CONNAISSANCES BOTANIQUES - Université d'Alger

142 PROGRÈS DES CONNAISSANCES BOTANIQUES
Quelques années plus tard, en 1902, les deux auteurs pu
bliaient une Flore synoptique de l'Algérie-Tunisie, dans
laquelle ils introduisaient les découvertes faites en Algérie
depuis la publication de la grande Flore,
siennes, en laissant, par contre,
et les plantes tuni
de côté les plantes marocaines.
En 1910 paraissait un supplément entièrement rédigé par
Battandier, et enfin, en 1919, le même auteur publiait,
sous le titre de Contributions à la Flore Atlantique, un nou
veau supplément très important,
dans lequel il décrit de nom
breuses plantes marocaines, en [particulier des espèces que
Cosson avait nommées sans les décrire. Ce dernier supplé
ment, paru au moment où la guerre mondiale se terminait,
et dissimulé par la modestie de son auteur sous un titre iden
tique à celui d'une courte note antérieure, est resté malheu
reusement presque inconnu, à tel point qu'à l'heure où ces
lignes sont écrites (1930) il n'existe pas dans la riche biblio
thèque de Kew,
et que les espèces décrites dans cet ouvrage
n'ont pas été mentionnées dans YIndex Kewensis.
Trabut, d'autre part,
avait rédigé presque entièrement
le volume de la Flore d'Algérie traitant des Gymnospermes,
Ptéridophytes et Bryophytes ; les premières, secondes et
la moitié des troisièmes avaient même été imprimées, mais
non distribuées ; la mort a surpris Trabut avant qu'il ait pu
remanier et terminer ce volume. j
En même lump» que ces ouvrages, les auteurs publiaient
un Atlas de la Flore d'Alger, bientôt étendu à la Flore d'AL
gérie, dont les quatre premiers fascicules sont dus à Battan
dier et Trabut seuls, et le cinquième, paru en 1920, à Bat
tandier, Maire et Trabut, et de très nombreuses notes sur
la Flore de l'Afrique du Nord. Ces notes ont été insérées,