui divergent ;<br />

- les muscles sterno-cléido-hyoïdiens, qui divergent également ;<br />

- les muscles sterno-thyroïdiens ;<br />

- le cartilage thyroïdien ;<br />

Les muscles sterno-hyoïdiens et sterno-thyroïdiens délimitent le losange de la<br />

trachéotomie. Il est important de noter que, au-dessus de l'isthme, la trachée se situe à 1,5cm de la<br />

peau, et que, en-dessous de l'isthme, on trouve beaucoup de veines, notamment le tronc veineux<br />

brachio-céphalique gauche. La région sus-isthmique étant peu vasculaire, le triangle supérieur du<br />

losange permet la trachéotomie sans risque de toucher des vaisseaux.<br />

B. Rapports des faces postéro-latérales<br />

En arrière, la thyroïde est en rapport avec les pédicules vasculaires comprenant chacun une<br />

veine jugulaire en dehors, une artère carotide principale en dedans, un nerf vague (X) en avant, et<br />

une anse du nerf hypoglosse (XII) en arrière.<br />

Plus en arrière, on trouve les ganglions sympathiques.<br />

C. Rapports de la face postéro-médiale<br />

Avec la thyroïde dans la loge viscérale, la trachée, et l'oesophage à gauche.<br />

Le nerf laryngé inférieur gauche se situe en arrière de l’artère thryroïdienne inférieure (car il arrive<br />

de plus bas en formant une crosse sous la crosse aortique).<br />

Le nerf laryngé inférieur droit (qui forme une crosse sous l'artère sous-clavière droite), se<br />

situe entre la glande et l'artère thryroïdienne inférieure, et doit donc être isolé avec prudence lors de<br />

la chirurgie.<br />

Les glandes parathyroïdes sont très petites. Il y en a deux paires situées en arrière des nerfs<br />

laryngés. Les parathyroïdes supérieures sont très proches des nerfs laryngés et ne doivent pas être<br />

retirées.


VI. Vascularisation<br />

A. Artères<br />

La vascularisation se fait via deux gros pédicules artériels :<br />

- l'artère thyroïdienne supérieure, qui naît de l'artère carotide externe, tombe sur le sommet du lobe,<br />

et se divise en trois branches (supérieure, ventrale et dorsale) qui s'anastomosent avec les branches<br />

de l'artère thyroïdienne supérieure contro-latérale ;<br />

- l'artère thyroïdienne inférieure, qui naît du tronc thyro-bicervico-scapulaire ou tronc thyro-cervical<br />

(lui-même étant l'une des premières branches de l'artère sous-clavière). Elle aborde la thyroïde et<br />

donne des branches qui s'anastomosent avec celles de l'artère thyroïdienne supérieure.<br />

- l'artère thyroïdienne IMA est inconstante. Elle naît de la crosse aortique et vascularise la partie<br />

isthmique.<br />

B. Veines<br />

Le drainage veineux est satellite et draine la sécrétion hormonale.<br />

La veine thyroïdienne supérieure se jette directement dans la veine jugulaire interne, le sang qu'elle<br />

transporte chargé d'hormone.<br />

La veine thyroïdienne moyenne s'amarre également dans la jugulaire interne.<br />

La veine thyroïdienne inférieure qui se jette soit (50%) dans la jugulaire interne, soit (50%) dans la<br />

veine brachio-céphalique.<br />

C. Lymphatiques<br />

Le drainage lymphatique est jugulo-carotidien. Les ganglions qui drainent cette zone doivent<br />

être palpés en même temps que la thyroïde lors de l'examen clinique.


TD VIROLOGIE numéro 2<br />

Cas n°1 : Mme L., 71 ans, a présenté il y a quelques jours<br />

une douleur orbito-frontale droite. Actuellement elle<br />

présente une éruption érythémateuse se couvrant de<br />

vésicules localisées au territoire innervé par la branche<br />

nasale externe du nerf ophtalmique droit et un coryza<br />

douloureux.<br />

Que vous évoque ces symptômes ?<br />

Quels examens biologiques demandez-vous pour faire le<br />

diagnostic ?<br />

Quelles sont les autres localisations classiques de ce type<br />

d ’infection virale ?<br />

Cas n°2 : L’enfant R., 5 ans présente une conjonctivite<br />

bilatérale avec des signes hémorragiques associés à une<br />

pharyngite et une fièvre modérée. L’examen retrouve des<br />

adénopathies cervicales, mais pas d’éruption cutanée ou<br />

muqueuse. Vous l’envoyez chez un ophtalmologue.<br />

Quels sont les virus responsables de conjonctivites ou kératoconjonctivites<br />

?<br />

En l ’absence d ’orientation diagnostic, quels sont les examens<br />

virologiques permettant de confirmer la présence d ’un virus ?<br />

La présence d’un ADV est confirmée. Quels sont les<br />

sérotypes les plus régulièrement responsables de kératoconjonctivites<br />

?<br />

De quel antiviral dispose-t-on pour traiter une kératoconjonctivite<br />

à ADV ?


Conjonctivite<br />

hémorragique à<br />

Entérovirus<br />

Pharyngite à Adénovirus<br />

Cas n°3 : L’enfant K., 6 ans vous est amené parce qu’il est<br />

fébrile (39°C) et présente un catarrhe oculo-respiratoire avec<br />

toux évoluant depuis 48 heures. Il ne mange plus et il est<br />

grognon. Deux jours plus tard apparaît une éruption<br />

maculo-papuleuse, non prurigineuse, débutant à la tête et<br />

s’étendant au thorax et aux membres.<br />

Quel est le diagnostic le plus probable ?<br />

Quelle est la complication neurologique<br />

potentielle de cette infection ?<br />

Quels sont les moyens pour prévenir cette<br />

infection ?


Cas n°4 : Mme R., 43 ans, est hospitalisée pour des troubles<br />

fronto-temporaux apparus dans un contexte fébrile. Les<br />

premiers examens (imagerie et biologie du LCR) sont en<br />

faveur d’une encéphalite aiguë d ’origine virale.<br />

Quel(s) est(sont) le ou les virus le plus souvent<br />

responsable(s) d’encéphalite ?<br />

Quelles sont les évolutions spontanées possibles de cette<br />

encéphalite ?<br />

Quels moyens diagnostic utiliserez-vous pour confirmer<br />

l ’origine virale de l ’encéphalite ?<br />

Quels sont les modalités de traitement de cette encéphalite ?<br />

Cas n°5 : Pierre, 6 ans, présente dans un contexte fébrile des<br />

signes de méningites. L’examen clinique retrouve des<br />

adénopathies cervicales et sous angulomaxillaires associées à<br />

une parotidite. Une réaction méningée ourlienne est<br />

suspectée.<br />

Quels sont les virus habituellement responsables des parotidites ?<br />

Quels examens prescrivez-vous pour confirmer l’origine virale de<br />

l’infection ?<br />

Quelles sont les cibles organiques<br />

potentielles du virus ourlien ?<br />

Quels sont les complications possibles d ’une<br />

infection à virus ourlien chez l ’adulte ?<br />

Quels sont les moyens préventifs ou curatifs<br />

contre le virus ourlien ?


Cas n°6 : Au cours de l’été, Martine, 5 ans, est amenée aux<br />

Urgences pour des vomissements survenant dans un contexte<br />

fébrile avec céphalées. L’examen clinique retrouve un<br />

syndrome méningé avec raideur de la nuque et hyperesthésie<br />

cutanée. L’analyse biochimique du LCR est en faveur d ’une<br />

infection virale. Martine est à jour des vaccinations.<br />

Quels sont les virus habituellement responsables d’un<br />

syndrome méningé ?<br />

Quels sont les données épidémiologiques qui permettent<br />

d’orienter le diagnostic ?<br />

Quels examens prescrivez-vous pour confirmer l’étiologie<br />

virale de l ’infection ?<br />

Quelle est l ’évolution habituelle des ces méningites ?<br />

Quels sont les moyens préventifs ou curatifs contre ces infections ?<br />

Cas n°7 : Mr T., 35 ans, rentre d’un trek en d’Asie, où il a<br />

été en contact avec des chiens errants. Il présente depuis<br />

quelques jours des douleurs des membres supérieurs avec<br />

des paralysies progressives et ascendante des membres<br />

inférieurs. On note également une excitation psychomotrice<br />

avec fièvre, hyperesthésie cutanée et hydrophobie<br />

inexpliquée. Aucune trace de morsure n’est visible mais il a<br />

souvent des petites plaies aux mains.<br />

Que vous évoque l’histoire de Mr T ?<br />

Quels sont les moyens thérapeutiques à mettre en oeuvre ?<br />

Quelle est l’évolution spontanée de la maladie ?<br />

Conduite à tenir si on suspecte la rage chez un chien et un<br />

sujet mordu ?


L'immunisation doit être faite, en cas de voyage, par 3 injections IM à<br />

J0, J7, J21 ou plutôt J28. L'immunité est acquise pour 5 ans après un<br />

rappel à 1 an.<br />

Cas n°8 : Mr T., 43 ans, est un ancien toxicomane. Il est<br />

infecté par le HIV depuis 12 ans mais il ne se faisait pas<br />

suivre. L’aggravation de son état nécessite une<br />

hospitalisation. Cliniquement, il présente des signes<br />

d’encéphalite débutant par des troubles mentaux, de la<br />

parole et de la vision, puis de la motricité évoluant<br />

rapidement vers la démence, la cécité et la paralysie, enfin le<br />

coma.<br />

Etiologie probable ?<br />

Diagnostic virologique ?<br />

Traitement ?


Cas n°9: Mr. V. 35 ans, présente de la fièvre, une asthénie<br />

importante. A l’examen on note un syndrome méningé<br />

associé à une angine et des adénopathies cervicales.<br />

L’hémogramme note la présence de lymphocytes<br />

hyperbasophiles.<br />

1/ Quels sont les principaux virus pouvant provoquer des<br />

méningites ? Comment fait-on le diagnostic virologique ?<br />

2/ Mr V. avoue avoir eu des relations homosexuelles non<br />

protégées il y a 3 semaines : vers quel virus allez-vous<br />

orienter votre recherche ?<br />

3/ Quels examens complémentaires sont souhaitables dans<br />

ce contexte ?<br />

4/ Quel types de molécules sont disponibles pour traiter cette<br />

infection ?<br />

Cas n°10 : Mr H., 47 ans, originaire d’Afrique sub-saharienne, a<br />

présenté une pharyngite évoluant dans un contexte infectieux.<br />

Elle était associée à des signes méningés, des myalgies et une<br />

rétention d’urine. Depuis 24h, est apparue une paralysie flasque<br />

de la loge externe de la jambe droite ainsi que du quadriceps<br />

droit. Le LCR est clair avec une hypercytose modérée et une<br />

protéinorachie légèrement augmentée. Le statut vaccinal du<br />

patient est inconnu.<br />

Quel est le virus probablement en cause ?<br />

Quels examens prescrivez-vous pour faire le diagnostic ?<br />

En dehors de la forme développée par Mr.H, quelles sont les<br />

autres formes cliniques des infections à Entérovirus ?<br />

Quels sont les moyens préventifs de lutte contre l ’infection de<br />

Mr.H ?


Picornaviridae<br />

Virus à ARN<br />

Les entérovirus (#1)<br />

Virus non enveloppés (résistants)<br />

Contamination oro-pharyngée +++ (aérienne)<br />

Réservoir humain<br />

Endémies des régions sub-tropicales<br />

Epidémies saisonnières Europe (été-automne)<br />

Poliovirus (3 sérotypes), entérovirus autres (> 70 sérotypes)<br />

Le poliovirus<br />

Formes asymptomatiques prédominantes<br />

Poliomyélite (1%) : paralysie flasque, atteinte<br />

des cornes antérieures, inefficacité du SI<br />

Régression avec séquelles<br />

Diagnostic : gorge, selles, LCR<br />

isolement et séroneutralisation<br />

(typage)<br />

Vaccination :<br />

vaccin inactivé injectable<br />

vaccin atténué per os


Les entérovirus (#2)<br />

Amygdales et ganglions<br />

cervicaux<br />

TD, peau, foie<br />

Ingestion<br />

Multiplication virale<br />

pharynx et intestin<br />

Virémie<br />

Plaques de Peyer et<br />

ganglions mésentériques<br />

SNC Coeur<br />

Entérovirus autres<br />

Responsables des méningites lymphocytaires chez l’enfant +++<br />

Atteintes spécifiques :<br />

Coxsackie A : Herpangine, éruptions cutanées, main-piedbouche,<br />

conjonctivite hémorragique<br />

Coxsackie B : Myocardites, péricardites , hépatites<br />

Echo : exanthèmes de BOSTON<br />

Entéro 68-71 : conjonctivites hémorragiques, bronchiolites<br />

Atteintes non spécifiques : Méningites, diarrhées, paralysies<br />

sans séquelles, infections néonatales<br />

Infections chroniques : patho neuro-musculaires<br />

(périmyosites, DID ?)


TD BIOCHIMIE REPONSES (merci Gaspard :-) )<br />

Équilibre acido basique<br />

1 BCE<br />

2 ABCE<br />

3 ABDE<br />

4 ABCD<br />

5 ABCE<br />

6ABCD<br />

7 BCDE<br />

8 ABE<br />

9 ACDE<br />

10 ABCE<br />

11 A<br />

12 C<br />

13 E<br />

14 D<br />

15 C<br />

16 A<br />

17 C<br />

18 C<br />

19 E<br />

20 D<br />

21 A<br />

22 E<br />

23 ACE<br />

24 BDE<br />

25 BDE<br />

26 ACE<br />

<strong>27</strong> BDE<br />

28 ABC<br />

METABOLISME DU CUIVRE LITHIUM MAGNESIUM<br />

1 ACDE<br />

2 E<br />

3 CD<br />

4 ABD<br />

5 B<br />

6 BCDE<br />

7 C<br />

8 calcémie ionisé<br />

9 ACD<br />

10 B


Dr Ph.Dupui<br />

Neurophysiologie 1 et 2<br />

le 28/09/2010 Grouteau Gaspard<br />

de 10 à12h Grenier Cyrielle<br />

Cours de Neurophysiologie<br />

Ce cours est une continuité avec la première année de Médecine ( ils sont considérés comme<br />

acquis )<br />

RAPPELS: classification des fibres nerveuses des nerfs périphériques ,organisation du système<br />

nerveux somatique<br />

La plupart des nerfs périphériques sont souvent mixtes ( un contingent moteur et un<br />

sensitif).Quand on parle d'une fibre nerveuse il faut savoir si c'est une fibre afférente ou efférente,<br />

plus savoir la différence de calibre ( myélinique ,amyélinique)<br />

Schéma 1 du polycopié<br />

On remarque que le diamètre de la fibre va de 0 a 20 µm, plus à gauche on a la vitesse de<br />

conduction en m/s. Plus une fibre a un calibre grand, plus elle conduit son message ( potentiel<br />

d'action ) rapidement .Les fibres amyélinique ont un diamètre compris entre 0 et 1 µm:<br />

corrélat immédiat :la plupart des techniques faites sont pratiquées avec l'introduction d'une micro<br />

électrode en intracellulaire ,le problème avec les fibres amyéliniques est que elles sont trop petites<br />

pour permettre l'introduction de la microélectrode donc en neurophysiologie les fibres amyéliniques<br />

ainsi que les fibres dont le diamètre est inférieur a 5 µm sont mal connu .De plus ces fibres sont les<br />

plus nombreuses ( 10 fois plus) :il y a donc des progrès à faire!<br />

Pour la classification des fibres ,il y a deux lignes de compte:<br />

-la classification de Lloyd : elle est réservée aux fibres afférente en relation avec récepteur<br />

musculaire et les récepteurs tendineux ( afférence musculo tendineuse ) et des terminaisons libres<br />

-la classification d'Erlanger:elle est valable pour tout le reste ,efference et afférence de la peau ,des<br />

viceres.<br />

La classification de Lloyd:<br />

On s'appercoit que les plus grosses fibres que l'on rencontre se retrouve dans le groupe de Lloyd<br />

(groupe ɪ ) elles sont divisées en 2 : en relation avec le fuseau neuro musculaire (FNM) ce sont les<br />

ɪa et celles des organes tendineux de golgi sont les ɪ b. Elles ont aussi le seuil d'exitabilité le plus<br />

bas ( relation avec le calibre) donc elles sont plus facilement exitable.<br />

Pour le groupe II :fibres afférente de calibre plus petit ( 6-7,5 µm ) c'est aussi des terminaisons au<br />

niveau du FNM ,donc le muscle recoit des fibres Ia et II (mais elles s'ont pas la même fonction)<br />

Groupe III : fibres de très petit calibre ( ce sont aussi les A δ) ce sont des terminaison nerveuse<br />

libre ,ce sont des nocicepteurs pour le muscle.<br />

Groupe IV :terminaison nerveuse amyélinique :elles s'adressent aussi aux muscles.<br />

1


La classification d'Erlanger:<br />

On va retrouver des afférences autres que pour le muscle<br />

Aγ etAβ: fibre myélinique proche de fibre de Lloyd mais calibre moyen de 6-7µm se sont<br />

essentiellement des mécanorécepteurs cutanés.<br />

Afférence A δ: se sont nocicepteurs ou bien des récepteurs au froid<br />

Fibres amyélinique groupe C : nocicepteurs et recepteurs au chaud<br />

Ensuite nous passons aux éfferences :<br />

Motoneurone α du groupe A ,leurs calibres est d'environ 14-15 µm ,elles sont donc plus petites que<br />

les fibres de type Ia ,ces motoneurones sont les pilotes des fibres musculo striée squeletiques (MST)<br />

Cas particulier de motoneurone dans les fuseaux neuromusculaire : le motoneurone γ ou Aγ ( 5 -8<br />

µm)<br />

Neurone efferent du SNOV :petit rappel le système orthosympatique et le système parasympathique<br />

sont faits de 2 neurones successifs (pré et post ganglionnaire)<br />

Le système ortho : préganglionnaire: court et postganglionnaire: long, il se passe un relais souvent<br />

dans la chaîne laterovertébrale. Pour le para c'est l'inverse et le relais se fait souvent dans la paroie<br />

de l'organe cible. Si on considère le premier maillon de l'efference ortho ou para ce sont des fibres<br />

myéliniques de petit calibre ( 1 a3 µm) c'est le groupe B. Pour le deuxième neurone ce sont des<br />

fibres amyéliniques du groupe C de la classification d'Erlanger. On peut donc conclure que la<br />

vitesse de conduction le long de ces efférences est beaucoup plus lente que dans le système nerveux<br />

somatique ,autre remarque le parasympathique ayant un neurone préganglionnaire plus long ,il va<br />

donc plus vite que l'orthosympatique<br />

Comment va t-on aborder le cours de neurophysiologie?<br />

Nous allons voir les deux versants de l'activité somatique:<br />

-comment le système nerveux reçoit il l'information sensorielle et comment il la traite<br />

-comment le système nerveux va t-il contrôler son effecteur (le muscle striée squelettique)<br />

Généralement l'information sensorielle remonte au système nerveux centrale par le biais de fibre<br />

afférente (récepteur sensorielle >système nerveux central). Le neurone primaire est une cellule en T<br />

avec un corps cellulaire ,pas de dendrites et un prolongement axonale qui se divise. Ces<br />

informations remontent au SNC .<br />

La moelle épinière a une organisation métamérique , des racines nerveuses sortent à chaque étage<br />

des vertèbres même si la moelle épinière s'arrête en L2. Ces informations remontent par des nerfs<br />

périphériques ou nerfs crâniens aux différents étages de la moelle épinière .Il peut y avoir une<br />

connexion avec des motoneurone α à chaque étage: tout de suite l'afférence avertie le<br />

motoneurone( par un interneurone ou non) on appelle cela :un contrôle segmentaire de la<br />

motricité ,si ca se passe comme cela, le cortex cérebral( de la volonté) n'a pas de rôle a jouer ,c'est<br />

indépendant de la volonté c'est donc un REFLEXE .Ce reflexe est une boucle reflexe courte<br />

pocisynaptique (peu de synapse) .Il y a une autre possibilité c'est si l'information est conduite à<br />

l'étage supra-segmentaire ou sous corticale (base du cerveau ou au tronc cerebrale),ces structures<br />

elles mêmes peuvent influencer les motoneurones ,c'est un reflexe a boucle longue plurisynaptique.<br />

Dernière possibilité:l'information remonte jusqu'à l'étage supérieur (corticale) donc elle devient<br />

consciente. L'individu fera appel a son vécu individuel ,le cortex mais en jeu la confrontation entre<br />

l'activité et les souvenirs.<br />

2


On élabore stratégie de réponse qu'on peut classer en différente action compris entre les deux<br />

extrêmes:<br />

-rapprochement vers sensation (si rapporte bénéfique)<br />

-comportement d'éloignement quand cela nous paraît dangereux ou désagréable.<br />

La sensation<br />

Nous sommes des êtres compliqués ,l'espèce qui c'est le plus affranchie de son environnement,un<br />

être élabore ,pluricellulaire ,on peut subir un changement environnementale sans trop de dégâts.<br />

Cela nous donne une indépendance, la possibilité de choisir. Si on veut choisir il faut quand même<br />

avoir un comportement adapté à la situation environnementale,pour choisir il faut être renseigné sur<br />

l'environnement ,c'est donc qu'il faut avoir de bonnes afférences<br />

On a pu calculer que si tout nos récepteurs sensoriels fonctionnent en même temps on pourrait<br />

capter 10^7 info /seconde.<br />

Sur ces 10^7 informations ,très peu arrive au niveau de la conscience.<br />

La sensibilité consciente :c'est un fait nouveau qui ne fait pas appel à nos souvenirs<br />

cela nous permet juste de dire cette sensation sans référence est agréable ou non on peut répondre<br />

par la suite a certaines questions :ou est elle perçue quand et comment?<br />

Alors que quand on parle de perception ,ce qu'on ressent fait appel à une référence antérieur, la<br />

donnée perçue permet d'enrichir son expérience<br />

Corrélation: plus l'expérience sensorielle est importante plus on développe de circuit neuronaux<br />

,moralité :ne pas ce priver de faire des expérience diverses et variées!!<br />

Il faut aussi comprendre que les informations même si elles n'arrivent pas à notre conscience ont un<br />

rôle important à jouer.<br />

Qu'est ce qui va faire que certaines informations arrivent ou non à la conscience? C'est la<br />

dimension affective que contient l'information ( si elle nous intéresse ,si cela crée un plaisir)<br />

I Les récepteurs sensoriels<br />

A)Généralités<br />

voir schéma2<br />

Un récepteur sensoriel( au contact du monde extérieur ou dans l'organisme ) quand il reconnaît un<br />

stimulus adéquate ,il peut générer un potentiel d'action sur des neurone afférent primaire qui peut<br />

conduit l'information jusqu'au SNC.<br />

1)Les différents types de récepteurs sensoriels:<br />

voir schéma 4<br />

-soit ce sont des terminaisons nerveuses libres sensible aux stimulus.<br />

-Ce sont des terminaisons nerveuses en relation avec un élément accessoire, cet élément est souvent<br />

quelque chose de déformable ( exemple:lame conjonctive) donc ce sont souvent des<br />

mecanorecepteurs.<br />

3


-terminaisons axonale en relation avec d'autres cellules qui sont porteuses de l'élément accessoire<br />

exemple:dans l'oreille interne (pour l'équilibre) les cellules cilliées tapissent l'oreille ,ces cellules<br />

ciliées sont en relation avec terminaison nerveuse du VIII eme nerf cranien.<br />

Le récepteur sensoriel est un transducteur d'énergie ,il reçoit un stimulus ( qui contient de l'énergie<br />

chimique,mécanique,physique...),il se sert de cette énergie mais il ne l'utilise pas ( il ne la<br />

consomme pas ,elle ne disparaît pas) mais elle est suffisante pour être transformé en énergie<br />

électrique<br />

exemple: quand on regarde quelqu'un on reçoit de l'énergie physique (des photons) mais pour autant<br />

la personne regardée ne disparaît pas.<br />

2)Classification des récepteurs sensoriels<br />

voir schéma 5<br />

On classe ces récepteurs en fonction :<br />

-du type de stimulation (physique,chimique...)<br />

-si ils sont au contact de l'exterieur ( exterorécepteurs)<br />

-interorécepteurs<br />

Les exterorécepteurs ce sont les récepteurs des 5 sens :tact,audition,vision ,stimulus chaud<br />

froid,gustation ,olfaction. Il y a un 6eme sens :la proprioception (connaissance de soit même) cela<br />

sous entend que en permanence on connait le schéma corporelle plus notre situation dans l'espace ,<br />

sans le secours de la vue .Pour avoir ces deux types de renseignement il nous faut :les muscles et<br />

tendons (propriocepteurs de l'appareil locomoteur), plus les récepteurs sensoriels de l'oreille interne.<br />

Il y a aussi les viscèro récepteurs essentiels pour des régulation réflexe telle que les baro récepteurs<br />

pour la régulation de la PSA.<br />

Il y a un cas particulier qui sont les nocicepteurs (terminaison libre de petits neurones) dans la<br />

peau,les viceres ,les muscles.<br />

3)Codage du stimulus;récepteurs sensoriels=transducteurs d'énergie;le stimulus :decours temporel,<br />

codage du stimulus en fréquence impulsionnelle<br />

voir schéma6<br />

Le stimulus a deux phases :<br />

-dynamiques :la phase d'apparition et la phase de disparition<br />

-statique :la phase de maintien<br />

On va voir que certain récepteurs sensoriels sont sensibles aux aspects dynamiques alors que<br />

d'autres aux aspects statiques.<br />

Un même stimulus peut être capté par différents récepteurs mais ils vont coder différemment.<br />

Rien qu'au niveau de ces récepteurs, le système nerveux code la forme,la durée de façon précise<br />

Cas particulier :les stimulus qui ont une forme vibratoire,s inusoïdale exemple:la fréquence sonore:<br />

l'intérêt c'est que pour ces formes c'est surtout le maximum et le minimum qui seront important plus<br />

l'écart entre les deux .C'est pas le même type de récepteur qui code pour le maximum et le minimum<br />

pourtant on a besoin de tous pour percevoir ce stimulus.<br />

4


Codage du stimulus en fréquence impulsionnelle<br />

Cf schéma 7<br />

La terminaison axonale, il y a plusieurs branches terminales, certaines peuvent êtres des<br />

terminaisons classiques (avec des vésicules de neurotransmetteurs), les autres sont des récepteurs<br />

sensoriels. Ces terminaisons classiques ne sont pas en relation avec des effecteurs , mais à certain<br />

moment, elles peuvent libérer leur neurotransmetteur dans l'environnement immédiat de la<br />

terminaison. Cela favorise l'excitabilité des autres terminaisons, ça facilite la transmission du<br />

message sensoriel.<br />

Sur la terminaison axonale, on place les micro électrodes:<br />

– au niveau de la connexion des branches terminales<br />

– au niveau du premier nœud de Ranvier<br />

– au niveau de nœud de Ranvier suivant<br />

On excite par stimulus les branches terminales.<br />

Au niveau de la jonction des branches terminales cela entraine un potentiel électrotonique<br />

( phénomène de dépolarisation local qui respecte la loi d'ohm) qui est transmit aux autres branches.<br />

Au niveau des nœuds de Ranvier, il y a des canaux voltage dépendants (Na...), pour les ouvrir, il<br />

faut atteindre un certain seuil.<br />

Si le premier potentiel n'arrive pas au seuil: rien ne se passe, il n'y aura pas de potentiel d'action au<br />

nœud suivant, l'info ne remonte pas.<br />

Si le seuil est dépassé, des potentiels d'action (PA) apparaissent.<br />

Si le stimulus dépasse largement le seuil, la fréquence des PA sera plus élevée.<br />

Après un stimulus, il y a une période réfractaire, il ne peut pas y avoir de nouveau stimulus, elle<br />

dure environ 1ms (le temps que les canaux se referment,car tout les canaux Na sont ouverts). La<br />

fréquence de dépolarisation théorique maximale d'un neurone est donc de 1 Khz.<br />

4) Adaptation des récepteurs<br />

cf schéma 8: Chaque petit trait représente un potentiel d'action, cela représente la fréquence de<br />

décharge des PA.<br />

Récepteurs à adaptation lente<br />

Avant le stimulus, il y a déjà une certaine décharge. Le stimulus augmente la fréquence mais elle<br />

reste identique. Ici le récepteur est sensible au maintient de la stimulation, il ne s'adapte pas à la<br />

situation, c'est un codeur de position, statique, il code pour des durées... Les fuseaux<br />

neuromusculaires en font partis.<br />

Récepteurs à adaptation rapide<br />

Ils sont sensibles juste au moment de l'apparition de la stimulation, ils ne codent plus pour la durée.<br />

Ils codent l'aspect, la vitesse d'initiation, Ce sont des récepteurs de type « ON ».<br />

Ex: récepteurs au niveau de la peau (pacines).<br />

Récepteurs « ON-OFF »<br />

Ce sont des récepteurs à adaptation rapide. Ils codent les aspects statiques et dynamiques.<br />

5


5) Définition de la somesthésie<br />

Cf schéma 9.<br />

C'est l'ensemble des infos qui proviennent du corps ou qui s'exercent sur lui, qui permettent<br />

d'accéder au schéma corporel mais qui en plus donne des info sur ce qui s'exerce sur le corps.<br />

Classification sensibilité somesthésique, il y a différentes sensibilité. (tableau)<br />

L'humain est capable de ressentir la verticale grâce à la sensibilité proprioceptive, il y a la sensation<br />

de pression sur la plante des pied, cela permet de se tenir droit. Il faut l'accord des 2 hémicorps pour<br />

cela, certaines personnes qui ont un problème à se niveau ne se tiennent pas droite et ont ainsi des<br />

douleurs dorsales.<br />

La sensibilité profonde, l'état des viscères, c'est par exemple la tension du péritoine en post prandial.<br />

Dans l'espaces, les astronautes ne ressentent pas cela.<br />

B) Les récepteurs cutanés<br />

1) Notion d'unité sensorielle et de champ récepteur<br />

Cf schéma 10<br />

Un neurone afférent a sous sa dépendance une aire périphérique de récepteurs, elle correspond au<br />

champ récepteur. Plus ce champs est petit, plus on sera discriminatif dans le tact... le plus précis<br />

est au niveau de la pulpe des doigts.<br />

L'ensemble des terminaisons axoniques constitue l'unité sensorielle.<br />

Le compas de Weber est un compas qui a 2 pointes mousses, on mesure l'écart entre ces 2 branches.<br />

On appui le compas sur une personne et on lui demande si elle perçoit 1 ou 2 impact. Au niveau du<br />

dos, il faut faire un écart de 2-3 cm pour que le sujet perçoive 2 impact. Au niveau de la pulpe des<br />

doigts, on distingue un écart de 1 mm.<br />

Si on sectionne un neurone afférent primaire, on ne va pas perdre la sensibilité de l'aire périphérique<br />

car il y a des recouvrements par les terminaisons d'autres neurones. Pour qu'il y ait perte de<br />

sensibilité, il faut sectionner beaucoup de neurones afférents, donc un nerf par exemple, on aura<br />

donc une zone d'anesthésie.<br />

2) Les mécanorécepteurs cutanés<br />

Cf shéma 11<br />

Ils sont généralement en relation avec des neurones afférent:<br />

–myélinisés d'assez gros calibre: A β (50-60m/s), Aγ (30-50m/s)<br />

–myélinisés de plus petit calibre: Aδ (20-30m/s)<br />

Le stimulus peut être immobile: contact, pression..<br />

ou mobile:<br />

–perpendiculaire à la peau: vibrations<br />

–parallèle à la peau: frollement ou chatouillement (si il y a une tonalité affective, agréable ou non)6


Le contact, la pression, les vibrations sont des sens détectés par les même types de récepteurs<br />

(mécanorécepteurs) mais, pour le contact, il y a des récepteurs superficiels (cutanés ou<br />

immédiatement sous cutanés).<br />

Pour la pression, c'est la déformation des tissus plus profonds.<br />

Pour les vibrations, ce sont des signaux sensitif répétés rapides qui activent des récepteurs à<br />

adaptation rapide sensibles à la dynamique des choses.<br />

Il y a différents types de récepteurs en fonction des peaux et si ils sont adaptatifs ou pas.<br />

Il y a deux types de peau chez un individu, la peau GLABRE et la peau HIRSUTE.<br />

La peau glabre se trouve au niveau de la plante des pied et de la paume des main. Certains<br />

récepteurs se trouvent dans les deux types de peau et d'autres sont spécifique d'un seul. Chacun<br />

d'entre eux sont reliés à un élément accessoire.<br />

Les disques de MERKEL<br />

Ils se trouvent dans les 2 peau, mais ils n'y sont pas agencés de la même manière.<br />

C'est un récepteur d'intensité (de position) dans les 2 peau mais ils sont plus précis dans la peau<br />

glabre.<br />

Il y a une terminaison nerveuse épaissie d'une fibre nerveuse myélinisée de type Aβ.<br />

Ils transmettent d'abord un signal intense partiellement adaptatif suivi d'un signal continu plus faible<br />

qui ne s'adaptant que lentement.<br />

Ils sont responsable de la détection du contact continu d'un objet sur la peau.<br />

L'ensemble des disque forment un dôme possédant une afférence unique.<br />

Leur rôle: la localisation précise des sensation tactiles. Si l'objet est mis en mouvement, l'info sera<br />

plus précise, la forme, la consistance...<br />

Terminaison de RUFFINI<br />

Ils ne sont présent que dans la peau hirsute, dans les couches plus profondes. Ils sont enveloppés<br />

dans une lame de conjonctif et c'est la déformation de cette lame qui va engendrer des PA ou non.<br />

Il y a des connexion multiples avec des fibres myéliniques de calibre proche des Aδ.<br />

Ils s'adaptent très peu, ils permettent de coder des déformations cutanées qui durent ( même<br />

plusieurs heures).<br />

Leur rôle: dans la détection des déformation prolongées de la peau et des tissus plus profonds (ex:<br />

pression ou contact continu).<br />

Ils participent au tact grossier protopathique.<br />

Les corpuscules de MEISSNER<br />

Ils ne sont présent que dans la peau glabre. Ce sont des petits volumes capables de se déformer dans<br />

tout les sens.<br />

Ils sont reliés à des afférences de plus gros calibres Aβ.<br />

On les trouvent surtout dans les zones où la discrimination est très importante (pulpe des doigts).<br />

Ils s'adaptent très vite, codent des déformations très rapide, les aspects dynamiques.<br />

Ils sont sensibles à un stimulus qui se déplace, aux vibrations, un effleurement léger. 7


Leur rôle: La localisation précise d'un stimulus. Ils participent à la reconnaissance des objets, mais<br />

surtout de leur texture.<br />

Les récepteurs annexés aux poils<br />

La terminaison de l'afférence s'enroule à la base du follicule pileux. Chaque fois que le poil est<br />

déformé, cela met en jeu cette afférence (Aβ).<br />

Ils sont sensible à l'aspect dynamique de la sensation, pas statique. C'est pour cette raison que nous<br />

supportons nos habits.<br />

Ils sont importants lors de la marche ou de la course, importants pour les aveugles (qui ont souvent<br />

les bras nus) car le flux d'air est capté par les poils, si il change, cela signal un obstacle.<br />

Leur rôle: dans l'affleurement et le mouvement d'objets à la surface du corps ou en contact avec<br />

celui ci.<br />

Les corpuscules de PACINI<br />

Ils sont présents dans la peau hirsute et glabre. La terminaison se fait dans une capsule conjonctive<br />

fine. Ils sont sensible aux variation de poids. Il y en a beaucoup au niveau plantaire (donnent l'idée<br />

du poids du corps).<br />

Ils sont plus superficiels dans la peau glabre que dans la peau hirsute.<br />

Le tissus cutané des fesses en est riche, cela nous donne une idée de notre poids lorsqu'on est assis.<br />

Mais le niveau de sensibilité est moindre dans les fesses (car il y a le tissu adipeux donc les<br />

récepteurs sont moins en contact) qu'au niveau plantaire. Lorsqu'on est assis, il faut donc bouger<br />

pour relancer la sensation car sinon il y aura perte de la posture.<br />

Ils analysent de très faibles variation de pression.<br />

Ils sont stimulés juste par des mouvements rapides des tissus.<br />

Leur rôle: Ils détectent les changement mécaniques rapide des tissus, la déformation des tissus<br />

(plantaire +++). Ils détectent les vibrations de fréquences élevée ou d'autres changements.<br />

Ce sont de véritables micro jauge de contraintes, que la technologie n'arrive pas à égaler.<br />

8


EXPLORATION<br />

– sang , urine<br />

– spectrométrie<br />

TD biochimie LEVADE<br />

– variations chez le nouveau-né<br />

– stérilet cuivré, contraception orale, grossesse, infection<br />

peuvent augmenter la cuprémie = taux de cuivre<br />

Variations pathologiques<br />

normal Wilson Menkes<br />

Cu sérique (mmol/L) 11-24 3-10


– maladie de Menkes (et syndrôme de la corne occipitale)<br />

Transmission liée à l'X : les garçons vnt être atteints.<br />

1/250000<br />

gène = ATP7A transporteur de cuivre (atpase)<br />

sert à transporter le cuivre d'une cellule vers une autre mais pas dans les mêmes tissus.<br />

Il permet de faire sortir le cuivre de l'entérocyte pour le mettre dans la circulation. Si défaut, il reste<br />

dans l'entérocyte donc ne peut pas aller ds la circulation sanguine : il y a un défaut de cuivre, un<br />

manque.<br />

Symptomatologie: apparaît très précocément.<br />

Steely hair disease: anomalie de poils, phanères, cheveux couleur métal argenté.<br />

Trouble car dans la synthèse de mélanine, il faut du cuivre.<br />

Pb niveau collagène : pb articulaires.<br />

Atteinte neuro car cu est un cofacteur important.<br />

C'est une maladie systèmique sévère.<br />

Pas de traitement.<br />

– L'acéruloplasminémie<br />

anomalie génétique sur le gène codant pour la céruloplasmine.<br />

Elle intervient dans le métabolisme du fer.<br />

C'est une maladie exceptionnelle.<br />

-->> L'homéostasie du cuivre est très fortement régulée, Si il y en a trop ou pas assez :<br />

maladies très sévères.<br />

2


Anapath 4 Grégoire Courtiade<br />

Lundi <strong>27</strong> septembre Kévin Enard<br />

10h-11h<br />

Pr. Delisle<br />

E. 4. Atrophie tissulaire:<br />

Lésions élémentaires des tissus et organes<br />

(suite du cours précédant (oui oui!))<br />

Il s'agit d'une diminution de volume qui peut être:<br />

E. 5. Métaplasie:<br />

- physiologique (ex: atrophie thymique)<br />

- par hypoxie (ex: rein mal vascularisé)<br />

- d'inactivité (ex: muscle immobilisé)<br />

Transformation morphologique et fonctionnelle d'un tissu en un autre tissu, ce tissu étant de<br />

morphologie et de fonction différentes de celles du tissu initial:<br />

-métaplasie épithéliale (ex: bronches, col utérin)<br />

-métaplasie des tissus conjonctifs = métamorphose + métamorphisme (ex: tissu<br />

conjonctif non spécialisé devenant spécialisé (par exemple de l'os))<br />

L'une des conséquences est la présence d'un tissu a peu près normal dans sa structure mais<br />

anormal pour sa localisation (c'est une des formes d'ectopie).<br />

NB: les malformations sont des exemples d'hétérotopies ou ectopies.<br />

Ex: gastrite métaplasique intestinale due à l'helicobacter pilori: transformation de la<br />

muqueuse gastrique en muqueuse intestinale.<br />

E. 6. Nécroses tissulaires<br />

Il existe différents types de nécroses.<br />

=> Nécrose de liquéfaction (= malacie).<br />

-zone gris terne, pâteuse puis liquide.<br />

-nappes anhistes (sans cellule) faiblement colorées.<br />

- se voit surtout dans le tissu cérébral.<br />

=> Nécrose de coagulation ou d'homogénéisation.<br />

-foyer nécrotique blanc grisâtre, ferme ou semi solide.<br />

-débris cytoplasmiques acidophiles en magma parsemé de corps tingibles avec<br />

fantômes des structures préexistantes.<br />

ex: nécrose du rein et du cœur. 1


Variantes: nécrose caséeuse (aspect de fromage...), nécrose hémorragique (infarctus « rouge »),<br />

stéatonécrose (nécrose pancréatique en tâches de bougie), nécrose gangréneuse.<br />

E. 7. Dystrophies<br />

Déformation de l'architecture normale tissulaire consécutive à un trouble de la nutrition d'un<br />

tissu ou organe.<br />

-au cours du développement embryonnaire ou durant la vie.<br />

-phénomène complexe: hyperplasie, métaplasie, dégénérescence tissulaire.<br />

Ex: dytrophie mammaire (=mastopathie): -anomalie liée à des troubles hormonaux => seins<br />

plus durs, placard induré, petites granulation sous la peau.<br />

métaplasie canalaire.<br />

-fibrose du conjonctif mammaire, fibrose canalaire avec kyste,<br />

Nb: La dysplasie est d'origine génétique alors que la dystrophie est liée au milieu extérieur.<br />

2 phénomènes :<br />

II- Pathologie métabolique<br />

M. congénitales : rares, enzymopathie, maladie du lysosome, thésaurismose<br />

(« amasser des richesses »).<br />

M. acquises : relativement fréquentes.<br />

A. Surcharges LIPIDIQUES<br />

A. 1. Triglycérides: STEATOSE<br />

Vacuoles optiquement vides, de taille variable.<br />

Les gouttelettes lipidiques sont dissoutes par les techniques d'inclusion<br />

usuelles, d'où la nécessité de réaliser des coupes en congélation et des colorations<br />

spéciales.<br />

Mécanismes :<br />

i) Stéatose hépatique: -Hépatomégalie molle, foie jaunâtre.<br />

a. Apport excessif d'acides gras.<br />

-causes et mécanismes variés.<br />

b. Synthèse insuffisante des lipoprotéines par carence ou inhibition.<br />

c. Défaut d'excrétion des lipoprotéines.<br />

d. Défaut de synthèse des phospholipides.<br />

e. Diminution de la -oxydation des acides gras. 2


Causes :<br />

a. Anoxie hépatocytaire.<br />

b. Stéatose éthylique (diminution de la -oxydation des acides gras).<br />

c. Toxiques, médicaments.<br />

d. Causes nutritionnelles :<br />

. Obésité, diabète<br />

. Maladie carentielle (baisse des lipoprotéines) : kwashiorkor.<br />

e. NAFLD (Non Alcoholic Fatty Liver Desease): augmentation des glucides, augmentation<br />

des triglycérides, obésité abdominale liée à une surnutrition, sédentarité et résistance à l'insuline.<br />

ii) Stéatose extra-hépatique: Entérocytaire, myocardique.<br />

A. 2. Lipides complexes : DYSLIPIDOSES (maladie héréditaire +++)<br />

La surcharge peut intéresser diverses catégories de cellules; elle est en<br />

rapport avec une atteinte lysosomale.<br />

Différentes formes anatomocliniques sont observées avec des cibles privilégiées: foie,<br />

système nerveux, oeil, moelle osseuse.<br />

La traduction morphologique change en fonction du produit anormal accumulé:<br />

- maladie de Gaucher: histiocyte hypertrophié à noyau excentré, à cytoplasme strié<br />

(β-glucocérébrosidase, saposine C).<br />

- maladie de Fabry: grosse cellule à noyau non excentré, à cytoplasme spumeux,<br />

muriforme (α-galactosidase).<br />

- maladie de Tay-Sachs: grosse cellule à cytoplasme biréfringent, soudanophile<br />

(colorée par le rouge soudan) (hexosaminidase A).<br />

-maladie de Niemann-Pick type C (sphingomyelinase) viscérale ou neuroviscérale.<br />

3


Parasito-mycolobite 5 Kévin Courtiade<br />

Pr. Plutotforteaveccheveuxblancgrisâtres Grégoire Enard<br />

<strong>27</strong>/09/3010<br />

12h-11h<br />

Dermatophytes<br />

Dermatophyties ou Dermatophytoses<br />

Devant l'inutilité inutile de recopier ce cours nous allons simplement ajouter les (rares)<br />

commentaires (saignants) ne figurant pas sur les diapositives qu'a bêtement lu la prof. Veuillez<br />

agréez, madame monsieur, à l'expression de nos salutations les plus distinguées.<br />

« Les noms de dermatophytes (en italique sur les diapos) ne sont pas à savoir<br />

par coeur mais si on nous demande le nom d'un dermatophyte il faut savoir le<br />

dire»... oui c'est flou...<br />

=> il faut donc savoir les noms des dermatophytes!<br />

Diapo 2: -cosmopolites => il s'agit d'une notion épidémiologique<br />

- champignons filamenteux = mycélium<br />

nb: macroconidies: macro = grand (…) ; conidies = spores<br />

microconidies: micro = micro (!!!) ; conidies = sport<br />

Diapo 6: A: schéma de lésion arrondie erythémateuse squameuse (herpès circinée)<br />

B: parasitisme pilaire (ex: teigne)<br />

C: Onyxis: atteinte des ongles<br />

Diapo 7: Teigne = atteinte du cuir chevelu ou du cheveu par un dermatophyte<br />

La lampe de Wood est une lampe a UV.<br />

Diapo 11: -Teignes tondantes trichophytiques n'existent pas en France.<br />

- Wood négatif = les cheveux n'apparaissent pas fluo (au cas ou celui du fond qui<br />

dort aurait pas compris).<br />

Diapo 13: les teignes suppuratives ne sont pas du tout inter-humaines.<br />

Diapo 17: le Trichophyton rubrum n'est pas un agent de teigne.<br />

Diapo 20: La lésion hyperkératosique épaissit la peau. 1


Diapo 24: En bas a droite: Leuconychie superficielle (sur l'ongle, facile a traiter)<br />

Les 3 autres: onychomycose unguénale (sous l'ongle)<br />

Diapo 28: - Griseofulvine: prescription uniquement chez l'enfant (traitement dure entre 4 et 8<br />

semaines).<br />

- LAMISIL°: pas d'AMM pour traiter les teignes chez l'enfant.<br />

2


Biochimie 5 DALUZ Laurent<br />

28/09/2010 de 9h à 10h CATALA Hélène<br />

Pr Levade<br />

METABOLISME GLUCIDIQUE ET EXPLORATION<br />

RAPPELS<br />

Ce cours est un cours de rappel et d 'introduction pour le cours de biochimie 6.<br />

Les pathologies du métabolisme glucidique ont une place importante en santé publique.<br />

Ex: le diabète touche environ 2 millions de personnes en France<br />

I-PHYSIOLOGIE ET BIOCHIMIE<br />

1°) Introduction des sucres dans les voies métaboliques<br />

=>Il est important de noter que l'apport glucidique se fait principalement par l'alimentation.<br />

a)Origine<br />

-EXOGENE: (200-300g/jr)=1/2 des apports sous diverses formes:<br />

.sucres simples: galactose,fructose(=fruits)...<br />

.diosides: saccharose(glucose+fructose), lactose(glucose+galactose)<br />

.polyosides: amidon<br />

• Les glucides d'origine exogène vont alors subir:<br />

1.une hydrolyse salivaire via l'amylase puis une hydrolyse intestinale(majeure).<br />

2.une absorption intestinale via des transporteurs actifs qui arrivent par la<br />

circulation porte pour métaboliser les glucides.<br />

-ENDOGENE: lors de la période post prandiale et du jeûne.<br />

• Celle-ci s'exerce par 2 mécanismes:<br />

-la glycogénolyse: dégradation du glycogène=forme de stockage.<br />

-la néoglucogénèse: synthèse de glucose à partir de sources non glucidiques(lipides<br />

et protéines).<br />

• TOUS les tissus consomment du glucose+++ ,mais de manière différente:<br />

-aérobie: SNC=glucodépendant<br />

-anaérobie: GR<br />

Rq: la dépendance des tissus pour le glucose a un rôle majeur dans le contrôle de la glycémie. 1/9


)Diffusion transmembranaire du glucose<br />

• =>diffusion facilitée selon un gradient de concentration grâce aux GLUT(=transporteurs du<br />

glucose)<br />

Transporteurs Distribution tissulaire Km Diffusion du glucose<br />

GLUT 1 et 3 Ubiquitaire 1mM Période post-prandiale<br />

et jeûne<br />

GLUT 2 -Le plus important+++<br />

-Exprimé à la fois dans<br />

les cellules bêta<br />

pancréatiques et les<br />

hépatocytes<br />

GLUT 4 -Régulé par l'insuline<br />

au niveau du muscle et<br />

du tissu adipeux<br />

-Permet une action<br />

hypoglycémiante(insuli<br />

ne:captation du glucose<br />

par les muscles)<br />

GLUT 5 intestin+rein<br />

15-20mM Période d'absorption<br />

• GLUT: absorption du glucose quelque soit la valeur de la glycémie+++<br />

c)Phosphorylation du glucose= Glc-6-P<br />

• Glu-6-P est un intermédiaire métabolique.<br />

• Phosphorylation par:<br />

-l'hexokinase (non spécifique): ubiquitaire .<br />

-la glucokinase: exprimée dans les hépatocytes et les cellules bêta pancréatiques<br />

=enzyme clé de l'utilisation du Glu<br />

.activité allostérique dans les cellules bêta pancréatiques.<br />

.activité transcriptionnelle par l'insuline dans les hépatocytes.<br />

2/9


Hépatocytes sang cellules bêta pancréatiques<br />

transcription < R< insuline < insuline<br />

glucokinase<br />

granules<br />

calcium<br />

GLUT2 GLUT2 GK<br />

Glu-6-P Glu > Glu-6-P<br />

Glu<br />

• Au niveau de la cellule bêta et de l'hépatocyte:<br />

-Après avoir absorbé le Glu: la glycémie augmente.<br />

-GLUT 2 va alors transporter le glucose dans la cellule bêta pancréatique où il va être<br />

phosphorylé par la glucokinase pour se transformer en GLC-6-P qui va alors activer<br />

la glycolyse anaérobie entraînant la production d'ATP et ainsi indure une cascade<br />

d'évènements qui vont aboutir à l'expulsion par la cellule bêta de l'insuline dans la<br />

circulation sanguine.<br />

• La sécrétion d'insuline va indure une fixation de celle-ci au niveau de ses récepteurs<br />

localisés sur l'hépatocyte. Cette fixation est alors responsable d'une réponse<br />

transcriptionnelle qui touche la glucokinase. Parallèlement le glucose va entrer via les<br />

GLUT 2 dans l'hépatocyte qui va alors être phosphorylé en GLC-6-P.<br />

2°)Les grandes voies du métabolisme glucidique<br />

• Le glucose peut prendre plusieurs voies métaboliques.<br />

Apres phosphorylation en GLC-6-P,il peut suivre :<br />

-la voie de la glycolyse<br />

-la voie des pentoses phosphates<br />

-la voie de stockage sous forme de glycogène<br />

-ou bien redevenir du glucose<br />

<<br />

3/9


a)Le métabolisme du glycogène: glycogenèse et glycogénolyse<br />

• Glycogène:<br />

forme de réserve glucidique(chez les animaux) cytoplasmique au niveau du foie<br />

et des muscles squelettiques:<br />

-synthèse: glycogénèse<br />

-dégradation: glycogénolyse<br />

GLUCOSE<br />

GLC-6-P<br />

GLC-1-P<br />

GLYCOGENE<br />

-au niveau du muscle: GLYCOGENOLYSE=>production d'énergie lors de<br />

l'effort(contraction musculaire).<br />

glycogène--->glu-6-P<br />

-au niveau du foie: GLYCOGENOGENESE=>stockage pour mettre en réserve le<br />

glucose que l'on pourra relarguer dans le sang circulant via la<br />

glycolyse en dehors des repas.(voie métabolique qui ramène du<br />

glu-6-P)<br />

b)La glycolyse(voie d'Embden-Meyerof)<br />

Description:<br />

• Elle a lieu partout, notamment dans les cellules sans mitochondries(GR++).<br />

• Voie d'oxydation anaérobie du glucose.<br />

• Prédomine si la cellule fonctionne en hypoxie ou en anoxie.<br />

• Donne du pyruvate<br />

->ce pyruvate va se transformer et passer dans la voie aérobie et aller dans les<br />

mitochondries pour alimenter le cycle de Krebs.<br />

La réaction de fermentation hémolactique:<br />

• conversion du pyruvate en acide lactique grâce à la LDH.<br />

• réaction essentielle qui permet la production de NAD+ et la reconstitution de NAD+<br />

nécessaire pour faire tourner la glycolyse.<br />

• a lieu majoritairement dans le muscle squelettique en contraction:<br />

=>production de beaucoup de lactate. 4/9


c)La voie des pentoses phosphates.<br />

• Source majeure de NADPH+H+ (qui a un pouvoir réducteur très important) :<br />

-NADPH: très important pour réduire certaines molécules(important par exemple<br />

pour la synthèse des AG et des stéroïdes).<br />

-H+: réservoir de protons nécessaire pour réduire un certain nombre de molécules<br />

exerçant un cytotoxisme via les radicaux libres.<br />

d)Néoglucogénèse.<br />

Def=production de glucose à partir de sources non glucidiques.<br />

• Au niveau du foie et du rein<br />

• Sources non glucidiques:<br />

.lactate (--->pyruvate-->oxaloacétate...)<br />

.acides aminésglucoformateurs (alimentent des intermédiaires du cycle de krebs)<br />

.lipides (glycérol)<br />

• Permet l'export de glucose dans le sang pour permettre de maintenir la glycémie lors du<br />

jeûne(apport de glucose au SNC, au muscle, à la glande mammaire).<br />

e)Métabolisme du galactose.<br />

• GAL: un des constituants du lactose(glc+gal).<br />

• Le lait nourrit les nourrissons dès les 1eres heures de vie.<br />

uridine transferase galactosémie<br />

Gal-------------->Gal-1-P---------------->UDP-Gal<br />

Glu-6-P


PATHOLOGIES:(graves)<br />

• Les galactosémies (congénitales ou héréditaires) qui sont des pathologies dues à des déficits<br />

enzymatiques(uridine tranférase)dans le métabolisme du galactose.<br />

• Insuffisance hépatocellulaire et cataracte:maladie qui s'installe vite.Elle est due au fait<br />

qu'un intermédiaire du galactose va donner du galacticol qui est à l'origine de la<br />

dégénérescence du cristallin.<br />

f)Métabolisme du fructose.<br />

• Retrouvé dans les fruits, le miel, le saccharose.<br />

• Dans le muscle: Fructose-------->Fru-1-6-P------->glycolyse<br />

• Dans le foie et la cellule bêta pancréatique:<br />

Fru fru-1-P<br />

glycolysedéficit d'utilisation du fructose comme source d'énergie.<br />

3°)Voies de régulation du métabolisme du GLUCOSE.<br />

=>flux régulés selon les circonstances nutritionnelles et métaboliques par la glycémie.<br />

La régulation de la glycémie est nécessaire selon les efforts,le repos, le jeûne...<br />

• Régulation par:<br />

-les modifications covalentes des enzymes<br />

-les modifications allostériques<br />

• un système hypoglycémiant:<br />

l'insuline<br />

-produite par les cellules bêta pancréatiques des îlots de Langherans.<br />

-gène(chromosome 11)-->pré-pro-insuline-->pro-insuline-->insuline bicaténaire + peptide C<br />

-configuration spatiale: hexamère+Zn2+<br />

=immunogénicité(reconnue par le système immunitaire)<br />

• pas de système hyperglycémiant(sauf en cas d'urgence cf plus loin)<br />

6/9


Sécrétion d'insuline:<br />

-stimulée par l'augmentation de la glycémie(hyperglycémie).<br />

-stimulée par:<br />

-inhibée par:<br />

1-augmentation de la glycémie qui va aller stimuler les cellules bêta<br />

2-entrée du glucose par GLUT 2<br />

3-transformation GLC-->Glu-6-P par la glucokinase<br />

4-Glu-6-P suit la voie de la glycolyse qui aboutit à la production d'ATP<br />

5-l'ATP entraîne une cascade d'évènement:<br />

.fermeture des canaux k+<br />

.dépolarisation membranaire<br />

.ouverture des canaux Ca2+<br />

.activation des protéines kinases<br />

.contraction des microfilaments<br />

.expulsion des granules d'insuline par exocytose<br />

=>insuline dans la circulation<br />

Rq:il y a 50 ans on utilisait les sulfamides pour leur fonction hypoglycémiante<br />

(fermeture des canaux K+)<br />

.les incrétines:Gastric Inhibitory Peptide et Glucagon-Like peptide 1<br />

mis en évidence lors de la mesure de la concentration d'insuline<br />

libérée dans le sang en 2 conditions:<br />

-injection de Glu dans le sang<br />

-prise de Glu par voie orale<br />

.le mannose,la leucine<br />

.la GH,les glucocorticoïdes<br />

.la somatostatine<br />

.les catécholamines<br />

Biosynthèse stimulée par:<br />

.le glucagon<br />

.la cholécystokinine<br />

conclu=>concentration d'insuline plus importante quand on avale le<br />

sucre que quand on l'injecte. Cela est dû à la libération<br />

d'incrétines lors du passage du bol alimentaire dans le tube<br />

digestif.<br />

7/9


Effet biologique:se lie sur son récepteur membranaire à activité tyrosine kinase.<br />

2 sous unités alpha=extracellulaires<br />

2 sous unités bêta=transmembranaires comprenant le domaine tyrosine kinase<br />

qui s'autophosphoryle lors de la fixation de l'insuline ce<br />

qui entraîne une cascade de réaction qui aboutit à<br />

à l'augmentation de la transcription de certains gènes qui<br />

ont un effet sur les voies métaboliques.<br />

Action: sur le foie, le tissu adipeux, les glandes mammaires et les muscles.<br />

=>stimule la captation du glucose sauf au niveau du foie+++<br />

=>elle est hypoglycémiante, diminue les AG libres et augmente la lipogénèse.<br />

Tissus cibles Effets Effets sur la concentration dans<br />

le sang<br />

Foie<br />

muscle<br />

Augmente la captation du<br />

glucose<br />

SAUF AU NIVEAU DU<br />

FOIE+++<br />

Diminution du glucose et les<br />

AG libres<br />

Tissu adipeux Augmente la glycolyse Diminution des corps<br />

cétoniques<br />

Glande mammaire -Augmentation de la synthèse<br />

de glycogène,lipides,protéine.<br />

-Diminution de la<br />

glycogénolyse et de la<br />

néoglucogénèse.<br />

-Diminution de la lipolyse.<br />

Diminution des acides aminés<br />

8/9


• Système hyperglycémiant: SYSTEME DE L URGENCE<br />

-hormones de l'urgence:<br />

.GLUCAGON:-sécrétée par les cellules alpha des îlots de Langherans.<br />

-29 AA<br />

-sécrétion stimulée par l'hypoglycémie.<br />

-se fixe sur son récepteur: couplé à une protéine G-->activation<br />

de l'adénylate cyclase-->production d'AMPc-->activation de la<br />

Pka-->régulation transcriptionnelle. N'agit pas sur les muscles<br />

mais sur le foie et le tissu adipeux.<br />

==>dégradation du glycogène hépatique.<br />

-protéine phosphorylée<br />

-stimule la néoglucogénèse: augmentation de la glycolyse, de<br />

la cétogénèse et diminution de la lipogénèse.<br />

-au niveau des cellules bêta :<br />

.augmentation de la synthèse d'insuline(qui permet déjà<br />

un effet correcteur).<br />

.CATECHOLAMINES:-augmentent la glycogénolyse hépatique ET<br />

musculaire.<br />

-diminution de la sécrétion d'insuline.<br />

-hormones à action plus progressive:<br />

.GLUCOCORTICOIDE:-augmentation de la néoglucogénèse et lipolyse.<br />

-diminution de la protéolyse.<br />

.GH<br />

9/9


Anapath 6 ZAPATA Emilie<br />

30/09/10<br />

10h à 11h<br />

B. Surcharges glucidiques<br />

B.1. Glycogène<br />

II- PATHOLOGIE METABOLIQUE<br />

Les surcharges en glucides par accumulation de glycogène donnent des aspects très<br />

particuliers. Il y en a 2 types : acquises ou secondaires.<br />

La cellule sera hypertrophiée, d'aspect végétal (cellule quadrangulaire à renforcements<br />

périphériques) et colorée électivement en rouge par le PAS.<br />

Cela peut se retouver dans des maladies acquises, des tumeurs et des maladies congénitales. Dans<br />

ce dernier cas, la surcharge affecte surtout les hépatocytes, les cellules musculaires striées et les<br />

cellules de l'épithélium rénal.<br />

Le retentissement morphologique est variable.<br />

2 exemples :<br />

- glycogénose de type 2 : ou maladie de POMPE ou déficit en maltase acide<br />

cette maladie a une révélation néonatale et se traduit par un déficit en α-glucosidase<br />

un des signes cliniques est une cardiomégalie sans hypoglycémie (glycémie normale)<br />

on observera dans les cellules du coeur et du foie une accumulation de glycogène avec des<br />

structures pseudomyéliniques<br />

on verra donc au ME des cellules de grosses tailles, d'aspect hétérogènes, avec des vacuoles<br />

et un matériel accumulé granuleux ; la présence de formations arrondies de membrane est<br />

ce que l'on appelle les structures pseudomyélinique (reflet de phénomènes d'autophagie)<br />

cette maladie peut aussi se révéler tardivement et avoir une traduction neuro-musculaire<br />

- glycogénose de type 5 : ou maladie de Mc ARDLE<br />

elle est caractérisée par un déficit en phosphorilase<br />

la symptomatologie est variée mais on retiendra surtout une fatigue musculaire à l'effort<br />

(trouble du fonctionnement de la fibre musculaire et de la disponibilité en glycogène)<br />

ATTENTION la biopsie du tissus musculaire sera quasi normale, en effet il n'y a pas de<br />

surcharge nette ; donc le diagnostic ne peut se faire que par histoenzymologie<br />

B.2. Mucopolysaccharides<br />

L'anapath sera peu sollicitée pour le diagnostic.<br />

On observera ici :<br />

– Des anomalies du squelettte, notamment des malformations faciales. On parlera de<br />

GARGOYLISME (enfants avec têtes de gargouilles).<br />

– Un nanisme<br />

– Des lésions cérébrales plus ou moins létales<br />

Mais ce type de maladie est tout de même très rare.<br />

1


B.3. Glycoprotéines : ex mucus<br />

Dans la mucoviscidose on aura une surcharge en protéines.<br />

C'est une maladie récessive autosomique (1/2000 naissances, donc très fréquent). On peut le<br />

détecter mais le diagnostic ne se fera pas sur l'anapath.<br />

On aura de nombreuses anomalies cliniques :<br />

– maladie fibrokystique du pancréas qui se traduit par de nombreux troubles digestifs<br />

(malabsorption; diarrhées)<br />

– cela peut être extrèmement grave si c'est associé à l'iléus méconial du nouveau né : occlusion<br />

intestinale liée à l'accumulation de méconium (selles du nouveau né)<br />

doit être traité dessuite<br />

– atteinte broncho pulmonaire : anomalies de la paroi bronchique, de la muqueuse, anomalies<br />

dans les échanges ioniques → susceptibilité accrue pour les infections bronchiques<br />

C. Accumulation de pigments<br />

Ou infiltrations : présence dans les tissus d'une substance qui ne doit pas y être<br />

C.1. Hémosidérose<br />

C'est l'accumulation dans les tissus de FER provenant du sang. C'est donc un phénomène secondaire<br />

à la lyse des hématies.<br />

On aura des dépôts denses intracellulaire d'homosidérine, jaune-bruns, granulaires, bleus après la<br />

coloration de Perls.<br />

2 types :<br />

– Localisée, dans 99 % des cas<br />

la plus banales est celle secondaire à une contusion : hématome qui évoluera vers plusieurs<br />

couleurs puis réaction inflammatoire liée à l'action des macrophages.<br />

– Généralisée<br />

liée à une anomalie sanguine exceptionnelle (accident de transfusion)<br />

C.2. Hémochromatose<br />

C'est une maladie génétique autosomique récessive généralisée, le gène incriminé étant le<br />

gène HFE.<br />

Le fer s'accumulera à la fois dans les cellules conjonctives et épithéliales.<br />

Les complications sont multiples : cirrhose hépatique, diabète sucré, mélanodermie, arthralgies.<br />

C.3. Surcharge biliaire<br />

Pigment jaune vert, granulaire.<br />

On utilisera la technique de Hale : coloration verte.<br />

Signes cliniques : ictère (la première localisation est l'oeil), cholestase hépatique avec formation de<br />

calculs.<br />

2


Introduction<br />

III- INFLAMMATION<br />

C'est l'ensemble des phénomènes réactionnels se produisant au sein du tissus conjonctif à la suite<br />

d'une lésion.<br />

Il y a :<br />

– plusieurs phases<br />

– plusieurs phénomènes : locaux (commence par un panaris)<br />

régionaux (atteint le bras)<br />

généraux (atteinte générale avec septicémie)<br />

Ces phénomènes se développent en synergie.<br />

Réaction : mécanisme de défense (maintient de l'homéostasie) : cellules / médiateurs<br />

Tissus conjonctif : territoire de la réaction inflammatoire ; pas d'inflammation si atteinte<br />

superficielle de l'épithélium.<br />

Lésion : causes endogènes (mécanisme auto-immun par exemple)<br />

↨ Agression<br />

causes exogènes<br />

Les agents phlogogènes sont les substances susceptibles de provoquer une réaction inflammatoire.<br />

Inflammation n'est pas synonyme d'infection. L'infection est une inflammation septique.<br />

Le phénomène inflammatoire est ambivalent, il est parfois nocif. Il peut créer des maladies<br />

inflammatoires (PR, Cohn, RCH).<br />

3


Biochimie 6 ZAPATA Emilie<br />

30/09/10<br />

11h à 12h<br />

EXPLORATION FONCTIONNELLE HEPATIQUE<br />

Toutes les diapos du cours sont dans la ronéo de la semaine dernière.<br />

I- Fonctions hépatiques<br />

Tout ce qui est excrété par le foie est éliminé au niveau du cholédoque qui traverse le pancréas.<br />

Donc tout ce qui bloque l'écoulement retentit sur le foie.<br />

Dans le lobule hépatique on a les veines qui circulent dans un sens et la bile qui va repartir dans<br />

l'autre. Il y a des échanges au niveau des hépatocytes. En effet le foie est l'organe épurateur de<br />

l'organisme.<br />

A- Fonctions excrétrices<br />

1. Fonctions biliaires<br />

a) Pigments biliaires<br />

Le pigment biliaire dans le sang est la bilirubine. Elle s'éliminera dans les urines sous forme<br />

d'urobilinogène et d'urobiline et dans les selles sous forme de stercobilinogène – stercobiline. Ce<br />

sont ces pigments qui donneront aux urines et aux selles leur coloration.<br />

Ces pigments biliaires viennent de la rate à 80 % par dégradation des globules rouges et de<br />

protéines donnant des molécules à structure héminiques (cytochromes, myoglobine).<br />

L'hème dégradé libère la globine et le fer.<br />

Au niveau du sang la bilirubine va se lier à l'albumine. Puis elle sera conjuguée au niveau du foie et<br />

deviendra soluble. Son élimination se fera pas les voies biliaires. En arrivant au niveau du tube<br />

digestif elle subira des transformation par la flore bactérienne et deviendra stercobilinogène et<br />

stercobiline qui donnent la coloration aux selles. Une partie subira le cycle entéro hépatique et<br />

l'autre subira une élimination urinaire qui va donner l'urobilinogère et l'urobiline qui donnent la<br />

coloration à nos urines.<br />

Si la bilirubine reste dans le sang on aura ce que l'on appelle un ictère (coloration jaune de la<br />

peau). Le signe clinique qui va suivre est le prutit lié à l'accumulation de sels biliaires.<br />

Rq : quand un patient a un ictère il faut procéder à un examen des selles, qui seront décolorées (car<br />

absence de stercobiline), et à un examen des urines, qui elles seront foncées. En effet il y aura un<br />

retour par la voie entéro hépatique des pigments.<br />

Il y a 3 pathologies qui font que la bilirubine sera augmentée :<br />

– avant le foie, la bilirubine est non conjuguée insoluble dans l'eau et liée à l'albumine ; elle sera<br />

produite en très grandes quantités en cas d'hémolyse<br />

– au niveau du foie, les hépatites et les cirrhoses vont bloquer le métabolisme de la bilirubine en<br />

bloquant le fonctionnement du foie (lyse des cellules)<br />

– post foie : l'élimination est bloquée, on parle de pathologies de rétention ; ici ce sera la<br />

bilirubine conjuguée qui sera élevée 1


) Sels biliares<br />

Dérivent du cholestérol synthétisé au niveau du foie ; puis formation d'acides (cholique<br />

etc...) qui se conjugueront soit avec la taurine soit avec le glycocolle pour donner les acides biliaires<br />

conjugués.<br />

Ils se retrouvent dans la bile et favorisent la solubisation des lipides et l'hydrolyse de la lipase<br />

pancréatique.<br />

Une partie de ces sels biliaires sera éliminée et l'autre subira un cycle entéro hépatique et pourra être<br />

réutilisée.<br />

c) Enzymes de cholestase<br />

Voir schéma « localisation sub cellulaire ».<br />

On remarque que les phosphatases alcaline (PAL), les gammas GT et la 5'NU ont une localisation<br />

membranaire alors que ALAT, ASAT, LDH et CK se trouvent à l'intérieur de la cellule ; ce sont les<br />

transaminases.<br />

Donc si un calcul bloque le cholédoque et que la bile ne peut s'écouler il y aura une compression<br />

des hépatocytes et les premières enzymes libérées seront celles de la membrane. En cas de<br />

cholestase on dosera ainsi en premier les PAL et les gammas GT, qui seront plus élevées que la<br />

normale.<br />

Les transaminases seront elles retrouvées très élevées en cas de lyse cellulaire (hépatites par<br />

exemple).<br />

A retenir :<br />

- cholestase qui comprime la membrane<br />

- cytolyse qui libère le contenu cellulaire<br />

2. Fonction d'épuration plasmatique<br />

a) Ammoniémie<br />

Les protéines de l'alimentation sont à l'origine du pool d'acides aminés qui vont permettre à<br />

l'organisme de fabriquer des protéines.<br />

Quand ils seront dégradés par désamination oxydative ils libèreront de l'ammoniac qui sera éliminé<br />

par le foie grâce au cycle de l'urée.<br />

Si le catabolisme des acides aminés est augmenté il faudra augmenter l'élimination de l'ammonium<br />

par le cycle de l'urée ; ce qui ne se fera pas correctement chez une personne avec un foie atteint et<br />

sera à l'origine de nombreuses complications.<br />

Attention, l'ammonium est aussi produit par l'intestin.<br />

L'ammonium vient donc du catabolisme des tissus périphériques, est capté par le glutamate puis<br />

véhiculé dans l'organisme sous forme de glutamine.<br />

La glutamine relarguera l'ammonium au niveau du foie et se retransformera en glutamate.<br />

Il y a aussi une voie d'élimination rénale.<br />

Interprétation biologique<br />

Pour mesurer la quantité d'ammonium on utilise des techniques enzymatiques avec détection aux<br />

UV. Il est important de retenir qu'on utilise du NADH qui se transformera en NAD+ et on mesurera<br />

cette transformation qui est proportionnel à la quantité d'ammonium.<br />

C'est donc une mesure indirecte. 2


Le dosage doit être éffectué de façon stricte car de nombreux facteurs peuvent perturber les dosages<br />

(cigarette, air ambiant...).<br />

Ammoniémie<br />

Le taux normal est inférieur à 50 μmol/L<br />

Mais le prélèvement ne doit pas être hémolysé. On doit prélever sur EDTA (mauve) et héparine<br />

(vert), c'est à dire que c'est un plasma.<br />

Rappel :<br />

- le sérum est ce que l'on obtient sur tube sec<br />

- le plama est ce que l'on obtient avec anti-coagulant<br />

Il faut aussi mettre le prélèvement dans la glace pour arrêter la multiplication bactérienne, ce qui<br />

relarguerait à tort de l'ammonium.<br />

Enfin l'analyse doit être faite rapidement.<br />

On aura à sueveiller l'ammoniémie chez le nouveau né lors de troubles métaboliques du cycle de<br />

l'urée. Chez l'adulte c'est plutôt lors de troubles hépatiques (hépatites, cirrhoses).<br />

Ammoniurie<br />

C'est à dire le taux d'ammonium dans les urines. Ici les conditions sont plus difficiles car l'analyse<br />

doit se faire sur des urines de 24h après ajout d'HCl (pour éviter la contamination bactérienne).<br />

Indispensable dans certaines pathologies rénales pour évaluer les acidoses rénales de façon<br />

spécifique.<br />

Hyperammonémies<br />

Elles peuvent conduire à un coma ou des troubles de la conscience (patient confus).<br />

En fait il y aura accumulation de glutamine au niveau des astrocytes ce qui entrainera un oedème<br />

cérébral.<br />

Rappel cycle de l'urée<br />

Voie clée : celle de l'OCT (enzyme 3 sur le schéma) ; car mutations chez l'enfant causant des<br />

pathologies gravissimes.<br />

L'urée est soluble et filtrée dans le rein : élimination de 2 molécules de NH.<br />

Si foie cirrhotique la fonction épuratrice sera bloquée. Le sang va remonter et on aura ainsi une des<br />

complicaitons de la cirrhose : les varices oesophagiennes. Cela va entrainer une hémorragie et donc<br />

hémolyse et création de NH3. Celui ci ne pouvant pas être éliminé au niveau du foie, il va aller dans<br />

tous les tissus et en particulier au niveau du SNC : toubles neurologiques.<br />

2 types de comas :<br />

– celui dû aux hépatites fulminantes aigues<br />

– celui dû à la cirrhose<br />

Le seul traitement est la greffe hépatique en urgence.<br />

b) Epreuve à la BSP<br />

Ne se fait plus.<br />

Epreuve fonctionnelle.<br />

3


3. Fonction de détoxification et de conjugaison<br />

Le foie enlève les molécules avec un noyau benzoique qu'il éliminera sous forme d'acide<br />

purique qui s'élimine dans le rein.<br />

Il modifie aussi les hormones et conjugue certains éléments pour fabriquer des hormones ou de la<br />

bilirubine.<br />

Tous les médicaments ont un métabolisme qui passe par le foie et le plus souvent par le<br />

cytochrome P450. Une fois que le médicament est conjugué il devient soluble dans la bile et passe<br />

ainsi dans les voies d'élimination. Donc TOUS les médicaments ont une certaine toxicité.<br />

Un cycle entéro hépatique peut aussi se produire.<br />

B- Fonctions métaboliques<br />

Elles seront perturbées en cas d'insuffisance hépato cellulaire (stade avancé de la<br />

pathologie).<br />

Le foie est un organe capable de se régénérer, c'est ce qui permet de faire des transplantations.<br />

1. Glucidiques<br />

La glycémie diminue dans les grandes destructions hépatiques car le glycogène ne peut plus être<br />

stocké.<br />

2. Lipidique<br />

Le cholestérol est synthétisé par le foie.<br />

Au début de la pathologie, dans le cadre de cholestases, on peut avoir une augmentation de la<br />

synthèse de cholestérol.<br />

Mais quand il ne reste plus de foie fonctionnel, au contraire, on aura une diminution du cholestérol.<br />

C'est donc de très mauvais pronostic quand le cholestérol est très bas.<br />

La LCAT transforme le cholestérol en cholestérol estérifié et le cholestérol avec les TG vont<br />

être les constituants des lipoprotéines.<br />

3. Protéique<br />

En cas d'insuffisance hépato cellulaire, les protéines seront atteintes un peu avant par rapport<br />

aux glucides et aux lipides.<br />

a) Protéines totales<br />

La protéine principale est la sérum-albumine (60%). Elle est synthétisée au niveau du foie et<br />

sera le reflet de la biosynthèse hépatique. On la recherchera à un stade avancé de la pathologie (ex :<br />

cirrhose), ce n'est donc pas un examen de première intention. Dans ce cas, elle sera diminuée.<br />

b) Facteurs de la coagulation<br />

Ils sont aussi synthétisés au niveau du foie et seront diminués en cas d'insuffisance hépato<br />

cellulaire ou de cholestase. On peut les apprécier grace au temps de QUICK (TQ) qui sera ici<br />

augmenté. Mais attention si on ramène ce TQ par rapport à témoin, il sera diminué...<br />

Les facteurs de la coagulation VIT K dépendants (2, 7, 9 et 10) seront encore plus diminués. En<br />

effet la VIT K est elle même synthétisée dans le foie. 4


c) Electrophorèse des protéines<br />

C'est un examen de dépistage que l'on fait en routine. Il nous donne une orientation diagnostique.<br />

Dans le cadre d'une pathologie hépatique, on aura une augmentation des γ globulines. C'est le reflet<br />

d'infection.<br />

On peut voir les α1 α2 dans les tumeurs malignes ; mais ce n'est pas très spécifique.<br />

Par contre le bloc βγ est caractéristique de la cirrhose alcoolique.<br />

d) Schémas<br />

Métabolisme des glucides et foie<br />

On stocke le glycogène au niveau du foie, donc en cas d'insuffisance hépato cellulaire, on aura une<br />

diminution de la glycémie et une augmentation des lactates.<br />

Relation glucides – acides aminés<br />

Les transaminases interviennent quand il y a lyse de la cellule.<br />

Rq : ASAT = TGO<br />

ALAT = TGP<br />

Ces 2 enzymes se retrouvent dans le métabolisme de l'hépatocyte.<br />

Le glutamate se couple au NH3 pour donner la glutamine qui permet donc de transporter<br />

l'ammonium.<br />

Le fois participe donc à la synthèse et au catabolisme des protéines.<br />

Lors de la cytolyse, les transaminases passent dans le sang et par leur dosage on peut donc évaluer<br />

la lyse hépatique.<br />

Métabolisme des lipides et foie<br />

Rappel : au début de la stéatose augmentation du cholestétol ; et diminution quand grands troubles<br />

hépatiques (mauvais pronostic).<br />

Métabolisme protéique hépatique<br />

Le foie fabrique un grand nombre de protéines ( sérum-albumine, facteurs de la coagulation,<br />

protéine de l'inflammation comme la RBP, protéines hépatiques, protéines de la matrice).<br />

Dans la coagulation il y a 2 voies : la voie extrinsèque et la voie intrinsèque. On explore par 2 temps<br />

qui sont fait en routine : le TQ et le temps de céphaline activée. Ils mesurent 2 facteurs de la<br />

coagulation différents.<br />

En conjuguant ces 2 temps on peut estimer le stade de l'insuffisance hépato cellulaire.<br />

S'ils sont déficitaires il y a risque d'hémorragie. Le TQ ne doit donc pas être inférieur à 50%.<br />

c) Recherche d'une cytolyse<br />

C'est la destruction des hépatocytes ou les trouble de la perméabilité. Dans les 2 cas on retrouvera<br />

les enzymes dans le sang circulant.<br />

ALAT est plus spécifique du foie que ASAT car celle ci est présente en grande quantité dans le<br />

muscle cardiaque et augmente donc aussi en cas de lésion cardiaque.<br />

Dans la cytolyse on a également une libération d'OCT, mais cette enzyme est non dosée. 5


La LDH est non spécifique car présente dans de multiples organes.<br />

Au contraire la cholinestérase est très spécifique et surtout dosée lors d'intoxications.<br />

Enfin, puisqu'il y a une lyse le fer sera augmenté (atome de fer au niveau de l'hème).<br />

II- Tests hépatiques<br />

Les normes sont fonctions de la température! Donc attention lors du suivi des patients.<br />

Normes à 37°C<br />

• Bilirubine sérique 2 à 17 μmol/L<br />

• Transaminases 5 à 50 UI<br />

• γ GT 10 à 60 UI<br />

• Phosphatases alcaline<br />

(osseuses et hépatiques donc différent chez l'enfant et l'adulte)<br />

Bilirubine<br />

Le taux normal est inférieur à 20. On peut arriver à voir chez certains patients un subictère<br />

(jaunissement de la conjonctive de l'oeil à partir de 30). Selon que la bilirubine est conjuguée ou<br />

non conjuguée on peut arriver a voir quel est le type d'ictère.<br />

Transaminases (TGP)<br />

Signe une cytolyse hépatique. On peut les retouver dans de multiples affections (hépatite, nécroses<br />

ischémiques du foie etc...)<br />

γ GT<br />

Comme les phosphatases alacalines interviennent dans la cholestase.<br />

Peuvent être élevées dans les hépatites mais surtout signe de l'alcoolisme chronique.<br />

Mais c'est aussi le 1er marqueur des métastases d'un cancer secondaire.<br />

Enfin premières sensibles aux médicaments.<br />

Phosphatases alcalines<br />

C'est un des marqueurs de la cholestase.<br />

Origine hépatique et osseuse.<br />

Electrophorèse des protéines sériques<br />

γ globulines augmentées lors des hépatites et des cirrhoses.<br />

bloc βγ caractéristique des cirrhoses.<br />

5' Nucléotidase<br />

Spécifique mais non utilisée.<br />

LDH<br />

Non spécifique car présente dans le foie, le coeur, le rein et le muscle.<br />

Nous donne une orientation diagnostique.<br />

Autres<br />

Interprétation<br />

Si un seul de ces tests est perturbé, la conduite à tenir est de recontrôler. Il faut au moins 2 tests<br />

perturbés pour envisager une lésion.<br />

6


Résumé EFH<br />

Cholestase bilirubine ↑<br />

PAL >3N<br />

γ GT >3à4N<br />

Cytolyse transaminases >10N<br />

Insuffisances hépato cellulaires protéines ↓ et TQ modifié<br />

Inflammation CRP ↑<br />

Il existe d'autres tests :<br />

– immunologique<br />

– biochimique<br />

– radiologique<br />

– anatomopathologique<br />

Enfin, pour interpréter un bilan, il faut tenir compte des conditions préanalytiques et analytiques<br />

(voir diapo).<br />

7


ANAT SN 9&10 Camille Valdeyron<br />

Pr Chaynes Agathe ZK<br />

le 01/10/2010<br />

Le cours a commencé par une petite séance de réponse aux questions concernant les cours<br />

précédents.<br />

Réponse aux questions :<br />

● Les artères vertébrales donnent les 4 artères spinales :<br />

- 2 spinales ventrales<br />

- 2 spinales dorsales<br />

Les artères radiculaires naissent à chaque étage et longent les racines des nerfs spinaux .<br />

Il y en a 31 de chaque côté : donc 62 en tout.<br />

Sur ces 62, une dizaine deviennent radiculo-medullaires.<br />

Une artère radiculaire ne vascularisera jamais la moelle épinière. Celles qui vascularisent la<br />

moelle épinière sont les artères radiculo-medullaire.<br />

Les artères vertébrales peuvent être à l origine d'une artère radiculo-medullaire.<br />

● Au sujet de l'hypophyse : tige pituitaire = tige de l'hypophyse<br />

hypophyse= glande pituitaire<br />

infundibulum= angle antéro-inférieur du troisième ventricule.<br />

I. LA VASCULARISATION VEINEUSE DE LA MOELLE EPINIERE :<br />

Les veines de la moelle épinière sont satellites des artères. Elles parcourent la surface de la<br />

moelle.<br />

Les veines spinales sont situées tout autour de la moelle épinière et se jettent dans des<br />

veines radiculaires qui elles même se jettent dans les plexus veineux de l'espace épidural de la<br />

colonne vertébrale.<br />

Ces plexus remontent du sacrum jusqu'au crâne. C'est un réseau parallèle au circuit cave.<br />

Il peut s'agir d' une voie de dérivation en cas d'obstruction cave.<br />

Ce réseau a une importance majeure en raison de la mise en communication vasculaire du sacrum et<br />

du crâne.<br />

Le sacrum se situe au niveau du pelvis. Au sein de ce dernier on peut trouver :<br />

l'appareil urinaire, l'appareil génital, le rectum....<br />

Or, la prostate, les ovaires, l'utérus ... peuvent être le siège de cancers et donc de métastases.<br />

Ces métastases vont pouvoir emprunter le circuit veineux à contre courant et se drainer dans<br />

l'espace épidural de la colonne vertébrale.<br />

Les métastases au niveau du sacrum vont ainsi pouvoir atteindre les vertèbres lombaires, dorsales,<br />

cervicales puis le crâne. Elles empruntent donc la circulation veineuse épidurale. 1


Introduction :<br />

II . LA VASCULARISATION DU TRONC CEREBRAL ET DU<br />

CERVELET.<br />

Le tronc cérébral se trouve à la base du crâne, au niveau de la fosse cérébrale postérieure. Il<br />

est incliné à 20 degrés.<br />

Il est constitué du mésencéphale, du pont, de la moelle allongée. En arrière, on trouve le cervelet.<br />

1. La vascularisation artérielle : ( voir schéma 1, 2A et 2B)<br />

La vascularisation artérielle provient du tronc basilaire qui provient lui même de la réunion<br />

des 2 artères vertébrales droites et gauches.<br />

Ces 2 artères vertébrales rentrent dans le crâne à la partie postérieure du foramen magnum et<br />

se réunissent à hauteur du sillon medullo-pontique ( pas forcément sur la ligne médiane, cela peut<br />

se faire d'un coté ou de l'autre.).<br />

Ces 2 artères se réunissent pour former l'artère basilaire. Leur réunion se fait « plutôt » sur<br />

la ligne médiane en raison de la présence du sillon basilaire. ( mais, attention : ce sillon basilaire<br />

n'est pas l'empreinte de l'artère basilaire ! : ce sillon est du au développement du pont du tronc<br />

cérébral qui se fait sur les parties latérale d'où la présence d'un creux dans la partie médiale. )<br />

Cette réunion peut se faire de façon complète ou non. Avec l'âge l'artère peut se déformer, elle<br />

devient plus tortueuse.<br />

L'artère basilaire, au niveau du sillon ponto-mésencéphalique se divise à nouveau en 2<br />

artères : Les artères cérébrales postérieures droites et gauches qui vascularisent la partie<br />

postérieure du cerveau ( elles ne vascularisent pas le TC! ).<br />

En résumé : Les artères vertébrales vont former l'artère basilaire et ces dernières se divisent en 2<br />

artères cérébrales postérieures.<br />

Organisation des collatérales :<br />

La vascularisation du Tronc cérébral suit le même modèle que celui de la moelle épinière c'est à<br />

dire : une vascularisation périphérique et centrale.<br />

On trouve,donc, dans le TC : - des artères centrales perforantes,<br />

- des artères périphériques superficielles.<br />

2


a) Vascularisation du territoire profond : Les artères centrales perforantes:<br />

Les artères perforantes de la ME naissent de la partie postérieure de l'artère spinale ventrale.<br />

Donc, pour le TC, on suit le même schéma : l'artère basilaire va donner des collatérales sous forme<br />

de perforantes qui vascularisent la substance grise.<br />

Les branches rentrent dans le pont à partir de la face dorsale de l'artère basilaire.<br />

Le diencéphale et le mésencephale sont vascularisés par la terminaison de l'artère basilaire.<br />

Sur la ligne médiane, au niveau du sillon medullo-pontique, il y a des touffes d'artères<br />

perforantes. ( voir schéma 2 )<br />

Il existe donc des points très importants pour la vascularisation du Tronc cérébral.<br />

Les artères perforantes se situent :<br />

- sur toute la hauteur du pont<br />

- au niveau de la fissure médiane et du sillon medullo- pontique<br />

( schéma 1 )<br />

- au niveau de l'espace perforé postérieur. ( schéma 2 )<br />

b) Vascularisation du territoire périphérique:<br />

Les artères du territoire périphériques vont faire le tour du tronc cérébral ( même système<br />

que la ME). Ce sont les artères périphériques circonférentielles. Il en existe des courtes et des<br />

longues.<br />

Ces artères pénètrent de plus loin, avant le cervelet.<br />

Les artères circonférentielles longues vont vasculariser la surface du cervelet ( le cervelet est<br />

la paroi dorsale du métencephale donc l'équivalent de la partie dorsale du pont ); elles sont appelées<br />

artères cérébelleuses. (voir schémas 1 et 2 A et 2B ):<br />

Le cervelet possède 3 parties, donc il existe 3 artères cérébelleuses :<br />

• artère cérébelleuse postéro-inférieur,<br />

• artère cérébelleuse antéro-supérieur,<br />

• artère cérébelleuse antéro-inférieur.<br />

▪ L'artère cérebelleuse inférieure nait de l'artère vertébrale, c'est l'artère cérébelleuse postéroinférieure<br />

ou PICA ( nom donné par les neurologues) .C'est une circonférentielle longue qui<br />

vascularise la moitié inférieure du cervelet.<br />

▪ L'artère cérébelleuse antéro-supérieur . Elle nait juste avant la bifurcation des 2 artères<br />

cérébrales postérieures. Elle vascularise la moitié supérieure du cervelet.<br />

▪ L'artère cérébelleuse antéro-inférieure ( ou artère cérébelleuse moyenne ) nait de l'artère<br />

basilaire. Elle vascularise le reste.<br />

Parfois, il arrive que l'artère cérébelleuse antéro-inférieure n'existe pas ou qu'elle soit<br />

transformée en circonférentielle courte parce que le territoire cérebelleux est suffisamment<br />

vascularisé par les deux autres artères ( moitié/moitié). 3


Le plus souvent, une partie moyenne du cervelet, correspondant au nodulus et floculus est<br />

vascularisé par l'artère cérébelleuse moyenne : artère cérébelleuse antéro-inférieur. Elle ne prend<br />

que ce qu'il reste. C'est la moins importante des trois.<br />

Entre la postéro-inferieur et l'antéro supérieur c'est une véritable compétition.<br />

L'une ou l'autre domine : artère cérébelleuse supérieure dominante ou cérébelleuse inférieure<br />

dominante.<br />

Si l'artère cérebelleuse postéro-inférieur est dominante, elle va gagner en territoire sur celui<br />

de la cérébelleuse antéro-supérieure et si c'est l'antéro-supérieur qui domine, le territoire de la<br />

postéro- inferieure sera plus petit.<br />

Les artères cérébelleuses vont avoir un territoire superficiel et un territoire profond.<br />

Les noyaux du cervelet vont être vascularisés par l'artère cérébelleuse inférieure ou supérieure.<br />

Les artères perforantes naissent dès l'origine de l'artère : ce sont les premières branches collatérales.<br />

Puis développent leur territoire périphérique à la surface du cervelet.<br />

La vascularisation veineuse de l'ensemble de l'encéphale sera traité plus tard. Les veines pour le<br />

retour se jettent dans les sinus.<br />

III. LA VASCULARISATION ARTERIELLE DU CERVEAU.<br />

• Introduction :<br />

La vascularisation du cerveau est une vascularisation de type terminale.<br />

On va retrouver pour les artères cérébrales, une organisation en territoires superficielles et territoires<br />

profonds.<br />

Cette vascularisation va dépendre de 3 ou 4 artères ( cela va dépendre de la façon de compter) :<br />

➔ 2 artères carotides internes<br />

➔ (soit) une artère basilaire<br />

➔ (soit) une artère vertébrale<br />

Ces artères vont arriver au cerveau par sa face inférieure. Ceci est illustré par le schéma n°3<br />

représentant un cerveau embryonnaire.<br />

Ces artères vont donner des artères cérébrales.<br />

En effet, certaines proviendront des artères carotides internes comme les artères cérébrales<br />

antérieures et moyennes : on parle de territoire carotidien et d' autres comme les cérébrales<br />

postérieures vont provenir de l'artère basilaire et des 2 artères vertébrales : on parle de territoire<br />

vertébro-basilaire.<br />

4


On peut donc décrire 2 territoires :<br />

• un territoire carotidien: plutôt antérieur<br />

• un territoire vertébro-basilaire: plutôt postérieur<br />

Il existe 3 artères cérébrales:<br />

● artère cérébrale antérieure ( branche de division médiale de l'artère carotide interne )<br />

● artère cérébrale moyenne ( branche de division latérale de l'artère carotide interne )<br />

● artère cérébrale postérieure ( issue de la division de l'artère basilaire)<br />

A l'examen si on a à traiter la vascularisation du cerveau il faut parler dans l'ordre de : l'origine,<br />

du trajet, de la terminaison, des collatérales.<br />

Pour étudier ces 3 artères, on va se référer aux schémas n° 4 ( vue latérale du cerveau ), n° 5 ( vue<br />

médiale du cerveau ), n° 6 ( vue inférieure du cerveau ) .<br />

I. L'artère cérébrale antérieur (ACA ):<br />

( schéma n° 4, 5 et 6 )<br />

L'artère cérébrale antérieure comprend 2 territoires de vascularisation : central et périphérique.<br />

Elle mesure 2 à 3 mm de diamètre à l'origine.<br />

C'est une branche de l'artère carotide interne ( mesurant environ 10 mm de diamètre ).<br />

A- Territoire Périphérique :<br />

L'artère cérébrale antérieure est la branche médiale de l'artère carotide interne.<br />

Elle part en dedans, elle présente un premier trajet horizontal à la face inférieure du cerveau.<br />

Ce segment horizontal à la face inférieure du cerveau s'appelle : le segment A1 ( = 1ere segment<br />

de l'ACA) puis il va gagner la face médiale du cerveau et se diviser en 2 branches:<br />

○ Une branche qui se loge dans le sillon cingulaire: l'artère calloso-marginale ,<br />

○ Une branche qui se place autour du corps calleux: l'artère péricalleuse ( elle est plus loin<br />

du corps calleux).<br />

L'artère calloso-marginale va arriver au bord supérieur du cerveau et gagner la face latérale<br />

de l'hémisphère cérébrale. Elle va vasculariser 3 cm environ de la face latérale.<br />

L'ACA donne également des collatérales qui vont aller vasculariser la partie médiale de<br />

l'hémisphère : le lobe frontal et le cingulum. On parle de collatérales fronto-orbitaire. Elles ont<br />

divers noms non détaillés ici.<br />

On les retrouve également au niveau de la face latérale du cerveau, dans la mesure où l'ACA<br />

contourne le bord supérieur pour vasculariser 3 cm de la face latérale.<br />

Globalement l'ACA est l'artère de la face médiale de l'hémisphère.<br />

Remarque : Les artères se situent dans les sillons ( voir coupe sur schéma n° 7 ). L'artère cérébrale<br />

se situe au fond du sillon et est entourée de l'arachnoide. L'arachnoide a un rôle de protection.<br />

5


B.Territoire Central:<br />

Le territoire central est représenté par des petites branches naissant du segment horizontal ou<br />

segment A1. Ce sont des artères perforantes,qui sont responsables de la vascularisation de la<br />

substance grise centrale. Elles passent dans l'espace perforé antérieur et vascularisent l'intérieur du<br />

cerveau.<br />

II. L'artère cérébrale moyenne (ACM) : ( schéma n°4 )<br />

On retrouve l'organisation en territoires profonds et superficiels<br />

A. Territoire périphérique :<br />

L'ACM est la branche latérale de l'artère carotide interne. Elle a un diamètre de 6 à 8 mm.<br />

Elle présente un segment horizontal M1 à la face inférieure du cerveau puis elle va gagner le sillon<br />

latéral.<br />

Elle chemine en arrière et en haut dans ce sillon latéral pour enfin se terminer par : l' artère<br />

angulaire ( branche terminale de l' ACM ). Cette artère vascularise la région du gyrus angulaire.<br />

Elle va donner 2 types de collatérales superficielles :<br />

• les collatérales descendantes : ce sont des branches temporales.<br />

• les collatérales ascendantes : ce sont les branches frontales ou pariétales.<br />

L'ACM continue l'axe de la carotide interne. Ceci a une importance clinique. ( schéma n°8 )<br />

En effet en cas de présence d'athérome dans l'ACI ,si cet athérome se détache il va partir<br />

préférentiellement dans la circulation de l' ACM car elle continue dans l'axe de l'ACI tandis que<br />

l'ACA bifurque vers le haut.<br />

L'embolie carotidienne correspond donc plutôt au territoire de l'ACM.<br />

B.Territoire Central : ( schéma n° 6 )<br />

Le territoire central correspond au territoire M1.<br />

Les collatérales centrales naissent à partir de la portion horizontale ou segment M1. Elles<br />

atteignent le SNC par l'espace perforé antérieur.<br />

Plus précisément, les artères perforantes provenant de M1 entrent dans le cerveau au niveau de la<br />

partie latérale de l'espace perforé antérieur.<br />

6


III. L'artère cérébrale Postérieure (ACP) : ( schéma n° 5 et 6 )<br />

L'artère cérébrale postérieure va vasculariser la partie postérieure du cerveau.<br />

Elle nait de l'artère basilaire ( qui se divise au niveau du sillon ponto-mésencéphalique en 2<br />

artères cérébrales postérieures qui contourent le mésencéphale). Sa branche terminale est l'artère<br />

calcarine.<br />

A. Territoire superficiel :<br />

Ce territoire correspond à la face postérieure et inférieure du cerveau.<br />

L' ACP contourne le bord postérieur du cerveau pour aller vasculariser les 2 -3 cm de la face<br />

latérale de l'hémisphère cérébrale.<br />

B. Territoire central :<br />

Des artères perforantes rentrent dans le SNC au niveau de l'espace perforé postérieur avec<br />

les artères perforantes de l'artère basilaire. ( schéma n° 6 )<br />

IV . L'artère carotide Interne (ACI) :<br />

L'ACI a d'autre collatérales notamment une collatérale qui va vasculariser les plexus<br />

choroides ( ce qui permet la sécretion de LCR), c'est l'artère choroidienne antérieure. ( voir<br />

schéma n°6 )<br />

Cette dernière se comporte comme une artère cérébrale.<br />

C'est à dire qu'elle présente un territoire périphérique superficiel correspondant au plexus choroide<br />

( pie mère) et un territoire central, profond avec les artères perforantes pour la capsule interne.<br />

V. Le polygone de WILLIS : ( voir schéma n° 9)<br />

Les artères cérébrales antérieures sont réunies par une petite artère : l'artère communicante<br />

antérieure. Cette réunion s 'effectue après le segment horizontal: c'est une anastomose. ( schéma n°<br />

6)<br />

Les artères cérébrales sont de type terminal. Or, ici, nous avons des artères terminales<br />

anastomosées!<br />

En fait, les ACA sont de type terminal après l'anastomose.<br />

Il existe également une artère communicante postérieure qui nait de la face postérieure de la<br />

carotide interne et qui la relie à la carotide cérébrale postérieure.<br />

Sur le schéma n° 9, on a au final : une artère basilaire, 2 artères carotides internes, les artères<br />

cérébrales moyennes et postérieures, les artères cérébrales antérieures réunies et donc cela forme un<br />

cercle anastomotique artériel à la base du crâne : le polygone de WILLIS.<br />

C'est un réseau anastomotique placé à l'origine des artères cérébrales<br />

7


Il est donc constitué des 2 artères carotides internes, de l'artère basilaire qui donne les ACP, les<br />

ACA et des anastomoses (antérieures et postérieures).Cependant le cercle ne comporte pas les 2<br />

ACM.<br />

Ce réseau anastomotique va permettre la mise en place de système de suppléance :<br />

Si, par exemple, l'artère carotide interne gauche se bouche, le réseau peut rester fonctionnel. ( ici,<br />

l'artère carotide interne contro-latérale et l'artère basilaire peuvent suppléer. )<br />

Mais attention : Ce phénomène de compensation ne peut se mettre en place que si le processus<br />

visant à boucher l'artère est progressif et non brutal!<br />

Autre exemple : En cas d'occlusion de l'artère basilaire par exemple, l' ACP gauche pourra être<br />

alimentée par la carotide interne gauche.<br />

Dans la maladie athéromateuse , les artères se bouchent progressivement,et on peut voir des cas où<br />

le cerveau est vascularisé par une seule artère vertébrale( celle qui n'est pas bouchée).Il y a donc<br />

mise en route progressive d'un système de compensation.<br />

Le polygone de Willis décrit ci-dessus est de type fœtal.<br />

On peut le conserver ou il peut se modifier. Il peut y avoir de nombreuses variations.<br />

Le cercle artériel ne se développe pas de façon homogène. On peut ne pas avoir d' artère<br />

communicante postérieure ou même, d'artère communicante antérieure. Le segment initial de l'ACP<br />

( = segment P1 ) peut ne pas être présent... etc..<br />

Attention : Il y a tout de même une différence entre naissance et développement : ex: Dans le<br />

schéma n°9, dans le cas de la variation : l' ACP ne peut pas naitre de l'artère carotide interne,<br />

même si on peut en avoir l'impression avec les remaniements. Elle nait bien de l'artère basilaire.<br />

Il existe 47 configurations possibles. Attention : il faut quand même une configuration qui permette<br />

une alimentation des artères.<br />

Il existe donc des anastomoses au niveau de la base : le cercle artériel de Willis mais il<br />

existe également des anastomoses à la distalité : ce sont des anastomoses piemériennes. En effet, au<br />

niveau des artérioles et des capillaires de la distalité, il y a des communications entre le territoire de<br />

la cérébrale postérieure, de la cérébrale moyenne et de la cérébrale antérieure. (voir schéma n°4 )<br />

Ces anastomoses ne sont fonctionnelles que si des troubles s'installent de manière progressive. Des<br />

relais peuvent être mis en place.<br />

Par exemple,entre les artères cérébrales moyennes et postérieures ou encore entre les artères<br />

postérieures et antérieures.<br />

Les anastomoses pie-mériennes sont représentées par des petits capillaires pie -mériens de faible<br />

débit mais suffisant pour suppléer une thrombose.<br />

8


( voir schéma n°10 )<br />

VI. Territoires Centraux ( profond) :<br />

Sur le schéma : on retrouve les artère péricalleuses, les artères calloso-marginale dans le sillon<br />

cingulaire, les branches de l'ACM...<br />

L' ACA vascularise la face médiale et une partie de la tête du noyau caudé,une partie du<br />

Thalamus,le corps calleux.<br />

Les branches de division de l'ACP vont vasculariser la moitié supérieure du Thalamus (pas le<br />

thalamus en entier) et la partie postérieur du cerveau.<br />

Le reste du cerveau est vascularisé par l'ACM ( c'est la plus grande partie) sauf un petit endroit qui<br />

est vascularisé par l'artère choroidienne antérieure. L'artère choroidienne antérieure vascularise la<br />

capsule interne.<br />

Les artères communicantes postérieures ont également des branches pour le territoire central mais<br />

aussi pour les territoires périphériques.<br />

VII. Exemples d'occlusions et leurs conséquences<br />

Les occlusions sont représentées par des numéros sur les schémas n° 4 et 5<br />

Si il y a : - occlusion de l'artère cérébrale moyenne gauche chez un droitier en 1 puis en 2<br />

- occlusion de la carotide interne en 3 puis en 4<br />

Conséquences sur un plan clinique :<br />

En 1 : Le territoire profond est respecté, et il y a une ischémie du territoire superficiel.<br />

Le patient va présenter:<br />

● des troubles du langages ( aphasie) aires de Wernick et Broca atteintes<br />

● une hémiplégie droite à prédominance brachio-faciale qui préserve le territoire de l'ACA et<br />

donc le membre inférieur.<br />

En 2 : il y a une ischémie totale et nécrose.<br />

● des troubles du langages ( aphasie)<br />

● une hémiplégie totale<br />

_S'il y a occlusion de l'artère cérébrale antérieure:<br />

● hémiplégie crurale (membre inférieur qui est touché)<br />

_S'il y a occlusion de l'artère carotide interne à son origine il y a une hémiplégie totale droite. 9<br />

Le cours n'a pas pu être fini en raison de l'arrivée de la prof d'anapath.. Suite au prochain cours!


Anat neuro 11 et 12 ROQUES Morgane<br />

01/10/10 8h-10h THURIES Claire<br />

Pr Chaynes<br />

Schéma 1<br />

Fin de la vascularisation artérielle<br />

Si on a une lésion en 1 (cérébrale moyenne gauche) on aura une hémiplégie à prédominance<br />

brachio-faciale et une aphasie. L e territoire profond est épargné.<br />

Schémas 1 et 2<br />

En 2 c'est le territoire profond qui est atteint. Cette situation pourrait correspondre à un<br />

tabagique de 50 ans qui a les artères bouchées. On a une hémiplégie totale proportionnelle (lésion<br />

au niveau de la capsule interne) c'est à dire une paralysie Face Main Pied et une aphasie.<br />

Si le pied est le plus touché cela signifie que la lésion est au niveau de la cérébrale<br />

antérieure.<br />

Si la face est la plus touchée cela signifie que la lésion est au niveau de la cérébrale moyenne.<br />

Si la choroïdienne antérieure est lésée, on aura une hémiplégie totale proportionnelle, la différence<br />

avec le cas n°2 est qu'il n'y a pas d'atteinte du cortex et donc pas d'aphasie.<br />

1 symptôme = 1 localisation, pas besoin d'IRM !<br />

En cas de lésion entre 2 et 3 on aura aussi une hémiplégie totale proportionnelle avec<br />

quelques lésions frontales. L'étendue sera plus importante qu'en 2 et plus difficile à discerner.<br />

Si la lésion se trouve entre 3 et 4 c'est à dire lésion de la carotide interne GAUCHE, on aura<br />

une hémiplégie totale proportionnelle DROITE associée à des troubles de la vision : cécité de<br />

l'oeil GAUCHE. En effet, l'artère ophtalmique est une branche de la carotide interne, une lésion<br />

entraine donc une ischémie de l'œil responsable de la cécité.<br />

Si une plaque d'athérome se détache et va dans la circulation vers l'artère ophtalmique on<br />

aura une cécité transitoire appelée amaurose. La vision s'efface pendant 1 ou 2 minutes puis<br />

revient, c'est un signe de gravité montrant un risque d'ischémie cérébrale.<br />

Les veines<br />

Schéma 3 : coupe sagittale du crâne<br />

On retrouve la dure mère qui tapisse toute la surface, la tente du cervelet, la faux du cerveau.<br />

Schéma 4 : coupe frontale<br />

La faux est un dédoublement de la dure mère, au niveau de son insertion on trouve un espace qui est<br />

un sinus (qui n'a rien à voir avec les sinus osseux du crâne), et à l'intérieur de celui-ci il y a du sang<br />

veineux. Ce sinus est l'équivalent d'une grosse veine mais sans paroi veineuse, on a juste un<br />

endothélium. Le sang veineux circule donc dans un dédoublement de la dure mère.<br />

1


On a donc deux sortes de connecteurs veineux :<br />

– les veines<br />

– les sinus duremériens<br />

Il existe plusieurs sinus placés au niveau des replis de la dure mère :<br />

→ Dans un plan sagittal au niveau de l'insertion de la faux du cerveau on a le Sinus<br />

Sagittal Supérieur (SSS).<br />

→ Toujours dans un plan sagittal on retrouve le Sinus Sagittal Inférieur (SSI).<br />

→ La tente du cervelet a 2 bords : un libre (l'incisure) et l'insertion, fait tout le tour, part des<br />

processus chonoïdes antérieurs et sur le bord supérieur du rocher (os pétreux), et sur le bord<br />

supérieur du rocher on trouve le Sinus Pétreux Supérieur (SP).<br />

Schéma 5 : vue supérieure<br />

On retrouve la lame criblée, les processus clinoïdes antérieurs et postérieurs, le bord supérieur du<br />

rocher, le foramen magnum, les canaux optiques, la fissure orbitaire supérieure, le foramen rond, le<br />

foramen ovale, le foramen épineux, le porus acoustique,le foramen jugulaire, le canal de<br />

l'hypoglosse.<br />

→ Sur cette vue supérieure on retrouve le SSS ainsi que le SSI qui commence au niveau du<br />

processus cristanelli, passe au bord inférieur de la faux en restant dans le dédoublement de la dure<br />

mère, pour rejoindre le SSS ; cela correspond au Sinus Droit (SD).<br />

Il y a un sens d'écoulement du sang veineux, de l'avant vers l'arrière, du SSI vers le SD. Le sang va<br />

se déverser vers la veine jugulaire interne, cette dernière représentant la voie d'écoulement<br />

principale du sang veineux du crâne.<br />

→ Il existe une zone médiane correspondant au confluent des sinus. Puis, toujours dans un<br />

dédoublement de la dure mère, le sang descend vers la veine jugulaire interne. On a deux sinus<br />

sagittaux (SSS et SSI) et on aura alors un Sinus Transverse (ST) de part et d'autre, et le sinus<br />

transverse descend dans la veine jugulaire interne au niveau du Sinus Sigmoïde (S∑).<br />

Le Sinus Pétreux Supérieur rejoint le Sinus Sigmoïde pour retomber dans la veine jugulaire interne.<br />

Tous ces sinus (SSS, SSI, ST, SP, S∑) se rejoignent pour se jeter dans la veine jugulaire interne.<br />

Le Sinus Caverneux (au bord latéral de l'hypophyse) ressemble moins aux autres sinus car on n'a<br />

pas seulement de l'endothélium, on retrouve des logettes qui sont des amas de veines (comme il y a<br />

des veines qui peuvent se placer sur la dure mère).<br />

On voit les veines de la Moelle Épinière qui remontent du sacrum jusqu'à la base du crâne, ces<br />

veines remontent ensuite sur la lame quadrilatère pour se jeter dans le Sinus Caverneux (et un peu<br />

dans le Sinus Pétreux Inférieur, pas important).<br />

Le Sinus Pétreux Supérieur est en fait une anastomose entre le Sinus Caverneux et la veine jugulaire<br />

interne.<br />

Les foramens rond, ovale et épineux, et la fissure orbitaire supérieure permettent la communication<br />

entre la base du crâne et la face (orbite et région infratemporale)<br />

Donc on trouve des veines dans les deux sens mais surtout de l'intérieur vers l'extérieur, les veines<br />

partent du Sinus Caverneux par les foramens rond, ovale et épineux (accompagnées de nerfs).<br />

Par contre au niveau de la fissure orbitaire supérieure, c'est l'œil – par la veine ophtalmique<br />

supérieure – qui se draine dans le Sinus Caverneux.<br />

Il y a donc des échanges entre le crâne et la face, et donc des « cochonneries » peuvent rentrer dans<br />

le crâne. 2


Exemple : si on touche un bouton (= concentré de bactéries) situé sur l'aile du nez, en appuyant on<br />

exerce une pression et donc les bactéries peuvent passer dans les capillaires, les microbes arrivent<br />

dans le crâne et bouchent la veine → thrombophlébite du sinus caverneux. (On en meurt …)<br />

Les veines de l'encéphale se drainent donc dans ces collecteurs duremériens, que ce soit cerveau,<br />

tronc cérébral ou cervelet.<br />

Schéma 6 et 7 : vues latérale et médiale<br />

Le SS est petit devant et devient plus gros par la suite. On retrouve le SSI, SD, SD et S∑.<br />

Le sens de l'écoulement est de l'avant vers l'arrière et de haut en bas. Il n'y a pas de valvules (ces<br />

dernières empêchant le sang de redescendre du cœur vers les pieds, là le but est que justement le<br />

sang redescende au cœur).<br />

Le cerveau subit des pressions (toux par exemple) qui seront limitées par le crâne. Donc il faut une<br />

bonne tension pour compenser les résistances périphériques, afin d'éviter que lors d'efforts poussés<br />

le sang ne s'accumule ce qui provoquerait une thrombose. Il faut donc un système maintenant la<br />

pression veineuse relativement stable (lors d'un effort de toux la pression augmente et le but est de<br />

faire fuir le sang).<br />

Donc l'orientation des veines par rapport aux sinus est importante !<br />

Hormis la première des veines qui se jette dans le SSS, toutes s'orientent dans le sens de<br />

l'écoulement. Les veines du tronc cérébral se draineront dans le ST ou le S∑.<br />

On a un drainage superficiel : les veines superficielles drainent la surface du cerveau et se jettent<br />

dans le SSS ou dans le ST.<br />

Puisqu'il existe un drainage superficiel (destiné au cortex cérébral), il existe aussi un drainage<br />

profond : cependant les veines restent superficielles ... Comment être profond et rester<br />

superficiel ?! Grâce à la pie mère ! En effet la pie mère recouvre la surface du cerveau mais se<br />

retrouve en profondeur au niveau de la fissure transverse.<br />

Donc les veines profondes sont au niveau de la fissure transverse, cette dernière comportant 4 faces<br />

(horizontale supérieure, verticale postérieure, latérale droite, latérale gauche) on a alors 2 paires de<br />

veines :<br />

→ la Veine Cérébrale Interne (VCI).<br />

→ la Veine Basale (VB).<br />

On a la Veine Carotide Interne dans la portion horizontale de la fissure transverse au niveau du<br />

toit du 3 ème ventricule, la Veine Basale dans la portion latérale de la fissure transverse entre le tronc<br />

cérébral et le lobe temporal, et ces deux veines vont se rejoindre pour former la Grande Veine<br />

Cérébrale (GVC) (ou veine de Galien) qui se draine dans le Sinus Droit.<br />

Ces veines dites profondes drainent la partie profonde de l'encéphale c'est à dire les noyaux gris et<br />

le diencéphale.<br />

3


Anastomoses veineuses<br />

Schéma 6 : vue latérale<br />

Les anastomoses entre le secteur superficiel et le secteur profond se font par la veine basale et par<br />

d'autres veines :<br />

→ Une veine anastomotique supérieure (veine de Trolard) qui anastomose la veine du<br />

sillon latéral (secteur superficiel) à la veine basale (secteur profond).<br />

→ Une veine anastomotique inférieure (veine de Labbé) qui permet l'anastomose entre le<br />

SSS et le ST.<br />

Les noms propres en italique ne sont pas à savoir …<br />

Rappel sur la motricité volontaire<br />

Schéma 9<br />

Rappel de P1: il y a un système nerveux central avec un effecteur qui est la voie descendante partant<br />

du cortex cérébral (au niveau des aires motrices). Cet effecteur croise la ligne médiane et se projette<br />

sur le deuxième neurone. Il y a donc deux neurones : un neurone cortical et un motoneurone.<br />

Schéma 10 : vue latérale du cerveau<br />

L'aire motrice primaire se situe dans le gyrus précentral, l'aire motrice secondaire se situe en<br />

avant de celle ci et l'aire motrice supplémentaire en avant de la secondaire dans le gyrus frontal<br />

supérieur.<br />

Donc le neurone cortical nait du cortex cérébral (composé de six couches hétérotypiques<br />

agranulaires) et plus précisément de la 5 ème couche qui est pyramidale.<br />

La cellule pyramidale envoie donc un axone vers la moelle épinière pour constituer un tractus<br />

cortico spinal.<br />

Schéma 11: coupe frontale<br />

Le tractus cortico spinal est constitué de 1 à 2 millions de fibres dont 700 000 sont<br />

myélinisées.<br />

Sur ces 700 000 fibres myélinisées seulement 30 à 40 % proviennent de grosses cellules<br />

pyramidales qui vont vite, appelées cellules de Belt. Ces 30 à 40 % correspondent à l' aire motrice<br />

primaire.<br />

Donc le tractus cortico spinal provient pour 30 à 40 % de l'aire motrice primaire et pour 20 à 30<br />

% de l'aire motrice secondaire.<br />

Les 40 % restant proviennent de l'aire somesthésique.<br />

Donc le tractus cortico spinal est composé des voies cortico spinales allant du cortex à la moelle<br />

épinière, c'est un autoroute de voies efférentes et afférentes. Il ne faut pas dire que la sensibilité est<br />

efférente mais pourtant il y a des informations qui viennent des aires somesthésiques et qui sont<br />

efférentes, on parle de région sensoriomotrice. La sensibilité est un concept, ce n'est pas une voie<br />

(on parle de voie afférente ou efférente). En effet, on parle de sensorimotricité car un mouvement<br />

n'est pas que moteur, il doit y avoir en permanence un retour. Il est donc normal que les cellules<br />

pyramidales de la région sensoriomotrice représentent 40 % du tractus.<br />

Si il y a une lésion de ces fibres au niveau de la capsule interne, on aura un déficit moteur et non<br />

sensitif car ce sont des cellules pyramidales.<br />

La capsule interne est oblique en bas et en dedans sur la coupe frontale, les fibres descendent dans<br />

la capsule interne. Pour mieux étudier la capsule interne on fait une coupe horizontale. 4


Schéma 12 : coupe horizontale<br />

On sectionne le corps calleux à deux reprises, un fois au genou et une autre au splénium.<br />

En haut et en bas, on a le cingulum ou le gyrus parahyppocampal en fonction de l'inclinaison de la<br />

coupe puis le cortex occipital.<br />

Le noyau caudé est également sectionné à deux reprises, le thalamus est gros et oblique en bas et en<br />

dehors, on retrouve le globus pallidus et le putamen ainsi que claustrum et l'insula.<br />

Sur la ligne médiane, on a le ventricule latéral, le septum pellucidum, le troisième ventricule et la<br />

fissure transverse qui peut être sectionnée deux fois.<br />

Donc on voit que la capsule interne forme un chapeau chinois ( cf schéma 13) avec un bras avant et<br />

un bras postérieur. Entre les deux bras se trouve le genou et le tractus cortico nucléaire se trouve au<br />

niveau de ce genou. Le tractus cortico spinal se trouve lui sur la partie antérieure du bras postérieur.<br />

On a donc une rotation de la face qui était latérale et devient médiale au niveau de la capsule interne<br />

et le pied qui était médial devient latéral postérieur.<br />

5


Histologie Endocrine 5-6 Maxou Louis<br />

Lundi <strong>27</strong> Septembre 2010 Vincou Cujus<br />

8h - 10h<br />

PANCREAS ET GLANDES SURRENALES<br />

I. Le pancréas<br />

• Le pancréas est une glande annexe du tube digestif situé au niveau de rétro péritoine<br />

supérieur gauche. Il comprend plusieurs parties, il a une forme allongée et on décrit une tête,<br />

un col , un corps et une queue.<br />

• Chez l'adulte, il mesure 15 à 20 cm de long et pèse de 85 à 120 g.<br />

• La partie exocrine du pancréas est constituée par des acini séreux de forme circulaire avec<br />

une petite lumière et avec des canaux excréteurs qui amènent les sécrétions exocrines dans<br />

le tube digestif.<br />

• Au sein de ce pancréas exocrine, on trouve une multitude de petits îlots, ce sont les îlots de<br />

Langerhans. Chacun de ces îlots est un amas cellulaire de forme arrondie qui mesure 1 à 2<br />

mm de diamètre. Il y en a environ 1 million dans un pancréas et ils sont plus nombreux dans<br />

la queue du pancréas.<br />

• Chez l'adulte, ils représentent un peu plus de 1% de l'organe tandis que chez l'enfant ces<br />

îlots de Langerhans représentent environ 10% du pancréas.<br />

• Globalement les cellules de l'îlot sont de plus petite taille que les cellules glandulaires du<br />

pancréas exocrine.<br />

Schéma1 p241 du poly<br />

• La capsule limite un parenchyme exocrine au sein duquel on trouve ces amas de forme<br />

arrondie qui à l'hémalun-éosine sont détectables. On remarque la présence de capillaires<br />

sanguins de type fenêtrés au contact de cellules épithéliales agencées sous forme de<br />

cordons. Ces capillaires sanguins sont plus facilement visibles avec des techniques<br />

immunohistochimiques qui révèlent les cellules endothéliales des capillaires.<br />

• Au sein de l'îlot de Langerhans, on va distinguer 4 types cellulaires différents qui vont<br />

sécréter chacun 4 hormones différentes. Aujourd'hui, pour identifier ces différents types<br />

cellulaires, on utilise des AC dirigés contre l'hormone sécrétée par le type cellulaire que l'on<br />

cherche à identifier. Ces 4 types de cellules sont mélangés les uns avec les autres.<br />

• N.B.: Exemple de question à l'exam qui d'après le prof tombe souvent et est facile à<br />

corriger: quelle est la structure histologique et le rôle de l' îlot de Langerhans?<br />

1. Différents types cellulaires.<br />

Schéma 2 p242 du poly<br />

1/8


• On distingue donc 4 types cellulaires:<br />

➢ les cellules B ou cellules bêta: ce sont les plus nombreuses car elles représentent<br />

70% des cellules de l'îlot. Elles mesurent 12µm de diamètre et sécrètent une<br />

hormone qui est l' INSULINE.<br />

➢ Les cellules A ou cellules alpha: elles mesurent 13 à 15µm de diamètre et<br />

représentent 20% des cellules de l'îlot. L'hormone sécrétée est le GLUCAGON.<br />

➢ Les cellules D ou cellules delta: elles représentent 5% de l'îlot, mesurent environ<br />

8µm, et sécrètent une 3ème hormone qui est la somatostatine. Il y a plusieurs sortes<br />

de somatostatine sécrétée dans l'organisme, ici, la somatostaine a seulement un rôle<br />

paracrine et va agir sur les sécrétions des 2 types cellulaires précédents.<br />

➢ Les cellules PP: elles sécrètent un polypeptide pancréatique et représentent<br />

quelques % de l'îlot de Langerhans.<br />

• Il ne faut pas oublier que toutes ces cellules sont au contact de nombreux capillaires<br />

sanguins de type fenêtrés (le prof a insisté sur les capillaires fenêtrés)<br />

• Ces cellules épithéliales sont négatives avec les cytokératines mais ont une réaction<br />

positive avec l'Ac CD99 aussi appelé MIC2. On peut identifier un des 4 types cellulaires<br />

plus précisément en utilisant un Ac dirigé spécifiquement contre l'hormone sécrétée.<br />

• Les cellules de l'îlot se régénèrent grâce à des cellules souches situées dans les canaux<br />

excréteurs du pancréas exocrine.<br />

• La principale pathologie concernant les îlots de Langerhans est le DIABETE.<br />

2. Innervation.<br />

• Les îlots sont innervés par le système nerveux sympathique et parasympathique et<br />

seulement 10% des cellules sont innervées. Il existe aussi des gap jonctions entre ces<br />

divers types cellulaires pour transmettre l'information reçue par les cellules directement<br />

innervées par le système ortho et parasympathique. Il y a donc passage de l'information à<br />

toutes les cellules de l'îlot grâce à ces gap jonctions.<br />

La stimulation parasympathique:<br />

• Elle va augmenter la sécrétion d'insuline, de glucagon et du peptide pancréatique. Cette<br />

stimulation parasympthique s'observe pendant la phase céphalique de digestion.<br />

La stimulation orthosympathique:<br />

• Elle va inhiber la libération d'insuline et augmenter la synthèse de glucagon. Cette<br />

stimulation sympathique s'appelle le réflexe d'adaptation au stress.<br />

2/8


3. Histophysiologie de l'îlot de Langerhans<br />

• La sécrétion d'insuline:<br />

➢ L'insuline est une hormone hypoglycémiante. L'ALLOXANE est un produit de<br />

dégradation des bases puriques retrouvé en grande quantité dans l'organisme lors<br />

de gros traumatismes en particulier lors de phénomènes d'écrasement des tissus,<br />

et l'ALLOXANE va détruire spécifiquement les cellules à insuline, c'est pourquoi<br />

lors de gros traumatismes on a l'installation d'un diabète.<br />

➢ Il existe aussi des sulfamides qui sont de 2 types:<br />

✔ les sulfamides hyperglycémiants qui vont freiner la sécrétion d'insuline par<br />

les cellules B,<br />

✔ les sulfamides hypoglycémiants qui vont eux stimuler les cellules B, on a une<br />

multiplication des cellules B dans l'îlot et on aura également plus d'insuline<br />

synthétisée par chaque cellule. Certains de ces sulfamides sont utilisés dans le<br />

diabète en particulier dans le diabète de type 2.<br />

• Contrôle de la sécrétion d'insuline:<br />

➢ L'hyperglycémie, (c a d l'augmentation de sucre dans le sang) va stimuler la<br />

sécrétion d'insuline.<br />

➢ De même, la sécrétion de glucagon va stimuler la sécrétion d'insuline.<br />

➢ D'autres hormones, comme l'hormone de croissance (GH), la tyroxine,<br />

l'adrénaline ou les glucocorticoïdes stimulent aussi la sécrétion d'insuline car<br />

ils ont une action hyperglycémiante.<br />

➢ Le taux normal de la glycémie est compris entre 4,5 et 6,5 nanomol/L ou 1 g/L<br />

de sang.<br />

➢ L'hypoglycémie va donc déprimer l'activité des cellules à insuline.<br />

4. Pathologie des cellules de l'îlot de Langerhans<br />

• Pathologies des cellules B:<br />

La pathologie inhérente à ces cellules de type B va être le diabète dont il existe 2 types:<br />

• le diabète de type 1 (appelé diabète maigre): il correspond à une incapacité du pancréas à<br />

sécréter une quantité suffisante d'insuline. C'est en fait une maladie auto-immune dans laquelle il y<br />

a destruction plus ou moins importante par des Ac d'un certain nombre de cellules B. Le traitement<br />

passe par la nécessité absolue d'une administration d'insuline exogène<br />

• le diabète de type 2 (appelé diabète gras): il correspond à une insulino-résistance des cellules,<br />

les cellules de l'organisme deviennent résistantes à la pénétration du sucre dans l'organisme. On a<br />

alors une hyperglycémie car le taux de sucre augmente dans le sang.<br />

3/8


• Pathologie des cellules A ( sécrètent le glucagon):<br />

On peut observer dans une région donnée du pancréas un trop grand nombre de cellules A formant<br />

une petite masse, cad une petite tumeur appelée GLUCAGONOME (qui correspond à un<br />

adénome), c'est une tumeur bénigne. On observe alors une exagération de la sécrétion de glucagon,<br />

et donc une hyperglycémie.<br />

• Pathologie des cellules D (sécrètent la somatostatine):<br />

• syndrome de ZOLLINGER-ELLISON: ce syndrome est produit par un petit adénome<br />

développé par les cellules D de l'îlot de Langerhans. Les cellules ne vont pas sécréter de la<br />

somatostatine mais de la gastrine. On va avoir une hypersécrétion d'acide chloridrique à l'origine<br />

d'ulcer gastrique ou du moins d'ulcération par atteinte de la muqueuse de l'estomac et du duodénum,<br />

on va aussi avoir une diarrhée aigüe. Dans ce syndrome, 1 fois sur 2, la tumeur est une tumeur<br />

maligne à savoir un carcinome.<br />

• Pathologie des cellules PP (sécrètent le polypeptide pancréatique):<br />

Normalement ce polypeptide sert à stimuler l'activité des cellules à gastrine, il va aussi augmenter la<br />

glycogénolyse hépatique. Il peut exister des petits adénomes concernant les cellules PP, ces<br />

adénomes sont appelés des PPomes.<br />

II. Les glandes surrénales.<br />

• Organes pairs, en position rétro-péritonéale, dont la face postérieure vient se mouler sur la<br />

convexité du rebord supérieur du rein (les surrénales gauche et droite sont donc au-dessus<br />

de leur rein correspondant),<br />

• Leurs dimension sont: grand axe: 4-6 cm; hauteur: 1-2 cm; épaisseur: 0,5 cm,<br />

• Elles sont constituées de 3 parties: une tête, un corps et une queue,<br />

• La glande surrénale: droite a une forme de pyramide,<br />

gauche a une forme de croissant,<br />

• En présence d'une agénésie rénale (pas de formation d'un rein), la forme de la surrénale du<br />

côté du rein manquant se trouve modifiée: elle apparaît arrondie; la forme de cet organe est<br />

donc lié au rein.<br />

• Il y a 2 glandes dans ce même organe avec une origine embryologique et des sécrétions<br />

différentes, mais qui ne sont en aucun cas anatomiquement séparées:<br />

➢ en périphérie: le cortex ou cortico-surrénale, d'origine mésoblastique, avec une<br />

sécrétion de stéroïdes formés à partir du cholestérol,<br />

➢ au centre: la médullaire ou médullo-surrénale, d'origine neurectodermique,<br />

avec une sécrétion et un stockage de catécholamines (adrénaline et<br />

noradrénaline).<br />

4/8


• N.B.: petit point « il était une fois la vie », auparavant on parlait de capsule surrénale (le<br />

nom des artères en est encore inspiré), car les premiers anatomistes qui eussent disséqué des<br />

cadavres de dates de péremption évidemment franchies, trouvaient un organe creux à la<br />

place des surrénales; cela s'explique par la lyse de la médullo-surrénale après le trépas.<br />

1. La cortico-surrénale.<br />

• Elle est située entre la capsule conjonctive et la partie la plus périphérique de la médullosurrénale,<br />

• Elle est constituée de 3 régions: d'architecture différente, avec des cellules et des sécrétions<br />

différentes, mais dont le point commun est la présence de capillaires sanguins fenêtrés (de<br />

la périphérie vers le centre de la cortico-surrénale):<br />

➢ la zone glomérulée: sous la capsule conjonctive, peu épaisse,<br />

➢ la zone fasciculée: la plus caractéristique et épaisse, d'architecture rectiligne,<br />

➢ la zone réticulée,<br />

• N.B.: ces trois régions ne sont pas séparées physiquement.<br />

Important! Le professeur a longuement insisté sur les capillaires sanguins fenêtrés: chaque année,<br />

à l'examen, des étudiants oublient d'en parler alors qu'ils sont primordiaux dans la constitution des<br />

organes glandulaires! Pensez-y, il le prendrait mal...<br />

a. la zone glomérulée.<br />

• Elle est formée de petits amas de cellules arciformes (nous homologuons ce mot), petites,<br />

hautes et étroites, en cordon qui viennent s'arcbouter (celui-la aussi) sous la capsule,<br />

• Elle est à l'origine de sécrétions d'aldostérone (minéralo-corticoïde), qui va agir sur les<br />

cellules du tube contourné distal du rein et favoriser la réabsorption du Na,<br />

• Les sécrétions sont contrôlées non pas par l'ACTH, mais par l'angiotensine II.<br />

b. la zone fasciculée.<br />

• Elle est d'architecture peignée car les cellules sont organisées en travées rectilignes fines;<br />

• Les cellules, arrondies, s'empilent les unes sur les autres et sont les plus grosses de la<br />

cortico-surrénales,<br />

• Elles sont au contact des capillaires sanguins fenêtrés,<br />

• Un type cellulaire particulier: les spongiocytes:<br />

➢ avec un cytoplasme clair et microvacuolaire<br />

➢ dont les vacuoles sont des gouttelettes lipidiques contenant hormones<br />

(glucocorticoïdes) et cholestérol.<br />

• Elle est à l'origine de sécrétions, à partir du cholestérol, de:<br />

➢ cortisol et corticostérone, en grande quantité: à action hyperglycémiante (par<br />

stimulation de la libération de glycogène hépatique),<br />

➢ DHEA (DéHydroEpiAndrostérone), en faible quantité: avec retentissement<br />

pathologique dans le cas de dysfonctionnements de la couche fasciculée,<br />

5/8


➢ Testostérone, en faible quantité: avec retentissement pathologique dans le cas de<br />

dysfonctionnements de la couche fasciculée (hirsutisme: pilosité exagérée chez la<br />

fille; puberté précoce chez le garçon)<br />

➢ Oestradiol, en faible quantité.<br />

• Les sécrétions sont contrôlées par l'ACTH, qui se fixe sur des récepteurs membranaires des<br />

spongiocytes.<br />

c. la zone réticulée.<br />

• Elle est constituée de cellules petites disposées en travées qui vont s'anastomosées en<br />

mailles; ces dernières sont séparées par des capillaires fenêtrés,<br />

• Elle est à l'origine de sécrétions similaires à la zone fasciculée mais proportionnellement<br />

opposé: des glucocorticoïdes (cortisol et corticostérone) en faible quantité, et des stéroïdes<br />

en grande quantité,<br />

• Les sécrétions sont contrôlées par l'ACTH.<br />

• Cytokératine +<br />

• Synaptophysine +<br />

• Chromogranine -<br />

d. immunophénotype (utile pour le diagnostic).<br />

e. dysfonctionnements.<br />

• Les dysfonctionnement de la cortico-surrénale sont de 2 types et touchent préférentiellement<br />

les sécrétions de glucocorticoïde,<br />

➢ hypofonctionnement: insuffisance surrénalienne,<br />

✔ maladie d'Addison:<br />

✗ hypotension artérielle,<br />

✗ hyponatrémie,<br />

✗ pigmentation brunâtre de la peau,<br />

✗ possible choc sévère ou collapsus<br />

✗ chute des gluco et des minéralo corticoïdes,<br />

✗ étiologie: maladie auto-immune (80% des cas), tuberculose, etc.<br />

✔ arrêt brutal d'un traitement corticoïde: par un mécanisme de feed back<br />

sur l'axe hypothalamo-hypophysaire, lors d'un traitement corticoïde, les<br />

sécrétions endogènes de la couche fasciculée sont presque nulles; l'arrêt<br />

brutal d'un traitement de longue durée de ce type entraîne dès lors une<br />

insuffisance surrénalienne grave; l'arrêt se doit d'être fait par palier.<br />

➢ hyperfonctionnement: adénome ou hyperplasie,<br />

✔ si production de glucocorticoïdes: syndrôme de Cushing (du lourd)<br />

✗ obésité de la face et du tronc,<br />

✗ hirsutisme, 6/8


✗ érythème faciale,<br />

✗ HTA,<br />

✗ diabète sucré,<br />

✗ troubles mentaux,<br />

✗ hypokaliémie.<br />

✔ si production de mineralocorticoïdes: syndrôme de Conn<br />

✗ HTA,<br />

✗ hypokaliémie,<br />

✗ alcalose.<br />

2. La médullo-surrénale.<br />

• Elle est située autour de la veine centrale de la surrénale, et préférentiellement au niveau de<br />

la tête et du corps de la glande surrénale (il n'y en a pas dans la queue) dont elle occupe<br />

10 % du volume,<br />

• Elle fais moins de 2 cm d'épaisseur, et est nettement démarquée de la cortico-surrénale, sans<br />

toutefois, souvenez-vous, en être physiquement séparée,<br />

• Elle est composée de plusieurs types cellulaires, intriqués:<br />

➢ les phéochromocytes:<br />

✔ plus grosses cellules de la glande surrénales, elles sont disposées en<br />

travées courtes séparées par des capillaires fenêtrés,<br />

✔ dont le cytoplasme est basophile, granuleux et vacuolaires,<br />

✔ ce sont des neurones sympathiques post-ganglionaires qui ont perdu leurs<br />

dendrites et leur axone, et se sont transformés en cellules glandulaires.<br />

➢ les cellules sustentaculaires:<br />

✔ fusiformes, elles se moulent aux phéochromocytes,<br />

✔ mal vues en coloration standard, on les met en évidence grâce à un AC<br />

anti-protéine S100.<br />

➢ les cellules ganglionnaires nerveuses.<br />

• Les capillaires (oui, fenêtrés) se jettent dans des veinules, qui se jettent dans la veine<br />

centrale de la surrénale,<br />

• Et, lors du syndrome d'adaptation au stress, il y a libération massive et rapide des hormones<br />

(adrénaline et noradrénaline) stockées dans les cellules directement dans ce gros vaisseau<br />

qu'est la veine centrale de la surrénale (« montée d'adrénaline » dans le langage des villes et<br />

des campagnes).<br />

• Les artères sont de leur côté dites capsulaires (vous savez pourquoi), et traversent la glande<br />

pour se diriger vers le centre de celle-ci.<br />

a. particularités des phéochromocytes.<br />

• Immunophénotype (inverse de la cortico-surrénale):<br />

➢ chromogranine +<br />

➢ synaptophysine -<br />

• Physico-chimique:<br />

➢ au contact de l'O2 de l'air, ces cellules changent de couleur pour virer au brun,<br />

par oxydation des granules cytoplasmiques, 7/8


➢ elles ont une affinité au chrome et à l'argent,<br />

➢ exposées à des vapeurs de formaldéhyde ainsi qu'à des UltraViolet (comité de<br />

lutte contre les abréviations), elles donnent une fluorescence jaune verdâtre,<br />

➢ au Microscope Électronique, on trouve des granules neurosécrétoires,<br />

➢ l'adrénaline et la noradrénaline sont synthétisées et stockées (libération directe<br />

faible) en vue d'une adaptation au stress sous le contrôle du système nerveux<br />

autonome.<br />

b. organisation de la commande nerveuse.<br />

• Toutes les cellules sont reliées aux terminaisons nerveuses cholinergiques pour une<br />

libération en grande quantité dans le sang, avec des effets:<br />

➢ vasoconstriction immédiate,<br />

➢ HTA,<br />

➢ modifications du rythme cardiaque,<br />

➢ augmentation de la glycémie.<br />

c. autres localisations.<br />

• On trouve des îlots de médullo-surrénale autre part dans l'organisme, avec une structure et<br />

des sécrétions similaires: ce sont des para-ganglions, situés à proximité des ganglion du<br />

système nerveux autonome et des viscères. Ils peuvent être à l'origine de tumeurs: les<br />

paragangliomes.<br />

d. pathologies.<br />

• Phéochromocytome: entrainant hyperglycémie et HTA paroxystique (à savoir avant une<br />

anesthésie).<br />

8/8


Anat endo et SN Catala Hélène<br />

Pr Chaynes Daluz Laurent<br />

28/09/10, 8h-9h<br />

L'hypophyse<br />

Ce cours est commun avec l'anat SN, et donc à l'exam, il pourra tomber soit en anat endo, soit en<br />

anat SN, soit dans les 2, les questions étant bien sûr différentes.<br />

I- Généralités<br />

L'hypophyse est une glande endocrine couplée au système nerveux, constituée de 2 parties:<br />

– 1 nerveuse: la neurohypophyse<br />

– 1 glandulaire: l'adénohypophyse.<br />

Ce sont deux hypophyses qui fonctionnent ensemble et sont couplées à l'hypothalamus: c'est le<br />

couplage hypothalamohypophysaire. (schéma 1)<br />

La partie glandulaire provient de la bouche de l'embryon, le stomodeum, qui se replit, se détache et<br />

migre pour s'accoler au tube neural, et sera individualisé pour former une glande à la face inférieure<br />

du cerveau. Il persiste quelques cellules d'adénohypophyse sur le trajer, faisant qu'en pratique, une<br />

résection d'hypophyse est sans effet: rien ne se passe car ce sont des hypophyses accessoires. Elles<br />

peuvent être sujettes à des tumeurs bénignes: ce sont des adénomes de l'hypophyse. (schéma 2)


L'hypophyse est reliée au système nerveux par la tige pituitaire (schéma 3).<br />

On note la présence d'un trou: c'est une poche qui s'est refermée, délimitant ainsi une cavité tout le<br />

temps présente: la fente hypophysaire (cf schéma 1)<br />

La partie antérieure se développe plus que la postérieure. La fente hypophysaire a une localisation:<br />

– pour les radiologues: entre la neuro et l'adénohypophyse<br />

– pour les anatomistes: entre une partie antérieure et une partie postérieure de l'adénohypophyse.<br />

Le prof a fait la distinction car parfois, la fente est plus marquée que d'habitude sur une radio en,<br />

trauma, car elle contient un kyste, le kyste de la poche de RATHKE, qui n'est pas une tumeur: cela<br />

est tout à fait normal, il s'agit juste de variations morphologiques. Le reste peut donner des<br />

adénomes. La partie suppérieure de la neurohypophyse peut entourer la naissance de la tige, mais<br />

c'est peu important.<br />

1/8


II- Vascularisation<br />

La vascularisation de l'hpophyse est particulière. L'apport est artériel et provient de la<br />

vascularisation du système nerveux:<br />

– l'artère hypophysaire antérieure: elle donne des branches qui donnent naissance à une<br />

vascularisation périphérique en anneau, puis des branches allant à l'intérieur du tissu décrivant 2<br />

territoires, un central et un périphérique. Suivront ensuite les capillaires, puis les veines.<br />

– l'artère hypophysaire inférieure: Idem<br />

Elles proviennent toutes deux de la carotide interne. (cf schéma 3, mais refait), et se poursuivent par<br />

des veines.<br />

Attention: il n'y a pas de sang artériel qui arrive à l'adénohypophyse: les veines arrivent à<br />

l'adénohypophyse et en partent: c'est une vascularisation porte, comme le foie.<br />

Le drainage veineux se fait dans le sinus caverneux situé autour.<br />

III- Localisation et rapports<br />

L'hypophyse se trouve dans la selle turcique (qui se trouve dans l'os sphénoïde, os pneumatisé,<br />

2/8


derrière les yeux, à la base du crâne sous le cerveau). C'est une loge osseuse méningée, cad<br />

recouverte de méninge, la duremère. (schéma 4) 3/8<br />

Schéma 5 et 6: Ce qui suit est un commentaire des schémas, le prof est allé d'un schéma à l'autre.<br />

4/8


– On visualise le sphénoïde avec les sinus sphénoïdaux. La selle est relativement plate (elle<br />

apparaît cresuée sur une vue latérale ou saggitale médiane). Elle est recouverte de duremère,<br />

comme tout os de la base du crâne.<br />

– Entre les processus sphénoïdes antérieur et postérieur se trouvent les ligaments interclénoïdiens.<br />

– La tente du cervelet est tendue entre les processus clénoïdes antérieurs, son bord libre situé au<br />

niveau des processus clénoïdes antérieurs.<br />

– Entre les 2 ligaments clénoïdes se trouve la tente de l'hypophyse, percée d'un orficice laissant<br />

passer la tige pituitaire. La taille du trou n'a aucun rapport avec la taille de la tige, il peut-être<br />

de taille suffisante ou un peu plus gros.<br />

– L'hypophyse apparaît applatie car en haut se trouve la tente. Latéralement on peut trouver de la<br />

duremère, mais elle n'y est pa très résistante.<br />

– Le sinus caverneux est une portion de la paroi latérale du sphénoïde dans un dédoublement de<br />

duremère, et il contient la carotide interne, qui prend presque toute la place. Les veines forment<br />

un plexus, elles sont reliées entre elles.<br />

Il existe des morphologies hypophysaires différentes, avec des possibilités de présence d'hypophyse<br />

contre la carotide interne: elle est donc en rapport immédiat avec l'hypophyse, donnant les artères<br />

hypophysaires antérieure et postérieure.<br />

Concernant les nerfs de la région, il y a:<br />

● Le chiasma optique juste au dessus (nerf II). S'il y a un adénome de l'hypophyse, on peut<br />

avoir une compression du chiasma optique, entrainant une atteinte du champs visuel<br />

(problème dans l'exploration de l'espace). On ne voit pas ce qu'il y a sur le côté: c'est une<br />

hémianopsie (perte de la moitié du champs visuel) bitemporale (les 2 champs temporaux<br />

sont impliqués).<br />

● Le trijumeau: nerfs: V1 ophtalmique dans la fissure ophtalmique suppérieure 5/8


V2 maxillaire dans le foramène rond<br />

V3 oculomoteur dans le foramène ovale.<br />

● Entre II et le V on trouve le III oculomoteur et le IV trochléaire.<br />

On retrouve dans la fissure orbitaire suppérieure les nerfs III, IV, VI( contre la paroi de la carotide<br />

interne) et le V1<br />

Un gros adénome peut entrainer un trouble de l'oculomotricité.<br />

IV- Organisation et fonctionnement<br />

L'hypophyse est une glande qui secrète des hormones:<br />

– Prolaptine<br />

– FSH/LH: hormones sexuelles<br />

– GH ou somathormone: hormone de croissance<br />

– Ocytocine, sécrétée par la neurohypophyse<br />

– ADH: hormone anti-diurétique<br />

schémas 7 et 8: Idem pour ces 2 schémas, le prof est allé de l'un à l'autre.<br />

6/8


L'hypothalamus appartient à la paroi latérale du 3e ventricule, et est plus antérieur. Il est constitué<br />

de 2 parties:<br />

– les noyaux latéraux (petits amas de corps cellulaires)<br />

– les noyaux dans la paroi du 3e ventricule<br />

– les noyaux préoptique PO, paraventriculaire ΠV et supraoptique SO (qui sont plutôt antérieurs).<br />

Le 3e ventricule décrit une pointe: c'est l'infundibulum qui se poursuit par la tige pituitaire. Il<br />

comporte 3 noyaux: le ventromédian VM, le dorsomédian DM et l'inférieur I.<br />

Les corps mamillaires appartiennent à l'hypothalamus et en constituent les noyaux inférieurs. Il<br />

existe des noyaux postérieurs. Les noyaux antérieurs et moyens sont couplés à l'hypophyse.<br />

La neurohypophyse<br />

Les corps cellulaires des neurones se trouvent dans les noyaux optiques, supraoptique et<br />

paraventriculaire. Ils sécrètent l'ADH et l'Ocytocine. Leurs axones se situent dans la tige pituitaire<br />

et permettent sa constitution.<br />

L'adénohypophyse<br />

Les cellules sécrètent des hormones à condition de recevoir un signal, qui ne peut être donné que<br />

par l'hypothalamus. En effet, l'hypothalamus sécrète une pré-hormone, un releasing factor qui va<br />

stimuler la sécrétion hypophysaire. Leurs corps cellulaires se trouvent dans les noyaux moyens et<br />

ventromédian. La terminaison de l'axone est dans l'infundibulum au niveau de l'origine de la tige<br />

pituitaire. Or l'adénohypophyse est tout en bas! Le releasing factor devra donc emprunter la


circulation sanguine pour la rejoindre, via la vascularisation veineuse.<br />

Si la tige est sectionnée, la neurohypophyse ne fonctionne plus. Il n'y aura plus de sécrétion d'ADH,<br />

le sujet urinera énormément (devra boire jusqu'à 10L par jour). Cependant, il n'y aura aucun effet<br />

sur l'adénohypophyse car il y aura toujours une vascularisation de retour: le releasing factor<br />

rejoindra la circulation générale pour atteindre ensuite l'adénohypophyse. On n'aura donc pas<br />

d'insuffisance hypophysaire. En plus, il ne faut pas oublier l'existence des hypophyses accessoires!!<br />

En conclusion, on aura donc une insuffisance neurohypophysaire sûre, et une insuffisance<br />

adénohypophysaire non certaine. Ces 2 glandes fonctionnent en couplage, mais pas de la même<br />

façon.<br />

8/8

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!