Compte-rendu du CM du 23.12.08 - Lectoure

est très symptomatique de l’état d’esprit de la majorité. Il déclare : « Tu veux
démontrer que le Festival Pyrotechnique coûte cher » ce à quoi Marcelle répond :
« Ce n’est pas la peine de le démontrer, on le sait. ». En l’occurrence, on ne veut rien
démontrer du tout sinon que l’on va garder irrésistiblement l’impression que dans un
cas, celui qui vous est utile, la Foire de la Saint Martin, on va intégrer la masse
salariale et dans l’autre, le Festival, on l’escamote. Désolé Denis, mais ça ressemble
à un tour de passe-passe, d’où le sens de notre question écrite qui fait suite aux
questions obstinées de Marcelle en séance pour que vous publiez enfin cette masse
salariale. Soyez clair, étoffez les Commissions et les débats préalables, publiez les
chiffres clairs et c’est comme ça qu’on avancera. »
Gérard DUCLOS : « Vous avez épuisé votre temps de parole mais je vous
laisse finir si vous faites concis. »
Dominique TOUZET : « Notre question sert ici uniquement, à informer les
citoyens de l’usage du temps du personnel municipal dans un cadre précis. A chacun
et à chacune ensuite de juger de l’utilité du Festival ou pas. Même genre de
remarque sur les chiffres de la Gendarmerie. Alors, j’ai encore 2 petites pages à lire
mais… »
Gérard DUCLOS : « Si ça ne doit pas durer 10 minutes, si on ne doit pas
refaire tout le Conseil Municipal parce qu’on a quand même 18 questions, on veut
bien vous écouter mais… »
Dominique TOUZET : « Je crois que cela a une utilité, c’est que je voulais
répondre à M. DUMAS qui avait l’air très choqué de ce qu’on avait écrit à son sujet.
Je pense que ce n’est pas inutile. »
Gérard DUCLOS : « Allez-y, on vous écoute, mais pas 10 minutes. »
Dominique TOUZET : « Venons à l’intervention de M. DUMAS : on lui doit
quand même quelques excuses puisqu’on a mis en cause son domaine privé en ce
qui concerne la baignade. M. DUMAS fait chez lui, ainsi que de son affaire privée,
absolument ce qu’il veut. Mais on avait pris de mauvaises habitudes depuis très
longtemps à Lectoure : la baignade publique, c’était lui et avant c’était son père ; le
camping c’était lui, l’aire pour les camping-cars aussi et la Base de Loisirs "Lac des
Trois Vallées" de Lectoure était de réputation régionale. »
Gérard DUCLOS : « … nationale. »
Dominique TOUZET : « Oui, nationale. On apprend de sa bouche que cela ne
lui convient plus donc tac : le droit, c’est le droit, mais où sont donc alors passés les
services publics à Lectoure ? Le Camping Municipal a disparu. Vous nous présentez
le maintien de la piscine municipale comme un effort presque insoutenable, un devoir
comme vous le dites au prétexte qu’une maison sur 3 aurait déjà sa piscine. Merci
pour les 2 foyers sur 3 restants et pour l’éducation des milliers d’élèves présents sur
le Canton.
L’aire pour les camping-cars n’a jamais été créée alors qu’en saison, des visiteurs
adeptes de ce mode de locomotion quittent Lectoure par dizaine tous les jours, faute
de savoir où stationner et atterrissent où ils peuvent, parfois dans les champs ou au
bord des chemins ou sur des parkings plus ou moins accueillants. Quant à la
rentabilité difficile d’une Base de loisirs publique, M. DUMAS, on veut bien vous
croire sauf que c’est autre chose en principe qu’un lieu de rentabilité purement
monétaire ; c’est un lieu de convivialité, un lieu de culture, un lieu d’épanouissement
personnel, un lieu de liberté, de respiration et cela vaut à tel point un effort de la
Collectivité que comme vous le soulignez, de nombreuses Communes avoisinantes
s’en sont dotées, parfois à grand frais, pas pour la rentabilité mais pour le plaisir de
vivre des citoyens. Avant c’était Lectoure "Lac des trois Vallées", maintenant tout est
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