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Le petit journal - École Caminarem

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<strong>Le</strong> Petit Journal<br />

de <strong>Caminarem</strong><br />

N° 1 - Printemps 2012<br />

Ecole <strong>Caminarem</strong> - 156 Impasse de Jouquet - 30360 MONTEILS<br />

Tél. : 04 66 83 20 43 - Courriel : contact@ecolecaminarem.org<br />

Site internet : www.ecolecaminarem.org


EDITO<br />

EDITO<br />

Chers parents, chers amis de l’école<br />

Nous sommes très heureux de vous offrir pour<br />

ce Printemps, saison du renouveau, le 1er numéro<br />

du Petit Journal de <strong>Caminarem</strong>. Nous prenons la<br />

suite de « Fleur des Cévennes » au joli nom…<br />

Nous avons pourtant préféré, avec une nouvelle<br />

ligne éditoriale, un titre qui donne plus grande<br />

place au nom de notre école.<br />

Notre souhait, en effet, à travers cette revue<br />

trimestrielle de chaque saison, est de mettre en<br />

lumière l’école <strong>Caminarem</strong> : avec bien sûr une<br />

grande place accordée aux pédagogues, pour des<br />

images de la vie des classes, mais aussi aux différents<br />

acteurs qui font la vie de l’école, les parents<br />

bénévoles engagés dans des commissions…<br />

Avec des rubriques plus pratiques, pour nous<br />

faire vivre ensemble une belle saison ! <strong>Le</strong> Petit<br />

Journal s’adresse autant aux parents de l’école,<br />

qu’aux amis qui l’entourent, les différents donateurs<br />

qui un jour ou plus souvent ont eu envie<br />

d’aider ce beau projet…, mais aussi à tous ceux<br />

qui seraient curieux de découvrir notre école.<br />

L’école est un tissu vivant… Comment pourrait-il<br />

en être autrement, dans un lieu dédié aux enfants<br />

! Nous avons voulu en suivre certaines<br />

trames, dans un reflet toujours vivant, pour<br />

poursuivre ce patchwork dans les prochains numéros…<br />

N’hésitez pas à nous faire part de vos<br />

idées, questions, suggestions… Nous avançons<br />

ensemble !<br />

Pour finir, je voudrais adresser un grand merci<br />

à tous les rédacteurs de ce numéro, qui ont tous<br />

« rendu leur papier » avant la date limite, et bien<br />

souvent avec plus de contenu que prévu ! Merci<br />

donc aussi à Céline, notre secrétaire, qui avec<br />

patience et créativité, a su intégrer ce contenu<br />

dans nos pages…<br />

Et faire naître le Petit Journal !<br />

En vous souhaitant à tous un très beau Printemps,<br />

Laure Hoffmann<br />

Au fil des saisons<br />

SOMMAIRE<br />

Comptine du p’tit oignon 3<br />

Recette : Compote au quinoa 3<br />

Regard sur la Fête de Pâques 4<br />

Merveille… un œuf ! 5<br />

Rubrique Fées Mains 6<br />

Dossier pédagogique<br />

De l’expérience du rythme dans la<br />

langue française 8<br />

Fenêtre sur classe<br />

Un coup d’oeil dans chaque classe 11<br />

Vie de l’école<br />

Commission Fêtes 13<br />

Interview : Sources et Ressources 14<br />

<strong>Le</strong>s brèves de Martin 15<br />

Publicité 16<br />

Dans ce numéro :<br />

Rédactrice en chef : Laure Hoffmann<br />

Rédacteurs : Annie Guilbaud<br />

Elisabeth Cusenier<br />

Nicole Gasc<br />

Jean-Pierre Bars<br />

Martine Pierre<br />

Martin Lacroix<br />

Photographies : Cyril Deslande<br />

Grégory Ducros<br />

Mise en page : Céline Pelletier<br />

Laure Hoffmann<br />

Matthieu Brunet<br />

Photo de couverture : Fête du Carnaval au Jardin d’enfants<br />

Imprimé sur papier recyclé par Arcadie,<br />

en mars 2012<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 2


Comptine du p’tit oignon<br />

J’ai trouvé un pauvr’oignon<br />

Il était un peu grognon<br />

Je l’ai enfoui sous la terre<br />

Pour qu’il retrouve sa mère<br />

Isabelle Mondor<br />

CCoommppttiinnee eett rreecceettttee ddee ssaaiissoonn pprrooppoossééeess ppaarr AAnnnniiee GGuuiillbbaauudd<br />

Et voilà qu’un beau matin<br />

Grâce à tous les p’tits lutins<br />

Il a plongé ses racines<br />

Bien profond sous les collines<br />

Puis a étiré sa tige<br />

Si haut que j’ai le vertige<br />

C’est son père qui l’appelle<br />

<strong>Le</strong> soleil, le roi du ciel<br />

Bientôt il donn’ra une fleur<br />

Pour fair’ chanter tous les coeurs.<br />

Recette : Compote au quinoa<br />

Au fil des saisons<br />

Une façon d’enrichir un dessert, une idée pour le goûter des enfants ou pour le <strong>petit</strong> déjeuner...<br />

Versez le quinoa et l’eau dans une casserole, placez sur feu doux.<br />

1/2 verre de quinoa<br />

1 verre d’eau<br />

1 rondelle de citron<br />

4 pommes<br />

2 bananes<br />

1 poignée de raisins secs<br />

2 pincées de cardamome en poudre<br />

Sirop d’agave<br />

Dès que l’eau est chaude, ajouter la rondelle de citron, les pommes coupées en quartiers et les<br />

raisins secs. Faites cuire une quinzaine de minutes à feu très doux et à couvert. A mi-cuisson,<br />

ajoutez les bananes coupées en rondelles.<br />

Lorsque le quinoa est cuit et les fruits en compote, poudrez de cardamome et sucrez à votre<br />

convenance avec du sirop d’agave.<br />

“Sans gluten naturellement” de Valérie Cupillard, éditions “La plage”<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 3


Regard sur la Fête de Pâques<br />

par Elisabeth Cusenier<br />

Nous savons combien les rythmes et les cycles<br />

saisonniers sont au cœur de la vie, et combien<br />

nous apprenons d’eux.<br />

« Si tu veux<br />

te connaître toi-même<br />

Ouvre les yeux<br />

de tous côtés de l’univers.<br />

Mais si c’est l’univers<br />

que tu veux connaître,<br />

Jusqu’au fond de toi-même<br />

plonge alors ton regard. »<br />

Rudolf Steiner (Solstices et Equinoxes)<br />

Au fil des saisons<br />

Il fut un temps où ce lien entre la nature et l’homme était naturel…<br />

Tentons de redonner du sens à nos fêtes.<br />

Illustration : Maria Van Der Mey<br />

C’est après l’équinoxe de printemps, le premier dimanche après la première pleine lune de printemps, que nous<br />

fêterons Pâques.<br />

Depuis le point le plus sombre de l’année (à Noël), le soleil vient à nouveau nous offrir sa chaleur dispensatrice<br />

de vie. <strong>Le</strong> printemps nous offre un message de renaissance. L’œuf de Pâques nous offre une belle image de la<br />

force de cette résurrection (voir le texte d’Henri Gougaud en suite).<br />

Alors que dans le sommeil hivernal de la nature, nous avons tenté d’éveiller notre conscience, de nous tenir debout<br />

dans la solitude de l’hiver, voilà que la lumière revient, la nature nous sourit, et l’homme renaît, moins fragile<br />

et doté d’une nouvelle force intérieure.<br />

De nombreuses coutumes et symboles accompagnent la fête.<br />

On décore l’œuf, on le peint, on le cherche.<br />

Il est amené par le lièvre de Pâques, animal mythique capable de sacrifice et de don de soi, qui perçoit tout avec<br />

ses longues oreilles.<br />

Sur la table de fête, nous disposons une jolie coupe où les graines qui ont germé font un <strong>petit</strong> tapis vert, et les<br />

rameaux dans un vase nous offrent leurs bourgeons gonflés de vie…<br />

En Europe centrale et en Grèce, le pain de Pâques était fait avec « l’eau silencieuse », recueillie en silence au<br />

lever du soleil le matin de Pâques, à la fontaine ou à la source…<br />

Joyeuses Pâques à tous.<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 4


Merveille… un œuf !<br />

Texte de Henri Gougaud<br />

Au commencement était l’œuf. <strong>Le</strong>s hommes<br />

n’étaient point encore, ni les animaux au cœur enclos<br />

de fourrure, ni les oiseaux, ni les serpents, ni les insectes<br />

aux pattes fragiles. Nul œil ne contemplait le<br />

monde, nul feuillage ne s’abreuvait d’air bleu.<br />

<strong>Le</strong> premier duvet moussu n’avait pas encore poussé sur<br />

la joue rugueuse des rocs, le premier roc était à naître,<br />

et la première caverne, la première cascade ensoleillée.<br />

Dans l’œuf aveugle lentement ils apprenaient la vie. Car<br />

l’œuf aveugle était la source du temps, le germe des<br />

êtres, de leur mémoire, de leur destin, de leur mort,<br />

aussi sûrement inscrite que la ride du vieillard dans le<br />

corps du nouveau-né.<br />

Or, cet œuf était posé sur la jambe de l’Eternelle. C’est<br />

ce que conte la légende, il faut écouter sa voix,<br />

elle sourd du plus profond de nos esprits. Ecoutez<br />

donc : au fond de l’océan sans rivage la Grande<br />

Mère dormait. Dans son sommeil elle bougea et son<br />

genou rond surgit, semblable à une île luisante, sur les<br />

eaux remuées. Alors le maître de l’air tomba des cieux<br />

vides et déposa un œuf d’or sur ce divin genou.<br />

Mais à peine effleurée, comme une ensommeillée qu’un<br />

insecte agace la déesse frémit, et frémissant brisa la coquille<br />

parfaite. Alors « tous les morceaux se transformèrent<br />

en choses bonnes et utiles : le bas de<br />

la coque de l’œuf forma le firmament sublime, le dessus<br />

de la partie jaune devint le soleil rayonnant, le dessus<br />

de la partie blanche fut au ciel la lune brillante, tout<br />

débris tâché de la coque fut une étoile au firmament,<br />

tout morceau foncé de la coque devint un nuage de l’air,<br />

et désormais le temps avança ».<br />

Ainsi parle le Kalevala, livre sacré des vieux Finlandais.<br />

<strong>Le</strong>s Celtes, les Egyptiens, les Phéniciens, les Tibétains,<br />

les Hindous, les Vietnamiens, les Chinois, les<br />

Japonais, les Indonésiens – j’en passe – content des<br />

mythes parents, sinon semblables. Partout, de l’œuf<br />

naît l’Œuvre. […]<br />

Au fil des saisons<br />

Figure importante dans le monde du conte, Henri Gougaud est à la fois homme de radio, chanteur, poète et romancier<br />

: il se caractérise lui-même comme un 'couseur d'histoires'.<br />

Né en 1936 près de Carcassonne, nourrissant ses textes des impressions de sa région, il connaît d'abord un certain<br />

succès dans l'édition. Après un passage remarqué dans la chanson et quelques romans, il dirige les collections<br />

La Mémoire des sources et Contes des sages aux éditions du Seuil. Il est également directeur de la<br />

revue La Grande Oreille, dans laquelle il rédige articles et contes inédits.<br />

<strong>Le</strong> symbole de vie fut de tous les printemps,<br />

veillant au seuil de toutes les naissances. Au Nouveau<br />

Monde, dans le cœur des Indiens Sioux demeure, obstinément,<br />

cette croyance : les orages sont enfermés dans<br />

les œufs invisibles d’un <strong>petit</strong> oiseau divin nommé « Esprit<br />

du Tonnerre ». Où il pond, la terre est fécondée,<br />

l’herbe pousse et les hommes sont heureux.[…]<br />

Notre temps profane ignore désormais le parfum<br />

des bourgeons mais n’a pas tout à fait<br />

perdu le goût de la vie : les œufs le disent, fêtés par<br />

milliers presque aussi joyeusement que jadis. Autrefois,<br />

en Europe Centrale, ils étaient teints en rouge – couleur<br />

solaire – ou ornés de dessins naïfs, coloriés en ciel, en<br />

lune, en terre et en feuillage. […] Aujourd’hui on les<br />

achète à la confiserie multicolore, on les croque, on s’en<br />

barbouille la moustache, mais où est le geste créateur<br />

des vivants, où le rêve sur la coquille, où le clin d’œil à<br />

la vie renouvelée ? Presque disparus, étouffés dans le<br />

faux bonheur de la consommation perpétuelle. Mais<br />

leur renaissance ne tient qu’à vous. Inscrivez donc<br />

sur les œufs blancs de Pâques vos songes en<br />

couleurs, vos joyeuses idées, vos poèmes peutêtre.<br />

Que diable, on n’achète pas les hymnes à la vie,<br />

on les invente ! Inventez donc, c’est la meilleure façon<br />

d’être humain en ce monde, et souvenez-vous de cette<br />

belle coutume : jadis, en Provence, le jour où l’enfant se<br />

tenait pour la première fois tout droit sur ses jambes<br />

maladroites, son grand père lui donnait un œuf frais<br />

pondu et lui disait : « voilà ton emblème d’homme ».<br />

Prenez un œuf maintenant, et essayez de représenter,<br />

sur son échine lisse, cet inoubliable émerveillement toujours<br />

ressenti devant l’enfant tout à coup dressé sur ses<br />

pieds, prêt à marcher. Vous inventerez peut-être<br />

l’image simple de vos espoirs. Vous redécouvrirez<br />

peut-être, sans le savoir, un des plus vieux symboles<br />

de l’humanité. Mais assurément vous aurez vécu un instant<br />

de bonheur rare, subtil, un peu secret, presque inexprimable.<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 5


RUBRIQUE FÉES MAINS<br />

Par Nicole GASC Atelier des parents tous les mardis matins<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> poussin en feutrine Pour les grands et les parents<br />

Vous avez besoin de :<br />

- feutrine jaune et rouge ou orange<br />

– fil à coudre de même couleur que la feutrine<br />

- laine cardée<br />

- paire de ciseaux<br />

– une aiguille Point de Feston :<br />

Comment faire le poussin :<br />

- découper les pièces sans surplus pour les coutures, selon patron comme indiquées<br />

- coudre les ailes avec le point de Feston selon modèle de C jusqu’à D ,<br />

Attention de faire une aile droite et une aile gauche !<br />

- coudre les deux corps superposés avec le point de Feston de A jusqu’à B<br />

- bourrer le corps avec de la laine cardée<br />

- fermer le corps avec la base : A sur A et B sur B avec le point de Feston<br />

- fixer le bec au marquage E sur la couture<br />

Patron du poussin :<br />

Corps 2 x Bec 1 x<br />

Jaune Rouge ou orange<br />

Aile 2 x Base 1 x<br />

Jaune Jaune<br />

Au fil des saisons<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 6


<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> poussin à base de pompon Pour les <strong>petit</strong>s<br />

Vous avez besoin de :<br />

- laine jaune – laine marron<br />

– carton – feutrine rouge et orange<br />

- fils à coudre assortis - paire de ciseaux<br />

– une aiguille<br />

Comment faire le pompon :<br />

- Couper deux ronds de carton selon le modèle<br />

- Enrouler la laine à l’aide d’une aiguille autour<br />

des deux cartons superposés jusqu’à ce qu’il reste un tout <strong>petit</strong> trou.<br />

- Glisser la pointe des ciseaux entre les cartons<br />

et découper la laine tout autour<br />

fort<br />

- Passer un fil solide entre les deux cartons, faire deux à trois tours, ensuite nouer bien<br />

- Enlever les deux cartons<br />

- Ebouriffer le pompon selon le modèle<br />

- Découper le bec en feutrine selon modèle et enfoncer un peu dans la tête, puis fixer avec<br />

quelques points en arrière de la tête<br />

- Pour faire les yeux, traverser le pompon avec une aiguille et le fil marron à hauteur des<br />

yeux ; rentrer au niveau de l’œil gauche,<br />

jusqu’à l’arrière de la tête et sortir au niveau de l’œil droit<br />

pon<br />

- Couper les deux bouts de fil au ras du pompon<br />

- Découper les pattes en feutrine selon modèle puis fixer avec quelques points sous le pom-<br />

Bonne chance !<br />

Bec 1 x<br />

Rouge<br />

Pattes 1 x<br />

Orange<br />

Au fil des saisons<br />

Modèle des deux ronds en carton<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 7


De l’expérience du rythme dans la langue française<br />

(aperçu d’une période de français en 6/7ème classe)<br />

Par Jean-Pierre BARS<br />

<strong>Le</strong>s débuts de l’adolescence se manifestent par des<br />

symptômes évidents de transformations corporelles<br />

telles que la mue de la voix, l’apparition des menstruations,<br />

l’allongement des membres et du torse, la modification<br />

des traits du visage auxquelles s’adjoignent les<br />

évolutions psychologiques importantes dont l’apparition<br />

d’un désir d’autonomie, d’abord léger, mais qui ne<br />

cessera de s’affirmer au cours des années qui mènent<br />

vers la maturité.<br />

La naïveté enfantine pour les élèves de 12/13 ans a fait<br />

son temps. <strong>Le</strong>s <strong>petit</strong>s de l’école (les minus comme ils<br />

disent gentiment) ont autre chose à vivre. “Nous les<br />

grands, on a envie de comprendre. Plus question de<br />

nous en conter sans faire appel à notre compréhension.<br />

On veut comprendre pourquoi on apprend ce qu’on apprend,<br />

d’où vient tout cela, comment c’est fait et c’est<br />

ton travail à toi le professeur de nous emmener là où<br />

dans toutes les matières nous pouvons comprendre, de<br />

nous emmener là où l’on veut aller même si on ne sait<br />

pas au juste de quoi il retourne.”<br />

Telles sont quelques touches du climat de ces élèves en<br />

train de découvrir qu’ils sont des personnes à part entière,<br />

qu’ils peuvent réfléchir et avoir des pensées pour<br />

eux-mêmes, qu’ils peuvent agir et<br />

sentir avec une certaine responsabilité<br />

encore bien fragile mais ar-<br />

L’adolescent,<br />

dente. C’est la naissance de<br />

un un navire en en l’autonomie et c’est l’épreuve de la<br />

partance vers vers liberté qu’elle confère et telle qu’on<br />

l’autonomie<br />

la découvre à cet âge. Entre ces<br />

deux valeurs existentielles, il y a<br />

des apprentissages à exercer, des<br />

mesures à prendre et à comprendre,<br />

des expériences à faire pour que<br />

l’adolescent traverse les bouleversements de son corps<br />

et de son être profond sans se perdre d’une part, et pour<br />

que la personnalité qui cherche son ancrage et sa voie<br />

puisse le faire sans trop de dégâts.<br />

Si l’adulte, parent, professeur ou autre, peut être pour<br />

l’élève un référent sûr lors de cette phase de croissance,<br />

s’il peut être une sorte de table d’orientation vivante, un<br />

port sur lequel le navire en partance peut compter, c’est<br />

parce qu’il a lui aussi, en principe, fait cette traversée.<br />

Dossier pédagogique<br />

D’un point de vue méthodique, en l’occurrence pour la<br />

culture de la qualité du rapport aux adolescents, il ne<br />

convient pas seulement de savoir et de transmettre un<br />

savoir (bien que cela ne soit pas négligeable) pour répondre<br />

à la faim et la soif ardente de découverte et d’expérience<br />

qui apparaît alors. Il est aussi conseillé, en<br />

marge du travail en prise directe, dans des moments de<br />

calme et de retour sur soi, de se souvenir des expériences<br />

vécues au même âge ; de ces états d’âme insolites<br />

où tout semblait possible sans que rien n’ait de<br />

forme, des premières solitudes et amitiés, de l’éveil des<br />

sens, des appels irrésistibles de l’amour, lequel était<br />

alors vécu sur un mode idéaliste (dira-t-on bien longtemps<br />

après) qui imprégnait toute la vie et auquel il faudra<br />

quelques décennies ou plus pour se métamorphoser<br />

en relation de couple ou familiale.<br />

Dans la perspective de notre pédagogie qui s’appuie sur<br />

une étude permanente de l’être humain dans toutes ses<br />

dimensions, les matières enseignées sont nos guides,<br />

nos conseillers et nos compagnes<br />

de route. La langue et la grammaire<br />

de la langue, l’écrit, la lecture et ce Enseigner àà<br />

qui s’y rapporte peuvent en ce sens partir du du sen-- sen<br />

nous conduire sur les chemins de timent vers vers le le<br />

l’expérience adolescente et y ré- raisonnement<br />

pondre, la stimuler et la nourrir. Il<br />

s’agit de les travailler avec l’élève<br />

de telle sorte qu’il ait le sentiment,<br />

à leur contact, d’être tout proche de lui-même et en<br />

route cependant vers le but inconnu qu’il n’atteindra<br />

que dans quelques années.<br />

Ce sont de telles questions et orientations de travail qui<br />

soutiennent le ton et la matière des aspects didactiques<br />

que nous allons aborder maintenant.<br />

Si d’une certaine manière, le langage imagé constituait<br />

pour les premières classes un élément majeur d’activité<br />

pédagogique et de didactique, il doit maintenant être<br />

employé et saisi plus consciemment par le professeur<br />

et les élèves. La faculté de raisonnement et de jugement<br />

qui point alors le demande et en a besoin. L’image doit<br />

répondre de la réalité et la réalité doit avoir force<br />

d’image. Mais plonger de plain-pied dans le rationnel<br />

en lui arrachant ses racines affectives conduit à isoler<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 8


la force de connaissance (ou plus précisément, les facultés<br />

intellectuelles) de sa puissance de vie.<br />

Or, il s’agit bien pour nous (dans notre perspective pédagogique)<br />

de cultiver ce lien méthodiquement. Même<br />

dans des matières dites aussi arides que la géométrie, la<br />

grammaire ou la physique, les sentiments, la respiration,<br />

le cœur et tous les sens doivent participer. Comment<br />

faire ? Parler encore au sentiment, faire participer<br />

le pôle médian (respiration et circulation sanguine) de<br />

l’élève et s’élever peu à peu d’une expérience affective<br />

à la clarté d’une reconnaissance rationnelle ou intellectuelle.<br />

En s’adressant à la dimension affective de l’élève nous<br />

faisons appel à sa propre expérience, à la façon dont il<br />

vit et ressent les choses et lui-même. Là est son lieu<br />

d’élection, son royaume, sa retraite et son existence.<br />

Dossier pédagogique<br />

Partir de l’expérience personnelle<br />

Dans la pratique, le professeur rend tout<br />

d’abord attentif à certains types de<br />

phrases. Il stimule l’écoute en prononçant<br />

des phrases de rythmes différents et<br />

recueille les observations des élèves à ce<br />

propos, observations qu’il écrit au tableau.<br />

Certaines d’entre elles seront remaniées<br />

en dialogue avec la classe,<br />

d’autres, reproduites telles quelles dans<br />

le cahier de cours.<br />

Cette phrase par exemple : le soleil se<br />

lève lentement sur la campagne constitue<br />

une unité rythmique, de même que<br />

ses versions réduites : le soleil se lève<br />

lentement et le soleil se lève. En laissant<br />

délibérément les notions grammaticales<br />

traditionnelles de côté, le sens de la<br />

phrase ne perd rien de sa valeur, il est<br />

saisi spontanément par l’élève comme un<br />

tout qui ordonne les mots. En même<br />

temps, l’étendue plus ou moins longue<br />

du souffle qui porte la phrase engendre<br />

des nuances affectives, elles aussi ressenties<br />

immédiatement. L’expérience<br />

orale ajoute à cela l’obligation de verser<br />

ce sens dans la maîtrise du souffle aérien<br />

qui, lui, doit être mesuré à l’aune de la<br />

pensée exprimée. Ainsi le rapport intime<br />

entre l’élément rationnel (le sens de la<br />

phrase), sa dimension affective (les<br />

nuances expressives) et l’élocution (la force d’expression<br />

sonore, articulation et prononciation) sont préservées<br />

dans leur cohérence.<br />

Dans cette première phase, l’élève expérimente son sens<br />

du rythme, de la respiration et de la plasticité de la<br />

phrase. C’est une approche de la<br />

langue que les orateurs et écrivains<br />

classiques de l’antiquité<br />

jusqu’au XIIIème siècle ont pratiquée<br />

à souhait pour donner<br />

force à leur expression orale ou<br />

écrite. Elle se pratique encore<br />

aujourd’hui avec moins de naturel<br />

chez quelques écrivains,<br />

mais plus à l’école. Elle im-<br />

De De l’oralité et et<br />

du du rythme<br />

de de la la phrase<br />

découlent<br />

les les nuances<br />

affectives<br />

plique une perception auditive fine et la mise en mouvement<br />

du geste intérieur de la phrase en accord intime<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 9


avec la pensée. Elle conduit à éprouver les articulations de la syntaxe :<br />

phrase simple, composée, juxtaposée, coordonnée,... etc. Mais ces notions,<br />

qui sont de purs produits logiques et n’ont qu’un rapport indirect<br />

à la langue, ne seront dégagées de l’expérience et exploitées que dans la<br />

troisième phase du processus.<br />

Approfondir l’expérience initiale par l’expérimentation<br />

Dans un deuxième temps, les élèves sont invités à produire eux-mêmes<br />

des exemples oraux déterminés. Pour les uns la chose est facile, pour<br />

d’autres non. <strong>Le</strong>s élèves présentent leurs trouvailles en les lisant à haute<br />

voix. Ceci permet, outre des corrections de prononciation, de niveau de<br />

langue et de précision sur le vocabulaire, de sti-<br />

La La classe<br />

devient<br />

laboratoire<br />

de de langue<br />

Dossier pédagogique<br />

muler les uns et les autres. Il faut noter qu’alors<br />

les élèves deviennent très actifs, très curieux et<br />

très joyeux de leurs créations et de celles des autres.<br />

Cette phase de créativité personnelle a pour<br />

avantage de déplacer le pôle d’autorité du professeur<br />

vers les élèves et leurs échanges réciproques.<br />

La classe devient un laboratoire de langue et les<br />

élèves, avec leur imagination, leur sensibilité et leurs impertinences autant<br />

que leur sérieux sont eux-mêmes les générateurs et le résultat de ce<br />

qui advient. Ce sont eux qui produisent, qui estiment la justesse des propositions.<br />

<strong>Le</strong> professeur n’intervient plus que pour la gestion des<br />

échanges, et de la langue, afin que la qualité d’écoute perdure, et que les<br />

remarques des plus malheureuses aux plus heureuses servent à approfondir<br />

l’expérience.<br />

De l’expérimentation linguistique à la notion grammaticale<br />

Dans une troisième phase, les élèves seront amenés à écrire des phrases<br />

en respectant des rythmes précis : rythme simple - à peu près l’équivalent<br />

d’une proposition simple et indépendante ; rythme binaire - proposition<br />

comprenant une articulation de souffle et/ou de pensées ; rythme<br />

ternaire - phrase comprenant différentes articulations. <strong>Le</strong>s exercices<br />

s’échelonnent du plus simple au plus complexe. Ce sera l’occasion de<br />

devoirs à la maison auxquels s’ajouteront des repérages de mêmes<br />

rythmes dans des textes d’auteurs. Là encore les productions seront lues<br />

et écoutées par tous et reproduites souvent dans les cahiers de période.<br />

C’est lors de cette dernière phase que sera posée la terminologie non encore<br />

acquise, qui dans une démarche traditionnelle constitue le point de<br />

départ. D’ailleurs, confronté au rythme et à la nécessité de produire soimême<br />

des phrases, les élèves apportent leurs questions sur les articulations<br />

rythmiques. C’est ainsi que d’eux-mêmes ils en viennent à exprimer<br />

les notions de conjonctions, de connecteurs, de pronoms relatifs, etc...<br />

autant d’éléments qui seront retenus pour passer de la création de phrases<br />

à celles de textes.<br />

<strong>Le</strong>s textes d’élèves présentés ici constituent une phase ultérieure du travail.<br />

Ils ont été écrits autour des familles de mots et de sens en rapport<br />

avec la lecture de L’enfant et la rivière de Henry Bosco. Mais la touche<br />

rythmique y est bien présente et mérite votre attention.<br />

Quelques textes d’élèves...<br />

La fleuriste<br />

Ce matin, la fleuriste a composé un bouquet<br />

fleuri de roses fraîches. Elle a effleuré le lys du<br />

bout des doigts. <strong>Le</strong>s couleurs du printemps arrivent<br />

et la vie reprend son cours. Jolie et fragile<br />

l’orchidée prend vie. La tulipe porte bonheur, le<br />

jasmin fleurette et le lilas se montre. La jeune<br />

demoiselle est entourée d’un monde qui est si<br />

beau mais qui fanera bien un jour. Fleurir, fleurer<br />

il faut en profiter. La fleuriste souriait car<br />

le soleil entrait à travers les pétales colorés que<br />

l’on appelle : La vie.<br />

Rivière<br />

Je bouge les orteils, je les sens s’enfoncer dans<br />

le sable frais et humide. La dernière pluie a provoqué<br />

une crue et à présent je peux contempler<br />

tout autour de moi les algues sèches s’enroulant<br />

autour des branches mortes, à moitié ensevelies<br />

sous la boue encore fraîche.<br />

La rivière est limpide. Je peux voir les poissons<br />

se faufiler sous les pierres vaseuses du fond de<br />

l’eau. Lorsque j’envoie une pierre pour faire des<br />

ricochets, je vois des scintillements et des reflets<br />

lumineux caresser la surface de la rivière.<br />

La fraîcheur du matin est encore là et la glace<br />

qui recouvre partiellement le courant calme n’est<br />

pas partie. Sur la berge opposée un poisson saute<br />

et éclabousse les roseaux pliés par le vent. Je<br />

fais un pas de plus et pénètre dans l’eau glacée,<br />

un frisson me parcoure, j’ai la chair de poule, puis<br />

<strong>petit</strong> à <strong>petit</strong> je m’habitue à cette fraîcheur et<br />

observe les feuilles mortes qui flottant à la surface<br />

font de magnifiques dessins. Alors, je<br />

plonge<br />

Bilan express d’une période de français par un<br />

èlève nouveau dans la 7ème classe.<br />

Qu’avons-nous travaillé durant cette période ?<br />

Nous avons travaillé les verbes, les causes et les<br />

conséquences, la pièce du Barbouillé (Molière), le<br />

champs lexical, les familles de mots, on a lu "l’Enfant<br />

et la rivière".<br />

Qu’avez-vous particulièrement bien aimé ?<br />

Cette fois, j’ai aimé le Français !<br />

Qu’est-ce que vous n’avez pas aimé du tout ?<br />

J’ai pas aimé mes fautes d’orthographe.<br />

Qu’est-ce qui a été vraiment nouveau pour<br />

vous ?<br />

Tout était nouveau parce que avant je ne comprenais<br />

pas mais maintenant je comprends.<br />

Qu’est-ce qui vous a semblé le plus difficile ?<br />

L’orthographe (le pluriel) a été dur.<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 10


Jardin d’Enfant<br />

Annie : "<strong>Le</strong> printemps<br />

chasse l'hiver"<br />

Fenêtre xx sur classe<br />

Jardin<br />

d’Enfants Kissi :<br />

"Coup de balai<br />

sur le<br />

bonhomme<br />

Hiver"<br />

Tables de saison<br />

au Jardin d’Enfants<br />

Jardin d’Enfants<br />

Nathalie :<br />

C'est le jour du pain !<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 11


5ème classe Ralph :<br />

la Grèce Antique et la<br />

grammaire<br />

Fenêtre xx sur classe<br />

3-4èmes classes<br />

Marie-Thérèse :<br />

Calligraphie et entrelacs<br />

celtiques<br />

6-7èmes classes<br />

Kissi : Dessins de clair<br />

obscur<br />

1-2èmes classes<br />

Gabriel : Peinture des<br />

lettres de l'alphabet, et<br />

comptine du son "ien"<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 12


Commission Fêtes…<br />

CAMINAREM !<br />

Par Martine Pierre<br />

La commission Fêtes aujourd'hui,<br />

est porteuse de toutes les énergies qui<br />

se sont déployées corps et âme, à travers<br />

l'engagement des différentes<br />

équipes qui se sont succédé au fil des<br />

années. Un repérage minutieux des<br />

différents éléments en présence, des<br />

différents besoins, a été fait.<br />

<strong>Caminarem</strong> c'est un projet éducatif,<br />

respectueux de l'être en devenir, des<br />

plus <strong>petit</strong>s jusqu'aux aînés… <strong>Le</strong>s enfants<br />

sont au centre. Sans eux, sans<br />

les professeurs et les jardinières :<br />

point d'école.<br />

Vie de xxl’école<br />

Nous, parents, sommes autour, pour<br />

leur assurer une certaine sécurité, les<br />

meilleures conditions possibles, pour<br />

la réalisation et la réussite de ce projet. Ainsi sont nées les commissions, il y a quelques années, 4 ou 5 ans en arrière.<br />

<strong>Le</strong>s commissions travaux et fêtes se sont structurées aussitôt, compte tenu de l’urgence des besoins en construction<br />

et entretien, et du calendrier des fêtes qui jalonnent l'année scolaire.<br />

La « St Michel », fin septembre, est la première à nous mobiliser, nous, parents, en tant qu'acteurs (une vingtaine).<br />

<strong>Le</strong> « Marché de Noël », plus exigeant et public, demande plus d´engagement (plus de 50 personnes) ; la « spirale<br />

de l'Avent » et les « Jeux de Noël » en nécessitent une poignée.<br />

À la fin de l'hiver, dans les prémices du printemps qui insuffle ses forces de vie, en nous aussi, nous voici de nouveau<br />

sollicités, pour organiser et mettre en place la journée « Portes Ouvertes » afin de mettre en valeur notre<br />

école, accueillir, faire connaître.<br />

Si l'enjeu du Marché de Noël est plutôt financier, celui des Portes Ouvertes concerne la promotion de l´école et<br />

de notre pédagogie. Professeurs et Jardinières proposent tables rondes et conférences pour les adultes, ateliers<br />

pour les enfants. Tandis que les parents, assurent le bon déroulement de la journée, informent, prennent soin de<br />

l'accueil, de l'atmosphère conviviale, du buffet et de la cafétéria bien garnis !<br />

Ce n´est pas peu. C'est énorme ! Pourtant nous sommes si nombreux à participer à cette mise en œuvre qu´on en<br />

retire une stimulation vive en goûtant le plaisir d'œuvrer ensemble. L'évolution et la croissance de l´école ainsi que<br />

celle de chacun s´en trouve renforcée dans la conviction d´être en devenir permanent !<br />

<strong>Le</strong> « Mât de mai » et les « Jeux Olympiques » nous mobiliseront encore, mais plus légèrement… c'est clair.<br />

<strong>Le</strong>s travaux, les fêtes, la communication, la solidarité, l'accueil des nouvelles familles, la finance,… Voici matière<br />

pour un « chantier humain », « une aventure humaine » de belle qualité, où chacun est invité à donner le meilleur<br />

de soi-même. Précieux Facteur Humain (même si parfois c'est le P.... de Facteur Humain, dixit Pierre Rabhi !),<br />

collaboration vécue, sans lesquels, chers Parents, notre projet d'école ne peut exister et grâce auxquels nous<br />

sommes une « communauté vivante » (ou une association pleine de vie ?).<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 13


<strong>Le</strong>s<br />

brèves<br />

de<br />

Martin<br />

La commission travaux :<br />

un chantier sans fin...<br />

Vie de xxl’école<br />

Afin de diminuer les coûts de fonctionnement<br />

de l'école, mais aussi dans le but de créer une<br />

synergie entre les parents d'élèves, un grand nombre<br />

de travaux réalisés à l'école <strong>Caminarem</strong> le sont par des<br />

parents bénévoles. <strong>Le</strong> bâtiment abritant les classes de<br />

primaire a ainsi été intégralement construit par des parents,<br />

pourtant assez peu expérimentés !<br />

Plus récemment, pendant l'été 2011, tous les travaux de<br />

"finition" (placo, plomberie, plancher, mobilier...) du dernier<br />

jardin d'enfant ont également été réalisés par les parents.<br />

Une commission "travaux" a été créée dans le but<br />

d'organiser ce travail dont la quantité a augmenté<br />

proportionnellement au développement de l'école. Des<br />

journées "travaux" sont régulièrement organisées à<br />

l'occasion d'un gros chantier et pour entretenir la<br />

dynamique collective. Des chantiers plus importants ont<br />

lieu pendant l'été. Des tâches régulières sont également<br />

distribuées.<br />

Tout cela demande un gros travail et la commission<br />

manque à ce jour de parents pour l'assumer. Cet aspect<br />

est pourtant capital pour les raisons évoquées plus haut.<br />

Alors, vous avez un peu de temps et/ou des talents en<br />

bricolage ? N'hésitez pas plus longtemps et prenez<br />

contact avec la commission ! Et si vous n'êtes pas doués<br />

en bricolage, les journées travaux sont de très bonnes<br />

occasions pour apprendre en toute convivialité...<br />

Pour contacter la commission Travaux : Nicolas Tallès<br />

06 65 12 97 11 / nicotalles@gmail.com<br />

<strong>Le</strong> <strong>Caminarem</strong> Folk Band :<br />

un orchestre à géométrie variable<br />

La musique est très présente à l'école<br />

<strong>Caminarem</strong>, dans les enseignements mais également<br />

lors des nombreuses fêtes qui ponctuent le<br />

cours de l'année. Quelques parents musiciens y donnent<br />

régulièrement un <strong>petit</strong> concert de musiques à danser, pour<br />

le plus grand plaisir de tous. L'année dernière, Julien et<br />

Virginie, qui mènent habituellement ces instants festifs,<br />

ont souhaité élargir le nombre de musiciens connaissant<br />

ce répertoire : le <strong>Caminarem</strong> Folk Band était né ! Une<br />

invitation générale et quelques répétitions plus tard, une<br />

bonne dizaine de parents musiciens connaissent désormais<br />

le répertoire, et l'orchestre est bien étoffé : clarinettes,<br />

flûtes, violon, guitares, percussions...<br />

Mais cela ne doit surtout pas empêcher les parents<br />

intéressés de rejoindre le <strong>Caminarem</strong> Folk Band : plus<br />

nombreux seront les parents à connaître le répertoire,<br />

plus sûrement l'école pourra compter sur un orchestre<br />

conséquent à chaque fête !<br />

Pour connaître les dates et<br />

lieux de répétitions, vous<br />

pouvez joindre Julien au<br />

06 27 34 12 56 ou par mail :<br />

julien.regi@wanadoo.fr<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 14


Vie de xxl’école<br />

Interview Jean-Pierre BARS : Sources et Ressources<br />

par Laure Hoffmann<br />

L.H. – Bonjour, Jean-Pierre. Certains samedis matins, tu proposes des « matinées pédagogiques » à l’école. A<br />

quelle fréquence ? Quel est leur programme ?<br />

J-P B. – <strong>Le</strong>s matinées pédagogiques sont mensuelles : 1 fois par mois, le samedi matin de 9h à 12h. Elles comportent<br />

3 parties : eurythmie, dessin de formes + un thème relatif à la pédagogie Waldorf.<br />

<strong>Le</strong>s exercices d’eurythmie, cet art du mouvement particulier à la pédagogie, constituent une activité idéale pour<br />

débuter, puisqu’ils mettent en mouvement, animent, réveillent… <strong>Le</strong> dessin de forme permet une approche picturale.<br />

Quant aux thèmes relatifs à la pédagogie, ils ont 3 pôles : comment la pédagogie est née, la psychologie de<br />

l’enfant, ou encore la dimension pédagogique d’une matière enseignée.<br />

L.H. – A qui s’adressent ces matinées pédagogiques ?<br />

J-P B. – Elles sont ouvertes à tous les parents et amis de l’école. La participation demandée est de 5€. Mais ce<br />

ne doit pas être un frein.<br />

L.H. – Participer à ces matinées permet aux parents d’aborder ce que vivent leurs enfants en classe ?<br />

J-P B. – Oui, c’est un aperçu assez concret de ce que les enfants vivent, et la façon dont l’enseignement est transmis<br />

par le professeur, le lien des différentes matières<br />

avec le développement de l’enfant… Pourquoi,<br />

quand et comment telle matière est enseignée.<br />

L.H. – Quelles sont les impressions des parents<br />

qui sortent de ces matinées pédagogiques ?<br />

J-P B. – <strong>Le</strong>s parents sont impressionnés de voir à<br />

quel point notre pédagogie est sérieuse, concrète ;<br />

à quel point elle respecte profondément la nature<br />

de l’enfant en développement.<br />

Ils découvrent que les matières scolaires ne sont<br />

pas simplement des produits d’enseignement à<br />

transmettre, mais sont de véritables outils pédagogiques<br />

qui aident l’enfant à grandir. A travers<br />

le calcul, les langues, l’histoire, la géographie…,<br />

l’enfant doit se sentir complètement concerné et<br />

participatif. C’est la raison pour laquelle les enfants<br />

viennent avec le sourire, et repartent avec le<br />

sourire…<br />

L.H. – « L’école qui fait aimer l’école », comme<br />

le dit le titre du DVD tourné à l’école Steiner de<br />

Lausanne…<br />

J-P B. – Oui ! Plus que simplement enseigner aux<br />

enfants, le pédagogue est en chemin avec eux, en<br />

chemin vers leur épanouissement. <strong>Le</strong>s matières<br />

partent de l’être humain. C’est un grand sujet<br />

d’étonnement et d’enthousiasme chez les parents.<br />

<strong>Le</strong> <strong>petit</strong> Journal n°1 - Printemps 2012 Page 15


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