Compte-rendu du CM du 23.12.08 - Lectoure
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Pierre-Luc PELLICER : « On constate que l’Etat est capable de monter un bail<br />
emphytéotique pour construire des gendarmeries : il serait bon qu’il puisse réfléchir à<br />
créer des baux emphytéotiques concernant la construction des écoles primaires,<br />
surtout en milieu rural où il y a une densité de population faible ou alors les<br />
Collectivités de rattachement pourraient penser à des fonds d’investissement dédiés<br />
aux Communes rurales afin de monter de tels projets. Cela avait déjà été soulevé<br />
dans d’autres Assemblées. Comment voulez-vous qu’une Commune comme celle de<br />
<strong>Lectoure</strong> puisse supporter un investissement aussi lourd ? Cela me paraît difficile.<br />
Même si le prévisionnel a été fait avec un programme idéal : 11 classes, une salle<br />
d’arts plastiques, une salle d’é<strong>du</strong>cation musicale, un gymnase type C (c’est le plus<br />
petit), l’achat <strong>du</strong> terrain, honoraires compris, c’est très lourd. Si maintenant, on a la<br />
possibilité de passer sur des crédits d’une longueur de 40 ans, le problème persiste.<br />
A un moment donné, le Conseil Constitutionnel et également le Sénat avaient pensé<br />
créer un fonds d’investissement pour la construction des écoles primaires comme<br />
également, cela avait été fait pour le Fond d’Investissement pour la Petite Enfance<br />
dont on a bénéficié. C’était dans les tiroirs <strong>du</strong> Gouvernement, cela réapparaîtra peutêtre<br />
à l’ordre <strong>du</strong> jour. Moi, je sais que j’ai saisi un des parlementaires afin qu’il<br />
défende ce projet puisqu’il a rencontré le Président de la République, pas notre<br />
projet mais le principe d’un fonds d’investissement concernant les écoles primaires<br />
en milieu rural. Voici les informations que je peux vous donner. »<br />
Dominique TOUZET : « Parce que la dispersion actuelle des écoles à<br />
<strong>Lectoure</strong>, a un coût aussi ? »<br />
Gérard DUCLOS : « C’est comme pour l’Hôpital, il y a un coût sur un site. Les<br />
sites éclatés, il y a un coût énorme. »<br />
Denis CASTAGNET : « On y arrivera, peut-être pas à ce niveau là, mais dans<br />
l’investissement, on trouvera des solutions. Comme on a des possibilités de<br />
remboursement sur 40 ans, ça peut aussi permettre d’avoir des annuités d’emprunt<br />
plus faibles, mieux lissées. »<br />
Claude DUMAS : « On peut s’y retrouver en économie d’énergie aussi avec<br />
des bâtiments plus fonctionnels. Au niveau de la sécurité qui est toujours en train<br />
d’évoluer, il y a des mises en conformité qui ont lieu. »<br />
Pierre-Luc PELLICER : « Tous les effets in<strong>du</strong>its <strong>du</strong> regroupement sont positifs<br />
tant au niveau <strong>du</strong> CLAE (regroupement de personnel), des transports, de la qualité<br />
pédagogique. »<br />
Denis CASTAGNET : « On ne peut pas aujourd’hui, charger la dette de la<br />
Commune de 2,5 millions d’euros si on n’a pas d’aide. On ne peut pas concevoir de<br />
s’endetter de 2,5 millions d’euros en autofinancement ou alors ça veut dire que<br />
pendant 10 ans, on ne fait plus rien, on n’investit plus rien. C’est difficile de rester 10<br />
ans sans rien faire, sans investir car on a besoin de matériel, de refaire des rues,<br />
etc…Sans aide, on n’y arrivera pas. Quand on compare aux gendarmeries, elles sont<br />
de la compétence de l’Etat alors que les écoles sont de la compétence des<br />
Communes. »<br />
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