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infos - Groupement des entreprises industrielles de services textiles ...

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10, rue du Débarcadère 75852 PARIS Ce<strong>de</strong>x 17 - Tél. 01 40 55 11 77 – Fax 01 47 23 45 76<br />

www.geist.fr<br />

SOMMAIRE<br />

- Editorial p. 1<br />

- Vie du Syndicat p. 2<br />

- Journées d’Etu<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

- Actualité <strong><strong>de</strong>s</strong> Commisp.<br />

2<br />

sions<br />

- Autres activités du<br />

p. 6<br />

GEIST p. 7<br />

- Formation<br />

- Convention Nationale<br />

p. 8<br />

d’Objectifs (CNO) p. 9<br />

- Informations Transport<br />

- Chiffres <strong>de</strong> la<br />

p. 9<br />

Profession<br />

- Hausse du coût du<br />

p. 9<br />

coton p. 10<br />

- Indices p. 12<br />

- Agenda p. 12<br />

EDITORIAL<br />

-INFOS<br />

1<br />

AOUT 2011...<br />

Nouveau prési<strong>de</strong>nt du GEIST <strong>de</strong>puis juin <strong>de</strong>rnier, je considère cette nomination comme<br />

un grand honneur et m’attacherai durant toute la durée <strong>de</strong> mon mandat à porter au<br />

mieux les couleurs et les intérêts <strong>de</strong> notre Profession, dans les différentes instances<br />

liées à sa sphère d’action.<br />

En effet, la question qui me tarau<strong>de</strong> est : à quand une vraie politique <strong>de</strong> soutien aux<br />

<strong>entreprises</strong> - et donc à l’emploi - en France ?<br />

Les 11 èmes rencontres économiques d’Aix en Provence, réunies en juillet <strong>de</strong>rnier, où se<br />

sont retrouvés économistes reconnus et chefs <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>entreprises</strong>, donnent matière<br />

à réflexion. Voici, en vrac, quelques citations, toutes tendances politiques confondues,<br />

relevées dans leur synthèse :<br />

- « La crise <strong>de</strong> la finance a donné une médaille <strong>de</strong> pompier aux Etats, mais ils ne<br />

sont pas stratèges […] l’Etat <strong>de</strong> <strong>de</strong>main doit trouver une doctrine. S’il n’y arrive pas,<br />

les marchés reprendront le <strong><strong>de</strong>s</strong>sus» (Hubert VEDRINE) ;<br />

- « Les Etats sont "mythomanes" face à la <strong>de</strong>tte, comme si le vrai maître à penser <strong>de</strong><br />

l’époque était Madoff » (Jacques ATTALI) ;<br />

- « Les Etats doivent avoir une politique industrielle, tout le mon<strong>de</strong> le fait sans le<br />

dire, les Chinois, les Allemands, les Américains […], l’Europe est naïve en la<br />

matière, Bruxelles considérant que la politique industrielle est antinomique avec le<br />

principe <strong>de</strong> concurrence. C’est une erreur, il faut sortir <strong>de</strong> ce débat existentiel »<br />

(Philippe AGHION, professeur à Harvard) ;<br />

- « Comment ? Mais en faisant comme l’Allemagne, où toute décision publique est<br />

prise au filtre <strong>de</strong> savoir si elle est bonne ou non pour l’Industrie. » (Louis GALLOIS,<br />

PDG d’EADS), car « les choix d’Angela MERKEL sont dictés par <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons au<br />

moins autant intérieures qu’européennes » (Dominique SEUX, journaliste<br />

-<br />

économique).<br />

De fait, « Les organigrammes les plus sophistiqués ne peuvent se substituer à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

personnalités fortes, reconnues comme telles et capables d’entraîner les 331<br />

millions d’utilisateurs <strong>de</strong> l’Euro. Plus que jamais, le vieux continent a besoin <strong>de</strong><br />

nouveaux pères fondateurs. » (Dominique SEUX) ;<br />

- Et <strong>de</strong> conclure : « Il ne faut jamais désespérer <strong><strong>de</strong>s</strong> gens compétents, du moment<br />

qu’ils ne sont pas en campagne… » (Pascal LAMY, directeur <strong>de</strong> l’OMC).<br />

Gageons que cette musique va enfin être entendue et soyez sûrs que pour ma part, et à<br />

ma mo<strong><strong>de</strong>s</strong>te place, je vais m’atteler à faire entendre notre « petite voix ».<br />

Bonne rentrée à tous, et à bientôt pour nos prochains ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

Olivier PICARD.<br />

Prési<strong>de</strong>nt du GEIST.


LA VIE DU SYNDICAT<br />

ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE<br />

Le GEIST a tenu son Assemblée Générale<br />

annuelle le 23 Juin 2011 à l’Hôtel ROYAL d’Evian,<br />

à l'occasion <strong><strong>de</strong>s</strong> 36 èmes Journées d'Etu<strong><strong>de</strong>s</strong>.<br />

233 voix, correspondant à celles <strong><strong>de</strong>s</strong> membres<br />

titulaires présents ou représentés, furent comptées<br />

sur un total <strong>de</strong> 251, le quorum <strong>de</strong> 84 étant atteint.<br />

Quitus fut donné au Prési<strong>de</strong>nt Jean-Paul BILLY<br />

pour son rapport moral et au Trésorier, M. Gérard<br />

PROTHAIS, pour sa gestion.<br />

Afin <strong>de</strong> répondre aux nouvelles obligations<br />

légales, imposant aux syndicats professionnels la<br />

certification comptable <strong>de</strong> leurs comptes et leur<br />

publication sur un site dédié du Ministère <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Finances, l’Assemblée Générale a également<br />

confirmé le cabinet ORCOM SCC en qualité <strong>de</strong><br />

Commissaire aux Comptes pour la durée légale <strong>de</strong><br />

six années.<br />

Le Cabinet ORCOM SCC, représenté ce jour en<br />

séance par M. Xavier BOUTARD a rappelé les<br />

missions <strong>de</strong> la certification comptable et confirmé<br />

qu’ORCOM SCC certifiait purement et simplement<br />

les comptes du GEIST comme sincères et<br />

véritables, donnant une image fidèle du résultat<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> l’exercice écoulé.<br />

Après le vote lié au renouvellement partiel du<br />

Conseil d'Administration, le nouveau Conseil est<br />

composé comme suit :<br />

CONSEIL D’ADMINISTRATION DU GEIST<br />

- ANETT, représentée par M. Jean-Paul BILLY et<br />

M. Pierre-Marie PAPIN.<br />

- ELIS, représentée par M. Jean-Xavier<br />

GAUTHIER et M. Didier LACHAUD.<br />

- INITIAL, représentée par M. Olivier PICARD et<br />

M. François NICOL.<br />

2<br />

- LE CERCLE DU PROPRE, dont la représentation<br />

est faite au travers <strong>de</strong> la<br />

BLANCHISSERIE LOUVRE LINGE LOCATION<br />

ALISER, représentée par M. Philippe BAILLY, et<br />

<strong>de</strong> la BLANCHISSERIE DE L’ETOILE,<br />

représentée par M. Gérard GRAS.<br />

- MEWA, représentée par M. Gérard PROTHAIS.<br />

- R.L.D., représentée par M. Thierry ROUSSEAU<br />

et Mme Sophie POMIES.<br />

- SDEZ S.A.S., représentée par M. Sébastian<br />

SDEZ.<br />

BUREAU DU GEIST<br />

Après son renouvellement, le Conseil d’Administration<br />

a désigné son Bureau, qui se compose <strong>de</strong> la<br />

façon suivante :<br />

- Prési<strong>de</strong>nt : M. Olivier PICARD,<br />

- Vice-Prési<strong>de</strong>nts : M. Jean-Paul BILLY et<br />

M. Sébastian SDEZ,<br />

- Trésorier : M. Gérard PROTHAIS,<br />

- Secrétaire : M. Gérard GRAS.<br />

NOUVEAUX MEMBRES<br />

Nous avons eu le plaisir d’accueillir, au cours <strong>de</strong> ce<br />

premier semestre, <strong>de</strong>ux nouveaux membres :<br />

- La Blanchisserie DIEUZY FRERES, en tant que<br />

Membre Loueur,<br />

- La Société CARLO LAMPETTI, distributeur<br />

italien <strong>de</strong> linge, en tant que Membre Associé.<br />

LES 36 èmes JOURNEES D’ETUDES<br />

Elles se sont déroulées du 23 au 25 juin 2011, à<br />

Evian, dans le cadre verdoyant du ROYAL<br />

RESORT, avec pour thème <strong>de</strong> travail une réflexion<br />

sur «Comment conquérir un marché potentiel <strong>de</strong><br />

4,7 milliards d’Euros … »<br />

En effet, nous sachant à la veille d’inévitables<br />

politiques <strong>de</strong> rigueur, nous nous sommes<br />

interrogés sur les conséquences que pourraient<br />

avoir les restrictions budgétaires à venir <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

collectivités et <strong>de</strong> la santé publique, et si ces<br />

<strong>de</strong>rnières n’allaient pas favoriser l’externalisation.<br />

En ouverture le vendredi 24 juin, Philippe<br />

MOREAU DEFARGES (Ministre plénipotentiaire<br />

en retraite du Ministère <strong><strong>de</strong>s</strong> Affaires<br />

Etrangères, chercheur à l’IFRI et professeur à<br />

Sciences-po), a replacé les perspectives dans


le nouvel ordre économique mondial sur le<br />

thème : « Où va l’Europe ? ».<br />

Philippe MOREAU DEFARGES<br />

Partant du déferlement <strong>de</strong> la mondialisation, il<br />

constate bon nombre <strong>de</strong> bouleversements<br />

interagissant les uns sur les autres, notamment<br />

la constitution <strong>de</strong> la terre en un espace<br />

unique d’échanges et <strong>de</strong> compétition et le<br />

déplacement <strong><strong>de</strong>s</strong> équilibres géopolitiques<br />

mondiaux.<br />

D’où un inévitable remo<strong>de</strong>lage du politique. Les<br />

États, dits souverains, sont pris dans <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

obligations et <strong><strong>de</strong>s</strong> surveillances innombrables.<br />

L’Union Européenne souffre d’un grave manque<br />

<strong>de</strong> légitimité et la crise européenne <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte,<br />

ouverte par la faillite <strong>de</strong> la Grèce, met à nu tous<br />

les manques <strong>de</strong> l’UE : croissance économique trop<br />

faible, obésité <strong>de</strong> l’État-provi<strong>de</strong>nce, faiblesse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

gouvernements, <strong>de</strong>ttes trop lour<strong><strong>de</strong>s</strong> pour être<br />

remboursables…<br />

En parallèle, la métamorphose <strong>de</strong> l’industrie : Le<br />

mon<strong>de</strong> du XXIème siècle est « post-industriel »,<br />

fondé sur <strong><strong>de</strong>s</strong> outils industriels très puissants et<br />

très sophistiqués mais intégrés dans <strong><strong>de</strong>s</strong> réseaux<br />

multiples : mondialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> fabrications,<br />

imbrication <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>de</strong> production et <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>services</strong> qui leur sont liés… Tout produit, tout<br />

service tend à se « commoditiser ».<br />

L’Europe est donc à la croisée <strong><strong>de</strong>s</strong> chemins,<br />

emportée par la mondialisation dans une course à<br />

la réussite et à la négociation, au sein d’un univers<br />

en bouleversement permanent. Elle doit<br />

impérativement se doter d’instances décisionnaires<br />

pour continuer à avancer.<br />

Dans ce contexte, notre secteur, service <strong>de</strong><br />

proximité, se présente comme une activité à l’abri<br />

<strong>de</strong> la mondialisation. Mais y a-t’il aujourd’hui un<br />

secteur qui échappe à l’ouverture ?<br />

3<br />

Puis, Patrick LOUIS (Docteur en Science<br />

politique, Conseiller régional, ancien député<br />

européen), s’est attaché à regar<strong>de</strong>r la<br />

situation <strong>de</strong> la France (Etat et Collectivités<br />

locales).<br />

Contexte macro économique <strong>de</strong> plus en plus<br />

contraignant, instabilité fiscale décourageante,<br />

nécessité d’une impérative remise à plat <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

comptes publics, pouvoir politique <strong>de</strong> plus en plus<br />

éclaté (subordination <strong>de</strong> la norme juridique<br />

nationale à la norme européenne, mais nations<br />

souveraines) : tel est le constat.<br />

Mais ce tableau assez sombre est balancé par un<br />

point positif : la logique <strong>de</strong> la rigueur s’impose<br />

néanmoins peu à peu. Il existe indiscutablement<br />

plusieurs scénarios <strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> crise, dont le<br />

succès dépendra <strong>de</strong> l’attitu<strong>de</strong> qu’adoptera<br />

l’Allemagne, et du courage que sauront avoir les<br />

politiques.<br />

Patrick LOUIS<br />

Dans tous les cas <strong>de</strong> figure, l’externalisation est<br />

une tendance qui <strong>de</strong>vrait s’imposer :<br />

- L’urgence <strong><strong>de</strong>s</strong> impératifs <strong>de</strong> réduction <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>services</strong> publics plai<strong>de</strong> en sa faveur ;<br />

- A l’examen <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>services</strong> publics <strong>de</strong> nombreux autres pays,<br />

il apparaît que la France a encore<br />

relativement peu recours à la soustraitance.<br />

Il existe donc <strong><strong>de</strong>s</strong> marges <strong>de</strong><br />

manœuvre.<br />

La négociation contractuelle aura alors toute son<br />

importance, notamment dans la délimitation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

frontières entre ce qui est « délégable » et ce qui<br />

est « indélégable ».<br />

Enfin, la matinée du jeudi s’est terminée avec<br />

un focus sur l’avenir du tourisme en France,<br />

présenté par Thierry BAUDIER (Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

tBtC, administrateur d’ATOUT France),<br />

puisque le tourisme représente déjà plus <strong>de</strong><br />

6% du PIB <strong>de</strong> la France, et pourrait <strong>de</strong>venir


une source <strong>de</strong> développement importante<br />

pour notre pays, compte tenu <strong>de</strong> ses atouts<br />

géographiques et patrimoniaux.<br />

Thierry BAUDIER<br />

Après un état <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux d’ordre général (la France,<br />

première <strong><strong>de</strong>s</strong>tination en volume mais troisième<br />

en termes <strong>de</strong> ressources / Déplacement vers<br />

l’Est du centre <strong>de</strong> gravité du tourisme mondial<br />

alors que jusqu’à présent l’Europe était au centre /<br />

Evolution <strong>de</strong> la composition <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>), puis<br />

<strong>de</strong> l’offre d’hébergement française (baisse du<br />

nombre <strong>de</strong> lits liée à la disparition progressive <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

établissements familiaux / développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

chambres d’hôtes et gîtes / développement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

chaînes intégrées / importance du parc <strong>de</strong><br />

«villages <strong>de</strong> vacances» type campings), Thierry<br />

BAUDIER s’est attaché à décrire les perspectives<br />

d’évolution du marché.<br />

Tout l’enjeu est : Comment augmenter les<br />

ressources lorsque l’on est première <strong><strong>de</strong>s</strong>tination<br />

mondiale ? Si le Gouvernement a quelques<br />

projets dans ses « cartons » pour améliorer les<br />

recettes, les initiatives privées auront un rôle<br />

primordial à jouer.<br />

La matinée du samedi 25 juin, après la<br />

traditionnelle présentation <strong><strong>de</strong>s</strong> activités du<br />

GEIST (voir plus bas : chiffres professionnels<br />

et activité <strong><strong>de</strong>s</strong> Commissions), s’est axée<br />

sur une partie opérationnelle sous forme<br />

d’une « table ron<strong>de</strong> » <strong>de</strong> clients potentiels,<br />

qui ont fait le choix <strong>de</strong> ne pas externaliser, ou<br />

<strong>de</strong> ne le faire que partiellement, et en ont<br />

explicité les raisons ainsi que les conditions<br />

auxquelles ils seraient prêts à basculer.<br />

4<br />

Le débat entre d’une part, Laure GENEVOIS<br />

(Acheteur Moyens Généraux Textiles à la Ville <strong>de</strong><br />

LYON), François BOURDIER (Directeur Général<br />

Délégué d’une entreprise <strong>de</strong> carrelage), Laurent<br />

DUC (Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la fédération nationale <strong>de</strong><br />

l’hôtellerie française -UMIH- et exploitant d’hôtels),<br />

Jean-Philippe SOURIOUX (Directeur Général<br />

d’un important réseau d’établissements d’accueil<br />

et <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> retraite) et d’autre part la salle,<br />

qui a apporté bien évi<strong>de</strong>mment la contradiction,<br />

ont été vifs et enrichissants.<br />

Enfin et en guise <strong>de</strong> conclusion, car il était<br />

important <strong>de</strong> savoir si les Français étaient<br />

prêts à accepter les sacrifices qui leur seront<br />

<strong>de</strong>mandés bientôt, Eric ZEMMOUR (journaliste,<br />

écrivain et spécialiste <strong><strong>de</strong>s</strong> questions<br />

d’opinion), nous a éclairés avec brio <strong>de</strong> sa<br />

vision sur les enjeux <strong><strong>de</strong>s</strong> mutations actuelles,<br />

abordant « Les conséquences <strong>de</strong> la<br />

mondialisation pour la France et les<br />

Français, leurs réactions et les répercussions<br />

<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières sur le pays ».<br />

Eric ZEMMOUR<br />

A ses yeux, la globalisation produit la troisième<br />

révolution technologique, qui se traduit par une<br />

mise en concurrence <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés <strong><strong>de</strong>s</strong> pays<br />

pauvres avec ceux <strong><strong>de</strong>s</strong> pays riches, au détriment<br />

<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers.<br />

La transformation du rapport <strong>de</strong> forces, les<br />

pays occi<strong>de</strong>ntaux n’étant plus « dominants »,<br />

amène un accroissement <strong><strong>de</strong>s</strong> inégalités sociales :<br />

paupérisation <strong><strong>de</strong>s</strong> classes moyennes et fort<br />

développement <strong>de</strong> l’assistanat, financé par le<br />

recours à la <strong>de</strong>tte.<br />

Notre pays subit un bouleversement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

équilibres géographiques et démographiques<br />

: la mise en concurrence nous a<br />

poussés à faire venir <strong><strong>de</strong>s</strong> immigrés à bas coût,<br />

suivis maintenant par leurs familles et dans<br />

certaines zones, la majorité <strong>de</strong>vient la minorité.


Le salarié français n’est plus le modèle pour les<br />

nouveaux arrivants et les Français <strong>de</strong> souche ont<br />

tendance à fuir les banlieues, où ils ne se sentent<br />

plus chez eux ...<br />

S’en suivent une opposition <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong><br />

vie (adoption du multiculturalisme mondialisé en<br />

tant que nouveau modèle culturel / éloignement<br />

politique <strong>de</strong> ceux qui enten<strong>de</strong>nt conserver les<br />

valeurs d’effort et <strong>de</strong> mérite du « roman national<br />

français ») et une séparation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires : les<br />

gran<strong><strong>de</strong>s</strong> métropoles (avec enrichissement par le<br />

tertiaire), entourées <strong>de</strong> banlieues (qui profitent <strong>de</strong><br />

cette richesse mais restent sans emploi) et la<br />

province (peuplée par ceux qui fuient, mais où les<br />

jeunes ne trouvent pas d’emploi) …<br />

En conclusion, il est à craindre que la société <strong>de</strong><br />

consensus actuel entre ces diverses France, qui<br />

pour l’instant s’ignorent mais cohabitent, ne<br />

<strong>de</strong>vienne celle du conflit lorsque nous serons<br />

contraints à une réduction drastique <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses<br />

publiques et donc à <strong>de</strong>voir faire <strong><strong>de</strong>s</strong> choix.<br />

Les actes du séminaire ont été adressés aux<br />

participants courant juillet <strong>de</strong>rnier.<br />

Les activités <strong>de</strong> détente ont cette année départagé<br />

les participants entre les amateurs <strong>de</strong> sensations<br />

fortes et ceux ayant opté pour une visite culturelle<br />

reposante.<br />

Visite du Château <strong>de</strong> Chillon<br />

Grâce à l’aimable soutien <strong>de</strong> nos Membres<br />

Associés, une course endiablée s’est déroulée sur<br />

un parcours <strong>de</strong> kart homologué <strong><strong>de</strong>s</strong> environs :<br />

l’acharnement à gagner a été tel que nous n’avons<br />

pas eu d’autre choix que d’octroyer une double<br />

récompense : les meilleures équipes, et les<br />

meilleurs pilotes !<br />

Parmi les diverses équipes, sponsorisées par<br />

CHRISTEYNS, ECOLAB, GIRBAU, GRANJARD,<br />

JENSEN, LAPAUW et LAVATEC, sans compter<br />

celle du GEIST, se sont distinguées : l’équipe<br />

ECOLAB (casque d’or), suivie <strong>de</strong> l’équipe LAPAUW<br />

5<br />

(casque d’argent) et, en troisième position,<br />

l’équipe CHRISTEYNS (casque <strong>de</strong> bronze). Mais<br />

les performances particulières <strong><strong>de</strong>s</strong> karts conduits,<br />

en binômes, par Luc GEORGES et Jean-Paul<br />

BILLY, Michel MIKLANEK et Laurent LELEST,<br />

Céline COURDAIN et Laurent RONCAGLIA, ont<br />

forcé l’admiration <strong>de</strong> tous !<br />

Equipe ECOLAB<br />

Equipe LAPAUW<br />

Le dîner, très agréablement ponctué par les tours<br />

d’un magicien et la voix d’une chanteuse – encore<br />

merci à TISSAGES DENANTES et GARNIER<br />

THIEBAUT – a été marqué par l’hommage rendu<br />

à Jean-Paul BILLY, après six années d’une<br />

prési<strong>de</strong>nce parfaite, par son successeur, Olivier<br />

PICARD, qui ne manque pas <strong>de</strong> projets pour le<br />

GEIST.


Le sachant amateur <strong>de</strong> bons vins, un superbe<br />

décanteur en cristal lui a été offert par le GEIST, en<br />

expression <strong>de</strong> la reconnaissance <strong>de</strong> tous pour ce<br />

long dévouement, régulier et sans faille, qui va<br />

d’ailleurs continuer à s’exprimer au travers <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

attributions <strong>de</strong> vice-prési<strong>de</strong>nt qu’il a accepté<br />

d’assumer.<br />

Merci également aux TISSUS GISELE pour les<br />

cartables que nous avons remis avec les<br />

documents <strong>de</strong> travail, ainsi qu’à GIRBAU et<br />

CARRINGTON pour leurs aimables participations<br />

aux cocktails.<br />

Cette année encore, nous ne pouvons que<br />

remercier nos généreux sponsors qui sont pour<br />

beaucoup dans la réussite <strong>de</strong> nos Journées<br />

d’Etu<strong><strong>de</strong>s</strong>.<br />

ACTUALITE DES COMMISSIONS<br />

COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES<br />

Prési<strong>de</strong>nt : Sébastian SDEZ<br />

Conseiller social : François NAVARRANNE<br />

Négociateur social : Hélène VAN WAES<br />

Les <strong>de</strong>rniers sujets en cours sur le métier <strong>de</strong> la<br />

Commission sont les suivants :<br />

Extension <strong><strong>de</strong>s</strong> accords sur les classifications<br />

:<br />

L’avis d’extension <strong>de</strong> nos trois accords du<br />

9 septembre 2010 est tombé le 14 juin courant<br />

(publication au J.O. du 22 juin 2011). Les<br />

nouvelles classifications sont donc applicables<br />

aussitôt et doivent être mises en œuvre pour le<br />

13 juin 2012 au plus tard.<br />

Négociation salariale annuelle :<br />

Compte tenu du nécessaire délai <strong>de</strong> mise en<br />

œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> nouvelles classifications et <strong><strong>de</strong>s</strong> minima<br />

correspondants, une négociation a été engagée et<br />

6<br />

a abouti sur l’actualisation <strong>de</strong> l’ancienne grille,<br />

encore applicable jusqu’au 13 juin 2012. Les<br />

minima ont ainsi été augmentés <strong>de</strong> 2%.<br />

La nouvelle grille <strong><strong>de</strong>s</strong> minima fera l’objet d’une<br />

négociation en vue <strong>de</strong> son actualisation début<br />

2012.<br />

Toilettage <strong>de</strong> la CCIR :<br />

Une négociation a été engagée en vue <strong>de</strong> mettre à<br />

niveau notre convention par rapport aux évolutions<br />

législatives, afin <strong>de</strong> la rendre lisible.<br />

Au gré <strong>de</strong> ces travaux, <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> ont été<br />

formulées par les Organisations Syndicales, qui<br />

déplorent la simple actualisation.<br />

Il a donc été convenu lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière réunion<br />

paritaire que l’alternative était la suivante :<br />

- poursuivre ce travail dans une hypothèse <strong>de</strong><br />

simple mise en conformité avec les <strong>de</strong>rnières<br />

évolutions réglementaires (en vue <strong>de</strong> permettre à<br />

la branche <strong>de</strong> disposer d’une convention collective<br />

claire et utilisable),<br />

- ou l’abandonner.<br />

Réponse nous a été promise pour début<br />

septembre.<br />

Commission paritaire <strong>de</strong> validation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

accords d’entreprise :<br />

L’accord signé en janvier 2011 a pour vocation <strong>de</strong><br />

permettre aux établissements <strong>de</strong> signer <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

accords d’entreprise sans disposer <strong>de</strong> délégation<br />

syndicale. La Commission <strong>de</strong> Validation constituée<br />

se substitue et vérifie la légalité <strong>de</strong> l’accord, par<br />

rapport au contexte législatif. Elle n’a pas vocation<br />

à émettre d’avis sur sa teneur.<br />

Les représentants syndicaux siégeant dans cette<br />

commission sont donc très naturellement très<br />

exigeants sur la forme.<br />

Aussi, les <strong>entreprises</strong> doivent-elles intégrer :<br />

- Qu’il ne s’agit pas d’une simple formalité ;<br />

- Que la marche à suivre est rigoureuse et<br />

incontournable ;<br />

- Que les accords signés en entreprise ne<br />

doivent être appliqués qu’après la validation<br />

officielle par la Commission.<br />

Plusieurs informations détaillées ont été diffusées<br />

par le GEIST, auxquelles il convient <strong>de</strong> se référer.


Accord sur la pénibilité :<br />

C’est le prochain gros chantier <strong>de</strong> la Commission<br />

Sociale. Les décrets d’application n’étant parus<br />

qu’en juillet, la Commission, qui a commencé à y<br />

réfléchir, s’y attaquera concrètement dès<br />

septembre.<br />

Fusion FORTHAC / OPCALIA :<br />

La fusion du FORTHAC avec OPCALIA chemine.<br />

L’on ne sait pas encore très bien quelle sera à la<br />

fin l’autonomie <strong><strong>de</strong>s</strong> branches dépendant du<br />

FORTHAC, car l’objectif du Ministère est bien <strong>de</strong><br />

simplifier en réduisant leur nombre.<br />

Nous ne manquerons pas <strong>de</strong> vous tenir au<br />

courant.<br />

COMMISSION ENVIRONNEMENT<br />

Prési<strong>de</strong>nt : Sophie CORD-BARBEROUSSE<br />

Les principaux sujets d’actualité sont les suivants :<br />

Programme <strong>de</strong> recherche RSDE :<br />

Une nouvelle circulaire ministérielle, à <strong><strong>de</strong>s</strong>tination<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> DREALs et datant du 27 avril 2011, est venue<br />

modifier les critères <strong>de</strong> basculement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

substances en suivi pérenne (après la campagne<br />

d’analyses en cours) ainsi que ceux <strong>de</strong><br />

suppression. En effet, nos rejets se situent le plus<br />

souvent en <strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong><strong>de</strong>s</strong> seuils indiqués par la<br />

circulaire, et grand nombre <strong>de</strong> nos établissements<br />

ne <strong>de</strong>vraient avoir aucune substance à suivre, ce<br />

qui est plutôt une bonne nouvelle.<br />

Le GEIST souhaite cependant rester pru<strong>de</strong>nt dans<br />

cette annonce, car il n’est pas à exclure que<br />

l’Administration, considérant - <strong>de</strong> facto - que le<br />

nombre d’<strong>entreprises</strong> concernées ne soit pas<br />

suffisant pour maintenir un climat d’efforts<br />

généralisés, ne revienne sur le niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> seuils.<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> branche avec les Agences sur<br />

la phase II <strong>de</strong> RSDE :<br />

La première partie <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> (bibliographie et<br />

exploitation <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> analyses<br />

en cours), en vue <strong>de</strong> déterminer en amont et au<br />

niveau <strong>de</strong> la branche les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> technico-<br />

économiques <strong>de</strong> réduction / suppression <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

substances dangereuses, est maintenant<br />

terminée.<br />

Il en ressort qu’à priori les <strong>textiles</strong> eux-mêmes<br />

seraient les plus gros contributeurs <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

substances dangereuses <strong>de</strong> notre liste sectorielle.<br />

7<br />

Aussi, nous lançons une première phase <strong>de</strong> tests<br />

<strong>de</strong> 20 lavages au CTTN, portant sur <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>textiles</strong><br />

neufs <strong>de</strong> différentes sortes et provenances<br />

géographiques. Nous en sommes à la collecte <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

articles à faire livrer au CTTN, <strong>de</strong> telle sorte que<br />

lavages et analyses puissent commencer début<br />

septembre.<br />

Enfin, l’Industrie Textile (Ennoblissement) ayant<br />

accepté <strong>de</strong> collaborer en tan<strong>de</strong>m avec nous sur<br />

nos étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> branches respectives, une bonne<br />

connaissance <strong>de</strong> ces questions <strong>de</strong>vrait pouvoir<br />

s’établir.<br />

Préparation d’une action <strong>de</strong> lobbying sur<br />

le coût <strong>de</strong> l’assainissement :<br />

Au vu <strong>de</strong> l’augmentation croissante <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts <strong>de</strong><br />

l’assainissement (modifications et disparités du<br />

mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> re<strong>de</strong>vances / disparition du<br />

coefficient <strong>de</strong> dégressivité / non application du<br />

coefficient <strong>de</strong> rejet / coefficients <strong>de</strong> pollution<br />

hétérogènes / ….), la Commission a décidé <strong>de</strong><br />

lancer une action <strong>de</strong> lobbying « multi-branches »,<br />

constituée d’industriels majoritairement raccordés.<br />

Un groupe <strong>de</strong> travail s’est mis en place avec, outre<br />

le GEIST, les abattoirs (CELENE) et l’ennoblissement<br />

(UIT). Il est ouvert à la collaboration<br />

d’autres secteurs qui souhaiteraient nous<br />

rejoindre, et la FENARIVE a accepté d'accueillir et<br />

d'encadrer ce groupe <strong>de</strong> travail multi-sectoriel.<br />

Nous en sommes à la rédaction <strong>de</strong> documents <strong>de</strong><br />

synthèse.<br />

Participation aux travaux <strong>de</strong> la FENARIVE :<br />

Celle-ci se poursuit. Actuellement, nous y suivons<br />

principalement les sujets suivants :<br />

• Tout ce qui a trait au suivi <strong>de</strong> la recherche<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> substances dangereuses (RSDE) ;<br />

• Le projet <strong>de</strong> plan national d’action contre les<br />

pollutions <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux aquatiques par les<br />

micro polluants ;<br />

• L’élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> SDAGE ;<br />

• Les programmes <strong><strong>de</strong>s</strong> Agences <strong>de</strong> l’Eau.<br />

Via la FENARIVE, nous poursuivons également<br />

notre participation au Comité National <strong>de</strong> l’Eau.<br />

AUTRES ACTIVITÉS DU GEIST<br />

Suivi <strong>de</strong> Normes IFRS :<br />

Préoccupé par la norme comptable internationale<br />

IFRS IAS 17, en cours d’élaboration et qui


concernera tous les contrats <strong>de</strong> location <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

sociétés cotées, le GEIST a réuni en février<br />

<strong>de</strong>rnier un groupe <strong>de</strong> travail, assisté d’un<br />

consultant extérieur spécialisé.<br />

En effet, ceux <strong>de</strong> nos clients concernés, pourraient<br />

être amenés à nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un suivi comptable<br />

très particulier <strong>de</strong> nos contrats, très lourd<br />

administrativement, afin <strong>de</strong> pouvoir répondre à<br />

leurs nouvelles obligations <strong>de</strong> présentation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

comptes.<br />

L’objectif <strong>de</strong> cette réunion était d’analyser les<br />

textes afin <strong>de</strong> voir quel type <strong>de</strong> réponses nous<br />

pourrions être amenés à donner.<br />

Entre temps, l’ANC (Autorité <strong><strong>de</strong>s</strong> normes<br />

comptables françaises) et l’EFRAG (Autorité au<br />

niveau européen) ayant émis un avis négatif sur<br />

certains points du projet, en cours <strong>de</strong> réécriture<br />

actuellement, nous l’attendons avec vigilance, et<br />

sommes prêts à réagir rapi<strong>de</strong>ment auprès <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

autorités comptables, au cas où la nouvelle<br />

rédaction <strong>de</strong> la norme soulèverait <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes à<br />

notre Profession.<br />

Lobbying :<br />

Le Conseil ayant estimé qu’il fallait alerter les<br />

autorités publiques du poids croissant pour les<br />

<strong>entreprises</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> contraintes émanant <strong>de</strong><br />

l’Administration et <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts que cela génère, un<br />

premier contact a eu lieu courant mars, grâce à<br />

l’introduction personnelle <strong>de</strong> l’un <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Administrateurs, avec M. Gérard ACCOYER,<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Assemblée Nationale, afin <strong>de</strong> lui<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r vers qui nous tourner.<br />

Sensible à nos arguments, celui-ci a adressé un<br />

courrier aux ministres du travail, <strong>de</strong><br />

l’environnement et <strong><strong>de</strong>s</strong> PME, <strong>de</strong>mandant à ce que<br />

nous soyons entendus. Depuis, M. ACCOYER<br />

nous fait régulièrement parvenir copies <strong>de</strong> ses<br />

échanges <strong>de</strong> correspondance à notre sujet.<br />

Nous avons bien sûr saisi la balle au bond, mais<br />

les réponses à nos propres courriers <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> d’audience se sont fait attendre. Nos<br />

relances commencent à produire leurs effets, et<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> ren<strong>de</strong>z-vous se profilent pour septembre.<br />

FORMATION<br />

Nous vous rappelons l’existence <strong><strong>de</strong>s</strong> formations<br />

suivantes :<br />

LE CQP « AGENT DE SERVICE » :<br />

8<br />

Accessible via une démarche <strong>de</strong> « Parcours<br />

Modulaire Qualifiant », qui consiste en une<br />

évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> acquis professionnels :<br />

• Après candidature, le salarié est évalué en 4<br />

temps par :<br />

- Un expert métier extérieur (via un<br />

organisme <strong>de</strong> formation agréé par la<br />

branche) ;<br />

- Un référent évaluateur désigné par<br />

l’entreprise.<br />

• Le bilan <strong>de</strong> cette évaluation établit alors les<br />

compétences acquises et celles qui peuvent<br />

rester à acquérir, avec les éventuels besoins<br />

en formation complémentaires.<br />

• L’attribution <strong>de</strong> la certification par la Branche<br />

se fait après validation <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences<br />

acquises.<br />

• La subvention, accordée par le FORTHAC, se<br />

fait sur les fonds <strong>de</strong> la professionnalisation et<br />

obéit aux modalités suivantes :<br />

- L’évaluation préalable est prise en charge<br />

sur la base d’un forfait <strong>de</strong> 100 € par<br />

heure, dans la limite <strong>de</strong> 10 heures ;<br />

- La certification (action <strong>de</strong> formation pour<br />

l’accès au certificat, si nécessaire)<br />

-<br />

bénéficie d’un forfait horaire <strong>de</strong> 30 € par<br />

heure ;<br />

La mission du référent interne (ou tuteur)<br />

est in<strong>de</strong>mnisée à hauteur d’un forfait <strong>de</strong><br />

1000 €.<br />

• Pour toute initiation <strong>de</strong> CQP (ou pour une<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> renseignements complémentaires)<br />

il convient <strong>de</strong> contacter directement le<br />

FORTHAC : 01 47 56 31 32.<br />

FORMATION AUX ARTICLES ET VÊTE-<br />

MENTS EPI :<br />

Dispensée par le SYNAMAP<br />

(Syndicat National <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Matériels et Articles <strong>de</strong><br />

Protection), dans le cadre <strong>de</strong><br />

notre partenariat, qui propose<br />

une formation, <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée aux<br />

commerciaux, acheteurs ou<br />

techniciens, soucieux <strong>de</strong><br />

comprendre l’esprit sécuritaire.<br />

Elle est dispensée par <strong><strong>de</strong>s</strong> formateurs <strong>de</strong> chaque<br />

famille d’EPI, et propose une introduction à la<br />

réglementation.<br />

Ces stages ont pour but <strong>de</strong> renforcer les<br />

compétences techniques sur les EPI,<br />

d’argumenter dans les négociations auprès <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

responsables sécurité, d’acquérir le vocabulaire


propre aux EPI, et d’intervenir en tant que<br />

préconisateur.<br />

Pour connaître les dates <strong><strong>de</strong>s</strong> prochaines cessions,<br />

il convient <strong>de</strong> s’adresser directement au<br />

SYNAMAP (01 47 17 64 36), ainsi que pour toutes<br />

informations complémentaires.<br />

CONVENTION NATIONALE d’OBJECTIFS<br />

(CNO)<br />

Nous vous rappelons l’existence <strong>de</strong> la Convention<br />

Nationale d’Objectifs, signée fin août 2009 avec la<br />

CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> Travailleurs Salariés), et fixant un programme<br />

<strong>de</strong> prévention spécifique à notre activité,<br />

permettant aux <strong>entreprises</strong> d’investir dans la<br />

prévention grâce à <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> financières, et ce<br />

jusqu’en août 2013, en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> possibilités<br />

financières <strong>de</strong> la CRAM locale.<br />

Concrètement, les conditions à retenir sont les<br />

suivantes :<br />

• Champ d’application : Entreprises <strong>de</strong> moins<br />

<strong>de</strong> 200 salariés, correspondant aux co<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

risque <strong>de</strong> la Sécurité Sociale suivants : 71.4<br />

AA, 93.0 AA, 93.0 BA.<br />

• Objectifs et thèmes concernés : Signature <strong>de</strong><br />

contrats <strong>de</strong> prévention visant à améliorer la<br />

sécurité et à développer une politique <strong>de</strong><br />

prévention <strong><strong>de</strong>s</strong> risques professionnels propres<br />

à notre branche, à partir d’une large gamme<br />

<strong>de</strong> thèmes.<br />

• Moyens : La fourchette générale <strong>de</strong><br />

participation <strong>de</strong> la Caisse est <strong>de</strong> 15 à 70 %<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses nécessaires pour atteindre les<br />

objectifs fixés (avances susceptibles d’être<br />

transformées en subventions).<br />

• Marche à suivre : S’adresser à la C.R.A.M. <strong>de</strong><br />

son ressort afin <strong>de</strong> bâtir avec elle un contrat <strong>de</strong><br />

prévention.<br />

INFORMATIONS TRANSPORT<br />

A l’automne <strong>de</strong>rnier, un groupe <strong>de</strong> travail GEIST<br />

s’est réuni afin <strong>de</strong> rédiger un argumentaire en vue<br />

<strong>de</strong> l’obtention d’un assouplissement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

interdictions générales <strong>de</strong> circulation,<br />

argumentaire qui s’est inscrit dans le cadre d’une<br />

démarche globale <strong>de</strong> l’AUTF.<br />

Il a été entendu pour bonne partie, puisqu’un<br />

arrêté du 11 juillet 2011 (abrogeant celui du 28<br />

mars 2006) et publié au J.O. du 19 juillet,<br />

9<br />

accor<strong>de</strong>, en matière <strong>de</strong> dérogations aux<br />

interdictions générales <strong>de</strong> circulation à certaines<br />

pério<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l’année :<br />

- Une dérogation permanente pour le linge<br />

<strong>de</strong> santé publique ou privée (le texte <strong>de</strong><br />

2006 parlait <strong><strong>de</strong>s</strong> "marchandises"<br />

nécessaires au fonctionnement <strong>de</strong> la<br />

santé, sans spécifier le linge, ce qui parfois<br />

amenait <strong><strong>de</strong>s</strong> interprétations restrictives).<br />

- Une dérogation longue durée (et non<br />

plus courte durée) pour les gran<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

structures hôtelières. En revanche, le seuil<br />

<strong>de</strong> 1000 chambres n'a pas été abaissé,<br />

malgré notre <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

LES CHIFFRES DE LA PROFESSION<br />

Au cours <strong>de</strong> nos Journées d'Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> 2011, nous<br />

avons publié les résultats <strong>de</strong> l'enquête que nous<br />

avons menée auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> adhérents du GEIST sur<br />

les chiffres <strong>de</strong> l’année 2010. En voici les principaux<br />

résultats :<br />

Chiffre d’affaires <strong><strong>de</strong>s</strong> adhérents du GEIST<br />

en 2010 :<br />

Chiffre d'Affaires<br />

Consolidé 2010<br />

1 702 M. €<br />

• dont Location 1 605 M. €, soit 94,3%<br />

• dont Blanchissage 84 M. €, soit 5,0%<br />

• dont Divers 13 M. €, soit 0,7%<br />

Répartition du Chiffre d'Affaires par segments <strong>de</strong><br />

clientèle :<br />

Santé/gériatrie 280,5 M. €, soit 16,5%<br />

Hôtels/Restaurants 457,5 M. €, soit 26,9%<br />

Industrie et divers 963 M. €, soit 56,6%<br />

Répartition du Chiffre d'Affaires par lignes <strong>de</strong><br />

produits :<br />

Linge plat 625,8 M. €, soit 36,8%<br />

Vêtements<br />

professionnels<br />

Hygiène/Tapis/<br />

Divers<br />

649,8 M. €, soit 38,2%<br />

426,4 M. €, soit 25,0%


Effectifs salariaux <strong><strong>de</strong>s</strong> adhérents du GEIST<br />

en 2010 : 21 189 salariés.<br />

Répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> effectifs :<br />

- Ouvriers : 56,2 %<br />

- Distribution : 17,6 %<br />

- Employés : 9,5 %<br />

- TAM : 8,0 %<br />

- Cadres : 8,7 %<br />

Comparaison Effectifs Hommes/Femmes :<br />

- Ouvriers : 27 % Hommes 73 % Femmes<br />

- Distribution : 98,3 % Hommes 1,7 % Femmes<br />

- Employés : 20 % Hommes 80 % Femmes<br />

- Tam : 56,7 % Hommes 43,3 % Femmes<br />

- Cadres : 73,3 % Hommes 26,7 % Femmes<br />

HAUSSE DU PRIX DU COTON – Etu<strong>de</strong><br />

anglaise.<br />

L’homologue britannique du GEIST, TSA (Textiles<br />

Services Association) a commandité il y a<br />

quelques mois une étu<strong>de</strong> sur la hausse du coût du<br />

coton et ses conséquences potentielles pour la<br />

location-entretien en Gran<strong>de</strong> Bretagne. Si l’étu<strong>de</strong> a<br />

été faite sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong> ratios outre-Manche, sa<br />

portée est néanmoins générale. Aussi, avec<br />

l’aimable autorisation <strong>de</strong> TSA, nous en avons<br />

traduit pour vous, ci-après, les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> lignes.<br />

***<br />

La hausse massive du prix du coton constitue une<br />

très gran<strong>de</strong> difficulté pour <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs tels que<br />

l'hôtellerie et la restauration, qui ont besoin <strong>de</strong><br />

<strong>textiles</strong> en gran<strong>de</strong> partie à base <strong>de</strong> coton, comme<br />

les draps, les serviettes et les nappes. Le<br />

problème, bien que moins connu du grand public,<br />

10<br />

y est plus crucial que dans l'industrie <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>,<br />

qui peut utiliser plusieurs autres <strong>textiles</strong>, et<br />

dispose d’un mécanisme d’augmentation <strong><strong>de</strong>s</strong> prix<br />

aisé, par le biais <strong>de</strong> ses commerces <strong>de</strong> détail.<br />

Le linge <strong>de</strong> table et d’hébergement est constitué<br />

d’environ 80 % <strong>de</strong> coton, ce qui, en temps normal,<br />

représente environ la moitié <strong>de</strong> son prix, contre un<br />

quart <strong>de</strong> celui d’un simple tee-shirt.<br />

L’augmentation du prix du coton <strong>de</strong> 76 % en 2010<br />

s’est traduite par une hausse moyenne <strong>de</strong> 38%<br />

pour celui d’un drap. C’est à dire le double <strong>de</strong><br />

l’augmentation du prix d’un tee-shirt <strong>de</strong> marque.<br />

Causes et conséquences <strong>de</strong> la hausse <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

prix :<br />

Parmi les explications sous-jacentes à la crise du<br />

coton, citons principalement :<br />

- les inondations <strong>de</strong> l'été 2010 au Pakistan,<br />

- une sécheresse en Chine, premier pays<br />

producteur,<br />

- la contagion du phénomène général <strong>de</strong> la<br />

hausse <strong><strong>de</strong>s</strong> matières premières, conjuguée<br />

à une part spéculative, difficile à évaluer,<br />

certains économistes estimant que l’on a<br />

laissé filtrer les mesures <strong>de</strong> liquidité prises<br />

par les Etats Unis, dans le but <strong>de</strong> booster<br />

les prix <strong>de</strong> certaines matières premières,<br />

dont le coton,<br />

- l’imprévisibilité politique, économique et/ou<br />

climatique <strong>de</strong> la majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> zones où est<br />

cultivé le coton.<br />

La conséquence est la déstabilisation <strong>de</strong> la chaîne<br />

d’approvisionnement du coton, phénomène qui se<br />

développe à <strong><strong>de</strong>s</strong> niveaux sans précé<strong>de</strong>nt, et qui<br />

débouche sur la volatilité <strong><strong>de</strong>s</strong> prix. En outre, dans<br />

un objectif <strong>de</strong> profit rapi<strong>de</strong>, les contrats sont plus<br />

fréquemment résiliés, et les fournisseurs <strong>de</strong> coton,<br />

concluant <strong><strong>de</strong>s</strong> accords au meilleur prix à chaque<br />

étape du traitement, réalisent ainsi rapi<strong>de</strong>ment <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

gains à court terme.<br />

Le coton qui a rejoint la chaîne<br />

d'approvisionnement à <strong><strong>de</strong>s</strong> niveaux <strong>de</strong> prix élevés<br />

il y a quelques mois, arrive maintenant sur le<br />

marché en tant que produit fini, posant un sérieux<br />

défi à ceux qui ont besoin <strong>de</strong> s’approvisionner à<br />

gran<strong>de</strong> échelle.<br />

Impact sur les blanchisseries au Royaume<br />

Uni :<br />

Aspect inflationniste :<br />

Déjà fragilisée par la hausse <strong>de</strong> l’énergie, amorcée<br />

en 2003 pour atteindre son apogée en 2008 –


avec pour traduction la faillite <strong>de</strong> plusieurs<br />

opérateurs, une perte <strong>de</strong> 880 emplois et la<br />

fermeture <strong>de</strong> la section blanchisserie <strong>de</strong> Rentokil-<br />

Initial faute d’acheteur - la blanchisserie anglaise<br />

appréhen<strong>de</strong> d’autant plus la hausse du textile que<br />

si l’énergie représente 10% <strong>de</strong> la structure <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

dépenses <strong>de</strong> fonctionnement d’un établissement,<br />

la part <strong><strong>de</strong>s</strong> achats <strong>textiles</strong> s’élève à 15%… Le tout<br />

s’inscrivant dans un contexte très inflationniste par<br />

ailleurs.<br />

Tableau <strong><strong>de</strong>s</strong> postes d’inflation annuels d’une<br />

blanchisserie « typique » en U.K. :<br />

La main<br />

d’œuvre<br />

Hausse<br />

Part du<br />

poste <strong>de</strong><br />

dépense<br />

Répercussion<br />

sur l’augmentation<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> coûts<br />

<strong>de</strong> fonctionnement<br />

2,2 % 40 % + 0,88 %<br />

Les <strong>textiles</strong> 34,1 % 15 % + 5,11 %<br />

L’Energie 0,45 % 10 % + 0,05 %<br />

Le Diesel 11,01 % 4,2 % + 0,46 %<br />

Autre<br />

Transport<br />

4,8 % 7,8 % + 0,36 %<br />

Les 7 autres 4,6 23 % + 1,06 %<br />

Total 100 % + 7,92 %<br />

Source : Textiles Services Association, Office for National<br />

Statistics<br />

Une vraie difficulté pour les contrats à<br />

long terme, en raison du :<br />

- Coût du renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> stocks :<br />

Les compagnies <strong>de</strong> blanchisserie remplacent en<br />

principe environ un tiers <strong>de</strong> leur stock <strong>de</strong> textile<br />

loué chaque année, afin <strong>de</strong> correspondre aux<br />

normes <strong>de</strong> qualité fixées par leurs clients et<br />

inclues dans les termes <strong>de</strong> leurs contrats, dont les<br />

tarifs font l’objet d’un accord sur plusieurs années,<br />

et à l’avance. Aussi, les compagnies <strong>de</strong> locationentretien<br />

<strong>de</strong> <strong>textiles</strong> sont maintenant en proie à<br />

une vraie difficulté face à la hausse imprévue et<br />

très importante <strong><strong>de</strong>s</strong> coûts <strong>de</strong> remplacement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

stocks.<br />

- Difficulté à passer les comman<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

d’approvisionnement :<br />

Par ricochet, les fabricants <strong>de</strong> linge, qui n’arrivent<br />

pas à « mettre la main sur du coton », <strong>de</strong> par sa<br />

rareté, ne veulent pas s’engager sur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

comman<strong><strong>de</strong>s</strong> à long terme, car il <strong>de</strong>vient très<br />

difficile <strong>de</strong> prévoir : «On acceptait l’équivalent<br />

d’une année <strong>de</strong> comman<strong><strong>de</strong>s</strong>, mais maintenant<br />

nous acceptons seulement trois mois. Nous nous<br />

11<br />

engagerons sur les volumes, mais nous ne nous<br />

engagerons pas sur les prix ».<br />

- Difficulté à accepter <strong>de</strong> nouveaux clients :<br />

Prendre un nouveau client met une plus gran<strong>de</strong><br />

pression sur la marge brute d’auto financement,<br />

car il faut acheter <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> quantités <strong>de</strong> réserve<br />

pour le servir : « Si vous prenez un nouveau client<br />

avec cent chambres, alors, vous <strong>de</strong>vez acheter<br />

assez <strong>de</strong> linge pour 500 chambres ». Les<br />

augmentations en volume et dans le chiffre<br />

d’affaires cachent fréquemment le fait que<br />

l’expansion peut souvent faire du mal au profit.<br />

Les compagnies qui peut-être triplent leurs<br />

revenus en termes <strong>de</strong> chiffres d’affaires, finiront<br />

souvent par faire moins d’argent.<br />

- Difficulté – voire impossibilité – à faire<br />

accepter <strong><strong>de</strong>s</strong> hausses <strong>de</strong> tarifs :<br />

« Le prix reste toujours le facteur clef déterminant<br />

pour plusieurs acheteurs. Il s’agit <strong>de</strong> toucher la<br />

<strong>de</strong>rnière limite ou d’être <strong><strong>de</strong>s</strong>titué », dit TSA. Et par<br />

ailleurs le strict critère <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> qualité sous<br />

lequel opèrent les contrats <strong>de</strong> location signifie qu’il<br />

n’y a pas d’autre choix que <strong>de</strong> faire face aux frais<br />

supplémentaires. Et d’ajouter : « Les contrats <strong>de</strong><br />

location nationaux, souvent négociés par <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

équipes d’approvisionnement central ou bien par<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> centres d’achat <strong>de</strong> 3 e ordre, constituent un<br />

problème. Souvent, leur seul intérêt, c’est le prix ».<br />

« Certains pourraient se permettre d’accepter une<br />

hausse <strong>de</strong> prix, mais ils cé<strong>de</strong>raient dans<br />

l’immédiat l’avantage à leurs compétiteurs ».<br />

S’ajoute à cela le fait que « plusieurs hôtels eux<br />

aussi sont en difficulté et cherchent désespérément<br />

à ralentir les frais là ou c’est possible, et à diminuer<br />

les prix <strong><strong>de</strong>s</strong> chambres pour ne pas perdre leur<br />

clientèle ».<br />

En conclusion :<br />

Les <strong>entreprises</strong> <strong>de</strong> location <strong>de</strong> <strong>textiles</strong> disposent<br />

<strong>de</strong> très peu <strong>de</strong> marge <strong>de</strong> manœuvre sur les prix,<br />

avec, <strong>de</strong> toute façon, <strong><strong>de</strong>s</strong> prix qui agissent sur <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

marges <strong>de</strong> profit déjà réduites : « La location du<br />

textile est une activité complexe qui requiert la<br />

coordination sophistiquée du transport, <strong>de</strong> la<br />

production, du lavage, du séchage et <strong><strong>de</strong>s</strong> finitions.<br />

Si un élément <strong>de</strong> cet ensemble sort <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

paramètres <strong>de</strong> normes, cela fait échouer tous vos<br />

calculs. Non seulement <strong><strong>de</strong>s</strong> milliers d’emplois<br />

qualifiés sont en jeu, mais <strong><strong>de</strong>s</strong> erreurs sur<br />

l’évaluation <strong>de</strong> l’ampleur du défi peuvent conduire<br />

à <strong>de</strong> sérieux problèmes <strong>de</strong> fournitures et <strong>de</strong><br />

qualité ».<br />

De toute évi<strong>de</strong>nce, ce coût supplémentaire doit<br />

être payé. Mais par qui ?


LES INDICES<br />

Indices <strong><strong>de</strong>s</strong> prix INSEE connus au 31 Juillet<br />

2011 :<br />

- Salaires = 105,2 (mars 2011).<br />

- Eau = 116,4 provisoire (mai 2011).<br />

- Energie (sauf électricité, gaz, air conditionné,<br />

eau) = 137,8 provisoire (mai 2011).<br />

- Autres <strong>textiles</strong> = 106,2 provisoire (mai 2011).<br />

- Fils et filés = 106,6 provisoire (mai 2011).<br />

la série 1558710 « Fils <strong>de</strong> l’industrie cotonnière<br />

» est arrêtée et peut être poursuivie par<br />

la nouvelle série 1558030 « Fils et filés » qui<br />

en représente un sur-ensemble avec le<br />

coefficient <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment 0,9082 (Pour<br />

prolonger l'ancienne série au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong><br />

décembre 2010, multipliez les indices <strong>de</strong> la<br />

nouvelle série par le coefficient <strong>de</strong><br />

raccor<strong>de</strong>ment).<br />

- Energie, biens intermédiaires et biens<br />

d’investissement = 120,1 provisoire (mai<br />

2011).<br />

---------------------------<br />

12<br />

- TCH (Transports, communications et<br />

hôtellerie) = 130,86 (juin 2011).<br />

- ICC (Indice du coût <strong>de</strong> la construction)<br />

= 1531,0 (1er trimestre 2011).<br />

AGENDA<br />

19-22 septembre 2011 : TEXWORLD – Parc <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

Expositions - Le Bourget.<br />

20-22 septembre 2011 : TEXCARE RUSSIA 2011<br />

– Moscou – Russie.<br />

27-29 septembre 2011 : PREVENTICA 2011 -<br />

Lyon<br />

17–19 novembre 2011 : TEXCARE ASIA 2011 –<br />

Pékin – Chine.<br />

16–18 novembre 2011 : DRY-CLEANERS &<br />

LAUNDRY 2011 - Salon russe <strong>de</strong> l’entretien <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>textiles</strong> – Moscou.<br />

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