Compte-rendu du CM du 23.12.08 - Lectoure

ont donc décidé de ne pas participer à cette acquisition, alors qu’elles avaient été
intégrées dans le calcul de répartition pour un montant global de 313,90 €.
Je vous propose, afin de faire aboutir ce projet, de prendre en charge cette
dépense supplémentaire et d’attribuer à la Coopérative Scolaire de l’Ecole Bladé,
une aide de 835,05 € (521,15 + 313,90) pour lui permettre d’acquérir la valise de
tests psychologiques et d’évaluation des déficiences scolaires.
Juste une précision. Au niveau du RASED de Lectoure, il y a 3 personnes qui
travaillent : une psychologue et 2 instituteurs. Au vue du nombre de suppressions de
postes, soit le RASED disparaît, soit il y a une personne au sein de cette équipe qui
intervient auprès des enfants en grandes difficultés qui est retirée, ce qui rend le
réseau moins efficace, moins performant et avec moins de disponibilité envers les
enfants. Dans les écoles où les réseaux disparaîtront, on laissera les élèves en
grandes difficultés dans la classe, sans un accompagnement éducatif précis, détaillé,
très professionnel de la part du professeur des écoles qui n’a pas compétence à
conduire ce type d’intervention. Parce que cela nécessite aussi une formation. »
Dominique TOUZET : « Est-ce qu’il y a une action possible des Maires ou des
élus pour éviter l’effondrement de cette situation. Cela nous concerne
spécifiquement : il me semble que cela peut être de notre rôle d’aider au maintien de
ces RASED puisque cela concerne les élèves en difficulté de la Commune. »
Pierre-Luc PELLICER : « Si vous voulez, les politiques s’en sont saisi au niveau
des Parlementaires. Il y a eu des manifestations et puis les Maires s’y sont associé. Il
y a eu des interventions des Syndicats mais vous savez, on n’a pas trop été entendu
au niveau de l’Etat surtout qu’il y a des différences, qu’il y a des zones spécifiques où
certains enfants sont plus nombreux à avoir besoin de ce type de réseau. Le milieu
rural va être en difficulté également. Donc, après, c’est du ressort politique. Il y eu
une mobilisation des parents d’élèves. J’ai fait une intervention dans ce sens au
niveau du Conseil d’Ecole : on m’a même d’ailleurs reproché d’être trop politique à
l’intérieur du Conseil d’Ecole, mais ma mission était simplement de faire comprendre
aux parents d’élèves, l’utilité et la nécessité de ces réseaux d’aide tout simplement et
donc de se mobiliser aussi de leur côté, comme les élus pourraient le faire afin de
faire changer la politique du Gouvernement. »
Je vous prie de bien vouloir en délibérer.
Après en avoir délibéré,
le Conseil Municipal vote à l’unanimité.
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