Eau et environnement - Global Water Partnership
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Chapitre II : Les zones humides<br />
Introduction<br />
Selon l'article I de la Convention de Ramsar 1971 1 les zones humides sont des<br />
étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles,<br />
permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre<br />
ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse<br />
n'excède pas six mètres “. Ainsi dans une zone humide, le principal facteur qui<br />
influence le biotope <strong>et</strong> la biocénose est l‟eau. Les principaux types de zones humides<br />
sont donc :<br />
- les zones humides continentales constituées des eaux dormantes, courantes,<br />
des zones inondables <strong>et</strong> des zones hydromorphes végétales remarquables ;<br />
- les zones humides des domaines littoraux <strong>et</strong> océaniques constituées des<br />
estuaires, mangroves, îles, baies, deltas, plages… (Wikipédia, 2008).<br />
Le Cameroun abrite plusieurs zones humides d‟un grand intérêt <strong>et</strong>, un certain<br />
nombre d‟entre elles sont menacées à la fois par des dégradations physiques dues<br />
aux activités humaines, <strong>et</strong> par une réduction des ressources en eaux vitales pour<br />
leur préservation (Annexe 1).<br />
Les principales zones humides du Cameroun sont présentées par unités<br />
hydrographiques (du Nord au Sud) avec une distinction entre :<br />
- les zones humides à eaux courantes ;<br />
- les zones humides à eaux stagnantes ;<br />
- les zones humides inondables ;<br />
- les zones humides des domaines littoraux.<br />
C<strong>et</strong>te analyse est faite sur la base des travaux de synthèse d‟Olivry (1986),<br />
complétés par ceux beaucoup plus récents de certaines institutions de recherche du<br />
Cameroun (Centre de Recherche Hydrologique-Institut des Recherches Géologiques<br />
<strong>et</strong> Minières, Institut de Recherches Agricoles pour le Développement, universités…)<br />
<strong>et</strong> de l‟équipe GIRE.<br />
II.1- Le bassin du Lac Tchad<br />
1 La Convention sur les zones humides, signée à Ramsar, en Iran, en 1971, est un<br />
traité intergouvernemental qui sert de cadre à l'action nationale <strong>et</strong> à la coopération internationale pour<br />
la conservation <strong>et</strong> l'utilisation rationnelle des zones humides <strong>et</strong> de leurs ressources. La Convention a,<br />
actuellement, 158 parties contractantes qui ont inscrit 1755 zones humides, pour une superficie totale<br />
de 161 millions d'hectares, sur la liste de Ramsar des zones humides d'importance internationale. Le<br />
Cameroun a rejoint la grande famille Ramsar, le 20 juin 2006 devenant ainsi la 151 e partie à la<br />
Convention sur les zones humides <strong>et</strong> avec pour site la plaine inondable de Waza Logone (600 000<br />
hectares, 1138'N 01437'E) de par sa riche biodiversité.<br />
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