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Le corrigé de Français, Diplôme national du brevet ... - Collège OASIS

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Réécriture :<br />

Sujet : Réécrivez le texte suivant comme si c'était Robert qui racontait, en remplaçant "il"<br />

(ligne 1) par "je" et en remplaçant "Nous" (ligne 2) par "Ils" : "Un jour, par exemple, il était<br />

entré dans le block mimant l’attitu<strong>de</strong> d’un homme qui donne le bras à une femme. Nous étions<br />

écroulés dans nos coins, sales, écoeurés, désespérés (…). Robert traversa la baraque,<br />

continuant à offrir le bras à la femme imaginaire, sous nos regards mé<strong>du</strong>sés, puis il fit le geste<br />

<strong>de</strong> l’inviter à s’asseoir sur son lit."<br />

Dictée :<br />

Je dois vous dire aussi que j'ai contracté, en captivité, une <strong>de</strong>tte envers les éléphants dont<br />

j'essaye seulement <strong>de</strong> m'acquitter. C'est un camara<strong>de</strong> qui avait eu cette idée, après quelques<br />

jours <strong>de</strong> cachot - un mètre dix sur un mètre cinquante - alors qu'il sentait que les murs allaient<br />

l'étouffer, il s'était mis à penser aux troupeaux d'éléphants en liberté - et, chaque matin, les<br />

Allemands le trouvaient en pleine forme, en train <strong>de</strong> rigoler : il était <strong>de</strong>venu increvable.<br />

Romain Gary, <strong>Le</strong>s racines <strong>du</strong> ciel (Folio-Gallimard), 1954.<br />

Rédaction :<br />

Sujet : Un ami ou un a<strong>du</strong>lte <strong>de</strong> votre entourage vous a convaincu <strong>de</strong> changer votre<br />

comportement. Vous raconterez cette expérience en rappelant d'abord comment vous vous<br />

comportiez puis comment votre interlocuteur s'y est pris pour vous amener à changer.<br />

<strong>Le</strong> <strong>corrigé</strong> <strong>de</strong> <strong>Français</strong>, <strong>Diplôme</strong> <strong>national</strong> <strong>du</strong> <strong>brevet</strong> série<br />

collège<br />

1. « Nous étions écroulés… »<br />

a. On peut placer un point après le mot « désespérés ».<br />

b. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux énumérations sont : « sales, écoeurés, désespérés » et « geignaient, se plaignaient<br />

et blasphémaient ».<br />

c. <strong>Le</strong> narrateur cherche à insister sur l’état lamentable <strong>de</strong>s prisonniers, leur comportement,<br />

leur condition <strong>de</strong> vie dans les camps.<br />

2.<br />

a. « désespérés » est formé <strong>du</strong> radical « espérés », qui vient <strong>du</strong> nom espoir, et <strong>du</strong> préfixe « dé<br />

» qui indique la négation.<br />

b. Il s’applique à l’état d’esprit <strong>de</strong>s prisonniers car ceux-ci ne semblent plus avoir d’espoir en<br />

étant prisonniers dans les camps.<br />

3. Avant l’intervention <strong>de</strong> Robert, les prisonniers agissent presque comme <strong>de</strong>s animaux, ils<br />

sont sales, sans retenue, ils se plaignent et disent <strong>de</strong>s grossièretés, sont sans gêne. <strong>Le</strong>s<br />

éléments sont « sales », « geignaient, se plaignaient, et blasphémaient », « cesser <strong>de</strong><br />

pleurnicher », Robert leur dit d’agir « comme si » ils étaient <strong>de</strong>s hommes, et leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

faire un « sacré effort <strong>de</strong> propreté et <strong>de</strong> dignité » ; « manque <strong>de</strong> respect », « lâche un pet ».<br />

4. Robert fait croire en la présence d’une femme en faisant semblant d’arriver avec elle («<br />

mimant l’attitu<strong>de</strong> d’un homme qui donne le bras à une femme »), <strong>de</strong> s’adresser directement à


elle (« faire la cour à sa femme invisible », « lui murmurait quelque chose à l’oreille »), <strong>de</strong> la<br />

toucher (« caressait le menton, baisait la main »)<br />

5.<br />

a. <strong>Le</strong> complément circonstanciel <strong>de</strong> manière est « avec une courtoisie d’ours ».<br />

b. « une courtoisie d’ours » signifie qu’il est maladroit, un peu bourru.<br />

6. <strong>Le</strong>s camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Robert l’écoutent sans protester car ils sont trop surpris pour pouvoir dire<br />

quoique ce soit, « avec ahurissement », pensent qu’il a sombré dans la folie (« il était peut-être<br />

<strong>de</strong>venu fou ») mais ils ont surtout peur <strong>de</strong> lui car il pourrait les frapper (« <strong>de</strong>s poings soli<strong>de</strong>s<br />

»).<br />

7.<br />

a. Nous sommes français donc il faut se montrer galants et polis.<br />

b. <strong>Le</strong> rapport logique et la conséquence.<br />

c. La nature grammaticale <strong>de</strong> « donc » est conjonction <strong>de</strong> coordination.<br />

8.<br />

a. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux niveaux <strong>de</strong> langues présents sont les niveaux <strong>de</strong> langue courant et familier.<br />

b. Il mêle les niveaux <strong>de</strong> langue dans son discours car il veut bien parler <strong>de</strong>vant la dame<br />

invisible mais ne peut s’empêcher <strong>de</strong> parler avec un vocabulaire familier en s’adressant aux<br />

prisonniers.<br />

9. <strong>Le</strong>s étapes sont :<br />

- La surprise : « avec ahurissement » / ils parlent fort et s’étonnent « Quoi ? piailla Janin »<br />

- L’incompréhension : « Il était peut-être <strong>de</strong>venu fou » / Ils se taisent « Personne ne dit rien »<br />

- L’étonnement « on restait bouche bée »<br />

- La prise <strong>de</strong> conscience « Puis, quelques uns commencèrent à comprendre » / ils rient et se<br />

déten<strong>de</strong>nt « rires rauques »<br />

- Acceptent cette « convention <strong>de</strong> dignité ».<br />

10. Cette fiction <strong>de</strong> la « gran<strong>de</strong> dame imaginaire » protège le groupe <strong>du</strong> « laisser-aller », <strong>de</strong> la<br />

soumission ( « se soumettre à n’importe quoi ») et surtout <strong>de</strong> la collaboration avec les<br />

allemands par désespoir (« et même à collaborer »).<br />

11.<br />

a. La fonction <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux propositions subordonnées conjonctives est complément<br />

circonstanciel <strong>de</strong> condition <strong>du</strong> verbe « rester ».<br />

b. « une convention <strong>de</strong> dignité » : convention signifie un accord tacite, enten<strong>du</strong>, entre <strong>de</strong>ux<br />

partis (Robert et les prisonniers) afin <strong>de</strong> rester dignes, propres, pendant leur détention dans les<br />

camps.


Réécriture :<br />

Un jour, par exemple, j’étais entré dans le block mimant l’attitu<strong>de</strong> d’un homme qui donne le<br />

bras à une femme. Ils étaient écroulés dans leurs coins, sales, écoeurés, désespérés (…). Je<br />

traversai la baraque, continuant à offrir le bras à la femme imaginaire, sous leurs regards<br />

mé<strong>du</strong>sés, puis je fis le geste <strong>de</strong> l’inviter à s’asseoir sur mon lit.<br />

Rédaction :<br />

<strong>Le</strong> sujet était explicite, sans pièce ni complexité particulière.<br />

Dans un premier paragraphe, il fallait raconter cette expérience (présenter le sujet : un ami m'a<br />

permis <strong>de</strong> changer <strong>de</strong> comportement...), expliquer comment vous étiez avant (un<br />

comportement odieux par exemple, donner <strong>de</strong>s exemples précis <strong>de</strong> situations où vous avez été<br />

tel que vous vous décrivez).<br />

Dans un <strong>de</strong>uxième paragraphe, il fallait raconter le dialogue avec l'ami qui vous a fait changer<br />

d'avis, présenter les arguments <strong>de</strong> cet ami avec <strong>de</strong>s exemples précis. Attention à la<br />

ponctuation <strong>du</strong> dialogue !<br />

Ne pas oublier <strong>de</strong> rédiger une conclusion.<br />

L'important était <strong>de</strong> bien marquer le changement <strong>de</strong> comportement avant et après le dialogue,<br />

qu'il y ait <strong>de</strong>s passages narratifs (raconter) et <strong>de</strong>s dialogues. Bien évi<strong>de</strong>mment, il fallait<br />

comme toujours faire très attention à l'orthographe, la correction <strong>de</strong> la langue.<br />

Dictée :<br />

Je dois vous dire aussi que j'ai contracté, en captivité, une <strong>de</strong>tte envers les éléphants dont<br />

j'essaye seulement <strong>de</strong> m'acquitter. C'est un camara<strong>de</strong> qui avait eu cette idée, après quelques<br />

jours <strong>de</strong> cachot - un mètre dix sur un mètre cinquante - alors qu'il sentait que les murs allaient<br />

l'étouffer, il s'était mis à penser aux troupeaux d'éléphants en liberté - et, chaque matin, les<br />

Allemands le trouvaient en pleine forme, en train <strong>de</strong> rigoler : il était <strong>de</strong>venu increvable.<br />

Romain Gary, <strong>Le</strong>s racines <strong>du</strong> ciel (Folio-Gallimard), 1954.

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