Compte-rendu du CM du 23.12.08 - Lectoure
Compte-rendu du CM du 23.12.08 - Lectoure
Compte-rendu du CM du 23.12.08 - Lectoure
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
R E P U B L I Q U E F R A N C A I S E<br />
PROCES VERBAL<br />
de la séance <strong>du</strong> CONSEIL MUNICIPAL<br />
réuni en session publique ordinaire<br />
le 23 décembre 2008<br />
à 18 h 30<br />
sous la Présidence de M. Gérard DUCLOS, Maire de <strong>Lectoure</strong><br />
en application des dispositions de l’article L.2121.25 <strong>du</strong> Code Général des<br />
Collectivités Territoriales<br />
Etaient présents : Mme Andrée ANTICHAN, M. Henri BARNABOT, Mme Paulette<br />
BOUE, MM. Joël CANTALOUP, Denis CASTAGNET, Patrick DAVET, Claude<br />
DUMAS, Marc DUGROS, Guy ESPARBES, Mmes Juliane FAGET, Pascale GIBILY,<br />
Denise LAMBERT, Marcelle LE MANAC’H, M. Patrick MARCONATO, Mmes Hélène<br />
MARTI, Martine MAZERES, MM. Pierre-Luc PELLICER, Jean-Jacques TOSCA,<br />
Dominique TOUZET.<br />
formant la majorité des membres en exercice.<br />
Excusés ou absents : Mmes Edwige MAZZONETTO, Jeannine GAUME, Sylvie<br />
ACHE, M. Damien GAURAN, Mme Marie-Hélène LAGARDERE, M. Daniel<br />
GOBATTO, Mme Sandrine LOZANO.<br />
Après avoir procédé à l’appel des Conseillers et proclamé la validité de la<br />
séance, M. le Maire donne lecture à l’Assemblée des procurations reçues :<br />
- Mme Edwige MAZZONETTO à M. Denis CASTAGNET<br />
- Mme Jeannine GAUME à Mme Martine MAZERES<br />
- M. Damien GAURAN à M. Guy ESPARBES<br />
M. le Maire fait approuver le procès-verbal de la séance précédente.<br />
Objet : Approbation <strong>du</strong> compte-<strong>ren<strong>du</strong></strong> de la réunion <strong>du</strong> Conseil Municipal<br />
<strong>du</strong> 18 novembre 2008<br />
RAPPORTEUR : Gérard DUCLOS<br />
Je vous propose d’approuver le compte-<strong>ren<strong>du</strong></strong> de la réunion <strong>du</strong> Conseil<br />
Municipal qui s’est tenue le 18 novembre 2008, tel qu’il est annexé à la présente<br />
note.<br />
Dominique TOUZET : « Si vous me permettez, je vais vous lire un texte qu’on<br />
a préparé à propos de ce compte-<strong>ren<strong>du</strong></strong>. Je dois d’abord présenter personnellement<br />
mes excuses à cette Assemblée pour mon absence le 18 novembre puisque je ne<br />
l’avais pas fait et que cette absence a été remarquée à plusieurs reprises bien que<br />
j’ai donné pouvoir à Marcelle LE MANAC’H pour les votes. Pour dire un mot d’une<br />
1
emarque qui m’a été faite par le texte puisque je l’ai lu, j’ai déposé effectivement à<br />
votre intention M. le Maire des questions écrites et au bas de la page, j’avais écrit à<br />
la main tout comme lundi matin, que j’ai fait ce dépôt par délégation. Je ne vois pas<br />
en quoi mon absence motive votre remarque M. le Maire puisque il ne s’agissait pas<br />
de questions que j’aurai posées personnellement. Vous disiez, je crois que… »<br />
Gérard DUCLOS : « … que les questions étaient plus importantes que les<br />
réponses. »<br />
Dominique TOUZET : « J’ai été mis en cause par ailleurs à 3 reprises mais<br />
pour faire bref, nous y reviendrons tout à l’heure dans le courant de la séance.<br />
Le premier commentaire que nous avons à faire, concerne le retrait de la délibération<br />
<strong>du</strong> Conseil Municipal <strong>du</strong> 24 juillet 2008 portant exercice <strong>du</strong> droit de préemption. Il<br />
s’agit de 3 intentions d’aliéner réceptionnées en Mairie le 12 juin 2008. Au Conseil<br />
Municipal <strong>du</strong> 10 juillet, il y a eu une intervention concernant les DPU : on ne<br />
comprend pas bien pourquoi le cas des biens COUSTOLS n’y a pas été présenté<br />
puisque cette demande avait été déposée le 12 juin. Si ça avait été le cas, il n’y<br />
aurait manifestement pas eu de problème de délai administratif. Ce ne serait donc<br />
pas la faute au circuit administratif, comme vous l’affirmez M. TOSCA, mais bien une<br />
erreur de vos Services qui a eu pour effet principal de renoncer au DPU sur ces<br />
biens et pour effet secondaire de pouvoir donner délégation au Maire, <strong>du</strong> pouvoir de<br />
cette Assemblée. Nous le regrettons puisque déjà la Commission d’Urbanisme ne<br />
servait qu’aux DPU, privée de tous les autres sujets d’urbanisme qui restent le pré<br />
carré au niveau <strong>du</strong> débat de M. le Maire, des adjoints et <strong>du</strong> secrétariat général.<br />
Voyez M. DUMAS dans votre intervention p 46, vous faites part de ma plainte <strong>du</strong><br />
manque de participation au niveau des Commissions. Il est évident que si en<br />
Commission, le débat peut avoir lieu, au contraire, cela évite le genre de remarques<br />
un peu urticantes que l’on a pu faire dans la revue. A la Commission Urbanisme, on<br />
n’a jamais été invité à débattre d’autre chose que des DPU mais quand on en parle à<br />
M. TOSCA, il argumente pour dire par exemple, que la réfection des Places Barton et<br />
de Gaulle, cela ne relève pas de l’urbanisme pas plus que le sens de la circulation en<br />
Ville, mais il y a au moins 3 ou 4 sujets par Conseil qui mériteraient largement de<br />
passer en Commission. On va donc se répéter mais n’est-ce pas un dialogue de<br />
sourds ? Comment voulez-vous que pour des gens qui travaillent et c’est le cas de<br />
nous 4, on puisse prendre le temps en 4 jours, de faire les investigations nécessaires<br />
à l’étude de dossiers parfois très complexes comme celui de la Gendarmerie, par<br />
exemple aujourd’hui.<br />
Vous avez, dans votre remarque, M. DUMAS, sur notre état d’esprit, d’autant moins<br />
raison que dans les réunions où il y a <strong>du</strong> débat comme par exemple celle <strong>du</strong> CCAS<br />
ou de la Régie "Office de Tourisme" ou de la Commission des Finances ou de la<br />
Commission des Marchés, nous n’avons jamais fait obstruction et toujours participé à<br />
la clarification des situations, ce qui ne nous empêche et ne nous empêchera pas<br />
d’avoir nos opinions parfois très différentes des vôtres et de les exprimer en séance<br />
ainsi que par le vote ou par des explications. Est-ce que c’est clair, ce que j’ai dit ? »<br />
Gérard DUCLOS : « Oui, vous en êtes à quatre minutes. Est-ce que vous<br />
avez terminé ? Il vous reste une minute. »<br />
Dominique TOUZET : « Non, je n’ai pas terminé. Une minute, vous<br />
chronométrez. »<br />
Gérard DUCLOS : « C’est le règlement. ».<br />
Dominique TOUZET : « Très bien, appliquez, appliquez. En ce qui concerne<br />
nos impressions sur le bidouillage, dans le petit Larousse, ça veut dire bricolage. La<br />
remarque de Denis CASTAGNET sur la masse salariale <strong>du</strong> Festival Pyrotechnique<br />
2
est très symptomatique de l’état d’esprit de la majorité. Il déclare : « Tu veux<br />
démontrer que le Festival Pyrotechnique coûte cher » ce à quoi Marcelle répond :<br />
« Ce n’est pas la peine de le démontrer, on le sait. ». En l’occurrence, on ne veut rien<br />
démontrer <strong>du</strong> tout sinon que l’on va garder irrésistiblement l’impression que dans un<br />
cas, celui qui vous est utile, la Foire de la Saint Martin, on va intégrer la masse<br />
salariale et dans l’autre, le Festival, on l’escamote. Désolé Denis, mais ça ressemble<br />
à un tour de passe-passe, d’où le sens de notre question écrite qui fait suite aux<br />
questions obstinées de Marcelle en séance pour que vous publiez enfin cette masse<br />
salariale. Soyez clair, étoffez les Commissions et les débats préalables, publiez les<br />
chiffres clairs et c’est comme ça qu’on avancera. »<br />
Gérard DUCLOS : « Vous avez épuisé votre temps de parole mais je vous<br />
laisse finir si vous faites concis. »<br />
Dominique TOUZET : « Notre question sert ici uniquement, à informer les<br />
citoyens de l’usage <strong>du</strong> temps <strong>du</strong> personnel municipal dans un cadre précis. A chacun<br />
et à chacune ensuite de juger de l’utilité <strong>du</strong> Festival ou pas. Même genre de<br />
remarque sur les chiffres de la Gendarmerie. Alors, j’ai encore 2 petites pages à lire<br />
mais… »<br />
Gérard DUCLOS : « Si ça ne doit pas <strong>du</strong>rer 10 minutes, si on ne doit pas<br />
refaire tout le Conseil Municipal parce qu’on a quand même 18 questions, on veut<br />
bien vous écouter mais… »<br />
Dominique TOUZET : « Je crois que cela a une utilité, c’est que je voulais<br />
répondre à M. DUMAS qui avait l’air très choqué de ce qu’on avait écrit à son sujet.<br />
Je pense que ce n’est pas inutile. »<br />
Gérard DUCLOS : « Allez-y, on vous écoute, mais pas 10 minutes. »<br />
Dominique TOUZET : « Venons à l’intervention de M. DUMAS : on lui doit<br />
quand même quelques excuses puisqu’on a mis en cause son domaine privé en ce<br />
qui concerne la baignade. M. DUMAS fait chez lui, ainsi que de son affaire privée,<br />
absolument ce qu’il veut. Mais on avait pris de mauvaises habitudes depuis très<br />
longtemps à <strong>Lectoure</strong> : la baignade publique, c’était lui et avant c’était son père ; le<br />
camping c’était lui, l’aire pour les camping-cars aussi et la Base de Loisirs "Lac des<br />
Trois Vallées" de <strong>Lectoure</strong> était de réputation régionale. »<br />
Gérard DUCLOS : « … nationale. »<br />
Dominique TOUZET : « Oui, nationale. On apprend de sa bouche que cela ne<br />
lui convient plus donc tac : le droit, c’est le droit, mais où sont donc alors passés les<br />
services publics à <strong>Lectoure</strong> ? Le Camping Municipal a disparu. Vous nous présentez<br />
le maintien de la piscine municipale comme un effort presque insoutenable, un devoir<br />
comme vous le dites au prétexte qu’une maison sur 3 aurait déjà sa piscine. Merci<br />
pour les 2 foyers sur 3 restants et pour l’é<strong>du</strong>cation des milliers d’élèves présents sur<br />
le Canton.<br />
L’aire pour les camping-cars n’a jamais été créée alors qu’en saison, des visiteurs<br />
adeptes de ce mode de locomotion quittent <strong>Lectoure</strong> par dizaine tous les jours, faute<br />
de savoir où stationner et atterrissent où ils peuvent, parfois dans les champs ou au<br />
bord des chemins ou sur des parkings plus ou moins accueillants. Quant à la<br />
rentabilité difficile d’une Base de loisirs publique, M. DUMAS, on veut bien vous<br />
croire sauf que c’est autre chose en principe qu’un lieu de rentabilité purement<br />
monétaire ; c’est un lieu de convivialité, un lieu de culture, un lieu d’épanouissement<br />
personnel, un lieu de liberté, de respiration et cela vaut à tel point un effort de la<br />
Collectivité que comme vous le soulignez, de nombreuses Communes avoisinantes<br />
s’en sont dotées, parfois à grand frais, pas pour la rentabilité mais pour le plaisir de<br />
vivre des citoyens. Avant c’était <strong>Lectoure</strong> "Lac des trois Vallées", maintenant tout est<br />
3
à faire, c’est cela qu’on aurait <strong>du</strong> écrire dans le Bulletin, c’est d’accord. Nos excuses<br />
donc pour être intervenu sans connaître les chiffres dans vos affaires. Voilà. Il y avait<br />
encore un mot sur l’ambiance <strong>du</strong> Conseil Municipal, si vous voulez. »<br />
Gérard DUCLOS : « Vous en êtes à 8 minutes. »<br />
Dominique TOUZET : « Quant à l’ambiance des Conseils Municipaux, que ce<br />
soit au CCAS ou à la Régie "Office de Tourisme", Assemblées auxquelles j’assiste,<br />
l’ordre <strong>du</strong> jour est très bien réglé, les décisions sont peut-être souvent pré-établies et<br />
pour la plupart d’entre elles, c’est compréhensible vu le travail administratif que<br />
représente une décision juste. Cela n’empêche que le débat est ouvert et a<br />
effectivement lieu. Ici, je suis désolé de le dire, mais en dehors de l’Adjoint désigné et<br />
de nous-mêmes dans l’opposition, il n’y a pratiquement jamais de débat, et depuis le<br />
début de la mandature, ni une virgule ni un mot n’ont été changés aux textes<br />
proposés. Pourtant notre action n’est pas nulle : premièrement les journalistes eux,<br />
ont apprécié à chaque Conseil, l’animation que nous avons apportée. Merci de leur<br />
témoignage qui nous encourage à faire de ce Conseil autre chose qu’une chambre<br />
d’enregistrement. Deuxièmement, on va voir au cours de ce Conseil, même si ça ne<br />
fait pas plaisir à tout le monde, que nos interventions font parfois avancer les choses<br />
de façon significative. Merci de votre attention. »<br />
Gérard DUCLOS : « Et bien 9 minutes, voilà. »<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer et signer ce document.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
4
M. le Maire rappelle à l’Assemblée la liste des questions inscrites à l’ordre <strong>du</strong><br />
jour :<br />
1. Approbation <strong>du</strong> compte-<strong>ren<strong>du</strong></strong> de la réunion <strong>du</strong> Conseil Municipal <strong>du</strong> 18 novembre 2008<br />
2. Décisions adoptées par Monsieur le Maire <strong>du</strong> 6 novembre au 16 décembre 2008<br />
3. Association "Office de Tourisme <strong>du</strong> Canton de <strong>Lectoure</strong>" – Proposition de versement<br />
d’une subvention<br />
4. Office de Tourisme de <strong>Lectoure</strong> – Proposition d’approbation <strong>du</strong> Budget Primitif 2009 –<br />
Subvention au titre de 2009<br />
5. Débat concernant le Droit à la formation des Elu(es) Locaux au titre de 2009 –<br />
Proposition de répartition de l’enveloppe budgétaire.<br />
6. Musée Archéologique – Proposition d’application de la gratuité à la cession de droits<br />
d'utilisation de documents iconographiques<br />
7. Contribution forfaitaire relative au fonctionnement et à l’entretien <strong>du</strong> gymnase de la Cité<br />
Scolaire Maréchal Lannes<br />
8. Rémunération des heures supplémentaires effectuées par les personnels enseignants <strong>du</strong><br />
1 er degré pour le compte et à la demande des collectivités locales.<br />
9. Réseau d’Aide Spécialisé pour Elèves en Difficulté (RASED) – Proposition d’acquisition<br />
d’une valise de tests psychologiques<br />
10. Code des Marchés Publics – Proposition d’utilisation de la clause d’insertion<br />
11. Proposition de résiliation <strong>du</strong> contrat d’assistance à la maîtrise d’ouvrage conclu avec la<br />
DDE, en vue de l’aménagement des zones <strong>du</strong> « Couloumé » et <strong>du</strong> « Moulin de la<br />
Justice ».<br />
12. Déploiement <strong>du</strong> dispositif technique <strong>du</strong> passeport biométrique – Proposition de signature<br />
d’une convention relative à la mise en dépôt d’une ou plusieurs station(s) fixe(s)<br />
d’enregistrement des demandes de titres d’identité et de voyage dans la Commune<br />
13. Proposition d’attribution d’une subvention au Centre Communal d’Actions Sociales<br />
(CCAS)<br />
14. Construction d’une Caserne de gendarmerie – Proposition d’avenant n°2 au Bail<br />
Emphytéotique Administratif et à la convention de mise à disposition<br />
15. Construction d’une Caserne de gendarmerie – Proposition d’avenant n°3 au Bail<br />
Emphytéotique Administratif et à la convention de mise à disposition<br />
16. Télétransmission des actes au contrôle de légalité – Projet ACTES (Aide au Contrôle de<br />
Légalité dématérialisé)<br />
5
17. Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise – Rapport d’activité 2005<br />
18. Dotation Globale d’Equipement 2009<br />
M. Marc DUGROS est élu Secrétaire de séance par l’Assemblée.<br />
M. le Maire rend compte des décisions :<br />
Objet : Décisions adoptées par Monsieur le Maire<br />
<strong>du</strong> 6 novembre au 16 décembre 2008<br />
RAPPORTEUR : Gérard DUCLOS<br />
Conformément à l’article L 2122-22 <strong>du</strong> CGCT, portant Délégations de Pouvoir<br />
au Maire, je vous informe des décisions prises <strong>du</strong> 6 novembre au 16 décembre<br />
2008 :<br />
NUMERO<br />
DATE<br />
TITRE<br />
2008.81 24.11.08 Un contrat d’assurance a été signé avec la Compagnie<br />
Gascogne Assurances à <strong>Lectoure</strong>, pour assurer la<br />
Commune dans le cadre de l’organisation de la Foire de la<br />
Saint Martin des 7, 8 et 9 novembre 2008.<br />
2008.82 14.11.08 Une convention de stage a été signée avec l’I.N.S.T.E.P<br />
Midi-Pyrénées d’Auch en vue de définir les objectifs et les<br />
modalités de la formation de Melle Sophie MEL qui s’est<br />
déroulée à la Bibliothèque <strong>du</strong> 10 au 21 novembre 2008.<br />
2008.83 25.11.08 La Commune a décidé de ne pas exercer son droit de<br />
préemption concernant la vente <strong>du</strong> bien appartenant à M.<br />
PANEK Cédric, sis Route de Tané, cadastré Section BV<br />
N° 228.<br />
2008.84 25.11.08 La Commune a décidé de ne pas exercer son droit de<br />
préemption concernant la vente <strong>du</strong> bien appartenant à<br />
M. Christian GLEIZE et Laurette LEMAIRE, sis 87 rue<br />
Nationale, cadastré Section BV N° 822.<br />
2008.85 25.11.08 La Commune a décidé d’exercer son droit de préemption<br />
concernant la vente <strong>du</strong> bien appartenant à Mme Ginette<br />
MANABERA épouse MAGRI, sis Faubourg Saint Gervais,<br />
cadastré Section BY N° 5.<br />
2008.86 25.11.08 Une convention de création d’un accueil de jeunes a été<br />
signé avec la Direction Départementale de la Jeunesse,<br />
des Sports et de la Vie Associative, représentée par son<br />
Directeur Xavier THURIES, afin de mener auprès des<br />
Jeunes Lectourois âgés de 14 à 18 ans, un ensemble<br />
d’action é<strong>du</strong>catives, à compter de l’année 2008.<br />
6
2008.87 5.12.08 Un avenant a été signé avec la SARL CARS TEYSSIE en<br />
vue de modifier les termes de la convention signée en<br />
2006, permettant le transport des élèves tous les<br />
mercredis (hors vacances scolaires) de l’Ecole Bladé à la<br />
Cantine Scolaire en raison de la mise en place <strong>du</strong> soutien<br />
scolaire. Le coût de cette prestation s’élève à 26 € TTC<br />
pour chaque aller-retour.<br />
2008.88 16.12.08 La Compagnie GAN ASSURANCES a remboursé à la<br />
Commune la somme de 1 748,15 € TTC en<br />
dédommagement <strong>du</strong> sinistre survenu le 5 juillet 2008 au<br />
lampadaire de la Commune situé Allée de Lomagne.<br />
2008.89 16.12.08 Une convention tripartite a été signée avec les Sociétés<br />
ADTG, SME et le fermier Véolia pour déterminer les<br />
conditions de déversement des matières de vidange et des<br />
graisses liquides soumises à un traitement de dépollution<br />
que l’usine de <strong>Lectoure</strong> est en mesure d’assurer. Le coût<br />
de cette prestation est à la charge des Sociétés<br />
dépositaires en sachant que 5 € seront reversés à la<br />
Commune sur chaque unité facturée.<br />
Je vous prie de bien vouloir prendre acte de cette communication.<br />
Le Conseil Municipal prend acte de cette communication.<br />
Mmes Martine MAZERES et Juliane FAGET sortent de la Salle.<br />
Objet : Association "Office de Tourisme <strong>du</strong> Canton de <strong>Lectoure</strong>"<br />
Proposition de versement d’une subvention<br />
RAPPORTEUR : Gérard DUCLOS<br />
La Chambre Sociale de la Cour d’Appel d’Agen, par arrêt <strong>ren<strong>du</strong></strong> le 2 décembre<br />
2008, a condamné solidairement l’Association "Office de Tourisme <strong>du</strong> Canton de<br />
<strong>Lectoure</strong>" et le SPIC "Office de Tourisme de <strong>Lectoure</strong>", à payer à Mme Christine<br />
MARTINACHE, les sommes de<br />
- 17 640 €, à titre de dommages intérêts,<br />
- et 1 500 € sur le fondement des dispositions de l’article 700 <strong>du</strong> Code de<br />
Procé<strong>du</strong>re Civile.<br />
Elle a également condamné ces 2 structures aux dépenses de première<br />
instance et de l’appel.<br />
Pour permettre à l’Association "Office de Tourisme <strong>du</strong> Canton de <strong>Lectoure</strong>"<br />
représentée par la SELARL Vincent MEQUINION, Administrateur Judiciaire, de faire<br />
face à cette dépense qu’elle assumera en totalité, je vous propose de lui allouer à<br />
titre exceptionnel une subvention de 20 000 €.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
7
Dominique TOUZET : « Il s’agit ici de la troisième décision de justice prise à<br />
l’encontre de la direction de l’Association "Office de Tourisme", après l’ordonnance<br />
<strong>du</strong> Président <strong>du</strong> Tribunal de Grande Instance d’Auch, de faire tenir des Assemblées<br />
Générales en juillet 2006 et l’ordonnance de référer <strong>du</strong> Tribunal de Grande Instance<br />
d’Auch, dessaisissant la Présidente et le Conseil d’Administration de leurs pouvoirs.<br />
A en croire la justice et nous la croyons : ceux qui ont fait perdre <strong>du</strong> temps et de<br />
l’argent à la Collectivité sont bien les anciens dirigeants de l’Association et non ceux<br />
qui soi-disant soulèvent des problèmes. Il a été jugé ici par la Chambre Sociale de la<br />
Cour d’Appel d’Agen que la régie municipale "Office de Tourisme" est bien un<br />
transfert d’activité de l’ancienne Association et que l’employée licenciée était<br />
parfaitement apte à occuper le poste créé dans la nouvelle structure. A notre sens,<br />
c’est donc un licenciement qu’il était parfaitement en votre pouvoir et même de votre<br />
devoir d’éviter, ce que nous avons plaidé auprès de vous dès l’Assemblée Générale<br />
<strong>du</strong> 19 décembre 2005. En votre pouvoir d’éviter aussi les désagréments in<strong>du</strong>its par la<br />
perte d’emploi à cette personne comme à ses collègues d’ailleurs. Nous ne voyons<br />
donc aucune raison de voter une subvention d’argent public pour vous aider à<br />
réparer des dommages qui n’incombent qu’à votre volonté. »<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité sauf 4 oppositions (LE MANAC’H,<br />
TOUZET, LAMBERT, BARNABOT).<br />
Mmes Martine MAZERES et Juliane FAGET regagnent la Salle <strong>du</strong> Conseil Municipal.<br />
Objet : Office de Tourisme de <strong>Lectoure</strong><br />
Proposition d’approbation <strong>du</strong> Budget Primitif 2009<br />
Subvention au titre de 2009<br />
RAPPORTEUR : Gérard DUCLOS<br />
Conformément à l’article R 133 -15 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> Tourisme, Monsieur Thomas<br />
BOUREL, Directeur de l’Office de Tourisme, a transmis à la Commune pour<br />
approbation, le Budget Primitif 2009 adopté par le Comité de Direction, lors de sa<br />
séance <strong>du</strong> 14 novembre 2008.<br />
Ces prévisions budgétaires intègrent, conformément aux dispositions de<br />
l’article L133-7 <strong>du</strong> Code <strong>du</strong> Tourisme, une subvention communale de 28 000 € au<br />
titre des missions de services publics définies dans la convention d’objectifs signée<br />
entre la Mairie et l’Office de Tourisme le 10 avril 2006, telles qu’elles sont détaillées<br />
dans le tableau ci-joint.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer et<br />
- approuver le Budget Primitif 2009 de l’Office de Tourisme qui est annexé à<br />
la présente note ;<br />
- fixer à 28 000 €, la subvention communale au titre de l’exercice 2009,<br />
sachant que s’ajoutera à cette somme, le pro<strong>du</strong>it de la taxe de séjour.<br />
8
Est-ce que vous avez des questions techniques à poser, sachant que cela a été<br />
débattu en Comité de Direction ? Au cas où il y aurait des questions techniques, la<br />
Présidente serait là pour y répondre. »<br />
Dominique TOUZET : « Le Budget Prévisionnel 2009 présente un total de<br />
dépenses de 77 000 €. L’équilibre est assuré par un apport de 54 000 € d’argent<br />
public (taxes et subventions), soit 70 % des recettes. Selon la loi, l’objet <strong>du</strong> service<br />
pour un SPIC-EPIC doit avoir un caractère in<strong>du</strong>striel et commercial, c'est-à-dire être<br />
une activité de pro<strong>du</strong>ction et d’échange de biens ou de services susceptibles d’être<br />
exercés par une entreprise privée. Par exemple ici, les relations - ventes avec les<br />
tour- opérateurs : dans l’ancienne Association, cette activité représentait 43 900 € de<br />
chiffre d’affaire. Pourquoi n’est-elle pas reprise, même à l’état d’embryon, dans le<br />
budget, Mme FAGET ?<br />
Juliane FAGET : « Elle a été reprise dans ce budget puisque ce budget<br />
comprend 3 catégories de recettes : il y a 26 000 € de taxe de séjour et le restant, ce<br />
sont les pro<strong>du</strong>its de la vente. »<br />
Dominique TOUZET : « Non, non, je parle de l’activité, des relations avec les<br />
tour- opérateurs. »<br />
Juliane FAGET : « Il y a les prestations de services : les visites représentant<br />
les 10 000 €. C’est la brochure groupe qui va être mise en œuvre dès cette année et<br />
qui proposera des séjours à thème. C’est ce que nous avait expliqué Thomas<br />
BOUREL lors de la réunion <strong>du</strong> 14. »<br />
Dominique TOUZET : « C’est un nouveau service mais ce n’est pas noté dans<br />
le budget. »<br />
Juliane FAGET : « Non, ce sont les prestations de services regroupant toutes<br />
les visites. Et « autres ventes », ce sont les ventes de librairies pour 7 000 €. Ensuite,<br />
il y a la location de la Salle d’exposition qui est de 1 000 €, ensuite nous avons des<br />
commissions diverses puisque nous vendons des tickets pour WALIBI et également<br />
pour l’Eté Photographique de <strong>Lectoure</strong> à hauteur de 1 300 €. Et puis ensuite, vous<br />
avez le téléphone, les photocopies, tout cela pour 1 300 €. Cela fait partie des<br />
prestations, cela fait quand même 33 % de notre budget. Je peux vous assurer qu’il y<br />
a certains EPIC qui sont subventionnés à 95 %. Donc, nous, on s’en sort quand<br />
même avec 33 % de subvention de la Commune plus la taxe de séjour. »<br />
Dominique TOUZET : « Je veux arrêter de critiquer, Mme FAGET, - je vous l’ai<br />
dit en Commission (ce n’est pas une Commission, c’est un Conseil ) – le démarrage<br />
de cet EPIC. Mais ce que je veux faire remarquer à tout le monde ici puisque je l’ai<br />
fait remarquer aussi en séance, c’est qu’un EPIC a pour nom in<strong>du</strong>striel et commercial<br />
c'est-à-dire qu’il est chargé par la Commune en l’occurrence, de faire <strong>du</strong> commerce<br />
avec les prestataires qui nous environnent et qui désirent venir nous rendre visite.<br />
Dans l’ancien Office de Tourisme, il y avait un organisme qui se chargeait des<br />
relations avec les tour-opérateurs, qui vendaient des pro<strong>du</strong>its exactement comme<br />
pourraient le faire des pro<strong>du</strong>its commerciaux, exactement comme pourrait le faire<br />
l’EPIC. Apparemment, cette activité n’est pas remise en route. »<br />
Juliane FAGET : « Si, elle est remise en route puisqu’on va faire des séjours à<br />
thèmes mais il faut aussi le temps <strong>du</strong> démarrage. »<br />
Gérard DUCLOS : « Je crois que là, c’est un débat que vous aurez encore à<br />
l’Office de Tourisme. Je crois que ce soir, on présente la chose ; c’est une bonne<br />
idée, cela existait et comme nous l’explique Annie, cela doit continuer. »<br />
Dominique TOUZET : « Ce que je veux dire, c’est que je n‘avais pas<br />
l’impression que c’était budgété. Alors, j’ai une deuxième remarque à faire : par<br />
ailleurs, on remarque 18 000 € de frais d’édition de catalogues. Ces éditions ne<br />
9
pourraient-elles donner lieu à des recettes de publicité sous forme de contrats<br />
proposés aux prestataires. Apparemment M. BOUREL n’avait pas l’intention d’y<br />
inscrire des encarts publicitaires. »<br />
Gérard DUCLOS : « Est-ce que je peux faire une remarque : ça me paraît être<br />
<strong>du</strong> rôle de l’Office de Tourisme et <strong>du</strong> débat que vous vous devez d’avoir au sein de<br />
ce Comité où je crois que vous êtes présent et où vous participez, vous l’avez dit.<br />
C’est bien que vous le disiez, on a pris acte. »<br />
Henri BARNABOT : « Le Conseil, c’est quand même pour en débattre un petit<br />
peu ? »<br />
Gérard DUCLOS : « Henri, je suis tout à fait d’accord avec vous mais il y a des<br />
lieux où on peut débattre de quelque chose : c’est dans l’Office de Tourisme qu’on<br />
en débat, me semble-t-il. »<br />
Juliane FAGET : « D’autre part, je voudrais préciser que c’est le Directeur qui<br />
prépare le budget puisqu’il en est l’ordonnateur et c’est moi qui le présente puisque<br />
je ne suis que Présidente : je n’ai pas la signature et je n’ai pas <strong>du</strong> tout l’initiative de<br />
la commande puisque dans un EPIC Office de Tourisme, l’ordonnateur, c’est le<br />
directeur mais pas la Présidente. »<br />
Dominique TOUZET : « Donc, c’est à lui qu’il faut s’adresser. »<br />
Gérard DUCLOS : « Ayez ce débat en Conseil d’Administration, en Comité de<br />
Direction, faites avancer les choses. »<br />
Juliane FAGET : « D’ailleurs les questions, je crois que vous les avez<br />
largement posées lors <strong>du</strong> Comité et il vous a répon<strong>du</strong>. »<br />
Dominique TOUZET : « On nous demande d’approuver un budget mais je<br />
n’aperçois pas justement ce qui correspond… »<br />
Gérard DUCLOS : « Est-ce que je peux me permettre de vous dire qu’on a<br />
épuisé le temps et que vous aurez ce débat lors de votre prochaine séance. Si vous<br />
n’avez pas d’autres questions, je vais demander à Annie FAGET de sortir. »<br />
Dominique TOUZET : « Sur la légalité de la subvention de 28 000 €, notre<br />
point de vue ne change pas. »<br />
Juliane FAGET : « Je tiens à votre disposition les textes de loi puisque vous<br />
me les aviez demandés la dernière fois. J’ai à votre disposition l’enveloppe. »<br />
Dominique TOUZET : « Vous avez lu les statuts de l’EPIC, je suppose, Mme<br />
FAGET, sinon je vous les transmettrai moi aussi parce qu’il y a une phrase quand<br />
même dans ces statuts qui est particulière. »<br />
Gérard DUCLOS : « Allez, on ne va pas perdre trop de temps, j’interromps le<br />
débat. »<br />
Dominique TOUZET : « J’en parlerai avec Mme FAGET. »<br />
Gérard DUCLOS : « Voilà, exactement. »<br />
Juliane FAGET sort.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité sauf 4 abstentions (LE<br />
MANAC’H,TOUZET, LAMBERT, BARNABOT).<br />
Juliane FAGET regagne la Salle <strong>du</strong> Conseil Municipal.<br />
10
Objet : Débat concernant le Droit à la formation des Elu(es) Locaux au titre de<br />
2009 – Proposition de répartition de l’enveloppe budgétaire<br />
RAPPORTEUR : Claude DUMAS, Adjoint au Maire chargé des affaires générales,<br />
de la Sécurité, <strong>du</strong> personnel, des bâtiments Communaux et des économies<br />
d’énergie.<br />
La loi <strong>du</strong> 3 février 1992 portant création <strong>du</strong> statut de l’élu a eu notamment pour<br />
effet d’instituer un véritable droit à la formation. Ce nouveau droit est ouvert pour les<br />
Communes, à l’ensemble des Maires, Adjoints et Conseillers Municipaux.<br />
La nature de la formation n’est pas définie par la loi. L’article L 2123 – 12<br />
prévoit simplement qu’elle doit être adaptée à leurs fonctions.<br />
La loi précise que toute formation doit être dispensée par un organisme agréé<br />
par le Ministère de l’Intérieur qui suppose le respect <strong>du</strong> principe suivant :<br />
"Les formations proposées aux élus locaux doivent être en lien direct avec<br />
l’exercice <strong>du</strong> mandat d’élu local, pour faciliter cet exercice et accroître leur efficacité<br />
dans la gestion de leur Collectivité"<br />
Le Maire, en sa qualité d’ordonnateur, peut ainsi vérifier si la formation<br />
demandée par un élu, présente une corrélation directe avec l’exercice de ses<br />
fonctions.<br />
La mise en œuvre <strong>du</strong> droit à formation de l’élu s’inscrit dans le cadre <strong>du</strong><br />
budget annuel. Le montant des dépenses à inscrire "ne peut excéder 20 % <strong>du</strong><br />
montant total des crédits ouverts au titre des indemnités de fonction susceptibles<br />
d’être allouées aux élus de la Collectivité", dont le montant pour notre Commune<br />
s’élève à 94 112,31 €, soit une dépense affectée au budget de formation de<br />
18 822,46 € (20 %).<br />
Les frais de déplacement, de séjour et d’enseignement donnent droit à<br />
remboursement.<br />
En outre, la loi a prévu pour les élus locaux, en plus des autorisations<br />
d’absence et <strong>du</strong> crédit d’heures, un congé spécifique consacré à la formation. Ce<br />
congé, qui concerne les salariés <strong>du</strong> secteur privé ainsi que les fonctionnaires et les<br />
agents contractuels de l’Etat, des Collectivités Territoriales et de leurs établissements<br />
publics administratifs, est fixé à 18 jours par élu, pour la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> mandat. Cette<br />
<strong>du</strong>rée reste fixée à 18 jours quel que soit le nombre de mandats détenus, afin de ne<br />
pas faire peser trop lourdement sur les employeurs, les difficultés éventuelles qui<br />
pourraient découler de l’absence de leurs salariés élus.<br />
Les pertes de revenus subies par l’élu sont compensées par la Commune<br />
dans la limite de dix-huit jours par élu pour la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> mandat et d’une fois et demi,<br />
la valeur horaire <strong>du</strong> salaire minimum de croissance par heure.<br />
Un tableau récapitulant les actions de formation des élus financées par la<br />
Commune doit être annexé au compte administratif. Il donne ainsi lieu à un débat<br />
annuel sur la formation des membres <strong>du</strong> Conseil Municipal.<br />
11
Nous vous proposons ainsi de répartir les crédits au titre <strong>du</strong> droit à la<br />
formation des membres de notre Conseil Municipal, en attribuant un montant<br />
équivalent à chacun, soit 697,13 € au titre de 2009.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
Objet : Musée Archéologique – Proposition d’application de la gratuité à la<br />
cession de droits d’utilisation de documents iconographiques<br />
RAPPORTEUR : Martine MAZERES, Adjointe au Maire, chargée <strong>du</strong> développement<br />
culturel, des relations internationales, <strong>du</strong> développement et de l’aménagement<br />
<strong>du</strong>rable et de l’environnement.<br />
Je vous rappelle que lors de notre séance <strong>du</strong> 25 septembre 2008, nous avons<br />
fixé sur proposition <strong>du</strong> Conservateur Départemental <strong>du</strong> Patrimoine, Conservateur <strong>du</strong><br />
Musée Archéologique, le prix de vente des droits d’utilisation de documents<br />
iconographiques existants à 50 € l’unité, avec un abattement de 50 % pour une<br />
utilisation scientifique ou pédagogique, sur justificatif.<br />
Or, dans les faits, il s’avère que cette mesure susceptible de nuire à la<br />
notoriété <strong>du</strong> Musée, dès lors qu’elle constitue un frein à l’utilisation de ces<br />
documents, ne paraît pas opportune.<br />
Nous vous proposons ainsi<br />
- d’appliquer la gratuité à la cession des droits d’utilisation de documents<br />
iconographiques existants,<br />
- d’annuler notre délibération en date <strong>du</strong> 25 septembre 2008.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
Objet : Contribution forfaitaire relative au fonctionnement et à l’entretien <strong>du</strong><br />
gymnase de la Cité Scolaire Maréchal Lannes<br />
RAPPORTEUR : Pierre-Luc PELLICER, Adjoint au Maire chargé de la Vie Scolaire,<br />
de la restauration scolaire, de l’enfance, de la jeunesse, <strong>du</strong> Sport et de la Santé par<br />
le sport,et de la Prévention Routière<br />
Je vous rappelle qu’une convention est intervenue entre le Lycée Maréchal de<br />
<strong>Lectoure</strong> et la Commune fixant d’une part, les modalités d’utilisation de locaux à la<br />
12
Cité Scolaire Maréchal Lannes et d’autre part, le montant de la contribution forfaitaire<br />
de la Commune au fonctionnement et à l’entretien <strong>du</strong> gymnase.<br />
Par avenant n° 17, le Conseil d’Administration <strong>du</strong> Lycée réuni le 23 octobre<br />
2007, a fixé à 3 198,00 € le montant de la contribution de la Commune pour<br />
l’exercice 2008. Pour mémoire, il s’élevait à 2 770,00 € en 2007 et à 2 308,09 € en<br />
2006.<br />
Pour votre gouverne, il s’agit de louer le gymnase <strong>du</strong> Lycée Maréchal Lannes<br />
aux Associations. Le volume horaire est de 838 heures à peu près d’utilisation à<br />
l’année, ce qui n’est pas rien. Pour que vous ayez une idée de la fréquence<br />
d’utilisation, ce gymnase est utilisé <strong>du</strong> lundi au dimanche pratiquement, par les<br />
Associations Lectouroises, ce qui fait une utilisation fréquente. Si on fait le ratio entre<br />
le nombre d’heures utilisées et la demande <strong>du</strong> Maréchal Lannes, ça fait environ<br />
3,98 € de l’heure. Imaginez s’il fallait construire un tel gymnase et l’amortir.<br />
Parallèlement, le Conseil Régional Midi-Pyrénées a remboursé à la Commune<br />
une somme de 474 € correspondant à la mise à disposition d’équipements sportifs<br />
au profit <strong>du</strong> Lycée Polyvalent Maréchal Lannes au titre de l’année scolaire 2007-<br />
2008. Il s’agit notamment <strong>du</strong> Stade Municipal, de la salle de Judo, de la Piscine<br />
Municipale.<br />
Le Conseil d’Administration <strong>du</strong> Lycée, réuni le 6 novembre 2008, a décidé de<br />
porter le montant de la participation financière de la Commune à 3 300,00 € pour<br />
l’exercice 2009, ce qui représente une augmentation de 3,09 % étant toutefois<br />
précisé que les barèmes adoptés par le Conseil Régional ne sont pas appliqués<br />
dans leur totalité pour éviter une hausse qui devrait être encore plus importante.<br />
<strong>Compte</strong>-tenu des remboursements effectués par le Conseil Régional, je vous<br />
propose d’accepter le montant de la contribution de la Commune au fonctionnement<br />
et à l’entretien <strong>du</strong> gymnase qui s’élève à 3 300,00 € pour l’exercice 2009.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer et autoriser M. le Maire à signer sur<br />
ces bases, l’avenant n°18 à la convention qui lie l a Commune au Lycée Maréchal<br />
Lannes.<br />
Henri BARNABOT : « Puisqu’on parle de gymnase, il y a un problème sur le<br />
gymnase de l’Etablissement privé (St JOSEPH). Je ne sais pas si Mr BONNET avait<br />
discuté un petit peu avec vous pour voir s’il n’y avait pas moyen d’envisager peutêtre<br />
un regroupement d’établissements sur une structure sportive un peu plus<br />
conséquente. »<br />
Pierre-Luc PELLICER : « Une construction ? »<br />
Henri BARNABOT : « Une construction ou un agrandissement ou quelque<br />
chose qui pourrait être étudié parce que la situation actuelle <strong>du</strong> gymnase de<br />
l’établissement privé pose problème : il est mal placé. Il y aurait peut-être un moyen<br />
de faire quelque chose dans l’avenir. Ce sont des projets auxquels il faudrait peutêtre<br />
réfléchir. »<br />
Pierre-Luc PELLICER : « On ne peut pas imaginer une construction publique<br />
utilisée par les Ecoles privées tous les jours et réservée quelquefois aux<br />
Associations. La loi ne nous y autorise même pas. Je reste ouvert à l’utilisation <strong>du</strong><br />
13
gymnase par les Ecoles Privées, ce qui permettrait de mieux occuper ce gymnase.<br />
Après, je ne peux pas vous répondre au niveau juridique. »<br />
Henri BARNABOT : « L’Ecole Privée est ouverte à l’utilisation par d’autres<br />
Associations. »<br />
Pierre-Luc PELLICER : « Une convention peut peut-être se faire. »<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
14
Objet : Rémunération des heures supplémentaires effectuées par les<br />
personnels enseignants <strong>du</strong> 1 er degré pour le compte et à la demande des<br />
Collectivités Locales<br />
RAPPORTEUR : Pierre-Luc PELLICER, Adjoint au Maire chargé de la Vie Scolaire,<br />
de la restauration scolaire, de l’enfance, de la jeunesse, <strong>du</strong> Sport et de la Santé par<br />
le sport,et de la Prévention Routière<br />
Le décret n° 2008-198 <strong>du</strong> 27 février 2008 a majoré, à compter <strong>du</strong> 1 er mars<br />
2008, les traitements des personnels civils et militaires de l’Etat, des personnels des<br />
collectivités territoriales et des établissements publics d’hospitalisation.<br />
En conséquence, en application <strong>du</strong> décret n° 66-787 <strong>du</strong> 14 octobre 1966<br />
modifié et de l’arrêté <strong>du</strong> 11 janvier 1985, les heures supplémentaires effectuées par<br />
les personnels enseignants, pour le compte et à la demande des collectivités<br />
territoriales, ont été revalorisées au 1 er mars 2008.<br />
Depuis le 1 er janvier 2008, les heures supplémentaires d’enseignement et<br />
d’étude surveillée bénéficient d’une majoration de 25 %.<br />
Je vous propose ainsi de déterminer le montant de la rémunération des<br />
enseignants qui effectuent des heures supplémentaires ou des études surveillées,<br />
dans la limite des taux plafond, selon les tableaux ci-dessous :<br />
CATEGORIES<br />
D’ENSEIGNANT<br />
- instituteurs exerçant ou non les<br />
fonctions de Directeur d’Ecole<br />
- professeurs des écoles classe<br />
normale exerçant ou non des<br />
fonctions de directeur d’Ecole<br />
- professeurs des écoles hors<br />
classe exerçant ou non des<br />
fonctions de directeur d’école<br />
Taux maximum de l’heure à compter <strong>du</strong><br />
1 er janvier 2008<br />
d’enseignement<br />
15<br />
d’étude<br />
surveillée<br />
de surveillance<br />
21,16 € 19,04 € 10,16 €<br />
23,78 € 21,40 €<br />
11,42 €<br />
26,16 € 23,54 € 12,56 €
CATEGORIES<br />
D’ENSEIGNANT<br />
- instituteurs exerçant ou non les<br />
fonctions de Directeur d’Ecole<br />
- professeurs des écoles classe<br />
normale exerçant ou non des<br />
fonctions de directeur d’Ecole<br />
- professeurs des écoles hors<br />
classe exerçant ou non des<br />
fonctions de directeur d’école<br />
Taux maximum de l’heure à compter <strong>du</strong><br />
1 er mars 2008<br />
d’enseignement<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer et<br />
16<br />
d’étude<br />
surveillée<br />
de surveillance<br />
21,27 € 19,14 € 10,21 €<br />
23,90 € 21,51 €<br />
11,47 €<br />
26,29 € 23,66 € 12,62 €<br />
- appliquer le taux maximum horaire à la rémunération des enseignants qui<br />
effectuent des heures supplémentaires ou des études surveillées.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
Objet : Réseau d’Aide Spécialisé pour Elèves en Difficultés (RASED) –<br />
Proposition d’acquisition d’une valise de tests psychologiques<br />
RAPPORTEUR : Pierre-Luc PELLICER, Adjoint au Maire chargé de la Vie Scolaire,<br />
de la restauration scolaire, de l’enfance, de la jeunesse, <strong>du</strong> Sport et de la Santé par<br />
le sport,et de la Prévention Routière<br />
On parle d’aide spécialisée pour les élèves en difficulté mais les RASED euxmêmes<br />
sont en grande difficulté. 1 300 postes supprimés, plus de 100 RASED<br />
supprimés sur l’Académie de Toulouse. Après, je vous donnerai d’autres précisions.<br />
Néanmoins, le Réseau d’Aide Spécialisé pour Elèves en Difficulté (RASED) souhaite<br />
se doter d’une nouvelle valise de tests psychologiques et d’évaluation des<br />
déficiences scolaires, mieux adaptée aux besoins des enfants, c’est-à-dire utilisée<br />
surtout par la psychologue scolaire qui permet de détecter des besoins, des<br />
carences, etc….<br />
Le coût de cet équipement qui s’élève à 1 257,45 € TTC, est pris en charge<br />
par la Coopérative Scolaire de l’Ecole Bladé.<br />
La psychologue intervenant dans plusieurs Communes, cette dépense a été<br />
répartie entre elles, sur la base <strong>du</strong> nombre d’élèves inscrits (pas au RASED mais<br />
dans les écoles), in<strong>du</strong>isant pour notre Commune, une participation de 521,15 €.<br />
Il s’avère que les Communes de Saint Clar, Tournecoupe et Saint Créac<br />
doivent changer de circonscription à partir de l’année scolaire 2009/2010 et qu’elles
ont donc décidé de ne pas participer à cette acquisition, alors qu’elles avaient été<br />
intégrées dans le calcul de répartition pour un montant global de 313,90 €.<br />
Je vous propose, afin de faire aboutir ce projet, de prendre en charge cette<br />
dépense supplémentaire et d’attribuer à la Coopérative Scolaire de l’Ecole Bladé,<br />
une aide de 835,05 € (521,15 + 313,90) pour lui permettre d’acquérir la valise de<br />
tests psychologiques et d’évaluation des déficiences scolaires.<br />
Juste une précision. Au niveau <strong>du</strong> RASED de <strong>Lectoure</strong>, il y a 3 personnes qui<br />
travaillent : une psychologue et 2 instituteurs. Au vue <strong>du</strong> nombre de suppressions de<br />
postes, soit le RASED disparaît, soit il y a une personne au sein de cette équipe qui<br />
intervient auprès des enfants en grandes difficultés qui est retirée, ce qui rend le<br />
réseau moins efficace, moins performant et avec moins de disponibilité envers les<br />
enfants. Dans les écoles où les réseaux disparaîtront, on laissera les élèves en<br />
grandes difficultés dans la classe, sans un accompagnement é<strong>du</strong>catif précis, détaillé,<br />
très professionnel de la part <strong>du</strong> professeur des écoles qui n’a pas compétence à<br />
con<strong>du</strong>ire ce type d’intervention. Parce que cela nécessite aussi une formation. »<br />
Dominique TOUZET : « Est-ce qu’il y a une action possible des Maires ou des<br />
élus pour éviter l’effondrement de cette situation. Cela nous concerne<br />
spécifiquement : il me semble que cela peut être de notre rôle d’aider au maintien de<br />
ces RASED puisque cela concerne les élèves en difficulté de la Commune. »<br />
Pierre-Luc PELLICER : « Si vous voulez, les politiques s’en sont saisi au niveau<br />
des Parlementaires. Il y a eu des manifestations et puis les Maires s’y sont associé. Il<br />
y a eu des interventions des Syndicats mais vous savez, on n’a pas trop été enten<strong>du</strong><br />
au niveau de l’Etat surtout qu’il y a des différences, qu’il y a des zones spécifiques où<br />
certains enfants sont plus nombreux à avoir besoin de ce type de réseau. Le milieu<br />
rural va être en difficulté également. Donc, après, c’est <strong>du</strong> ressort politique. Il y eu<br />
une mobilisation des parents d’élèves. J’ai fait une intervention dans ce sens au<br />
niveau <strong>du</strong> Conseil d’Ecole : on m’a même d’ailleurs reproché d’être trop politique à<br />
l’intérieur <strong>du</strong> Conseil d’Ecole, mais ma mission était simplement de faire comprendre<br />
aux parents d’élèves, l’utilité et la nécessité de ces réseaux d’aide tout simplement et<br />
donc de se mobiliser aussi de leur côté, comme les élus pourraient le faire afin de<br />
faire changer la politique <strong>du</strong> Gouvernement. »<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
17
Objet : Code des Marchés Publics<br />
Proposition d’utilisation de la clause d’insertion<br />
RAPPORTEUR : Hélène MARTI, Adjointe au Maire, chargée de l’action sociale, de<br />
la Solidarité, de la lutte contre les inégalités, la lutte contre les exclusions, le<br />
renforcement <strong>du</strong> lien social, <strong>du</strong> handicap et de la Santé Publique<br />
Une petite intro<strong>du</strong>ction avant la notice explicative : depuis 2001, la<br />
réglementation des Marchés Publics contient de nouvelles dispositions précises qui<br />
permettent d’utiliser l’achat public pour participer efficacement à la lutte contre les<br />
exclusions. Pourtant, les possibilités <strong>du</strong> Code des Marchés Publics sont encore<br />
insuffisamment utilisées et la Collectivité peut se priver ainsi d’un levier permettant<br />
de ré<strong>du</strong>ire la fracture sociale. La collectivité publique, la municipalité a pour mission<br />
de veiller à la cohésion sociale urbaine en développant des interventions<br />
particulières sur les territoires en difficulté et la commande publique ordonnancée sur<br />
ces territoires est un vecteur essentiel d’activité économique qui peut être orientée de<br />
manière volontariste, en faveur de l’emploi, de l’insertion et <strong>du</strong> lien social.<br />
Dans le cadre des objectifs de notre politique de cohésion sociale, je vous<br />
propose de favoriser, dans le respect <strong>du</strong> Code des Marchés Publics, l’accès ou le<br />
retour à l’emploi des personnes rencontrant des difficultés sociales ou<br />
professionnelles, par le biais de la commande publique.<br />
En effet, les appels d’offres peuvent comporter des clauses sociales,<br />
découlant de 3 articles <strong>du</strong> Code des Marchés Publics :<br />
l’article 30 qui peut trouver application dans l’hypothèse d’un marché de<br />
services dont l’objet consisterait directement en une action d’insertion sociale. Ce<br />
peut-être le cas, par exemple, d’un marché à travers lequel le pouvoir adjudicateur<br />
entend mener une action d’insertion par l’emploi de personnes en difficulté, ayant<br />
pour support des prestations techniques telles que l’entretien d’espaces verts (…),<br />
dans la mesure où cette volonté résulte clairement de l’objet même <strong>du</strong> marché<br />
(l’objectif poursuivi étant l’insertion sociale et professionnelle).<br />
Dans le cadre de la passation des marchés relevant de l’article 30, le pouvoir<br />
adjudicateur détermine librement les modalités de publicité et de mise en<br />
concurrence adéquates en fonction de l’objet et <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> marché, en vertu de<br />
l’article 28 <strong>du</strong> Code.<br />
Cette procé<strong>du</strong>re contient certaines particularités :<br />
- il n’est pas nécessaire de publier un avis de publicité pour les marchés de<br />
services compris entre 90 000 € HT et 210 000 € HT ;<br />
- lorsque le montant <strong>du</strong> marché est égal ou supérieur à 210 000 € HT, les<br />
prestations doivent être définies par des spécifications techniques et le<br />
marché fait l’objet d’un avis d’attribution ;<br />
- les marchés d’un montant égal ou supérieur à 210 000 € HT sont attribués<br />
par la Commission d’Appel d’Offres des Collectivités Locales ;<br />
18
- le pouvoir adjudicateur doit veiller au respect des principes déontologiques<br />
et des réglementations applicables, le cas échéant, aux professions<br />
concernées.<br />
l’article 14 qui confirme que les conditions d’exécution d’un marché public<br />
peuvent comporter des éléments à caractère social.<br />
Une telle clause constitue une condition de validité de l’offre d’un candidat qui<br />
doit s’engager à la respecter. Il convient de la distinguer <strong>du</strong> critère social qui<br />
constitue une modalité de choix de l’offre.<br />
Ainsi, la personne publique peut faire de l’action d’insertion, une modalité<br />
obligatoire d’exécution <strong>du</strong> marché, en insérant dans le cahier des charges une<br />
clause que l’entreprise choisie, quelle qu’elle soit, devra respecter. L’entreprise peut<br />
dans ce cas, agir directement (embauche de salariés en parcours d’insertion) ou<br />
avoir recours à d’autres structures d’insertion agréées (Régie Rurale de Services par<br />
exemple).<br />
A terme, ces mesures peuvent permettre de faciliter le passage d’une<br />
personne exclue <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> travail, d’une structure d’insertion agréée vers une<br />
entreprise ordinaire. Par ailleurs, elles tendent à améliorer la gestion prévisionnelle<br />
<strong>du</strong> personnel des entreprises candidates, en sensibilisant de nouvelles personnes à<br />
leur métier.<br />
L’article 14 permet donc au pouvoir adjudicateur de fixer lui-même le niveau<br />
d’exigence sociale ou environnementale qu’il voudra voir réaliser par les titulaires de<br />
ses marchés, quels qu’ils soient, et ainsi de développer une véritable politique<br />
d’achat citoyen sans pour autant méconnaître les exigences au droit de la<br />
commande publique et de la concurrence.<br />
Dans le prolongement de cette démarche, la personne publique peut<br />
également prendre en compte la possibilité désormais offerte par l’article 53 <strong>du</strong> Code<br />
des Marchés Publics, d’utiliser parmi les critères d’attribution d’un marché, les<br />
performances de l’entreprise en matière d’insertion professionnelle des publics en<br />
difficulté.<br />
L’utilisation de cette clause d’insertion permettra de favoriser le<br />
rapprochement qui doit s’opérer entre les structures d’insertion par l’activité<br />
économique et les entreprises <strong>du</strong> secteur privé, dans l’intérêt des personnes<br />
engagées dans un parcours d’insertion.<br />
Elle permettra également de répondre aux besoins de main d’œuvre des<br />
entreprises qui connaissent dans certains secteurs, des difficultés de recrutement.<br />
Au regard des possibilités offertes par le Code des Marchés Publics, je vous<br />
propose, afin de renforcer la cohésion sociale sur notre territoire, d’approuver la mise<br />
en œuvre de ces dispositifs.<br />
……….Fin de cassette………<br />
19
Les seuils au dessus <strong>du</strong>quel s’appliquent les procé<strong>du</strong>res formalisées sont les<br />
suivants :<br />
- 5 150 000 € HT pour les marchés de travaux,<br />
- 133 000 € HT pour les marchés de fournitures et de services passés par les<br />
pouvoirs adjudicateurs mentionnés au 3 ème et 5 ème paragraphe <strong>du</strong> 1 er article,<br />
- 206 000 € HT pour les marchés de fournitures et de services passés par les<br />
pouvoirs adjudicateurs autres que ceux mentionnés au 2 nd paragraphe.<br />
Cela permet à des Associations (CAT, Régie Rurale) de pouvoir participer à<br />
des offres de marchés publics puisque les entreprises que l’on va solliciter auront<br />
cette clause d’insertion marquée dans leur cahier des charges et pour un<br />
pourcentage que l’on définira. Cela leur rend service pour préparer un chantier, le<br />
nettoyer, élaguer des arbres et cela permet en outre à ces Associations qui font<br />
travailler des gens en difficulté, d’avoir des débouchés tout en sachant que<br />
pratiquement 50 % des personnes qui passent par ces structures retrouvent un<br />
travail. Cela leur permet de se remettre dans le marché <strong>du</strong> travail et de retrouver un<br />
emploi. Donc je crois qu’on ne peut pas faire l’économie de cela et nous, on voulait<br />
au niveau de la Municipalité, avec le Maire, intégrer cette clause d’insertion qui n’est<br />
pas obligatoire mais nécessaire avec les difficultés qu’ont les gens de trouver <strong>du</strong><br />
travail et notamment les gens en difficulté, les gens de plus de 50 ans, les gens qui<br />
sont en rupture de la vie sociale, toutes les personnes qui sont en difficulté pour<br />
pouvoir leur remettre un pied à l’étrier.<br />
Gérard DUCLOS : « Merci Hélène, de cette excellente présentation qui nous<br />
fait très plaisir. »<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
20
Objet : Proposition de résiliation <strong>du</strong> contrat d’assistance à la maîtrise<br />
d’ouvrage conclu avec la DDE, en vue de l’aménagement des zones <strong>du</strong><br />
« Couloumé » et <strong>du</strong> « Moulin de la Justice »<br />
RAPPORTEUR : Jean-Jacques TOSCA, Adjoint au Maire, chargé de l’Urbanisme,<br />
de l’aménagement de l’espace urbain et rural, de la préservation et de la valorisation<br />
<strong>du</strong> patrimoine architectural, de l’assainissement et de la voirie<br />
Je vous rappelle que lors de sa séance <strong>du</strong> 11 juillet 2006, le Conseil Municipal<br />
a confié aux services de la DDE, la réalisation d’une étude diagnostic concernant<br />
d’une part, l’aménagement des zones situées de part et d’autre de la RN 21, à partir<br />
<strong>du</strong> futur rond-point et d’autre part la recherche d’outils de financement.<br />
Cette prestation d’un montant de 10 720 € HT soit 12 821,12 € TTC se<br />
décomposait comme suit :<br />
− analyse de l’état existant ;<br />
− analyse des projets ;<br />
− établissement des besoins ;<br />
− recherche d’outils de financement adaptés.<br />
Si le diagnostic de l’existant a pu être réalisé (positionnement des réseaux<br />
actuels notamment), l’étude n’a pu ensuite que se cantonner à l’examen théorique<br />
des financements envisageables dans le cadre notamment d’un Plan<br />
d’Aménagement d’Ensemble (PAE). En effet, en l’absence de rond-point sur la RN<br />
21 dont la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise (CCLG)<br />
envisagerait la réalisation en 2010, ces zones ne peuvent être urbanisées, rendant<br />
impossible la mise en œuvre de projets à court terme.<br />
Je vous propose ainsi, sur demande des Services de la DDE qui dans le cadre<br />
des nouvelles directives gouvernementales, ne sont plus autorisés à réaliser de telles<br />
missions, concurrentielles <strong>du</strong> secteur privé, de résilier le contrat qui nous liait, sans<br />
que la Commune ne s’acquitte <strong>du</strong> coût de la prestation et sans pénalités.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
21
Objet : Déploiement <strong>du</strong> dispositif technique <strong>du</strong> passeport biométrique –<br />
Proposition de signature d’une convention relative à la mise en dépôt d’une ou<br />
plusieurs station(s) fixe(s) d’enregistrement des demandes de titres d’identité<br />
et de voyage dans la Commune<br />
RAPPORTEUR : Joël CANTALOUP, Conseiller Municipal Délégué, chargé des<br />
cimetières, des Anciens Combattants, de la Défense et des Elections<br />
Conformément au règlement Européen <strong>du</strong> 13 décembre 2004, la France<br />
délivrera, au plus tard à compter <strong>du</strong> 28 juin 2009, le passeport biométrique, doté d’un<br />
composant électronique contenant deux données biométriques : la photo numérisée<br />
et les empreintes digitales.<br />
L’accueil des usagers est ainsi appelé à être modifié pour tenir compte de la<br />
saisie des données biométriques.<br />
Le dispositif national prévoit en effet que les citoyens se rendront dans les<br />
2 000 Communes où seront implantées les stations d’enregistrement.<br />
Pour le Département <strong>du</strong> Gers, notre Commune notamment a été retenue par<br />
Madame la Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités Locales pour<br />
recevoir les équipements techniques et assurer le recueil des données ainsi que le<br />
traitement des demandes.<br />
L’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS), établissement public<br />
administratif, a été créée par décret <strong>du</strong> 22 février 2007, pour assurer sous la tutelle<br />
<strong>du</strong> Ministère de l’Intérieur, le développement, la maintenance et l’évolution des<br />
systèmes et des réseaux informatiques permettant la gestion des titres sécurisés et<br />
la transmission des données correspondantes.<br />
Dans le cadre <strong>du</strong> déploiement de ce programme qui entre dans sa phase<br />
opérationnelle, il nous appartient de conclure avec Monsieur le Préfet, agissant au<br />
nom et pour le compte de l’ANTS, la convention relative à la mise en dépôt dans les<br />
locaux de la Commune, d’une ou plusieurs station(s) fixe(s) d’enregistrement des<br />
demandes de titres d’identité et de voyage.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer et<br />
- approuver les dispositions de la convention à conclure avec le M. le Préfet,<br />
dont le projet est annexé à la présente note,<br />
- autoriser M. le Maire à signer ce document.<br />
Je voudrais juste rajouter que l’objectif de la biométrie est de rendre les<br />
passeports infalsifiables. Il y a des Associations comme par exemple l’Association de<br />
Défense et de la Ligue des Droits de l’Homme qui s’inquiètent sur l’utilisation qui<br />
peut être faite de ces données. L’objectif est de lutter contre le terrorisme et<br />
l’immigration illégale, mais heureusement qu’à une certaine époque pas si lointaine,<br />
on a pu falsifier des papiers : cela évitait à des gens de monter dans des trains ou de<br />
pouvoir se livrer à des actions de résistance. Il faut faire attention à la dérive qu’il<br />
22
peut y avoir de l’utilisation qui peut en être faite, parce que le Ministère de l’Intérieur<br />
conserve pendant 15 ans ces données. Gardons l’idée d’être vigilants. »<br />
Dominique TOUZET : « Cette convention, même si on ne la signait pas, cela<br />
se ferait ailleurs. »<br />
Henri BARNABOT : « Il y a combien de Communes dans le Gers qui ont cette<br />
particularité technique ? »<br />
Gérard DUCLOS : « Dans le Gers, très peu. En France, c’est 2 000. On est les<br />
premiers dans le Gers. Si on peut garder un service aux Lectourois au moment où le<br />
Tribunal s’en va, essayons. »<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
23
Objet : Proposition d’attribution d’une subvention au Centre Communal<br />
d’Action Sociales (CCAS)<br />
RAPPORTEUR : Denis CASTAGNET, Adjoint au Maire, chargé des finances, <strong>du</strong><br />
développement économique, <strong>du</strong> tourisme, des technologies de l’informatique et de la<br />
communication et des affaires juridiques.<br />
Le Centre Communal d’Actions Sociales (CCAS) de <strong>Lectoure</strong> qui remplit trois<br />
types de missions différentes, fonctionne avec 3 budgets distincts :<br />
le budget général pour ses missions d’accompagnement, d’écoute,<br />
d’information, d’orientation, de soutien, et d’aide aux personnes en difficulté,<br />
un budget annexe pour le portage des repas à domicile,<br />
et un budget annexe pour l’aide ménagère.<br />
Ses ressources proviennent essentiellement de prestations de services à la<br />
personne, des versements effectués par divers organismes, de ressources propres<br />
et de dons.<br />
L’exercice comptable 2008, faisant apparaître un déficit <strong>du</strong> budget annexe<br />
pour le portage des repas à domicile, je vous propose d’allouer une subvention<br />
d’équilibre d’un montant de 20 000 €, étant précisé que cette somme a été prévue au<br />
Budget Primitif 2008. C’est la somme que l’on prévoit tous les ans au budget<br />
(20 000 €) pour le CCAS et que l’on n’a pas versé ces dernières années parce que le<br />
CCAS avait une trésorerie suffisante. Donc cette année, il faudrait qu’on la verse,<br />
comme c’est prévu dans notre budget.<br />
Hélène MARTI : « Le service de portage des repas est ouvert aux Communes<br />
environnantes et comme ensuite, on demande aux Communes environnantes de<br />
participer puisque les coûts <strong>du</strong> repas sont plus importants pour les autres, il est<br />
normal que la Commune de <strong>Lectoure</strong> participe puisque nous avons une volonté<br />
sociale pour les bénéficiaires de <strong>Lectoure</strong> à qui nous faisons payer le repas bien<br />
moins que le coût réel, ce qui est logique. »<br />
M. Gérard DUCLOS et Mme Hélène MARTI sortent de la Salle.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
24
M. Gérard DUCLOS et Mme Hélène MARTI regagnent la Salle.<br />
Objet : Construction d’une Caserne de gendarmerie<br />
Proposition d’avenant n°2 au Bail Emphytéotique Adm inistratif et à la<br />
convention de mise à disposition<br />
RAPPORTEUR : Denis CASTAGNET, Adjoint au Maire, chargé des finances, <strong>du</strong><br />
développement économique, <strong>du</strong> tourisme, des technologies de l’informatique et de la<br />
communication et des affaires juridiques.<br />
Je vous rappelle que la Commune a signé le 21 décembre 2006, avec la<br />
Société GALLEGO de SEMEAC (65) d’une part, un Bail Emphytéotique Administratif<br />
(BEA) ayant pour objet le financement des travaux de construction de la gendarmerie<br />
et d’autre part, une convention d’une <strong>du</strong>rée de 30 ans par laquelle l’emphytéote met<br />
l’ouvrage à disposition de la Commune qui n’en deviendra propriétaire qu’au terme<br />
<strong>du</strong> contrat de bail.<br />
Lors de sa séance <strong>du</strong> 24 juillet 2008, le Conseil Municipal a autorisé M. le<br />
Maire à signer l’avenant n°1 au bail emphytéotique et à la convention de mise à<br />
disposition pour d’une part, fixer le montant total de l’investissement, hors<br />
préfinancement à 2 376 244 € TTC et d’autre part, arrêter le montant des 120 loyers,<br />
calculés avec un taux fixe sur 30 ans et une actualisation de 1,5 % par an.<br />
Certaines dispositions de cet avenant devant être soit complétées au niveau<br />
de la propriété <strong>du</strong> terrain, soit modifiées dans la mesure où le montant total des<br />
investissements de 2 376 244 € TTC intègre le préfinancement, je vous propose<br />
d’autoriser M. le Maire à signer l’avenant n°2 au b ail emphytéotique et l’avenant n°2<br />
à la convention de mise à disposition, tels qu’ils sont annexés à la présente note.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
25
Objet : Construction d’une Caserne de gendarmerie<br />
Proposition d’avenant n°3 au Bail Emphytéotique Adm inistratif et à la<br />
convention de mise à disposition<br />
RAPPORTEUR : Denis CASTAGNET, Adjoint au Maire, chargé des finances, <strong>du</strong><br />
développement économique, <strong>du</strong> tourisme, des technologies de l’informatique et de la<br />
communication et des affaires juridiques<br />
Je vous rappelle que le Conseil Municipal m’a autorisé par délibération en<br />
date <strong>du</strong> 12 septembre 2006, à signer avec la Société GALLEGO de SEMEAC (65),<br />
un Bail Emphytéotique Administratif (BEA) et la convention de mise à disposition de<br />
bien qui lui est attachée, modifiés par 2 avenants, pour la construction de la Caserne<br />
de gendarmerie.<br />
La Société GALLEGO, entreprise générale de bâtiment et travaux publics,<br />
n’ayant pas vocation à porter le financement de cette opération sur une <strong>du</strong>rée de 30<br />
ans, a sollicité auprès de la Société AUXIFIP la possibilité de le reprendre, en étant<br />
elle-même titulaire <strong>du</strong> Bail Emphytéotique Administratif et de la convention de mise à<br />
disposition. AUXIFIP, pour information, c’est la Société de crédit-bail <strong>du</strong> Crédit<br />
Agricole.<br />
L’article I-6 <strong>du</strong> BEA, stipule que « Conformément aux dispositions de l’article<br />
L 1311-3 <strong>du</strong> Code Général des Collectivités Territoriales, la Société GALLEGO ne<br />
pourra sous peine de déchéance, céder les droits résultant <strong>du</strong> présent bail et de la<br />
convention de mise à disposition qu’avec l’agrément de la Commune de <strong>Lectoure</strong>,<br />
donné par délibération <strong>du</strong> Conseil Municipal de la Commune de <strong>Lectoure</strong>…Le<br />
cessionnaire sera entièrement subrogé à la Société dans les droits et obligations<br />
résultant <strong>du</strong> bail emphytéotique ainsi que de la convention de mise à disposition. »<br />
Je vous propose ainsi<br />
- d’approuver la cession <strong>du</strong> Bail Emphytéotique Administratif et de la<br />
convention de mise à disposition à la Société AUXIFIP,<br />
- d’autoriser M. le Maire à signer l’avenant n°3 au bail emphytéotique et<br />
l’avenant n°3 à la convention de mise à disposition correspondants,<br />
tels qu’ils sont annexés à la présente note.<br />
Dominique TOUZET : « Pourquoi ce changement ? »<br />
Denis CASTAGNET : « Cela avait été prévu au départ, mais pour simplifier le<br />
dossier, c’était la Société GALLEGO qui avait été porteuse <strong>du</strong> projet au début de la<br />
procè<strong>du</strong>re. En fait, on savait depuis le début que la Société GALLEGO portait le<br />
projet financé par le Crédit Agricole. En fait, une fois le projet abouti, la Société a<br />
repassé le dossier au Crédit Agricole qui est le financeur d’origine. »<br />
Henri BARNABOT : « Dans le dossier d’appel d’offres, c’était la Société de<br />
Bâtiments et Travaux Publics qui devait être mentionnée et pas la Société de<br />
financement. Je ne comprends pas trop.»<br />
Denis CASTAGNET : « Dans tous les appels d’offres, il y avait un promoteur<br />
qui était adossé à un financeur, et donc on a eu une proposition de la Caisse<br />
d’Epargne avec je ne sais plus quelle entreprise. En fait, tous les financeurs qui<br />
26
avaient répon<strong>du</strong> étaient adossés à une Société de financement (Caisse d’Epargne,<br />
Crédit Agricole) qui sont les deux principaux financeurs des gendarmeries. En fait, ça<br />
ne change rien au coût <strong>du</strong> projet. »<br />
Henri BARNABOT : « Ah oui, on est bien d’accord. C’était pour comprendre<br />
pourquoi il y avait un avenant.»<br />
Dominique TOUZET : « Oui, parce que c’est quand même assez corsé<br />
comme montage, tout ça. »<br />
Denis CASTAGNET : « Déjà, le montage <strong>du</strong> bail emphytéotique pour la<br />
construction d’une gendarmerie, c’était assez corsé ; on a passé des journées à lire<br />
et à relire les conventions. »<br />
Dominique TOUZET : « On n’a pas très bien compris pourquoi vous vous<br />
déclarez propriétaire <strong>du</strong> terrain en 2006 alors que vous ne l’étiez pas. C’est un truc<br />
qui nous a toujours paru vraiment… »<br />
Denis CASTAGNET : « En 2006, si je me souviens bien, on avait signé un<br />
sous-seing privé et c’est au moment de la signature de l’acte que dans l’Indivision<br />
JACOB, il y a eu une personne qui n’a pas voulu signer. Et quand une personne ne<br />
signe pas, la vente ne se fait pas. Au départ, le sous-seing avait été signé, donc il n’y<br />
avait pas de souci, on était présumé propriétaire. Il y a plein de gens qui déposent<br />
des permis de construire avec un sous-seing signé simplement sur le terrain, sans<br />
avoir signé l’acte, ça n’a rien d’exceptionnel. »<br />
Gérard DUCLOS : « D’autres questions. »<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
27
Objet : Télétransmission des actes au contrôle de légalité<br />
Projet ACTES (Aide au contrôle de Légalité Dématérialisé)<br />
RAPPORTEUR : Denis CASTAGNET, Adjoint au Maire, chargé des finances, <strong>du</strong><br />
développement économique, <strong>du</strong> tourisme, des technologies de l’informatique et de la<br />
communication et des affaires juridiques<br />
La loi <strong>du</strong> 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a inscrit<br />
la possibilité de télétransmission des actes au contrôle de légalité dans le Code<br />
Général des Collectivités Locales.<br />
Le Ministère de l’Intérieur a ainsi mis en place le projet ACTES (Aide au<br />
Contrôle de Légalité Dématérialisé) qui permet de transmettre les actes par voie<br />
électronique.<br />
Ce projet présente 3 principaux intérêts pour les Collectivités et<br />
Etablissements Publics, émetteurs d’actes :<br />
- une diminution des coûts de transmission des actes au contrôle de légalité<br />
grâce à la suppression des frais liés aux papiers et à l’affranchissement,<br />
- un gain de temps pour les agents territoriaux,<br />
- et d’une manière plus générale, une modernisation et une simplification <strong>du</strong><br />
travail grâce à une gestion informatique des dossiers.<br />
Afin de mettre en place ce dispositif au sein des Services de la Mairie, il nous<br />
appartient d’une part de conclure une convention avec un tiers de télétransmission<br />
homologué par le Ministère de l’Intérieur.<br />
Je vous propose de faire appel au Centre de Gestion de la Fonction Publique<br />
Territoriale <strong>du</strong> Gers qui dans le cadre de son service d’assistance budgétaire et<br />
informatique, a décidé de mettre en place une plate-forme de dématérialisation<br />
commune des actes, mutualisée à son niveau.<br />
Ce service comprend, moyennant une cotisation annuelle s’élevant à 150 €<br />
pour les Communes de plus de 2 500 habitants, l’hébergement par une structure<br />
agréée par l’Etat, <strong>du</strong> serveur sécurisé dédié à la transmission des actes, la<br />
maintenance et les interventions <strong>du</strong> service d’assistance budgétaire et informatique<br />
<strong>du</strong> Centre de Gestion.<br />
D’autre part, le décret n°2005-324 <strong>du</strong> 7 avril 200 5 pris en application de<br />
l’article 139 de la loi <strong>du</strong> 13 août 2004, dispose que la Collectivité Territoriale qui<br />
choisit d’effectuer par voie électronique, la transmission de tout ou partie des actes<br />
soumis au contrôle de légalité, signe avec le Préfet, une convention comprenant la<br />
référence <strong>du</strong> dispositif homologué de télétransmission et prévoyant notamment :<br />
- la date de raccordement de la Collectivité Territoriale à la chaîne de<br />
télétransmission,<br />
28
- la nature et les caractéristiques des actes transmis par la voie électronique,<br />
- les engagements respectifs de la Collectivité et <strong>du</strong> Préfet pour<br />
l’organisation et le fonctionnement de la télétransmission,<br />
- la possibilité pour la Collectivité, de renoncer à la transmission par voie<br />
électronique et les modalités de cette renonciation.<br />
Le décret précité permet au Préfet de suspendre l’application de la Convention<br />
lorsqu’il constate des altérations graves <strong>du</strong> fonctionnement <strong>du</strong> dispositif de<br />
télétransmission ou l’impossibilité de prendre connaissance des actes transmis. Pour<br />
sa part, la Collectivité a la possibilité de renoncer à la télétransmission de ses actes,<br />
de façon provisoire ou définitive.<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer et autoriser M. le Maire<br />
- à signer avec le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale <strong>du</strong><br />
Gers, la convention relative à l’adhésion de la Commune à la plate-forme<br />
mutualisée de transmission dématérialisée des actes soumis au contrôle<br />
de légalité, dans le cadre <strong>du</strong> dispositif ACTES,<br />
- et à signer avec M. le Préfet, la convention relative au dispositif de<br />
télétransmission des actes soumis au contrôle de légalité,<br />
ces 2 documents étant annexés à la présente note.<br />
Ça va dans le bon sens puisque ça fait gagner <strong>du</strong> temps, de l’argent et économiser<br />
<strong>du</strong> papier. On le voit déjà au niveau <strong>du</strong> Conseil Municipal puisqu’on transmet par email,<br />
les ¾ des Conseils Municipaux. Regardez, cela économise <strong>du</strong> papier puisque je<br />
n’ai imprimé que la partie qui me concernait. Donc, on transmet tout ça par voie<br />
informatique : vous imaginez les tonnes de papier que ça représente et le temps<br />
gagné par les secrétaires. L’autre jour, j’en ai vu une dans le bureau qui était en train<br />
d’agrafer tout ça, elle y a passé une demi-journée. Donc, si on pouvait généraliser,<br />
même au niveau <strong>du</strong> Conseil Municipal, cela serait bien. Je sais qu’il y a encore des<br />
gens un peu réfractaires à Internet.<br />
Marcelle LE MANAC’H : « On n’est pas réfractaires à Internet. C’est<br />
simplement parce qu’il y a des dossiers qui n’arrivent qu’à moitié et qu’on est mal<br />
informé dans ces cas là et que certains jours où il y a surcharge, on ne les reçoit<br />
même pas. Donc, on n’est pas réfractaires, j’utilise Internet dans ma Société. J’ai eu<br />
des cas de dossiers qui étaient mal passés parce, soit mon "provider" le bloquait<br />
parce que c’était mon système soit parce qu’il n’ouvrait pas le vôtre et j’avais<br />
beaucoup de souci à ce niveau là. C’est uniquement pour ça. »<br />
Henri BARNABOT : « Moi, j’ai eu le même problème : il y a des fichiers qui<br />
arrivaient qu’on ne pouvait pas ouvrir. »<br />
Denis CASTAGNET : « Moi, ça arrive. »<br />
Marcelle LE MANAC’H : « On n’a peut-être pas les mêmes "providers", les<br />
systèmes sont différents. »<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
29
Objet : Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise<br />
Rapport d’activité 2005<br />
RAPPORTEUR : Denis CASTAGNET, Adjoint au Maire, chargé des finances, <strong>du</strong><br />
développement économique, <strong>du</strong> tourisme, des technologies de l’informatique et de la<br />
communication et des affaires juridiques<br />
Monsieur le Président de la Communauté de Communes de la Lomagne<br />
Gersoise a adressé à la Mairie le rapport d’activité 2005 qui est annexé à la présente<br />
note.<br />
Je vous propose de prendre acte de cette communication.<br />
Dominique TOUZET : « On supposait M. le Maire, que quand vous précisiez<br />
que le rapport d’activité devrait pouvoir nous être communiqué lors de la prochaine<br />
séance <strong>du</strong> Conseil Municipal (vous avez dit cela le 18 novembre), on pensait qu’il<br />
s’agissait <strong>du</strong> rapport d’activité des années 2007 et 2008. Quand on a vu 2005, on a<br />
pensé que c’était une faute de frappe d’autant que selon vous, ce rapport a déjà été<br />
présenté le 13 mars 2007. Vous n’avez vraiment rien de plus récent à montrer à nos<br />
concitoyens. Comment ça se fait ? Racontez-nous ça quand même. »<br />
Gérard DUCLOS : « Moi, j’ai des choses beaucoup plus récentes à leur<br />
montrer si vous voulez qu’on parle de beaucoup de choses… »<br />
Dominique TOUZET : « En matière de CCLG, je parle. »<br />
Gérard DUCLOS : « …des projets de construction, des tas de choses,… on<br />
saisira le Président de la CCLG, si vous voulez. »<br />
Dominique TOUZET : « La loi demande un rapport annuel, pourquoi il n’est<br />
pas <strong>ren<strong>du</strong></strong> ? »<br />
Gérard DUCLOS : « Je crois qu’on vous a donné beaucoup d’explications<br />
l’autre jour : s’ils ne l’ont pas fait, c’est qu’ils n’ont pas pu le faire encore mais cela va<br />
venir. »<br />
Dominique TOUZET : « Ils ne l’ont pas fait depuis 2005, avec tout l’argent qui<br />
est engagé dans la CCLG, c’est absolument extravagant. »<br />
Gérard DUCLOS : « La CCLG est une institution que je défendrai car si on ne<br />
l’avait pas, on ne serait pas là où on en est aujourd’hui. »<br />
Dominique TOUZET : « Vous pouvez la défendre, je ne suis pas en train de<br />
l’attaquer, ce qu’il nous faut, c’est… »<br />
Henri BARNABOT : « On transfère de plus en plus de missions de la<br />
Commune vers la CCLG… »<br />
Denis CASTAGNET : « Non, ce sont les mêmes qu’au départ. »<br />
Henri BARNABOT : « Il y a une évolution quand même dans le temps ? »<br />
Denis CASTAGNET : « Non, les missions sont toujours les mêmes et elles ne<br />
vont pas évoluer. On va essayer d’avoir rapidement les rapports 2006 et 2007.<br />
Le rapport d’activité 2005 est très intéressant. Il est un peu tardif mais c’est<br />
vrai qu’au niveau de la structure de financement, c’est à peu près toujours la même<br />
chose parce que ça ne bouge pas trop mais quand on voit tout ce qui a été fait,<br />
l’évolution, le travail qui est fait par la CCLG dans une année, c’est impressionnant. »<br />
Dominique TOUZET : « Oui, c’est pourquoi que je m’étonne qu’il n’y ait pas un<br />
rapport circonstanciel. »<br />
30
Denis CASTAGNET : « J’espère qu’on va l’avoir rapidement. On va les<br />
relancer. »<br />
Dominique TOUZET : « Il faut quand même suivre d’un peu près ce qui se<br />
passe. »<br />
Denis CASTAGNET : « Même quand on est dedans comme nous, - on est<br />
chargé de certaines Commissions et on y passe déjà tellement de temps dans ces<br />
Commissions qu’on ne sait pas forcément ce qui se passe dans les autres<br />
Commissions - donc c’est intéressant, même pour nous. »<br />
Dominique TOUZET : « C’est intéressant pour tout le monde. Au niveau <strong>du</strong><br />
personnel administratif, il y a combien de personnes qui travaillent ? »<br />
Denis CASTAGNET : « Ça dépend si on prend l’école de musique ou pas parce<br />
que c’est déjà une grande partie <strong>du</strong> personnel. Cela fait 7 personnes à temps plein. »<br />
Pierre-Luc PELLICER : « Vous avez un informaticien, un financier adjoint, une<br />
Directrice des Services - Hélène SCHWARTZ -, une secrétaire comptable - Anne<br />
RIEHL -, M. PONTAC etc… Il y a 7 temps plein et le 8 ème , je ne le connais pas. Il y<br />
aura 2 embauches supplémentaires qui seront réservées pour le centre d’accueil des<br />
gens <strong>du</strong> voyage. Les 2 agents recrutés travailleront à 75 % sur ce centre d’accueil.<br />
Les 25 % complémentaires seront réalisés sur le développement touristique et<br />
économique et les sentiers de randonnées. Ils ne travailleront pas à temps plein sur<br />
les aires d’accueil parce que ça paraît compliqué et difficile d’être systématiquement<br />
et toujours en contact avec les gens <strong>du</strong> voyage, pour leur donner un peu d’oxygène<br />
et pour avoir aussi une certaine polyvalence au niveau des services puisqu’à un<br />
moment donné, cela devait rentrer dans le cadre d’une Délégation de Service Public<br />
concernant la gestion des aires d’accueil. Cette option n’a pas été choisie parce que<br />
cela aurait fait exploser les finances de la CCLG, donc on a pris l’option d’embaucher<br />
2 personnes supplémentaires et on va vite arriver à 10 personnes. »<br />
Le Conseil Municipal prend acte de cette communication.<br />
31
Objet : Dotation Globale d’Equipement<br />
RAPPORTEUR : Denis CASTAGNET, Adjoint au Maire, chargé des finances, <strong>du</strong><br />
développement économique, <strong>du</strong> tourisme, des technologies de l’informatique et de la<br />
communication et des affaires juridiques<br />
Tous les ans, on présente un projet à la DGE pour obtenir un financement de<br />
l’Etat à hauteur de 25 %. La Commune a décidé d’aménager une salle informatique<br />
au sein de l’Ecole Bladé où actuellement, le nombre d’ordinateurs est insuffisant, le<br />
matériel défectueux et les locaux inadaptés. Or l’enseignement de l’informatique,<br />
avec le passage <strong>du</strong> B2I pour le cycle 3, fait partie des programmes de l’E<strong>du</strong>cation<br />
Nationale dont les élèves sont actuellement privés.<br />
Ils pourront aussi se familiariser avec les TIC dont la maîtrise constitue un<br />
atout majeur pour leur avenir et grâce à une réorganisation de l’espace, bénéficier en<br />
outre d’une salle de projection, d’une bibliothèque, d’un coin lecture / travail et d’une<br />
salle d’art plastique.<br />
La réalisation de ce projet se décompose en 3 volets :<br />
- Restructuration des locaux : gros œuvre – restauration pour un coût estimé<br />
à 39 765 € HT,<br />
- Acquisition de matériel informatique pour un coût estimé à 12 486,31 € HT,<br />
- Acquisition de mobilier pour un coût estimé à 15 777,27 € HT,<br />
soit un montant total de 68 028,58 € HT (81 362,18 € TTC).<br />
Je vous prie de bien vouloir en délibérer et<br />
- approuver la réalisation de cette opération ainsi que son plan de<br />
financement prévisionnel qui s’établit comme suit :<br />
• Etat (DGE) = 17 007,15 € HT (25 %)<br />
• Commune = 51 021,43 € HT et 64 355,03 € TTC<br />
- solliciter auprès de M. le Préfet, l’attribution de la Dotation Globale<br />
d’Equipement pour ce projet.<br />
Dominique TOUZET : « J’avais une question qu’on a posée après sur le projet<br />
d’Ecole Communale qui concerne le Groupe Scolaire. C’est tout à fait autre chose.<br />
Moi, je suis bien d’accord, ce sont des travaux qu’il faut faire tout de suite par<br />
nécessité spéciale. C’est cela qui nous a fait penser à la question qu’on vous a<br />
posée à savoir si ce projet avait un état d’avancement de budgétisation ou bien s’il<br />
était totalement mis à l’écart. »<br />
Après en avoir délibéré,<br />
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.<br />
32
Gérard DUCLOS : « Et bien, nous passons justement à ces questions que vous<br />
nous avez posées. Merci de les avoir posées par écrit, cela nous permet de vous<br />
apporter des réponses plus précises. La première que vous nous avez posée<br />
concerne le Bulletin Municipal. La question est : « Bulletin Municipal : quel est le coût<br />
de sa conception, quel est le coût de l’impression, quel en est son tirage, quel est le<br />
coût de la distribution ainsi que le nom <strong>du</strong> prestataire. Beaucoup de boîtes aux lettres<br />
en Centre Ville comme à la campagne, y compris celles qui ne désirent pas la<br />
publicité, n’ont pas reçu leur Bulletin.<br />
Réponse :<br />
- Coût de sa conception = 6 159,40 € TTC le numéro selon convention conclue le 9<br />
Mai 2007 pour 3 ans (1 er numéro 2007 au dernier numéro 2009) avec Roland<br />
Leygue.<br />
- Coût de l’impression (2 000 exemplaires)<br />
o n°20 – Imprimerie BOUQUET – AUCH = 1 435,20 € TTC<br />
o n°21 – BCR – GIMONT : 1 160,50 € TTC<br />
- Tirage à 2 000 exemplaires<br />
Pour information, 1 800 boîtes (La Poste), jusqu’au n°19<br />
1 605 boîtes (ADREXO SUD-OUEST, 25 Rue Fédérico Garcia<br />
Lorca, ZI de l’Hippodrome, 32000 AUCH). Cette Société ne dessert pas les<br />
maisons isolées et les regroupements de moins de 5 boîtes et cela ne nous<br />
satisfait pas. J’en ai déjà fait la remarque.<br />
- Coût de la distribution :<br />
o La Poste = 307,85 € TTC (jusqu’au n°19)<br />
Mais La Poste nous demandait jusque là, un délai 15 jours à compter <strong>du</strong> dépôt<br />
pour distribuer ce Bulletin. Hors il y avait parfois des manifestations qu’il fallait<br />
couvrir, dont on voulait assurer la diffusion et cela ne nous a pas satisfait. On s’est<br />
donc adressé à ADREXO.<br />
o ADREXO = 205,80 € TTC (n°20 et 21)<br />
Délai 3 jours à compter <strong>du</strong> dépôt, mais cela ne nous satisfait pas.<br />
La Poste ayant ré<strong>du</strong>it ses délais à 7 jours, la Commune fera à nouveau appel<br />
à elle pour la distribution dans la mesure où elle couvre plus de boîtes aux lettres.<br />
Mais nous nous sommes demandés si on ne pouvait pas faire un dépôt en Ville chez<br />
les Commerçants, chez les gens qui le souhaiteraient parce qu’il faut que ce Bulletin<br />
soit diffusé. »<br />
Dominique TOUZET : « 307 € par rapport au coût <strong>du</strong> numéro, ça ne paraît pas<br />
inabordable. Si j’ai bien compris, dans leur système à la Poste (ça s’appelle<br />
Municipost +), même les boîtes aux lettres qui refusent la publicité sont servies, donc<br />
à priori tous les citoyens le reçoivent. »<br />
Gérard DUCLOS : « J’entend ma voix qui me dit que c’est beaucoup plus<br />
cher. »<br />
Dominique TOUZET : « Ah non, ce sont des tarifs récents. J’ai interrogé la<br />
Poste parce que ça me paraissait extravagant que tout le monde ne reçoive pas la<br />
revue, y compris moi d’ailleurs. J’ai voulu voir si c’était en rapport avec une dépense<br />
33
conséquente ou pas et donc, on m’a donné le prix de Municipost + : 187 € HT pour<br />
1 000 soit 317,80 € pour 1 700 foyers. »<br />
Gérard DUCLOS : « C’est tout à fait abordable. Je pense qu’on va refaire un<br />
contrat avec la Poste mais il faut discuter avec eux. »<br />
Denis CASTAGNET : « Mais on se posait aussi la question de mettre les<br />
Bulletins Municipaux chez les Commerçants et à l’Office de Tourisme. »<br />
Gérard DUCLOS : « Voilà donc notre réponse mais on va essayer d’améliorer<br />
cela. Nous ne sommes pas <strong>du</strong> tout satisfaits <strong>du</strong> mode de distribution des 2 derniers<br />
numéros.<br />
Vous nous posiez ensuite une deuxième question sur le Festival<br />
Pyrotechnique. « Quel est le nombre d’heures travaillées normales et<br />
supplémentaires et le coût par catégorie de personnel pour le Festival<br />
Pyrotechnique ? » Claude DUMAS va vous répondre.<br />
Claude DUMAS : « Tout à fait. Dans un premier temps, avant d’aborder<br />
directement le Festival Pyrotechnique, comme on est aux réponses aux questions et<br />
que M. TOUZET, tout à l’heure, nous a fait un rapport sur ce qu’il pensait de la<br />
dernière réunion <strong>du</strong> Conseil Municipal, je voulais juste dire quelques mots afin de<br />
clore quelques débats d’ordre privé. Tout d’abord, j’ai cru comprendre que vous vous<br />
excusiez en ce qui concerne certaines réflexions sur le Lac des 3 Vallées, ce que<br />
j’accepte bien enten<strong>du</strong>. Je tiens à rappeler aussi que le Lac des 3 Vallées, c’est une<br />
affaire privée. Je tiens à rappeler que la politique commerciale <strong>du</strong> Lac des 3 Vallées<br />
ne regarde pas le Conseil Municipal, même si elle l’intéresse donc je souhaiterai<br />
qu’on ne parle plus en Conseil Municipal de ce qui est strictement <strong>du</strong> domaine privé.<br />
Par contre, M. TOUZET, je suis à votre entière disposition où vous voulez, quand<br />
vous voulez, pour répondre à toutes les questions qui peuvent vous travailler làdessus<br />
parce que sûrement qu’il y a des choses qui vous travaillent. Quand vous<br />
voulez, ce n’est pas un problème mais le Conseil Municipal, ne mélangeons pas tout,<br />
le privé, le public. Ce n’est pas un Etablissement public comme vous l’avez dit,<br />
même s’il est ouvert au public ou s’il était ouvert au public. Et pour en terminer, ce<br />
que je voudrais dire, c’est que sachez et je vous rassurerai de vive voix – en fait, je<br />
ne suis pas sûr de vous rassurer, j’essaierai – que la politique commerciale qui vient<br />
d’être prise depuis un an, va dans le bon sens <strong>du</strong> développement économique de la<br />
Ville, c’est incontestable. Voilà, c’est tout ce que je voulais dire. »<br />
Dominique TOUZET : « Notre intervention a permis malgré quelques<br />
désagréments pour vous, de mettre en valeur ce que j’ai dit tout à l’heure, c'est-àdire<br />
le service public de l’accueil touristique puisqu’on a imaginé pendant des<br />
décennies que c’était le Lac des 3 Vallées qui l’assurait, cela, je peux vous le dire. »<br />
Claude DUMAS : « La piscine a été faite en 1966, au Lac des 3 Vallées, en<br />
1965, donc le service public pour moi, il est assuré. Donc, ne mélangeons pas tout. »<br />
Dominique TOUZET : « Je parle <strong>du</strong> Camping Municipal qui a disparu, de l’aire<br />
d’accueil des camping-cars qui n’existe pas. »<br />
Claude DUMAS : « Ça ne me gêne pas que l’on fasse un Camping Municipal<br />
et cela me gêne encore moins qu’on fasse une aire de camping-cars parce que je<br />
peux vous dire que les camping-cars qui s’arrêtent sur les entrées de Ville, ce n’est<br />
pas la clientèle la plus intéressante et je m’en passerai avec plaisir. »<br />
Dominique TOUZET : « Ce n’est pas que ce ne soit pas une clientèle<br />
intéressante, c’est une clientèle comme une autre, elle n’est pas accueillie<br />
actuellement à <strong>Lectoure</strong>. C’est ça que je veux dire. Ce n’est pas de la polémique ça.<br />
34
A une certaine époque, vous étiez fort gênés d’ailleurs parce qu’il y avait des<br />
camping-cars qui s’installaient sur votre parking en bas à l’entrée <strong>du</strong> Lac. Vous l’avez<br />
interdit, ce que je comprends très bien, c’est votre droit strict. N’empêche que ça<br />
nous permet de remarquer qu’en matière de camping municipal, d’accueil public de<br />
certaines personnes qui font <strong>du</strong> tourisme, à <strong>Lectoure</strong>, il n’y a rien.»<br />
Claude DUMAS : « Pour en terminer, c’est vrai qu’il n‘y a rien de municipal<br />
mais moi ça ne me gêne en rien. Fleurance vient d’en faire un, <strong>Lectoure</strong> peut en faire<br />
un demain, moi ça ne me pose pas de problème. Sachez toutefois que les campingcars<br />
sont accueillis. Vous passez tous les jours devant les panneaux où il y a les<br />
aires d’accueil de camping-cars au Lac des 3 Vallées : c’est un service que l’on rend<br />
mais vraiment on l’a fait pour rendre ce service qui n’existe pas. Mais le jour où la<br />
Ville va en posséder un, voilà. Je ne veux plus que l’on parle <strong>du</strong> Lac des 3 Vallées<br />
ici, en dehors d’affaires qui pourraient interférer au niveau de la Commune. Ça, je<br />
vous l’ai dit M. TOUZET, c’est de la politique commerciale. Quand vous voulez, je<br />
suis à votre disposition pour en discuter librement, quand vous le voulez.<br />
Festival pyrotechnique : les questions qui étaient posées étaient sur les heures<br />
supplémentaires qui ont été faites par le personnel municipal.<br />
CATEGORIE DE PERSONNEL<br />
Nombre<br />
d’heures<br />
travaillées<br />
Incluses dans le<br />
temps de travail<br />
35<br />
Nombre d’heures<br />
manifestation<br />
(après les heures<br />
de travail)<br />
avec majoration<br />
(à partir de 22H00)<br />
Coût /<br />
catégorie de<br />
personnel<br />
Services Administratifs 70 175 2 488,01<br />
Services Techniques 168 430 5 933,80<br />
Chefs des Services<br />
Techniques<br />
84 90 2 197,86<br />
COUT TOTAL (hors charges patronales) 10 619,67 €<br />
COUT TOTAL (avec charges patronales) 15 791,44 €<br />
Ce qu’il faut savoir, c’est que ce prix n’est pas une dépense puisque ces heures<br />
qu’ils ont effectuées, sont entièrement récupérées, y compris les heures avec<br />
majoration qui sont après 22 heures. Donc la Ville n’a pas déboursé 1 € de plus pour<br />
ce Festival Pyrotechnique. Je sais ce que vous allez me dire : pendant qu’elle fait ça,<br />
elle ne fait pas autre chose. Tout à fait, elle ne fait pas de travail en régie mais cela,<br />
c’est de notre politique, c’est de notre choix comme nous avons décidé d’investir sur<br />
la Foire de la Saint-Martin, comme ils ont aidé les commerçants au Bastion pour le<br />
Marché de Noël, comme cela sera fait l’année prochaine dans le cadre des festivités<br />
<strong>du</strong> Maréchal Lannes, comme c’est fait pour Cit’en jeu, comme c’est fait partout : le<br />
personnel municipal travaille, il fait des heures, il fait des heures majorées. Tout ceci<br />
est toujours récupéré, ça n’a jamais coûté 1 €, mais cela, c’est un choix politique.<br />
C’est vrai qu’on pourrait le faire faire par des entreprises ou leur payer ces heures
supplémentaires et récupérer un petit peu plus pour faire <strong>du</strong> travail en régie. On ne<br />
peut pas être partout, c’est le choix qui a été fait. »<br />
Gérard DUCLOS : « Question n°3 : où en est le proj et d’école communale<br />
pour le primaire ainsi que legs Castaing qui lui était destiné ? »<br />
Denis CASTAGNET : «On avait fait l’estimation <strong>du</strong> coût <strong>du</strong> Groupe Scolaire<br />
par la SEM – Gers : le coût prévisionnel était de 2 ,5 Millions d’euros HT (valeur<br />
2000) pour 11 classes, 1 salle informatique, 1 gymnase type C. C’est l’estimation qui<br />
avait été faite alors je vous laisse méditer sur le chiffre.<br />
Le legs CASTAING (vente de la propriété <strong>du</strong> Mouret pour 300 000 € en 2005) est<br />
intégré dans les recettes globales de la Commune et figure au compte administratif<br />
de 2005 pour un montant de 300 000 €. »<br />
Gérard DUCLOS : « Dernière question que vous nous posiez : y a t-il une<br />
opportunité de regrouper la restauration collective des établissements scolaires<br />
privés avec le projet d’agrandissement de la cuisine centrale de l’Hôpital ?<br />
Je vais vous répondre avec les informations que j’ai mais c’est une question qui ne<br />
regarde pas le Conseil Municipal puisqu’il s’agit de l’hôpital d’un côté et de l’autre,<br />
des établissements scolaires privés. J’ai interrogé M. DELMAS, Directeur de l’Hôpital<br />
pour savoir s’il était au courant de contacts qui auraient été pris. J’ai appris, quant à<br />
moi, au Noël de l’Hôpital samedi, que vendredi, l’Hôpital avait été certifié comme<br />
cuisine centrale, donc c’est tout récent. Et M. DELMAS me répond ceci :<br />
« Effectivement le Collège Saint Joseph et le Lycée Saint Jean de <strong>Lectoure</strong> ont pris<br />
contact avec l’hôpital pour savoir si la cuisine centrale de notre établissement<br />
pourrait leur fournir les repas pour leurs élèves.<br />
Contexte : Les exigences vétérinaires in<strong>du</strong>ites par les directives européennes<br />
obligent les cuisines à se conformer, dans le cadre d’un agrément, à des procé<strong>du</strong>res<br />
et des équipements permettant d’assurer un haut niveau de sécurité pour les<br />
usagers. En conséquence les prix de revient des repas ont tendance à monter et<br />
parallèlement certaines cuisines existantes sont tentées de s’associer pour créer une<br />
cuisine centrale commune à plusieurs établissements.<br />
Localement : Nous avons obtenu l’agrément. Nous délivrons actuellement 500 repas<br />
jour. Notre cuisine pourrait absorber 300 repas de plus sans modifications majeures<br />
mais si elle devait absorber 1 000 repas supplémentaires, cela ne pourrait être que<br />
dans le cadre d’une construction nouvelle.<br />
Nous avons été contacté cet été mais à l’époque notre prix de revient à plus<br />
de 4,50 € était trop élevé pour ces deux établissements. Cependant, je crois savoir<br />
que les prix 2009 proposés par leur fournisseur privé étant en progression, notre prix<br />
de revient deviendrait plus intéressant. J’ai autorisé Monsieur GALOIX, responsable<br />
de la cuisine, à faire visiter notre cuisine par la direction de ces deux établissements.<br />
Pour le moment nous en sommes là. Nous n’avons absolument rien défini<br />
mais ces contacts sont révélateurs de besoin de regroupement pour des unités<br />
publiques ou privées. A quel terme ? » Voilà la réponse que je peux vous donner ce<br />
soir. »<br />
36
Henri BARNABOT : « Merci, Gérard DUCLOS. Oui effectivement, j’ai participé<br />
à cette réunion informelle avec M. DELMAS et M. Bernard BONNET, Directeur<br />
d’Etablissement comme représentant de parents d’élève et membre <strong>du</strong> Conseil<br />
d’Administration d’Ecole. Effectivement, nous nous posons des questions, d’une part<br />
par rapport à la qualité de service de la restauration collective dite in<strong>du</strong>strielle qui<br />
personnellement ne me satisfait pas en tant que représentant de parents d’élèves et<br />
deuxièmement pour… »<br />
Gérard DUCLOS : « SODEXHO, non. »<br />
Henri BARNABOT : « Non, c’est SCOLAREST. Ce sont quand même des<br />
repas qui viennent de Villeneuve/Lot tous les jours. C’est quand même un peu<br />
regrettable. »<br />
Gérard DUCLOS : « Liaison chaude ou liaison froide ? »<br />
Henri BARNABOT : « Liaison froide. Et donc par rapport à cette<br />
problématique, on est en train d’essayer de réfléchir de plus en plus à une question<br />
d’emploi sur <strong>Lectoure</strong>, de repartir sur une cuisine centralisée avec une qualité dont<br />
nous nous portons garants. Nous avons, je pense, des opérateurs en cuisine qui<br />
sont capables de nous faire des repas de qualité, donc ce n’est pas inenvisageable<br />
et juridiquement c’est possible entre un établissement public et un établissement<br />
privé puisque nous en avions discuté avec M. DELMAS. »<br />
Gérard DUCLOS : « Il y a des possibilités avec des conventions. S’il fallait<br />
faire une reconstruction, cela serait sans doute l’Hôpital qui la ferait, - je dis ça<br />
comme ça, on discute là, on donne des idées -. Est-ce que la Ville ne peut pas s’y<br />
associer aussi ? Pour l’instant, ce n’est pas notre propos mais nous avons <strong>du</strong> faire<br />
des travaux – je crois que c’est 400 000 francs à l’époque – pour avoir la certification.<br />
C’était dans les années 2000, jusqu’où va-t-on aller dans cette escalade ? Donc, si<br />
on peut le faire ensemble. »<br />
Dominique TOUZET : « J’ai juste une petite question à poser en ce qui<br />
concerne le projet d’école. On a parlé <strong>du</strong> coût en 2000. Cela fait à peu près 3 millions<br />
d’euros actuellement. Y avait-il un projet de financement pour ce projet ou c’était<br />
seulement un coût de construction ? »<br />
Denis CASTAGNET : « Ce n’était pas éligible à la DGE, donc aujourd’hui, il<br />
n’y a pas de subvention pour les Groupes Scolaires. »<br />
Dominique TOUZET : « Aucune subvention pour les Groupes Scolaires, c’est<br />
extravagant, ça. »<br />
Gérard DUCLOS : « On est en train de travailler, il y a des idées, on cherche<br />
des solutions. Pour l’instant, on n’a pas trouvé mais c’est quand même important de<br />
pouvoir refaire un Groupe Scolaire. »<br />
Dominique TOUZET : « C’est pour ça qu’on pose la question, évidemment. »<br />
Gérard DUCLOS : « C’est 3 budgets d’investissement. »<br />
37
Pierre-Luc PELLICER : « On constate que l’Etat est capable de monter un bail<br />
emphytéotique pour construire des gendarmeries : il serait bon qu’il puisse réfléchir à<br />
créer des baux emphytéotiques concernant la construction des écoles primaires,<br />
surtout en milieu rural où il y a une densité de population faible ou alors les<br />
Collectivités de rattachement pourraient penser à des fonds d’investissement dédiés<br />
aux Communes rurales afin de monter de tels projets. Cela avait déjà été soulevé<br />
dans d’autres Assemblées. Comment voulez-vous qu’une Commune comme celle de<br />
<strong>Lectoure</strong> puisse supporter un investissement aussi lourd ? Cela me paraît difficile.<br />
Même si le prévisionnel a été fait avec un programme idéal : 11 classes, une salle<br />
d’arts plastiques, une salle d’é<strong>du</strong>cation musicale, un gymnase type C (c’est le plus<br />
petit), l’achat <strong>du</strong> terrain, honoraires compris, c’est très lourd. Si maintenant, on a la<br />
possibilité de passer sur des crédits d’une longueur de 40 ans, le problème persiste.<br />
A un moment donné, le Conseil Constitutionnel et également le Sénat avaient pensé<br />
créer un fonds d’investissement pour la construction des écoles primaires comme<br />
également, cela avait été fait pour le Fond d’Investissement pour la Petite Enfance<br />
dont on a bénéficié. C’était dans les tiroirs <strong>du</strong> Gouvernement, cela réapparaîtra peutêtre<br />
à l’ordre <strong>du</strong> jour. Moi, je sais que j’ai saisi un des parlementaires afin qu’il<br />
défende ce projet puisqu’il a rencontré le Président de la République, pas notre<br />
projet mais le principe d’un fonds d’investissement concernant les écoles primaires<br />
en milieu rural. Voici les informations que je peux vous donner. »<br />
Dominique TOUZET : « Parce que la dispersion actuelle des écoles à<br />
<strong>Lectoure</strong>, a un coût aussi ? »<br />
Gérard DUCLOS : « C’est comme pour l’Hôpital, il y a un coût sur un site. Les<br />
sites éclatés, il y a un coût énorme. »<br />
Denis CASTAGNET : « On y arrivera, peut-être pas à ce niveau là, mais dans<br />
l’investissement, on trouvera des solutions. Comme on a des possibilités de<br />
remboursement sur 40 ans, ça peut aussi permettre d’avoir des annuités d’emprunt<br />
plus faibles, mieux lissées. »<br />
Claude DUMAS : « On peut s’y retrouver en économie d’énergie aussi avec<br />
des bâtiments plus fonctionnels. Au niveau de la sécurité qui est toujours en train<br />
d’évoluer, il y a des mises en conformité qui ont lieu. »<br />
Pierre-Luc PELLICER : « Tous les effets in<strong>du</strong>its <strong>du</strong> regroupement sont positifs<br />
tant au niveau <strong>du</strong> CLAE (regroupement de personnel), des transports, de la qualité<br />
pédagogique. »<br />
Denis CASTAGNET : « On ne peut pas aujourd’hui, charger la dette de la<br />
Commune de 2,5 millions d’euros si on n’a pas d’aide. On ne peut pas concevoir de<br />
s’endetter de 2,5 millions d’euros en autofinancement ou alors ça veut dire que<br />
pendant 10 ans, on ne fait plus rien, on n’investit plus rien. C’est difficile de rester 10<br />
ans sans rien faire, sans investir car on a besoin de matériel, de refaire des rues,<br />
etc…Sans aide, on n’y arrivera pas. Quand on compare aux gendarmeries, elles sont<br />
de la compétence de l’Etat alors que les écoles sont de la compétence des<br />
Communes. »<br />
38
L’ordre <strong>du</strong> jour étant épuisé, la séance est levée à 20H20.<br />
Claude DUMAS ……………………………………<br />
Martine MAZERES ……………………………………<br />
Pierre-Luc PELLICER ……………………………………<br />
Hélène MARTI ……………………………………<br />
Denis CASTAGNET ……………………………………<br />
Andrée ANTICHAN ……………………………………<br />
Jean-Jacques TOSCA ……………………………………<br />
Juliane FAGET ……………………………………<br />
Patrick MARCONATO ……………………………………<br />
Joël CANTALOUP ……………………………………<br />
Marc DUGROS ……………………………………<br />
39<br />
Le Maire,<br />
Gérard DUCLOS
Paulette BOUE ……………………………………<br />
Pascale GIBILY ……………………………………<br />
Patrick DAVET ……………………………………<br />
Guy ESPARBES ……………………………………<br />
Marcelle LE MANAC’H ……………………………………<br />
Dominique TOUZET ……………………………………<br />
Denise LAMBERT ……………………………………<br />
Henri BARNABOT ……………………………………<br />
40