SAM-20 - Cybergun

fait partie ce revolver de « Maxi ».
Esthétiquement, c’est une belle réplique
de la version en acier inox. La qualité du
chrome, qui donne au revolver une couleur
mate, est très réaliste. En comparaison,
cela n’a rien à voir avec le chrome brillant
utilisé par KWC pour ses répliques de Colt
Python. Les marquages sont fidèles au
modèle original. Ainsi, sur le côté gauche
de l’arme, on peut lire au niveau du canon :
« .44 Magnum » et « Raging Bull (en italique)
». Sur la droite, on trouve le logo
Taurus entre le barillet et la crosse. Sous le
barillet, il est inscrit « Taurus Int. MFG
Miami FL USA » ainsi que « Marushin
Industry Co. Ltd Made in Japan, ASGK ».
Sur le canon, côté droit, il est inscrit
« Taurus » ainsi que le sigle « ® ». Enfin, de
chaque côté de la crosse, on peut voir un
mini-logo Taurus. La particularité de ces
marquages, c’est qu’ils sont bien mis en
valeur grâce à une gravure en creux mais
aussi grâce à une peinture noire qui les fait
bien ressortir, et ce, surtout par rapport à la
couleur inox de la réplique.
Les dimensions de la réplique sont
conformes au modèle original. Son poids
par contre est moins important, ce qui est
dommage. Cependant, avec 840 g, il se
place parmi les revolvers les plus lourds
du marché loin devant les répliques de
KWC ou de Marui.
Mécaniquement, Marushin a très bien
reproduit ce revolver. Le compensateur de
recul, situé à l’avant du canon, avec
ses quatre orifices de chaque côté du
canon est conforme à l’original mais ce
n’est que de l’esthétique car il n’est d’au-
La qualité de fabrication et le souci de détails présentés sur cette réplique sont
tout bonnement exceptionnels.
Gros plan sur la valve de chargement
du gaz.
cune utilité sur la réplique.
En ce qui concerne le
barillet, Marushin a bien
copié le double système
de verrouillage. Il faut donc
bien faire jouer les deux
boutons en même temps
afin de déverrouiller le
barillet. Cela peut être
assez gênant car il faut se
servir de ses deux mains en
même temps. Mais, avec
un peu d’habitude, vous vous y ferez. Vous
constaterez au départ, que le jeu du
barillet à l’ouverture et à la fermeture n’est
pas très fluide. Cela vient peut-être d’un
ajustage trop précis de la part du fabricant.
Cependant, ce défaut, si vous trouvez que
c’en est un, peut être corrigé par un rodage
et par la lubrification des parties mobiles
du barillet.
Cette réplique est l’une des rares à permettre
à l’utilisateur de sortir les douilles
et de les manipuler. Mais cela n’est pas
sans raison. En effet, c’est à l’intérieur de
ces douilles que se logent les billes. Ces
douilles sont des reproductions quasifidèles,
en terme de taille, des douilles de
.44 Magnum. Pour les sortir du barillet, il
faut d’abord le dégager, puis pousser le
levier situé à l’avant afin que les douilles
se dégagent de leur logement. Pour les
remplir, il faut tout d’abord insérer une
bille de 8 mm dans chacune d’elles, notez
bien qu’il faut une seule bille par douille
et non quatre comme sur les revolvers
KWC par exemple. Puis, à l’aide de la petite
tige en plastique noir fournie avec la
réplique, enfoncez chacune des billes afin
qu’elles soient bien en place au fond des
douilles, on entend alors un léger « clic ».
Pour vérifier si les billes sont bien mises
en place, vous n’avez qu’à retourner les
douilles. Si une bille tombe, c’est qu’elle
n’était pas mise correctement.
Le système de sécurité spécifique des
Raging Bull est lui aussi bien reproduit.
Ainsi, le fabricant fournit lors de l’achat,
une clé, sérigraphiée du logo Marushin
malheureusement, qui permet de tourner
une vis située comme l’original à l’arrière
du chien. En tournant cette vis dans le sens
des aiguilles d’une montre, vous activerez
la sécurité. En effet, la vis va ressortir, ce
qui empêchera au chien d’effectuer sa
course complètement lorsqu’on le sollicitera,
et inversement. Sur cette réplique, il
y a une deuxième sûreté qui n’est pas présente
sur le modèle original. En effet, au
Japon, la législation exige que toutes les
répliques d’armes aient une sécurité apparente.
Sur le Raging Bull, cette sécurité se
situe au niveau du bouton traditionnel de
verrouillage du barillet. Pour activer la
sécurité, il faut déplacer ce bouton vers
l’arrière du revolver. Quoiqu’il en soit, les
deux sécurités sont fonctionnelles, vous
pouvez donc activer l’une, l’autre ou les
deux à votre guise. Le résultat sera de
toute façon le même.
La détente est bien reproduite. Je trouve
que la course de cette dernière est très
satisfaisante en simple action, d’autant
plus qu’on sent bien la bosselette avant
que le coup ne parte. Mais, en double
action, je la trouve vraiment trop longue.
Cela m’a d’ailleurs posé des problèmes
lors des essais de tir en termes de précision.
La crosse, elle aussi, est une belle réplique
de l’original, puisqu’on retrouve même
l’insert rouge à l’arrière de celle-ci. La
seule différence, c’est qu’elle n’est pas en
caoutchouc mais en plastique ce qui peut
provoquer, en fonction de la pression
qu’on exerce sur elle, des bruits peu
agréables. Malheureusement, vous ne
pourrez pas la troquer contre un vraie. En
effet, c’est au niveau de la crosse que se
situe le réservoir de gaz. La forme de la
crosse est donc spécifique pour s’adapter
autour du réservoir de gaz. Il faudra
donc vous contenter de la réplique.
Personnellement, je trouve que la crosse,
sur l’original tout comme sur la réplique,
est disproportionnée par rapport au reste
du revolver. Cela pose donc des problèmes
pour des gens comme moi qui ont
des mains de taille moyenne, car la distance
entre la crosse et la détente est trop
importante et amplifie les problèmes de
stabilité de l’arme et donc de précision
lors du tir.
La hausse est réglable de haut en bas et de droite à gauche. Vous n’aurez plus
aucune excuse pour rater la cible.
VIII Soft Air Mag