rapport de capitalisation - ACT - Advanced Communication ...

Très bien appréciés au début, en comblant le vide existant en matière de couverture sanitaire, les
pharmacies sont tombé en faillite, suite à l'effet conjugué de plusieurs facteurs :
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♦ la difficulté de faire payer certains produits comme les pansements,
♦ le recours continu à la médecine traditionnelle
♦ le manque apparent de suivi du projet lié à l’abandon de l’activité par AMRAD, à cause de
la nouvelle politique de santé,
♦ la non prise en compte de ce niveau d’appui par le réseau sanitaire,
♦ et finalement par l'interprétation de la nouvelle approche de la Politique sectorielle de la
santé qui privilégie (ou substitue) l'approche CSCOM à celle de l'approche village.
Aussi depuis les centres de santé sont restés fermés, mais les agents formés restent encore quelque
peu opérationnels même laissés à eux-mêmes. Ils assurent toujours (Arabébé, Sibo, Sibonné,
Batouma, Kourouba, etc..) une assistance légère dans :
♦ la consultation et la fourniture de quelques soins ;
♦ l'évacuation des malades vers d'autres centres
♦ la distribution de médicaments (nivaquine, paracétamol, aspirine).
♦ L’activité des accoucheuses traditionnelles, bien appréciée, où les femmes qui en
bénéficient donnent facilement leur contribution.
Mais l'essentiel des médicaments fournis au début par AMRAD sont périmés.
Bien que l'activité ne bénéficie plus d'aucun appui, elle demeure et à tendance à se pérenniser.
La raison est simple : le besoin existe et il n'est pas satisfait.
De l'avis du service local de la santé, ce choix d’une nouvelle approche se justifierait par la volonté
du gouvernement de doter les populations d'un appui de qualité : le CSCOM (centre de santé
communautaire).
Les critères nationaux de choix du site et du personnel des CSCOM ont été quelques peu revus et
adaptés pour le Nord du pays eu égard aux multiples contraintes et au contexte particuliers dans
lesquels ce programme se developpe:
♦ l'enclavement
♦ la faible densité des populations,
♦ le manque de ressources humaines qualifiées
♦ la pauvreté des populations.
Ainsi, les aides-soignants, avec une formation plus longue (6 mois contre 1 mois avec l'AMRAD et
d'autre ONG) pourraient être retenus pour gérer des CSCOM et même continuer à fournir de l'appui
au village. Ces aspects, en approfondissant les modalités de collaboration entre l'AMRAD et le
service de santé de Niafunké, pourraient certainement être améliorés.
Quand à l'assainissement l’accent est mis sur la construction et l'utilisation de latrines :des aspects
qui connaissent aujourd’hui un devéloppement encourageant.