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INTESTINAUX
d'pines recourbes , par le moyen' desquels ils s'enfoncent
dans les viscres.
Il y en a un assez commun dans les raies (Bothryoce-
phalus corollatus. Rud. IX, 12), long de quelques pouces.
Sa tte ressemble tout--fait une fleur.
Les Ttrarinques. (Tetrarhynchus. Rud. Tenta-
CULARIA. BSC.)
Ne paraissent que des floriceps , rduits naturellement
la tte et deux articles , au lieu d'un corps allong et de
plusieurs articles.
Il s'en trouve un trs-communment dans la chair de
la langue du turbot et de plusieurs autres poissons. {Tetr,
lingualis. Cuv. (1).
On a aussi distingu des taenia ordinaires, ceux qui avec
une tte pareille la leur, c'est--dire quatre suoirs,
ont le corps termin en arrire par une vessie. Leurs arti'
culations ne sont pas aussi distinctes que dans les prcdens.
g
Les Cysticerques (Cysticercus. Rud.), vulgairement
Hydatides.
Sont ceux o la vessie ne porte qu'un seul corps et une
seule tte. Ils se dveloppent surtout dans les membranes
et dans la cellulosit des animaux.
Il y en a une espce qui se multiplie dans un grand
nombre de quadrupdes , surtout de ruminans ; c'est
X Hydatide globuleuse {Tnia ferarum ;
T. caprina ;
T. ovilla; T. vervecina ; T. bovina ; T. apri ; T. glo-
bosa. Gm. )Gtz. XVII, A.B.; Encycl. XXXIX , i-5.
Une autre est fort commune dans les livres et les
(1) N.B. Je pense que les figures des ttrarinques de Glze, etc.
cites par Rudolpiii, II, f. 3i8 et suivantes, ne sont pas assez exactes
pour tablir des espces. J'en donne une de la mienne , faite d'aprs le
vivant.