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VIGILANCE & ACTION - MIL la droite civique gaulliste et patriote

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<strong>VIGILANCE</strong> &<strong>ACTION</strong><br />

"Il n'y a qu'une fatalité, celle des peuples qui n'ont plus assez de forces pour se tenir debout <strong>et</strong> qui se couchent pour mourir".<br />

"Le destin d'une nation se gagne chaque jour contre les causes internes <strong>et</strong> externes de destruction".<br />

N° 187 Mai ­ Juin ­ Juill<strong>et</strong> 2005 ­ 4 € ­ Bull<strong>et</strong>in mensuel de liaison du <strong>MIL</strong> ­ (ISSN 0989­3237 )<br />

2007 : UNE ÉCHÉANCE CRUCIALE<br />

POUR LA FRANCE<br />

par Jacques ROUGEOT, professeur à <strong>la</strong> Sorbonne<br />

Nous venons de vivre, à l’occasion du<br />

référendum sur le traité constitutionnel, une<br />

de ces périodes singulières qui sont une<br />

sorte de spécialité de notre histoire politique.<br />

Les frontières traditionnelles ont été<br />

bousculées ou renversées, les courants qui<br />

traversent l’opinion publique se sont mêlés<br />

ou heurtés selon des évolutions imprévisibles<br />

<strong>et</strong> <strong>la</strong> situation qui en résulte apporte<br />

beaucoup plus de confusion que de<br />

c<strong>la</strong>rification. Le temps perm<strong>et</strong>tra les<br />

décantations nécessaires, mais c’est dès<br />

maintenant qu’il faut tirer des conclusions<br />

pratiques, au moins en matière de politique<br />

intérieure.<br />

UN SCRUTIN<br />

PERTURBATEUR<br />

Bien entendu, le rouleau compresseur<br />

de <strong>la</strong> gauche politicienne <strong>et</strong> médiatique s’est<br />

immédiatement mis en branle pour imposer<br />

une interprétation «officielle» des résultats<br />

du scrutin. Deux affirmations sont martelées<br />

comme des évidences : c’est le président de<br />

<strong>la</strong> République <strong>et</strong> son gouvernement qui ont<br />

été sanctionnés par l’électorat <strong>et</strong>, d’autre<br />

part, <strong>la</strong> signification profonde de <strong>la</strong> victoire du<br />

non est un rej<strong>et</strong> du libéralisme économique.<br />

Ces deux affirmations sont fausses à force de<br />

simplification grossière. Quand on entend<br />

François Hol<strong>la</strong>nde <strong>et</strong> ses compères prendre<br />

le ton du juge ou du procureur pour discréditer<br />

Jacques Chirac, on pourrait croire<br />

qu’eux­mêmes ont été investis comme leurs<br />

porte­parole par 55 % des Français, ce qui<br />

est pousser l’impudence un peu loin. Sans<br />

trop forcer le paradoxe, on pourrait même<br />

remarquer que Jacques Chirac a été suivi<br />

par <strong>la</strong> grande majorité de son camp politique<br />

(<strong>la</strong> <strong>droite</strong> traditionnelle), alors que les caciques<br />

du PS ont été désavoués par <strong>la</strong> grande<br />

majorité de l’électorat socialiste. Quant à <strong>la</strong> signification<br />

du fameux «message» que les<br />

Français sont censés avoir adressé à <strong>la</strong><br />

c<strong>la</strong>sse politique, elle est beaucoup plus<br />

composite que l’on feint de le croire. En<br />

adm<strong>et</strong>tant même que <strong>la</strong> crainte d’une<br />

politique économique dite libérale ait animé<br />

<strong>la</strong> majorité des électeurs du non, ce<strong>la</strong> ne<br />

représenterait pas pour autant <strong>la</strong> majorité du<br />

corps électoral tout entier.<br />

Allons plus loin. Même s’il était vrai, par<br />

pure hypothèse, qu’une majorité de Français<br />

ait voulu affirmer son attachement à une «exception<br />

française» consistant à travailler<br />

moins en gagnant plus <strong>et</strong> à consacrer toute<br />

son énergie à <strong>la</strong> défense des privilèges<br />

acquis, ce serait le déshonneur de dirigeants<br />

dignes de ce nom d’assurer qu’ils ont<br />

«entendu le message» <strong>et</strong> de prom<strong>et</strong>tre qu’ils<br />

vont tout faire pour réaliser c<strong>et</strong>te lâche<br />

utopie.<br />

Si l’on vou<strong>la</strong>it trouver une référence<br />

commune aux arguments qui ont été<br />

échangés dans les deux sens, ce serait<br />

assurément <strong>la</strong> référence nationale, même si<br />

les uns <strong>et</strong> les autres en tiraient des applications<br />

pratiques diamétralement opposées.<br />

Les partisans du non brandissaient <strong>la</strong><br />

menace que les travailleurs étrangers<br />

feraient peser sur le travail des Français.<br />

Sans prononcer l’expression, l’extrêmegauche<br />

faisait quasiment appel à <strong>la</strong> préférence<br />

nationale chère à Jean­Marie Le Pen<br />

<strong>et</strong> rejouait à sa façon le sk<strong>et</strong>ch de Fernand<br />

Raynaud, le bou<strong>la</strong>nger étranger qui vient<br />

«manger le pain des Français» étant<br />

remp<strong>la</strong>cé c<strong>et</strong>te fois­ci par le plombier<br />

polonais. Quant aux partisans du oui, ils proc<strong>la</strong>maient<br />

que c<strong>et</strong>te nouvelle constitution était<br />

essentiellement un instrument dont <strong>la</strong> France<br />

pourrait se saisir pour renforcer son<br />

rayonnement <strong>et</strong> ils trouvaient des accents<br />

lyriques pour dire que ce texte par<strong>la</strong>it<br />

français <strong>et</strong> qu’il était fils de 1789. Il faut, une<br />

fois dans sa vie, avoir entendu Jack Lang<br />

psalmodier avec des trémolos patriotiques<br />

que chaque électeur ne devait avoir en vue<br />

qu’une seule considération : «La France ! La<br />

France ! La France !».<br />

Les arguments internationalistes ou<br />

proprement européens n’ont pas tenu <strong>la</strong><br />

ved<strong>et</strong>te dans le débat. On pourrait voir un<br />

signe encourageant dans ce r<strong>et</strong>our en force<br />

du sentiment national. Ne nous réjouissons<br />

pourtant pas trop vite, car, s’il peut être un<br />

moteur puissant pour le dynamisme de notre<br />

pays, il peut être aussi dévoyé pour donner<br />

une pseudo justification cocardière à<br />

l’idéologie de l’avachissement hexagonal.<br />

RETOUR A UNE<br />

CONSTANTE : DROITE<br />

CONTRE GAUCHE<br />

On n’a certainement pas fini de disséquer<br />

les résultats du référendum, <strong>et</strong> il est<br />

vrai que c<strong>et</strong> exercice ne manque pas<br />

d’intérêt, mais ce qui importe maintenant, c’est<br />

de prendre acte de <strong>la</strong> situation présente <strong>et</strong><br />

d’envisager ce qu’il convient de faire dans<br />

les mois qui viennent.<br />

La vie politique française est principalement<br />

rythmée par des échéances électorales<br />

plus ou moins importantes. Au lendemain<br />

même des élections de 2002, nous avions insisté<br />

sur le fait qu’il fal<strong>la</strong>it immédiatement préparer<br />

celles de 2007. C<strong>et</strong>te évidence, qui<br />

semb<strong>la</strong>it relever de <strong>la</strong> banalité, a été en fait<br />

obscurcie par les échéances intermédiaires<br />

de 2004 <strong>et</strong> de 2005, qui ont concentré sur<br />

elles l’intérêt des médias. Aujourd’hui, plus<br />

aucun événement prévisible ne peut distraire<br />

notre attention de <strong>la</strong> double échéance, présidentielle<br />

<strong>et</strong> légis<strong>la</strong>tive, de 2007 : c’est à ce<br />

moment­là que se jouera le destin politique<br />

de <strong>la</strong> France, que tout ce qui précède sera<br />

remis en jeu. C’est dire que, à moins d’être<br />

aveugles <strong>et</strong> sourds, nous devons organiser<br />

toute notre action en fonction de ce moment<br />

décisif.<br />

Comment se présente <strong>la</strong> situation d’un<br />

point de vue strictement politique ? La<br />

dernière idée à <strong>la</strong> mode parmi les beaux<br />

esprits est que le référendum a rendu<br />

caduque <strong>la</strong> distinction entre <strong>droite</strong> <strong>et</strong> gauche,


puisque <strong>la</strong> frontière entre le oui <strong>et</strong> le non<br />

passait à l’intérieur de chaque camp. Ce<br />

serpent de mer déjà ancien, que l’on<br />

s’efforce de repêcher dès qu’une occasion<br />

se présente, ne résiste pas à un examen sérieux.<br />

Outre que <strong>la</strong> question posée par le<br />

référendum n’était que l’une de celles qui<br />

constituent <strong>la</strong> vie politique de notre pays, il<br />

est évident qu’il n’existait aucune unité,<br />

même limitée <strong>et</strong> provisoire, du côté du oui<br />

comme du côté du non. Ainsi, parmi les<br />

électeurs qui ont voté non, on trouve aussi<br />

bien des libéraux purs <strong>et</strong> durs de tendance<br />

libertarienne que des pourfendeurs du<br />

libéralisme. A l’inverse, parmi les électeurs du<br />

oui, les fédéralistes ont voté comme ceux qui<br />

ne voyaient dans le traité constitutionnel<br />

qu’une sorte de «règlement intérieur»<br />

simplement destiné à apporter un peu de<br />

c<strong>la</strong>rté dans une situation qui s’était obscurcie<br />

au fil du temps. Qui plus est, les fluctuations<br />

très inhabituelles des sondages ont bien<br />

montré les incertitudes qui habitaient un bon<br />

nombre d’électeurs. On peut même dire que,<br />

jusqu’au bout, certains se sont sentis intérieurement<br />

partagés à 55 <strong>et</strong> 45% entre le oui<br />

<strong>et</strong> le non. Il serait donc artificiel, stérile <strong>et</strong><br />

dangereux de penser que le corps électoral<br />

français a été durablement recomposé selon<br />

de nouvelles frontières le 29 avril dernier. Ce<br />

qui subsiste, c’est <strong>la</strong> distinction traditionnelle,<br />

beaucoup plus fondée qu’on ne le dit, entre<br />

<strong>la</strong> <strong>droite</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> gauche. Elle se r<strong>et</strong>rouve à<br />

chaque scrutin, elle se r<strong>et</strong>rouvera encore en<br />

2007.<br />

Dès lors, il importe d’examiner comment<br />

se présentent les camps antagonistes. A gauche,<br />

le parti socialiste apparaît comme<br />

profondément divisé, voire éc<strong>la</strong>té. Certains<br />

fondent là­dessus de grands espoirs <strong>et</strong><br />

annoncent sa défaite comme certaine en<br />

2007. Rien n’est moins justifié que c<strong>et</strong><br />

optimisme. D’une façon ou d’une autre, le PS<br />

présentera un candidat à l’élection<br />

présidentielle <strong>et</strong> des candidats dans toutes<br />

les circonscriptions légis<strong>la</strong>tives. Le résultat ne<br />

dépendra pas de <strong>la</strong> stratégie des étatsmajors,<br />

mais de <strong>la</strong> volonté unitaire des<br />

électeurs de gauche. Tout donne à penser<br />

que, après <strong>la</strong> mésaventure de 2002, c<strong>et</strong>te volonté<br />

unitaire est <strong>et</strong> demeure très forte, dès<br />

lors qu’il s’agira de battre <strong>la</strong> <strong>droite</strong>. En 1997,<br />

le PS était présenté comme désorganisé, pris<br />

à contre­pied <strong>et</strong> quasi moribond. On a vu le<br />

résultat. Globalement, <strong>la</strong> gauche reste très<br />

haut dans les intentions de vote. Il est donc<br />

très possible qu’une gauche divisée <strong>et</strong> sans<br />

programme remporte les élections. Elle sera<br />

ensuite évidemment incapable de gouverner<br />

<strong>et</strong> c’est encore <strong>la</strong> France qui en fera les frais,<br />

mais ceci est une autre affaire.<br />

CHOISIR SON CAMP<br />

A <strong>droite</strong>, le temps des c<strong>la</strong>rifications est<br />

venu. Il faut que chacun choisisse son camp<br />

sans ambiguïté. Il n’est pas tolérable que certains,<br />

au fil des jours, se livrent à des actions<br />

de guéril<strong>la</strong> <strong>et</strong> à un travail de sape contre les<br />

gros bataillons de <strong>la</strong> <strong>droite</strong>, puis, le moment<br />

venu, crient «pouce» pour se faire élire avec<br />

les voix de ceux sur lesquels ils auront constamment<br />

craché.<br />

Deux cas, à l’évidence, doivent être traités<br />

sans faux­fuyants. L’un est celui de Philippe<br />

de Villiers. Ce n’est certes pas<br />

d’aujourd’hui qu’il évolue de façon sinueuse<br />

aux limites de <strong>la</strong> majorité, mais, jusqu’à présent,<br />

il était resté, bon an mal an, du bon côté<br />

de <strong>la</strong> ligne, recueil<strong>la</strong>nt des avantages<br />

substantiels sans trop se soucier, comme on<br />

dit familièrement, de renvoyer l’ascenseur. La<br />

situation s’est n<strong>et</strong>tement détériorée à<br />

l’occasion du référendum <strong>et</strong> le personnage a<br />

revu à <strong>la</strong> hausse son ambition <strong>et</strong> son<br />

agressivité. Le succès du non <strong>et</strong> l’absence<br />

dans ce camp de personnalités de <strong>droite</strong><br />

importantes l’ont manifestement incité à<br />

s’attribuer en toute propriété les suffrages<br />

qu’on peut qualifier de souverainistes.<br />

D’autre part, l’extrême discrétion dont ont fait<br />

preuve Le Pen <strong>et</strong> le Front national semble<br />

dégager, à l’extrême­<strong>droite</strong>, un territoire que<br />

Villiers s’estime en mesure d’occuper. C<strong>et</strong><br />

espoir est peut­être imprudent, car<br />

l’expérience prouve que les vieux chefs que<br />

l’on croyait abattus ont encore des<br />

ressources vigoureusement combatives dont<br />

leurs successeurs trop pressés peuvent faire<br />

les frais. Ces deux considérations le<br />

conduisent à durcir fortement sa position <strong>et</strong><br />

ses propos à l’égard de <strong>la</strong> majorité <strong>et</strong> du<br />

gouvernement. C’est ainsi qu’on l’a vu dicter<br />

son devoir sous forme d’ultimatum au président<br />

de <strong>la</strong> République (démissionner ou<br />

dissoudre l’Assemblée nationale) avec une<br />

morgue hargneuse qui s’accorde fort bien<br />

avec sa personnalité mais qui ne convient<br />

nullement à un dirigeant de <strong>droite</strong> conscient<br />

de ses responsabilités. M. de Villiers semble<br />

oublier que ses limites naturelles sont aux<br />

dimensions régionales ou, à l’échelon<br />

national, circonscrites à l’incarnation du<br />

souverainisme, conception honorable mais<br />

qui ne saurait constituer une politique<br />

nationale globale. Il pourrait utilement<br />

méditer <strong>la</strong> fable de La Fontaine où il est<br />

question d’une certaine grenouille qui n’avait<br />

pas pris <strong>la</strong> juste mesure du volume que <strong>la</strong><br />

nature ne lui perm<strong>et</strong>tait pas d’outrepasser. En<br />

attendant, il serait bien avisé de r<strong>et</strong>rouver les<br />

règles de <strong>la</strong> bonne éducation qui<br />

recommandent, pour le moins, de ne pas<br />

déverser trop de boue sur ceux dont on aura<br />

besoin au moment décisif.<br />

L’autre cas névralgique est évidemment<br />

celui de M. François Bayrou. Il mène depuis<br />

longtemps, avec une rigueur imp<strong>la</strong>cable, une<br />

stratégie parfaitement c<strong>la</strong>ire qui est destinée<br />

à le conduire à l’Elysée. Il franchit à chaque<br />

occasion une étape supplémentaire qui le<br />

situe dans l’opposition d’une manière de plus<br />

en plus marquée. Il en est arrivé au point<br />

symbolique de ne pas voter <strong>la</strong> confiance au<br />

gouvernement de Villepin. Quelle attitude<br />

adopter envers un homme qui n’a aucune<br />

chance d’assouvir son ambition effrénée mais<br />

qui détient un fort pouvoir de nuisance ? Il<br />

faut parler à chacun le <strong>la</strong>ngage qu’il est en<br />

mesure de comprendre. Dans le cas présent,<br />

il faut rappeler à c<strong>et</strong>te grande conscience<br />

que s’il a le pouvoir d’endommager les<br />

positions de <strong>la</strong> <strong>droite</strong>, celle­ci a le pouvoir<br />

d’anéantir électoralement l’UDF, car il n’y a<br />

sans doute pas un seul député de ce parti<br />

qui puisse être élu sans les suffrages de<br />

l’UMP. Certains commencent à le comprendre,<br />

puisque neuf parlementaires centristes sur<br />

trente­<strong>et</strong>­un ont bravé l’interdiction fulminée<br />

par leur président <strong>et</strong> ont voté <strong>la</strong> confiance au<br />

gouvernement. On dit que, sous l’eff<strong>et</strong> de <strong>la</strong><br />

peur, les moutons peuvent devenir enragés<br />

<strong>et</strong> se r<strong>et</strong>ourner contre leur mauvais berger.<br />

Il faut que MM. de Villiers <strong>et</strong> Bayrou sachent<br />

qu’il n’y a pas pour eux de moyen<br />

terme entre l’alliance majoritaire <strong>et</strong><br />

l’affrontement, dont ils ne peuvent pas sortir<br />

vainqueurs.<br />

UN GOUVERNEMENT<br />

POUR GAGNER<br />

Le gouvernement de Dominique de<br />

Villepin a le dos au mur. Il ne suffit pas qu’il<br />

fasse preuve de bonne volonté <strong>et</strong> il n’a pas le<br />

temps de tâtonner. Il a l’obligation de gagner<br />

<strong>et</strong> il dispose pour agir vraiment d’un peu plus<br />

d’un an, car, dès <strong>la</strong> fin de 2006, il n’y aura<br />

plus de p<strong>la</strong>ce que pour les turbulences de <strong>la</strong><br />

campagne électorale. C<strong>et</strong>te urgence renforce<br />

ce que nous disions sur <strong>la</strong> nécessité pour<br />

chacun de choisir son camp. Des actions de<br />

guéril<strong>la</strong> menées désormais contre le gouvernement<br />

ne pourraient rien avoir d’anodin <strong>et</strong><br />

entraîneraient une rupture du pacte<br />

majoritaire, quels que soient les prétextes<br />

hypocrites qui pourraient être mis en avant.<br />

Dominique de Villepin ne manque pas<br />

d’atouts, mais il est condamné à avancer sur<br />

une ligne de crêtes, entre deux politiques qui<br />

seraient fatales l’une <strong>et</strong> l’autre : ou bien une<br />

gestion étriquée au jour le jour, c’est­à­dire<br />

en fait l’immobilisme, ou bien le <strong>la</strong>ncement de<br />

réformes draconiennes qui n’auraient pas le<br />

temps de produire de bons eff<strong>et</strong>s <strong>et</strong> qui paraîtraient<br />

particulièrement amères au moment<br />

des échéances électorales. Voilà qui ressemble<br />

fort à <strong>la</strong> quadrature du cercle. Pour en<br />

sortir, le premier ministre a choisi <strong>la</strong> meilleure<br />

méthode, <strong>et</strong> peut­être <strong>la</strong> seule, qui s’offrait à<br />

lui dès lors qu’il s’était fixé (ou qu’on lui avait<br />

fixé) un objectif quasi unique : <strong>la</strong> réduction<br />

du chômage. On pourrait appeler c<strong>et</strong>te<br />

méthode un pragmatisme orienté.<br />

Dominique de Villepin est parti de c<strong>et</strong>te<br />

idée évidente que l’état <strong>la</strong>mentable de<br />

l’emploi en France est dû à une quantité de


locages qui opposent des obstacles<br />

jusqu’alors insurmontables (ou en tout cas<br />

non surmontés) à une politique de réformes<br />

qui perm<strong>et</strong>trait d’appliquer des remèdes de<br />

fond. En fait, chacun sait bien que ces<br />

blocages, qu’il est facile d’identifier (religion<br />

des droits acquis, nuisances syndicales,<br />

discrédit j<strong>et</strong>é sur le travail avec <strong>la</strong> loi sur les<br />

trente­cinq heures <strong>et</strong> l’incitation à <strong>la</strong> r<strong>et</strong>raite<br />

précoce, accumu<strong>la</strong>tion de mesures<br />

administratives ayant pour eff<strong>et</strong> de figer le<br />

marché du travail, <strong>et</strong>c.) procèdent tous d’une<br />

même inspiration, celle d’un socialisme<br />

archaïque. En bonne logique, il serait<br />

souhaitable de dénoncer c<strong>et</strong>te inspiration, de<br />

se réc<strong>la</strong>mer hautement de l’inspiration<br />

inverse <strong>et</strong> de prendre les mesures générales<br />

<strong>et</strong> cohérentes qui en découleraient<br />

naturellement. Mais pour mener une telle<br />

politique, il faut du temps <strong>et</strong> une position<br />

solide. On peut évidemment toujours regr<strong>et</strong>ter<br />

que c<strong>et</strong>te politique n’ait pas été menée plus<br />

tôt <strong>et</strong> plus vigoureusement, mais c’est un fait<br />

que le gouvernement n’a plus le temps de<br />

faire de <strong>la</strong> pédagogie à long terme <strong>et</strong> d’ouvrir<br />

de multiples fronts.<br />

Le premier ministre a donc choisi de ne<br />

pas se p<strong>la</strong>cer sur le terrain des grandes<br />

idées <strong>et</strong> de ne pas prononcer les mots qui<br />

fâchent (par exemple révision du code du<br />

travail), mais de proposer des mesures<br />

pratiques qui vont dans le bon sens. Certaines,<br />

comme le chèque­emploi, apportent<br />

une simplification bien venue <strong>et</strong> ne suscitent<br />

guère d’opposition. D’autres sont plus<br />

significatives ; c’est le cas de celle qui donne<br />

deux ans aux p<strong>et</strong>ites entreprises pour juger<br />

de l’utilité d’une nouvelle embauche sans<br />

être soumises au couper<strong>et</strong> de l’actuel CDD,<br />

ce qui perm<strong>et</strong> de mieux adapter les effectifs<br />

au marché du travail. C<strong>et</strong>te mesure, qui<br />

semble réduire <strong>la</strong> protection attachée aux<br />

emplois précaires mais qui, globalement,<br />

incite les employeurs à profiter de <strong>la</strong><br />

souplesse qui leur est accordée pour<br />

embaucher, a été immédiatement combattue<br />

par les syndicats parce qu’elle porte atteinte<br />

à un sacro­saint « droit acquis » censément<br />

garanti par le carcan administratif. C’est donc<br />

une mesure qui a valeur d’exemple, <strong>et</strong><br />

presque de symbole.<br />

Les dispositions du p<strong>la</strong>n Villepin serontelles<br />

efficaces ? Les résultats seront probablement<br />

positifs, mais limités, c’est­à­dire que<br />

le chômage diminuera, mais pas de façon<br />

massive. Il ne faut pas attendre de miracles<br />

en quelques mois. Quels seront les eff<strong>et</strong>s<br />

prévisibles sur les élections de 2007 ? Il<br />

serait puéril de fixer un taux de réduction du<br />

chômage qui, s’il était atteint, assurerait le<br />

succès de l’actuelle majorité. En fait, tout<br />

dépendra de l’état d’esprit de l’électorat<br />

potentiel naturel de <strong>la</strong> <strong>droite</strong>. Si c<strong>et</strong> électorat<br />

a l’impression que les mesures prises sont,<br />

en eff<strong>et</strong>, des éléments d’un p<strong>la</strong>n d’ensemble<br />

orienté dans le bon sens <strong>et</strong> qui se<br />

développera en cas de victoire de <strong>la</strong> <strong>droite</strong>, il<br />

se mobilisera pour ses représentants<br />

naturels, c’est­à­dire pour <strong>la</strong> <strong>droite</strong><br />

gouvernementale, essentiellement pour<br />

l’UMP. Les employeurs, gagnés par <strong>la</strong><br />

confiance, n’hésiteront pas à embaucher.<br />

Mais si le gouvernement paraît n’avoir pris<br />

que quelques mesures timides <strong>et</strong> isolées ou,<br />

pire encore, s’il recule devant quelques<br />

manifestations sous prétexte de ne pas faire<br />

de vagues avant les élections, il est certain<br />

que les citoyens de <strong>droite</strong> se démobiliseront<br />

ou qu’ils ém<strong>et</strong>tront un vote sanction contre le<br />

parti majoritaire. Un peuple peut pardonner<br />

beaucoup de choses au pouvoir en p<strong>la</strong>ce,<br />

sauf d’être inexistant, de se renier <strong>et</strong> de<br />

baisser pavillon devant ses adversaires.<br />

LA VÉRITÉ EN FACE<br />

C’est pourquoi <strong>la</strong> majorité actuelle doit<br />

être très attentive à <strong>la</strong> stratégie qu’elle développera<br />

<strong>et</strong> à <strong>la</strong> pédagogie qui en découlera.<br />

Si elle s’imagine qu’elle gagnera des voix de<br />

gauche en se présentant comme le garant<br />

des droits acquis <strong>et</strong> des protections de toutes<br />

sortes, elle se trompe radicalement. Elle ne<br />

fera que s’amputer d’une bonne proportion<br />

des électeurs de <strong>droite</strong>. Remarquons dans<br />

c<strong>et</strong> ordre d’idées que, à l’occasion du<br />

référendum, les partisans du «oui de <strong>droite</strong>»<br />

ont cru habile de développer presque<br />

exclusivement des arguments qu’ils<br />

estimaient propres à séduire les électeurs<br />

tentés par le «non de gauche». C<strong>et</strong>te erreur<br />

stratégique est l’une des causes du résultat<br />

que nous connaissons. L’eff<strong>et</strong> sera encore<br />

plus sang<strong>la</strong>nt si <strong>la</strong> même erreur est commise<br />

lors des élections de 2007.<br />

Les dirigeants de <strong>droite</strong> doivent se<br />

rendre compte qu’une bonne partie de <strong>la</strong><br />

popu<strong>la</strong>tion, en tout cas toute celle qui peut<br />

voter pour eux, est maintenant à même de<br />

recevoir <strong>la</strong> vérité <strong>et</strong> même qu’elle <strong>la</strong> réc<strong>la</strong>me.<br />

On continue à faire comme si nous pouvions<br />

choisir un dosage subtil entre un peu moins<br />

de dynamisme national <strong>et</strong> un peu plus de<br />

confort social. Il est temps de dire que, en<br />

raison des forces qui s’exercent dans le<br />

monde, si nous refusons de faire les efforts<br />

nécessités par le développement de notre<br />

dynamisme, nous n’aurons plus les moyens<br />

de préserver notre confort, même à un niveau<br />

minimal.<br />

Il ne serait pas mauvais non plus de<br />

couper les ailes à quelques canards, en<br />

particulier à propos des «modèles»<br />

étrangers. Il y a le modèle répulsif, celui de <strong>la</strong><br />

Grande­Br<strong>et</strong>agne, dont on nous dit comme<br />

une évidence qu’il n’est pas transposable en<br />

France parce qu’il est trop brutal. C’est<br />

oublier que, avant l’action de Margar<strong>et</strong><br />

Thatcher, <strong>la</strong> Grande­Br<strong>et</strong>agne était encore<br />

plus déliquescente que <strong>la</strong> France des trentecinq<br />

heures. On nous vante maintenant le<br />

modèle danois, après les modèles suédois,<br />

rhénans ou hol<strong>la</strong>ndais, en attendant peutêtre<br />

de trouver l’illumination au Liechtenstein<br />

ou à Saint­Marin. En vérité, il semble qu’on<br />

veuille réduire les Français à l’état infantile.<br />

S’il est vrai, comme l’a dit le premier ministre,<br />

qu’il est judicieux d’aller chercher quelques<br />

idées pratiques dans les expériences des<br />

autres pays, il est vain de se m<strong>et</strong>tre en quête<br />

d’un «modèle» global clés en mains qui,<br />

grâce à l’application de quelques<br />

mécanismes sociaux, nous perm<strong>et</strong>trait de<br />

nous <strong>la</strong>isser glisser sans efforts vers des<br />

lendemains qui chantent.<br />

En fait, il ne s’agit que d’une fuite en<br />

avant. Nous savons bien que nos faiblesses<br />

sont en nous­mêmes <strong>et</strong> que notre redressement<br />

dépendra de nous­mêmes. Il aura pour<br />

condition première le respect de principes<br />

vieux comme le monde qui s’expriment en<br />

quelques mots : bon sens, effort, volonté.<br />

C’est à partir de là seulement qu’on peut<br />

imaginer des solutions techniques. Toutes<br />

celles qui prétendraient éluder ces<br />

nécessités sont vouées à l’échec.<br />

C’est sur ces bases que le président de<br />

<strong>la</strong> République <strong>et</strong> le premier ministre<br />

remobiliseront les Français.<br />

OBJECTIF 2007 :<br />

MOBILISER L’<strong>ACTION</strong><br />

<strong>MIL</strong>ITANTE<br />

Il faut évidemment faire une bonne<br />

politique pour le bien de <strong>la</strong> France, mais il ne<br />

faut pas oublier non plus que les efforts les<br />

plus méritoires <strong>et</strong> les résultats les plus<br />

encourageants peuvent être réduits à néant<br />

si <strong>la</strong> gauche accède au pouvoir. Nous ne<br />

nous sommes jamais remis de 1981 <strong>et</strong> de ses<br />

suites. C’est dire que les élections de 2007<br />

ne sont pas un simple épisode de <strong>la</strong> vie<br />

politique française <strong>et</strong> qu’il est crucial que <strong>la</strong><br />

majorité actuelle l’emporte.<br />

Malheureusement, <strong>la</strong> <strong>droite</strong> oublie trop<br />

souvent qu’une échéance électorale ne se<br />

prépare pas seulement pendant les<br />

dernières semaines <strong>et</strong> qu’une campagne<br />

politique ne s’organise pas comme le<br />

<strong>la</strong>ncement d’un produit cosmétique. Ainsi<br />

n’est­il pas mauvais de rappeler c<strong>et</strong>te vérité,<br />

toujours confirmée par l’expérience, qu’une<br />

élection nationale ne se gagne jamais sans<br />

<strong>la</strong> mobilisation des militants.<br />

Les hommes politiques n’ont souvent<br />

qu’une connaissance très sommaire du militantisme.<br />

A vrai dire, le militantisme est une<br />

notion assez vague. Ce qui existe vraiment,<br />

ce sont les militants. Ces êtres bizarres, qui<br />

ne font pas partie de <strong>la</strong> bulle politicomédiatique,<br />

ne reprennent consistance que<br />

quelques semaines avant les scrutins sous<br />

forme de colleurs d’affiches <strong>et</strong> de<br />

distributeurs de tracts. Et encore ces fonctions<br />

sont­elles en voie de dépérissement parce


que, tout simplement, les partis n’ont plus<br />

d’affiches à coller ni de tracts à distribuer. La<br />

doctrine officielle ne jure que par les p<strong>la</strong>nsmédias,<br />

onéreux mais rassurants parce que<br />

tout se passe entre gens du même monde.<br />

Quant à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion ordinaire, elle est priée<br />

de recevoir passivement <strong>la</strong> bonne parole.<br />

A <strong>droite</strong>, l’action militante a toujours fait<br />

partie de <strong>la</strong> tradition <strong>gaulliste</strong>. C<strong>et</strong>te tradition<br />

se perd, comme elle se perd, à <strong>droite</strong> <strong>et</strong> à<br />

gauche, dans tous les partis qui ont pignon<br />

sur rue <strong>et</strong> qui se sont, peut­on dire,<br />

embourgeoisés. Ce sont ces partis qui se<br />

sont prononcés pour le oui. Ils ont organisé<br />

des réunions, mais on n’a presque pas vu<br />

leurs tracts <strong>et</strong> encore moins leurs affiches. En<br />

revanche, on a vu les groupes d’extrêmegauche<br />

r<strong>et</strong>rouver leurs anciennes habitudes<br />

<strong>et</strong> p<strong>la</strong>carder partout leurs appels à un «non<br />

de gauche». Le résultat est éloquent. Même<br />

si, évidemment, l’action militante n’est pas le<br />

facteur unique ou essentiel de <strong>la</strong> victoire du<br />

non, elle a joué assurément un rôle<br />

d’importance.<br />

Mais au fait, à quoi servent les militants ?<br />

Ils sont toujours minoritaires <strong>et</strong> ne détiennent<br />

pas les leviers du pouvoir. Leur rôle est pourtant<br />

essentiel. Ils sont un intermédiaire indispensable<br />

entre les impulsions qui viennent<br />

du somm<strong>et</strong> (ou qui du moins devraient en<br />

venir) <strong>et</strong> <strong>la</strong> majorité de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Mais ce<br />

ne sont pas de simples passerelles. Ce sont<br />

des multiplicateurs d’énergie, grâce à leur<br />

conviction, à leur enthousiasme, à leur<br />

pouvoir de persuasion. A <strong>la</strong> manière d’une<br />

roue dentée qui, au centre d’un mécanisme,<br />

a assez de force pour faire mouvoir une roue<br />

plus grande, <strong>et</strong> ainsi de suite, ils communiquent<br />

bien au­delà de leur sphère d’action<br />

immédiate les idées auxquelles ils croient <strong>et</strong><br />

ils amènent les tièdes à se mobiliser. D’autre<br />

part, comme ils sont parmi <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

«comme des poissons dans l’eau», ils sont<br />

des indicateurs souvent plus fiables que les<br />

sondages pour faire connaître en profondeur<br />

l’état d’esprit des électeurs <strong>et</strong> ainsi, comme on<br />

dit, faire remonter l’information. Voilà à quoi<br />

renoncent trop souvent les partis en<br />

dédaignant les militants, turbulents certes,<br />

incommodes parfois, mais irremp<strong>la</strong>çables.<br />

Quand on veut vraiment remporter une<br />

victoire électorale, il faut <strong>la</strong> préparer méthodiquement,<br />

longtemps à l’avance <strong>et</strong> ne pas<br />

s’imaginer qu’il suffira au dernier moment de<br />

recruter quelques amateurs brail<strong>la</strong>rds <strong>et</strong><br />

d’ach<strong>et</strong>er fort cher les oracles de quelques<br />

gourous de <strong>la</strong> communication. Pour notre<br />

part, nous disons dès maintenant à nos<br />

militants qu’il n’y aura pas de temps morts d’ici<br />

à 2007 <strong>et</strong> que nous n’aurons de répit que si<br />

<strong>la</strong> victoire est remportée. Est­il utile de préciser<br />

que, en attendant, nous ne contribuerons<br />

en rien à faire bouillir les turbulences politiciennes<br />

qui pervertissent les forces potentielles<br />

de notre camp ?<br />

NOTRE DESTIN EST<br />

ENTRE NOS MAINS<br />

C’est tout d’abord en tant que Français<br />

que nous tenons notre destin entre nos<br />

mains. C’est nous qui sommes responsables<br />

de nos propres tares. Pour nous rassurer, <strong>et</strong><br />

surtout pour ne rien faire, nous invoquons<br />

souvent l’Europe ou <strong>la</strong> mondialisation comme<br />

causes de nos déboires. Mais ce n’est ni<br />

l’Europe, ni <strong>la</strong> mondialisation qui nous ont<br />

incités à voter <strong>la</strong> ca<strong>la</strong>miteuse loi sur les<br />

trente­cinq heures, bien au contraire. Si nous<br />

ne sortons pas du marasme, c’est que nous<br />

n’aurons pas fait les efforts nécessaires.<br />

C’est aussi en tant que membres de <strong>la</strong><br />

<strong>droite</strong> que nous avons prise sur notre destin.<br />

Une partie du travail incombe au pouvoir<br />

politique. Ce que les Français attendent, ce<br />

ne sont pas des miracles, c’est que le cap soit<br />

n<strong>et</strong>tement indiqué <strong>et</strong> que l’action qui sera<br />

menée au cours des prochains mois trace<br />

n<strong>et</strong>tement <strong>et</strong> courageusement <strong>la</strong> direction qui,<br />

au travers d’inéluctables difficultés, aboutira<br />

au redressement national.<br />

Mais une autre partie du travail incombe<br />

à tous les citoyens <strong>et</strong> en particulier à tous<br />

ceux qui ont une ambition forte pour <strong>la</strong><br />

France, c’est­à­dire d’abord à nous­mêmes.<br />

Notre objectif principal est c<strong>la</strong>ir : faire gagner<br />

<strong>la</strong> <strong>droite</strong> en 2007. Nous avons de longue<br />

date choisi notre camp <strong>et</strong> nous apporterons<br />

au gouvernement un soutien déterminé, sans<br />

nous interdire, évidemment, de défendre<br />

vigoureusement les idées qui nous sont<br />

propres. Enfin, nous faisons tout ce qui est<br />

possible pour rendre encore plus efficace<br />

c<strong>et</strong>te force militante, qui est toujours un<br />

artisan nécessaire de <strong>la</strong> victoire.<br />

<strong>VIGILANCE</strong> & <strong>ACTION</strong> est édité par le M.I.L ­ Directeur de <strong>la</strong> publication :R. BÉTEILLE<br />

Imprimerie spéciale ­ Dépôt légal à parution ­ CPPAP 0105 P 11181<br />

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