Macra® Lp(a) Dosage immunoenzymatique (ELISA ... - Stago BNL
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<strong>Macra®</strong> <strong>Lp</strong>(a)<br />
<strong>Dosage</strong> <strong>immunoenzymatique</strong> (<strong>ELISA</strong>)<br />
USAGE PRÉVU<br />
La trousse de dosage <strong>immunoenzymatique</strong> (<strong>ELISA</strong>)<br />
<strong>Macra®</strong> <strong>Lp</strong>(a) est un instrument de diagnostic in vitro<br />
destiné à la mesure quantitative, dans le sérum ou le<br />
plasma humain, de la lipoprotéine (a) dans le but d’évaluer<br />
le risque de coronaropathie parmi certaines populations<br />
spécifiques, parallèlement à d’autres facteurs de risque.<br />
Pour usage diagnostique in vitro.<br />
1 Synthèse et explication du test<br />
La lipoprotéine (a) [<strong>Lp</strong>(a)] est une particule lipidique sphérique présente principalement<br />
selon une échelle de densités de 1,006 à 1,021 g/ml. De composition lipidique centrale<br />
similaire aux lipoprotéines de basse densité (LDL) et présentant une apolipoprotéine de<br />
surface B-100 (apo B), la <strong>Lp</strong>(a) diffère des LDL par une glycoprotéine supplémentaire,<br />
l’apolipoprotéine (a) [apo(a)]. La portion apo(a) de la <strong>Lp</strong>(a) est une structure hétérogène 1-<br />
2 résultant de la variation du nombre de domaines protéiques connus sous le nom de<br />
kringle. On sait que l’un de ces domaines se répète de 12 à 52 fois en formant pas<br />
moins de 40 isoformes de tailles et de poids différents. 3<br />
De multiples études, dès les années 70, ont rapporté une association entre <strong>Lp</strong>(a) et<br />
coronaropathies. 4-8 Depuis, une quantité considérable de littérature s’est accumulée,<br />
insistant davantage sur l’association entre le taux élevé de <strong>Lp</strong>(a) et le risque accru de<br />
coronaropathie et de coronaropathie précoce parmi la population blanche européenne<br />
masculine. 9 Des études portant sur des familles et sur différentes populations ethniques<br />
ont montré que les taux de <strong>Lp</strong>(a) sont déterminés génétiquement. 9-12 Les familles<br />
présentant des antécédents de coronaropathies affichent fréquemment des taux de<br />
<strong>Lp</strong>(a) supérieurs aux taux escomptés. Les taux de <strong>Lp</strong>(a) peuvent varier largement parmi<br />
les différentes populations ethniques. Les Africains ou les personnes d’origine africaine<br />
ont en général des taux de <strong>Lp</strong>(a) supérieurs à ceux des populations blanches<br />
européennes ou asiatiques, tandis que les Américains natifs présentent habituellement<br />
des taux inférieurs à ceux des populations blanches européennes. La variation des taux<br />
de <strong>Lp</strong>(a) en fonction de la population ethnique nécessite une interprétation prudente des<br />
résultats, interprétation qui doit être basée sur la connaissance du patient et les autres<br />
facteurs de risque cardiaques qu’il peut présenter. 13<br />
L’annexe I fournit des informations plus détaillées relatives à l'association entre les taux<br />
de lipoprotéine (a) et la coronaropathie et les taux escomptés dans différentes<br />
populations.<br />
2 Principe de l'analyse<br />
La trousse de dosage <strong>Macra®</strong> <strong>Lp</strong>(a) repose sur le principe du dosage<br />
<strong>immunoenzymatique</strong> (<strong>ELISA</strong>). Ce test est un dosage sandwich ayant recours à la fois à<br />
un anticorps monoclonal et à des anticorps polyclonaux qui se lient spécifiquement à la<br />
fraction apolipoprotéine (a) de la <strong>Lp</strong>(a). L’anticorps monoclonal est enduit dans les puits<br />
d’une plaque de microtitrage (figure 1) et utilisé pour « capturer » la <strong>Lp</strong>(a) de l’échantillon<br />
pendant une incubation d’une heure à température ambiante. Après lavage des puits de<br />
la plaque, un conjugué avec anti-<strong>Lp</strong>(a) polyclonal et peroxydase du raifort (HRP) est<br />
ajouté de sorte à se lier aux autres sites de la molécule de <strong>Lp</strong>(a) en formant un<br />
sandwich. Au bout de 20 minutes, la plaque est lavée une deuxième fois puis le<br />
sandwich <strong>Lp</strong>(a)/anticorps des puits de la plaque est mis en réaction avec un substrat<br />
pour le HRP (peroxyde d’hydrogène) et un chromogène (o-phénylènediamine),<br />
produisant une solution colorée. Au bout de 20 minutes, la réaction est stoppée à l’aide<br />
d'acide sulfurique: la couleur développée est directement proportionnelle à la<br />
concentration de <strong>Lp</strong>(a) dans l'échantillon. La concentration de la masse <strong>Lp</strong>(a) (mg/dl) est<br />
quantitativement déterminée par comparaison entre l’absorbance de l’échantillon et une<br />
courbe d’étalonnage préparée avec des concentrations connues de <strong>Lp</strong>(a).<br />
Conjugué anti-<strong>Lp</strong>(a)<br />
polyclonal – HRP<br />
Particule <strong>Lp</strong>(a)<br />
Anti-<strong>Lp</strong>(a) monoclonal<br />
(phase solide)<br />
Figure 1: Puits type<br />
3 Réactifs fournis (en quantité suffisante pour 96 puits)<br />
Tous les matériaux fournis sont destinés à des procédures de diagnostic in vitro. Dès<br />
leur réception, tous les réactifs doivent être conservés au réfrigérateur (2-8°C). Les<br />
dates d’expiration des composants sont indiquées sur les étiquettes des fioles.<br />
N’intervertissez pas les différents réactifs d’une trousse avec ceux d’une trousse d’un<br />
autre lot. Tous les composants doivent être utilisés conformément aux indications.<br />
1. BARRETTES DE MICROTITRAGE <strong>Lp</strong>(a): 12 barrettes (1 x 8 puits) sur un support.<br />
Anti-<strong>Lp</strong>(a) (monoclonal) de souris immobilisé sur une barrette de microtitrage.<br />
Conservez les barrettes inutilisées dans le sachet métallisé soigneusement refermé<br />
avec son sachet de dessiccateur pendant le stockage.<br />
2. ÉTALONS <strong>Lp</strong>(a): 1 x 2 ml chacun en six (6) concentrations. Fournis prêts à<br />
l'emploi. Contiennent de la <strong>Lp</strong>(a) dans du plasma humain avec une solution<br />
tampon, des agents de stabilisation protéique et de la Proclin. Reportez-vous à la<br />
section « Précautions » pour de plus amples informations. Bleu de bromophénol<br />
ajouté pour coloration.<br />
3. CONTRÔLES <strong>Lp</strong>(a): 1 x 2 ml chacun en deux (2) concentrations. Fournis prêts à<br />
l'emploi. Contiennent de la <strong>Lp</strong>(a) dans du plasma humain avec une solution<br />
tampon, des agents de stabilisation protéique et de la Proclin. Reportez-vous à la<br />
section « Précautions » pour de plus amples informations. Une fourchette est<br />
indiquée pour chaque concentration de contrôle sur la fiche fournie avec chaque<br />
trousse. Bleu de bromophénol ajouté pour coloration.<br />
4. DILUANT POUR ÉCHANTILLON <strong>Lp</strong>(a): 2 x 45 ml de solution tampon contenant<br />
du bleu de bromophénol pour la coloration, des agents de stabilisation protéique et<br />
de la Proclin.<br />
5. TAMPON DE LAVAGE CONCENTRÉ (20X): 1 x 50 ml de solution tampon<br />
contenant de la Proclin.<br />
6. CONJUGUÉ ANTI-<strong>Lp</strong>(a)-HRP: 1 x 11 ml de HRP conjugué à de l’anti-<strong>Lp</strong>(a)<br />
(chèvre, polyclonal) dans une solution tampon avec des agents de stabilisation<br />
protéique et de la Proclin. Bleu de bromophénol ajouté pour coloration.<br />
7. RÉACTIF OPD: 1 x 5 tablettes, chaque tablette contient du chlorhydrate de ophénylènediamine<br />
et des excipients. Évitez tout contact avec la peau.<br />
8. RÉACTIF COLORIMÉTRIQUE: 1 x 50 ml de solution tampon avec peroxyde<br />
d’hydrogène.<br />
9. RÉACTIF D’ARRÊT: 1 x 10 ml d’acide sulfurique 2N. Évitez tout contact avec la<br />
peau et les yeux.<br />
4 Matériaux requis mais non fournis<br />
1. Pipettes: - 10 µl, 100 µl<br />
- Pipette à canaux multiples 50-100 µl<br />
- 2 ml, 5 ml, 50 ml<br />
2. Mélangeur: Mélangeur vortex ou équivalent.<br />
3. Agitateur orbital: Possibilité de maintenir 120 ± 5 t/min.<br />
REMARQUE: le diamètre orbital des agitateurs/secoueurs varie; la vitesse<br />
recommandée s’applique à un agitateur avec une orbite de 0,75 pouces (19 mm).<br />
Pour les agitateurs dont le diamètre orbital est différent, la vitesse devra être<br />
adaptée en conséquence.<br />
4. Système de lavage des plaques: Capacité de lavage d’une barrette à huit<br />
(8) puits ou d’une plaque de 96 puits. Ajustez le<br />
volume pour distribuer 300 µl par puits.<br />
5. Lecteur de plaques: Spectrophotomètre pour microplaques adapté à la<br />
mesure de l’absorbance à 492 nm (490 nm également<br />
acceptable). Reportez-vous au manuel de<br />
fonctionnement du fabricant pour procéder à<br />
l’installation, au fonctionnement et à l’entretien corrects<br />
et connaître les risques.<br />
6. Divers - Tubes de dosage en verre ou borosilicate<br />
- Pointes de pipette<br />
- Réservoirs de réactifs<br />
- Conteneur pour déchets infectieux<br />
- Gants<br />
- Pinces en plastique<br />
- Une éprouvette graduée de 1 l<br />
5 Précautions<br />
1. Lisez entièrement la notice avant d’utiliser l’un des matériaux.<br />
2. Les échantillons reçus pour analyse de même que les étalons et les contrôles de la<br />
trousse contiennent du plasma ou du sérum humain et doivent être manipulés<br />
comme des agents infectieux potentiels par exemple pour le virus de l'hépatite B<br />
ou C ou le VIH de types 1 et 2. Reportez-vous à la publication HHS (CDC) 84-8395<br />
Biosafety in Microbiological and Biomedical Laboratories.<br />
3. Utilisez des gants jetables lorsque vous manipulez les échantillons.<br />
4. Les tablettes d’OPD ne doivent pas être mises en contact avec une surface<br />
métallique. Utilisez les pinces en plastique pour manipuler les tablettes d’OPD.<br />
5. L’exactitude et la précision des résultats sont généralement améliorées par<br />
l’utilisation de pipettes correctement calibrées.<br />
6. Ne pipetez pas à la bouche.<br />
7. Ne laissez pas les puits s’assécher après le lavage.<br />
8. Pipetez tous les réactifs au fond des puits de microtitrage.<br />
9. Changez les pointes de pipettes pour chaque nouvel étalon, contrôle, réactif et<br />
échantillon.<br />
10. N'utilisez pas les réactifs au-delà de leur date de péremption.<br />
11. Ne mélangez pas les réactifs appartenant à des lots différents.<br />
12. L’impact de l’utilisation de tubes en polystyrène pour le stockage de l’échantillon ou<br />
de la dilution n’a pas été étudié pour cette procédure. En conséquence,<br />
N’UTILISEZ PAS DE TUBES EN POLYSTYRÈNE dans ce test.<br />
13. Les épreuves doivent comprendre au moins deux contrôles fiables pour vérifier la<br />
performance de la trousse.<br />
14. Il est recommandé de préparer des plasmas ou des sérums de contrôle internes et<br />
d'établir vos propres fourchettes afin de les utiliser comme contrôle de qualité<br />
supplémentaire.<br />
15. Tous les étalons, les contrôles et les échantillons doivent être testés en double.<br />
16. Retirez du support les barrettes qui ne seront pas utilisées pour le test donné;<br />
conservez-les de manière appropriée (voir la section Réactifs fournis). Étiquetez<br />
toutes les barrettes utilisées. Si nécessaire pour le lavage des plaques, remplacez<br />
les barrettes retirées par d’anciennes barrettes utilisées.<br />
17. Vous obtiendrez des résultats plus précis en retirant tout le liquide résiduel de la<br />
plaque en retournant la plaque et en la frappant fermement contre un tampon<br />
absorbant après le lavage. REMARQUE: assurez-vous que les barrettes sont<br />
étiquetées pour le cas où elles se délogeraient du support.<br />
18. Manipulez la plaque par le support pour éviter tout contact avec le fond des puits,<br />
ce qui pourrait affecter vos résultats.<br />
19. Lavez-vous soigneusement les mains à la fin de la procédure de test.<br />
6 Prélèvement et conservation des échantillons<br />
Les directives suivantes, basées sur les recommandations du Laboratory<br />
Standardization Panel du NCEP pour les tests sur les lipides et les lipoprotéines,<br />
permettent de minimiser les effets des facteurs pré-analytiques sur les tests de la <strong>Lp</strong>(a).<br />
1. Le profil de lipides et de lipoprotéines du sujet ne doit être mesuré que si la<br />
personne présente un statut métabolique régulier.<br />
2. Les sujets doivent conserver leur régime et leur poids initiaux pendant au moins 2<br />
semaines avant la détermination des lipides et lipoprotéines.<br />
3. D’autres mesures doivent être réalisées dans les 2 mois qui suivent, à des<br />
intervalles d’une semaine au moins, avant de prendre une décision médicale quant<br />
à une action future.<br />
4. Les sujets ne doivent pas pratiquer d’exercice physique violent dans les 24 heures<br />
qui précèdent le test.<br />
5. Il est possible d’utiliser des échantillons à jeun ou non pour la détection de la <strong>Lp</strong>(a).<br />
6. Le sujet doit rester assis pendant au moins 5 minutes avant le prélèvement de<br />
l’échantillon.<br />
7. Les garrots ne doivent pas rester en place plus d’une minute pendant la ponction<br />
veineuse.<br />
8. Tous les échantillons sanguins doivent être considérés comme potentiellement<br />
infectieux et manipulés en conséquence.<br />
9. Ce test peut se pratiquer sur un échantillon plasmatique ou un échantillon de<br />
sérum. L’EDTA ou l’héparine peuvent être utilisés comme anticoagulants pour le<br />
plasma. Généralement, l’EDTA est l’anticoagulant privilégié pour le panel de<br />
lipides/lipoprotéines car il a été démontré que l’héparine diminuait les valeurs de<br />
triglycérides de manière artefactuelle.<br />
10. Les échantillons <strong>Lp</strong>(a) de sérum et de plasma nécessitent une manipulation<br />
particulière. Les échantillons peuvent être conservés au réfrigérateur (2-8°C) si<br />
l’analyse a lieu dans les 48 heures qui suivent le prélèvement. Dans le cas<br />
contraire, ils doivent être conservés à -80°C jusqu'à l’analyse.<br />
11. La vitamine PP et les œstrogènes diminuent de manière prouvée les taux de<br />
<strong>Lp</strong>(a). 14-21 L’utilisation des bêtabloquants, d’autres médicaments anti-dépresseurs,<br />
l’alcool et le tabac, connus pour affecter les autres lipides, n’ont aucun effet sur les<br />
taux de <strong>Lp</strong>(a).<br />
Le sang doit être prélevé à l’aide de techniques de ponction veineuse standard soit<br />
dans des tubes EDTA soit dans des tubes de sérum conservés sur de la glace. En<br />
ce qui concerne le sérum, le sang doit coaguler pendant 30 à 60 minutes à 2-8°C<br />
avant d’être séparé. Pour les échantillons EDTA, le plasma doit être séparé des<br />
cellules par une courte étape de centrifugation réfrigérée conforme aux directives<br />
NCEP. L’impact de l’utilisation de récipients en polystyrène pour le stockage de<br />
l’échantillon n’a pas été étudié pour cette procédure, l’utilisation de ces récipients<br />
n’est donc pas recommandée.<br />
7 Préparation du réactif<br />
1. Attendez que tous les réactifs parviennent à température ambiante (18-25°C)<br />
avant de les utiliser. Mélangez soigneusement tous les réactifs avant usage.<br />
2. Préparation des échantillons (1:201): diluez tous les échantillons à 1:201 avec le<br />
diluant en mélangeant 10 µl d'échantillon avec 2 ml de diluant dans des tubes en<br />
verre puis vortexez. Changez les pointes de pipettes pour chaque nouvel<br />
échantillon. N’UTILISEZ PAS DE TUBES EN POLYSTYRÈNE pour la dilution des<br />
échantillons.<br />
3. Tampon de lavage (20X): préparez le tampon de lavage en diluant 50 ml de<br />
concentré avec de l’eau distillée ou déminéralisée pour obtenir un volume final d’un<br />
litre. Laissez se dissoudre tout cristal dans le concentré à température ambiante<br />
avant de mélanger soigneusement puis de l’utiliser. Le tampon de lavage dilué<br />
peut être conservé à température ambiante pendant 2 semaines ou à 2-8°C<br />
pendant 3 mois. 300 ml au moins seront nécessaires pour chaque plaque.<br />
4. Solution révélatrice: préparez suffisamment de solution révélatrice fraîche<br />
20 minutes avant utilisation en dissolvant une tablette d’OPD dans 5 ml de réactif<br />
colorimétrique pour 40 puits de titrage. La solution doit être transparente à jaune<br />
pâle. Ne l’utilisez pas si elle est jaune foncé.<br />
8 Protocole opératoire<br />
1. Attendez que les réactifs parviennent à température ambiante (18-25°C) avant de<br />
les utiliser. Mélangez bien tous les réactifs avant utilisation.<br />
2. La plaque revêtue d’anticorps est conditionnée avec un sachet de dessiccateur.<br />
Assurez-vous soigneusement que le sachet de dessiccateur n’est pas endommagé<br />
lorsque le conditionnement est ouvert. Replacez les barrettes de microtitrage <strong>Lp</strong>(a)<br />
inutilisées dans leur sachet d’origine avec le sachet de dessiccateur fourni et<br />
scellez le sachet avec du ruban adhésif.<br />
3. Positionnement des barrettes: la figure 2 montre un exemple de positionnement de<br />
plaque typique.<br />
Échantillon Code<br />
Étalon 0 mg/dl S1<br />
Étalon 5 mg/dl S2<br />
Étalon 10 mg/dl S3<br />
Étalon 20 mg/dl S4<br />
Étalon 40 mg/dl S5<br />
Étalon 80 mg/dl S6<br />
Contrôle de concentration 1 C1<br />
Contrôle de concentration 2 C2<br />
Échantillon à tester 1 U1<br />
Échantillon à tester 2 U2<br />
Etc.<br />
Figure 2<br />
A S1 S1 Ul Ul U9 U9<br />
B S2 S2 U2 U2 U10 U10<br />
C S3 S3 U3 U3 U11 U11<br />
D S4 S4 U4 U4 U12 U12<br />
E S5 S5 U5 U5 U13 U13<br />
F S6 S6 U6 U6 U14 U14<br />
G C1 C1 U7 U7 U15 U15<br />
H C2 C2 U8 U8 U16 U16<br />
1 2 3 4 5 6<br />
4. Diluez tous les échantillons de sérum/plasma à 1:201 dans des tubes en verre en<br />
ajoutant 10 µl d’échantillon dans 2 ml de diluant. Vortexez brièvement pour<br />
mélanger. N’UTILISEZ PAS DE TUBES EN POLYSTYRÈNE pour la dilution des<br />
échantillons.<br />
5. Pipetez 100 µl d'étalon et de contrôle en double au fond des puits de titrage<br />
comme le montre la figure 2.<br />
REMARQUE: les étalons et les contrôles sont fournis à une dilution de 1:201, il<br />
n’est donc pas nécessaire de diluer ces réactifs avec le diluant.<br />
6. Pipetez 100 µl d'échantillons dilués en double au fond de leurs puits respectifs.<br />
7. Incubez pendant une heure ± 2 minutes à température ambiante contrôlée (18-<br />
25°C) sur un agitateur orbital à 120 ± 5 t/min. Démarrez le chronométrage après<br />
ajout du dernier échantillon.<br />
8. Lavage:<br />
• Lavage semi-automatique/automatique. Aspirez la plaque et lavez-la deux<br />
fois avec un système de lavage pour microplaques.<br />
Tournez la plaque de 180 degrés et lavez-la deux fois de plus. Inversez la<br />
plaque et frappez-la fermement sur le tampon absorbant pour retirer tout<br />
1-F<br />
excès de solution de lavage.<br />
• Lavage manuel. En utilisant une rampe de lavage à huit ou douze canaux,<br />
aspirez et lavez chaque puits quatre fois. Inversez la plaque et frappez-la<br />
fermement sur un tampon absorbant pour retirer tout excès de solution de<br />
lavage.<br />
REMARQUE. La précision sera accrue en retirant autant de liquide résiduel que<br />
possible. L’étiquetage des barrettes de test permettra de déterminer la position des<br />
barrettes dans le cas où elles se délogeraient du support.<br />
9. À l’aide d’une pipette à canaux multiples, ajoutez 100 µl de conjugué anti-<strong>Lp</strong>(a)-<br />
HRP au fond de chaque puits.<br />
10. Incubez pendant 20 minutes ± 1 minute à température ambiante contrôlée (18-<br />
25°C) sur un agitateur orbital à 120 ± 5 t/min.<br />
11. Une fois l’incubation du conjugué commencée, préparez la solution révélatrice en<br />
ajoutant une tablette d’OPD pour 5 ml de réactif colorimétrique. Cette quantité est<br />
suffisante pour cinq barrettes. Laissez se dissoudre complètement la ou les<br />
tablettes puis vortexez.<br />
12. Répétez l’étape de lavage 8.<br />
13. À l’aide d’une pipette à canaux multiples équipée de pointes propres, pipetez<br />
100 µl de solution révélatrice dans chaque puits et incubez 20 minutes ± 1 minute<br />
à température ambiante contrôlée (18-25°C) sur un agitateur orbital à 120 ±<br />
5 t/min. Il est recommandé d’ajouter la solution révélatrice à intervalles<br />
chronométrés et d’ajouter le réactif d’arrêt selon les mêmes intervalles après<br />
l’étape de révélation de couleur.<br />
REMARQUE: si les valeurs d’absorbance des étalons sont supérieures à la fourchette<br />
linéaire de l’instrumentation disponible, il est possible de réduire le chronométrage de<br />
l’étape de développement colorimétrique de vingt (20) minutes à un minimum de huit (8)<br />
minutes sans que les performances du dosage en soient affectées. Si l’étape de<br />
développement colorimétrique est réduite, une attention toute particulière devra être<br />
portée au chronométrage de l’ajout de réactif d’arrêt.<br />
14. Pipetez 50 µl de réactif d'arrêt dans chaque puits en utilisant une pipette à canaux<br />
multiples.<br />
15. Étalonnez le lecteur de microplaques sur un puits d’étalon 0 mg/dl. Lisez la plaque<br />
à 492 nm (490 nm également acceptable) dans les 15 minutes qui suivent l’ajout<br />
du réactif d’arrêt.<br />
9 Contrôle de qualité<br />
1. N'utilisez pas les réactifs au-delà de leur date de péremption.<br />
2. N’intervertissez pas les réactifs de la trousse avec ceux de la trousse d’un autre<br />
lot.<br />
3. Les épreuves doivent comprendre au moins deux contrôles fiables pour vérifier la<br />
performance de la trousse.<br />
4. Nous vous recommandons de préparer des plasmas ou des sérums de contrôle<br />
internes et d'établir vos propres fourchettes afin de les utiliser comme contrôle de<br />
qualité supplémentaire.<br />
5. Les données de contrôle pour les échantillons de contrôle internes doivent être<br />
reportées sur un graphique Levey Jennings pour évaluer la tendance des résultats.<br />
Pour de plus amples informations, lisez:<br />
Levey S, Jennings EK The rise of control charts in the clinical laboratory. Am J Clin<br />
Pathol 20: 1059; 1950.<br />
6. Toutes les valeurs pour les contrôles livrés avec la trousse doivent se trouver dans<br />
la fourchette indiquée pour valider l’épreuve et assurer un résultat précis et<br />
acceptable pour l’échantillon du patient.<br />
7. De nombreuses références sont disponibles pour établir des programmes de<br />
contrôle de qualité des épreuves. Pour obtenir des exemples ou de plus amples<br />
informations, lisez:<br />
Westgard JO, Groth T, et al. Principles for developing improved quality control<br />
procedures. Clin Lab Invest Suppl 172: 19-41; 1984.<br />
Dudley RA, Edwards P, et al. Guidelines for immuno-assay data processing. Clin<br />
Chem 31(8): 1264-1271; 1985.<br />
Westgard 10, Stein B, Automated selection of statistical quality-control procedures<br />
to assure meeting clinical or analytical quality requirements. Clin Chem 43(2):<br />
400-403; 1997.<br />
10 Résultats<br />
REMARQUE: TOUTES LES DONNÉES PRÉSENTÉES LE SONT UNIQUEMENT<br />
DANS UN BUT DESCRIPTIF. CES DONNÉES NE DOIVENT JAMAIS ÊTRE<br />
SUBSTITUÉES À DES VALEURS OBTENUES À L’AIDE DE LA TROUSSE DE<br />
DOSAGE<br />
1. Faites la moyenne des lectures d’absorbance pour les doubles des étalons,<br />
contrôles et échantillons à tester.f<br />
2. Tracez une courbe de l’absorbance moyenne rapportée à la <strong>Lp</strong>(a) en mg/dl pour<br />
chaque étalon (voir figure 3 et tableau 1). Pour ajustement de la courbe, vous<br />
pouvez utiliser une transformation point à point, 4 paramètres ou logarithmique.<br />
3. Déduisez les valeurs des échantillons à tester et des contrôles à partir de la courbe<br />
d’étalonnage comme celle illustrée dans la figure 3 et le tableau 1. Assurez-vous<br />
que les résultats de contrôle correspondent aux critères de contrôle de qualité<br />
acceptés avant de reporter les résultats de l'échantillon.<br />
Figure 3: Courbe d’étalonnage type<br />
Absorbance à<br />
492 nm<br />
2,5<br />
2<br />
1,5<br />
1<br />
0,5<br />
0<br />
5 10 20 50 80<br />
<strong>Lp</strong>(a) en mg/dl<br />
Tableau 1<br />
Données type<br />
Échantillon Code Abs Abs<br />
moyenne<br />
Valeur<strong>Lp</strong>(a)<br />
mg/dl<br />
%D.O.<br />
CV<br />
Étalon 0 mg/dl S1 0,000 0,000 - -<br />
-0,001<br />
Étalon 5 mg/dl S2 0,257 0,257 - 0,0<br />
0,257<br />
Étalon 10 mg/dl S3 0,468 0,467 - 0,4<br />
0,465<br />
Étalon 20 mg/dl S4 0,835 0,832 - 0,4<br />
0,830<br />
Étalon 40 mg/dl S5 1,396 1,391 - 0,6<br />
1,385<br />
Étalon 80 mg/dl S6 2,014 2,000 - 1,1<br />
1,985<br />
Contrôle de concentration 1 0,746 0,733 16,7 2,5<br />
0,720<br />
Contrôle de concentration 2 1,343 1,323 36,8 2,1<br />
1,303<br />
Échantillon à tester 1 0,157 0,156 3,0 1,0<br />
0,155<br />
Échantillon à tester 2 1,250 1,242 34,7 0,6<br />
1,233<br />
Etc.<br />
REMARQUE: aucune correction n’est nécessaire pour la dilution d’échantillon à 1:201 car les étalons sont fournis sous<br />
forme pré-diluée.<br />
11 Limites de la procédure<br />
1. Il n’est pas recommandé d’extrapoler, à partir de la courbe, des valeurs inférieures<br />
à 5 mg/dl ou supérieures à 80 mg/dl. Les échantillons de plasma ou de sérum dont<br />
les concentrations de <strong>Lp</strong>(a) sont supérieures à 80 mg/dl ou inférieures à 5 mg/dl<br />
doivent être reportées comme telles.<br />
2. Si vous souhaitez obtenir une valeur quantitative supérieure à 80 mg/dl pour un<br />
échantillon, celui-ci doit être plus amplement dilué selon la fourchette de dosage<br />
avec le diluant. La valeur obtenue doit être multipliée par ce facteur de dilution pour<br />
obtenir la valeur de <strong>Lp</strong>(a) en mg/dl.<br />
3. Les échantillons ne doivent pas être préservés à l’aide d'azide de sodium, car il<br />
peut affecter le processus de développement de couleur.<br />
4. Interférences potentielles – Les échantillons contenant les substances suivantes<br />
aux concentrations listées n’interfèrent pas avec le test pour doser la <strong>Lp</strong>(a).<br />
a. Triglycéride – 2500 mg/dl<br />
b. Hémoglobine – 5 g/dl<br />
c. Bilirubine – 2,5 mg/dl<br />
5. Ce test peut se pratiquer sur un échantillon plasmatique ou un échantillon de<br />
sérum. L’EDTA ou l’héparine peuvent être utilisés comme anticoagulants pour le<br />
plasma. Généralement, l’EDTA est l’anticoagulant privilégié pour le panel de<br />
lipides/lipoprotéines car il a été démontré que l’héparine diminuait les valeurs de<br />
triglycérides de manière artefactuelle.<br />
6. Les échantillons <strong>Lp</strong>(a) de sérum et de plasma nécessitent une manipulation<br />
particulière. Les échantillons peuvent être conservés au réfrigérateur (2-8°C) si<br />
l’analyse a lieu dans les 48 heures qui suivent le prélèvement. Dans le cas<br />
contraire, ils doivent être conservés à -80°C jusqu'à l’analyse.<br />
7. La vitamine PP et les œstrogènes sont connus pour diminuer les taux de <strong>Lp</strong>(a). 14-21<br />
Le traitement ne devra pas être initié en se basant uniquement sur une valeur de<br />
<strong>Lp</strong>(a).<br />
12 Val eurs attendues<br />
Les taux de lipoprotéine (a) sont influencés par des facteurs génétiques et varient selon<br />
la population ethnique. Les valeurs suivantes attendueschez des sujets en bonne santé<br />
sont citées pour référence uniquement. Il est recommandé à chaque laboratoire d’établir<br />
sa propre fourchette de référence en tenant compte de la méthode de dosage utilisée.<br />
Vous obtiendrez des indications pour définir les intervalles de référence qui<br />
correspondent aux exigences minimum de fiabilité et d’utilité dans le document NCCLS<br />
"C28-A How to Define and Determine Reference Intervals in the Clinical Laboratory,<br />
Approved Guideline 1995"<br />
Population Taux de <strong>Lp</strong>(a) attendus en<br />
mg/dl (Moyenne ± ET)<br />
Références<br />
(taille de l’échantillon<br />
représentatif)<br />
Blancs européens / Asiatiques 14 ± 17 9, 22, 23 (2678)<br />
Américains d’origine mexicaine 11 ± 1,1 24, 25 (316)<br />
Africains et descendants 28 ± 22 10, 22, 26 (4165)<br />
Américains natifs et descendants 7 ± 14 24, 25, 27 (4500)<br />
D’après les informations disponibles, le taux de 30 mg/dl de <strong>Lp</strong>(a) est un seuil de<br />
différenciation de risque modéré pour les populations blanches européennes et<br />
constitue, s’il est utilisé en association avec d’autres facteurs de risque cardiaques<br />
documentés, un outil utile pour déterminer le risque de CHD prématuré particulièrement<br />
chez des hommes de Causasian. 28,29 Cependant, si l’on considère la nature des<br />
indicateurs de risque de coronaropathie pour les lipides et lipoprotéines, une surveillance<br />
rapprochée peut être justifiée chez les patients dont les taux de <strong>Lp</strong>(a) sont supérieurs à<br />
20 mg/dl, tout particulièrement si d’autres facteurs de risque sont présents.<br />
Bien qu’un taux de <strong>Lp</strong>(a) supérieur à 30 mg/dl déterminé par le dosage <strong>Macra®</strong> <strong>Lp</strong>(a)<br />
augmente la probabilité de développement d’athérosclérose ou de coronaropathie, tous<br />
les individus avec un taux élevé de <strong>Lp</strong>(a) ne développeront pas systématiquement une<br />
maladie significative. Chez certains individus, une valeur <strong>Lp</strong>(a) inférieure à 30 mg/dl<br />
n’exclut pas une athérosclérose significative ou une coronaropathie. L’évaluation de ces<br />
maladies doit être faite en tenant compte des antécédents du patient, de son ethnicité,<br />
des informations cliniques et des autres tests cliniques de laboratoire.<br />
D’autres données sont actuellement collectées afin de parvenir à établir des fourchettes<br />
de valeurs attendues pour d’autres populations.<br />
13 Caractéristiques de performance spécifiques<br />
A. Linéarité de la dilution<br />
Trois échantillons ont été dilués avec du diluant pour échantillon avant de déterminer le<br />
taux de <strong>Lp</strong>(a). La valeur de récupération en pourcentage a été calculée en divisant la<br />
valeur observée par la valeur attendue et en multipliant par 100 (REMARQUE: chaque<br />
échantillon a été précédemment dilué à 1:201).
Valeur attendue Valeur observée %<br />
Dilution Échantillon (mg/dl) (mg/dl) Récupération<br />
1:1 1 68,1 68,1 100<br />
3:4 51,1 49,2 96<br />
1:2 34,1 36,8 108<br />
1:4 17,0 17,9 105<br />
1:8 8,5 8,5 100<br />
1:1 2 40,1 40,1 100<br />
3:4 30,0 31,8 106<br />
1:2 20,0 21,8 109<br />
1:4 10,0 10,7 107<br />
1:8 5,0 4,8 96<br />
1:1 3 29,8 29,8 100<br />
3:4 22,4 21,8 97<br />
1:2 14,9 15,1 101<br />
1:4 7,5 7,8 104<br />
1:8 3,7* 3,1 4<br />
*En dehors de la fourchette de dosage recommandée.<br />
B. Récupération<br />
Une quantité connue de <strong>Lp</strong>(a) a été ajoutée à deux échantillons dilués. La récupération a<br />
été calculée en divisant la valeur observée par la valeur attendue et en multipliant par<br />
100.<br />
Valeur <strong>Lp</strong>(a) Quantité Valeur attendue Valeur<br />
%<br />
enrichie<br />
observée<br />
Échantillon (mg/dl) (mg/dl) (mg/dl) (mg/dl) Récupération<br />
1 12,3 0,0 12,3 12,3 100<br />
5,0 17,3 16,1 93<br />
10,0 22,3 21,9 98<br />
20,0 32,3 26,8 83<br />
40,0 52,3 42,0 80<br />
2 31,3 0,0 31,3 31,3 100<br />
5,0 36,3 33,5 92<br />
10,0 41,3 38,3 93<br />
20,0 51,3 46,7 91<br />
40,0 71,3 64,4 90<br />
C. Précision<br />
1. Variation intrasérie<br />
Les données pour la précision intrasérie ont été obtenues à partir de cinq échantillons de<br />
plasma humain, chaque échantillon étant répliqué quatre fois.<br />
Moyenne %<br />
Échantillon (mg/dl) ET C.V.<br />
1 7,7 0,8 1,4<br />
2 8,1 0,5 6,4<br />
3 14,5 0,6 4,0<br />
4 28,0 2,0 7,0<br />
5 65,7 2,0 6,3<br />
2. Variation interséries<br />
Les données pour la précision interséries ont été obtenues à partir de quatre<br />
échantillons de plasma humain dosés en doublets dans huit épreuves.<br />
Moyenne %<br />
Échantillon (mg/dl) ET C.V.<br />
1 10,3 0,8 7,8<br />
2 18,3 1,1 6,0<br />
3 37,8 3,2 8,5<br />
4 67,8 8,6 12,7<br />
D. Spécificité<br />
Les substances suivantes ont été ajoutées aux échantillons de plasma humain<br />
comprenant des taux variés de <strong>Lp</strong>(a). Aucune réactivité croisée détectable n’a été<br />
observée jusqu’aux taux indiqués.<br />
Composé Concentration Réactivité croisée<br />
Plasminogène 200 mg/dL Aucune<br />
LDL 166 mg/dl Aucune<br />
HDL 400 mg/dl Aucune<br />
VLDL 200 mg/dl Aucune<br />
E. Niveau de dépistage minimum<br />
Le niveau de dépistage minimum du test <strong>Lp</strong>(a) a été obtenu par dosage de la courbe<br />
d’étalonnage cinq fois, calcul de l’écart moyen et de l’écart-type pour les étalons, ajout<br />
de deux écarts-types à l’absorbance moyenne pour l’étalon 0 mg/dl et interpolation de la<br />
valeur <strong>Lp</strong>(a). La valeur <strong>Lp</strong>(a) obtenue a été constamment inférieure ou égale à 0,8 mg/dl.<br />
F. Corrélation avec d’autres méthodes: voir annexe II<br />
Annexe I – Contexte de la lipoprotéine (a), son association avec le risque de<br />
coronaropathie et variations chez les différentes populations<br />
La lipoprotéine (a) [<strong>Lp</strong>(a)] est une particule lipidique sphérique présente principalement<br />
selon une échelle de densités par ultracentrifugation de 1,006 à 1,021 g/ml. De<br />
composition lipidique centrale similaire aux lipoprotéines de basse densité (LDL) et<br />
présentant une apolipoprotéine de surface B-100 (apo B), la <strong>Lp</strong>(a) diffère des LDL par<br />
une glycoprotéine supplémentaire, l’apolipoprotéine (a) [apo(a)]. L’apo(a) est liée par<br />
covalence à l’apolipoprotéine B-100 (apo B) par liaison disulfure. Les études ont montré<br />
que la portion apo(a) de la <strong>Lp</strong>(a) est une structure hétérogène. 1-2 Cette hétérogénéité<br />
résulte de la variation du nombre de domaines protéiques connus sous le nom de<br />
kringle. On sait que l’un de ces domaines, kringle 4, se répète en formant de<br />
nombreuses isoformes de tailles et poids différents. Pas moins de 40 isoformes<br />
différentes ont été rapportées, présentant de 12 à 52 répétitions du kringle 4. 3<br />
La séquence d’ADN c 30 et la structure immunochimique de l’apo(a) ont été observées<br />
comme étrangement similaires aux kringles 4 et 5 du plasminogène. En raison de cette<br />
similitude, la <strong>Lp</strong>(a) inhibe la fibrinolyse par compétition avec le plasminogène pour la<br />
fibrine. 31,32 En outre, la <strong>Lp</strong>(a) se dépose dans les plaques d’athérome, favorisant<br />
l’obstruction des artères. 33,34 Krempler 35 a montré que l’apo(a) est synthétisée<br />
indépendamment des autres lipoprotéines puis se lie aux particules du plasma contenant<br />
de l’apo B. Albers 36 a mis en évidence, en revanche, le fait que les taux plasmatiques<br />
d’apo B ne sont pas corrélés aux taux de <strong>Lp</strong>(a). La <strong>Lp</strong>(a) a été observée pour la<br />
première fois par Kate Berg de l’université d’Oslo en 1963. 11 De nombreuses études des<br />
années 70 ont mis en évidence une association entre la <strong>Lp</strong>(a) et la coronaropathie. 4-8<br />
Depuis, une quantité considérable de littérature s’est accumulée, insistant davantage sur<br />
l’association entre une concentration élevée de <strong>Lp</strong>(a) et un risque accru de<br />
coronaropathie.<br />
L’association entre les taux élevés de <strong>Lp</strong>(a) et le risque d’infarctus du myocarde (IM) a<br />
été documentée et a fait de la <strong>Lp</strong>(a) un facteur de risque indépendant pour l’IM. 37-39 Le<br />
risque relatif d’IM chez les sujets présentant des taux de <strong>Lp</strong>(a) supérieurs à 30 mg/dl a<br />
été considéré 1,85 fois supérieur à celui des sujets dont les taux de <strong>Lp</strong>(a) sont inférieurs<br />
à 30 mg/dl. 33 En conséquence, le taux de 30 mg/dl a souvent été cité comme le seuil au-<br />
delà duquel le risque est considéré comme élevé. De nombreuses études ont montré<br />
une association entre les taux élevés de <strong>Lp</strong>(a) et les accidents vasculaires cérébraux et<br />
les maladies vasculaires périphériques. 40-50 Ces études comprenaient des personnes<br />
des populations blanches européennes, de la population japonaise et de la population<br />
chinoise. Le taux élevé de <strong>Lp</strong>(a) a été considéré en conclusion comme facteur de risque<br />
indépendant pour les coronaropathies chez les patients de la population blanche<br />
européenne avec hypercholestérolémie familiale et troubles familiaux des lipoprotéines. 9,<br />
28,51 Les études cliniques ont montré que les taux élevés de <strong>Lp</strong>(a) étaient associés à la<br />
sténose 52,53 et à la resténose après angioplastie coronarienne transluminale percutanée<br />
(ACTP). 54,55 Toujours d’après ces études, les taux de <strong>Lp</strong>(a) sont presque totalement<br />
déterminés par des facteurs génétiques et les taux élevés de <strong>Lp</strong>(a) sont fréquemment<br />
observés chez les patients et les familles avec coronaropathie précoce. Des études<br />
familiales menées aux États-Unis et en Europe ont montré que la <strong>Lp</strong>(a) est héritée via un<br />
schéma unifactoriel majeur influencé par d’autres gènes. 56 Ainsi, la <strong>Lp</strong>(a) peut être un<br />
initiateur et un promoteur du processus athéroscléreux, tout en étant un marqueur<br />
précoce. De nombreuses études cas-témoin rétrospectives ont été menées et ont<br />
montré un lien entre des taux élevés de <strong>Lp</strong>(a) et les coronaropathies. 37,51,57-70<br />
Les régimes standard de réduction des lipides se montrent insatisfaisants pour réduire<br />
les taux de <strong>Lp</strong>(a). Les taux de <strong>Lp</strong>(a) semblent insensibles aux régimes, aux inhibiteurs<br />
de l’HMG-CoA réductase (statines), à la résine hypocholestérolémiante et au probucol.<br />
Un traitement à la vitamine PP à 3 grammes par jour chez les hommes et les<br />
femmes, 14,15 les œstrogènes ou la combinaison œstrogènes/progestatif chez les femmes<br />
post-ménopausées (principalement blanches européennes) réduisent de manière<br />
significative les taux de <strong>Lp</strong>(a). 16-21 Ces modalités de traitement ont toutes été associées<br />
avec une réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux coronaropathies. C’est<br />
pourquoi la <strong>Lp</strong>(a) doit être surveillée chez les patients souffrant de coronaropathies, les<br />
patients avec des antécédents familiaux importants de coronaropathies et les patients<br />
pouvant bénéficier d’un traitement pharmacologique de réduction du cholestérol LDL<br />
conformément au protocole ATPI (Adult Treatment Panel I) du NCEP (National<br />
Cholesterol Education Program). 71<br />
Les taux de <strong>Lp</strong>(a) sont génétiquement déterminés et la fourchette normale de <strong>Lp</strong>(a) chez<br />
l’homme varie en fonction de son origine ethnique. 9-12 L’étude Framingham Offspring 23<br />
portant sur 2678 hommes et femmes de population blanche européenne (âge 20-70 ans<br />
+ moyenne 48 ans) ne présentant aucun symptôme de maladie athéroscléreuse montre<br />
une distribution très asymétrique de la <strong>Lp</strong>(a) (moyenne env. 14,5 mg/dl; médiane env.<br />
7,9 mg/dl) avec 56 % de sujets présentant des valeurs entre 0 et 10 mg/dl. Le tableau I<br />
de l’annexe présente les centiles pour les taux plasmatiques de <strong>Lp</strong>(a) dans cette étude.<br />
Les valeurs moyenne ± ET de 14 ± 17 pour les hommes et de 15 ± 17 pour les femmes<br />
sont tout à fait similaires et varient très peu avec l’âge. Ces résultats sont cohérents<br />
avec d’autres études. 9,22 Certaines 10,22,26 ont montré que les Africains ou les personnes<br />
d’origine africaine ont des taux normaux de <strong>Lp</strong>(a) deux à trois fois supérieurs à ceux des<br />
populations blanches européennes avec une distribution moins asymétrique (moyenne<br />
env. 28,5 mg/dl; médiane env. 22,9 mg/dl) (tableau 1). On observe 27 que les populations<br />
natives américaines présentent des taux de <strong>Lp</strong>(a) proches de la moitié environ des taux<br />
des populations blanches européennes, tandis que les Américains d’origine mexicaine 24<br />
présentent des taux de <strong>Lp</strong>(a) significativement inférieurs (env. 30 %) par rapport aux<br />
populations blanches européennes et que certaines sous-populations d’Américains<br />
d’origine mexicaine présentent des taux de <strong>Lp</strong>(a) proches de la moitié de ceux des<br />
populations blanches européennes. Les populations asiatiques présentent en général<br />
des valeurs moyennes de <strong>Lp</strong>(a) similaires à celles des populations blanches<br />
européennes. 12,72,73<br />
Annexe, tableau 1<br />
Répartition en centiles de la <strong>Lp</strong>(a) dans deux études de population à l’aide de la trousse de<br />
dépistage <strong>Macra®</strong> <strong>Lp</strong>(a). Les valeurs sont en mg/dl de <strong>Lp</strong>(a)<br />
Étude CARDIA (23 - 35 ans) Étude Framingham<br />
Noirs (mg/dl) Blancs (mg/dl) Blancs (mg/dl)<br />
Centile Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes<br />
95 67,9 72,9 52,7 51,5 49,6 52,9<br />
90 58,1 62,1 39,1 39,9 38,0 37,5<br />
75 37,9 42,8 19,8 20,2 21,2 22,7<br />
50 21,5 23,9 6,1 6,4 7,6 8,2<br />
25 9,8 12,1 2,2 2,8 2,6 3,0<br />
10 4,4 5,5 1,0 1,3 1,0 1,1<br />
5 2,0 2,9 0,6 0,9 0,6 0,7<br />
N 861 1128 1011 1125 1284 1394<br />
Moyenne ± ET 27 ± 22 30 ± 24 14 ± 17 14 ± 17 14 ± 17 15 ±17<br />
Plusieurs études ont montré que la survenue de coronaropathies chez les hommes<br />
blancs européens, déterminées à la fois par un infarctus du myocarde 29,63 et par<br />
angiographie, 28,57 devient évidente dans les 70 ème à 80 ème centiles des taux de <strong>Lp</strong>(a). La<br />
figure 1 de l’annexe fournit des données issues d’une étude cas-témoin 28 portant sur 321<br />
hommes avec coronaropathie documentée par angiographie (déterminée par une<br />
angiographie différée) et 901 sujets témoins de l’étude Framingham Offspring. Les<br />
données montrent que la fréquence de cas de coronaropathies définies par angiographie<br />
commence à surpasser celle des témoins pour des taux de <strong>Lp</strong>(a) déterminés par<br />
<strong>Macra®</strong> entre 20 et 30 mg/dl et devient plus significative au-delà de 30 mg/dl. Dans<br />
l’étude Framingham Offspring, pour un total de 1210 hommes sans coronaropathie, le<br />
taux de <strong>Lp</strong>(a) entre les 75 ème et 80 ème centiles était de 21-27 mg/dl et de 27-38 mg/dl<br />
entre les 80 ème et 90 ème centiles.<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Annexe, figure 1<br />
Étude Framingham Offspring<br />
Cas de coronaropathies<br />
Témoins<br />
10 20 30 40 50 60 70 80 90<br />
Taux de LP(a) (mg/dL)<br />
Dans cette étude, d’autres informations comparent (annexe, tableau 2) d’autres facteurs<br />
de risque cardiaques liés aux lipides et lipoprotéines pour cette population avec la <strong>Lp</strong>(a).<br />
L’étude 28 comprenait également l’ajustage des données pour prendre en compte les<br />
différences de régimes et l’utilisation des bêtabloquants.<br />
Annexe, tableau 2<br />
Taux de lipoprotéines et apolipoprotéines chez les sujets témoins et les patients avec<br />
Facteur de<br />
risque<br />
Groupe témoin<br />
(n=901)<br />
coronaropathie (moyenne +/- ET)<br />
Coronaropathie (n=321)<br />
Total P1 Après ajustement* P2<br />
Chol T 214 ± 36 211 ± 49 0,343 224 ± 53