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on à<br />
savoir<br />
La Calédonie représ<strong>en</strong>te le deuxième plus gros site de ponte <strong>des</strong> tortues grosse tête dans le Pacifi que. Les premières causes de mortalité de la<br />
tortue marine, outre le braconnage <strong>et</strong> les fi l<strong>et</strong>s de pêche, est l’ingestion de sacs plastique (qu’elles confond<strong>en</strong>t avec <strong>des</strong> mé<strong>du</strong>ses) <strong>et</strong> de fi ltres<br />
de cigar<strong>et</strong>tes.<br />
42 - province Sud - <strong>Guide</strong> <strong>du</strong> <strong>lagon</strong> 2008<br />
Tortue marine<br />
Il existe <strong>en</strong> Nouvelle-Calédonie quatre espèces de tortues rec<strong>en</strong>sées. La tortue<br />
verte (Chelonya midas) est estimée à <strong>en</strong>viron 2 000 spécim<strong>en</strong>s. La tortue grosse<br />
tête (Car<strong>et</strong>ta car<strong>et</strong>ta, dite aussi caouanne) compte 200 indivi<strong>du</strong>s soit plus de<br />
10% <strong>du</strong> nombre total estimé dans le Pacifi que. La tortue bonne écaille (Er<strong>et</strong>mochelys<br />
imbricata - dite aussi imbriquée) vi<strong>en</strong>t se nourrir sur place mais n’a<br />
pas de site de ponte rec<strong>en</strong>sé. Et la tortue luth (Dermochelys coriacea) qui vit<br />
seulem<strong>en</strong>t dans les eaux <strong>du</strong> <strong>lagon</strong>. Toutes les espèces de tortues marines<br />
sont protégées.<br />
Nautile (Nautilius macromphalus )<br />
On rec<strong>en</strong>se trois espèces de nautiles (sur six décrites). Il s’agit <strong>du</strong> Nautilus<br />
macromphalus, <strong>en</strong>démique à la Nouvelle-Calédonie. Du Nautilus pompilius,<br />
dont la plus grande aire de répartition est située autour de Vanuatu, aux Fidji <strong>et</strong><br />
dans les Salomon. Et <strong>du</strong> Nautilus scrobiculatus qui est l’espèce micronési<strong>en</strong>ne.<br />
Le nautile apparti<strong>en</strong>t à l’ordre <strong>des</strong> céphalopo<strong>des</strong> : les mollusques les plus évolués.<br />
C’est aussi un véritable fossile vivant qui existe depuis le Trias, soit depuis<br />
plus de 200 millions d’années.<br />
Raie manta (Manta birostris )<br />
Diffi cile d’évoquer les espèces emblématiques <strong>du</strong> <strong>lagon</strong> calédoni<strong>en</strong>, sans parler<br />
de la raie manta. Elle peut atteindre une <strong>en</strong>vergure de 7 mètres <strong>et</strong> se déplace<br />
généralem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> couple ou par p<strong>et</strong>its groupes. Elle se nourrit de plancton, de<br />
crustacés <strong>et</strong> de p<strong>et</strong>its poissons, <strong>et</strong> vit <strong>en</strong>viron 20 ans. Les deux cornes placées à<br />
l’avant de sa tête lui serv<strong>en</strong>t à ori<strong>en</strong>ter la nourriture vers sa bouche. Elles lui ont<br />
valu le surnom de « diable <strong>des</strong> mers ». La raie manta, bi<strong>en</strong> que spectaculaire,<br />
n’est pas <strong>du</strong> tout agressive.