rapport de capitalisation - ACT - Advanced Communication ...

26
L'activité s'est vu réduite ou arrêtée, avec l'arrivée sur le terrain d'intervenants ne sollicitant aucune
participation villageoise, et réalisant des puits grand diamètre "Clé en- main " (projet CEAO, avec
Hydrogéo, PDZL , etc..). Il est devenu désormais (voir impossible) de mobiliser les contributions
locales par les puits parce que les autres intervenants donnent souvent des puits gratuits.
Cependant, le constat est aujourd'hui tout autre. Les populations utilisent pour la consommation
humaine les puits AMRAD, jugés, plus sains, avec la fermeture. Les autres puits sont utilisés plutôt
pour l'abreuvement des animaux, et la confection des briques.
5.2. Les Autres réalisations, les aspects spécifiques et stratégiques
Seront traitées sous ce chapitre les activités suivantes :
♦ l'alphabétisation
♦ la santé et l'assainissement
♦ le renforcement des capacités
♦ le micro-financement
5.2.1. Alphabétisation
Du 824 au ASSAN, le programme de formation a évolué de 4 à 10 centres dont 9 sont aujourd'hui
fonctionnels.
Cette formation ciblait les hommes et les femmes bénéficiaires des activités de production et les
jeunes. Elle se fait en cascade (formateur villageois formé au siège pour tenir les cours dans les
centres alpha). En plus des formateurs villageois, des animateurs ont bénéficié d'une formation en
audiothèque. Les formations ci haut citées, soutenues par des visites d'échanges entre formateurs et
audiothécaires, ont conduit aux résultats suivants :
♦ amélioration de l'oralité
♦ production de l'historique du village sur cassette audio
♦ apparition d'une couche de plus en plus importante de Néo-alphabètes
♦ tenue des outils de gestion des activités de production en langues nationales
♦ changement de mentalités en faveur de la science, surtout de l'éducation.
Malgré ces résultats fort encourageants, on peut retenir, ce qui suit, afin d’améliorer l’approche
dans le futur.
Il y a qu’en même une bonne volonté pour suivre la formation, mais l’alphabétisation n’est pas
la première priorité de la population. De plus, la formation (et la construction des salles)
demande un effort non- négligeable et c’est pourquoi la démarche rencontre souvent des
retards.
Les heures et la période de la formation sont aussi très importantes. Les sessions du nuit sont
toujours moins fréquentées que les sessions de l’après-midi.
Le tableau qui suit donne l'évolution des auditeurs dans les 10 centres entre 1992 et 1999.