de la course camarguaise - Montpellier Agglomération
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Déroulement<br />
d’une <strong>course</strong> <strong>camarguaise</strong><br />
Moment d’émotion et <strong>de</strong> bravoure, <strong>la</strong> <strong>course</strong><br />
se déroule dans <strong>de</strong>s arènes, l’après-midi<br />
en général. Mais <strong>la</strong> fête taurine commence<br />
bien avant, dans les rues du vil<strong>la</strong>ge où se<br />
tient l’événement !<br />
La fete en <strong>de</strong>hors<br />
<strong>de</strong>s arènes<br />
L’abrivado précè<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>course</strong>, c’est l’arrivée dans<br />
les arènes <strong>de</strong>s taureaux en provenance <strong>de</strong>s<br />
prés, accompagnés à cheval par les gardians<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> mana<strong>de</strong>. Leur retour aux prés après <strong>la</strong><br />
<strong>course</strong> dans les mêmes conditions est appelée<br />
<strong>la</strong> bandido. Le but <strong>de</strong>s gardians, chevaux et<br />
taureaux est <strong>de</strong> rester groupés « emmaillés »,<br />
celui <strong>de</strong>s gens dans <strong>la</strong> rue, les atrapaire, est <strong>de</strong><br />
détourner les taureaux et <strong>de</strong> défaire leur bel ordre<br />
<strong>de</strong> marche. C’était ainsi jusqu’aux alentours <strong>de</strong>s<br />
années 70. Depuis, quel que soit le prestige dû<br />
au rang <strong>de</strong>s différents taureaux, ils sont conduits<br />
en camion : ce sont <strong>de</strong>s stars, leurs noms sur les<br />
affiches sont écrits bien plus grand que ceux <strong>de</strong>s<br />
raseteurs invités. Le taureau camarguais est plus<br />
petit (entre 300 et 450 kg), plus nerveux et plus<br />
rapi<strong>de</strong> que son cousin espagnol et ses cornes<br />
sont en forme <strong>de</strong> lyre.<br />
Sur un air d opéra<br />
Avant <strong>la</strong> <strong>course</strong>, à l’appel <strong>de</strong> <strong>la</strong> musique <strong>de</strong> Bizet,<br />
tout <strong>de</strong> b<strong>la</strong>nc vêtus, les raseteurs se présentent<br />
pour <strong>la</strong> cape<strong>la</strong>do.<br />
Selon A<strong>la</strong>in Laborieux dans son ouvrage « Des<br />
siècles <strong>de</strong> bouvine », « C’est vers 1925 que<br />
Fernand Granon, grand amateur <strong>de</strong> bel canto et<br />
d’opéra, décida <strong>de</strong> faire jouer « l’air du toréador »<br />
<strong>de</strong> Bizet à l’entrée en piste du Sanglier et à son<br />
retour au toril. Ce qui était réservé à ce seul<br />
taureau <strong>de</strong>vint par <strong>la</strong> suite une manière d’honorer<br />
<strong>la</strong> bonne prestation d’un cocardier, puis <strong>de</strong>s<br />
moments précis et valeureux <strong>de</strong> sa <strong>course</strong>. »<br />
La <strong>course</strong> proprement dit<br />
Lors d’une <strong>course</strong>, 6 taureaux courent,<br />
chacun à raison <strong>de</strong> 15 minutes.<br />
Une première et longue sonnerie <strong>de</strong> trompette,<br />
l’èr di biou, annonce <strong>la</strong> sortie du taureau<br />
du toril. Le biòu cherche alors « son terrain », un<br />
endroit dans <strong>la</strong> piste où il pourra se défendre,<br />
généralement un « angle », c’est-à-dire un endroit où<br />
il peut attendre et voir venir avant <strong>de</strong> combattre. La<br />
Prési<strong>de</strong>nce annonce le nom du taureau, le nom <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> mana<strong>de</strong> et les primes <strong>de</strong>s attributs.