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Activités culturelles 2010 - 2011 - Les videos des 10éme Journées ...

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BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong>


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

EL AABED FOUZIA<br />

Pharmacie : ABOUSAID<br />

Agadir<br />

CHARMOUDI Fatiha<br />

Pharmacie: Le Complexe<br />

Bensergao<br />

ATBIB MOHAMED<br />

Pharmacie Moutaoakil<br />

Agadir<br />

SABRI LAHCEN<br />

Pharmacie Al Azhar<br />

Ait Melloul<br />

Réalisation :<br />

PIXEL CONCEPT - 05 28 22 00 20<br />

EDITORIAL<br />

I - MAUX D’ESTOMAC<br />

II - CANCER DU SEIN<br />

III - LES ONYCHOMYCOSES<br />

IV - OEIL ET MEDICAMENTS<br />

V - L’ASTHME DE L’ENFANT<br />

VI - L’HOMÉOPATHIE<br />

VII - ANALYSE D’ORDONNANCE<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

Lahsen BOUDAOUD<br />

A.D Honneur<br />

Biougra<br />

Nous avons tous tendance à personnaliser notre position vis à vis de<br />

notre environnement professionnel. <strong>Les</strong> uns satisfaits, certains attendent<br />

qu’on leur donne satisfaction et d’autres cherchent et demandent de la<br />

satisfaction.<br />

Certes, l’environnement professionnel est un lieu d’échange<br />

interhumain, on y est appelé à nous valoriser sans cesse,<br />

Avoir et garder un profil flexible et dynamique c’est toujours possible<br />

dans la mesure ou on est capable de gérer certains points importants<br />

mais sensibles:<br />

• Le premier : avoir l’amour du métier qu’on exerce et savoir le<br />

garder.<br />

• Le deuxième : avoir l’esprit positif afin de garantir la durabilité de<br />

notre niveau professionnel.<br />

• Le troisième : savoir gérer la production émotionnelle induite par<br />

l’environnement émotionnel.<br />

Editorial<br />

• Le quatrième : s’investir sur un plan de perfectionnement continue<br />

de nos compétences puisque ce sont les seules qualités qui nous<br />

permettent l’évolution professionnelle.<br />

1


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong>


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

MAUX D’ESTOMAC<br />

I - INTRODUCTION<br />

<strong>Les</strong> pathologies gastro intestinales<br />

II .1- REFLUX GASTRO-OESOPHAGIN ( RGO)<br />

1-1. Définition<br />

1-2. Physiopathologie<br />

1-3. Diagnostic<br />

1-4. Traitement<br />

I – INTRODUCTION :<br />

<strong>Les</strong> maux aux d’Estomac sont souvent considérée comme<br />

bénins. C’est une pathologie qui n’inquiète pas et avec<br />

laquelle on vit. Néo-moins certaines personnes disent<br />

que cela les gènes que cela diminue leurs capacités et<br />

qu’ils poursuivent leurs activités habituelles avec moins<br />

d’entrain et d’efficacité.<br />

Des causes liees aux mo<strong>des</strong> divers :<br />

- Bien que de nombreux médicaments puissent entrainer<br />

<strong>des</strong> douleurs de l’estomac en particulier : - L’Aspirine.<br />

- <strong>Les</strong> Anti-inflammatoires.<br />

- Certains antibiotiques :<br />

<strong>Les</strong> patients ne les considèrent pas comme une cause majeure<br />

de maux d’estomac, au même titre.<br />

- Le tabac n’est pas considéré comme un facteur important<br />

de survenue ce qui peut surprendre.<br />

<strong>Les</strong> pathologies gastro-intestinales : RGO et dyspepsie:<br />

<strong>Les</strong> troubles fonctionnels Gastro-intestiaux ont une forte<br />

prévalence dans la population générale et représentent<br />

un motif fréquent d’automédication de consultations et<br />

d’exploitation.<br />

II.1 - REFLUX GASTRO – OESOPHAGIN ( RGO)<br />

1-1 - Definition<br />

Se définit comme le passage à travers le cardia d’une partie<br />

du contenu gastrique dans l’œsophage.<br />

- Le plus souvent physiologique, il peut devenir pathologique<br />

et correspondre à la maladie de RGO. Caractérisé<br />

par <strong>des</strong> symptômes et / ou <strong>des</strong> lésions œsophagiennes en<br />

rapport avec ce reflux.<br />

<strong>Les</strong> lésions muqueuses correspondent à l’œsophagite par<br />

reflux (œsophagite peptique) qui peut se compliquer de<br />

sténose, d’ulcère, d’hémorragie, d’un endobrachyoesophage<br />

(risque de cancérisation).<br />

<strong>Les</strong> symptômes peuvent évaluer sans lésion œsophagienne<br />

ou plus rarement les lésions œsophagiennes peuvent<br />

être symptomatiques.<br />

1-2 Physiopathologie<br />

La physiopathologie est mutifonctionnelle, dominée par<br />

une defaillance de la barrière anatomique ou fonctionnelle<br />

de la jonction œsogastrique.<br />

II .2- DYPEPSIE :<br />

2-1. Définition<br />

2-2. Physiophatologie<br />

2-3. Diagnostic<br />

2-4. Traitement<br />

III - CONCLUSION<br />

3<br />

Mr AMAZAL MOHAMED<br />

Pharmacie<br />

ALJISR - Bensergao<br />

L’agression de la muqueuse œsophagienne par la sécrétion<br />

gastrique acido-peptique, bien secondaire aux anomalies<br />

motrices constitue le facteur majeur dans la survenue<br />

<strong>des</strong> symptômes et <strong>des</strong> lésions du RGO.<br />

1-3 Diagnostic<br />

La stratégie diagnostique s’appuie sur l’analyse <strong>des</strong> signes<br />

révélateurs.<br />

1- <strong>Les</strong> signes typiques : pyrosis (brûlure rétro sternale<br />

ascendante) et régurgitations aci<strong>des</strong> ont une spécificité de<br />

90 % et permettent de porter le diagnostic sans investigation<br />

complémentaire.<br />

2- <strong>Les</strong> signes atypiques : dyspepsie (douleur nausées,<br />

éructation) ou les signes extra-digestifs (toux chroniques,<br />

asthme, laryngite postérieure douleur thoracique pseudoangineuse)<br />

nécessitent de réaliser <strong>des</strong> explorations complémentaires.<br />

3- <strong>Les</strong> signes d’alarme : amaigrissement dysphagie, hémorragie<br />

digestive anémie font craindre une forme sévère<br />

ou compliquée de RGO ou une affection néoplasique<br />

et imposent une endoscopie, les risques d’œsophagite<br />

sévère et de lésion néoplasique sont faibles avant 50 ans;<br />

mais ils s’accroissent au-delà de 60 ans.<br />

1-4 Traitement<br />

• <strong>Les</strong> objectifs principaux du traitement sont :<br />

- le soulagement <strong>des</strong> symptômes et la restauration de la<br />

qualité de vie.<br />

- La cicatrisation <strong>des</strong> lésions et la prévention <strong>des</strong> récidives.<br />

• <strong>Les</strong> règles hygiéno-diététiques et posturales, ont un rôle<br />

mo<strong>des</strong>te mais elles doivent être énoncées et conseillées<br />

à tout patient.<br />

CONSEILS HYGIENO-DIETIQUES DANS LE RGO :<br />

Dormir buste surélevé : relever la tête du lit avec <strong>des</strong> cales<br />

de 15 à 20cm.<br />

- Diner au moins 3 heures avant le coucher.<br />

- Maigrir si nécessaire.<br />

- Eviter :<br />

• La sieste.<br />

• Le port de vêtement trop serrés.


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

• <strong>Les</strong> repas trop lourds et trop gras (frites, graisses ...).<br />

• <strong>Les</strong> boissons gazeuses.<br />

• Le tabac, l’alcool, le café, le thé, le chocolat.<br />

• La constipation.<br />

<strong>Les</strong> médicaments disponibles appartiennent à plusieurs<br />

classes thérapeutiques, mais aucun n’est capable de guérir<br />

définitivement le patient, et d’éviter les récidives à l’arrêt<br />

du traitement:<br />

• <strong>Les</strong> alginates et les antiaci<strong>des</strong> ont une efficacité démontrée<br />

mais limitée sur les symptômes. Ils doivent être pris à<br />

distance <strong>des</strong> autres médicaments car ils peuvent en diminuer<br />

l’absorption intestinale.<br />

• <strong>Les</strong> anti-H2 (cimétidine, ranitidine, famotidine, nizatidine,)<br />

sont efficaces dans le traitement symptomatique du<br />

reflux et de l’œsophagite non sévère.<br />

• <strong>Les</strong> prokinétiques : Seul le cisapride à une efficacité<br />

documentée et comparable aux anti-H2 en traitement d’attaque,<br />

rappelons qu’il est contre indiqué en cas de trouble<br />

du Rythme ou de la conduction cardiaque et en association<br />

à certains médicaments (risque de<br />

survenue de torsa<strong>des</strong> de pointes).<br />

• <strong>Les</strong> inhibiteurs de la pompe<br />

ou IPP : (oméprazol, lansoprazol,<br />

pentaprazole) ont l’efficacité<br />

la plus haute sur les symptômes<br />

et les lésions d’œsophagite en<br />

traitement d’attaque et traitement<br />

d’entretien.<br />

II.2 - DYSPEPSIE :<br />

2-1: Definition<br />

Le syndrome dyspeptique se définit<br />

par <strong>des</strong> symptômes centrés<br />

sur la partie haute de l’abdomen,<br />

à type de douleur ou d’inconfort<br />

intermittent ou continu depuis au<br />

moins trois mois :<br />

• La douleur est écrite comme une<br />

brûlure, une crampe ou une pesanteur.<br />

• L’inconfort est décrit comme une sensation de plein, de<br />

ballonnement, de satiété précoce, de lenteur à la digestion,<br />

d’état nauséeux, ils peuvent être diversement associés et<br />

ils sont souvent chroniques et récurrents.<br />

• Au plan symptomatique, on individualise quatre sous-<br />

groupes.<br />

Bien qu’un sujet puisse évaluer d’un sous-groupe à l’autre<br />

ou appartenir à deux sous-groupes : type ulcéreux, type<br />

moteur, type reflux, type non spécifique.<br />

- <strong>Les</strong> étiologies sont multiples :<br />

ORGANIQUE : En rapport avec une ulcère, un cancer<br />

gnostique, une pathologie biliaire ou pancréatique.<br />

SECONDAIRE : A un trouble endocrinien ou métabolique<br />

(diabète), iatrogène (anti-inflammatoires non stéroïdiens),<br />

maladies de système ou neuromusculaires.<br />

4<br />

IDIOPTHIQUE : Le plus fréquent en absence d’anomalies<br />

organiques ou biologiques.<br />

2-2: Physiophatologie<br />

La physiopathologie met en cause <strong>des</strong> troubles moteurs,<br />

<strong>des</strong> troubles sécrétoires et une hypersensibilité viscérale,<br />

le rôle d’helicobacter pylori reste discuté.<br />

2-3: Diagnostic<br />

Le diagnostic est avant tout clinique, mais il doit rechercher<br />

les «signes d’alertes» d’une dyspepsie organique :<br />

amaigrissement, anorexie; apparition récente <strong>des</strong> troubles,<br />

dysphagie, apparition <strong>des</strong> premiers signes après 45 ans.<br />

L’ENDOSCOPIE :<br />

Bien qu’elle n’objective une lésion que dans la moitié <strong>des</strong><br />

cas et qu’il n’existe aucun parallélisme anatomo-clinique,<br />

doit être réalisée :<br />

- Chez tout patient de plus de 45 ans.<br />

- Chez un sujet de moins de 45 ans avec signe d’alarme ou<br />

sous AINS.<br />

- En cas d’échec du traitement initial ou<br />

de récidive <strong>des</strong> symptômes; elle peut être<br />

discutée dans les autres cas.<br />

2-4: Traitement<br />

Le traitement de la dyspepsie fonctionnelle<br />

est difficile du fait du polymorphisme<br />

symptomatique et on peut proposer,<br />

en première intention, un traitement<br />

empirique, en s’appuyant sur le type de<br />

dyspepsie.<br />

- <strong>Les</strong> conseils hygiéno-diététiques sont<br />

importants :<br />

• Eviter, le tabac, l’alcool, le thé, le café,<br />

les repas irréguliers ou trop copieux, les<br />

aliments gras ou aci<strong>des</strong>, les épices, le<br />

stress, le surmenage, certains médicaments:<br />

Aspirine, AINS.<br />

• Favoriser, les vian<strong>des</strong> grilles, les légumes<br />

verts, les fruits, les boissons non gazeuses, les repas à<br />

heur fixe, dans le calme, en mastiquant.<br />

<strong>Les</strong> activités de détente : marche, natation, vélo …. .<br />

• <strong>Les</strong> prokinetiques (dompéridone, métoclopramide, cisapride)<br />

constituent le traitement de première intention.<br />

• les pansements antiaci<strong>des</strong> peuvent être proposés, principalement<br />

pour une dyspepsie non spécifique.<br />

• <strong>Les</strong> antispasmodiques, le surcralfate et les extraits pancréatiques<br />

ne sont pas supérieurs au placebo dans cette pathologie.<br />

III - CONCLUSION :<br />

En pratique, dans les 2 cas R G O et DYSPEPSIE, il faut<br />

toujours s’interroger, écouter le patient, et lui conseiller un<br />

traitement de première intention en attente d’une consultation<br />

médicale.


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong>


Définition :<br />

BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

Le cancer du sein est une tumeur<br />

maligne qui touche la glande mammaire.<br />

<strong>Les</strong> cellules malignes se multiplient<br />

de manière désordonnée jusqu’à<br />

créer une tumeur qui s’attaque<br />

aux tissus sains avoisinants. Cette tumeur<br />

peut propager <strong>des</strong> cellules cancéreuses<br />

dans tout l’organisme : on<br />

dit alors qu’elle « métastase».<br />

Quand <strong>des</strong> cellules normales sont<br />

endommagées et qu’elles ne peuvent<br />

pas être soignées, elles meurent : c’est<br />

l’apoptose. <strong>Les</strong> cellules cancéreuses<br />

ne meurent pas et continuent de se développer.<br />

CANCER DU SEIN<br />

Réalisé par Mr. Said CHIFAI<br />

Pharmacie Al andalouss - Agadir<br />

1) Cage thoracique. 2) Muscles pectoraux. 3) Lobules. 4) Mamelon.<br />

5) Aréole. 6) canaux galactophores. 7) Tissu adipeux. 8) Peau.<br />

Symptômes :<br />

Plus un cancer du sein est détecté tôt,<br />

plus les chances de guérison totale<br />

sont gran<strong>des</strong>. Il est donc important de<br />

surveiller attentivement les modifications<br />

de votre poitrine (l’auto-examen<br />

<strong>des</strong> seins).<br />

Ainsi, toute grosseur nouvelle au sein<br />

ou à l’aisselle, toute modification de la<br />

forme ou de la taille de votre sein, tout<br />

écoulement par le mamelon, ou encore<br />

tout changement notoire de l’aspect<br />

de la peau du sein ou de l’aréole<br />

- crevasses, pigmentations - doivent<br />

être signalées à votre médecin car ils<br />

constituent les symptômes visuels les<br />

plus répandus et qui doivent alerter.<br />

Le cancer du sein se présente le plus<br />

souvent sous la forme d’une petite<br />

boule qui peut être palpée parfois par<br />

la patiente elle-même. Cette petite<br />

boule peut également être visible sur<br />

une mammographie. En fait, dans la<br />

plupart <strong>des</strong> cas il ne s’agira pas d’un<br />

cancer mais d’une tumeur bénigne<br />

comme par exemple un petit fibrome.<br />

Que faire en cas de suspicion ?<br />

Le seul moyen pour faire la différence<br />

entre un cancer et quelque chose de<br />

bénin est de faire un prélèvement qui<br />

va permettre une analyse au microscope.<br />

Ce prélèvement peut se faire de plusieurs<br />

façons :<br />

- soit avec une petite aiguille, c’est ce<br />

qu’on appelle une cytoponction, c’est<br />

un geste simple, peu douloureux qui<br />

doit être réalisé par <strong>des</strong> médecins qui<br />

en ont l’habitude, dans ce cas c’est<br />

un geste fiable qui permet souvent de<br />

6<br />

faire un diagnostic. La cytoponction<br />

est réalisée sans qu’aucune hospitalisation<br />

ne soit nécessaire.<br />

- parfois il faut recourir à une biopsie,<br />

c’est à dire un prélèvement d’un petit<br />

fragment de la tumeur qui a été trouvé.<br />

Il existe plusieurs moyens de faire<br />

cette biopsie. La plupart du temps une<br />

hospitalisation n’est pas nécessaire,<br />

sauf si cette biopsie doit être réalisée<br />

avec une anesthésie générale.<br />

Le choix de la méthode de prélèvement<br />

dépend de chaque cas, en fonction<br />

de la taille de l’anomalie, de sa<br />

localisation, du diagnostic suspecté<br />

par la palpation et la mammographie.<br />

N’hésitez pas à demander <strong>des</strong> explications<br />

à votre médecin.<br />

Une grosseur au sein est-elle toujours<br />

cancéreuse ?<br />

Heureusement non, sur 5 grosseurs<br />

examinées, 4 sont totalement bénignes.<br />

Aussi faut-il vous efforcer<br />

d’envisager sans trop d’anxiété et<br />

d’appréhension les examens que votre<br />

médecin peut préconiser. Il faut<br />

souligner que plus la détection de la<br />

maladie est précoce, plus vos chances<br />

de guérison sont élevées.<br />

Un suivi médical régulier, au moins<br />

une fois par an, par votre médecin<br />

généraliste ou votre gynécologue est<br />

donc conseillé.<br />

• Facteurs de risque :<br />

Divers facteurs de risque peuvent avoir<br />

une influence sur la venue d’un cancer<br />

du sein : l’âge, <strong>des</strong> antécédents familiaux,<br />

<strong>des</strong> facteurs génétiques... C’est<br />

pourquoi il est important de connaître


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

les précautions et les examens simples<br />

qui permettent de dépister un éventuel<br />

cancer du sein le plus tôt possible et<br />

donc d’accroître les chances de guérison<br />

totale.<br />

Le facteur âge :<br />

<strong>Les</strong> deux tiers <strong>des</strong> cancers du sein se<br />

développent chez <strong>des</strong> femmes de plus<br />

de 50 ans. En revanche, cette maladie<br />

est rare chez les femmes de moins de<br />

35 ans et reste exceptionnelle chez<br />

celles qui ont moins de 20 ans.<br />

Après 40 ans, les statistiques nous<br />

apprennent que le risque d’avoir un<br />

cancer du sein se multiplie une fois et<br />

demie tous les dix ans.<br />

Après 50 ans, outre l’examen - au<br />

moins annuel - de vos seins par votre<br />

médecin traitant ou votre gynécologue<br />

et l’auto-palpation mensuelle de vos<br />

seins, votre médecin vous prescrira<br />

une mammographie tous les deux ans<br />

pour dépister de manière très précoce<br />

un éventuel cancer.<br />

N’hésitez pas à en parler à votre médecin<br />

ou à votre gynécologue qui saura<br />

vous conseiller sur la question.<br />

<strong>Les</strong> antécédents familiaux<br />

Une femme dont la mère ou la sœur a<br />

déjà eu un cancer du sein risque deux<br />

fois plus que les autres femmes de développer<br />

un cancer du sein. Si tel est<br />

votre cas, vous devez, encore plus que<br />

les autres, vous faire surveiller médicalement<br />

au moins une fois par an et<br />

ne pas omettre de signaler vos antécédents<br />

familiaux à votre médecin<br />

traitant ou à votre gynécologue. 15%<br />

<strong>des</strong> femmes traitées pour un cancer<br />

du sein développeront un cancer sur<br />

l’autre sein. Si vous êtes dans cette situation,<br />

vous devez absolument bénéficier<br />

d’un suivi médical particulièrement<br />

attentif. On a également constaté<br />

que le risque était plus élevé chez les<br />

femmes ayant eu à la fois <strong>des</strong> règles<br />

précoces et une ménopause tardive.<br />

<strong>Les</strong> femmes sans enfant ou ayant eu<br />

un premier enfant après 30 ans semblent<br />

de même un peu plus exposées<br />

au développement d’un cancer du<br />

sein. Ce sont <strong>des</strong> éléments que vous<br />

devez aussi prendre en considération.<br />

N’oubliez pas d’en parler à votre médecin.<br />

Un gène responsable du cancer du<br />

sein ?<br />

Deux gènes qui sont anormaux dans<br />

certains cancers du sein avec composante<br />

familiale, BRCA2 sur le chromosome<br />

13, BRCA1 sur le chromosome<br />

17. Ces gènes sembleraient prédisposer<br />

au cancer du sein et permettraient<br />

d’expliquer la survenue d’un cancer<br />

du sein très particulier et relativement<br />

rare chez les femmes jeunes.<br />

Il est possible d’identifier ces femmes<br />

à très haut risque et de les suivre tout<br />

particulièrement afin que leur cancer<br />

du sein, s’il doit se développer, puisse<br />

être traité à son tout début.<br />

La détection génétique <strong>des</strong> cancers<br />

est actuellement pratiquée en routine<br />

dans certains hôpitaux. Dans ces hôpitaux,<br />

<strong>des</strong> consultations d’oncogénétique,<br />

c’est-à-dire de génétique appliquée<br />

à la cancérologie, ont vu le jour<br />

ces dernières années et se penchent<br />

tout particulièrement sur ce genre de<br />

problèmes. Mais il faut toujours penser<br />

aux conséquences psychologiques<br />

et sociales de ce dépistage qui n’est<br />

pas indiqué aujourd’hui chez les enfants<br />

et les très jeunes filles. De plus,<br />

aujourd’hui, nous ne savons pas encore<br />

modifier ces gènes afin de les<br />

rendre inoffensifs.<br />

La pilule augmente-t-elle<br />

les risques ?<br />

Il est désormais acquis que la pilule<br />

n’augmente pas globalement le risque<br />

de cancer du sein. De même, les rumeurs<br />

qui lient le cancer du sein à la<br />

pratique <strong>des</strong> seins nus, à la réception<br />

d’un coup violent sur la poitrine ou au<br />

port du soutien-gorge à baleines sont<br />

de la pure fantaisie et ne reposent sur<br />

aucune démonstration scientifique. La<br />

pilule ne provoque pas le cancer du<br />

sein mais favorise le développement<br />

d’un cancer. C’est pour cela qu’elle<br />

est contre-indiquée en cas de cancer<br />

du sein et en cas de risque important<br />

de cancer, par exemple chez les femmes<br />

ayant <strong>des</strong> antécédents familiaux<br />

de cancer du sein.<br />

Prévention<br />

Peut-on éviter la venue d’un cancer<br />

du sein ?<br />

7<br />

Non, on ne peut pas encore véritablement<br />

empêcher la survenue d’un<br />

cancer du sein. Il faut en effet reconnaître<br />

que nous ne savons pas encore<br />

bien déterminer les différents facteurs<br />

qui feront qu’une femme - et non une<br />

autre - développera un cancer du sein.<br />

Cette maladie représente ainsi un<br />

quart <strong>des</strong> cancers chez la femme. Il est<br />

donc essentiel que vous connaissiez<br />

les précautions et les examens simples<br />

qui permettent de dépister un éventuel<br />

cancer du sein le plus tôt possible et<br />

donc d’accroître les chances de guérison<br />

totale. A tout âge :<br />

- Vous devez être régulièrement suivie<br />

par un médecin ou par un gynécologue<br />

qui n’hésitera pas à vous prescrire les<br />

examens nécessaires en cas de doute.<br />

Ce suivi médical doit avoir lieu tous<br />

les 6 mois ou tous les ans à partir de<br />

30 ans. Vous devez pratiquer tous les<br />

mois une auto-palpation de vos seins.<br />

- A partir de 50 ans : Votre médecin ou<br />

votre gynécologue vous fera pratiquer<br />

une mammographie tous les 2 ans.<br />

Tamoxifène et prévention<br />

hormonale<br />

Il est possible qu’on puisse utiliser<br />

certains médicaments anti-hormones<br />

comme le Tamoxifène pour éviter<br />

l’apparition du cancer du sein, dans<br />

certains cas très particuliers lorsque le<br />

risque serait important (par exemple<br />

dans certaines formes familiales). Des<br />

essais sont en cours actuellement aux<br />

Etats-Unis et en Europe ; les résultats<br />

sont bien sûr attendus avec beaucoup<br />

d’intérêt.<br />

Traitements médicaux<br />

Grâce aux progrès de la recherche en<br />

matière de lutte contre le cancer, il<br />

existe aujourd’hui de nombreux traitements<br />

pour enrayer cette maladie et<br />

en venir à bout : chirurgie, radiothérapie,<br />

chimiothérapie, hormonothérapie.<br />

<strong>Les</strong> progrès récents <strong>des</strong> traitements<br />

<strong>des</strong> symptômes ont également permis<br />

d’atténuer les effets secondaires.<br />

<strong>Les</strong> différents traitements :<br />

Au début du siècle, l’ablation du sein<br />

par une technique très mutilante que<br />

nous considérerions aujourd’hui comme<br />

barbare était la seule arme dont<br />

disposaient les médecins pour lutter


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

contre le cancer du sein. Puis la radiothérapie<br />

fut ajoutée à cette chirurgie<br />

afin d’augmenter le taux de guérison.<br />

Mais il manquait toujours un traitement<br />

général capable de protéger non<br />

seulement le sein mais l’ensemble du<br />

corps.<br />

Grâce aux progrès de la recherche en<br />

matière de lutte contre le cancer, il<br />

existe aujourd’hui toute une panoplie<br />

de traitements pour enrayer cette maladie<br />

et en venir à bout.<br />

Chirurgie<br />

La chirurgie reste le traitement le plus<br />

courant. Aujourd’hui, elle se veut efficace<br />

et aussi peu mutilante que possible.<br />

En principe pour les tumeurs de<br />

moins de 3 cm, les chirurgiens réalisent<br />

une tumorectomie, c’est l’ablation<br />

complète de la seule tumeur tout<br />

en conservant le reste du sein.<br />

Cette opération très localisée est généralement<br />

associée à une radiothérapie<br />

et parfois à une chimiothérapie<br />

préventive. Lorsque la tumeur est<br />

plus volumineuse, les chirurgiens pratiquent<br />

l’ablation de la glande mammaire<br />

dans sa totalité (mastectomie)<br />

mais avec conservation <strong>des</strong> muscles<br />

pectoraux, ce qui permettra une reconstruction<br />

mammaire ultérieure.<br />

L’ablation de ganglions de l’aisselle<br />

du côté de la tumeur et leur analyse<br />

sont systématiques en cas de cancer<br />

du sein. En effet, la présence de cellules<br />

tumorales dans ces ganglions modifie<br />

de façon importante le traitement<br />

ultérieur.<br />

Outre la chirurgie, trois autres types<br />

de traitements peuvent être employés,<br />

seuls ou associés, pour combattre le<br />

cancer du sein :<br />

- La radiothérapie ou « rayons « détruit<br />

les cellules cancéreuses à l’aide<br />

de radiations à haute énergie. Ce traitement<br />

est appliqué sur le sein, si ce<br />

dernier n’a pas été enlevé, ou parfois<br />

sur la paroi après ablation complète<br />

du sein. Le traitement dure en moyenne<br />

de 5 à 6 semaines. Il sera généralement<br />

réalisé sans hospitalisation. <strong>Les</strong><br />

récents progrès technologiques ont<br />

permis d’en améliorer considérablement<br />

la tolérance.<br />

- La chimiothérapie dont le seul nom<br />

effraie quelquefois, n’est autre que la<br />

diffusion dans l’organisme de médicaments<br />

spécifiquement mis au point<br />

pour détruire les cellules <strong>des</strong> tumeurs<br />

cancéreuses. Ces médicaments sont le<br />

fruit de la recherche pharmacologique<br />

moderne.<br />

- L’hormonothérapie pour sa part,<br />

vise à priver la tumeur <strong>des</strong> hormones<br />

qui, dans certains types de cancers<br />

comme dans le cancer du sein, sont<br />

liées à son développement. S’il est<br />

bien compréhensible que cette <strong>des</strong>cription<br />

<strong>des</strong> traitements, actuellement<br />

les plus efficaces, ne puisse facilement<br />

se départir d’une certaine charge<br />

d’inquiétude, on ne doit pas oublier<br />

qu’aujourd’hui, grâce au dépistage<br />

précoce, la moitié <strong>des</strong> cancers du sein<br />

sont décelés alors qu’ils mesurent<br />

moins de 2 cm ! Ce niveau de détection<br />

permet d’atteindre de très hauts<br />

taux de guérison tout en réduisant<br />

considérablement l’agressivité <strong>des</strong><br />

traitements appliqués. Ainsi pour que<br />

la grande majorité <strong>des</strong> patientes guérisse<br />

vite et bien, il est important que<br />

les femmes connaissent et observent<br />

les conseils de dépistage précoce.<br />

- <strong>Les</strong> effets secondaires<br />

Des effets secondaires liés au traitement<br />

ont malheureusement été observés<br />

chez <strong>des</strong> femmes soignées pour un<br />

cancer du sein. La chute de cheveux<br />

en est souvent le plus marquant et le<br />

plus choquant lorsqu’elle se produit<br />

dans certains cas de chimiothérapie.<br />

D’autres toxicités, comme la fatigue,<br />

les nausées et les vomissements, se<br />

remarquent moins, mais n’en sont pas<br />

moins éprouvantes. <strong>Les</strong> progrès récents<br />

<strong>des</strong> traitements <strong>des</strong> symptômes<br />

ont permis d’atténuer ces effets secondaires.<br />

L’information et un soutien<br />

affectif peuvent permettent d’atténuer<br />

considérablement les conséquences<br />

psychologiques de tels bouleversements.<br />

- Choisir son traitement ?<br />

Non, on ne peut pas choisir soi-même<br />

son traitement ; en général, le choix du<br />

traitement doit être confié au médecin<br />

et dépend essentiellement du type de<br />

la tumeur et de l’état d’évolution de<br />

8<br />

la maladie au moment de sa découverte.<br />

Cependant, il est essentiel que<br />

vous puissiez exprimer vos souhaits et<br />

vos angoisses face au traitement qui<br />

vous est proposé. Le dialogue est un<br />

élément fondamental du traitement et<br />

il est normal que vous disposiez de<br />

toutes les informations. Ce dialogue<br />

s’inscrit pleinement dans le traitement<br />

et s’il n’existe pas, il est légitime que<br />

vous puissiez demander un deuxième<br />

avis.L’opinion de notre médecin.<br />

• Guérison et suivi médical :<br />

La rééducation est une partie importante<br />

du traitement de même qu’après<br />

un traitement du cancer du sein, un<br />

suivi médical s’impose.<br />

Doit-on faire une rééducation après<br />

le traitement ?<br />

Une rééducation modulée, en fonction<br />

de l’état de la malade après le traitement,<br />

sera mise au point par l’équipe<br />

soignante. La rééducation est une<br />

partie importante du traitement puisqu’elle<br />

contribue au retour à l’état de<br />

santé. Des exercices physiques seront<br />

ainsi proposés après l’opération pour<br />

rétablir la souplesse ou remuscler le<br />

bras ou l’épaule concernée, atténuer<br />

<strong>des</strong> douleurs potentielles, notamment<br />

au niveau du dos.<br />

Quel suivi médical après la<br />

maladie ?<br />

Après un traitement du cancer du sein,<br />

un suivi médical s’impose comprenant<br />

<strong>des</strong> visites de contrôle qui s’espacent<br />

avec le temps et un bilan de<br />

santé régulier et complet, analyses de<br />

sang, d’urines, mammographie... Une<br />

femme ayant eu un cancer du sein doit<br />

se surveiller attentivement et ne pas<br />

hésiter à signaler à son médecin toute<br />

modification de son état de santé afin<br />

de prévenir d’éventuels risques de récidive.<br />

• Reconstruction mammaire<br />

La reconstruction mammaire se déroule<br />

généralement en 3 temps : il<br />

s’agit tout d’abord de reconstruire le<br />

galbe du sein...<br />

Principes et techniques<br />

Une intervention chirurgicale sur un<br />

sein, en particulier la mastectomie<br />

(ablation du sein) est une mutilation<br />

pour une femme. Aujourd’hui, la


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

chirurgie réparatrice et esthétique vise<br />

à restaurer l’intégrité du sein.<br />

La reconstruction mammaire se déroule<br />

généralement en 3 temps : il s’agit<br />

tout d’abord de reconstruire le galbe<br />

du sein à partir du thorax, à l’aide de<br />

vos propres tissus et en implantant<br />

une prothèse de sérum physiologique<br />

ou en gel de silicone, puis, une petite<br />

opération sur l’autre sein est le plus<br />

souvent effectuée pour <strong>des</strong> raisons de<br />

symétrie, enfin, trois mois après cette<br />

dernière opération, la reconstruction<br />

du mamelon et de l’aréole est effectuée<br />

sur le premier sein remodelé grâce<br />

à une technique de greffe de peau<br />

ou de tatouage.<br />

Chaque femme a sa propre idée de<br />

ce que doit être sa poitrine et de ce<br />

qu’elle attend de l’intervention. L’expérience<br />

du chirurgien plasticien que<br />

vous aurez choisi compte évidemment<br />

beaucoup. Il est important que vous<br />

puissiez exprimer vos souhaits et vos<br />

attentes face à ce praticien. Il saura<br />

vous conseiller en fonction du type de<br />

mastectomie effectué, de votre traitement<br />

post-opératoire, de l’état de votre<br />

peau et de vos muscles…<br />

Quand envisager une reconstruction<br />

mammaire ?<br />

Dans certains cas, une reconstruction<br />

mammaire immédiate pratiquée en<br />

même temps que l’ablation du sein<br />

peut être envisagée. Dans d’autres cas,<br />

un délai est nécessaire. Il faut savoir<br />

que le cancérologue et le chirurgien<br />

plasticien auront à travailler ensemble.<br />

Il faut aussi être conscient que la<br />

reconstruction mammaire se déroule<br />

en plusieurs étapes et qu’elle peut<br />

nécessiter parfois près d’un an pour<br />

être complète et satisfaisante. Il faut<br />

donc prévoir à chacune <strong>des</strong> étapes de<br />

la reconstruction mammaire quelques<br />

jours d’hospitalisation. En fait, chaque<br />

femme vit à sa manière la maladie<br />

et suit son propre cheminement vers<br />

la guérison complète. La restauration<br />

de l’esthétique du corps est une étape<br />

importante dont la nécessité est en<br />

général ressentie par la patiente ellemême.<br />

Reconstruction mammaire, suivi et<br />

rechute<br />

La reconstruction mammaire ne peut<br />

absolument pas favoriser une rechute<br />

et n’a aucune incidence sur la maladie<br />

cancéreuse. Elle ne compromet pas les<br />

chances de guérison, pas plus qu’elle<br />

ne gêne la surveillance ultérieure.<br />

Coût d’une reconstruction mammaire<br />

<strong>Les</strong> honoraires <strong>des</strong> chirurgiens plasticiens<br />

varient en fonction de la complexité<br />

<strong>des</strong> interventions, mais les<br />

frais d’une reconstruction mammaire<br />

après ablation du sein sont généralement<br />

pris en charge par la Sécurité<br />

Sociale.<br />

• Psychologie et cancer du sein<br />

Pour mieux combattre la maladie, il<br />

est important de pouvoir bénéficier<br />

d’un soutien psychologique. Ce soutien<br />

existe pendant la maladie mais<br />

également après la guérison. Ce soutien<br />

peut également s’adresser à l’entourage<br />

pour que celui-ci soit plus fort<br />

et plus présent à vos côtés.<br />

Facteurs psychologiques et maladie<br />

Des facteurs psychologiques ne sauraient<br />

expliquer, à eux seuls, la survenue<br />

d’un cancer du sein. Néanmoins,<br />

il est maintenant admis que les causes<br />

d’un cancer sont multifactorielles,<br />

c’est-à-dire liées à plusieurs facteurs<br />

qui vont se rencontrer et permettre le<br />

développement de la maladie. Dans ce<br />

cadre, <strong>des</strong> traumatismes psychologiques<br />

forts - séparation, deuil - semblent<br />

pouvoir effectivement intervenir dans<br />

le développement d’un cancer du sein,<br />

mais ce sujet reste l’objet de controverses<br />

scientifiques et médicales.<br />

Mieux combattre la maladie<br />

Lorsqu’on apprend qu’on est atteint<br />

d’une maladie grave, on est fragile<br />

psychologiquement. Le mode de vie<br />

du patient et de ses proches est souvent<br />

bouleversé. Il est donc important,<br />

à ce moment-là, de pouvoir bénéficier<br />

d’un soutien psychologique<br />

pour exprimer ses sentiments face à<br />

l’annonce de la maladie. De même,<br />

un traitement contre un cancer du sein<br />

comporte souvent <strong>des</strong> moments difficiles<br />

pour la personne qui en est atteinte<br />

et son entourage. Elle doit donc<br />

pouvoir pendant tout son traitement<br />

être aidée par les différents acteurs du<br />

traitement pour bien comprendre celui-ci<br />

et exprimer ce qu’elle ressent.<br />

La liberté de parole entre le patient et<br />

9<br />

les soignants doit faire partie du traitement<br />

de la maladie.<br />

Dans la majorité <strong>des</strong> services hospitaliers,<br />

<strong>des</strong> psychologues sont à votre<br />

disposition pour vous aider. Ils<br />

peuvent aussi recevoir vos proches si<br />

vous le souhaitez afin de leur permettre<br />

d’être encore plus présents à vos<br />

côtés dans la lutte contre la maladie.<br />

Sachez aussi qu’il vous sera possible<br />

de rencontrer une assistante sociale<br />

pour vous aider à résoudre <strong>des</strong> difficultés<br />

financières ou structurelles.<br />

Aujourd’hui la douleur est également<br />

prise en compte. Ainsi les consultations<br />

anti-douleurs se développent.<br />

Un soutien pendant la maladie<br />

La lutte contre le cancer est un combat<br />

souvent long et difficile. L’expression<br />

«garder le moral» devrait signifier<br />

que vous avez su trouver la meilleure<br />

adaptation à la nouvelle situation que<br />

vous vivez. Ce n’est pas toujours facile<br />

de trouver seul le bon équilibre. Il<br />

faut demander de l’aide. Vous ne devez<br />

pas hésiter à parler à votre médecin<br />

de votre état moral, de lui signaler<br />

un état dépressif. Il pourra alors vous<br />

conseiller sur les moyens ou les thérapies<br />

à mettre en œuvre pour éprouver<br />

un mieux-être psychologique.<br />

Un soutien après la guérison<br />

Doit-on être suivi psychologiquement<br />

après un cancer du sein ?<br />

C’est à chaque patiente de répondre à<br />

cette question en fonction de la manière<br />

dont elle se sent. Néanmoins,<br />

n’oubliez pas qu’après être guéries,<br />

certaines femmes ressentent une espèce<br />

de vide, beaucoup de patientes<br />

vivent avec l’incertitude de la guérison,<br />

cela perturbe leur retour à la vie<br />

normale. Il peut arriver que cela engendre<br />

une dépression chez la femme.<br />

L’entourage lui-même peut également<br />

avoir besoin d’un soutien psychologique.<br />

N’hésitez pas à en parler à un<br />

médecin.<br />

Enfin, après le tourment, vient le temps<br />

de la réflexion sur ce qui vous est arrivé.<br />

Vous pouvez vous faire aider pour<br />

mieux vivre cet après-cancer et prendre<br />

<strong>des</strong> décisions importantes, comme<br />

celle de vous faire reconstruire un sein<br />

si vous avez subi une mastectomie, ou<br />

adapter votre vie qui a été perturbée<br />

par la maladie et son traitement.


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

• Progrès et dépistage<br />

La lutte contre le cancer du sein passe<br />

aussi par <strong>des</strong> progrès pour le dépistage<br />

du cancer. Ces progrès concernent<br />

l’imagerie et également les tests génétiques<br />

de dépistage pour le cancer du<br />

sein.<br />

- Progrès de l’imagerie<br />

La mammographie éventuellement<br />

couplée à l’échographie est un examen<br />

qui est très fiable surtout avec les<br />

appareils modernes. Néanmoins dans<br />

certains cas, le diagnostic peut être<br />

difficile et de nouvelles techniques en<br />

cours d’évaluation, comme par exemple<br />

l’imagerie par résonance magnétique<br />

(IRM), sont utiles.<br />

Aujourd’hui existe également le<br />

mammotome. Le mammotome est un<br />

appareil qui permet de faire <strong>des</strong> biopsies<br />

larges du sein de façon plus facile<br />

et surtout plus précise.<br />

- Des tests génétiques de dépistage<br />

pour le cancer du sein<br />

Il n’y a aujourd’hui aucun test disponible<br />

permettant de prédire pour une<br />

femme donnée son risque de développer<br />

un cancer du sein, néanmoins<br />

la recherche se poursuit dans ce domaine.<br />

Par contre pour <strong>des</strong> formes particulières<br />

familiales de cancer du sein,<br />

on a identifié deux gènes (BRCA1 et<br />

BRCA2) qui sont associés à un risque<br />

élevé de cancer du sein. Ainsi lorsqu’on<br />

est en présence de formes familiales<br />

dans lesquelles un grand nombre<br />

de membres de la famille peuvent être<br />

atteints de cancer du sein (et éventuellement<br />

d’autre types de cancer également),<br />

on peut proposer un dépistage<br />

génétique qui permet d’identifier les<br />

femmes à risque élevé dans cette famille<br />

et de leur proposer une prise en<br />

charge adaptée.<br />

Il faut souligner encore une fois que<br />

ces tests très spécifiques ne s’adressent<br />

qu’à <strong>des</strong> cas particuliers.<br />

N’hésitez pas à en parler avec votre<br />

médecin traitant.<br />

• Progrès et traitements<br />

De nombreux traitements comme la<br />

chimiothérapie, l’immunothérapie<br />

et l’hormonothérapie existent déjà.<br />

Des progrès à moyens termes sont<br />

également réalisés. Ainsi d’autres approches<br />

font l’objet actuellement de<br />

recherches comme par exemple les<br />

traitements anti-angiogéniques.<br />

De nombreux traitements<br />

Chimiothérapie<br />

Nous disposons actuellement d’un<br />

grand nombre de molécules de<br />

chimiothérapie efficaces dans le cancer<br />

du sein et plusieurs molécules très<br />

actives ont été découvertes ces dernières<br />

années. <strong>Les</strong> progrès actuellement<br />

en cours concernent surtout le développement<br />

d’association de ces médicaments<br />

entre eux afin d’augmenter<br />

leur efficacité.<br />

La chimiothérapie n’est pas indiquée<br />

dans bon nombre de cancers du sein<br />

où seules la chirurgie et la radiothérapie<br />

constituent le traitement. En cas<br />

d’indication, la chimiothérapie peut<br />

précéder ou suivre l’acte chirurgical.<br />

Immunothérapie<br />

L’utilisation d’un anticorps dirigé<br />

contre les cellules cancéreuses du sein<br />

est actuellement en cours de développement.<br />

Cette approche est efficace,<br />

mais ne peut être utilisée chez toutes<br />

les patientes car elle comporte <strong>des</strong><br />

risques de toxicité. Cet anticorps monoclonal<br />

est utilisé en particulier en<br />

combinaison avec la chimiothérapie.<br />

Des étu<strong>des</strong> complémentaires de cette<br />

combinaison sont en cours en France<br />

et dans le monde.<br />

Hormonothérapie<br />

De nouvelles molécules devraient être<br />

10<br />

bientôt disponibles, au moins aussi efficaces<br />

que le Tamoxifène. Certaines<br />

de ces nouvelles molécules hormonales<br />

sont en cours d’étude et offrent de<br />

grands espoirs pour la prévention du<br />

cancer du sein.<br />

Autres traitements<br />

- Anticorps monoclonal<br />

Un anticorps monoclonal dirigé<br />

contre une protéine portée par les cellules<br />

cancéreuses du sein. Cette approche<br />

est efficace, mais ne peut être<br />

utilisée chez toutes les patientes car<br />

elle comporte <strong>des</strong> risques de toxicité.<br />

Cet anticorps monoclonal est utilisé<br />

en particulier en combinaison avec la<br />

chimiothérapie. Des étu<strong>des</strong> complémentaires<br />

de cette combinaison sont<br />

en cours en France et dans le monde.<br />

On le donnait chez les patientes atteintes<br />

de métastase mais il semble qu’on<br />

puisse l’utiliser dès le stade local.<br />

- Herceptin<br />

Ce médicament spécifique est dirigé<br />

contre une anomalie bien précise retrouvée<br />

dans 15% <strong>des</strong> cancers du sein<br />

environ.<br />

• Des progrès à moyens termes<br />

D’autres approches font l’objet actuellement<br />

de recherches comme par<br />

exemple les traitements anti-angiogéniques.<br />

Ces traitements visent à bloquer<br />

le développement <strong>des</strong> vaisseaux<br />

sanguins qui viennent nourrir la tumeur<br />

cancéreuse.<br />

Si l’on peut fonder de réels espoirs sur<br />

la thérapie génique, il faut encore être<br />

patient et prudent quant à ses délais<br />

d’application, encore éloignés.<br />

Enfin, il ne faut pas oublier la recherche<br />

sur les facteurs psychologiques<br />

associés au cancer du sein et l’importance<br />

de la prise en charge psychosomatique<br />

<strong>des</strong> femmes atteintes d’un<br />

cancer du sein.


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BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

LES ONYCHOMYCOSES :<br />

Une onychomycose est définie comme une infection<br />

fongique de l’appareil unguéal provoquée par<br />

<strong>des</strong> dermatophytes, <strong>des</strong> levures ou <strong>des</strong> moisissures. <strong>Les</strong><br />

onychomycoses peuvent apparaître aux ongles <strong>des</strong> mains<br />

ou <strong>des</strong> pieds et évolue en trois temps :<br />

atteinte initiale du bord libre qui est décollé par <strong>des</strong> indentations<br />

pulvérulentes<br />

puis atteinte de la table externe qui s’épaissit et perd sa<br />

transparence<br />

enfin atteinte de l’ongle dans sa totalité avec onycholyse<br />

(décollement du bord libre de l’ongle découvrant la partie<br />

antérieure<br />

de son lit).<br />

Une réaction<br />

inflammatoire<br />

et douloureuses<br />

est apparue<br />

à l’ordinaire,<br />

l’infection ne<br />

se limite pas à<br />

un seul ongle,<br />

mais tend à envahir<br />

les autres.<br />

<strong>Les</strong> onycho-<br />

mycoses peuvent être classifiées en cinq types, Cette<br />

classification dépend de l’agent infectieux, du stade évolutif,<br />

de la localisation et de l’âge :<br />

• Onychomycose sous-unguéale distolatérale, est la plus<br />

fréquente<br />

• Onychomycose sous-unguéale proximale, est rare<br />

• Leuconychomycose superficielle, peut être due à un<br />

dermatophyte, parfois à une moisissure<br />

• Onychomycodystrophie totale,<br />

• Onychomycose candidosique.<br />

LES ONYCHOMYCOSES<br />

INTRODUCTION GÉNÉRALE :<br />

<strong>Les</strong> champignons comprennent les levures et les moisissures. Il en existe <strong>des</strong> milliers, mais seuls quelques-uns sont<br />

susceptibles d‘infecter le corps humain. <strong>Les</strong> mycoses sont liées au développement d’un, voire de plusieurs Champignons au<br />

niveau <strong>des</strong> muqueuses, de la peau, <strong>des</strong> phanères ou <strong>des</strong> tissus profonds.<br />

En médecine humaine, les Champignons sont impliqués dans diverses pathologies :<br />

• <strong>Les</strong> mycétismes, intoxications dues à l’ingestion de certaines espèces<br />

• <strong>Les</strong> mycotoxicoses, intoxications dues à <strong>des</strong> métabolites introduits dans les aliments par l’envahissement de Moisissures<br />

• <strong>Les</strong> syndromes allergiques d’origine fongique, essentiellement respiratoires et cutanés;<br />

• <strong>Les</strong> mycoses cutanées, causées par <strong>des</strong> Champignons à l’état « parasitaire ». Elles sont très nombreuses et se distingues en<br />

mycoses profonds, très rares, atteignant l’hypoderme et mycoses épidermiques ou épidermophytes.<br />

En pratique le diagnostique <strong>des</strong> mycoses cutanées repose sur leur siège :<br />

• En peau vague ex : pityriasis versicolore.<br />

• Dans les plis en raison de l’humidité locale ex : aux aisselles, aux aines, entre les orteilles, ans les régions pileuses<br />

• Au cuir chevelu ex : teignes - Sur les ongles ou onychomycoses.<br />

MYCOSE DES ONGLES<br />

DES PIEDS (dermatophytes)<br />

ongle décollé, épaissi et de couleur<br />

blanc jaunâtre<br />

MYCOSE DES ONGLES DES<br />

PIEDS (dermatophytes)<br />

Fusée de couleur blanc jaunâtre<br />

11<br />

Lahsen SABRI<br />

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FACTEUR DE RISQUE :<br />

Le principal facteur de risque d’onychomycose <strong>des</strong> orteils<br />

est le port de chaussures occlusives.<br />

<strong>Les</strong> onychomycoses secondaires aux dermatophytes se<br />

transmettent par contact d’une personne à l’autre, directement<br />

ou par les sols publics. Certaines spores peuvent<br />

même demeurer viables et infectieuses dans l’environnement,<br />

pour une période pouvant aller jusqu’à cinq ans.<br />

<strong>Les</strong> facteurs de risques sont les suivants :<br />

Prédispositions familiales<br />

• Certains médecins pensent qu’il existe une prédisposition<br />

génétique.<br />

Maladies et prises<br />

médicamenteuses<br />

favorisant :<br />

• <strong>Les</strong> maladies<br />

(sida, diabète,<br />

syndrome de<br />

Cushing…)<br />

• les médicaments<br />

qui favorisent les<br />

MYCOSE DES ONGLES DES<br />

MAINS (Levures)<br />

Bourrelet rouge et douloureux<br />

infections. (traitementsimmunosuppresseurs,<br />

chimiothérapies,<br />

traitements pour prévenir les rejets de greffes, cortisone…)<br />

• <strong>Les</strong> troubles de la circulation sanguine (varices aux<br />

jambes, phénomène de Raynaud qui donne les extrémités<br />

livi<strong>des</strong> en hiver).<br />

• <strong>Les</strong> maladies de la peau qui entraînent un décollement<br />

ou un épaississement <strong>des</strong> ongles (psoriasis, lichen).<br />

• <strong>Les</strong> problèmes de pieds qui provoquent <strong>des</strong> ongles décollés<br />

et/ou épaissis.<br />

• Anomalies de position <strong>des</strong> orteils (orteils qui se chevau-


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

chent, gros orteils qui se relèvent ou «rebiquent»…)<br />

Facteurs liés aux habitu<strong>des</strong> de vie, à la profession et à<br />

l’environnement<br />

• Humidité, transpiration excessive et port continu de<br />

chaussures occlusives. <strong>Les</strong> professions où le port de<br />

chaussures de sécurité ou de sport est nécessaire sont à<br />

grand risque pour les mycoses <strong>des</strong> pieds. • <strong>Les</strong> professions<br />

où le contact avec l’eau et/ou les aliments favorisent<br />

les mycoses <strong>des</strong> mains.<br />

• Marche pieds nus sur les sols publics, notamment lors<br />

<strong>des</strong> activités de sport ou de loisirs<br />

Facteurs liés à l’âge<br />

• La fréquence <strong>des</strong> mycoses <strong>des</strong> ongles augmente avec<br />

l’âge, du fait du ralentissement de la vitesse de pousse de<br />

l’ongle mais aussi à cause <strong>des</strong> troubles de la circulation<br />

sanguine.<br />

TRAITEMENT :<br />

Il comporte un traitement par vois général et local, mais<br />

aussi la <strong>des</strong>truction du foyer mycosique par arrachage ou<br />

meulage de l’ongle.<br />

Voici les principaux moyens thérapeutiques existants :<br />

médicaments topiques antifongiques;<br />

autres traitements locaux : découpage après traitement<br />

chimique ou mécanique (meulage ou pince) permettant<br />

de diminuer la zone parasitée ; médicaments systémiques:<br />

griséofulvine, imidazolés, allylamine ;<br />

association de traitements : amorolfine associée à la terbinafine,<br />

traitement de l’entourage et <strong>des</strong> sources possibles<br />

de recontamination.<br />

Tout contact avec l’eau doit être évité. Le traitement peut<br />

13<br />

durer parfois jusqu’à six mois ou plus selon l’importance<br />

<strong>des</strong> lésions.<br />

<strong>Les</strong> facteurs d’échec thérapeutique sont :<br />

une mauvaise diffusion <strong>des</strong> antifongiques,<br />

un traitement interrompu trop tôt,<br />

une recontamination,<br />

la persistance de facteurs favorisants,<br />

un mauvais choix d’antifongiques.<br />

CONSEILS AUX PATIENTS :<br />

Informer le patient du risque de récidive, de l’importance<br />

de la durée et de la bonne observance du traitement.<br />

Il faut s’assurer de la guérison complète avant l’arrêt du<br />

traitement<br />

Il faut dépister et traité rapidement la survenue de récidives<br />

qu’est fréquent, l’apparition d’une fissures entre les<br />

orteilles est un signal d’alarme.<br />

<strong>Les</strong> onychomycoses sont contagieux, il faut donc utiliser<br />

<strong>des</strong> serviettes de toilettes individuelles et éviter de marcher<br />

pied nus sur les sols publics.<br />

Il faut éviter de porter <strong>des</strong> chausseurs de sport en dehors<br />

<strong>des</strong> activités sportives, utilise <strong>des</strong> chaussettes de cotons.<br />

Enfin il faut se méfier <strong>des</strong> contre indication et interaction<br />

<strong>des</strong> antimycoses : à titre d’exemple :<br />

Pour la griséofulvine association déconseillé avec l’alcool<br />

ou médicaments qui en contient : effet antabuse, diminution<br />

de l’effet contraceptif en association avec les<br />

estroprogestatifs…<br />

Pour le fluconazol, l’association avec les sulfami<strong>des</strong> hypoglycémiants<br />

nécessite de prévenir le patient diabétique<br />

du risque d’une hypoglycémie…


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong>


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

ŒIl ET MEDICAMENTS<br />

MEDICAMENTS PAR VOIE GENERALE<br />

<strong>Les</strong> corticoi<strong>des</strong> au long cours :<br />

Il faut savoir que les corticoï<strong>des</strong> sont très fréquement<br />

utilisés en ophtalmologie mais sont responsable d’effets<br />

secondaires importants qui sont :<br />

• Risque d’hypertonie oculaire et de glaucome cortisoné<br />

avec <strong>des</strong>truction <strong>des</strong> fibres optiques. D’où la nécessité<br />

dans les traitements prolongés, d’une surveillance ophtalmologique<br />

régulière (prise du tonus, champ visuel).<br />

• Risque de cataracte cortisonique<br />

: cataracte bilatérale irréversible,<br />

classiquement sous<br />

capsulaire postérieure qui nécessite<br />

parfois un traitement<br />

chirurgical.<br />

• Le retard du cicatrisation :<br />

les corticoï<strong>des</strong> ralentissent la<br />

prolifération fibroblastique et<br />

la cicatrisation de l’épithélium<br />

cornéen.<br />

Ils peuvent entrainer ou aggraver<br />

un ulcère cornéen et<br />

peuvent même conduire à la<br />

perforation.<br />

• Aggravation <strong>des</strong> affections<br />

oculaires : les corticoï<strong>des</strong> accélèrent<br />

la dissémination <strong>des</strong><br />

infections oculaires que celle-ci soit bactérienne, mycosique,<br />

parasitaire, ou virale (kératite herpétique).<br />

<strong>Les</strong> antipaludeenes de synthese :<br />

Ils sont utilisé dans la prophylaxie et le traitement du<br />

paludisme ainsi qu’au dose élevé dans le traitement de<br />

diverse maladie systémique : lupus érythémateux et la<br />

polyarthrite rhumatoïde .<br />

<strong>Les</strong> effets secondaires les plus courants sont:<br />

• Risque de thésaurismose cornéenne : souvent peu de retentissement<br />

fonctionnel et réversible à l’arrêt du traitement.<br />

• Risque de rétinopathie, atteinte gravissime de<br />

l’épithélium pigmentaire de manière irréversible.<br />

Il est nécessaire de pratiquer un bilan préthérapeutique<br />

et une surveillance mensuelle comprenant un examen<br />

de l’acuité visuelle et de la vision <strong>des</strong> couleurs, un fond<br />

d’œil et un électrorétinogramme.<br />

<strong>Les</strong> antituberculeux :<br />

<strong>Les</strong> antituberculeux les plus prescrits sont : l’isoniazide,<br />

la rifampicine, l’éthambutol, le pyrazinamide et le streptomycine.<br />

15<br />

• Risque de neuropathie.<br />

Avant toute prescription un bilan ophtalmologique est<br />

nécessaire, acuité visuelle, champ visuel, vision <strong>des</strong> couleurs<br />

et fond d’œil. Le bilan sera effectué tous les mois<br />

au cours du traitement.<br />

<strong>Les</strong> antidepresseurs :<br />

Fatiha CHARMOUD<br />

Pharmacie Le complex - Bensergao<br />

• Risque de crise de glaucome aigu avec les antidépresseurs<br />

tricycliques et les IMAO. Celle-ci survenant sur<br />

<strong>des</strong> yeux prédisposés à chambre<br />

antérieure étroite. Un contrôle<br />

de la profondeur de la chambre est<br />

nécessaire.<br />

<strong>Les</strong> medicaments a effets<br />

parasympatholytiques :<br />

Ils entrainent une mydriase et<br />

peuvent déclencher une crise de<br />

glaucome aigu sur <strong>des</strong> yeux prédisposés.<br />

- Atropine<br />

- Anticholinergique<br />

- Antiparkinsoniens parasympatholytiques<br />

- Amiodarone: risque de thésaurismose<br />

cornéenne réversible à<br />

l’arrêt du traitement.<br />

- Cytarabine: aracytine conjonctivite composant du syndrome<br />

d’aracytine.<br />

<strong>Les</strong> collyres : Ce qu’il faut retenir<br />

<strong>Les</strong> collyres mydriatiques entrainent une dilatation de<br />

la pupille et sont utilisés lors <strong>des</strong> examens ophtalmologiques,<br />

en cas d’uvéite ou après une opération de la cataracte.<br />

Parmi les collyres mydriatiques, l’atropine et le cyclopentolate<br />

ont, en plus, une action cycloplégique<br />

(qui entraine une paralysie de l’accommodation).<br />

Tous les collyres mydriatiques sont contre indiqués<br />

en cas de glaucome à angle étroit non traité.<br />

<strong>Les</strong> collyres anti glaucomateux comprenant les collyres<br />

adrénaliniques, bêtabloquants et myotiques.<br />

Ceux <strong>des</strong> deux premières catégories agissent en diminuant<br />

la sécrétion d’humeur aqueuse, les adrénaliniques<br />

provoquant en outre une dilatation de la pupille et étant<br />

donc contre indiqués en cas de glaucome à angle étroit,<br />

alors que les bêtabloquants sont contre indiqués en cas<br />

d’asthme ou de bloc auriculo-ventriculaire (=ralentissement<br />

ou arrêt de la conduction électrique cardiaque entre<br />

les oreillettes et les ventricules).


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

<strong>Les</strong> collyres myotiques facilitent l’écoulement de l’humeur<br />

aqueuse et produisent un myosis (=rétrécissement<br />

de la pupille), qui interdit leur utilisation en cas d’inflammation<br />

de l’iris et de forte myopie.<br />

<strong>Les</strong> collyres anti-inflammatoires non stéroïdiens<br />

Plus récents, ne présentent pas autant d’effets indésirables<br />

que les corticostéroï<strong>des</strong>, mais leur action anti-inflammatoire<br />

est plus limitée.<br />

<strong>Les</strong> collyres anti-inflammatoires stéroïdiens<br />

Sont souvent associés à un antibiotique et sont indiqués<br />

pour traiter les inflammations oculaires, externes ou internes,<br />

et pour prévenir l’inflammation postopératoires.<br />

Cependant, ils ont de nombreux effets indésirables:<br />

• Aggravation <strong>des</strong> ulcères cornéens et <strong>des</strong> kératites superficielles.<br />

• Risque d’activation d’une infection oculaire virale notamment<br />

l’herpès.<br />

• Risque d’apparition d’un glaucome en cas de traitement<br />

prolongé.<br />

<strong>Les</strong> collyres antibiotiques traitent les conjonctivites<br />

infectieuses, les kératites et les infections <strong>des</strong> voies lacrymales.<br />

<strong>Les</strong> contre indications sont rares : seul le chloramphénicol<br />

est évité chez l’enfant, la femme enceinte<br />

et les personnes atteintes d’insuffisance médullaie.<br />

Maria ELFAKIR<br />

Pharmacie Europa - Agadir<br />

L’asthme de l’enfant demeure la<br />

maladie chronique la plus fréquent<br />

de l’enfant. Un enfant asthmatique ne<br />

prenant pas de traitement adaptés sera<br />

gêné dans sa vie quotidienne, sera limité<br />

dans ses activités sportives et risque de<br />

nombreuses absence à l’école.<br />

Manifestations de l’asthme chez<br />

l’enfant :<br />

Crise typique avec sifflement ; Toux<br />

sèche, nocturne, survenant la nuit<br />

; Toux après l’effort ; Bronchites à<br />

répétition ; Essoufflement ; Fatigue ;<br />

Difficultés à la marche, à l’effort….<br />

Attitude à adopter si l’enfant fait<br />

une crise d’asthme :<br />

• Lui donner ses médicaments<br />

bronchodilatateurs qui il peut reprendre<br />

à plusieurs minutes d’intervalle si la<br />

crise n’a pas cessé.<br />

• Le rassurer, rester à ses cotés, le<br />

détendre et l’emmener dans un endroit<br />

calme.<br />

• Consulter en urgence, appeller le<br />

15 ou 112. en cas d’aggravation <strong>des</strong><br />

manifestations et d’apparition de<br />

signes d’urgence.<br />

Le sport et l’enfant asthmatique :<br />

Un enfant bien suivi doit pouvoir<br />

pratiquer toutes les activités sportives en<br />

respectant un certain nombre de règles.<br />

Préférer <strong>des</strong> exercices physiques<br />

modérer et respirer à l’air libre.<br />

Effectuer une période d’échauffement<br />

avant un effort soutenu et diminuer<br />

progressivement l’effort à la fin de la<br />

période d’exercice.<br />

L’asthme de nourrisson :<br />

Un nourrisson asthmatique est un bébé<br />

qui a présenté 3 épiso<strong>des</strong> de sifflement<br />

avant l’âge de 2ans.<br />

Le traitement de l’asthme du nourrisson<br />

est identique à celui de l’asthme de<br />

l’enfant.<br />

Cet asthme disparaitra quelques années<br />

plus tard chez une majorité <strong>des</strong> bébés.<br />

Mais chez certains d’entre eux,<br />

l’asthme évaluera vers un asthme de<br />

l’enfant.<br />

Facteurs de risque de voir évaluer<br />

l’asthme du nourrisson vers un<br />

asthme de l’enfant :<br />

16<br />

<strong>Les</strong> collyres antiseptiques luttent contre les agents infectieux<br />

présents dans les culs-de-sac conjonctivaux; ils<br />

sont parfois associés à <strong>des</strong> vasoconstricteurs <strong>des</strong>tinés à<br />

atténuer les rougeurs de la conjonctive.<br />

<strong>Les</strong> collyres anesthésiques sont utilisés à <strong>des</strong> fins <strong>des</strong>.<br />

examensophtalmologiques<br />

<strong>Les</strong> collyres antiallergiques sont préconisés dans le<br />

traitement <strong>des</strong> affections oculaires d’origine allergiques.<br />

• Tous collyre contient de benzalkonium est incompatible<br />

avec les lentilles de contact souple.<br />

<strong>Les</strong> collyres cicatrisants sont utilisés pour favoriser la<br />

cicatrisation <strong>des</strong> ulcères de la cornée dus à un traumatisme.<br />

<strong>Les</strong> collyres anti herpétiques sont indiqués dans le traitement<br />

de certaines infections virales et superficielles de<br />

l’œil.<br />

ATTENTION :<br />

• Pas de collyre mydriatique si risque de glaucome aigu.<br />

• Pas de collyre myotique en cas d’uvéite.<br />

• Pas de délivrance de collyre anesthésique.<br />

• Attention à l’automédication surtout les collyres à base<br />

de corticoï<strong>des</strong>.<br />

• Pas de délivrance de collyre corticoï<strong>des</strong> sans prescription<br />

médicale.<br />

L’ASTHME DE L’ENFANT<br />

Première maladie chronique<br />

Présence d’un eczéma.<br />

Terrain familial allergique.<br />

Bilan allergique positif.<br />

Bébé de sexe masculin.<br />

Mère asthmatique….<br />

L’asthme ne passe pas<br />

systématiquement à la puberté :<br />

40 à 50 ٪ <strong>des</strong> enfants asthmatiques ne<br />

seront plus gênés par cette maladie à<br />

l’âge adulte et prés de 50 ٪ <strong>des</strong> enfants<br />

asthmatiques ne verront pas disparaitre<br />

leur maladie après la puberté.<br />

Il est donc indispensable de traiter les<br />

premières manifestations respiratoires<br />

d’un enfant afin de lui donner toutes<br />

ses chances de ne plus être gêné à l’âge<br />

adulte.


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

L<br />

’homéopathie est une méthode<br />

thérapeutique découverte par un<br />

médecin allemand Hanmann consiste<br />

à prescrire à un malade sous une<br />

forme fortement diluée et dynamisée<br />

une substance pharmacologiquement<br />

active capable de produire à dose<br />

forte chez un individu sain <strong>des</strong><br />

troubles semblables aux symptômes<br />

que le patient présente<br />

1) Comment agissent les les<br />

medicaments homèopathiques<br />

Le mécanisme d’action <strong>des</strong><br />

produits homéopathiques est encore<br />

du domaine de recherche mais on<br />

peut avancer qu’il activerait les<br />

réactions du défense de l’organisme<br />

là ou l’antibiotique détruit le<br />

microbe,l’homéopathie va demander<br />

à l’organisme de mieux se défendre<br />

contre ce microbe; bien sur il ne<br />

faut demander à l’homéopathie<br />

de s’attaquer à <strong>des</strong> maladies<br />

redoutables tel que la tuberculose,<br />

la méningite l’hypertension ….etc.<br />

et dans tous les cas ou les défenses<br />

de l’organisme sont dépensés ou<br />

risquent de l’être rapidement<br />

2) Idée sur la préparation <strong>des</strong><br />

produits homeopathieques<br />

La préparation homéopathique est<br />

obtenu par macération d’une quantité<br />

(Q1) de la matière première dans un<br />

véhicule (alcool,glycérine,ou l’eau<br />

purifiée) si la matière première est<br />

L’HOMÉOPATHIE<br />

d’origine végétal la quantité de<br />

l’alcool ajouté est (10*Q1)s’il s’agit<br />

d’une matière animale on ajoute<br />

(20*Q1),la macération se fait dans les<br />

récipients aussi inerte que possible<br />

durant trois semaines en agitant<br />

suffisamment elle est suivie d’une<br />

pression et filtration le résultat est<br />

une solution qu’on appelle teinture<br />

mère (souche homéopathique)qui<br />

doit être conservée dans <strong>des</strong><br />

conditions spéciaux de température<br />

de luminosité et d’aération .<br />

<strong>Les</strong> dilutions sont préparés a partir<br />

<strong>des</strong> teinture mère en additionnant un<br />

volume (V1) de teinture mère dans<br />

(99*V1) du solvant le mélange et<br />

fortement secouée on obtient alors<br />

1CH (1centihenmannien) si on refait<br />

la même opération on obtient 2CH<br />

et ainsi de suite jusque au plus forte<br />

dilution .<br />

<strong>Les</strong> médicaments existent en<br />

plusieurs formes : les solutions<br />

buvables, pomma<strong>des</strong>, comprimés,<br />

collyre, mais les formes qui<br />

caractérisent cette spécialité sont<br />

les globules et les granules ces deux<br />

formes sont synthétisées à partir du<br />

saccharose et du lactose après elles<br />

sont imprégné de dilutions: 5CH,<br />

9CH….<br />

<strong>Les</strong> granules sont présentées en<br />

tubes de 4g contenants 80 granules<br />

se pressente à toutes les hauteurs de<br />

17<br />

Abdellah AGUOUZZAL<br />

Pharmacie Marjane Founty<br />

Bensergao<br />

dilutions le tube est fabriqué de tel<br />

façon que le patient compte et prend<br />

le nombre prescris de granules sans<br />

les touchent avec les doigts.<br />

<strong>Les</strong> globules sont plus petit que<br />

les granules ils sont présentés en<br />

tube de 1g qui contient environ 200<br />

globules<br />

3) Le stockage et l’utilisation <strong>des</strong><br />

produits homeopathiques<br />

Pour éviter l’altération <strong>des</strong><br />

médicaments homéopathiques leur<br />

stockage doit être loin de toute<br />

produit volatil tel que les parfums<br />

et le comphre …et dans une<br />

température inférieure à 40°c<br />

Selon Michel Boiron La prise <strong>des</strong><br />

produits homéopathiques se fait à<br />

distance du repas et dans le but de<br />

faciliter l’ utilisation, le tube dose<br />

est prescrit lors d’une prise unique<br />

journalière, hebdomadaire ou<br />

mensuelle.<br />

Le tube granules est plus pratique<br />

lors le prise est répétée dans la<br />

journée.<br />

On laisse les granules et les<br />

globules fondre sous la langue car la<br />

pénétration est sublinguale.<br />

<strong>Les</strong> médicaments homéopathiques<br />

n’ont pas d’effets secondaires et ils<br />

agissent en synergie thérapeutique<br />

avec les médicaments allopathiques.


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

Erythème


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

1/ LEVOTHYROX 50 CP<br />

1 CP/J<br />

2/ DIGOXINE CP<br />

1/2 CP/J<br />

3/ SINTROM CP<br />

1/2 CP/J<br />

4/ DUPHALAC SIROP<br />

1 CAS 3FOIS/J<br />

ORDONNANCE<br />

ET OBJECTIF THERAPEUTIQUE<br />

Mme fatna se présente à la Pharmacie avec cette ordonnance,<br />

agée de 66 ans et pèse 70kg<br />

a/ Détecter l objectif thérapeutique<br />

b/ Détecter les médicaments MTE (médicaments a marge thérapeutique étroite)<br />

c/ Détecter les interactions médicamenteuses<br />

19<br />

Mohamed LAFHAIMA<br />

Pharmacie Ouled Teima<br />

Commission Culturelle


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

<strong>Activités</strong> <strong>culturelles</strong> <strong>2010</strong> - <strong>2011</strong><br />

Date Thème Intervenant Société Lieu NP<br />

05 et<br />

06/06/<strong>2010</strong><br />

19/06/<strong>2010</strong><br />

19/06/<strong>2010</strong><br />

10/07/<strong>2010</strong><br />

25 et<br />

26/09/<strong>2010</strong><br />

9/10/<strong>2010</strong><br />

23/10/<strong>2010</strong><br />

30/10/<strong>2010</strong><br />

30 et<br />

31/10/<strong>2010</strong><br />

7/11/<strong>2010</strong><br />

13/11/<strong>2010</strong><br />

27/11/<strong>2010</strong><br />

4/12/<strong>2010</strong><br />

11/12/<strong>2010</strong><br />

8 et<br />

9/01/<strong>2011</strong><br />

22/01/<strong>2011</strong><br />

12/02/<strong>2011</strong><br />

Le cancer : Sensibilisation<br />

Remise <strong>des</strong> diplômes<br />

Réunion d’évaluation<br />

La nutrition infantile :<br />

fondamentaux et nouveautés<br />

L’environnement et la santé<br />

Vaccination de la grippe actualité<br />

HTA 1 ère Séance<br />

<strong>Les</strong> infections urologiques et<br />

D.E<br />

La régionalisation <strong>des</strong> associations<br />

<strong>des</strong> ai<strong>des</strong>-pharmaciens<br />

une obligation plus qu’une<br />

necessité<br />

Affection bucco-dentaires<br />

conseil en officine<br />

-<br />

Comité Culturel<br />

Comité Organisateur<br />

<strong>des</strong> journées<br />

Dr. Raqim Salahdine<br />

cardiologue à Agadir<br />

-<br />

COLLABO-<br />

PHARMA <strong>2010</strong><br />

ASSOCIATION<br />

ASSOCIATION<br />

Dr. Linda Belabed NESTLE<br />

Dr. Karbache Med<br />

Dr. Abouelfadel<br />

Zinelabidine<br />

LES 1 ÉRES JOUR-<br />

NÉES<br />

SANOFI AVEN-<br />

TIS<br />

ASSOCIATION<br />

P.H.I<br />

Chambre de<br />

Commerce d’Industrie<br />

Local<br />

Local<br />

Espace folies<br />

berbères<br />

Safi<br />

Chambre de<br />

Commerce d’Industrie<br />

Local<br />

- ASSOCIATION Beni-Mellal<br />

Eddine IPHARMA<br />

Chambre de<br />

Commerce d’Industrie<br />

Visite guidée - GALENICA Casablanca<br />

HTA 2 eme Séance<br />

<strong>Les</strong> rhinites allergiques<br />

Dr. Raqim Salahdine<br />

cardiologie à Agadir<br />

Dr. Razani Abdelmajid<br />

allergologue à Agadir<br />

Salle de la jeunesse<br />

et sports<br />

ASSOCIATION Local<br />

P.H.I<br />

Chambre de<br />

Commerce d’Industrie<br />

La contraception Melle Imane Sayah MSD Local<br />

يلديصلا دعاسلما نادجو يف ةيبارتلا ةدحولا - - Rabat<br />

HTA 2 ème Séance<br />

Techniques de Communication<br />

et de vente en officine<br />

Dr. Najat Karim<br />

Cardiologue à Agadir<br />

Dr. Anasse sribi<br />

Pharmacien à Koleaa<br />

21<br />

ASSOCIATION<br />

GALENICA<br />

Local<br />

Chambre<br />

de Commerce<br />

d’Industrie<br />

840<br />

40<br />

34<br />

140<br />

18<br />

71<br />

42<br />

100<br />

5<br />

54<br />

148<br />

36<br />

58<br />

51<br />

500<br />

35<br />

88


23/04/<strong>2011</strong><br />

4/06/<strong>2011</strong><br />

BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

<strong>Activités</strong> <strong>culturelles</strong> <strong>2010</strong> - <strong>2011</strong><br />

Date Thème Intervenant Société Lieu NP<br />

26/02/<strong>2011</strong><br />

Crise Hémorroïdaire<br />

Rôle <strong>des</strong> ai<strong>des</strong> pharmaciens dans<br />

05 et la consécration <strong>des</strong> valeurs de la<br />

06/03/<strong>2011</strong> citoyenneté et le renforcement <strong>des</strong><br />

bases du développement humain<br />

26/03/<strong>2011</strong><br />

2/04/<strong>2011</strong><br />

14/04/<strong>2011</strong><br />

7/05/<strong>2011</strong><br />

14/05/<strong>2011</strong><br />

21 et<br />

22/05/<strong>2011</strong><br />

Obésité<br />

Cosmethologie<br />

Affections rhumatismales L’équipe Promoplus Local 64<br />

PROMOPLUS<br />

Desensibilisation<br />

L’aide pharmacien et l’espoir<br />

d’organiser la profession<br />

L’avenir du secteur pharma-<br />

28 et ceutique dépend d’un statut<br />

29/05/<strong>2011</strong> d’organisation de ses employés<br />

29/05/<strong>2011</strong><br />

<strong>Les</strong> accidents cardio vasculaires<br />

يلصاوت ءاقل<br />

visite guidée<br />

Dr. Moustapha<br />

Mouhaddab - Gastrologue<br />

à Casa<br />

-<br />

L’équipe Pharma Shop<br />

Dr. Raqim<br />

Cardiologue à Agadir<br />

L’équipe Promopharm<br />

Dr. El Alaoui Youssef<br />

Comité organisateur<br />

<strong>des</strong> journèes<br />

-<br />

-<br />

-<br />

JUVA<br />

LES 1 ÉRES JOUR-<br />

NÉES<br />

PHARMA SHOP<br />

ASSOCIATION<br />

PROMOPHARM<br />

ASSOCIATION<br />

LES 5 ÉMES JOUR-<br />

NÉES<br />

LES 3 ÉMES JOUR-<br />

NÉES<br />

P.H.I<br />

Chambre<br />

de Commerce<br />

d’Industrie<br />

Oujda<br />

Local<br />

Local<br />

Local<br />

Local<br />

Tiznit<br />

Rabat<br />

Rabat<br />

Formation C Examen d’évaluation ASSOCIATION Local 30<br />

22<br />

ASSOCIATION<br />

Local<br />

89<br />

4<br />

53<br />

36<br />

40<br />

36<br />

28<br />

32<br />

4<br />

48


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong><br />

Date<br />

13/06/<strong>2010</strong><br />

4/07/<strong>2010</strong><br />

18/07/<strong>2010</strong><br />

25/07/<strong>2010</strong><br />

30/07/<strong>2010</strong><br />

29/08/<strong>2010</strong><br />

10/10/<strong>2010</strong><br />

31/10/<strong>2010</strong><br />

5/12/<strong>2010</strong><br />

12/12/<strong>2010</strong><br />

30/01/<strong>2011</strong><br />

13/02/<strong>2011</strong><br />

13/02/<strong>2011</strong><br />

13/03/<strong>2011</strong><br />

13/03/<strong>2011</strong><br />

3/04/<strong>2011</strong><br />

3/04/<strong>2011</strong><br />

10/04/<strong>2011</strong><br />

24/04/<strong>2011</strong><br />

1/05/<strong>2011</strong><br />

8/05/<strong>2011</strong><br />

8/05/<strong>2011</strong><br />

8/05/<strong>2011</strong><br />

Date<br />

01 au 13/07/<strong>2010</strong><br />

Du 2 au 5/03/<strong>2011</strong><br />

<strong>Activités</strong> sociales <strong>2010</strong> - <strong>2011</strong><br />

<strong>Activités</strong> Lieu NP<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

DON DU SANG<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

IFTAR JAMAAI<br />

VACCIN CONTRE LA GRIPPE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

VACCIN CONTRE LA GRIPPE<br />

CIRCONCISSION<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CIRCONCISION<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CIRCONCISION<br />

MATINEE POUR ENFANTS<br />

CARAVANE MEDICALE<br />

CIRCONCISION<br />

CIRCONCISION<br />

Excurssions <strong>2010</strong> - <strong>2011</strong><br />

TEMSIA<br />

AMSKROUD<br />

AOURGA<br />

SALLE DE LA JEUNESSE<br />

EL KSIBA BENI MELLAL<br />

LOCAL<br />

MAISON DE REPOS AGADIR<br />

IMOUZARE<br />

LE CENTRE DE SAUVEGARDE<br />

DE L’ENFANCE D’AGADIR<br />

TAMRAGHT<br />

MAISON DE REPOS AIT MELLOUL<br />

AIT MELLOUL<br />

AOURIR<br />

CENTRE D’ACCUEIL<br />

ET D’INSERTION TILILA<br />

DAR EL HAY TEMSIA<br />

DCHEIRA<br />

HAHA<br />

LMZAR<br />

AGADIR ET LES ENVIRONS<br />

AIT MELLOUL<br />

IMOUZARE<br />

MIRLEFT<br />

LOCAL<br />

450<br />

170<br />

130<br />

89<br />

320<br />

28<br />

40<br />

400<br />

88<br />

380<br />

32<br />

29<br />

650<br />

80<br />

103<br />

150<br />

300<br />

350<br />

1825<br />

36<br />

550<br />

<strong>Activités</strong> Lieu NP<br />

COLONIE DE VACCANCES LOCAL<br />

31/7 et 01/08/<strong>2010</strong> EXCURSSION<br />

IFRAN<br />

18<br />

1/08/<strong>2010</strong> CROISIERE<br />

BATEAU<br />

30<br />

05 et 06/02/<strong>2011</strong> EXCURSSION<br />

OUKAIMDEN 48<br />

EXCURSSION<br />

IMOUZAR/IFRAN/OUJDA/<br />

ESSAIDIA ET KHNIFRA<br />

23 et 24/04/<strong>2011</strong> ACCUEIL D’EQUIPE GPM<br />

LOCAL<br />

48<br />

24<br />

85<br />

62<br />

28<br />

4


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong>


<strong>2011</strong> وينوي - 4 ددع نـــــماـــــــضتلا ةرــــــشن<br />

فتاهلا<br />

0661112447<br />

0528770294<br />

0523420749<br />

0539311936<br />

0662742142<br />

0528847952<br />

0539911888<br />

0536689569<br />

0539994385<br />

0523724342<br />

0665415127<br />

0673723337<br />

ينورتكللإا ديربلا<br />

samchwich@gmail.com<br />

samchoub7@gmail.com<br />

aaaap-bm@hotmail.fr<br />

Kaazmani09@gmail.com<br />

bissafarne@gmail.com<br />

chercheura@hotmail.com<br />

achab-2@hotmail.com<br />

atiya_oujda@hotmail.fr<br />

taouassoul@gmail.com<br />

eusossettat@gmail.com<br />

Mafala07@gmail.com<br />

ينطولا بتكملا ءاضعأ ةحئلا<br />

ناونعلا<br />

ةيبرغلا ةيفسولا 5 مقر 3 كولب<br />

طابرلا<br />

ميملك ديشر يلاوم عراش 50 مقر<br />

يناثلا نسلحا عراش ياد ةيلديص<br />

للام ينب<br />

ةقيرطوب يح ناسحلإا ةيلديص<br />

ةجنط ةنانسم<br />

نارازنارئب عراش 190<br />

ناطناط<br />

3سكإ ا دبع يلاوم عراش 5 مقر<br />

ةنيدلما ريداكأ<br />

شئارعلا<br />

يتمايلا ةئزتج سمالخا عراش43مقر<br />

ةدجو - لولأا نيرشت ةقنز<br />

عراش 2 مقر ريفس ةيلديص<br />

ناوطت زارلخا دمحم<br />

راوطبلا قيرط 123 راوطبلا ةيلديص<br />

تاطس<br />

طابرلا<br />

ريداكأ<br />

2<br />

ةفصلا<br />

سيئرلا<br />

لولأا هبئان<br />

يناثلا هبئان<br />

ماعلا بتاكلا<br />

هبئان<br />

لالما ينمأ<br />

هبئان<br />

راشتسم<br />

راشتسم<br />

راشتسم<br />

راشتسم<br />

وضعلل لماكلا مسلاا<br />

يدباع دمصلا دبع<br />

بوشبش دمصلا دبع يلاوم<br />

امود نب يلادكشلا<br />

ينامزأ يمرك<br />

ولخا حلاص<br />

يركشلا دمحم<br />

نادبشأ دمحم<br />

ةيطع دمحم<br />

يحيرلما قلالخا دبع<br />

ايحايوب يسيردلإا<br />

يرسعلا دمحم تروزامات نسلحا


<strong>2011</strong> وينوي - 4 ددع نـــــماـــــــضتلا ةرــــــشن<br />

لاﺠﳌا اﺬﻫ ﰲ ﺔيﺋارﺟﻹا فادﻫﻷا<br />

.فادﻫﻷا ﺔﺑراﻘتم ﺔيﺳاﺳأ ﻴﻦناوﻗ ﻊيراشم ﺔﻏايﺻ ﰲ ﺔيﻠﺤﳌا تايﻌﻤﺠلا ةدعاﺴم -<br />

تايﻌﻤﺠلا ﻊيﻤﺟ ﻴﻦﺑ ﺔﻨﻬﳌا ﲆع لادلا ﻢﺳﻹا ديﺣوﺗ ﺔلواﺤم -<br />

.اﻬﻌم تاﻗﻼع ﻂﺑر و عوﴩﳌا ﻲﻨﺒتل تاﺴﺳﺆم و تاﺌيﻫ نع ﺚﺤﺒلا -<br />

اﻫاياضﻗو اﻬﻗوﻘﺣ نع عاﻓدلا و تايﻌﻤﺠلا ةدناﺴم -<br />

تايﻌﻤﺠلا ﻪﺟاوﺗ ﻲتلا اياضﻘلا ﰲ ةددﺤم ﺐلاﻄم ﻲﻨﺒﺗ -<br />

: ةﻮﻘﻟا طﺎﻘﻧ<br />

تﻻاﺠم ﰲ ﺔيﻨيوﻜﺗ تارود ﻴﺮﻃﺄﺗ ﲆع ةرداﻗ تايﻌﻤﺠلا نم و ﺐتﻜﳌا نم رﻃأ<br />

.ﺔﻔﻠتﺨم<br />

.ﻞﺑاﻘم نودﺑ يﻴﺮﺨلا ﻞﻤﻌلاو عوﻄتلا ﰲ ﺔﺒﻏر ﻢﻬل ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠلا رﻃأ<br />

، ﻪتﻄشنأو ﻪﺗاءاﻘل دﻘﻌل ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠلا ﻪﺟو ﰲ ﺔﺣوتﻔم تارﻘم<br />

( ...،ةراﺗﻤ،ﺔيوﺧﻷا ،نماضتلا) تارﻘم اﻬل ﺔﻃرﺨﻨم تايﻌﻤﺟ<br />

(..يﻴﺮﺨلا .ﺔﺌيﺒلا .باﺒشلا .ﺔلوﻔﻄلا.ﻲعﻤﺎتﺟﻻا) ﺔﻔﻠتﺨم تﻻاﺠم ﰲ ﺔﻄشن تايﻌﻤﺟ<br />

.ﻂﺳوتم ﺔيﻠﺤﳌا تايﻌﻤﺠلا ﻴﻦﺑ ماﺠﺴنﻻا<br />

.اﻬلﻼﻐتﺳا نﻜﻳﻤ تايﻌﻤﺠلا ﺔيﻜﻠم ﰲ تاﺰيﻬﺠﺗ<br />

.ﺔيﻨيوﻜتلا تارودلا ﻢيﻈﻨﺗ ﰲ اﻬﺑ سﺄﺑ ﻻ ةﱪﺧ<br />

.ﺔﻔيﻌﺿ ةدوﺟوﳌا ﺔيوﻌﻤﺠلا تاﻜﺒشلاﻓ يوﻗ ﺲﻓاﻨم دوﺟو مدع<br />

: ﺔﺣﺎﺘﻤﻟا صﺮﻔﻟا<br />

تاﱪتﺨم ) تاﺴﺳﺆم ةدع فرﻃ نم ﺔيﻌﻤﺠﻠل ﻊيراشم ﻞيوﻤتل حوتﻔم لاﺠﳌا<br />

(...جإ.ت.و ،ب.ت.و.م ﺔيودﻷا<br />

ﻲﻨﻃولا ديﻌﺼلا ﲆع ﺔيﺟراﺨلا تاﻗﻼﻌﻠل اﻌﺳاو ﻻاﺠم اﻨل ﺢتﻔيﺳ ﻧﻲوﱰﻜلﻹا ﻊﻗوﳌا<br />

ص.ت.م لاﺣ ناﺴل نوﻜﺗ نﻷ ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠلا ﻞﻫﺆي دﻗ ﻲﻨﻃولا ﱪﻨﳌا ﺔﺑرﺠﺗ حاﺠن<br />

.ﺺﺼﺨتﳌا يوﻌﻤﺠلا مﻼعﻹا ةردن ﻊم ﺔﺻاﺧ برﻐﳌاﺑ<br />

.ﴍاﺒم ﻞﻜشﺑ طرﺨﻨتﺳ اﻬﺴيﺳﺄﺗ ﰲ ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠلا ﺖﻤﻫاﺳ ةديدﺟ تايﻌﻤﺟ<br />

: ﺔﻠﻤﺘﺤﻤﻟا تاﺪﻳﺪﻬﺘﻟا<br />

ﰲ ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠلا وﻧﻤ ةﻴﺮﺛو ءﻂﺒل ﻲﻨﻃولا ﻞﻤﻌلا نم تايﻌﻤﺠلا ﺾﻌﺑ باﺤﺴنا<br />

.(....يﻴﺮﺨلا ﻞﻤﻌلا .نيوﻜتلا) اﻬمﻤﺎتﻫا لاﺠم<br />

ﺔﺑوﻠﻄﳌا ﺔيماﻨيدلا ﻲﻨﻃولا ﻞﻤﻌلا دﻘﻔي دﻗ اﻬﺴﻔﻨﺑ تايﻌﻤﺠلا لاﻐشنا<br />

تاﻜﺒﺷ ﺲيﺳﺄتل تايﻌﻤﺠلا ﺾﻌﺑ ﻊﻓدي دﻗ اﻬتيلاﻌﻓ ﻒﻌﺿو ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠلا وﻧﻤ ءﻂﺑ<br />

.ىرﺧأ<br />

قدﺻ جرﺨم اﻨﺟرﺧأو قدﺻ ﻞﺧدم اﻨﻠﺧدأ بر »<br />

« اﻴﺮﺼن اناﻄﻠﺳ ﻚندل نم اﻨل ﻞﻌﺟاو<br />

Üô¨ŸG äÉ«dó«°üH Ú«æ≤àdG øjóYÉ°ùª∏d á«æWƒdG á«©ª÷G<br />

Association Nationale <strong>des</strong> Assistants<br />

Technique en Pharmacies du Maroc<br />

2013 /<strong>2010</strong> »KÓãdG §£îŸG<br />

: ﺔــــــﻳؤﺮﻟا<br />

اﻬﻨيﺑ ﻤﺎيﻓ نواﻌتلا ﺔيﻤﻨﺗ و ﺔلدايﺼلا يدعاﺴم تايﻌﻤﺟ ﻞـيﻫﺄﺗ ﻞﺟأ نم<br />

: ﺔـــﻟﺎﺳﺮﻟا<br />

ﻖيرﻃ نع،ايرﻄﻗ ﻴﻦﻠماﻌلا ﻴﻦيﻨﻘتلا نيدعاﺴﳌا ﻴﻦﺑ ﻤﺎيﻓ ﻛﻲراشتلا ﻞﻤﻌلا ﺔيﻤﻨتل ﺔﺴﺳﺆم<br />

ﺔيداﳌاو ﺔينوناﻘلاو ﺔيﻨﻬﳌا ﻢﻬﻠﻛاشم ﻞﺣ ﰲ ةدعاﺴﳌاو ،ﻢﻫرودﺑ ﻒيرﻌتلاو ﻢﻬﺒيردﺗ<br />

ﰲ ﺔﻤﻫاﺴﳌاو.ﳼاﺳأ ﻢعادﻛ ﱄديﺼلا ﻊم ﺔيﻘيﻘﺣ ﺔﻛاﴍ ﻖﻠﺧ لﻼﺧ نم ﺔيعﻤﺎتﺟﻻاو<br />

قوﻘﺤلا ﻆﻔﺤيو ﺔﻨﻬﳌا ﻢﻈﻨي ﻧﻲوناﻗ راﻃإ ﻖﻠﺧ<br />

: ﺔــﻤﻬﻤﻟا<br />

: ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠﻠل ﺔيﺴيﺋرلا راودﻷا<br />

(ﻲﻨيوﻜتلا رودلا) ﺐيردتلاو نيوﻜتلا -<br />

(ﻲمﻼعﻹا رودلا) اﻫاياضﻗو تايﻌﻤﺠلاﺑ ﻒيرﻌتلا -<br />

اﻫﻴﺮﻓوﺗو تاموﻠﻌﳌا ﻊﻤﺟو براﺠتلا ﻖيﺛوﺗ -<br />

ﺔيﻓارﻐﺠلا ﻊﻗاوﳌا ﺐﺴﺣ ﻚيﺒشتلاو ﻪيﺟوتلا -<br />

قوﻘﺤلاو ﺔﻄشنﻷا ﰲ ةدناﺴﳌاو عاﻓدلا -<br />

ﻲﻨيوﻜتلا رودلا : ﺐيردتلاو نيوﻜتلا<br />

نم رود ﻢﻫﺄﻛ ﺐيردتلاو نيوﻜتلا لاﺠم ﰲ ﺺﺼﺨتﺗ نأ ﺐﺠي ﺔيﻨﻃولا ﺔيﻌﻤﺠلا<br />

اﻫراودأ<br />

ﻲمﻼعﻹا رودلا : اﻫاياضﻗو تايﻌﻤﺠلاﺑ ﻒيرﻌتلا<br />

اﻫﻴﺮﻓوﺗو تاموﻠﻌﳌا ﻊﻤﺟ و براﺠتلا ﻖيﺛوﺗ<br />

ﰲارﻐﺠلا ﻊﻗوﳌا ﺐﺴﺣ ﻚيﺒشتلاو ﻪيﺟوتلا<br />

ﺔﻬﺠلا ﺐﺴﺣ تايﻌﻤﺠلا ﻞﻤﻌل ﺔﻃوﺒضم تاروﺼﺗ ﻊﺿو<br />

قوﻘﺤلاو ﺔﻄشنﻷا ﰲ ةدناﺴﳌاو عاﻓدلا<br />

: لﺎﺠﻤﻟا اﺬﻫ ﻲﻓ مﺎﻌﻟا فﺪﻬﻟا<br />

ﻁﺎﺑﺮﻟﺍ ﺭﻮﺼﻨﳴﺍ ﺏﻮﻘﻌﻳ ﻲﺣ ﷲﺍ ﳲ ﺀﺎﺟﺮﻟﺍ ﻲﺣ 42 ﻢﻗﺭ «1ﺕ » ﻙﻮﻠﺑ<br />

Bloc «T 1» Hay Arraja fi Allah Hay Yaakoub Almansour Rabat - E-mail : anatp@gouglegroup.com<br />

1<br />

اﻬيﺳرﻤﺎم قوﻘﺣ ﻆﻔﺤيو ﺔﻨﻬﳌا ﻢﻈﻨي نوناﻗ عوﴩم ﺔﻏايﺻ<br />

دوﺟولا ﺰيﺣ ﱃإ نوناﻘلا جارﺧﻹ ﺔﻄﻏاﺿ ﺔﻬﺒﺟ ﻞيﻜشﺗ


BULLETIN ATTADAMOUNE N°4 - JUIN <strong>2011</strong>

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