Plan B - Théâtre de Cornouaille
Plan B - Théâtre de Cornouaille
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<strong>Plan</strong> B<br />
AURÉLIEN BORY / PHIL SOLTANOFF<br />
CIRQUE<br />
Un bon plan pour s’émerveiller<br />
Quatre acrobates-jongleurs version gol<strong>de</strong>n boys affrontent avec beaucoup d’inventivité et d’humour cette<br />
surface irréductible qu’est le plan : incliné, horizontal ou vertical. Aux frontières du cirque, <strong>de</strong> la danse et<br />
du théâtre, entre haute technicité et poésie, la performance est totale. Les corps et les balles surgissent,<br />
glissent, rebondissent…<br />
THÉÂTRE DE CORNOUAILLE // DURÉE 1H // € 15 / 25 | PASS € 8 / 14<br />
FÉV MA 05 ME 06<br />
20:00 20:00<br />
THEATRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE - SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // DIRECTION FRANCK BECKER<br />
1 ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRAND -29337 QUIMPER CEDEX<br />
SAISON 2012-2013 // ACCUEIL BILLETTERIE 02 98 55 98 55 // contact@theatre-cornouaille.fr WWW.THEATRE-CORNOUAILLE.FR<br />
PRESSE / COMMUNICATION<br />
AURÉLIA ABRAMOVICI 02 98 55 98 52 // LOÏC THERSIQUEL 02 98 55 98 56 // communication@theatre-cornouaille.fr<br />
BILLETTERIE EN LIGNE
<strong>Plan</strong> B<br />
AURÉLIEN BORY / PHIL SOLTANOFF<br />
CIRQUE<br />
Avec Mathieu Bleton, Itamar Glucks-<br />
mann, Jonathan Guichard, Nicolas<br />
Lour<strong>de</strong>lle<br />
Conception Aurélien Bory<br />
Mise en scène Phil Soltanoff<br />
Création <strong>de</strong>s rôles Olivier Alenda,<br />
Aurélien Bory, Loïc Praud, Alexandre<br />
Rodoreda<br />
Scénographie Aurélien Bory<br />
Création lumière Arno Veyrat<br />
Musique Phil Soltanoff, Olivier<br />
Alenda, Aurélien Bory<br />
Musique additionnelle Ryoji Ikeda,<br />
Lalo Schiffrin Assistant à la mise en<br />
scène Hugues Cohen Répétiteurs<br />
Olivier Alenda, Loïc Praud Technique<br />
vidéo Pierre Rigal<br />
Costumes Sylvie Marcucci<br />
Décor Christian Meurisse, Harold<br />
Guidolin, Pierre Dequivre<br />
Peintures, patines Isadora <strong>de</strong> Ratuld<br />
Régie générale Arno Veyrat<br />
Régie son Joël Abriac<br />
Régisseur lumière Carole China<br />
Régisseur plateau Thomas Dupeyron<br />
Administration, production et diffusion<br />
Florence Meurisse, Christelle Lor-<br />
donné<br />
Un bon plan pour s’émerveiller<br />
Qu’il soit incliné, horizontal ou vertical, ce décor mobile, manipulable et<br />
transformable à souhait, <strong>de</strong>vient l’aire <strong>de</strong> jeu d’une fresque spatiale qui se<br />
joue <strong>de</strong> la gravité et <strong>de</strong> nos sens, à grand renfort <strong>de</strong> jonglage, d’acrobaties,<br />
<strong>de</strong> magie et <strong>de</strong> théâtre d’ombre.<br />
Les quatre comédiens-acrobates-jongleurs, impressionnants <strong>de</strong> perfection<br />
technique, affrontent, avec beaucoup d’inventivité et d’humour, cette surface<br />
irréductible qu’est le plan. Leurs corps glissent, rebondissent, disparaissent,<br />
les balles semblent suspendues, <strong>de</strong>s trappes s’ouvrent, <strong>de</strong>s tiroirs<br />
jaillissent, propices à d’étonnantes escala<strong>de</strong>s… L’esprit se régale autant que<br />
les yeux du graphisme inédit <strong>de</strong> ces corps plaqués au sol.<br />
Aux frontières du cirque, <strong>de</strong> la danse et du théâtre, jouant <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> la<br />
gravité, <strong>de</strong>s métamorphoses sonores et <strong>de</strong>s effets vidéo, la performance<br />
est totale !<br />
Production Compagnie 111 – Aurélien Bory Coproduction <strong>de</strong> la création <strong>Théâtre</strong> Garonne - scène européenne/Toulouse, <strong>Théâtre</strong> <strong>de</strong> la Digue/Toulouse,<br />
Le Train <strong>Théâtre</strong> - scène conventionnée/Portes lès Valence Ai<strong>de</strong> à la création Centre <strong>de</strong> Développement Chorégraphique <strong>de</strong> Toulouse/Midi-<br />
Pyrénées, Service culturel <strong>de</strong> l’Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France à New-York, TnBA - <strong>Théâtre</strong> National <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux en Aquitaine Coproduction <strong>de</strong> la reprise Le<br />
Grand T - scène conventionnée Loire- Atlantique/Nantes, Le <strong>Théâtre</strong> du Rond-Point/Paris Ai<strong>de</strong> à la reprise <strong>Théâtre</strong> Garonne - scène européenne/<br />
Toulouse, TNT - <strong>Théâtre</strong> national <strong>de</strong> Toulouse Midi-Pyrénées, L’Usine - lieu conventionné dédié aux arts <strong>de</strong> la rue/Tournefeuille Soutiens Ministère<br />
<strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la communication - Direction Générale <strong>de</strong> la Création Artistique et Direction Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles Midi-Pyrénées,<br />
Région Midi-Pyrénées, Conseil Général <strong>de</strong> la Haute-Garonne, Ville <strong>de</strong> Toulouse, Convention Institut Français/Ville <strong>de</strong> Toulouse, ADAMI La Compagnie<br />
111- Aurélien Bory est conventionnée par le Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication - Direction Régionale <strong>de</strong>s Affaires Culturelles<br />
<strong>de</strong> Midi- Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville <strong>de</strong> Toulouse. Elle reçoit le soutien du Conseil Général <strong>de</strong> la Haute-Garonne. La Compagnie<br />
111- Aurélien Bory bénéficie du soutien <strong>de</strong> la Fondation BNP Paribas pour le développement <strong>de</strong> ses projets. La Compagnie111 – Aurélien Bory est<br />
associée au Grand T – scène conventionnée Loire Atlantique / Nantes.<br />
THÉÂTRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE // SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // SAISON 2012-2013 2
<strong>Plan</strong> B<br />
ENTRETIEN AVEC AURÉLIEN BORY<br />
<strong>Plan</strong> B ?<br />
Aurélien Bory. – Expression utilisée essentiellement<br />
dans les polars ou les films d’actions. On passe<br />
au plan B quand le plan A n’a pas marché. Tout cela<br />
me plaît énormément : bâtir un plan, en prévoir un<br />
<strong>de</strong> rechange, en sachant que si ce <strong>de</strong>rnier échoue<br />
également, il n’y aura pas <strong>de</strong> “plan C”. Les personnages<br />
<strong>de</strong> <strong>Plan</strong> B sont dans cet état d’esprit, d’action,<br />
d’espoir, <strong>de</strong> fragilité. Seuls avec leurs plans…<br />
<strong>Plan</strong> <strong>de</strong> masse ?<br />
A. B. – <strong>Plan</strong> B est le <strong>de</strong>uxième spectacle d’une trilogie,<br />
qui met en rapport le jonglage et l’acrobatie avec <strong>de</strong>s<br />
contraintes d’espace. Dans IJK, le travail sur le cube,<br />
sur le volume, avait révélé le rythme et la musicalité du<br />
jonglage et proposait <strong>de</strong> cette discipline une perception<br />
différente : au lieu <strong>de</strong> le donner à voir, <strong>de</strong> l’abor<strong>de</strong>r par<br />
son côté visuel, nous proposions <strong>de</strong> l’entendre. Avec<br />
<strong>Plan</strong> B, c’est le plan que nous explorons. Ce qui place<br />
la scénographie au centre <strong>de</strong> notre travail. Cette géométrie<br />
particulière impose un certain rapport au mouvement<br />
et à l’acrobatie, en lien ténu avec les lois <strong>de</strong> la<br />
physique. Nous tentons <strong>de</strong> l’investir <strong>de</strong> la manière la<br />
plus large possible, et <strong>de</strong> percevoir quels rêves, quelles<br />
qualités, quels écueils se cachent <strong>de</strong>rrière ce dialogue<br />
avec la gravité.<br />
<strong>Plan</strong>-séquence ?<br />
A. B. – La décomposition du mouvement nous renvoie<br />
au cinéma et à la photo, avec par exemple les travaux<br />
<strong>de</strong> Muybridge ou Marey – qui d’ailleurs se sont beaucoup<br />
intéressés à l’acrobatie. Pour le cinéma, je pourrais<br />
citer Méliès, qui a utilisé les artifices du cinéma au<br />
service <strong>de</strong> la magie et <strong>de</strong> l’illusion. Nous lui faisons un<br />
clin d’œil dans <strong>Plan</strong> B, à ceci près que chez nous l’artifice<br />
ne disparaît pas <strong>de</strong>rrière l’illusion : à l’inverse, il s’agit<br />
même <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce le dispositif, d’en souligner<br />
sa simplicité, la pauvreté <strong>de</strong>s moyens techniques,<br />
pour ne retenir que son contenu poétique. Différents<br />
moments du spectacle sont inspirés du cinéma, citant<br />
par exemple Keaton, qui reste la référence <strong>de</strong> l’acteur,<br />
dans le sens où son travail a consisté à s’emparer <strong>de</strong><br />
plusieurs pratiques artistiques. Cette démarche nous<br />
est chère : convoquer sur le plateau la musique, l’acrobatie,<br />
le jonglage et la danse, comme <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong><br />
mener à bien notre travail d’acteurs.<br />
<strong>Plan</strong> d’attaque ?<br />
A. B. – Concrètement, mon rôle a été <strong>de</strong> concevoir, et <strong>de</strong><br />
bâtir le projet <strong>de</strong> <strong>Plan</strong> B, puis d’en réunir l’équipe artistique.<br />
La lumière, le son sont très importants dans nos<br />
spectacles. Les acteurs sont à la fois acrobates, jongleurs,<br />
musiciens. Tous créent entièrement la matière<br />
artistique à partir <strong>de</strong>s contraintes du spectacle, et en<br />
particulier <strong>de</strong> la scénographie. Chacun est l’auteur <strong>de</strong><br />
son propre ouvrage, développe sa propre écriture scénique,<br />
en tentant <strong>de</strong> la relier avec son univers intérieur.<br />
Ce qui produit une écriture fragmentée, sur laquelle<br />
s’appuie Phil Soltanoff pour développer la mise en<br />
scène. Sa présence est un apport très important non<br />
seulement pour le spectacle, mais aussi pour chacun<br />
<strong>de</strong> nous.<br />
THÉÂTRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE // SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // SAISON 2012-2013 3
Aurélien Bory<br />
CONCEPTEUR DE PLAN B<br />
DIRECTEUR ARTISTIQUE DE LA COMPAGNIE 111<br />
Aurélien Bory est né à Colmar en 1972. Des étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
physiques à Strasbourg l’amènent à travailler dans le<br />
domaine <strong>de</strong> l’acoustique architecturale. Puis il interrompt<br />
son parcours scientifique en 1995. Il s’installe<br />
à Toulouse et intègre le studio <strong>de</strong> création au sein du<br />
Lido, centre <strong>de</strong>s arts du cirque. En 1998, Il est acteur<br />
dans L’Odyssée du <strong>Théâtre</strong> Tattoo dirigé par Mla<strong>de</strong>n<br />
Materic. En 2000 il fon<strong>de</strong> la compagnie 111, il conçoit<br />
alors le projet <strong>de</strong> création <strong>de</strong> la trilogie sur l’espace qui<br />
durera six ans, composé <strong>de</strong> IJK, <strong>Plan</strong> B et Plus ou moins<br />
l’infini, marquée notamment par la collaboration avec<br />
Phil Soltanoff. En 2003 il met en scène Pierre Rigal dans<br />
son premier solo, Erection, début d’une longue collaboration<br />
poursuivie avec Arrêts <strong>de</strong> jeu en 2006. Ouvert à<br />
d’autres univers, il crée Taoub en 2004 à Tanger avec<br />
douze acrobates marocains, spectacle qui lance alors<br />
le Groupe acrobatique <strong>de</strong> Tanger sur la scène internationale.<br />
Aurélien Bory reçoit en 2008 le prix Créateur sans<br />
frontières / CulturesFrance pour ses créations à l’étranger,<br />
notamment Les Sept <strong>Plan</strong>ches <strong>de</strong> la ruse, créé en<br />
2007 en Chine avec <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> Dalian.<br />
En 2008 et 2009, il crée <strong>de</strong>ux spectacles : Questcequetu<strong>de</strong>viens?,<br />
portrait d’une femme, et Sans objet, pièce<br />
avec un robot industriel.<br />
En 2011, Aurélien Bory s’intéresse à l’espace du chapiteau<br />
et crée Géométrie <strong>de</strong> caoutchouc au Grand T à<br />
Nantes en octobre.<br />
Ses créations incluent différentes disciplines artistiques<br />
: théâtre, cirque, danse, arts visuels, musique.<br />
Sa démarche s’inscrit autour <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> l’espace<br />
et s’appuie sur son écriture scénographique.<br />
Phil Soltanoff<br />
METTEUR EN SCENE DE PLAN B<br />
Phil Soltanoff est un artiste hybri<strong>de</strong> qui mélange et<br />
incorpore la danse, le théâtre, les arts visuels et les<br />
nouvelles technologies <strong>de</strong> façon à bousculer les formes<br />
familières et les étiquettes artistiques habituelles. Il<br />
est le directeur artistique <strong>de</strong> Mad dog, compagnie <strong>de</strong><br />
théâtre expérimental. Parmi ses travaux récents, on<br />
trouve LA Party (programmée au festival Un<strong>de</strong>r The<br />
Radar en 2009) ; Sitstandwalkliedown, créée spécifiquement<br />
pour un espace public <strong>de</strong> Governor Island,<br />
New-York, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du festival Sitelines 2010 ; et<br />
I/O, une collaboration avec l’artiste sonore Joe Diebes<br />
où 6 chanteurs lyriques dialoguent avec un ordinateur.<br />
En 2002, Phil Soltanoff entame une collaboration avec<br />
Aurélien Bory et la Compagnie 111 pour une trilogie sur<br />
l’espace avec <strong>Plan</strong> B et Plus ou moins l’infini. Sa collaboration<br />
avec le Festival Fusebox comprend le 12nineteen<br />
Library, une installation créée pour le Musée d’Arts <strong>de</strong><br />
Austin et qui a reçu le prix Austin Critics Table Award<br />
en 2009. Phil Soltanoff est soutenu par le fond MAP, le<br />
Doris Duke Creative Exploration Fund, le fond Franco-<br />
Americain pour le Spectacle vivant (FACE), le Trust for<br />
Mutual Un<strong>de</strong>rstanding, et le Newman’s Own. En 2009,<br />
la Mellon Foundation a récompensé le Center Theatre<br />
Group <strong>de</strong> Los Angeles pour encourager la création<br />
d’œuvres originales, notamment <strong>de</strong> Phil Soltanoff et<br />
son collaborateur Jim Findley. En 1999, Phil et l’artiste<br />
Hanne Tierney ont créé à Brooklyn l’espace d’exposition<br />
et <strong>de</strong> performances Five myles qui a reçu le prestigieux<br />
Obie Award en 2000.<br />
THÉÂTRE DE CORNOUAILLE CENTRE DE CRÉATION MUSICALE // SCÈNE NATIONALE DE QUIMPER // SAISON 2012-2013 4
Dans la presse<br />
« Intuitif, inspiré, <strong>Plan</strong> B échafau<strong>de</strong> avec beaucoup<br />
d’esprit une exploration sous tous ses angles du plan,<br />
à la fois comme forme géométrique et comme surface<br />
matérielle. (…) Les comédiens, qui sont aussi acrobates,<br />
jongleurs et même musiciens se l’approprient<br />
peu à peu. (…)<br />
ADEN<br />
Entre les lois <strong>de</strong> la pesanteur et l’illusion, exploration<br />
<strong>de</strong>s rapports entre la jonglerie, l’acrobatie, et les<br />
contraintes <strong>de</strong> l’espace. (…) C’est aussi simple que<br />
ça, effectivement, le plaisir et l’émerveillement : un<br />
contentement qui surprend et comble à la fois. Tout y<br />
participe, <strong>de</strong> la musique du jonglage, associée aux<br />
jeux <strong>de</strong> cache-cache qui démultiplient les parcours<br />
<strong>de</strong>s balles, à la construction scénographique associée<br />
aux prises <strong>de</strong> vues en direct. Des effets d’autant plus<br />
spéciaux qu’au regard <strong>de</strong> la stricte logique, ils restent<br />
résolument spécieux.<br />
LES INROCKUPTIBLES<br />
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