Couverture2 rapp - Observatoire du Sahara et du Sahel
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<strong>du</strong> maïs <strong>et</strong> <strong>du</strong> mil. Pour le sorgho, la pro<strong>du</strong>ction maximale a été obtenue pendant la campagne<br />
agricole 2003/2004 ; tandis que le minimum a été obtenu en 1990/1991. Pour le maïs, la<br />
pro<strong>du</strong>ction la plus élevée a été obtenue pendant la campagne 2005/2006. Par contre, la plus faible<br />
pro<strong>du</strong>ction a été observée au cours de la campagne 1990/1991. Pour le mil, la pro<strong>du</strong>ction<br />
maximale a été obtenue au cours de la campagne 1999/2000 <strong>et</strong> la plus faible en 1991/1992. Le<br />
rendement pour ces trois spéculations varie environ entre 900 <strong>et</strong> 1000 kg.ha-1 <strong>et</strong> à l’avantage <strong>du</strong><br />
maïs suivi <strong>du</strong> mil.<br />
Il est important de signaler que la pro<strong>du</strong>ction importante de ces spéculations observée de 2004 à<br />
maintenant dans la zone de Kita pourrait par la crise cotonnière. C<strong>et</strong>te crise a entraîné l’abandon<br />
<strong>du</strong> coton au profit des cultures céréalières qui ont affiché un prix encourageant dans les marchés<br />
ces derniers temps.<br />
Dans l’observatoire <strong>du</strong> Baoulé, l’élevage occupe le second rang après l’agriculture parmi les<br />
activités socioéconomiques y menées. Sous la pression de ces deux activités, le parc a fait l’obj<strong>et</strong><br />
d’un déclassement d’une bonne partie de zones tampon <strong>et</strong> intégralement protégée. Ces zones<br />
déclassées ont été attribuées soit à des fins agricoles <strong>et</strong> d’élevage (corridor de passage des<br />
animaux domestiques <strong>et</strong> parcelles fourragères). La figure 44 montre les limites des zones<br />
déclassées <strong>et</strong> leur nouvelle affectation.<br />
A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, l’une des activités qui constitue la vraie problématique de la Réserve de Biosphère de<br />
la Boucle <strong>du</strong> Baoulé (RBBB), <strong>du</strong> point de vue maintien de l’équilibre écologique <strong>et</strong> conservation<br />
de la biodiversité, reste la pratique de l’élevage transhumant. Dans le parc, l’élevage transhumant<br />
est pratiquée par trois grands groupes <strong>et</strong>hniques (peulhs, maures <strong>et</strong> diawambés). Ces <strong>et</strong>hnies<br />
pratiquent de façon séculaire la grande transhumance depuis la Mauritanie jusqu’à la frontière<br />
ente le Mali <strong>et</strong> la Guinée.<br />
Malgré la réglementation de la pratique, qui n’autorise pas une <strong>du</strong>rée de séjour de plus de trois<br />
jours pour un troupeau au même endroit, la transhumance à des conséquences néfastes sur<br />
l’équilibre <strong>et</strong> la biodiversité <strong>du</strong> Parc notamment sur les composantes faune <strong>et</strong> végétation.