Dossier de presse Jazz 2012 - Office de Tourisme du Pays de la ...
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DOSSIER DE PRESSE<br />
Festival « AU GRES DU JAZZ «<br />
La Petite Pierre <strong>du</strong> 3 au 15 août <strong>2012</strong>
FESTIVAL DE JAZZ DE LA PETITE PIERRE – 10è EDITION<br />
3 AU 15 AOUT <strong>2012</strong><br />
Au Grès <strong>du</strong> <strong>Jazz</strong> souffle ses dix bougies en cet été <strong>2012</strong>. Dix années <strong>de</strong> découvertes, d'explorations,<br />
<strong>de</strong> défrichage, <strong>de</strong> retrouvailles et <strong>de</strong> ba<strong>la</strong><strong>de</strong>s musicales dans ce bel écrin naturel <strong>de</strong>s Vosges <strong>du</strong><br />
Nord. A l'abri <strong>de</strong> grands sapins protecteurs, sous l'œil bienveil<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s acteurs et <strong>de</strong>s témoins <strong>de</strong>s<br />
siècles écoulés se <strong>de</strong>ssinent et se jouent <strong>de</strong>s partitions toujours atypiques et surprenantes. Le<br />
temps se fige <strong>du</strong> haut <strong>de</strong> ce promontoire rocheux millénaire, mais le mon<strong>de</strong> n'en tourne pas moins<br />
vite pour autant. L'univers continue <strong>de</strong> frémir. Et lorsque le soleil dar<strong>de</strong> ses rayons, La Petite Pierre<br />
immanquablement s'anime, bouillonne, s'emporte et explose. Le décol<strong>la</strong>ge est imminent.<br />
Du 3 au 15 août prochain, les musiques et les rythmes vous porteront sous d'autres cieux pour<br />
atteindre le nirvana sonore. Vous étiez plusieurs milliers l'an <strong>de</strong>rnier à tenter l'expérience <strong>du</strong><br />
voyage, à embarquer dans ce vaisseau unique aux côtés <strong>de</strong> quelques dizaines <strong>de</strong> musiciens,<br />
chanteurs, mélodistes et compositeurs hors pair qui ne poursuivaient qu'un seul et unique objectif :<br />
vous entraîner dans cette faille spatio-temporelle déverrouillée pour l'occasion et vous mener à <strong>la</strong><br />
rencontre <strong>de</strong> figures tuté<strong>la</strong>ires <strong>du</strong> jazz ancrées dans <strong>la</strong> magie <strong>de</strong>s souvenirs et aussi <strong>de</strong> légen<strong>de</strong>s<br />
encore bien vivantes <strong>de</strong> <strong>la</strong> note bleue. Ce sera donc là l'occasion <strong>de</strong> s'attacher à <strong>la</strong> fois à l'intense<br />
vibration <strong>de</strong> ses propres sens et <strong>de</strong> croire profondément aux forces <strong>de</strong> l'esprit que cette édition<br />
<strong>2012</strong> ne manquera pas <strong>de</strong> convoquer. Il semble donc légitime d'ouvrir <strong>la</strong> marche avec <strong>de</strong>ux hérauts<br />
passeurs <strong>de</strong> cultures et <strong>de</strong> traditions. Le vendredi 3 août, Eric Bibb se fera tout d'abord messager <strong>de</strong><br />
cet americana-blues qui l'accompagne <strong>de</strong>puis sa prime enfance, un blues sudiste tout en<br />
souffrance, belle et admirable, tout en sueur et remugles et toujours porté vers cette soif<br />
perpétuelle d'affranchissement et <strong>de</strong> nouveau départ. Viendra ensuite l'heure d'une<br />
transat<strong>la</strong>ntique ex<strong>presse</strong> pour rejoindre, en ce même jour, un griot malien ensorceleur – Habib<br />
Koité – dont les chants bambara ne feront que rajouter au magnétisme <strong>de</strong> son ba<strong>la</strong>fon et sa kora.<br />
L'immense richesse malienne sera encore à l'honneur le mardi 7 août avec Boubacar Traoré, l'un<br />
<strong>de</strong>s plus illustres enfants <strong>de</strong> l'indépendance à l'existence marquée par <strong>la</strong> censure, les pressions,<br />
l'exil, les difficultés <strong>de</strong> l'émigration en France puis <strong>la</strong> renaissance et <strong>la</strong> reconnaissance artistique il y<br />
a <strong>de</strong>ux décennies. La rumba bondissante <strong>de</strong>s Kinois poliomyélitiques <strong>de</strong> Staff Benda Bilili (5 août)<br />
sera l'occasion d'une autre incursion africaine avant le grand écart <strong>de</strong> genre qu'illustrera, toujours<br />
le 5 août, <strong>la</strong> prestation assurément envoûtante, comme l'an <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> l'enchanteresse coréenne<br />
Youn Sun Nah. Bluffants <strong>de</strong> maîtrise et d'inventivité, Les Chapeaux Noirs – quartet strasbourgeois<br />
mariant avec brio jazz, hip hop, reggae, electro et <strong>de</strong> multiples autres influences – chaufferont <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>ce au pianiste cubain Roberto Fonseca (4 août), un temps compagnon <strong>de</strong> route <strong>du</strong> Buena Vista<br />
Social Club et grand a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong> <strong>la</strong> fusion entre <strong>la</strong>tin jazz, rythmes afro-cubains et sonorités urbaines.<br />
Le dimanche 12 août sera, quant à lui, entièrement dédié au piano : au cœur d'une sorte <strong>de</strong><br />
« battle » dans un premier temps, où <strong>de</strong>ux monstres sacrés face à face, Kenny Barron – <strong>de</strong>rnier<br />
pianiste <strong>de</strong> Stan Getz – et Mulgrew Miller, d'une dizaine d'années son ca<strong>de</strong>t, converseront avec<br />
vigueur et tonicité avant un monologue très introspectif signé <strong>du</strong> Franco-Serbe Bojan Z dont <strong>la</strong><br />
patte sèche et ba<strong>la</strong>ncée reste imprégnée <strong>de</strong> cette gravité festive héritée <strong>de</strong> sa culture balkanique<br />
originelle.<br />
Zakir Hussain, en revanche, est porté par sa filiation avec Al<strong>la</strong> Rakha mais désormais, le fils a<br />
dépassé le père et le soliste exprimera toute l'éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> sa technique aux tab<strong>la</strong>s le 6 août. Dans<br />
un creuset d'inspirations très diverses, le combo Moriarty, mené par l'intrigante Rosemary, viendra
électriser le festival <strong>de</strong> sa présence irradiante ( 9 août) et <strong>de</strong> sa douce folie aux atours<br />
kerouacquiens et Les Célestins animeront Saverne avec leurs rythmes marqués par le jazz <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Nouvelle-Orléans ( 8 date). Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart, bro<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> mélodies finement<br />
ciselées, illuminera lui aussi le public <strong>de</strong> sa fougue gwoka débridée, renvoyant ainsi à ses origines<br />
gua<strong>de</strong>loupéennes (10 août). Trompette et guitare rugueuse se répondront le 11 août dans un<br />
dialogue à l'énergie poétique entre Rodolphe Burger et Erik Truffaz. L'oudiste émérite tunisien<br />
Anouar Brahem (14 août) nous rappellera ensuite l'abondante et raffinée diversité <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique<br />
d'un mon<strong>de</strong> arabe en pleine mutation <strong>de</strong>puis plus d'un an avant qu'Avishai Cohen et son trio (15<br />
août) ne viennent refermer cette dixième édition <strong>du</strong> festival par un échange que l'on imagine<br />
subtilement explosif et forcément virtuose, à <strong>la</strong> croisée <strong>de</strong>s chemins et <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s.<br />
ROBERTO FONSECA<br />
FESTIVAL DE JAZZ DE LA PETITE PIERRE – 10è EDITION<br />
3 AU 15 AOUT <strong>2012</strong>
En dix années d'existence, Au Grès <strong>du</strong> <strong>Jazz</strong> a toujours mis l'accent sur <strong>la</strong> découverte et les ba<strong>la</strong><strong>de</strong>s<br />
musicales. Là, dans ce bel écrin naturel <strong>de</strong>s Vosges <strong>du</strong> Nord, <strong>du</strong> 3 au 15 août prochain, musiques et<br />
rythmes vous porteront pour atteindre le nirvana sonore. Vous étiez plusieurs milliers l'an <strong>de</strong>rnier à<br />
tenter l'expérience <strong>du</strong> voyage aux côtés <strong>de</strong> quelques dizaines <strong>de</strong> musiciens, chanteurs et<br />
compositeurs hors pair afin <strong>de</strong> partir à <strong>la</strong> rencontre <strong>de</strong> légen<strong>de</strong>s vivantes <strong>du</strong> jazz et <strong>de</strong> figures<br />
tuté<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> note bleue ancrées dans <strong>la</strong> magie <strong>de</strong>s souvenirs. Il semble donc légitime d'ouvrir <strong>la</strong><br />
marche avec <strong>de</strong>ux hérauts passeurs <strong>de</strong> cultures. Eric Bibb (3 août), messager <strong>de</strong> cet americanablues<br />
tout en sueur et en souffrance puis le griot malien Habib Koité (3 août), magnétique<br />
ensorceleur. La richesse malienne sera encore à l'honneur avec Boubacar Traoré (7 août) tandis<br />
que <strong>la</strong> rumba bondissante <strong>de</strong>s Congo<strong>la</strong>is <strong>de</strong> Staff Benda Bilili (5 août) sera l'occasion d'une autre<br />
incursion africaine avant le grand écart <strong>de</strong> genre qu'illustrera le même jour <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong><br />
l'enchanteresse coréenne Youn Sun Nah.<br />
Les quatre Strasbourgeois <strong>de</strong>s Chapeaux Noirs, entre jazz, hip hop, reggae et electro, chaufferont<br />
<strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce au pianiste cubain Roberto Fonseca (4 août), grand a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong> <strong>la</strong> fusion entre jazz afrocubain<br />
et sonorités urbaines. Le dimanche 12 août sera, quant à lui, entièrement dédié au piano<br />
avec <strong>de</strong>ux monstres sacrés face à face, Kenny Barron et Mulgrew Miller puis un monologue plus<br />
introspectif signé Bojan Z.<br />
Zakir Hussain exprimera toute l'éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> sa technique aux tab<strong>la</strong>s le 6 août, et dans un creuset<br />
d'inspirations très diverses, Moriarty ( 9 août) viendra électriser le festival <strong>de</strong> sa douce folie atours<br />
kerouacquiens, tout comme Les Célestins animeront Saverne avec leurs rythmes marqués par le<br />
son <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Orléans ( 8 date). Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart (10 août) illuminera le<br />
public <strong>de</strong> sa fougue gua<strong>de</strong>loupéenne débridée, Rodolphe Burger et Erik Truffaz (11 août)<br />
engageront un dialogue énergique et poétique alors que l'oudiste émérite tunisien Anouar Brahem<br />
(14 août) nous rappellera plus posément <strong>la</strong> diversité musicale raffinée d'un mon<strong>de</strong> arabe en pleine<br />
mutation. Avishai Cohen et son trio (15 août) viendront refermer cette dixième édition <strong>du</strong> festival<br />
<strong>de</strong> La Petite Pierre par un échange que l'on imagine explosif et virtuose, à <strong>la</strong> croisée <strong>de</strong>s chemins et<br />
<strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s.<br />
MORIARTY
LA PETITE PIERRE<br />
2002 : PREMIERS CONCERTS AUTOUR DES REMPARTS ET DE LA PLACE JERRI HANS AVEC<br />
ENTRE AUTRE TCHAVOLO SCHMITT, VSP ORKESTRA<br />
2003 : FESTIVAL DE LA PETITE PIERRE AVEC CINE CONCERT, JAZZ MANOUCHE, FRANCK<br />
AVITABILE TRIO… PREMIERE AFFICHE PREMIER PROGRAMME UN FESTIVAL SUR TROIS JOURS<br />
2004 : FESTIVAL « AU GRES DU JAZZ « AVEC ENTRE AUTRE STEPHANE BELMONDO, LISA<br />
DOBY, CONCERT POUR ENFANT AVEC STEVE WARING<br />
2005 : BIRELI LAGRENE, PREMIER CONCERT DE MUSIQUE DU MONDE, MARCEL AZZOLA UNE<br />
SEMAINE DE FESTIVAL<br />
2006 : EDDIE HENDERSON, SYLVAIN LUC/BIRELILAGRENE DUO, MICHEL PORTAL/RICHARD<br />
GALLIANO ET PREMIER CONCERT « OFF «<br />
2007 : PREMIER CONCERT AVEC LE FESTIVAL DE FENETRANGE, JACKY TERRASSON LA VOIE<br />
DES CLOCHES, YARON HERMAN, LOUIS WINSBERG<br />
2008 : STACEY KENT, URS KARPATZ, BAPTISTE TROTIGNON, PREMIER CONCERT CHANSON ET<br />
ROCK , 10 JOURS DE FETE ET DE MUSIQUE<br />
2009 : OMAR SOSA, AHMAD JAMAL, OMARA PORTUONDO, PREMIER STAGE DE MUSIQUE<br />
MANOUCHE, RECORD D’AFFLUENCE<br />
2010 : POURSUITE DE LA COLLABORATION AVEC LE FESTIVAL DE FENETRANGE ET PREMIER<br />
CONCERT A LORENTZEN LOUIS SCLAVIS, GORAN BREGOVIC, TIGRAN HAMASYAN ET<br />
MUSIQUES MANOUCHES<br />
2011 : POURSUITE DES STAGES DE GUITARE MANOUCHE, COLLABORATION AVEC<br />
FENETRANGE ET LORENTZEN, AHMAD JAMAL, DAVID MURRAY, AFROCUBISM, LUCKY<br />
PETERSON, OUVERTURE VERS D’AUTRES COURANTS, PRES DE 10000 SPECTATEURS.
Le festival est dédié aux musiques <strong>de</strong> jazz, sous toutes ses formes, aux musiques <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.<br />
Carrefour <strong>de</strong> manifestations hautes en couleur, il abor<strong>de</strong> <strong>de</strong>s expressions artistiques et<br />
esthétiques variées, poursuivant un regard ouvert sur le mon<strong>de</strong>, cherchant à faire découvrir<br />
<strong>de</strong>s musiques différentes. « AU GRES DU JAZZ « est organisé par <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> La Petite<br />
Pierre, avec le soutien <strong>de</strong>s collectivités régionales, d’un réseau important <strong>de</strong> petites et<br />
moyennes entreprises, <strong>du</strong> Parc Naturel Régional <strong>de</strong>s Vosges <strong>du</strong> Nord, <strong>de</strong> l’office <strong>du</strong> tourisme<br />
et <strong>du</strong> groupement <strong>de</strong>s hôteliers locaux. En invitant les musiciens à se pro<strong>du</strong>ire dans le cadre<br />
historique <strong>de</strong> <strong>la</strong> vieille ville ou dans d’autres édifices remarquables, le festival <strong>de</strong> La Petite<br />
Pierre est <strong>de</strong>venu l’un <strong>de</strong>s moments forts <strong>de</strong>s actions culturelles se dérou<strong>la</strong>nt sur le territoire<br />
<strong>de</strong>s Vosges <strong>du</strong> Nord. Il s’inscrit désormais parmi les manifestations majeures <strong>de</strong> l’été<br />
alsacien.<br />
En invitant les musiciens et groupes à se pro<strong>du</strong>ire dans le cadre historique local et<br />
l’environnement naturel, « AU GRES DU JAZZ « , festival en milieu rural, connait <strong>de</strong>puis sa<br />
création un succès croissant. Plusieurs facteurs ont permis <strong>de</strong> franchir le seuil <strong>de</strong>s 100000<br />
spectateurs… dans un vil<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> 600 habitants. Le festival est également rythmé par :<br />
- Des partenariats avec le festival <strong>de</strong> musique c<strong>la</strong>ssique <strong>de</strong> Fénétrange<br />
- Le festival <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong> Phalsbourg<br />
- La ville <strong>de</strong> Saverne<br />
- Une partie importante <strong>de</strong> concerts « OFF «
ERIC BIBB & HABIB KOITE<br />
En route entre Memphis & Bamako avec Eric Bibb & Habib Koité.<br />
Eric Bibb incarne <strong>la</strong> nouvelle génération <strong>du</strong> Blues acoustique. L’artiste baigne très jeune<br />
dans le Blues et le <strong>Jazz</strong>. Son père n’est autre que le folk singer Leon Bibb, son oncle était<br />
le pianiste John Lewis <strong>du</strong> célèbre Mo<strong>de</strong>rn <strong>Jazz</strong> Quartet et son parrain le chanteur <strong>de</strong> gospel<br />
et acteur Paul Robeson. Proche <strong>de</strong> Taj Mahal et respectueux <strong>de</strong> <strong>la</strong> tradition, son jeu <strong>de</strong><br />
guitare, noncha<strong>la</strong>nt et jazzy n’en est pas moins comme celui <strong>de</strong> Keb Mo, très actuel. Eric<br />
Bibb <strong>la</strong>isse transparaître dans son écriture les diverses influences rencontrées lors <strong>de</strong> ses<br />
nombreux voyages, <strong>de</strong> l’Afrique au Delta <strong>du</strong> Mississippi en passant par l’Europe. Infatigable<br />
voyageur, le chanteur guitariste promène sa gran<strong>de</strong> silhouette dégingandée sur les scènes<br />
<strong>de</strong>s festivals <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier pour y perpétuer <strong>la</strong> tradition d’un style Delta immortalisé par<br />
Taj Mahal.<br />
Alors que <strong>de</strong> nombreux artistes africains ont choisi <strong>de</strong> se <strong>la</strong>ncer à <strong>la</strong> Conquête <strong>de</strong> l’Europe<br />
et <strong>de</strong> l’Amérique <strong>du</strong> Nord en métissant leur musique <strong>de</strong> sonorités occi<strong>de</strong>ntales et que<br />
d'autres s'activent à perpétuer <strong>la</strong> musique traditionnelle <strong>de</strong> manière rigoureuse, Habib
Koité s'est choisi une voie bien à lui : à <strong>la</strong> fois imprégnée <strong>de</strong>s traditions <strong>de</strong> son pays et bien<br />
inscrite dans son époque.<br />
Tout au long <strong>de</strong> sa carrière forte <strong>de</strong> trois albums et d’innombrables concerts autour <strong>du</strong><br />
mon<strong>de</strong>, Habib Koité a su développer un jeu <strong>de</strong> guitare bien à lui et influencé par d’autres<br />
styles musicaux comme le blues, le son cubain ou le f<strong>la</strong>menco. On trouvera également<br />
dans sa musique un échantillon <strong>du</strong> riche instrumentarium traditionnel malien comme le<br />
tamani, le ba<strong>la</strong>fon ou le n'goni. Des arrangements musicaux qui mettent parfaitement en<br />
valeur son chant intimiste. Mais c’est surtout sur scène que se révèle le guitariste virtuose<br />
issu d’une lignée <strong>de</strong> griots.<br />
Habib Koité est héritier d’un savoir ancestral utilisé au profit d’une chanson qui le p<strong>la</strong>ce<br />
parmi les voix les plus influentes <strong>de</strong> l’Afrique contemporaine. Eric Bibb s’est imposé dans<br />
<strong>la</strong> nouvelle génération <strong>de</strong>s bluesmen sans pour autant renier les héritages <strong>du</strong> folk song et<br />
<strong>du</strong> gospel. Quoi <strong>de</strong> plus naturel alors pour ce Malien et cet Afro-Américain que <strong>de</strong> faire<br />
rimer leurs guitares et leurs voix pour partir dans un blues trans-At<strong>la</strong>ntique ?<br />
http://www.ericbibb.com/<br />
http://www.habibkoite.com/in<strong>de</strong>x2.php<br />
En concert à La Petite Pierre vendredi 3 août à 21h<br />
CONCERT « OFF «<br />
vendredi 3 aout à 17 heures lieu à déterminer<br />
SAX DE BOUX<br />
Quatuor <strong>de</strong> saxophones
LES CHAPEAUX NOIRS<br />
L’aventure <strong>de</strong>s Chapeaux Noirs commence en mars 2007. La rencontre <strong>de</strong> quatre<br />
musiciens partageant une passion pour le jazz. Un <strong>du</strong>o basse-batterie (Nico<strong>la</strong>s Klee et<br />
Victor Gachet) qui donne libre expression à Nico<strong>la</strong>s Constans (piano) et Léonard Kretz<br />
(saxophones). En apportant leurs nombreuses influences, al<strong>la</strong>nt <strong>du</strong> Hip-Hop au Reggae, en<br />
passant par les musiques afro-<strong>la</strong>tines et balkaniques, une réelle complicité s’installe entre<br />
les musiciens et le discours se veut incisif, inédit. S'atte<strong>la</strong>nt à déconstruire le jazz pour<br />
mieux le servir, ils proposent une musique originale et innovante, entre chaos et poésie. <br />
Favorisant <strong>la</strong> fusion <strong>de</strong>s genres ils louvoient <strong>de</strong> rythmes asymétriques en phrases qui<br />
s’envolent. C’est après une centaine <strong>de</strong> concerts en France que le quartet enregistre, entre<br />
les mains expertes <strong>de</strong> Didier Houbre (ingénieur <strong>du</strong> son <strong>de</strong>s Studios Downtown), son<br />
premier album, éponyme. D’autres artistes chevronnés, comme Mr E (MC <strong>du</strong> groupe Art<br />
District), ou encore Octave Moritz et Arthur Hirtz y ont col<strong>la</strong>boré, pour le plus grand p<strong>la</strong>isir<br />
<strong>de</strong>s auditeurs.<br />
NICOLAS CONSTANS : piano / LEONARD KRETZ : saxophone / GAUTHIER<br />
LAURENT : contrebasse / VICTOR GACHET : batterie<br />
http://leschapeauxnoirs.com/<br />
En concert à La Petite Pierre samedi 4 août à 15h<br />
CONCERT « OFF «<br />
Samedi 4 août à 17 h. lieu à déterminer<br />
CLAUDE BAEHR QUARTET
Roberto Fonseca «YO»<br />
Né en 1975 (La Havane) d’une famille musicienne, Roberto Fonseca n’a jamais oublié son<br />
premier souhait : « Je veux que ma musique touche les gens qui ne me connaissent pas, et<br />
je rêve qu’un jour je puisse <strong>de</strong>venir une référence pour mon public…».<br />
Un rêve qui le fait tourner partout dans le mon<strong>de</strong> ; second pianiste aux côtés <strong>du</strong> grand<br />
maître Rubén González, en promotion pour les disques d’Ibrahim Ferrer, aux côtés <strong>de</strong><br />
légen<strong>de</strong>s telles que Cachaíto López, Guajiro Mirabal et Manuel Galbán…. Toutes les<br />
critiques parues dans <strong>la</strong> <strong>presse</strong> à propos <strong>de</strong>s concerts d’Ibrahim Ferrer, d’Amérique <strong>du</strong> Sud<br />
jusqu’en Asie, mentionnent le talent <strong>de</strong> Fonseca et sa présence captivante sur scène.<br />
Omara Portuondo, sé<strong>du</strong>ite par son jeu, l’invite à participer à ses concerts dans lesquels il<br />
se distingue par sa technique étourdissante et son jeu imprégné <strong>de</strong> passion.<br />
Après <strong>de</strong>ux tournées pleines d’aventures, en août 2005 Roberto pleure Ibrahim Ferrer. La<br />
perte <strong>de</strong> cet ami le motivera dans sa démarche personnelle.<br />
Les albums Zamazu (2007), Akokan (2009), Live in Marciac (2010) confirment le talent <strong>du</strong><br />
virtuose cubain qui conjugue l’exubérance <strong>de</strong> Chucho Val<strong>de</strong>s et <strong>la</strong> mé<strong>la</strong>ncolie joyeuse <strong>de</strong><br />
Ruben Gonzalez.<br />
En <strong>2012</strong>, avec <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong> «Yo», dé<strong>la</strong>issant son quintet habituel pour <strong>la</strong> compagnie <strong>de</strong><br />
talentueux invités (Baba Sissoko dont il réinterprète le très beau Bibisa), Fonseca offre à sa<br />
musique une approche inédite. Yo exprime <strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s musicaux qui l’animent.<br />
Armé <strong>de</strong> ses c<strong>la</strong>viers acoustiques et électro, il y convoque <strong>de</strong>s musiciens <strong>de</strong> différentes<br />
origines pour délivrer un élixir <strong>de</strong> grooves rétro-futuristes et tradimo<strong>de</strong>rnes. Entre piano<br />
c<strong>la</strong>ssique et orgue hammond, Yo est peut-être le projet <strong>de</strong> Roberto Fonseca le plus abouti,<br />
un admirable témoignage qui rend hommage aux racines africaines <strong>de</strong> Cuba et qui met <strong>la</strong><br />
célérité et l’élégance <strong>de</strong> son phrasé jazz au service d’un <strong>la</strong>ngage commun.<br />
Groove, profon<strong>de</strong>ur, étonnement et dépaysement au programme <strong>de</strong> ce concert à La Petite<br />
Pierre !
http://www.robertofonseca.com/fr/<br />
En concert à La Petite Pierre samedi 4 août à 21h<br />
ROBERTO FOSECA : piano, voix / JOEL HIERREZUELO : percussion / JORGES<br />
CHICOY : electric guitar / RAMSES RODRIGUEZ : drums / YANDY MARTINEZ : bass /<br />
BABA SISSOKO : african percussion<br />
CONCERT « OFF «<br />
DIMANCHE 5 AOUT A 15 H. lieu à déterminer<br />
AMANOVA DUO
STAFF BENDA BILILI<br />
« TRES, TRES FORT «<br />
Des vélos à bras customisés et maintes fois rafistolés. Voilà qui n'est pas le plus aisé pour remuer<br />
sur <strong>de</strong> <strong>la</strong> rumba congo<strong>la</strong>ise. Et pourtant, ce staff bien déjanté, composé <strong>de</strong> gail<strong>la</strong>rds paraplégiques<br />
et d'un ancien gosse <strong>de</strong>s rues <strong>de</strong>venu ado prodige au satonge, lâche un afro-groove f<strong>la</strong>mboyant qui<br />
fait bouger par procuration. Avec ses airs <strong>de</strong> Buena Vista Social Club version kinoise teinté d’un<br />
futurisme atypique à <strong>la</strong> Mad Max, ce gang <strong>de</strong>s rues <strong>de</strong> Kinshasa puise dans les racines musicales<br />
d’un peuple qui s’est <strong>la</strong>issé envoûter par <strong>la</strong> rumba cubaine il y a <strong>de</strong> ce<strong>la</strong> quelques décennies. Et <strong>la</strong><br />
formule, chantée en linga<strong>la</strong> sur fond <strong>de</strong> mariage entre funk, soul et reggae, sé<strong>du</strong>it sans fioriture<br />
aucune. Ricky, Coco, Théo, Djunana, Paulin, Roger et les autres donnent dans <strong>la</strong> simplicité avec<br />
leurs sonorités au plus près <strong>de</strong>s racines et <strong>de</strong> l'histoire d'un peuple et d'une nation. Point besoin ici<br />
d'exhausteur <strong>de</strong> goût ni d'artifices occi<strong>de</strong>ntaux qui lisseraient un discours et une musique aux riches<br />
reliefs. Le Staff Benda Bilili pro<strong>du</strong>it une matière brute cuisinée avec les tripes et <strong>la</strong> débrouil<strong>la</strong>rdise.<br />
Sans studio, sans adresse, sans électricité, les « polios » <strong>de</strong> Kin enregistrent leur premier album en<br />
2008 – 2009, en plein air, lors <strong>de</strong> sessions nocturnes plus ou moins tolérées, en pompant<br />
l'électricité sur le réseau <strong>du</strong> zoo <strong>de</strong> <strong>la</strong> capitale. Bien plus qu'un disque, Très très fort résume <strong>de</strong>s vies<br />
et un quotidien où, malgré <strong>la</strong> mort <strong>de</strong>s jambes, malgré <strong>la</strong> pauvreté, les p<strong>la</strong>ies et les cicatrices d'une<br />
existence cabossée, corps et esprits dansent et s'animent sans répit. Pour éviter le pathos<br />
sûrement, éviter que <strong>la</strong> compassion dégoulinante ne supp<strong>la</strong>nte l'admiration. Aucun risque toutefois<br />
<strong>de</strong> tomber dans ce registre lorsque leur virtuosité et leur entrain sur scène nous font vibrer<br />
d'allégresse. En témoigne aussi ce magnifique documentaire, Benda Bilili, <strong>de</strong> Renaud Barret et<br />
Florent <strong>de</strong> La Tul<strong>la</strong>ye, présenté en 2010 à <strong>la</strong> Quinzaine cannoise <strong>de</strong>s Réalisateurs avant <strong>de</strong><br />
remporter un franc succès dans les salles. Bref, une caisse <strong>de</strong> résonance supplémentaire pour ces<br />
musiciens kinois qui ont désormais mondialisé <strong>la</strong> rumba congo<strong>la</strong>ise sans en trahir pour autant<br />
l'ancestrale signification.<br />
RICKY LIKABU : vocals, lea<strong>de</strong>r / COCO NGAMBALI : guitar, vocals / THEO NSITUVUIDI : guitar, vocals<br />
DJUNANA TANGA-SUELE : vocals / ZADIS MBULU NZUNGU : vocals / KABAMBA KABOSE KASUNGO :<br />
vocals / PAULIN « CAVALIER « KIARA-MAIGA : bass / ROGER LANDU : satonge, vocals / CUBAIN<br />
KABEYA : drums, vocals / RANDY BUDA : percussion<br />
www.staffbendabilili.com<br />
en concert à La Petite Pierre dimanche 5 août à 17 heures
YOUN SUN NAH QUARTET<br />
Cette chanteuse Coréenne et francophile, à <strong>la</strong> voix fine comme <strong>du</strong> cristal et au timbre si particulier<br />
est libérée <strong>de</strong> tout carcan stylistique et ne s’interdit aucune passerelle pour toucher droit au cœur.<br />
Elle débarque en France en 1995, ne parle pas un mot <strong>de</strong> français, et déci<strong>de</strong> d’apprendre le jazz.<br />
Avec comme carte <strong>de</strong> visite une voix exceptionnelle, d’une é<strong>la</strong>sticité incroyable, pouvant passé <strong>du</strong><br />
grave à l’aigu en un c<strong>la</strong>quement <strong>de</strong> doigt, elle se fait rapi<strong>de</strong>ment un nom, et se pro<strong>du</strong>it avec son<br />
quartet sur les scènes internationales. En 2009, son <strong>du</strong>o avec ULF WAKENIUS, guitariste d’Oscar<br />
Peterson, tourne sur toutes les scènes d’Europe. L’histoire s’accélère avec <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong> son album «<br />
SAME GIRL » en 2010, qui connait un accueil public et médiatique extraordinaire. Loin d’être un<br />
effet <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>, ce succès est surtout lié au caractère unique et envoûtant <strong>de</strong> <strong>la</strong> chanteuse. La voix<br />
<strong>de</strong> YOUN SUN NAH est troub<strong>la</strong>nte. Elle tient ce caractère <strong>de</strong> ses origines coréennes, mais aussi <strong>de</strong><br />
ses influences musicales très variées. Son jeu, tout en nuances, lui donne <strong>la</strong> possibilité d’être d’une<br />
gran<strong>de</strong> douceur, mais aussi d’affirmer une incroyable puissance dans ses éc<strong>la</strong>ts <strong>de</strong> voix et<br />
d’exprimer un <strong>la</strong>rge éventail d’émotions. Exceptionnelle improvisatrice, elle possè<strong>de</strong> une<br />
importante palette <strong>de</strong> timbres et <strong>de</strong> couleurs. Son chant singulier n’est que très rarement comparé<br />
à celui d’autres chanteuses. Son répertoire est constitué <strong>de</strong> compositions originales mais aussi <strong>de</strong><br />
reprises audacieuses <strong>de</strong> standards <strong>de</strong> jazz, <strong>de</strong> pop, <strong>de</strong> chansons. Elle ne s’interdit rien puisqu’elle a<br />
entre autre repris Metallica, Tom Waits, Brel, Ferré ou <strong>la</strong> très remarquée Chanson d’Hélène. Quand<br />
YOUN SUN NAH monte sur scène, <strong>la</strong> magie opère et elle parvient à captiver un public qui pensait<br />
que le jazz n’était pas pour lui.<br />
« Dans le c<strong>la</strong>n restreint <strong>de</strong>s chanteuses <strong>de</strong> jazz à cran, c'est-à-dire celles dont <strong>la</strong> personnalité habite<br />
l’expression en y <strong>la</strong>issant leur patte, <strong>la</strong> plus lunaire s’appelle YOUN SUN NAH « Libération<br />
« c’est bien l’art <strong>de</strong> <strong>la</strong> suggestion tel qu’illustré par les gran<strong>de</strong>s voix b<strong>la</strong>nches <strong>de</strong> Blosson Dearie et<br />
surtout Helen Merrill qui définit le mieux ses ambitions stylistiques. Une suggestion qu’elle pousse<br />
peut être plus loin que ses modèles, jusqu’en ses confins <strong>du</strong> murmure brisé où s’est débattue, avec<br />
un tout autre vocabu<strong>la</strong>ire, Barbara, en qui elle voit une mo<strong>de</strong>leuse d’âme dérisoire. P<strong>la</strong>ce alors à<br />
ces inflexions exhalées comme une fumée, à ces fins <strong>de</strong> phrases creusées si profondément que <strong>la</strong>
matière phonique y est comme abolie en un au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> son, souffle pur di<strong>la</strong>té aux dimensions <strong>de</strong><br />
l’espace. Assurément, YOUN SUN NAH fait au jazz un bien fou « Joël ISSELE DNA<br />
YOUN SUN NAH : voix<br />
ULF WAKENIUS : guitare<br />
VINCENT PEIRANI : contrebasse<br />
SIMON TAILLEU : contrebasse<br />
En concert à La Petite Pierre dimanche 5 août à 21 h.<br />
younsunnah.com<br />
CONCERT « OFF «<br />
LUNDI 6 AOUT A 17 H . lieu à <strong>de</strong>terminer<br />
NEW HOLLAND SEXTET
ZAKIR HUSSAIN<br />
AND MASTERS OF PERCUSSIONS<br />
Formés dans <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> tradition c<strong>la</strong>ssique <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique hindoustanis, celle qui irrigue l’essentielle<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> création <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> <strong>du</strong> Nord, ZAKIR HUSSAIN, a su imposer sa différence <strong>de</strong> style, à commencer<br />
par son instrument. Dans le droit héritage <strong>de</strong> son père, l’illustre percussionniste ALLA RAHKA, il<br />
aura donné aux tab<strong>la</strong>s, percussion fondamentale <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique indienne, un rôle <strong>de</strong> soliste à part<br />
entière. Depuis plus <strong>de</strong> trente ans, il a signé <strong>de</strong>s disques sous son nom qui font référence dont<br />
l’emblématique « Making Music « sur ECM ou le tryptique <strong>du</strong> collectif SHAKTI. Autant <strong>de</strong> signe<br />
d’ouverture aux autres, <strong>de</strong> fusion <strong>de</strong>s styles qui auront pour conséquence une totale rénovation<br />
<strong>de</strong>s tab<strong>la</strong>s, mais qui ne doivent pas faire oublier que le virtuose a tout autant enregistré avec les<br />
meilleurs maîtres indiens, cette fois en position d’accompagnateur zélé et dévoué. Ce talent lui<br />
permet <strong>de</strong> se frotter aux musiciens les plus prestigieux <strong>de</strong> l’In<strong>de</strong> <strong>du</strong> Nord : ALI AKBAR KHAN, RAVI<br />
SHANKAR, SHIVKUMAR SHARMA. En 1995, il crée « SHAKTI « avec JOHN MACLAUGHLIN et L.<br />
SHANKAR. Ces créations, tout comme ces expériences avec JAN GARBAREK, GEORGES HARRISON<br />
ou VAN MORRISON, l’ai<strong>de</strong>nt à popu<strong>la</strong>riser l’art <strong>du</strong> tab<strong>la</strong> en occi<strong>de</strong>nt. Il est considéré comme l’un<br />
<strong>de</strong>s véritables architectes <strong>du</strong> mouvement « world music « et reçoit, en 1988, le titre <strong>de</strong> « PADMA<br />
SHRI « pour sa contribution au développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture indienne dans le mon<strong>de</strong><br />
ZAKIR HUSSAIN : tab<strong>la</strong>s / RAKESH CHAURASIA : bansuri / GANESH RAJAGOPALAN : violin / SRIDAR<br />
PARTHASARATHY : mridangam et kanjira / NAVIN SHARMA : dho<strong>la</strong>k / T.H.V. VMAJHANKAR :<br />
ghatam<br />
en concert à LA Petite Pierre lundi 6 août à 21 h.<br />
www.zakirhussain.com<br />
CONCERT « OFF «<br />
MARDI 7 AOUT A 17 H. lieu à déterminer<br />
OPEN NIGHT QUARTET
BOUBACAR TRAORE<br />
Boubacar Traoré est un artiste discret et rare. Après 20 ans d'absence, et à l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie<br />
<strong>de</strong> son albumMali Denhou, son retour musical est salué par une critique unanime : chant<br />
mé<strong>la</strong>ncolique sahélien, mélodies et lignes <strong>de</strong> guitare suave<br />
À 20 ans, dans les années 60 marquées par l'euphorie <strong>de</strong>s indépendances, Boubacar Traoré est le<br />
Chuck Berry, l'Elvis Presley malien. Le premier, bien avant son ca<strong>de</strong>t Ali Farka Touré, à jouer <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
musique subsaharienne à <strong>la</strong> guitare électrique. À cette époque, les maliens se réveillent au son <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> voix mé<strong>la</strong>ncolique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> guitare saturée <strong>de</strong> Boubacar. Des tubes comme Mali<br />
Twist et Kayeba font danser une génération qui découvre <strong>la</strong> liberté. Passées <strong>la</strong> fête et l'illusion<br />
lyrique, le 19 novembre 1968 un vent aigre s'abat sur le Mali ; le régime socialiste <strong>de</strong> Modibo Keita<br />
est ba<strong>la</strong>yé par un coup d'État militaire et ses chansons disparaissent <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s.<br />
« Boubacar Traoré est un <strong>de</strong> ces hommes soli<strong>de</strong>s qui reflètent l'histoire d'un pays, les espoirs et les<br />
désespoirs d'un peuple. Quelle chance <strong>de</strong> retrouver cet enfant <strong>de</strong> l'indépendance malienne muri, qui<br />
malgré toutes ses mésaventures, chante sur le mon<strong>de</strong> qui l'entoure. »<br />
Boubacar porte en lui toutes les beautés <strong>du</strong> blues africain. Parmi les trésors <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique<br />
mandingue, ce diamant possè<strong>de</strong> l'éc<strong>la</strong>t noir d'une exceptionnelle pureté. Aucune autre voix que <strong>la</strong><br />
sienne ne mêle avec une authenticité aussi poignante les limons <strong>du</strong> fleuve Niger à ceux <strong>du</strong><br />
Mississippi. Son jeu <strong>de</strong> guitare autodidacte est unique et inimitable, mais on y trouve <strong>de</strong>s couleurs<br />
et un phrasé qui rappellent ceux <strong>de</strong>s grands bluesmen noirs américains. On entend ses origines<br />
dans sa musique, lui qui est issu <strong>de</strong> l’ouest <strong>du</strong> Mali : Kayes, sa patrie et sa nostalgie en parts égales.<br />
Son amour pour cette patrie est grand, même s’il critique <strong>de</strong> temps en temps avec <strong>du</strong>reté les<br />
administrateurs <strong>de</strong> ce pays. Quarante années <strong>du</strong>res et remplies <strong>de</strong> tribu<strong>la</strong>tions sont tissées dans les<br />
histoires calmes <strong>de</strong> ses chansons. BOUBACAR TRAORE n’est pas un musicien dont les chansons<br />
peuvent être expliquées. On doit se livrer corps et âmes à elles. Et alors on fera peut être<br />
l’expérience d’une Afrique au – <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s clichés et <strong>de</strong>s préjugé<br />
BOUBACAR TRAORE : guitare, chant / MADIEYE NIANG<br />
calebasse / VINCENT BUCHER : harmonica<br />
En concert à <strong>la</strong> Petite Pierre mardi 7 août à 21 h.<br />
www.myspace.com/boubacartraoreofficiel
CONCERT « OFF «<br />
MERCREDI 8 AOUT A 17 H. lieu à déterminer<br />
TRICYCLE TRIO<br />
LES CELESTINS<br />
Les CELESTINS ont <strong>de</strong>puis 40 ans le p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong> se retrouver et <strong>de</strong> partager quelques touches <strong>de</strong> ce jazz<br />
aussi originaire que joyeusement pétil<strong>la</strong>nt. On pense à Fats Waller, Louis Armstrong et quelques<br />
autres « Royal syncopators « ( 1925 ) Esprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle Orléans qui parfois se dép<strong>la</strong>ce vers<br />
Kansas City et fait souffle commun entre les sept musiciens. Pulsation intensément communicative,<br />
distil<strong>la</strong>nt ces perles <strong>de</strong> joie qui égrènent le parcours <strong>de</strong>s CELESTINS. Et pour cette occasion<br />
exceptionnelle ( le quarantième anniversaire <strong>de</strong>s CELESTINS ) le festival <strong>de</strong> La Petite Pierre se dép<strong>la</strong>ce<br />
à SAVERNE, p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s ROHANS, où aura lieu ce concert, à 21 heures.<br />
JEAN LOUIS FERNANDEZ : batterie / PAUL ISENMANN : soubassophone / JEAN MARIE WIHLM : banjo<br />
/ GEORGES ISENMANN : trombone / ROBERT MERIAN : c<strong>la</strong>rinette et saxophones / PIERRE<br />
ISENMANN : cornet et trompinette / CHRISTOPHE BURGER : voix, chant et baratin, saxophones<br />
les-celestins.blogspot.com<br />
concert à Saverne p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s Rohans mercredi 8 août à 21 h. Billetterie habituelle.
CONCERT « OFF «<br />
JEUDI 9 AOUT A 17 H. lieu à déterminer<br />
ECOLE DE MUSIQUE DE DRULINGEN<br />
MORIARTY<br />
Voilà une famille à géométrie variable qui improvise un bœuf à chacune <strong>de</strong> ses réunions.<br />
Généralement, le noyau <strong>du</strong>r tourne autour <strong>de</strong> cinq à six personnes quand, évi<strong>de</strong>mment, aucun<br />
invité n'est <strong>de</strong> <strong>la</strong> fête. Mais si les portes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>meure s'écartent, on peut voir apparaître le<br />
sympathique Jimmy, <strong>la</strong> mystérieuse Isabel<strong>la</strong>, <strong>la</strong> craquante Lily et <strong>la</strong> douce Clementine. A condition<br />
tout <strong>de</strong> même d'ouvrir yeux et esprit et <strong>de</strong> matérialiser ces personnages nés <strong>de</strong> l'imagination fleurie<br />
<strong>de</strong> Rosemary et <strong>de</strong> ses frères <strong>de</strong> notes et <strong>de</strong> chant.<br />
Car Moriarty, c'est avant tout un hommage à une Amérique fantasmée signée Kerouac, à ce hérosfondateur<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Beat Generation – Dean Moriarty – dont se revendique toute cette troupe<br />
doucement fêlée qui danse en rythme avec <strong>de</strong>s bisons harmonicistes et guitaristes tendance<br />
country-folk. Mais attention, point n'est besoin <strong>de</strong> consommer quelque substance hallucinogène<br />
pour développer ces visions inhabituelles. Il suffit <strong>de</strong> se <strong>la</strong>isser simplement porter par ces bal<strong>la</strong><strong>de</strong>s<br />
contemp<strong>la</strong>tives et ces brèves saillies abrasives que Rosemary et les siens marient si bien pour<br />
atteindre <strong>la</strong> plénitu<strong>de</strong>. Le charme irradiant <strong>de</strong> Moriarty opère et invite à l'évasion instantanée et<br />
spontanée. Enjoy the Silence empruntaient-ils à Depeche Mo<strong>de</strong> en 2008 lors d'une reprise ellemême<br />
<strong>de</strong>venue un standard. Leurs <strong>de</strong>ux albums Gee With But This is a Lonesome Town (2007) et<br />
The Missing Room (2011) s'inscrivent dans cette veine : écouter le mon<strong>de</strong>, humer l'univers, en<br />
assimiler chaque son, en esca<strong>la</strong><strong>de</strong>r chaque relief. Leur réalité <strong>de</strong>vient alors <strong>la</strong> nôtre, éclipsant <strong>la</strong><br />
fa<strong>de</strong>ur d'un quotidien parfois bien p<strong>la</strong>t, y injectant <strong>de</strong>s perfusions d'une rafraîchissante originalité.<br />
Telle est donc leur Amérique, leur terre imaginaire, leur poésie absur<strong>de</strong>, désenchantée, surréaliste,<br />
bref, leur conception <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie. Pleine <strong>de</strong> références. Sans attache concrète. L'ancre toujours levée<br />
pour mieux voguer vers d'autres horizons et contrées inhospitalières qu'ils s'attachent à découvrir<br />
toujours vierges pour les rendre plus attirants.<br />
en concert à La Petite Pierre jeudi 9 août à 21 h.<br />
ROSEMARY MORIARTY : chant<br />
TOM MORIARTY : harmonica<br />
ARTHUR MORIARTY : guitare / piano<br />
ZIM MORIARTY : contrebasse<br />
CHARLES MORIARTY : dobro<br />
VINCENT TALPAERT : batterie / percussion<br />
www.moriarty<strong>la</strong>nd.net/
CONCERT « OFF «<br />
VENDREDI 10 AOUT A 17 H. lieu à déterminer<br />
CAMILLE QUARTET<br />
JACQUES SCHWARZ-BART<br />
QUARTET<br />
Loué par <strong>la</strong> scène jazz et new soul américaine, Jacques Schwarz-Bart, le saxophoniste<br />
gua<strong>de</strong>loupéen installé à New York, a col<strong>la</strong>boré avec les plus grands : Erykah Ba<strong>du</strong>,<br />
Me'shell N<strong>de</strong>geocello, Danilo Perez, Ari Hoenig, et Roy Hargrove.<br />
Esprit bril<strong>la</strong>nt, fils <strong>du</strong> célèbre couple d’écrivains Simone et André Schwarz-Bart,<br />
ce musicien, compositeur et arrangeur talentueux aime é<strong>la</strong>borer ses projets à partir d’une<br />
émotion artistique forte et authentique. « Trouver le rêve en état d’éveil était <strong>de</strong>venu une<br />
quête musicale pour moi »<br />
Armé d'un sax bien tellurique, au son flui<strong>de</strong>, ten<strong>du</strong>, pensé, songé, un <strong>de</strong>s plus beaux<br />
timbres <strong>de</strong> saxophone ténor, Brother Jacques nous propose donc cet « Art of the<br />
dreaming » (inspiré par le livre <strong>de</strong> Carlos Castaneda) au sein d’un quartet fusionnel <strong>de</strong><br />
haute volée. Au piano, Baptiste Trotignon manie les harmonies bien groove et bien bleues<br />
comme il sait si bien le faire, Thomas Bramerie, à <strong>la</strong> contrebasse, le pousse bien en retour<br />
et Hans Van Oosterhout aux drums qui imprime sa pulsion et sa joyeuseté à<br />
tous.L'ambiance est généreuse et chaleureuse, <strong>de</strong>s morceaux bien groove et soli<strong>de</strong>s d'un<br />
coté, et <strong>de</strong> l'autre <strong>de</strong> jolies mélodies intensément poétiques avec <strong>de</strong>s bons goûts d'îles et<br />
<strong>de</strong> mers. Jacques Schwarz-Bart nous promet un concert où l’art <strong>du</strong> jazz touche à<br />
sa quintessence, <strong>la</strong> synthèse d'un jazz intemporel, qui se moque <strong>de</strong>s frontières, pour mieux<br />
les repousser.<br />
JACQUES SCHWARZ-BART<br />
saxophone ténor<br />
BAPTISTE TROTIGNON :<br />
piano<br />
THOMAS BRAMERIE :<br />
contrebasse<br />
HANS VAN OOSTERHOUT :<br />
batterie<br />
www.brotherjacques.com/<br />
En concert à La Petite Pierre<br />
vendredi 10 août à 21 h.
MICHAEL ALIZON TRIO<br />
En concert à La Petite Pierre samedi 11 août à 15 h.<br />
" Michael Alizon " superbe ténor issu <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
tradition straight ahead " - (Frank Bergerot<br />
/jazzman<br />
Enseignant <strong>de</strong>puis 1998 au CNR Strasbourg,<br />
dont il est issu (1er prix <strong>de</strong> saxophone à<br />
l'unanimité avec félicitations <strong>du</strong> Jury, 1er<br />
prix <strong>de</strong> technique d'improvisation et <strong>de</strong><br />
musique <strong>de</strong> chambre), Il évolue dans <strong>de</strong><br />
multiples formations jazzistiques dont celle<br />
<strong>du</strong> Bernard Struber <strong>Jazz</strong>tet, Michael Alizon<br />
Trio, Michael Alizon Scan Project, Struber<br />
Z'tett, StraSax. Il se pro<strong>du</strong>it régulièrement<br />
sur les scènes européennes et il a joué avec<br />
diverses personnalités comme : Bireli<br />
Lagrène, Daniel Humair, Jerry Bergonzi,<br />
Louis Sc<strong>la</strong>vis, Stéphane Guil<strong>la</strong>ume.<br />
CONCERT « OFF «<br />
MICHAEL ALIZON : saxophone<br />
JEAN YVES JUNG : piano<br />
JEAN MARC ROBIN : batterie<br />
www.michae<strong>la</strong>lizon.com<br />
SAMEDI 11 AOUT A 17 H. lieu à déterminer<br />
LITTLE BERRY’S BAND QUINTET
RODOLPHE BURGER<br />
Invite<br />
ERIK TRUFFAZ<br />
Rodolphe Burger à La Petite Pierre pour un concert ouvert à tous les vents <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> et<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> création, et un invité d'honneur : Erik Truffaz.<br />
Rodolphe Burger, c’est un ovni rassembleur à lui tout seul, un univers musical qui n'a<br />
qu'une envie, s'ouvrir et rencontrer. En groupe par le passé avec Kat Onoma ou en solo, il<br />
multiplie les rencontres et les col<strong>la</strong>borations célèbres ou inconnues <strong>du</strong> grand public, <strong>de</strong><br />
Françoise Hardy à Bashung, d’Higelin à Jeanne Balibar, <strong>de</strong> James Blood Ulmer à Erik<br />
Marchand, avec Pierre Alferi, Rachid Taha ou Olivier Cadiot. La personnalité <strong>de</strong> Rodolphe<br />
Burger ne saurait néanmoins se ré<strong>du</strong>ire à ces travaux divers. On reconnaît entre mille un<br />
accord <strong>de</strong> guitare signé Burger, une phrase chantée par Rodolphe ...<br />
La rencontre avec Erik Truffaz renforce encore cette dynamique d'ouverture musicale à<br />
travers <strong>de</strong>s projets discographiques (Valley Session) et les fantastiques « concerts<br />
<strong>de</strong>ssinés » (avec les <strong>de</strong>ssinateurs Dupuy et Berberian).<br />
Dans ces échanges <strong>la</strong> trompette d'Erik Truffaz ne connaît pas <strong>de</strong> frontières.Tantôt avec<br />
une sourdine pour obtenir un son feutré à <strong>la</strong> Miles, à d'autres moments avec une pédale<br />
wah-wah ou une distorsion pour sonner comme Hendrix ou encore avec <strong>de</strong>s pistons à<br />
moitié <strong>de</strong>scen<strong>du</strong>s qui évoquent le son <strong>de</strong> <strong>la</strong> voix humaine mais aussi avec un <strong>de</strong><strong>la</strong>y, un<br />
écho, pour créer une atmosphère ample et onirique proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> flûte indienne.<br />
Erik Truffaz, lui aussi artiste <strong>de</strong>s « ren<strong>de</strong>z-vous » (John Hassel, Anouar Brahem, Richard<br />
Galliano, Michel Portal, Sly Johnson, Ibrahim Maalouf, Sophie Hunger …), a noté dans son<br />
agenda pour ce mois d’août : Rodolphe Burger / La Petite Pierre .<br />
http://www.rodolpheburger.com/<br />
http://www.eriktruffaz.com/<br />
CONCERT « OFF «<br />
DIMANCHE 12 AOUT A 15 H. lieu à déterminer<br />
ROOTS NOISE QUARTET
KENNY BARRON / MULGREW<br />
MILLER DUO<br />
Deux extraordinaires pianistes, l’un MULGREW MILLER reconnaissant l’autorité <strong>de</strong> l’autre, KENNY<br />
BARRON, tous <strong>de</strong>ux splendi<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s plus grands pianistes américains <strong>de</strong> jazz ensemble sur <strong>la</strong><br />
scène <strong>de</strong> La Petite Pierre : un évènement.<br />
On attendra, bien sûr <strong>de</strong> pouvoir prendre <strong>la</strong> mesure en solo. Barron l’a déjà fait, abondamment.<br />
Miller ne l’a que récemment abordé en disque, mais <strong>de</strong> quelle manière ! KENNY BARRON fait figure<br />
<strong>de</strong> légataire d’une certaine tradition <strong>de</strong> piano dans le jazz mo<strong>de</strong>rne, dont il incarne <strong>la</strong> vitalité usant<br />
<strong>de</strong> formules rythmiques originales. Il fut le <strong>de</strong>rnier pianiste <strong>de</strong> Stan Getz, en <strong>du</strong>o avec lui.<br />
MULLGREW MILLER, né dans le Mississipi, est l’un <strong>de</strong>s plus grands pianistes <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène actuelle. Il a<br />
exploré toute <strong>la</strong> gamme <strong>de</strong> jazz, <strong>du</strong> gospel et <strong>du</strong> rhythm and blues, <strong>de</strong> ces débuts aux musiciens<br />
contemporains, en passant par Oscar Peterson. Cette association <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pianistes, virtuose certes<br />
mais d’une musicalité démentielle, a donné naissance à un jazz inhabituel, y compris dans le choix<br />
<strong>de</strong>s instruments. On peut s’attendre à un jazz contemporain, sophistiqué, dont les <strong>de</strong>ux hommes<br />
poursuivent l’é<strong>la</strong>boration à chaque retrouvaille. Complice et attentif, ce dialogue sans filet comme<br />
cette complémentarité évi<strong>de</strong>nte entre les <strong>de</strong>ux instruments reste un réel sommet dans leur<br />
parcours musical respectif. Un raffinement capable même d’oser le swing intense, voire un certain<br />
sens <strong>de</strong> l’humour, bref un dialogue total.<br />
KENNY BARRON : piano MULGREW MILLER : piano www.kennybarron.com/<br />
En concert à La Petite Pierre dimanche 12 août à 17 h.
BOJAN Z<br />
Ce<strong>la</strong> fait maintenant plus <strong>de</strong> vingt ans que BOJAN ZULFIKARPASIC, ou BOJAN Z pour les intimes et <strong>la</strong><br />
scène, a choisi <strong>la</strong> France. Autant <strong>de</strong> temps que celui passé sur sa terre natale, <strong>la</strong> Yougos<strong>la</strong>vie alors,<br />
<strong>la</strong> Serbie aujourd’hui. Le pianiste n’a cessé <strong>de</strong> s’enrichir <strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux patries. Sans<br />
exclusive, avec l’esprit et les oreilles ouvertes sur toutes les musiques où l’improvisation a droit <strong>de</strong><br />
cité. Il tire son originalité, sa créativité <strong>de</strong> ce cocktail d’influences. Avec son <strong>la</strong>ngage spécial, un<br />
vocabu<strong>la</strong>ire jazz accompli avec <strong>de</strong>s influences <strong>de</strong> folklore balkanique en dosage subtil, il <strong>la</strong>isse une<br />
empreinte indélébile sur tous les groupes dans lesquels il joue. Il engage sa carrière en France grâce<br />
à Henri Texier, qui l’intègre dans son Azur Quartet, et n’hésite pas à tenter l’exercice redoutable <strong>du</strong><br />
piano solo. Ce sera Solobsession, où il salue les géants <strong>du</strong> genre ( Monk, Corea, Jarret ) et marie<br />
compositions personnelles, œuvre d’Ornette Coleman, et un air traditionnel macédonien. Tout<br />
Bojan est là. Il tire toutes les richesses possibles <strong>du</strong> piano avec moult effets <strong>de</strong> percussion, <strong>de</strong><br />
travail sur les cor<strong>de</strong>s. Toujours insatisfait, il couple <strong>la</strong> piano avec un Fen<strong>de</strong>r Rho<strong>de</strong>s, pour sa<br />
capacité à pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s sons « étrangers « Il figure aujourd’hui parmi les pianistes les plus<br />
authentiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> scène jazz européennes. Avec Soul Shelter, son <strong>de</strong>rnier disque solo, on retrouve<br />
dans cet « abri <strong>de</strong> l’âme « ses qualités maîtresses, sens mélodique, force rythmique et tonalités<br />
méditerranéennes. BOJAN Z y témoigne <strong>de</strong> sa maturité instrumentale alliée à une fragilité dans<br />
l’expression <strong>de</strong> ses sentiments, et révèle une personnalité attachante <strong>du</strong> jazz <strong>du</strong> 21 e siècle, qui n’a<br />
pas oublié ses racines personnelles.<br />
BOJAN Z : piano www.bojanz.com<br />
CONCERT « OFF «<br />
MARDI 14 AOUT A 17 H. lieu à déterminer<br />
JET LAGGER<br />
En concert à La Petite Pierre<br />
dimanche 12 août à 21 h.
ANOUAR BRAHEM<br />
Loin <strong>de</strong>s clichés <strong>de</strong> <strong>la</strong> fusion world artificielle, <strong>la</strong> musique d’ANOUAR BRAHEM est<br />
une oasis <strong>de</strong> spiritualité aux parfums riches et subtils, un concentré d’humanité lié<br />
aux notes autant qu’au silence. Sa musique est une poésie, dont les effets oscillent<br />
entre musique orientale traditionnelle savante ou popu<strong>la</strong>ire, jazz atmosphérique et<br />
harmonies impressionnistes.«Maître enchanteur» venu <strong>de</strong> Tunisie, ANOUAR<br />
BRAHEM donne, <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux décennies, une dimension exceptionnelle à<br />
l’oud. Et grâce au <strong>la</strong>bel ECM, le Tunisien a conversé avec quelques empêcheurs <strong>de</strong><br />
tourner en rond <strong>de</strong> première. Jugez plutôt : Jan Garbarek, Dave Hol<strong>la</strong>nd, John<br />
Surman et Richard Galliano ont partagé ces silences, ces notes, ces instants rares,<br />
où <strong>la</strong> poésie entre dans une méditation précieuse. La paix intérieure apparaît<br />
envoûtante, comme le fruit d’un partage entre Orient et Occi<strong>de</strong>nt. La musique<br />
d’ANOUAR BRAHEM est subtile : elle n’a jamais vraiment été traversée par le jazz,<br />
mais s’inspire très librement <strong>de</strong>s traditions orientales. De ces rencontres, aucun<br />
vainqueur, aucun vaincu, juste un corps à corps intense et sensible entre ce<br />
magicien et les instruments rencontrés. Cette musique lumineuse délivrée par les<br />
quatre musiciens tend vers un message d’universalité, vers un ailleurs ni vraiment<br />
world, ni jazz, juste libre.<br />
Anouar Brahem : oud / K<strong>la</strong>us Gesing : c<strong>la</strong>rinette basse / Björn Meyer : contrebasse<br />
Khaled Yasine : percussion<br />
CONCERT « OFF «<br />
Mercredi 15 aout à 15 h. lieu à déterminer<br />
SWEET SIXTEEN<br />
En concert à La Petite<br />
Pierre mardi 14 août à 21 h.
AVISHAI COHEN TRIO<br />
Si l’on en croit les commentaires dithyrambiques à propos d’AVISHAI COHEN, ce contrebassiste virtuose,<br />
qui ne dédaigne pas chanter, proposerait une musique cérébrale et émotionnelle, dans <strong>la</strong>quelle se<br />
retrouvent <strong>de</strong>s rythmes urbains, <strong>de</strong>s influences hébraïques, <strong>du</strong> jazz afro-cubain et <strong>du</strong> jazz vieille école, un<br />
soupçon <strong>de</strong> Bach et d’une <strong>la</strong>rme <strong>de</strong> Rachmaninov, le tout <strong>de</strong>meurant accessible au grand public. On<br />
pourrait faire plus simple : AVISHAI COHEN est un artiste unique.<br />
Après avoir accompagné Chick Corea ou Herbie Hancock, il est à <strong>la</strong> tête d’un trio et se révèle comme un<br />
<strong>de</strong>s musiciens les plus excitants <strong>du</strong> jazz actuel. Pourtant <strong>la</strong> contrebasse, instrument respectable, ne fait<br />
que rarement <strong>la</strong> une <strong>de</strong>s magazines. AVISHAI COHEN en est l’exception : le mensuel « Bass P<strong>la</strong>yer « l’a<br />
installé dans <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s cent bassistes les plus influents <strong>du</strong> XXe siècle. Le siècle a changé, et le nom <strong>de</strong> cet<br />
israélien, à <strong>la</strong> fois instrumentiste, compositeur, lea<strong>de</strong>r, chanteur est pourtant sur toutes les lèvres. Il se<br />
permet les mé<strong>la</strong>nges les plus osés : jazz bien sûr, mais aussi c<strong>la</strong>ssique, f<strong>la</strong>menco voire pop ! <strong>de</strong> Stevie<br />
Won<strong>de</strong>r à Gabriel Fauré, il tient à s’affirmer sans frontière, sans ornière. Un éclectisme qui l’a amené à<br />
jouer avec Brad Mehldau, Herbie Hancock, Bobby Mac Ferrin et bien d’autres. Conscient <strong>de</strong> tant <strong>de</strong><br />
créativité, <strong>la</strong> maison BLUE NOTE a signé ce virtuose hors <strong>du</strong> commun. Plus qu’un signe … Et c’est ce <strong>la</strong>bel<br />
qui a sorti son <strong>de</strong>rnier opus. « Lyrique « est le mot qui revient le plus souvent pour qualifier « SEVEN SEAS<br />
« , inspiré et servi tour à tour par un piano percutant, un oud vigoureux et un cor ang<strong>la</strong>is mé<strong>la</strong>ncolique.<br />
Les morceaux sont portés par <strong>la</strong> voix chau<strong>de</strong>, parfois chuchotée, parfois tempétueuse d’AVISHAI COHEN.<br />
Mais c’est sur scène que le compositeur et interprète se montre le plus épatant où, en grand « performer<br />
« il déploie une énergie colossale. Immanquable …<br />
AVISHAI COHEN : contrebasse / chant<br />
OMRI MOR : piano / AMIR BRESLER : batterie<br />
www.avishaicohen.fr<br />
En concert à La Petite Pierre<br />
mercredi 15 août à 17 h.
INFO PRATIQUES<br />
Pour <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> covoiturages, ren<strong>de</strong>z-vous sur le site web d'agenda covoiturage.<br />
Accès au vil<strong>la</strong>ge :<br />
Par train, <strong>la</strong> gare <strong>la</strong> plus proche est Ingwiller (14km).<br />
Une navette est proposée à <strong>la</strong> gare <strong>de</strong> Saverne (22km).<br />
Par voiture, départ <strong>de</strong> Strasbourg, prendre l'autoroute A4, sortie 46 vers<br />
Hochfel<strong>de</strong>n/Bouxwiller.<br />
Départ <strong>de</strong> Nancy, prendre <strong>la</strong> nationale N333 direction Strasbourg/Colmar puis N4 direction<br />
Strasbourg/Sarrebourg, sortie direction Saverne et Buechelberg.<br />
Parking :<br />
Un parking est prévu au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> football <strong>de</strong> La Petite Pierre. Il se trouve en marge <strong>du</strong><br />
vil<strong>la</strong>ge (1500 m. environ), direction Petersbach.<br />
Une navette gratuite est à votre disposition entre le parking et les lieux <strong>de</strong> concert.<br />
P<strong>la</strong>n <strong>du</strong> vil<strong>la</strong>ge
Contacts :<br />
- GUY HERGOTT : g.hergott@free.fr et 06 71 20 22 34<br />
- MICHEL VOLKRINGER : mvolkringer@orange.fr et 06 81 94 11 44<br />
- SITE INTERNET : http://www.jazz<strong>la</strong>petitepierre.com<br />
http://www.ot-pays<strong>de</strong><strong>la</strong>petitepierre.com<br />
http://www.tympansorcier.com<br />
Les concerts <strong>du</strong> festival, à l’exception <strong>du</strong> « OFF «, sont prévus en plein air, PLACE JERRI HANS à La<br />
Petite Pierre. En cas <strong>de</strong> météo défavorable, ils seront dép<strong>la</strong>cés au CENTRE CULTUREL, rue principale<br />
toujours à La Petite Pierre.<br />
Les tarifs s’échelonnent <strong>de</strong> 13 à 23 €. Des pass sont proposés, concernant les week end, les journées<br />
avec <strong>de</strong>ux concerts ainsi que toute <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> festival.<br />
BILLETTERIE<br />
PASS FESTIVAL 180 €<br />
PASS WEEK END 3 / 4 / 5 AOUT 80 €<br />
PASS WEEK END 10 / 11 / 12 AOUT 80 €<br />
PASS WEEK END 10 / 11 / 12 + 14 / 15 AOUT 115 €<br />
VEND. 3 AOUT ERIC BIBB / HABIB KOITE 18 € ( REDUIT 15 € )<br />
SAM 4 AOUT LES CHAPEAUX NOIRS 15 € ( REDUIT 13 € )<br />
SAM 4 AOUT ROBERTO FONSECA 18 € ( REDUIT 15 € )<br />
DIM 5 AOUT STAFF BENDA BILILI 23 € ( REDUIT 20 € )<br />
DIM 5 AOUT YOUN SUN NAH QUARTET 20 € ( REDUIT 18 € )<br />
LUN 6 AOUT ZAKIR HUSSAIN 18 € ( REDUIT 15 € )<br />
MAR 7 AOUT BOUBACAR TRAORE 18 € ( REDUIT 15 € )<br />
MERC 8 AOUT LES CELESTINS 15 € ( REDUIT 13 € )<br />
JEU 9 AOUT MORIARTY 23 € ( REDUIT 20 € )<br />
VEN 10 AOUT JACQUES SCHWARZ-BART 18 € ( REDUIT 15 € )<br />
SAM 11 AOUT MICHAEL ALIZON TRIO 15 € ( REDUIT 13 € )<br />
SAM 11 AOUT RODOLPHE BURGER / ERIK TRUFFAZ 20 € ( REDUIT 18 € )
DIM 12 AOUT KENNY BARRON / MULGREW MILLER DUO 20 € ( REDUIT 18 € )<br />
DIM 12 AOUT BOJAN Z 18 € ( REDUIT 15 € )<br />
MAR 14 AOUT ANOUAR BRAHEM QUARTET 20 € ( REDUIT 18 € )<br />
MER 15 AOUT AVISHAI COHEN TRIO 20 € ( REDUIT 18 € )