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04<br />
ZIP N O 87<br />
JANVIER V FÉVRIER 2013<br />
06 Cliff Jensen<br />
Le beau et la bête !<br />
GROUPE HOM V FUGUES.COM<br />
1276, rue Amherst, Montréal (Québec) H2L 3K8<br />
tél. : (514) 848-1854 fax : (514) 845-7645<br />
e-mail : zip@fugues.com<br />
DIRECTEUR ET PUBLICITÉ<br />
Réal Lefebvre<br />
REPRÉSENTANTS<br />
Richard Traversy<br />
COORDONNATEUR À LA RÉDACTION<br />
Marc Antonios<br />
CORRECTION<br />
Luc-A<strong>le</strong>xandre Perron<br />
GRAPHISME & DESSIN<br />
Erico, JC Marier<br />
COUVERTURE<br />
Cliff Jensen, Photos : Men.com<br />
COLLABORATEURS<br />
Marc Antonios, Dee Dee B, Hector Cartier, Jacques Lamoureux,<br />
Sylvain Tremblay, Denis-Martin et Lubrik<br />
14 Le coup<strong>le</strong><br />
Faits vécus<br />
22 Arsène Lupin<br />
Succès souvenir 1997<br />
24 Nos porn stars se<br />
lancent dans <strong>le</strong>s agences !<br />
Acteurs XXX<br />
28 Men.com fait fureur !<br />
Internet XXX<br />
32 Lucas Entertainment<br />
honoré en Al<strong>le</strong>magne<br />
36 Arsène Lupin suite 1<br />
40 Arsène Lupin suite 2<br />
44 FILMS XXX<br />
56 Arsène Lupin suite 3<br />
60 Idées cadeaux<br />
ZIP est publié 6 fois l’an par <strong>le</strong> Groupe Hom C.P. 335, Succursa<strong>le</strong> C, Montréal, Qc, H2L 4K3. Tél.: (514) 848-1854. Tous droits de reproduction, d'adaptation<br />
ou de traduction réservés. La parution du nom ou de la photographie d'un individu dans cette publication n'implique nul<strong>le</strong>ment une définition<br />
de son orientation sexuel<strong>le</strong>. Les annonces conçues et fabriquées par <strong>le</strong> magazine au service de ses annonceurs demeurent la propriété de celuici,<br />
à moins que ce soit spécifié autrement sur la facturation. L'exactitude de toute information fournie dans <strong>le</strong>s annonces et <strong>le</strong> contenu de ces<br />
dernières relèvent de la responsabilité des annonceurs. Les artic<strong>le</strong>s publiés n'engagent que la responsabilité de <strong>le</strong>urs auteurs. Groupe HOM n'est<br />
pas responsab<strong>le</strong> des manuscrits, visuels ou photos qui lui sont soumis. Le matériel éditorial non sollicité demeure la propriété du magazine. Les<br />
éditeurs se réservent <strong>le</strong> droit de publier ou non tout matériel fourni par <strong>le</strong>s annonceurs et/ou auteurs. Tous <strong>le</strong>s gens apparaissant dans <strong>le</strong>s photographies<br />
ont certifié avoir plus de 18 ans.
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CLIFF JENSEN<br />
LE BEAU ET LA BÊTE !<br />
ENTREVUE V PAR MARC ANTONIOS<br />
Il a dans la mi-vingtaine, il a <strong>le</strong>s yeux verts pétillants et ensorcelants, un corps<br />
athlétique svelte mais robuste, des bras musclés, un torse développé et légèrement<br />
poilu qui rehausse ses nombreux tatouages. Cliff Jensen possède tout du<br />
mâ<strong>le</strong>: lorsqu’il baise et qu’il enfonce sa pine d’au moins 8 pouces, il se transforme<br />
en un animal sauvage en rut. Il joue aux mauvais garçons, aux «bums»,<br />
au gars un peu baveux. Et il est cochon, très cochon et par<strong>le</strong> vulgairement…<br />
J’ai découvert ce résidant de Los Ange<strong>le</strong>s tota<strong>le</strong>ment par hasard en surfant<br />
sur <strong>le</strong> site basé à Montréal, Men.com, c’était l’été dernier. Je voyais et revoyais<br />
son tab<strong>le</strong>au Lower My Tuition, avec Ari Sylvio. Un jeune étudiant d’un<br />
campus universitaire trouve que <strong>le</strong>s études coûtent trop cher. Il instal<strong>le</strong> un<br />
kiosque pour faire signer une pétition enjoignant l’université à baisser <strong>le</strong>s<br />
frais de scolarité! On lui dit qu’il doit al<strong>le</strong>r voir <strong>le</strong> doyen. Tanné d’attendre, il<br />
fonce dans <strong>le</strong> bureau de Ari Sylvio et lui demande de faire quelque chose<br />
pour <strong>le</strong>s étudiants. Mais <strong>le</strong> doyen n’a de yeux que pour la bosse dans <strong>le</strong>s<br />
jeans trois quarts de Jensen qui s’est présenté en camiso<strong>le</strong> moulante et en<br />
gougounes! Devinez la suite? Eh oui, il finit par enfoncer son membre dans<br />
<strong>le</strong> cul chaud du doyen qui, après bien des palabres, terminera par céder aux<br />
coups de reins puissants de Jensen et discuter d’une baisse des frais de<br />
scolarité qui, soit dit en passant, sont pas mal plus é<strong>le</strong>vés aux États-Unis<br />
qu’au Canada en général… Mais cette scène Lower My Tuition me captivait,<br />
après tout, nous étions en p<strong>le</strong>ine crise étudiante!<br />
Etes-vous sûr que vous ne connaissez pas Cliff? Et si je vous disais qu’il y a deux ans,<br />
Jensen tenait <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> du très sexy jeune barman dans <strong>le</strong> gros succès de Michael Lucas,<br />
Assassin de Lucas Entertainement? Bon, voilà que ça vous sonne une cloche! Dans<br />
toutes ses scènes, Cliff Jensen, <strong>le</strong> mignon gars de 6 pi. et 3 po. et pesant 180 lbs environ<br />
se transforme en bête… de sexe, évidemment. Ce natif du signe des Poissons devait nous<br />
accorder une entrevue, malheureusement, à la dernière minute, son agent chez FabScout<br />
(Fabscout.com) nous a dit qu’il n’était pas disponib<strong>le</strong>. Qu’à cela ne tienne, entrevue ou pas<br />
j’ai décidé de vous par<strong>le</strong>r de ce jeune qui, après tout, avait tourné dans près d’une quinzaine<br />
de scènes pour Men.com et ce, avec une variété d’acteurs qui comprend Christian<br />
Wilde, Gavin Waters, Parker London, James Ryder, Bryce Star, Ryan Sharp, Chris Ty<strong>le</strong>r, Kirk<br />
Cummings ou encore Marc Dylan, entre autres.<br />
Christian Boucher de chez Men.com a accepté de nous par<strong>le</strong>r de Jensen. Nous lui avons<br />
posé quelques questions sur ce sublime garçon qui se dit «bisexuel».<br />
Christian, comment êtes-vous entré en contact avec Cliff Jensen?<br />
Il nous a été présenté par son agent, Howard, de chez FabScout Entertainment.<br />
Qu’est-ce qui déc<strong>le</strong>nché ce désir de travail<strong>le</strong>r avec lui chez Men.com<br />
À vrai dire, je l’ai pris à l’essai, mais lorsque j’ai vu sa toute première performance<br />
avec nous, c’était la scène Jock Stalker (avec Jeyden Stud<strong>le</strong>y), j’ai été complètement<br />
subjugué et il est devenu mon performeur préféré à partir de ce moment-là.<br />
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MEN.COM
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Comment est-ce que tu décrirais ces performances sexuel<strong>le</strong>s<br />
sur <strong>le</strong> plateau?<br />
Eh bien, il est extrêmement passionné et intense. À mon avis,<br />
c’est <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur «top» de l’industrie.<br />
En effet, il a l’air d’un top très passionné et très dominant,<br />
est-ce que c’est cela que vous recherchiez?<br />
Oui, absolument. J’aime sa façon d’être si expressif, de par<strong>le</strong>r<br />
de manière si cochonne et d’ajouter autant d’excitation et d’intensité<br />
aux scènes, c’est quelque chose de rare.<br />
Est-ce que Men.com voudrait engager Cliff Jensen dans<br />
l’avenir?<br />
Oh oui, nous aimerions bien l’avoir dans nos scènes, mais il<br />
paraît qu’il fait une pause pour l’instant. Donc on verra parce<br />
que c’est quelqu’un de très intéressant.<br />
Voilà donc <strong>le</strong>s propos de ce responsab<strong>le</strong> de Men.com. Mais<br />
lorsqu’on effectue une recherche sur ce jeune homme au<br />
charisme qui crève l’écran — en cela Christian Boucher a<br />
tota<strong>le</strong>ment raison — , on s’aperçoit vite que Jensen a été très,<br />
très actif sur la scène de la porno et a joué dans une multitude<br />
de scènes.<br />
Jensen apparaît d’abord comme un modè<strong>le</strong> de<br />
Freshmen.com (cela semb<strong>le</strong> être à ses tous débuts). Il a déjà<br />
ce petit air arrogant et arbore un beau corps ferme, mais<br />
pas encore musclé comme à présent. Il a tout du jeune premier.<br />
Par la suite, il a tourné dans un solo pour NextDoor-<br />
Ma<strong>le</strong>.com ainsi que dans deux scènes, dont une avec Paul<br />
Wagner et une autre avec Steven Daig<strong>le</strong>, pour NextDoor-<br />
Buddies.com. Dans cette dernière, Jensen et Daig<strong>le</strong> simu<strong>le</strong>nt<br />
un combat extrême! Pour NextDoorTwink.com, il a été<br />
d’un trio avec A<strong>le</strong>xx Snow et Logan Ty<strong>le</strong>r et de deux duos<br />
avec A<strong>le</strong>x Wild et Micah Andrews.<br />
L’an dernier, voguant sur la frénésie entraînée par <strong>le</strong><br />
mouvement Occupy Wall Street, cette contestation<br />
de la haute finance et du capitalisme éhonté, <strong>le</strong> site<br />
Alternadudes.com, dont la marque de commerce sont<br />
<strong>le</strong>s jeunes au look alternatif, a embrigadé Cliff Jensen<br />
pour une scène qui se retrouve dans <strong>le</strong> film Edward<br />
James et intitulé Occupy Ball Street! Dans ce tab<strong>le</strong>au,<br />
un policier, Jensen, fourre vigoureusement un<br />
jeunes skater du nom de Thrasher dans une tente<br />
supposément plantée sur <strong>le</strong>s lieux d’occupation de<br />
New York près de la Bourse. Alternadudes.com a<br />
éga<strong>le</strong>ment fait participer Jensen à deux autres<br />
scènes ainsi que dans ses ca<strong>le</strong>ndriers de 2011 et<br />
2012.
MEN.COM
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Chez Circ<strong>le</strong>JerkBoys.com, Jensen a été impliqué<br />
dans trois duos avec Ridge Michaels, Logan Drake<br />
et Hunter Vance.<br />
On a pu <strong>le</strong> voir éga<strong>le</strong>ment dans une série de<br />
plusieurs épisodes du site Suite703.com. D’abord,<br />
deux duos pour la col<strong>le</strong>ction Hot Jocks Nice Cocks,<br />
avec Brad Star et Ridge Michaels; ensuite un duo<br />
avec Jake Steel pour la série Men Hard At Work; et<br />
enfin un duo avec Austin Wilde pour la col<strong>le</strong>ction<br />
I’m A Married Man, pas mal du tout.<br />
Et on n’est pas complètement surpris de voir Cliff<br />
Jensen dans un tab<strong>le</strong>au du site de BDSM Boundgods.com.<br />
Il y pratage l’écran avec <strong>le</strong> maître du<br />
BDSM, Van Darkholme, et un autre «esclave»<br />
(Matthew Singer) dont il va finir par s’emparer du<br />
bel anus. En 2011, Jensen est apparu aux côtés de<br />
l’alléchant Noah Brooks pour une scène de Boundinpublic.com<br />
appelée Cruising for sex with Noah alors<br />
que, dans une toi<strong>le</strong>tte publique, plusieurs mecs en<br />
veu<strong>le</strong>nt au corps et au cul de Noah…<br />
Cliff Jensen apparaît aussi dans des épisodes de<br />
BadPuppy.com, CocksureMen.com, DominicFord.com<br />
ou encore ExtraBigDicks.com.
MEN.COM
12<br />
Enfin, côté films, à part <strong>le</strong> méga succès Assassin, Cliff<br />
Jensen est de la distribution de Rim Gym, de Chi Chi<br />
LaRue, sous la renouvelée col<strong>le</strong>ction Catalina ou encore<br />
Lick It C<strong>le</strong>an pour Rascal Video, toujours sous la<br />
hou<strong>le</strong>tte de LaRue. Pour Falcon — oui Falcon — Jensen<br />
est de quatre scènes: F<strong>le</strong>et Week 2 (avec Conner Habib<br />
et Co<strong>le</strong> Streets); Shane Pool’s Party (avec Dylan<br />
Roberts); Blind Lust (avec Cameron Foster); et Parker’s<br />
Mirage (avec Jake Austin et Logan Drake). Jet Set a<br />
quant à lui engagé Jensen pour deux de ses productions,<br />
soit TSA Strip Down et Bad Ass Bottoms, tous deux<br />
réalisés par John Bruno.<br />
Cliff Jensen qui dit aimer la baise, <strong>le</strong> surf et la bouffe,<br />
est aperçu sur <strong>le</strong>s couvertures de plusieurs DVD tirés<br />
des diverses col<strong>le</strong>ctions des sites, entre autres,<br />
Men.com, Next Door Studios ou encore CocksureMen.<br />
Je suis certain que vous bavez maintenant de voir<br />
Jensen dans toutes <strong>le</strong>s positions possib<strong>le</strong>s et imaginab<strong>le</strong>s…<br />
On sait à quoi vos journées de congé vont servir<br />
pendant <strong>le</strong>s Fêtes…<br />
Sources et vidéographie : Men.com, Queerclick.com l
MEN.COM
14<br />
LA CHEMISE<br />
NOIRE<br />
FICTION ÉRECTION V PAR Y.R.<br />
Noire. Sa douce chemise noire. Cel<strong>le</strong><br />
qui découpe tous ses musc<strong>le</strong>s. Il la<br />
porte légèrement déboutonnée. J’ai<br />
envie de la lui en<strong>le</strong>ver rapidement pour<br />
toucher son torse humidifié par sa<br />
sueur. Cependant, il résiste. Il veut la<br />
garder. Il sait l’attitude et <strong>le</strong> charme<br />
qu’il dégage avec cette chemise. Il veut<br />
me faire saliver. Il veut se faire désirer.<br />
Il insiste pour la garder, la garder<br />
quelques minutes qui me paraissent<br />
une éternité. Je n’en peux plus. J’ai<br />
<strong>le</strong> goût.<br />
La semaine passa et <strong>le</strong> vendredi venu, il se<br />
dit qu’il devait <strong>le</strong> retrouver. Il retourna à ce<br />
bar où, la semaine dernière, il l’avait croisé.<br />
Le barman toujours à son poste semb<strong>le</strong> <strong>le</strong> reconnaître<br />
et <strong>le</strong> salua. Slavecub fouil<strong>le</strong> l’espace et,<br />
ne trouvant pas l’Ours, il demande au barman<br />
« Est-ce qu’il est revenu? Penses-tu qu’il sera là<br />
ce soir? »<br />
Pendant que mes pulsions m’envahissent, il dépose<br />
ses lèvres chaudes tout au long de mon cou.<br />
Il respire fort. Il savoure <strong>le</strong> moment. Je ne pense<br />
qu’à une chose : m’offrir à lui, tout entier. Sa main,<br />
qu’il vient de déposer sur mon pantalon, lui permet<br />
de sentir que mon engin se gonf<strong>le</strong> rapidement.<br />
Il sait maintenant l’effet qu’il me fait. Il sait<br />
que j’ai envie de lui. Il veut me faire patienter.<br />
Même si la lumière est tamisée, je <strong>le</strong> sens me regarder.<br />
Je <strong>le</strong> ressens. Je vis ce moment avec la<br />
seu<strong>le</strong> idée de <strong>le</strong> déshabil<strong>le</strong>r pour profiter encore<br />
plus de lui, profiter de cet instant.<br />
Sa sueur, je l’adore. Il sent l’homme, <strong>le</strong> vrai, celui<br />
que je désire, que je veuxé Mais je dois travail<strong>le</strong>r<br />
pour l’avoir. Oh ciel ! Que je <strong>le</strong> veux.<br />
À un certain moment, il me couche sur <strong>le</strong> dos,<br />
m’invite à me placer confortab<strong>le</strong>ment pour mieux<br />
admirer <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong>. Il commence par en<strong>le</strong>ver sa<br />
ceinture, qu’il dépose autour de mon cou. El<strong>le</strong> est<br />
suivie de son pantalon. Il sait que je veux voir son<br />
torse découpé. Il me fait donc attendre avant de<br />
me <strong>le</strong> montrer. L’attente est interminab<strong>le</strong>. Il me<br />
permet quand même de toucher son pénis à travers<br />
son boxer. Quel engin. Lui aussi, il est dur.<br />
Avant de poursuivre et d’en<strong>le</strong>ver sa chemise, il<br />
m’ordonne de me déshabil<strong>le</strong>r. Je m’exécute. Il<br />
aime me voir en jock, je <strong>le</strong> sens. Il tient à ce que je<br />
<strong>le</strong> garde. Il a compris que je lui serai doci<strong>le</strong>, que je<br />
suis à lui. Il déboutonne quelques boutons de sa<br />
chemise et s’approche de moi. Je respire sa<br />
sueur. Je savoure ses musc<strong>le</strong>s. Je dépose mes<br />
lèvres sur sa chemise. Mes mains ne peuvent<br />
cesser de toucher. Mes yeux <strong>le</strong> fixent. Il enlève sa<br />
chemise. Quel homme! Un torse découpé. Il me<br />
laisse quelques minutes pour l’admirer. Nos corps<br />
se frô<strong>le</strong>nt, se touchent, s’entrecroisent. Il se<br />
couche sur <strong>le</strong> dos. Son pénis est épais et large. Je<br />
<strong>le</strong> regarde, je <strong>le</strong> touche et je <strong>le</strong> suce tout doucement.<br />
Dès cet instant, son côté tendre disparait. Il<br />
me prends par la tête, la retenant et en accélérant<br />
<strong>le</strong> rythme. Il adore avoir <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>. Je dois<br />
<strong>le</strong> sucer à un rythme fou. Je prends son engin au<br />
comp<strong>le</strong>t à l’intérieur de ma bouche. Je veux y<br />
goûter au maximum. Clairement, il ne veut pas<br />
que je cesse de <strong>le</strong> sucer. Ses grandes mains se<br />
mettent à caresser avec engouement mes fesses.<br />
El<strong>le</strong>s sont dodues et imberbes. Je <strong>le</strong>s avais rasé<br />
avant qu’il arrive. Il <strong>le</strong>s préfère sans poil, car il<br />
trouve que ça lui donne une meil<strong>le</strong>ure prise. Il<br />
<strong>le</strong>s caresse vigoureusement. Il <strong>le</strong>s tape même.<br />
J’adore ce moment : celui où son plaisir devient<br />
mon seul et unique besoin à assouvir.<br />
Toujours en me tenant la tête pour s’assurer que<br />
je n’arrête pas de <strong>le</strong> satisfaire, il met l’un de ses<br />
doigts dans mon cul. Cet instant ést fabu<strong>le</strong>ux. Je<br />
suis à l’écoute de ses désirs. J’obéis à ses demandes,<br />
à ses besoins. Le meil<strong>le</strong>ur s’en vient, je <strong>le</strong><br />
sais. Je <strong>le</strong> sens. Je <strong>le</strong> ressens même.<br />
Très vite, il commence à me donner des ordres. Il<br />
aime visib<strong>le</strong>ment que je réussis à entrer au comp<strong>le</strong>t<br />
son engin de huit pouces bien ferme au fond<br />
de ma gorge. Il veut que je <strong>le</strong> rentre encore un<br />
peu plus loin. C’est son but, son aspiration. Je redoub<strong>le</strong><br />
d’ardeur et <strong>le</strong> suce comme jamais je ne l’ai<br />
fait.<br />
Puis, il relâche ma tête. Je <strong>le</strong> regarde. Il semb<strong>le</strong><br />
insatisfait. Il en veut plus c’est évident. Il se<br />
relève en m’ordonne de me mettre à quatre
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pattes. Je savais ce qui s’en venait. Ça m’excitait.<br />
J’ai hâte. Je sais qu’il fait tout pour que ce moment<br />
dur longtemps, avant de jouir.<br />
Rendu à quatre pattes, il me cache <strong>le</strong>s yeux avec<br />
sa chemise p<strong>le</strong>ine de sueur. Je ne <strong>le</strong> vois plus,<br />
mais je <strong>le</strong> sens. Son engin caresse mes petites<br />
fesses. J’espère <strong>le</strong> mériter. Je <strong>le</strong> veux. Je <strong>le</strong><br />
désire. Je n’en peux plus : S’il vous plait ! Vas-y !<br />
Immédiatement, il me tape <strong>le</strong>s fesses en m’insultant.<br />
Il n’aimet pas que je lui demande. Il veut que<br />
je <strong>le</strong> désire dans <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce, sans rien y dire.<br />
Après des minutes qui me semb<strong>le</strong> des heures, il<br />
rentre sa queue en moi. La satisfaction. Une entrée<br />
rapide. Dès lors, je commence à gémir. Il me<br />
tient par <strong>le</strong>s hanches. Très rapidement, il se met à<br />
accélérer <strong>le</strong> rythme. Il est puissant. J’adore. Pour<br />
me retenir, il dépose sa main sur ma bouche. Ça<br />
l’excite de même contrô<strong>le</strong>r ma respiration. Je vis<br />
au rythme de ses hanches. Un rythme vibrant et<br />
puissant.<br />
Son autre main me retient par <strong>le</strong> dos avec force.<br />
Sa sueur glisse <strong>le</strong> long de nos corps. Je veux tout<br />
et plus encore.<br />
Il se retire pour mieux se déplacer. Puis, il entre<br />
en moi de nouveau. C’est encore meil<strong>le</strong>ur. Ses<br />
hanches se déplace à la vitesse de la lumière. Il<br />
gémi. Ses grandes mains tiennent maintenant<br />
mes épau<strong>le</strong>s. Il m’ordonne de sortir mes fesses au<br />
maximum. Ça l’excite. Je l’écoute. Je suis doci<strong>le</strong>.<br />
Tout d’un coup, il se retire de mon cul, enlève sa<br />
chemise, découvrant mes yeux. Au moment où je<br />
<strong>le</strong>s ouvre, il me crache au visage, avec un grand<br />
sourire, sachant que j’en veut encore, que<br />
j’aimerais qu’il entre à nouveau en moi. Il s’approche<br />
de mon visage. Il m’embrasse vigoureusement.<br />
Il apprécie <strong>le</strong> moment, c’est évident. Son<br />
engin de huit pouces toujours bien dur frô<strong>le</strong> mon<br />
visage à qu<strong>le</strong>ques reprises. Il veut que j’ouvre la<br />
bouche. Sans avoir <strong>le</strong> temps de <strong>le</strong> faire, mes<br />
lèvres, ma joue sont recouverts de sa sève<br />
chaude et savoureuse. La seu<strong>le</strong> chose que j’ai<br />
trouvé à dire c’est : Merci !<br />
Une bien fois vidé, il se décol<strong>le</strong> de mon visage. Je<br />
tente de sortir mon pénis de mon jock pour jouir<br />
aussi en sa présence, mais c’est peine perdue. Il<br />
est déjà en train de remettre son pantalon, sa<br />
chemise et quitte la chambre d’hôtel, me laissant<br />
simp<strong>le</strong>ment son parfum sur <strong>le</strong>s draps avec <strong>le</strong><br />
désir immense de <strong>le</strong> revoir. l<br />
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ARSÈNE<br />
LUPIN<br />
FICTION ÉRECTION V PAR LUBRIK<br />
J’avais beau zapper, faire défi<strong>le</strong>r vingtcinq<br />
postes à la minute, il n’y avait décidément<br />
rien qui m’intéressait à la<br />
télé. J’avais beau faire des efforts, de<br />
toute évidence, aucune émission n’arrivait<br />
à retenir mon attention. Sauf<br />
peut-être pour <strong>le</strong>s lutteurs. J’ai toujours<br />
trouvé ça excitant, à quelque<br />
part, de regarder ces grosses brutes se<br />
tapocher dessus. Ils sont souvent un<br />
peu trop gras, ils ont <strong>le</strong>s pires têtes du<br />
monde, mais il n’en demeure pas moins<br />
qu’il y a quelque chose de vicieux dans<br />
<strong>le</strong>ur affaire. Ces hommes qui se veu<strong>le</strong>nt<br />
l’incarnation directe de la virilité, qui<br />
se pavanent à demi nus exhibant <strong>le</strong>urs<br />
attributs de mâ<strong>le</strong>s puissants et qui, de<br />
surcroît, s’empoignent et s’enlassent<br />
dans des corps-à-corps douteux, ben,<br />
j’avoue que ça finit par titil<strong>le</strong>r mon<br />
imagination, et mes sens.<br />
De fait, ce soir-là, j’avais des désirs sexuels<br />
qui couraient partout sur ma peau. Indéniab<strong>le</strong>ment,<br />
j’avais un goût de sexe. J’aurais<br />
pu me masturber. Fourrer une cassette de cul<br />
dans <strong>le</strong> vidéo. Mais c’était plus compliqué que ça.<br />
J’avais <strong>le</strong> goût de toucher, d’être touché, de sentir<br />
quelqu’un près de moi, de baiser et d’être baisé.<br />
En somme, tous ces petits extras qu’une simp<strong>le</strong><br />
cassette vidéo ne pourra jamais me procurer.<br />
J’ai fait, je m’en confesse, une tentative dans l’univers<br />
des lignes de rencontres. Une première expérience.<br />
J’étais à la fois intrigué, excité et<br />
intimidé. C’est bête à dire, mais j’étais gêné.<br />
Le premier candidat qui s’est présenté était du<br />
genre ba<strong>le</strong>ine en cha<strong>le</strong>ur. Il râlait qu’il avait la<br />
plus grosse queue du monde et qu’il était sur <strong>le</strong><br />
bord de venir. Ce à quoi je l’ai invité à s’adonner<br />
au plus pressant, afin que l’on n’en par<strong>le</strong> plus.<br />
Le deuxième cas était une grande enrouée qui miaulait<br />
qu’el<strong>le</strong> était adéquatement lubrifiée et<br />
prête à toute éventualité. J’ai raccroché.<br />
J’ai eu des spécimens de toutes sortes jusqu’au<br />
moment où une voix a retenu mon intérêt. Cette<br />
voix-là m’enjôlait et me rendait tout chose. Une<br />
voix comme je <strong>le</strong>s aime : calme, un peu éraillée,<br />
avec un petit quelque chose de très sympathique.<br />
Mon interlocuteur revenait de jouer au hockey à<br />
l’aréna. Après la joute, il a pris sa douche avec <strong>le</strong>s<br />
gars. P<strong>le</strong>in d’hommes à poil ou en jock strap qui<br />
rigo<strong>le</strong>nt, qui provoquent, sciemment ou inconsciemment,<br />
qui affichent une virilité divine et inso<strong>le</strong>nte,<br />
et qui bandent, comme ça, parce que<br />
c’est comme ça un homme. Les hommes, <strong>le</strong>s vrais,<br />
ne sont pas gênés de bander <strong>le</strong>urs biceps et<br />
évidemment, c’est bien normal que la queue<br />
bande en lorsque longuement savonnée. Une<br />
vingtaine d’hommes tout nus ou en petite tenue,<br />
ça finit par déranger <strong>le</strong> plus bel hétérosexuel,<br />
même <strong>le</strong> mieux rangé. Parce que mon bonhomme,<br />
il me l’a avoué, était marié. Chose certain -il en<br />
était convaincu- <strong>le</strong> sexe au masculin l’attirait confusément.<br />
Une aventure avec un homme était<br />
pour lui une expérience qui <strong>le</strong> rendait fou. L’attirance<br />
et l’interdit <strong>le</strong> rendait incontournab<strong>le</strong>ment<br />
confus. Ses quelques escapades avec des partenaires<br />
du même sexe lui avaient parfaitement<br />
prouvé qu’il n’y avait rien qu’un homme qui pouvait<br />
vraiment savoir comment sucer une queue<br />
avec juste ce qu’il faut de tensions et d’attentions.<br />
C’est normal, a-t-il dit, <strong>le</strong>s hommes ont tous<br />
la même mécanique. Je <strong>le</strong> sentais à sa respiration,<br />
mon mécanicien pompait l’hui<strong>le</strong>. Et moi,<br />
j’avais vraiment besoin d’un alignement.<br />
Je l’ai invité, histoire de faire une petite vérification,<br />
ou, pour être pratique, comparer notre tenue<br />
de route afin d’être à l’aise dans l’éventualité d’un<br />
départ imprévu sur <strong>le</strong>s grands chemins de l’inconnu.<br />
Il a ri. Puis, il a dit qu’il serait heureux d’accepter<br />
mon invitation. Mais pas ce soir. Quelqu’un l’attendait<br />
et j’ai imaginé de suite que c’était une<br />
fil<strong>le</strong>. Ça m’a chiffonné sec.<br />
—Mais demain, je crois que je pourrais me libérer.
SUCCÈS SOUVENIR<br />
D’AOÛT 1997<br />
FALCON<br />
DEEP INSIDE 2
20<br />
J’étais excessivement déçu. J’ai cependant vite<br />
compris qu’il serait mal vu d’insister. Nous allions<br />
raccrocher au moment où il se racla la voix et me<br />
dit timidement :<br />
—J’aimerais jouer un jeu qui va peut-être te semb<strong>le</strong>r<br />
bizarre, mais qui me plairait énormément.<br />
Demain, je vais te confirmer l’heure où je vais te<br />
rencontrer. Or, voilà ce que j’aimerais que tu<br />
fasses avant que j’arrive: déshabil<strong>le</strong>-toi, ferme <strong>le</strong>s<br />
lumières, laisse la porte débarrée et attends-moi.<br />
J’entrerai dans ton appartement, je reverrouil<strong>le</strong>rai<br />
la porte derrière moi et je vais me<br />
déshabil<strong>le</strong>r à mon tour. Alors, comme Arsène<br />
Lupin, je viendrai te cambrio<strong>le</strong>r quelques heures,<br />
je m’approprierai de ton corps, et repartirai<br />
comme un vo<strong>le</strong>ur...<br />
J’ai consenti. J’ai dit que j’attendrai son appel. On<br />
s’est quitté.<br />
Je suis resté assis, pensif. Comme tout ça faisait<br />
rocambo<strong>le</strong>sque. Comme tout ça était fol<strong>le</strong>ment<br />
excitant. Mais que tout ça ne réglait pas mon<br />
problème pour <strong>le</strong> moment! On ne peut pas mettre<br />
son sexe au réfrigérateur comme une truite<br />
saumonée et attendre que <strong>le</strong> moment convienne<br />
pour la manger.<br />
J’ai téléphoné à Jean-Gil<strong>le</strong>s. Jean-Gil<strong>le</strong>s qui hélas<br />
est mon ami. Hélas, parce que j’aurais tel<strong>le</strong>ment<br />
aimé que ce soit bien davantage entre nous deux.<br />
Mais Jean-Gil<strong>le</strong>s ne cesse de me dire que je suis<br />
son meil<strong>le</strong>ur ami. Ce garçon est tout ce que j’aime<br />
d’un garçon. Il a des petits airs de mâ<strong>le</strong> un peu<br />
bourru mais il n’en est rien. C’est peut-être un<br />
genre qu’il entretient, je n’en serais pas surpris.<br />
Jean-Gil<strong>le</strong>s est un beau jeune matou de trente<br />
ans. Mine de rien, il passe du lion qui rugit au gros<br />
minou gentil. Jean-Gil<strong>le</strong>s est constamment vêtu<br />
d’un jean b<strong>le</strong>u, d’un t-shirt blanc ou noir, c’est<br />
selon. Le jour, c’est <strong>le</strong> blanc, <strong>le</strong> soir c’est <strong>le</strong> noir. Il<br />
porte toujours des bottes de construction. Parfois,<br />
il met une chemise et une cravate, mais il<br />
garde ses jeans qui lui mou<strong>le</strong>nt si agréab<strong>le</strong>ment<br />
<strong>le</strong>s fesses et lui font une devanture qui attire bien<br />
malgré moi, mon regard.<br />
Mais il ne faut pas s’y méprendre, malgré son look<br />
de débardeur, Jean-Gil<strong>le</strong>s est plutôt du genre érudit.<br />
Il s’intéresse à tout. Dans une conversation<br />
qui traite autant de politique que de philatélie, il a<br />
<strong>le</strong> mot juste, l’information que l’on cherche, la<br />
conclusion succincte. Il aime aussi par<strong>le</strong>r de cul.<br />
Mais quand il me par<strong>le</strong> de ses aventures sexuel<strong>le</strong>s,<br />
je n’aime pas ça. Jean-Gil<strong>le</strong>s doit croire<br />
que je suis prude. Il n’en est rien. Je suis jaloux.<br />
Je ne comprends pas Jean-Gil<strong>le</strong>s. Il doit certainement<br />
voir que je suis amoureux de lui, c’est pas<br />
possib<strong>le</strong> qu’il soit aveug<strong>le</strong> à ce point. J’ai l’impression<br />
qu’il <strong>le</strong> fait exprès. Il y a des fois qu’il se<br />
déshabil<strong>le</strong> devant moi, pour enfi<strong>le</strong>r un maillot de<br />
bain, pour al<strong>le</strong>r prendre sa douche ou tout bonnement<br />
pour s’aérer, comme il dit. Une fois, alors<br />
qu’il se pavanait à poil, je lui ai sauté dessus.<br />
Furtivement, au travers de notre chamaillage, je<br />
lui caressais <strong>le</strong>s fesses, m’enivrant au passage de<br />
<strong>le</strong>ur parfum doux et épicé. Cet effluve sauvage<br />
m’a fait chavirer l’âme. Dans notre combat, je m’agrippais<br />
à lui, confondant une naïve prise de judo<br />
avec une étreinte possessive. Dans la mêlée, je<br />
me retrouvai <strong>le</strong> visage enfoui au creux de son<br />
FALCON<br />
DEEP INSIDE 2
ventre, <strong>le</strong> nez perdu dans la forêt de ses poils<br />
doux et sombres. J’ha<strong>le</strong>tai ainsi agrippé lorsque<br />
je vis en cinémascope, juste devant mes yeux, sa<br />
queue qui bandait à m’en faire mourir de désir. Je<br />
ne fis ni une ni deux, abusant de la situation, je la<br />
happai vitement de mes lèvres avides. Je m’attendis<br />
à une riposte, mais rien ne vint. Étonné, je<br />
réalisai que Jean-Gil<strong>le</strong>s cessait de se débattre et<br />
que bientôt, il me laissait <strong>le</strong> sucer...<br />
Cet intermède fut très bref. En moins de temps<br />
qu’il ne <strong>le</strong> faut pour <strong>le</strong> dire Jean-Gil<strong>le</strong>s m’a<br />
éclaboussé <strong>le</strong> visage de sperme, il a eu une contraction<br />
très vive et m’a enserré si fortement de<br />
ses bras puissants qu’il a failli m’étouffer. Heberlué,<br />
Jean-Gil<strong>le</strong>s m’a regardé comme s’il me voyait<br />
pour la première fois. Il s’est empressé d’al<strong>le</strong>r<br />
chercher une serviette pour m’essuyer et n’a<br />
cessé de s’excuser, de se confondre en explications<br />
et de dire qu’il ne comprenait pas ce qui s’était<br />
produit.<br />
Je ne l’ai pas revu depuis. On se par<strong>le</strong> au téléphone<br />
cependant et je sens que Jean-Gil<strong>le</strong>s évite<br />
de par<strong>le</strong>r de l’«incident» de l’autre jour. Moi qui<br />
n’ai cessé de revivre cette scène qui me bardasse<br />
encore au plus profond de mes émotions.<br />
Or, ce soir c’est son soir de sortie et ce soir je<br />
sors avec lui. Il va m’emmener dans son bar<br />
préféré, son bar de cuir. Jean-Gil<strong>le</strong>s aime bien <strong>le</strong>s<br />
gars un peu rocker, <strong>le</strong>s p’tites gueu<strong>le</strong>s de baveux<br />
et <strong>le</strong>s hommes aux allures de gigolo.<br />
Les bars sont des endroits où l’imprévisib<strong>le</strong> peut<br />
toujours se présenter. Parfois tout peut arriver,<br />
d’autres fois il ne s’y passe strictement rien. Mais<br />
ce soir, <strong>le</strong> bar est bondé, il y a une entêtante<br />
fumée qui estompe <strong>le</strong> contour de toutes choses et<br />
il y a dans l’air une odeur de sexe qui se mê<strong>le</strong> à la<br />
frénésie de tous ces hommes en chasse. Nous<br />
avons à peine commandé notre première bière<br />
que déjà j’ai perdu Jean-Gil<strong>le</strong>s de vue. Qu’à cela
ne tienne, j’en profite pour admirer la faune environnante.<br />
De toute façon, Jean-Gil<strong>le</strong>s va sûrement<br />
revenir bientôt. Il m’a dit qu’il devait absolument<br />
me par<strong>le</strong>r.<br />
Dans la cohue, il y a toujours un peu de bousculage,<br />
un coup d’épau<strong>le</strong>, un bras qui nous frô<strong>le</strong>, une<br />
ha<strong>le</strong>ine de passage. Mais en ce moment, alors que<br />
je suis assis au bar, je sens cette main sur mes<br />
fesses qui étire son pè<strong>le</strong>rinage. Ce pourrait-il que<br />
Jean-Gil<strong>le</strong>s ait décidé de me par<strong>le</strong>r à la manière<br />
des muets. Que dois-je alors comprendre? Se<br />
pourrait-il qu’il ait soudainement réalisé l’évidente<br />
évidence? Lentement, avec un sourire ravi,<br />
je pivote sur mon banc. Le gars qui est là n’est<br />
pas Jean-Gil<strong>le</strong>s! Non, pas du tout!<br />
—Salut, je sais pas si tu me reconnais, je suis ton<br />
voisin de la ruel<strong>le</strong> arrière. Autrement dit, ma<br />
fenêtre de cuisine donne sur ta chambre à<br />
coucher. Si tu vois ce que je veux dire?<br />
—Heu...non, je ne vois pas...<br />
—Ne me dis pas que tu ne sais pas que je t’observe<br />
lorsque tu es dans ta chambre?<br />
—Tu m’observes?<br />
—Ben...oui. Et depuis longtemps à part de ça. J’ai<br />
même cru, par certains soirs particulièrement<br />
hot, que tu attendais que j’éjacu<strong>le</strong> avant de venir<br />
à ton tour...<br />
Ces paro<strong>le</strong>s eurent un effet catastrophique sur la<br />
gorgée de bière qui cavalait avec diligence dans<br />
mon gosier. Je m’étranglai net. Je me mis à tousser<br />
comme si j’allais rendre l’âme. Plus je toussais,<br />
pire c’était. Tant et si bien que je restai un<br />
long moment, coincé, <strong>le</strong>s yeux fous. Ce qui fit réagir<br />
très rapidement mon voisin libidineux. Il me<br />
tapota vigoureusement entre <strong>le</strong>s omoplates et<br />
s’empressa d’al<strong>le</strong>r me chercher un verre d’eau.<br />
La situation me semblait si absurde soudainement<br />
que je pris mes jambes à mon cou et quittai<br />
<strong>le</strong> bar sans demander mon reste.<br />
L’air frais à l’extérieur m’a replacé l’oesophage et<br />
la circulation <strong>le</strong>ntement s’est régularisée. Je décidai<br />
de prendre une longue marche afin de faire<br />
un peu d’ordre dans mon esprit. Je constatai avec<br />
22<br />
amertume que la chance m’avait filé entre <strong>le</strong>s<br />
doigts par trois fois dans la même soirée. Dabord<br />
mon straight-pas-si-straight-que-ça, ensuite Jean-<br />
Gil<strong>le</strong>s qui avait l’air si intense lorsqu’il m’a dit qu’il<br />
devait me par<strong>le</strong>r. Et puis, ce gars, mon voisin qui<br />
assurément me faisait une cour des plus évidentes.<br />
Une cour tout en asphalte...<br />
Il y a des soirs comme ça où <strong>le</strong> destin s’oppose à<br />
cette communion existentiel<strong>le</strong>, lire charnel<strong>le</strong>, sous<br />
prétexte que ce n’est pas écrit dans notre destinée...<br />
Je rentrai légèrement peinard. Lorsque j’allumai<br />
la lumière de mon portique, je remarquai qu’il y<br />
avait une feuil<strong>le</strong> de papier sur <strong>le</strong> plancher. De<br />
toute évidence, quelqu’un l’avait glissée par l’ouverture<br />
dans ma porte, ouverture destinée au<br />
courrier. Sur la feuil<strong>le</strong> on avait grossièrement<br />
écrit avec un feutre, ceci :<br />
C’est ce soir où jamais. Ouvre-moi ta porte, je<br />
serai là, à minuit trente. Tu peux commencer à te<br />
dévêtir...<br />
Bien sûr, j’ai cru que c’était mon hétéro-à-la-voixd’or,<br />
qui revenait à la charge avec son fantasme.<br />
Mais, ne m’a-t-il pas dit qu’il ne viendrait que demain?<br />
Un doute planait dans mon esprit. Et si<br />
plutôt c’était mon voisin-<strong>le</strong>-voyeur qui las de ses<br />
bran<strong>le</strong>ttes dans l’évier de la cuisine, voulait<br />
m’honorer sur place? Tant qu’à extrapo<strong>le</strong>r, se<br />
pourrait-il que ce soit Jean-Gil<strong>le</strong>s qui faute de<br />
n’avoir pu me par<strong>le</strong>r, a décidé de s’expliquer<br />
autrement? l<br />
• • •<br />
On a proposé aux <strong>le</strong>cteurs ( à l’époque) d’inventer<br />
la conclusion, avec l’un ou l’autre des acteurs de<br />
cette histoire inachevée. Nous vous publions de<br />
quel<strong>le</strong> façon certains participants ont imaginé <strong>le</strong><br />
dénouement.<br />
• Arsène, la suite. 1 P 36<br />
• Arsène, la suite. 2 P 40<br />
• Arsène, la suite. 3 P 56
24<br />
NOS PORN STARS SE LANCENT<br />
DANS LES AGENCES !<br />
ACTEURS XXX V PAR MARC ANTONIOS<br />
Comme à chaque numéro maintenant,<br />
voici notre chronique bimestriel<strong>le</strong><br />
sur <strong>le</strong>s acteurs, <strong>le</strong>s exclusifs, <strong>le</strong>s nouveautés,<br />
<strong>le</strong>s potins, <strong>le</strong>s évènements,<br />
<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s, etc. concernant <strong>le</strong> milieu<br />
de la porno gaie.<br />
Il ne sait pas passé un mois que deux de nos<br />
vedettes, soit Pierre Fitch et Marko LeBeau,<br />
créaient chacun <strong>le</strong>ur propre agence de<br />
représentation et de promotion de porn stars.<br />
C’est par <strong>le</strong> site de l’industrie jrlchartsonline.net<br />
que l’on a appris, que <strong>le</strong> blondinet aux yeux b<strong>le</strong>u<br />
azur Marko LeBeau, un occasionnel de la scène du<br />
Club Campus, mettait sur pied l’agence Ménage à<br />
Trois. LeBeau explique que Montréal est devenue<br />
une véritab<strong>le</strong> pépinière de productions pornos et<br />
que beaucoup de gars rejoignent <strong>le</strong>s rangs de l’industrie<br />
mais, «hélas, sans aucun appui tangib<strong>le</strong> ni<br />
aide afin de pouvoir, sérieusement, se bâtir une<br />
carrière et la planifier», dit-il. On désire créer un<br />
environnement rassurant et sécuritaire pour <strong>le</strong>s<br />
futurs acteurs pornos. «Il y a de plus en plus de<br />
studios qui choisissent de filmer ici en raison du<br />
grand nombre de ta<strong>le</strong>nts potentiels et, éga<strong>le</strong>ment,<br />
pour l’ouverture évidente de la vil<strong>le</strong>», poursuit <strong>le</strong><br />
beau Marko. Par contre, <strong>le</strong>s studios, surtout américains,<br />
n’ont pas toujours accès à des ressources<br />
qualifiées pour <strong>le</strong>urs tournages, tandis que <strong>le</strong>s acteurs,<br />
eux, sont souvent laissés à eux-mêmes. Ménage<br />
à Trois veut donc comb<strong>le</strong>r ce vide en offrant<br />
à la fois aux acteurs la promotion et la recherche<br />
de contrats et des facilités de tournages pour <strong>le</strong>s<br />
studios.<br />
Selon <strong>le</strong> communiqué de l’agence, cel<strong>le</strong>-ci représenterait<br />
déjà une vingtaine de porn stars, dont<br />
Hayden Colby, Ben Rose, Derek Strong, Gabriel<br />
Clark, Justyn Teaze, Christian Power ou encore<br />
A<strong>le</strong>xi Auclair. Si l’agence est composée d’hommes,<br />
Ménage à Trois recrutera sous peu aussi des jeunes<br />
femmes. Toutes <strong>le</strong>s stars proposées seront<br />
disponib<strong>le</strong>s pour des tournages de studios, des<br />
séances de photos pour des sous-vêtements ou<br />
des performances web.<br />
*<br />
*
C’est un peu compliqué mais ce n’est pas un<br />
hasard si Marko LeBeau lance son agence en collaboration<br />
avec Adult Models USA, une agence de<br />
vedettes pornos américaines appartenant à<br />
Stéphan Sirard c’est que ce dernier est éga<strong>le</strong>ment<br />
<strong>le</strong> grand patron de Next Door Entertainment<br />
(Gamma Entertainment), studio pour <strong>le</strong>quel Marko<br />
LeBeau avait été embrigadé lorsqu’il a commencé<br />
à faire de la porno en 2010 ! Ouf ! Bon, on fini toujours<br />
par s’y retrouver…<br />
www.menage-a-3.ca<br />
Et de deux avec Pierre !<br />
Porn Star DJs, tel<strong>le</strong> est <strong>le</strong> nom d’une agence qui<br />
voit <strong>le</strong> jour afin de s’occuper des DJ porn stars,<br />
tels que Pierre Fitch et Ricky Sinz, et de faire du<br />
«booking» ou placement de porn stars pour des<br />
événements dans des clubs, des séances de signatures,<br />
etc. Porn Star DJs est <strong>le</strong> dernier «bébé» de<br />
l’acteur porno et entrepreneur Pierre Fitch. À<br />
peine a-t-il lancé sa col<strong>le</strong>ction de sous-vêtements,<br />
Pierre Wear, que ce jeune homme s’affaire déjà à<br />
d’autres œuvres. «Par <strong>le</strong> passé, j’ai eu de mauvaises<br />
expériences avec différentes agences qui<br />
m’engageaient pour une activité ou l’autre et, puis,<br />
qui ne me payaient pas. Et comme on n’est jamais<br />
mieux servi que par soi-même, alors, avec mon<br />
partenaire, j’ai décidé de créer ma propre agence.<br />
Ce sera autant pour <strong>le</strong>s performances des porn<br />
stars DJ, car il n’y en a pas des tonnes, mais il y en<br />
a quand même quelques-uns, autant que pour des<br />
prestations de porn stars dans des clubs. Cette<br />
compagnie sera ouverte autant aux gars qu’aux<br />
fil<strong>le</strong>s», d’expliquer Pierre Fitch, qui est un exclusif<br />
de CockyBoys.com. «Le moment est très bien<br />
choisi pour lancer Porn Star DJs et je suis plus<br />
qu’excité d’avoir Pierre à mes côtés», de dire Joey<br />
Wargachuk, <strong>le</strong> complice de Fitch dans l’entreprise,<br />
par voie de communiqué. On veut donc rendre <strong>le</strong><br />
tout sexy à souhait et ainsi «dynamiser» la scène<br />
des partys de Toronto qui est «assez ennuyante»,<br />
d’écrire Wargachuk. On espère ainsi organiser des<br />
soirées pour que <strong>le</strong>s fans puissent rencontrer<br />
<strong>le</strong>urs vedettes et faire <strong>le</strong>ver <strong>le</strong> party par des sessions<br />
de musique de DJ porn stars… Eh bien<br />
pourquoi pas !<br />
Popping D.O.’s Cherry
*<br />
26<br />
Pour ce qui est de la col<strong>le</strong>ction de sous-vêtements<br />
de la vedette, c’est <strong>le</strong> 1er décembre que s’est<br />
déroulé <strong>le</strong> lancement officiel de la ligne Pierre<br />
Wear au salon Les Garçons Sculpteurs (1335,<br />
Sainte-Catherine Est), à Montréal. On y tiendra<br />
d’ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>s ca<strong>le</strong>çons sexy de Fitch. À ne pas oublier<br />
que l’agréab<strong>le</strong> et tatouée la porn star tient un<br />
site pour <strong>le</strong>s aficionados de sous-vêtements, soit<br />
http://guysinbriefs.net.<br />
Infos : http://PierreWear.com<br />
D.O. se fait éclater la cerise !<br />
Nous allions conclure cette chronique lorsque, à la<br />
dernière minute, une notice a attiré l’œil. C’est que<br />
Lucas Entertainment vient d’annoncer la sortie<br />
prochaine de son DVD Auditions 48 appelé Popping<br />
D.O.’s Cherry ! Je n’en croyais pas mes yeux ! Premièrement,<br />
ce magnifique mâ<strong>le</strong> argentin, un ex-exclusif<br />
des studios Raging Stallion (voir ZIP No. 78),<br />
vient donc de passer dans <strong>le</strong> camp de Lucas Entertainment.<br />
Ensuite, ce top parmi <strong>le</strong>s tops vient de<br />
franchir une autre étape en offrant son anus en<br />
tant que «bottom» ! Oui, oui ! C’est <strong>le</strong> très bien<br />
membré afro-américain Hot Rod, serti d’un engin<br />
de 10 po. entre <strong>le</strong>s jambes, qui a <strong>le</strong> plaisir de déflorer<br />
<strong>le</strong> beau D.O. dans une scène qui passera sûrement<br />
à la légende ! Mais ne vous attendez pas à<br />
voir <strong>le</strong> D.O. de Raging Stallion alors qu’il portait <strong>le</strong>s<br />
cheveux longs «à la latino» et une barbe cochonne<br />
bien fournie. Non, ici il apparaît avec <strong>le</strong>s cheveux<br />
courts et un visage moins sévère… Réalisé par<br />
Michael Lucas, Popping D.O.’s Cherry met aussi en<br />
vedette Da<strong>le</strong> Cooper, Hans Berlin, Justin Cruise,<br />
Edji Da Silva et Ty<strong>le</strong>r Wolf en plus de Lucas luimême<br />
qui passe de derrière à l’avant de la<br />
caméra. Lucas se réserve d’ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> mignon et<br />
jeune Justin Cruise qui se fait empa<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong><br />
manche du célèbre réalisateur et acteur…<br />
Infos : LucasEntertainment.com<br />
Ah l’incroyab<strong>le</strong> Jake<br />
Je par<strong>le</strong> de l’affriolant Jake Bass bien sûr, ce charmant<br />
jeune montréalais aux yeux verts absolument<br />
envoûtants… Oui, <strong>le</strong> même qui a fait la<br />
couverture de notre numéro 83. Je me suis laissé<br />
dire, par quelques sources, que cet agréab<strong>le</strong><br />
garçon est de faction de manière régulière sur<br />
l’estrade d’un certain Club Taboo ! Oui, oui, <strong>le</strong> bar<br />
de danseurs nus ! Un exclusif de CockyBoys.com,<br />
Jake Bass a participé dans pas moins d’une quinzaine<br />
de scènes web, dont la série web Project<br />
GoGoBoy. On peut revoir Jake dans <strong>le</strong>s DVD de<br />
Cocky Boys : 10 Feet of Meat, Smokin’ Hot et
Bromance. Il est aussi la vedette de Juicy Cock du<br />
site montréalais Videoboys.com où il a débuté sa<br />
carrière porno…<br />
Voir sur : www.CockyBoys.com<br />
www.Videoboys.com<br />
Pas par Hazzard<br />
Je trépignais sur ma chaise en lisant la nouvel<strong>le</strong> qui<br />
venait de tomber de Channel 1 Re<strong>le</strong>asing (C1R). Moi<br />
qui est un «fan fini» du beau Johnny, je n’arrivais<br />
pas à <strong>le</strong> croire, mais c’est pourtant vrai. Chers aficionados<br />
de Johnny Hazzard, il appert que l’un de<br />
mes acteurs préférés revient bel et bien au monde<br />
de la porno. Celui qui a remporté bien des prix de<br />
l’industrie est de retour après quelques années<br />
d’absence passées en tant que mannequin de mode<br />
pour des maisons comme Rufskin (Rufskin Denim’s<br />
Underwear), entre autres. Cela faisait au moins trois<br />
ans que Hazzard n’avait pas mis <strong>le</strong>s pieds sur un<br />
plateau de tournage porno. À part Head Trip (Titan<br />
Media), Johnny Hazzard, un ex-exclusif de C1R,<br />
n’avait pas fréquenté la porno. Mais Chi Chi LaRue,<br />
grand patron de C1R, a annoncé que Hazzard sera la<br />
vedette d’un film intitulé Johnny Hazzard In London<br />
Spunked tourné récemment. Le charmant, tatoué,<br />
viril et «mauvais garçon» Hazzard sera aux côtés de<br />
Isaac Jones, Har<strong>le</strong>y Everett, Marco Sessions, JP<br />
Dubois, Sam Barclay ainsi que <strong>le</strong>s nouveaux venus<br />
Taylor Scott et Leo Domenico. «Johnny est l’acteur<br />
parfait. Il est non seu<strong>le</strong>ment un grand performeur,<br />
mais il est aussi un très bon ami avec <strong>le</strong>quel j’ai toujours<br />
eu beaucoup de plaisir», a déclaré Chi Chi<br />
LaRue. Johnny Hazzard In London Spunked devrait<br />
être disponib<strong>le</strong> sous peu en 2013. On a indiqué à C1R<br />
qui Hazzard devrait faire partie de la distribution de<br />
plusieurs films… Quel bonheur ! Infos : www.C1R.com.<br />
McCree dans une scène BDSM !<br />
Oui, <strong>le</strong>s fans de ce beau jeune mâ<strong>le</strong> seront heureux<br />
d’apprendre qu’il reprend du service dans la porno.<br />
Mais dans quelque chose de complètement différent<br />
cette fois-ci. Il s’agit d’un tab<strong>le</strong>au sur <strong>le</strong> site<br />
BoundGods.com. La scène s’intitu<strong>le</strong> F<strong>le</strong>ischfabrik<br />
Berlin – Part Two (filmée en Al<strong>le</strong>magne) et met en<br />
vedette <strong>le</strong> tatoué et énergique Logan McCree (voir<br />
<strong>le</strong> No. 64) et <strong>le</strong> presque twink Sam Barclay. Dans une<br />
usine froide et désaffectée, regorgeant de graffitis<br />
de toutes sortes, Sam Barclay attend, enchainé et<br />
complètement à poil ! McCree, vêtu de chaps en<br />
cuir, prend <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de l’esclave, lui palpe tout <strong>le</strong><br />
corps. Dans la fraîcheur du bâtiment abandonné, on<br />
voit Barclay engouffrer <strong>le</strong> membre chaud de son<br />
maître dans sa bouche. Mais McCree n’entend pas<br />
en rester là. Il verse de la cire sur <strong>le</strong> corps tremblotant<br />
de Barclay, n’épargnant surtout pas sa<br />
queue et ses testicu<strong>le</strong>s. L’attachant bras écartés à<br />
des tuyaux au plafond, McCree flagel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s fesses et<br />
<strong>le</strong> dos de son mignon esclave et <strong>le</strong> prépare ainsi à<br />
être pénétré. Logan emmène Barclay et <strong>le</strong> ficel<strong>le</strong> à<br />
la rambarde de l’escalier. Le cul bien en vue, Barclay<br />
se fait piner hardiment par McCree qui ne cesse de<br />
<strong>le</strong> pistonner vigoureusement… BoundGods.com indique<br />
qu’il s’agit d’une «première mondia<strong>le</strong>» en la<br />
matière concernant Logan McCree, ni plus ni moins.<br />
On peut éga<strong>le</strong>ment visionner un tab<strong>le</strong>au précédent,<br />
soit F<strong>le</strong>ischfabrik Berlin – Part One, alors que <strong>le</strong> pauvre<br />
Sam Barclay se fait malmener par <strong>le</strong> baraqué<br />
Spencer Reed (voir <strong>le</strong> No. 72). En fin de compte la<br />
scène de Logan McCree débute où l’autre se termine…<br />
Non, van Damme n’est pas fini !<br />
Malgré ses nombreux démêlés avec la justice américaine,<br />
<strong>le</strong> producteur et acteur d’origine tchèque<br />
Robert Van Damme se commet à nouveau dans une<br />
production appelée The Real Escorts of America.<br />
Après Dirty Musc<strong>le</strong> (2010), un film centré sur des<br />
gars musclés et bien amanchés, Van Damme récidive<br />
en rassemblant toute une brochette de gros<br />
canons : Ty<strong>le</strong>r Saint, Skye Woods, Dean Monroe, Marc<br />
Williams, Ricky Sinz, Race Cooper, Nick Moretti ou<br />
encore Rick Hammersmith. Même s’il y a encore<br />
passab<strong>le</strong>ment de biceps dans ce film-là, il est moins<br />
«hardcore» que ne l’était Dirty Musc<strong>le</strong> paraît-il<br />
avec des moments forts intimes et plus doux entre<br />
<strong>le</strong>s acteurs du moins, c’est ce qu’en dit Andy Goode<br />
de Bou<strong>le</strong>vard Distribution qui a accepté de distribuer<br />
The Real Escorts of America.<br />
Infos : http://jrlchartsonline.net. l<br />
PLUS DE<br />
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À UN CLIC<br />
DE VOTRE CINÉMA<br />
PORNO VIRTUEL<br />
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28<br />
MEN.COM<br />
FAIT FUREUR !<br />
INTERNET XXX V PAR MARC ANTONIOS<br />
En couverture, vous avez cet affriolant Cliff Jensen qui a tourné près d’une quinzaine<br />
de scènes pour Men.com. Rappelons-<strong>le</strong>, Men.com est un site montréalais,<br />
ou «américano-montréalais» si l’on veut, qui attire de plus en plus d’attention et<br />
de respect de ses pairs dans l’industrie porno gaie nord-américaine. Ce site a su<br />
capturer dans sa toi<strong>le</strong> des noms prestigieux de l’industrie tels que Zeb Atlas,<br />
Landon Conrad, Rocco Reed (voir plus bas), Phenix Saint, Trenton Ducati, Robert<br />
Van Damme, Adam Killian, Rafael A<strong>le</strong>ncar ou Tommy Defendi, pour ne nommer<br />
que ceux-ci, et lancer certains autres jeunes acteurs comme <strong>le</strong>s succu<strong>le</strong>nts<br />
Johnny Rapid et Ty<strong>le</strong>r Sweet, entre autres…<br />
Une des toutes dernières scènes de la col<strong>le</strong>ction<br />
Jizz Orgy, Gang Initiation, qui semb<strong>le</strong><br />
très appréciée du public, met en<br />
vedette Blaze, Ricky Sinz (en chef de gang de rue),<br />
Phat Daddy, Ty Tucker et AJ Monroe en gars qui se<br />
fait initié par <strong>le</strong>s autres membres du gang en <strong>le</strong>s<br />
suçant et en prenant chacun d’eux dans son cul<br />
chaud et étroit… Le tout se termine alors que <strong>le</strong>s<br />
autres mecs jouissent sur <strong>le</strong> corps nu, trempé de<br />
sueur et fatigué du pauvre<br />
Monroe qui<br />
s’est fait ramoner comme pas un! Autre tab<strong>le</strong>au<br />
très populaire et mis en ligne <strong>le</strong> 22 novembre<br />
dernier, Prison Shower 2 (dans la série Drill My<br />
Ho<strong>le</strong>), avec <strong>le</strong> très mignon twink Johnny Rapid en<br />
prisonnier qui va prendre sa douche escorté des<br />
gardiens Sebastian Young et Jack King. Ben oui,<br />
Rapid se fera «doub<strong>le</strong> pénétrer» par <strong>le</strong>s deux<br />
autres et ce, à son plus grand plaisir de bottom…<br />
En plus de Jizz Orgy et de Drill My Ho<strong>le</strong>, Men.com<br />
comprend <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions Big Dicks at School, Str8<br />
to Gay et The Gay Office. Chacune d’entre el<strong>le</strong>s<br />
possède ses propres qualités : <strong>le</strong>s amateurs de<br />
bon sexe plus brut apprécieront plus Drill My<br />
Ho<strong>le</strong>, tandis que ceux qui préfèrent <strong>le</strong>s gars plus jeunes<br />
voudront voir <strong>le</strong>s scènes de la série Big Dicks<br />
at School. Ceux, quant à eux, qui fantasment sur<br />
<strong>le</strong>s gars hétéros,<br />
*<br />
pourront regarder Str8 to Gay en<br />
s’imaginant vraiment qu’un hétéro se laisse prendre<br />
au jeu de la séduction et baise avec un gai.<br />
Pour <strong>le</strong>s aficionados de gangbangs et d’orgies à<br />
quatre ou à cinq, vous serez servis sans aucun<br />
doute par Jizz Orgy alors que ceux qui aiment<br />
bien rêvasser à ce qu’il y ait du sexe à <strong>le</strong>ur emploi<br />
seront comblés par <strong>le</strong>s prouesses de ces hommes<br />
souvent virils dans The Gay Office… Un tour
d’horizon, même en visionnant <strong>le</strong>s «trai<strong>le</strong>rs»,<br />
vous donnera un bon aperçu de chaque série<br />
et des nombreux acteurs de grands ta<strong>le</strong>nts<br />
qu’on y retrouve.<br />
Rocco Reed en bottom?<br />
Cette vedette de la porno hétéro, oui, oui, ne<br />
vous étouffez pas, vient de sauter la clôture…<br />
Ce jeune homme bien bâti – mesurant 6 pi et 2<br />
po. et arborant une pine circoncise de 7 po. et<br />
demi – a joué dans pas moins de 400 tab<strong>le</strong>aux<br />
hétéros dans sa carrière. Mais il vient de<br />
franchir un cap, celui de faire de la porno gaie<br />
cette fois-ci. Norma<strong>le</strong>ment «top», il devient <strong>le</strong><br />
«bottom», oui, c’est-à-dire qu’il se fait mettre<br />
roya<strong>le</strong>ment par Landon Conrad dans une scène<br />
intitulée My Bride’s Hot Brother sur ce site<br />
montréalais! Reed est sur <strong>le</strong> point de se marier,<br />
mais il est en questionnement, il a <strong>le</strong>s gros papillons<br />
à l’intérieur. Alors que son épouse et <strong>le</strong>s<br />
autres invités l’attendent, Rocco arrive<br />
nerveusement pour <strong>le</strong>ur dire qu’il ne peut<br />
pas <strong>le</strong> faire et laisse sa conjointe en<br />
larmes… Le frère de la fiancée, Landon<br />
Conrad, veut savoir pourquoi. Dans la<br />
chambre d’hôtel, Reed se met à genoux et<br />
suce <strong>le</strong> baraqué Conrad pour une session<br />
qui s’annonce des plus hot! Par la suite,<br />
Conrad défonce <strong>le</strong> cul de Reed pour lui<br />
faire payer d’avoir abandonné sa sœur en<br />
p<strong>le</strong>in milieu de la noce… Reed, qui vient de<br />
signer un contrat d’exclusivité de six mois<br />
avec ce studio, peut être aperçu dans dix<br />
scènes de Men.com dans <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions<br />
Drill My Ho<strong>le</strong>, Str8 To Gay et Jizz Orgy<br />
avec des acteurs tels Tommy Defendi,<br />
Jessie Colter, Ty<strong>le</strong>r Sweet ou encore Marcus<br />
Ruhl. À ne pas manquer la scène intitulée<br />
Hot Like Fire, avec Rocco Reed, Colby<br />
Jensen, Landon Conrad, Andrew Stark et<br />
Charlie Roberts déguisés en… pompiers… Ouf!<br />
L’hiver s’en vient avec ses froides nuits, alors c’est une<br />
occasion de rester au chaud et de s’entourer de beaux<br />
garçons qui vous feront vivre bien des sensations…<br />
Un succès pour Kinky Angels<br />
Les aficionados de Bel Ami et de sa col<strong>le</strong>ction Kinky<br />
Angels seront véritab<strong>le</strong>ment aux anges ! Bel Ami<br />
(BelAmiOnLine.com) a mis en ligne il y a quelques<br />
*
30<br />
semaines une scène superbe avec <strong>le</strong> ravageur<br />
Adam Archu<strong>le</strong>ta et l’un des rares exclusifs<br />
Américains de la maison, Chase Austin. Inuti<strong>le</strong><br />
de dire que ce fut la réussite instantanée. C’est<br />
l’une des top vidéos visionnées sur <strong>le</strong> site.<br />
Comme on <strong>le</strong> dit sur BelAmiOnLine.com, l’Américain<br />
était attendu par plusieurs garçons de<br />
l’écurie, tous en voulaient un morceau. Cependant,<br />
Archu<strong>le</strong>ta a semblé attirer son attention un<br />
peu plus et ce ne fut pas long que Goerge Duroy,<br />
<strong>le</strong> célébrissime maestro du studio européen, <strong>le</strong>s a<br />
«pairé» pour un tab<strong>le</strong>au… Et la chimie y était<br />
entre <strong>le</strong>s deux ce qui a résulté en une scène très<br />
hot et passionnée alors que <strong>le</strong>s deux se découvrent<br />
pour la première fois. Mais ce n’est pas tout.<br />
Dans cet épisode, Archu<strong>le</strong>ta, <strong>le</strong> super canon aux<br />
yeux verts, et Austin se laissent al<strong>le</strong>r tota<strong>le</strong>ment, ils<br />
s’abandonnent l’un l’autre. Leurs corps minces et<br />
glabres sont fiévreux et <strong>le</strong>urs tiges se raidissent<br />
dans <strong>le</strong> temps de <strong>le</strong> dire. Après une séance de<br />
suçage, Archu<strong>le</strong>ta enfoncera sa baguette dans <strong>le</strong> cul<br />
bombé d’Austin qui, à la fin de la séance, dira<br />
«J’adore un mec Tchèque»… Quant à nous, nous<br />
adorons de <strong>le</strong>s voir ensemb<strong>le</strong>… Et vous chers<br />
<strong>le</strong>cteurs et internautes, qu’en pensez-vous ? Rappelons<br />
que la col<strong>le</strong>ction Kinky Angels a été conçue<br />
par Duroy pour mettre en vedette ses porn stars<br />
moins baraquées et bâties, généra<strong>le</strong>ment au tout<br />
début de la vingtaine ou moins, ceux répondant plus<br />
aux critères de «twinks». Ceux sont eux <strong>le</strong>s Kinky Angels<br />
de Bel Ami…<br />
À ne pas oublier aussi, pour <strong>le</strong>s fans de cette maison<br />
tchèque, <strong>le</strong> méga succès Scandal in the Vatican avec<br />
certains des acteurs <strong>le</strong>s plus coquins y compris<br />
Archu<strong>le</strong>ta, Andre Bo<strong>le</strong>yn, Jack Harrer ou Kevin Warhol,<br />
entre autres. Scandal in the Vatican fait justement partie<br />
de la col<strong>le</strong>ction Kinky Angels de Bel Ami et est<br />
disponib<strong>le</strong> en visionnement sur <strong>le</strong> site.<br />
Une campagne de recrutement<br />
Pour rester sur <strong>le</strong> Vieux-Continent, la maison Eurocreme<br />
entreprend toute une campagne médiatique dans <strong>le</strong> but<br />
d’embrigader des porn stars pour ses diverses col<strong>le</strong>ctions.<br />
Le Groupe Eurocreme recherche ainsi des modè<strong>le</strong>s<br />
âgés entre 20 et 40 ans pour <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions d’Eurocreme<br />
(Eurocreme, Dreamboy, RudeBoyz et IndieBoyz) autant que<br />
pour la division AlphaMa<strong>le</strong> (des gars généra<strong>le</strong>ment plus<br />
matures, baraqués, bien membrés, poilus, etc.). Eurocreme<br />
filme principa<strong>le</strong>ment en Ang<strong>le</strong>terre, mais il arrive qu’une<br />
équipe ail<strong>le</strong> tourner ail<strong>le</strong>urs en Europe. Une des dernières<br />
bel<strong>le</strong>s prises de la maison fut Billy Rubens, ce très agréab<strong>le</strong><br />
blondinet, un Russe, qui a fait la page couverture du ZIP de<br />
*
l’été dernier (notre numéro 85). Et ce n’est pas<br />
parce que <strong>le</strong>s studios sont situés au Royaume-Uni<br />
que l’on ne recrute pas en Amérique du Nord, loin de<br />
là. Alors qui sait, peut-être l’un de vous sera <strong>le</strong><br />
prochain pétard enrôlé par Eurocreme ? Infos :<br />
www.Eurocreme.com ou http://jrlchartsonline.net.<br />
Une romance ?<br />
Sur une autre note complètement différente, la réalisatrice<br />
Nica Noel<strong>le</strong> et <strong>le</strong> réseau de vidéos sur demande<br />
(VOD) AEBN viennent de lancer une col<strong>le</strong>ction<br />
web érotique gaie appelée Rock Candy Films. La première<br />
aventure dans cette série est His Mother’s<br />
Lover qui met en vedette Chase Austin, Boston Mi<strong>le</strong>s,<br />
Ty<strong>le</strong>r Sweet, Brenden Cage, Magda<strong>le</strong>ne St. Michaels,<br />
Travis Irons, Xander Corvus et Ian Whitcomb. His<br />
Mother’s Lover est situé dans <strong>le</strong>s années 1930 alors<br />
qu’un jeune homme, Robert (Chase Austin), découvre<br />
ses penchants homosexuels. Dans une éco<strong>le</strong> anglaise<br />
à l’éducation stricte, il se fait pincer en flagrant délit<br />
passionnel avec un autre étudiant. Il recevra<br />
plusieurs coups de ceinture sur <strong>le</strong>s fesses et une suspension<br />
pour un mois. De retour à la maison, il fait la<br />
connaissance de Daniel (Boston Mi<strong>le</strong>s), <strong>le</strong> nouveau fiancé<br />
de sa mère. Les deux hommes vont se rapprocher<br />
de manière plus qu’intime… Nica Noel<strong>le</strong><br />
signe ici la toute première production érotique gaie<br />
de sa carrière de réalisatrice. His Mother’s Lover<br />
peut être vu uniquement sur theater.aebn.net.<br />
Infos : http://jrlchartsonline.net.<br />
On ne badine pas avec <strong>le</strong> piratage !<br />
Non, on ne joue pas avec la rég<strong>le</strong>mentation du copyright<br />
et du partage de vidéos chez nos voisins du<br />
Sud. Voici un autre procès qui a vu son plaignant,<br />
Flava Works, remporter la cause contre une personne<br />
qui a téléchargé et partagé illéga<strong>le</strong>ment sept videos<br />
appartenant au studio. Le juge George W. Lindberg,<br />
de la Cour fédéra<strong>le</strong> (district nord de l’État de l’Illinois),<br />
à adjugé 1,5 M$ à Flava Works dans ce dossier<br />
contre Anwar Ogiste. Oui, vous avez bien lu : un million<br />
et demi de dollars ! Ogiste a ainsi été reconnu<br />
coupab<strong>le</strong> d’avoir copié <strong>le</strong>s vidéos de Flava Works,<br />
vidéos qui ont, à <strong>le</strong>ur tour, été téléchargés et<br />
partagés au moins 6 000 fois sur des sites de<br />
partage (BitTorrent networks). Flava Works, qui opère<br />
plusieurs sites de vidéos pornos gais afro-américains<br />
et latinos, avait entrepris en 2011 de poursuivre 13<br />
abonnés pour avoir ainsi copié et partagé des scènes<br />
sans autorisation aucune. Un juge avait, cependant,<br />
fractionné <strong>le</strong> pourvoi en justice de Flava Works qui<br />
est basé à Miami. Pour l’instant, une autre cause im-<br />
plique cinq autres internautes alors que <strong>le</strong> studio<br />
s’est lancé dans une autre poursuite, contre un<br />
homme de San Francisco cette fois-ci, pour <strong>le</strong>s<br />
mêmes motifs. «Nous prenons <strong>le</strong> piratage et <strong>le</strong> vol<br />
très au sérieux et nous avons l’intention de poursuivre<br />
quiconque distribuera illéga<strong>le</strong>ment nos contenus»,<br />
a déclaré <strong>le</strong> président et directeur général de<br />
Flava Works, Phillip B<strong>le</strong>icher. Il n’est pas surprenant<br />
que l’industrie porno gaie a applaudi cette décision<br />
du juge Lindberg puisqu’el<strong>le</strong> considère que des millions<br />
de dollars de revenus sont perdus chaque<br />
année en raison du piratage. Si, au Canada, <strong>le</strong>s juges<br />
sont moins enclins – principa<strong>le</strong>ment à cause de lois<br />
vétustes remplies de trous comme du gruyère – à asséner<br />
des coups fatals aux internautes et utilisateurs<br />
fautifs, voici quelques années que <strong>le</strong>s juges des diverses<br />
cours américaines font respecter<br />
scrupu<strong>le</strong>usement la rég<strong>le</strong>mentation du copyright<br />
pour punir <strong>le</strong>s «pirates»…<br />
Infos : http://jrlchartsonline.net.<br />
You Love Jack évolue<br />
En terminant cette chronique web, voici une bonne<br />
nouvel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s amateurs de jeunes hommes… Le<br />
site payant «amateur» torontois qui se dit de la<br />
«vraie porno gaie faite maison» se «revampe» pour<br />
plus de facilité d’accès et pour, et c’est normal, mieux<br />
appâter et attirer <strong>le</strong>s internautes friands de beaux jeunes<br />
hommes d’une variété de sty<strong>le</strong>s. Comme <strong>le</strong> dit<br />
<strong>le</strong> concepteur du site dans un encadré : ici, il n’y a<br />
pas de prétendue entrevue avec un supposé réalisateur<br />
posant des questions stupides, il n’y a que des<br />
gars qui ont du plaisir devant la caméra ! Bon, bien<br />
entendu, je résume. Ici donc, pas de flaflas, on nous<br />
présente, généra<strong>le</strong>ment, des solos et de très, très<br />
rares duos. La caméra fixe <strong>le</strong> gars sur <strong>le</strong> fauteuil, il se<br />
déshabil<strong>le</strong>, se palpe, montre peut-être ses fesses, se<br />
masturbe, astique son membre comme il se doit et<br />
jouit devant vous. C’est tout ! Ces jeunes aux allures<br />
de collégiens sont au début de la vingtaine. Ces gars<br />
vous sautent pratiquement aux yeux, puisqu’on décidé,<br />
dès votre entrée sur YouLoveJack.com, de vous<br />
montrer <strong>le</strong>s mecs qui ont été récemment filmés. C’est<br />
très simp<strong>le</strong>. À noter que l’abonnement à YouLove-<br />
Jack.com vous donne, éga<strong>le</strong>ment, accès gratuitement<br />
aux sites montréalais Squirtz.com et<br />
Videoboys.com. Il faut bien «réseauter» pour<br />
engendrer plus de trafic sur <strong>le</strong> web… l
06 32<br />
LUCAS ENTERTAINMENT<br />
HONORÉ EN ALLEMAGNE<br />
NOUVELLES XXX V PAR M. ANTONIOS<br />
Les 4 e Prix annuels HustlaBall ont été<br />
remis à Berlin, <strong>le</strong> 19 octobre dernier,<br />
lors d’une grande fête de l’industrie<br />
porno qui, pour l’occasion, rassemblait<br />
maisons européennes et américaines.<br />
Cette année, <strong>le</strong> HustlaBall était animé<br />
par <strong>le</strong>s vedettes Michael Brandon et<br />
Paul Stag. Vingt catégories diverses<br />
récompensent ainsi <strong>le</strong> travail des intervenants<br />
du milieu, qu’ils soient des<br />
États-Unis ou d’Europe. Le meil<strong>le</strong>ur film<br />
de l’année a été attribué à The Last Day<br />
du studio Lucas Entertainment. Quant<br />
au studio tchèque Bel Ami, il raff<strong>le</strong><br />
deux mentions.<br />
Lucas Entertainment a reçu trois statuettes<br />
cette année : l’une dans la catégorie du<br />
meil<strong>le</strong>ur film pour The Last Day; une autre<br />
pour Marc MacNamara, <strong>le</strong> réalisateur du film; et<br />
un 3e trophée pour <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur site web d’un studio<br />
majeur (LucasEntertainment.com). Il y a donc<br />
de quoi conforter ce studio newyorkais qui prend<br />
une envergure de plus en plus internationa<strong>le</strong>.<br />
Pour ce qui est du légendaire studio Bel Ami, il se<br />
voit honoré dans la catégorie du meil<strong>le</strong>ur film<br />
twink pour Kinky Angels et aussi dans la section<br />
meil<strong>le</strong>ur studio majeur européen. Voilà des prix<br />
qui vont rendre encore plus heureux George<br />
Duroy, <strong>le</strong> grand patron de Bel Ami.<br />
Il y a de quoi pavoiser aussi du côté de Paul Morris,<br />
<strong>le</strong> grand manitou de Treasure Island Media<br />
(TIM). Ce studio plutôt «underground» repart de<br />
Berlin avec trois statuettes sous <strong>le</strong> bras, ce qui<br />
est pas mal du tout. Premièrement, Peto Coast<br />
remporte <strong>le</strong> prix du meil<strong>le</strong>ur acteur fétiche de<br />
l’année, ensuite, TIM est sacré meil<strong>le</strong>ur studio<br />
américain. Enfin, <strong>le</strong> film Eric’s Raw Fuck Tapes 4<br />
se voit attribuer <strong>le</strong> titre de meil<strong>le</strong>ure couverture<br />
de DVD (section américaine).<br />
Le prix du meil<strong>le</strong>ur nouvel acteur (Best newcomer)<br />
a été dévolu à Kameron Frost du site<br />
français Crunchboy. Zaho Sebastian Mann, du studio<br />
al<strong>le</strong>mand Spritzz, a été consacré meil<strong>le</strong>ur bottom<br />
tandis que <strong>le</strong> Canadien Spencer Reed s’est vu<br />
mériter <strong>le</strong> trophée du meil<strong>le</strong>ur top pour des<br />
scènes avec la maison anglaise AlphaMa<strong>le</strong> Media<br />
(Alphama<strong>le</strong>s.com). Ce studio britannique reçoit<br />
une autre mention pour <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur acteur de<br />
l’année, soit Lucio Saints.<br />
La meil<strong>le</strong>ure scène de groupe (orgie) a été<br />
remise au studio Wurstfilm, pour son film FickstutenMarkt.<br />
Le meil<strong>le</strong>ur film dans la catégorie «mâ<strong>le</strong>s» (hunk)<br />
va à Analstahl, de Cazzo Film, de Berlin. Mais<br />
Cazzo s’en va avec un autre prix : celui du<br />
meil<strong>le</strong>ur film de sty<strong>le</strong> fétiche pour Krass. Et ce<br />
n’est pas tout puisque Jorg Andreas, <strong>le</strong> réputé<br />
réalisateur de Cazzo, s’est vu gratifier du titre<br />
du meil<strong>le</strong>ur réalisateur européen.<br />
BBC Chronic<strong>le</strong>s du studio Dick Wadd s’est vu<br />
remettre <strong>le</strong> prix du meil<strong>le</strong>ur film à thématique<br />
ethnique. Le studio Cristian Torrent s’en tire avec<br />
<strong>le</strong> trophée du meil<strong>le</strong>ur studio underground dans<br />
la catégorie Europe. L’al<strong>le</strong>mand Wurstfilm remporte<br />
<strong>le</strong>s honneurs de la meil<strong>le</strong>ure couverture<br />
d’un DVD européen pour FickstutenMarkt.<br />
Enfin, la récompense du meil<strong>le</strong>ur site de sexe<br />
est dévolue à dickwadd.com.<br />
Les prix ont été attribués par votes du<br />
public et par un jury international composé<br />
de gens de l’industrie et de médias<br />
gais. Les internautes ont été nombreux à<br />
participer et <strong>le</strong>s organisateurs ont enregistré<br />
plus de 3500 votes valides.<br />
À un moment où il y a de moins en moins de<br />
remises de prix aux États-Unis, il semb<strong>le</strong> bien que<br />
l’Europe, quant à el<strong>le</strong>, tire son éping<strong>le</strong> du jeu et<br />
multiplie <strong>le</strong>s occasions d’honorer <strong>le</strong>s maisons de<br />
ce continent trop longtemps ignorées par l’industrie<br />
porno gaie américaine.<br />
Infos : http://hustlaball-award.com l
210079EX
36<br />
ARSÈNE LUPIN<br />
SUITE 1<br />
FICTION ÉRECTION V PAR SYLVAIN TREMBLAY<br />
J’ai alors ramassé <strong>le</strong> memo secret et<br />
refermé la porte derrière moi. Il était onze<br />
heures vingt : il ne me restait donc que<br />
soixante-dix minutes pour me préparer à cette<br />
visite mystérieuse.<br />
Je décidai alors de faire un brin de toi<strong>le</strong>tte avant<br />
l’arrivée de mon inconnu. En deux temps trois<br />
mouvements, j’étais à poil et prêt pour <strong>le</strong> «c<strong>le</strong>an<br />
up». D’abord j’appliquai un peu de crème à raser<br />
sur mes couil<strong>le</strong>s en prenant soin de bien frotter<br />
pour la faire mousser, j’en appliquai éga<strong>le</strong>ment à<br />
mon anus. (J’enlève mes poils régulièrement,<br />
mais ce soir-là, je devais être impeccab<strong>le</strong>). J’étais<br />
déjà tout excité à l’idée que j’allais baiser avec un<br />
mec, sans savoir exactement qui ce serait.<br />
J’avais beau essayer de deviner qui serait mon<br />
visiteur, mais rien à faire, <strong>le</strong>s idées se mêlaient<br />
dans ma tête. Le rasage terminé, j’entre sous la<br />
douche. Le jet d’eau est très chaud et caresse<br />
mon corps tout entier. J’attrape ma bouteil<strong>le</strong> de<br />
gel-douche et en verse par petits coups une<br />
bonne quantité dans <strong>le</strong> creux de ma main. Cela<br />
me fait penser à une grosse queue qui éjacu<strong>le</strong><br />
entre mes doigts. Je l’applique sur mes pectoreaux<br />
en frottant tout doucement, et je descend<br />
<strong>le</strong> long de mes abdominaux jusqu’à la naissance<br />
de mon engin. Ma queue est bandée comme cel<strong>le</strong><br />
d’un cheval, je la masse dans un mouvement de<br />
va-et-vient très <strong>le</strong>nt. Mon gland est prêt à exploser,<br />
mais pas question de me vider de ce nectar<br />
divin. Je préfère plutôt garder ma jouissance<br />
pour plus tard. Je m’empresse de me laver car il<br />
est déjà minuit et cinq.<br />
La douche terminée, j’attrape une serviette, mais<br />
juste avant de m’essuyer, je remarque qu’une petite<br />
goutte de sperme ruissel<strong>le</strong> au bout de mon<br />
gland. Délicatement du bout de mon doigt je l’enlève<br />
et la dépose sur ma langue. Quel goût<br />
suave...<br />
Minuit quinze. J’enfi<strong>le</strong> un sous-vêtement, tamise<br />
la lumière et je m’instal<strong>le</strong> sur la causeuse. Je<br />
ressens un petit tremb<strong>le</strong>ment à l’interieur de mon<br />
corps. Les dernières dix minutes me paraissent<br />
une éternité. Soudain, la sonnerie de la porte me<br />
fait sursauter, mon coeur se met à battre à cent à<br />
l’heure. Je prends une grande respiration et j’ouvre<br />
la porte. J’ai devant moi un beau mâ<strong>le</strong>,<br />
cheveux noirs, bien bronzé, un jeans très serré et<br />
une chemise entrouverte qui exhibe un torse à en<br />
perdre connaissance. Dans mon sous-vêtement, je<br />
sentis frémir la peau de mon scrotum...<br />
—Salut! Je suis Alain, l’amant de ton voisin de la<br />
ruel<strong>le</strong>.<br />
—Je ne comprend pas très bien..., mais entre, ne<br />
reste pas là!<br />
Tout ceci n’était pas clair, mais ce qui était clair,<br />
c’était que ce mec me faisait littéra<strong>le</strong>ment<br />
capoter. Je lui apportai une bière et lui demandai:<br />
—C’est toi qui m’a laissé un mot ce soir?<br />
—Pas tout à fait, me répondit-il… C’est mon chum,<br />
qui, comme tu sais, te surveil<strong>le</strong> souvent de la<br />
fenêtre de notre cuisine.<br />
—Mais, pourquoi c’est toi qui est venu?<br />
—Parce que mon amant à une envie fol<strong>le</strong> de te<br />
voir baiser avec moi. Ça l’exci terait beaucoup! Et<br />
je t’avoue que l’idée ne me déplaît pas du tout,<br />
car tu as un beau body!<br />
En prononçant cette phrase, il mit sa main sur ma<br />
cuisse et me caressa doucement. Déjà, ma queue<br />
commençait à gonf<strong>le</strong>r. Je regardai alors son<br />
entre-jambe et remarquai que lui aussi était prêt<br />
à passer à l’action. Je l’invitai à me suivre dans la<br />
chambre, où je pris soin d’allumer une lampe. Puis<br />
j’ouvris mes stores verticaux.<br />
Je me plaçai derrière lui afin qu’il puisse sentir<br />
ma grosse bosse sur ses fesses et lui massai <strong>le</strong>s<br />
pectoraux. Il déboutonna son jeans et l’en<strong>le</strong>va,<br />
puis fit descendre mon sous-vêtement à mes<br />
pieds. Il me pencha sur <strong>le</strong> lit en prenant soin<br />
d’être bien vis-à-vis la fenêtre. Il colla son énorme<br />
queue contre mes fesses. El<strong>le</strong> était brûlante de<br />
désir. Avec une <strong>le</strong>nteur qui me faisait brû<strong>le</strong>r d’impatience,<br />
il prit sa bouteil<strong>le</strong> de bière et en versa<br />
un mince fi<strong>le</strong>t dans mon dos, au niveau de mes
FALCON<br />
DEEP INSIDE 2
38<br />
reins. Je sentis ce liquide froid descendre jusque<br />
dans mes fesses.<br />
Avec sa langue chaude et mouillée, il se mit à me<br />
lécher l’anus avec beaucoup de vigueur. L’odeur<br />
de bière et de sexe était ennivrante. Il retira son<br />
visage et me planta doucement son engin<br />
jusqu’au fond de mon cul. «Quel<strong>le</strong> queue»! Je sentais<br />
un frisson parcourir mon corps tout entier. Il<br />
allait et revenait doucement et mon anus se dilatait<br />
de plus en plus. Je l’entendais gémir de<br />
plaisir. De savoir que nous étions observés par<br />
son amant nous excitait beaucoup. Il retira sa<br />
queue de mon fondement, me retourna et la<br />
présenta à mon visage. Cette odeur de bière et de<br />
cul était de plus en plus présente. Je capotais! Je<br />
pris son «shaft» et me l’enfonçai dans la bouche<br />
alors que de l’autre main, je me masturbais<br />
doucement. Je sentais son sperme qui montait<br />
dans sa queue, et au moment d’éjacu<strong>le</strong>r, je l’ai<br />
sorti de ma bouche pour avoir <strong>le</strong> plaisir de regarder<br />
ses jets chauds m’inonder <strong>le</strong> visage et <strong>le</strong>s<br />
FALCON<br />
DEEP INSIDE 2<br />
lèvres. Ce fut dé<strong>le</strong>ctab<strong>le</strong>!<br />
Au même moment, j’ai senti un grand frisson<br />
m’envahir et je me suis mis à l’asperger de mon<br />
sperme abondant. Alain se pencha et de sa langue<br />
lécha, ça et là, <strong>le</strong>s gouttes qu’il avait déversées<br />
sur mon visage, puis il m’embrassa longuement.<br />
Nous avons terminé notre bière en bavardant<br />
un peu, et nous nous sommes allongés sur <strong>le</strong> lit.<br />
Nous sommes alors tombés dans un profond<br />
sommeil. Au réveil, je me suis <strong>le</strong>vé pour al<strong>le</strong>r<br />
faire du café. Soudain, j’ai aperçu une feuil<strong>le</strong> sur<br />
<strong>le</strong> plancher, au pied de ma porte. Sur cel<strong>le</strong>-ci était<br />
inscrit: «C’était formidab<strong>le</strong> et j’ose espérer que<br />
tu n’es pas prêt de déménager.<br />
Signé : Ton voisin.» l
201004
40<br />
ARSÈNE LUPIN<br />
SUITE 2<br />
FICTION ÉRECTION V PAR DENIS-MARTIN<br />
J’ai laissé ma porte déverouillée, comme me<br />
l’avait demandé <strong>le</strong> straight du téléphone.<br />
Je suis entièrement nu et j’attend sous <strong>le</strong>s<br />
couvertures.<br />
Pas un bruit dans l’appartement sauf ceux de la<br />
rue, des pneus qui rou<strong>le</strong>nt sur <strong>le</strong> macadam, <strong>le</strong>s<br />
rares automobi<strong>le</strong>s qui circu<strong>le</strong>nt à cette heure de la<br />
nuit.<br />
Soudain, des bruits de pas. Quelqu’un est à ma<br />
porte. Je ferme <strong>le</strong>s yeux. C’est peut-être mon<br />
straight du téléphone. Comme j’ai <strong>le</strong> goût de m’abandonner<br />
dans <strong>le</strong>s bras d’un sportif en rut après<br />
qu’il se soit démené à jouer sur la glace. Tout excité<br />
qu’il est après avoir espionné une douzaine<br />
d’autres athlètes tous aussi beaux s’exhiber innocemment<br />
sous la douche.<br />
On ouvre. C’est peut-être <strong>le</strong> beau Jean-Gil<strong>le</strong>s. Il<br />
était inquiet que je sois parti si vite. Il voulait<br />
qu’on se par<strong>le</strong>. Il voulait peut-être me dire qu’il<br />
avait aimé notre petite aventure et qu’il aimerait<br />
al<strong>le</strong>r plus loin. Il n’en tient qu’à lui, il pourrait al<strong>le</strong>r<br />
aussi loin qu’il veut.<br />
On referme la porte. C’est <strong>le</strong> voisin peut-être? Ce<br />
gars-là m’excite. Il sait ce qu’il veut. J’aimerais<br />
bien passer à l’action avec lui.<br />
Les pas approchent. Ils pénètrent dans ma chambre.<br />
Je feins de dormir. Comme cela, il peut me<br />
prendre à son goût et je ne lui offrirai aucune résistance.<br />
J’entends sa respiration dans <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce du moment.<br />
El<strong>le</strong> se rapproche.<br />
Une main touche mon épau<strong>le</strong>, l’autre me caresse à<br />
travers la couverture. Je bouge et je me prépare à<br />
ouvrir <strong>le</strong>s yeux.<br />
—Shhhh!<br />
Il place sa main devant ma bouche et l’autre sur<br />
mes yeux. Puis il place un bandeau sur mes yeux.<br />
Je ne peux plus voir qui est là, avec moi.<br />
Cette situation m’excite au plus haut point. Je<br />
bande comme du fer. Il doit bien s’en rendre<br />
compte au travers de la couverture.<br />
Il tire la couverture. Il s’étend à côté de moi. Il est<br />
déjà nu. Nous nous caressons. Le tout se fait en si<strong>le</strong>nce.<br />
Il atteint mon sexe. Il <strong>le</strong> serre, il <strong>le</strong> caresse. Je joue<br />
avec <strong>le</strong> sien. Il doit faire 9 pouces de long et son<br />
épaisseur est à faire frémir. Ça me rappel<strong>le</strong> celui<br />
de Jean-Gil<strong>le</strong>s, mais je n’en suis pas certain.<br />
Nous continuons ainsi à nous tripoter à nous embrasser<br />
pendant de longues mi-nutes agréab<strong>le</strong>s.<br />
Ma bouche laisse la sienne. El<strong>le</strong> part à la découverte<br />
de ce corps. Sa peau moite goûte <strong>le</strong> sel. Je<br />
me dé<strong>le</strong>cte à son cou, à ses épau<strong>le</strong>s, à ses aissel<strong>le</strong>s.<br />
Il râ<strong>le</strong> de plaisir.<br />
Je m’attaque à ses mamelons et à ses pectoraux.<br />
Je mords dans ses musc<strong>le</strong>s durs. Les joueurs de<br />
hockey développent <strong>le</strong>ur corps de cette manière, à<br />
force de se donner à fond sur la patinoire, à force<br />
de s’entraîner et à force de trimer dur. Ce pourraitil<br />
que ce soit mon straight sportif? Ça pourrait<br />
aussi être Jean-Gil<strong>le</strong>s qui lui aussi fait du sport? Ça<br />
pourrait être <strong>le</strong> voisin-voyeur? Comment savoir?<br />
Je continue ma randonnée aveug<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> torse de<br />
mon partenaire. Ma langue descend <strong>le</strong> long de la<br />
petite ligne de poils au centre de ses pectoraux, en<br />
direction de son nombril. Je <strong>le</strong> mordil<strong>le</strong> sur mon<br />
chemin. Sa peau est douce, toujours salée, moite,<br />
et surtout bien tendue. Définitivement, il fait de<br />
l’exercice.<br />
Il frétil<strong>le</strong>.<br />
Je descends encore un peu plus. C’est la forêt de<br />
son pubis. Mon nez s’y fourre avec plaisir. Des nouvel<strong>le</strong>s<br />
et douces odeurs de sueur, des arômes<br />
mâ<strong>le</strong>s, des parfums sensuels, ça me rappel<strong>le</strong> Jean-<br />
Gil<strong>le</strong>s. Mais dans la foulée de l’excitation et de<br />
toutes ces sensations, je ne sais plus. Ce pourraît-il
que ce soit quelqu’un d’autre?<br />
J’évite sa queue bandée. Ce n’est pas <strong>le</strong> temps d’attaquer<br />
<strong>le</strong> plat principal. Je poursuis avec <strong>le</strong>s horsd’oeuvres.<br />
Je descend <strong>le</strong> long de sa cuisse droite. El<strong>le</strong> est<br />
musclée et velue. D’une jambe à l’autre, je mordil<strong>le</strong><br />
et je lèche l’avant et l’arrière de ses cuisses, de ses<br />
genoux, de ses mol<strong>le</strong>ts et enfin de ses pieds. Je<br />
lèche ses dessous de pieds et je suce chacune de<br />
ses orteils.<br />
Il continue de râ<strong>le</strong>r de plaisir.<br />
Je remonte vers son entre-jambe chaude et odorante.<br />
Je soulève ses cuisses et je m’attaque à ses<br />
testicu<strong>le</strong>s que je suce et que je titil<strong>le</strong> de ma langue.<br />
Puis, je m’enfouis dans son entre-jambe. Ma langue<br />
se fraie un chemin vers ses fesses. Je lève davantage<br />
ses cuisses. À l’aveug<strong>le</strong>tte, je découvre son<br />
anus et j’y introduis ma langue. L’odeur et <strong>le</strong> goût<br />
sont exquis. J’y met tout ce que j’ai de salive.<br />
À en juger par ces gémissements, je crois qu’il<br />
adore cela.<br />
L’odeur, la cha<strong>le</strong>ur, <strong>le</strong> goût et la frénésie aidant, je<br />
ne peux plus m’arrêter. J’essaie d’al<strong>le</strong>r <strong>le</strong> plus loin<br />
possib<strong>le</strong> en lui. Et plus il gémit et plus il m’encourage.<br />
Je continue ainsi pendant un certain temps.<br />
Ensuite, je m’en prend à son pieu divin.<br />
Il grogne de plus bel<strong>le</strong>.<br />
Et il ne peut plus se contenir. Aussitôt que j’engouffre<br />
son pénis dans ma bouche, il ne peut plus<br />
retenir sa passion. Il plonge. Il force sa queue dans<br />
ma gorge. J’étouffe, mais je <strong>le</strong> laisse faire. C’est<br />
trop bon.<br />
Il vient. Il éclate dans ma gorge. Son nectar fabu<strong>le</strong>usement<br />
chaud, légèrement amer et un peu salé,<br />
chatouil<strong>le</strong> mes papil<strong>le</strong>s gustatives.<br />
A-t-il hurlé son plaisir? Je n’ai pas eu la chance de<br />
reconnaître sa voix. J’étais trop excité.<br />
FALCON<br />
DEEP INSIDE 2<br />
FALCON<br />
DEEP INSIDE 2
42<br />
Nous nous reposons quelques minutes.<br />
Soudainement, il entreprend d’explorer mon corps.<br />
Sa langue fouil<strong>le</strong> mes aissel<strong>le</strong>s, puis mes mamelons<br />
et mon entre-jambe.<br />
Il s’affaire autour de mon pénis. Il l’enveloppe de<br />
sa bouche chaude. Je m’ennivre de toutes ces sensations.<br />
Je me laisse al<strong>le</strong>r dans l’extase qu’il me<br />
procure. Je sue à grosses gouttes. Je râ<strong>le</strong> à mon<br />
tour.<br />
Je sens la tension monter du plus profond de mon<br />
ventre jusqu’aux extrémités de mes doigts et de<br />
mes orteils. El<strong>le</strong> culmine dans mes testicu<strong>le</strong>s,<br />
puis à la base de ma verge. La sensation est vertigineuse.<br />
Je vais exploser. Il arrête tout. Avec sa<br />
main, il serre mon pénis très fort comme pour<br />
éviter l’orgasme.<br />
Je m’agite et gémit tant je suis frustré.<br />
Il me tient ainsi quelques minutes, <strong>le</strong> temps de faire<br />
baisser la pression. Puis, avec sa langue, il descend<br />
entre mes jambes et se rend à mon anus. Avec sa<br />
langue, il s’imisce en moi sans plus de cérémonie.<br />
Sa langue fouil<strong>le</strong>.<br />
Il s’arrête. Je ne comprend pas pourquoi.<br />
J’aimerais lui demander, mais j’ai appris depuis<br />
deux heures que cette rencontre doit se dérou<strong>le</strong>r<br />
en si<strong>le</strong>nce et garder l’incognito. Je ne sais pas qui<br />
il est. Je ne peux pas <strong>le</strong> voir, ni l’entendre. Tout au<br />
plus, je <strong>le</strong> sens et je <strong>le</strong> touche.<br />
Avec son index, il se fraie un chemin dans mon<br />
anus. Il s’enfonce. Je réagis parce que je ne m’y<br />
attendais pas. Mais je ne déteste pas cela.<br />
Il me laboure ainsi pendant quelques mi-nutes,<br />
jusqu’à ce que je sois assez détendu pour accueillir<br />
<strong>le</strong> visiteur qui s’annonce.<br />
Une visite qui ne se fait pas trop attendre.<br />
Sans plus de cérémonie, <strong>le</strong> visiteur franchit <strong>le</strong><br />
vestibu<strong>le</strong>. Il se glisse doucement mais résolument.<br />
J’aurais beau vouloir empêcher l’intrus de<br />
pénétrer, ce serait en vain.<br />
Je grimace un peu de dou<strong>le</strong>ur. Il attend.<br />
Je me détent doucement et mon orifice se fait plus<br />
acceuillant.<br />
Le visiteur se glisse jusqu’au fond du couloir. La<br />
sensation est douce et viri<strong>le</strong>. Mon Arsène Lupin ne<br />
s’est pas introduit comme un vo<strong>le</strong>ur, mais comme<br />
<strong>le</strong> gent<strong>le</strong>man qu’il est. Mais aussitôt introduit, il<br />
prend toute la place et fait son ravage.<br />
Il pousse et tire. Il fonce et défonce. Je n’ai plus <strong>le</strong><br />
contrô<strong>le</strong> de mon corps. Je m’abandonne à cet<br />
homme qui s’enfonce de plus en plus loin. Je <strong>le</strong><br />
veux aussi de plus en plus loin. Sa queue doit faire<br />
8 ou 9 pouces mais el<strong>le</strong> pourrait en faire 10 ou 12 et<br />
je ne me plaindrais pas.<br />
Il fourre si bien et si viri<strong>le</strong>ment que je me rends<br />
même pas compte que nous avons souvent changé<br />
de position. Au départ, il me fourrait alors que j’étais<br />
sur <strong>le</strong> dos, ensuite sur <strong>le</strong> ventre, sur <strong>le</strong> côté,<br />
assis sur son pieu et j’en passe.<br />
Il a dû me pénétrer ainsi pendant plus d’une heure.<br />
Je ne m’en suis pas rendu compte parce que j’avais<br />
perdu la notion du temps et aussi à cause du bandeau<br />
sur mes yeux. Chose certaine cette situation<br />
me confondait en de multip<strong>le</strong> plaisirs.<br />
Fina<strong>le</strong>ment, l’orgasme s’élève en moi. Du plus profond<br />
de mes entrail<strong>le</strong>s, je sens <strong>le</strong> plaisir et la passion<br />
s’entre-mê<strong>le</strong>r en moi. El<strong>le</strong> monte à la base de<br />
mon pénis et en même temps, el<strong>le</strong> monte aussi en<br />
lui.<br />
Il augmente la cadence. Il souff<strong>le</strong>, il gémit, il râ<strong>le</strong>.<br />
Il vient. Il vient en moi. Il vient comme un lion en<br />
furie. Il rugit.<br />
Au même moment, je succombe à mon désir et à<br />
ma passion. Je viens comme un geyser.<br />
La tempête se calme. Je m’étend à ses côtés. Je<br />
m’endors.<br />
À mon réveil, il est parti. À sa place, une note. «Ce<br />
soir, même heure, même scénario.»...<br />
Arsène est <strong>le</strong> plus grand des vo<strong>le</strong>urs, mais aussi <strong>le</strong><br />
meil<strong>le</strong>ur des baiseurs. l
44<br />
FILMS CULXXX<br />
DE<br />
AWAKE V LUCAS ENTERTAINMENT<br />
RÉALISÉ PAR MARC MACNAMARA AVEC JONATHAN AGASSI, JESSY ARES, EDJI DA SILVA, ADAM KILLIAN, ALEX MARTE,<br />
MATTHEW MASON, MITCHELL ROCK, TRENTON DUCATI.<br />
Voici <strong>le</strong> très attendu Awake et, à <strong>le</strong> voir, on comprend pourquoi il a remporté un prix aux<br />
derniers HustlaBall Awards à Berlin (lire artic<strong>le</strong> à ce sujet). En un peu plus de deux heures,<br />
nous vivons <strong>le</strong>s moments à la fois heureux et diffici<strong>le</strong>s du coup<strong>le</strong> Jonathan et Jessy. Après<br />
une baise torride, Jonathan décide que c’est <strong>le</strong> temps d’al<strong>le</strong>r en vacances et de se<br />
ressourcer. Ils partent donc pour l’î<strong>le</strong> paradisiaque de Mykonos. Awake nous ensorcel<strong>le</strong><br />
avec ses quatre scènes dont deux trios de rêve! Mais, une fois arrivé sur place, Jonathan<br />
est victime d’un accident d’auto et doit être hospitalisé. Alors qu’il est encore aux soins intensifs,<br />
Jessy fait la connaissance du charmant et musclé Mitchell, qui réside là depuis 10<br />
ans. Jessy se rend chez Mitchell alors que ce dernier est en p<strong>le</strong>ine session de photos avec<br />
Killian, Ducati et Marte, Jessy se laisse entraîner à visiter <strong>le</strong>s plages de Mykonos avec<br />
Mitchell. Ducati, Killian et Marte n’ont pas <strong>le</strong> temps de se faire dorer au so<strong>le</strong>il qu’ils embarquent<br />
dans un frénétique trio au cours duquel Ducati fourre Killian avant d’échanger <strong>le</strong>s<br />
rô<strong>le</strong>s, puis c’est Marte qui prend en charge <strong>le</strong> beau cul de Ducati… Ouf. De son côté, la<br />
passion brûlante monte chez Jessy qui désire encore plus <strong>le</strong> corps chaud de Mitchell et ce<br />
dernier <strong>le</strong> sait. Sur <strong>le</strong>s collines surplombant la mer Égée, Jessy succombe à la tentation et<br />
baise avec Mitchell. Après une session de 69, Mitchell s’offre à son partenaire qui <strong>le</strong> prend<br />
avec envie et force. Jessy Ares défonce Mitchell qui voit des étoi<strong>le</strong>s. Après ces ébats<br />
fiévreux, Jessy demeure seul avec ses pensées et sa culpabilité d’avoir trompé Jonathan.<br />
De retour à l’hôtel, la chicane reprend de plus bel<strong>le</strong> entre Jessy et Jonathan qui ne veut<br />
plus rien savoir et s’en va. Sur son chemin, il rencontre Da Silva et Mason et <strong>le</strong>ur demande<br />
de l’emmener <strong>le</strong> plus loin possib<strong>le</strong>. Les deux compères font visiter un vieux phare à<br />
Jonathan qui <strong>le</strong>ur fait comprendre qu’il <strong>le</strong>s désire... Ce n’est pas long que <strong>le</strong>s braguettes<br />
s’ouvrent et que Jonathan engouffre <strong>le</strong>s queues de Mason<br />
et de Da Silva. Après du suçage et du mangeage de cul,<br />
Jonathan se fait pénétrer d’abord par Da Silva ensuite par<br />
Mason dans une baise éfreinée… Mais qu’arrivera-t-il<br />
donc à la relation de Jessy et Jonathan? Se termine-t-el<strong>le</strong><br />
ainsi sur cette magnifique î<strong>le</strong>? Et, en fait, est-ce la réalité?<br />
Les images sont superbes, <strong>le</strong>s vues sont à couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong><br />
et la caméra de MacNamara est si convaincante que l’on<br />
sent presque la cha<strong>le</strong>ur du so<strong>le</strong>il et l’air marin… Il s’agit<br />
bien là d’un autre chef-d’œuvre de cette maison de production.<br />
M. Antonios<br />
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BIJOU V DES CLASSIQUES À REDÉCOUVRIR<br />
Cette légendaire maison gaie de vidéos vient de nous faire parvenir des rééditions de véritab<strong>le</strong>s<br />
per<strong>le</strong>s datant des années 1970 et qui sont parmi <strong>le</strong>s premières productions pornos<br />
gaies. The Magnificent Cowboys et Born To Raise Hell sont susceptib<strong>le</strong>s de plaire à plusieurs<br />
par <strong>le</strong> désir ardent des participants. C’est ce qu’on peut appe<strong>le</strong>r de l’authentique «vintage»!<br />
The Magnificent Cowboys (1971) met en vedette Cliff Masters, Chuck Ryan, Roy Stee<strong>le</strong>,<br />
Burt Kelly, Gordon Harris et Kentucky Man. Ce film réalisé par Dick Martin comporte<br />
plusieurs scènes de duos sur un fond de jalousie de la part d’un des protagonistes qui veut<br />
avoir sa part du cul de ces beaux garçons… Images de canyon, de rivière, de sentiers sinueux<br />
et de forêts, c’est ce qu’on retrouvera dans The Magnificent Cowboys. Ici, ce n’est pas<br />
<strong>le</strong> sty<strong>le</strong> western «confo» à la Falcon, <strong>le</strong>s cabanes de cowboys sont hautes perchées dans<br />
<strong>le</strong>s montagnes, c’est du rustique, en vieux bois, sans eau courante avec un lit dans un coin.<br />
Il ne faut pas oublier qu’on est au tout début des années 1970. On s’amuse tout en baisant,<br />
on a du plaisir. On sent la direction, mais avec beaucoup d’improvisation aussi. Les gars<br />
sont représentatifs de cette époque, on ne se rase pas nécessairement l’entre-jambe. On<br />
se taquine, on s’embrasse et se caresse à volonté, on se suce et se fourre avec intensité et,<br />
manifestement, avec beaucoup d’envie, ce n’est pas mécanique du tout… Et Dick Martin<br />
nous réserve quelques surprises pour la fin…<br />
Born To Raise Hell a été réalisé en 1975 par Roger Earl pour la col<strong>le</strong>ction Marathon. Earl a<br />
d’ail<strong>le</strong>urs reçu <strong>le</strong> trophée pour l’ensemb<strong>le</strong> de sa carrière en 2009 lors des GayVN Awards<br />
présenté à San Francisco. On reconnaissait ainsi <strong>le</strong> génie de cet homme qui travaillait avec<br />
peu de moyens à l’époque. Val Martin, Steve Richards, John Detour, Eric Lancing, Tiger<br />
John, David Andraeus et Quavo Dayton composent l’équipe de Born To Raise Hell. On croit<br />
aujourd’hui que certains studios ont pratiquement «inventé» <strong>le</strong> BDSM alors qu’il n’en est<br />
rien. Pinces sur <strong>le</strong>s tétons et <strong>le</strong>s testicu<strong>le</strong>s, fessées et flagellations, pisse, fisting, waxing,<br />
rasage de pubis, dildos, gars attachés, tout y est pour un très bon film de BDSM. Nous<br />
sommes dans un bon vieux bar de «pool» de San Francisco avec des gars masculins, barbus,<br />
poilus, aux cheveux parfois ébouriffés, des jeans usés et déchirés, des gars qui<br />
étaient «naturels», à l’état «brut». Pendant que la musique rock psychédélique joue, on<br />
fait usage de beaucoup de poppers et l’on vit ainsi tout un monde de sensations fortes.<br />
Presque 1h20 de pur plaisir BDSM pour ceux qui apprécient <strong>le</strong> genre, bien sûr… Inuti<strong>le</strong> de<br />
dire que j’ai absolument adoré ces deux productions! Mais il faut aimer <strong>le</strong> grain de la pellicu<strong>le</strong>,<br />
l’instantané et des éclairages parfois déficients, mais <strong>le</strong> tout est révélateur d’une<br />
ère malheureusement révolue… Pour <strong>le</strong>s amateurs de «vintage» gai! Tiens, cela fait un<br />
très beau cadeau de Noël!<br />
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210009EX
46<br />
FILMS CULXXX<br />
DE<br />
MORE THAN READY V JOCKS STUDIOS<br />
RÉALISATEUR : ANDREW ROSEN METTANT EN VEDETTE : BOBBY CLARK, TYLER ALEXANDER , ALEX GRAHAM, JAKE<br />
STEEL, LOGAN VAUGHN, DYLAN HAUSER, TONY BISHOP, DANNY PALICK, CONNOR PATRICKS.<br />
A<strong>le</strong>x et Logan viennent de terminer <strong>le</strong>ur jogging, ils sont en sueur mais ce n’est pas seu<strong>le</strong>ment<br />
d’eau dont ils ont besoin pour se désaltérer et comme il fait beau et chaud, pourquoi<br />
ne pas s’envoyer en l’air sur la véranda d’un cha<strong>le</strong>t perdu dans <strong>le</strong>s bois. Aussitôt dit, aussitôt<br />
fait. Ils sont rejoints très rapidement par Bobby. Logan se laisse lécher profondément<br />
<strong>le</strong> cul par Bobby et A<strong>le</strong>x avant de faire un superbe sandwich avec Bobby dans la tranche de<br />
jambon. Trois mecs bien virils aux queues circoncises bien dures, ça râ<strong>le</strong> un maximum dans<br />
ce petit train à la queue <strong>le</strong>u <strong>le</strong>u. Mais près du hangar, Tony et Dylan viennent de se croiser.<br />
Tony va faire un bon décrassage de la queue mais surtout des grosses couil<strong>le</strong>s de Dylan, un<br />
grand brun poilu qui apprécie de se faire malmener par son superbe engin. Quand deux<br />
grands bruns musclés Ty<strong>le</strong>r et Jake se rencontrent, on saute <strong>le</strong>s préliminaires pour partager<br />
<strong>le</strong>s vraies choses. Jake est fasciné par <strong>le</strong> prépuce de Ty<strong>le</strong>r et Andrew Rosen, <strong>le</strong> réalisateur,<br />
propose une longue séquence sur tout ce que l’on peut faire avec ce surplus de peau…<br />
Ty<strong>le</strong>r et Jake sont versati<strong>le</strong>s. On ne sait s’ils ont tiré au sort pour savoir <strong>le</strong>quel pilonnerait<br />
l’autre <strong>le</strong> premier. Jocks Studios a fait sa marque depuis longtemps dans <strong>le</strong> merveil<strong>le</strong>ux<br />
paysage de la porno gaie. Les mecs sont bien foutus et pas trop « ramboïsés ». On<br />
souhaiterait des scènes avec un peu plus de piquant.<br />
Dee Dee B.<br />
Offert sur www.FalconStudios.com ou chez Wega Video ou Priape.<br />
KISS LICK SUCK FUCK V HOT HOUSE VIDEO<br />
RÉALISÉ PAR CHRISTIAN OWEN, AVEC CHRIS TYLER, JIMMY DURANO, LOGAN VAUGHN, PHILLIP AUBREY, TATE RYDER,<br />
TRENTON DUCATI, TROY DANIELS, 2012.<br />
Des corps imberbes aux musc<strong>le</strong>s saillants pour être léchés et embrassés, des queues raides<br />
et gorgées de sperme brûlant pour être sucés ou avalés et des culs bombés, chauds et accueillants<br />
pour être enculés. De nouveaux fétiches apparaissent chaque jour, mais dans <strong>le</strong><br />
fond, il n’y rien de mieux que <strong>le</strong>s basiques du sexe : embrasser des lèvres de suceur,<br />
lécher des dessous de bras, sucer une queue dure et charnue, fourrer un cul serré.. Surtout<br />
quand tous <strong>le</strong>s mecs sont à rêver…<br />
par Hector Cartier<br />
Offert, entre autres, chez Priape.<br />
SO INTO YOU V HARD FRICTION<br />
RÉALISÉ PAR CHRISTIAN OWEN, AVEC CHRIS TYLER, JIMMY DURANO, LOGAN VAUGHN, PHILLIP AUBREY, TATE RYDER,<br />
TRENTON DUCATI, TROY DANIELS, 2012.<br />
Hard Friction publie une nouvel<strong>le</strong> col<strong>le</strong>ction de sexe simp<strong>le</strong> et sans retenue dans So into<br />
You! Des hommes virils, filmés en direct et en action!<br />
par Hector Cartier<br />
Offert, entre autres, chez Priape.
011063 PHOTO : PAUL WAGNER, RAGING STALLION<br />
CABIN FEVER PART 2 V JOCKS STUDIOS<br />
RÉALISATEUR : BRUNO BOND METTANT EN VEDETTE : DONNY WRIGHT, VALENTIN PETROV, DYLAN ROBERTS, SPENCER<br />
FOX, LUKE MILAN, LEE PAINE, TRACE KENDALL, MARK FORD.<br />
Près du foyer en pierre, Dylan et Trace ont vite compris <strong>le</strong>s avantages de cette intimité.<br />
Surtout que des gars montés comme Donny, un beau brun mat poilu, on aimerait en croiser<br />
plus souvent quand on se promène dans <strong>le</strong>s bois, à la cueil<strong>le</strong>tte des champignons. En un rien<br />
de temps, Trace se fait ramoner par <strong>le</strong> super bâton de Donny et sentir ses grosses couil<strong>le</strong>s lui<br />
frapper <strong>le</strong>s cuisses. Passons du foyer à la chambre ou Lee et Luke préfèrent <strong>le</strong> confort d’un<br />
bon lit de campagne. Sans surprise, après avoir enduit de salive <strong>le</strong>s zones du corps mobilisées<br />
dans ce genre d’activité Lee se fait prendre en <strong>le</strong>vrette jusqu’à l’extase fina<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s<br />
deux acteurs. Au tour de la cuisine, où Mark laissera <strong>le</strong>s œufs et la saucisse de son petit-déjeuner<br />
refroidir tandis que Dylan s’évertuera à réchauffer <strong>le</strong>s siens. Et comme Mark, un superbe<br />
métis, a la saucisse la plus grande, Dylan l’ava<strong>le</strong>ra par tous <strong>le</strong>s trous. Après tout, une<br />
mise en forme sexuel<strong>le</strong> ouvre l’appétit et commence bien la journée. Enfin la sal<strong>le</strong> de bain.<br />
Va<strong>le</strong>ntin en sortant de la douche trouve Spencer dans la baignoire. Aucune scène en extérieur<br />
car on nous montre à l’ombre des sapins de la neige et la rivière charrie encore de la<br />
glace. Donc ce cha<strong>le</strong>t est très bien équipé et peut être utilisé hiver comme été. Pour <strong>le</strong> louer<br />
contacter Jocks Studios.<br />
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RÉALISATEUR : BRUNO BOND METTANT EN VEDETTE : PADDY O’BRIAN, JIMMY FANZ, BOBBY CLARK, DONNY WRIGHT,<br />
RYLAN SHAW, JED ATHENS, RANDY DIXON, LUCAS VITELO.<br />
Encore un cha<strong>le</strong>t mais entouré de champs et à côté d’un étang. Profitons alors de la ga<strong>le</strong>rie<br />
pour s’aérer <strong>le</strong>s poils de cul. Rylan et Bobby se livrent pour commencer à des petites fellations<br />
sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il, mais c’est à l’ombre que Rylan se fait embrocher par Bobby. On sait que<br />
l’exposition trop longue sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il peut entraîner un cancer. Pourquoi prendre des<br />
risques. Pendant que nos deux compères se font un va -et-viens rectal, Donny est dérangé<br />
dans sa sieste par Jimmy. Tous deux arborant une barbe de trois jours même sur <strong>le</strong> torse, <strong>le</strong>s<br />
abdos et <strong>le</strong> pubis, ils décident rapidement d’améliorer ce moment de détente en jouant la<br />
bête à deux dos. Puis Jimmy s’assoit sur la généreuse queue non circoncise de Donny pour<br />
un joli tape-cul. Retour sur la ga<strong>le</strong>rie, où Randy au look latino s’étouffe avec l’énorme<br />
queue de Paddy qui, en passant, est la vedette de cette production. Et on sait intuitivement<br />
que Randy ne se mettra pas cette séduisante queue sous <strong>le</strong> bras. Lucas et Jed terminent<br />
cette production conventionnel<strong>le</strong>.<br />
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RÉALISATEUR : STEVE CRUZ METTANT EN VEDETTE : DEREK PARKER. TRENTON DUCAT, RACE COOPER, MARCUS RUHL,<br />
ANDREW JUSTICE, JOSH WEST, MAX MARSHALL.<br />
Des danseurs qui allument des clients qui <strong>le</strong>s arrosent de dollars dans un bar. Et comme <strong>le</strong>s<br />
clients mettent <strong>le</strong> gros prix, <strong>le</strong>s chorégraphies tournent vite à l’improvisation très personnel<strong>le</strong>.<br />
Il n’y a pas que <strong>le</strong>s bil<strong>le</strong>ts glissés qui font gonf<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s jock-straps des danseurs. Attention,<br />
<strong>le</strong>s danseurs comme <strong>le</strong>s clients sont des bêtes physiquement bâties. Ça joue de tous<br />
<strong>le</strong>s musc<strong>le</strong>s et pour de l’argent qu’est-ce que l’on ne ferait pas. Dans ce monde de sueur et<br />
de «mâlitude» sans retenue, certains y trouveront l’expression de <strong>le</strong>ur plus secret fantasme.<br />
Mais <strong>le</strong> scénario amusant au demeurant n’apporte pas grand-chose aux scènes très<br />
Raging Stallion Studios. On a un petit faib<strong>le</strong> pour Marcus Ruhl, un petit brun qui a <strong>le</strong> cul particulièrement<br />
en feu. Lui seul tranche dans ces corps à corps massifs comme <strong>le</strong>s aime particulièrement<br />
<strong>le</strong> réalisateur Steve Cruz<br />
Dee Dee B.<br />
Offert sur www.RagingStallion.com ou chez Wega Video ou Priape.<br />
TEMPTATION : FLASHBACKS V BEL AMI ENTERTAINMENT<br />
RÉALISATEUR : GEORGE DUROY METTANT EN VEDETTE : M. ZEBRO, L. BOISEN, H. KLEE, R. AMOROSO, J. SURABAYA, C.<br />
CASABLANCA, A. ORIOLI, D. SARADON, J. BRIERE, K. DIESEL, J. ELLIOT, K. ELOLA, B. MANILOW, Y. CARRADINE, D. PAX-<br />
TON, R. FONTANA, A. VANEAN, R. PRADA, B. BLOOM, R. MARTINEZ<br />
Prenez des acteurs qui se sont retrouvés sur <strong>le</strong>s mêmes lieux paradisiaques de tournage<br />
mais qui n’ont jamais baisé ensemb<strong>le</strong>. Demandez à chacun avec qui il aimerait bien <strong>le</strong> faire<br />
devant la caméra, et des duos se forment ainsi. Des retrouvail<strong>le</strong>s très sensuel<strong>le</strong>s. De courtes<br />
entrevues avec chacun permettent de savoir pourquoi ils se sont choisis. Certains semb<strong>le</strong>nt<br />
intimidés de se donner à <strong>le</strong>ur modè<strong>le</strong> préféré mais <strong>le</strong>s petites gênes s’effacent rapidement.<br />
On y retrouve des acteurs qui ont marqué la grande aventure de cette mythique entreprise,<br />
comme Andre Pagnol, Brandon Manilov, A<strong>le</strong>x Orioli, ou encore Danny Saradon. 24 acteurs<br />
pour 12 scènes sur deux DVD, pour plus de 2 heures de plaisirs pour ceux qui aiment <strong>le</strong>s<br />
blondinets glabres non circoncis, qui s’amusent comme des ados avec <strong>le</strong>urs corps.<br />
Dee Dee B.<br />
Disponib<strong>le</strong> chez Wega Video<br />
SUMMER WITH MICK V BEL AMI ENTERTAINMENT<br />
RÉALISATEUR : GEORGE DUROY METTANT EN VEDETTE : MICK LOVELL, GAELAN BINOCHE, JIM KEROUAC, TODD TOSSET,<br />
VADIM FARREL<br />
Nouveauté chez Bel Ami. Un acteur non-circoncis, en la personne de Mick Lovell, un anglophone,<br />
ce qui donne des dialogues savoureux avec des acteurs de l’Est qui par<strong>le</strong>nt très peu<br />
anglais. Donc, pour mieux profiter de la nouvel<strong>le</strong> recrue, quatre acteurs à tour de rô<strong>le</strong> se<br />
partageront <strong>le</strong>s faveurs de Mick Lovell. Disons-<strong>le</strong> tout de suite, <strong>le</strong> super pétard anglophone<br />
déçoit un peu. Comme s’il n’arrivait pas à se mettre dans l’esprit Bel Ami, où <strong>le</strong> côté ludique<br />
est aussi important que <strong>le</strong> côté sexuel. Coincé dirons certains, intimidé diront d’autres, et si<br />
la plastique de Mick Lovell à la fine musculature soignée peut faire rêver <strong>le</strong> spectateur<br />
moyen, sa queue n’a rien d’exceptionnel. Mais comme <strong>le</strong> petit Micky est bottom, ce n’est<br />
pas très grave. On peut toujours se rattraper avec <strong>le</strong> mignon Jim Kerouac, croustillant de<br />
tous <strong>le</strong>s côtés, un jeune qui a tout pour lui, un cul appétissant, une queue alléchante, un<br />
corps sec et musclé, des yeux éclatants et un sourire on ne peut plus craquant. Vous avez<br />
deviné, l’auteur de ces quelques lignes en pince pour <strong>le</strong> Jim.<br />
Dee Dee B.<br />
Disponib<strong>le</strong> chez Wega Video
MALE PRACTICE V HOT HOUSE VIDEO<br />
RÉALISATEUR : CHRISTIAN OWEN METTANT EN VEDETTE : DEAN FLYNN, TRENTON DUCATI, JIMMY DURANO, TY RODER-<br />
ICK, EVAN MERCY, EDIN SOL, PARKER WRIGHT<br />
Imaginez que vous deviez passer un examen de la prostate. Et qu’un doigté rectal ne suffise<br />
pas à fournir assez d’information et que l’examen doive être poussé un peu plus loin.<br />
D’autant que dans la trousse du médecin, on y trouve des dildos et des butt-plugs. Tout<br />
cela dérape rapidement. Aussi bien entre <strong>le</strong>s médecins et <strong>le</strong>s patients qu’entre <strong>le</strong>s infirmiers<br />
et <strong>le</strong>s aides-soignants, tout est prétexte pour s’explorer <strong>le</strong> fondement avec un doigt,<br />
la langue ou même des dildos géants pour <strong>le</strong> plus grand plaisir de l’examiné. Les acteurs<br />
ont été choisis sur <strong>le</strong> même modè<strong>le</strong>, bien bâti, bel<strong>le</strong> queue, et un goût prononcé pour la<br />
baise. Cependant aucun acteur ne se démarque ni par un physique exceptionnel, ni par un<br />
jeu qui <strong>le</strong> démarquerait des autres productions. Un seul lieu, <strong>le</strong> cabinet d’un médecin dans<br />
un hôpital, où se croisent, à deux ou à trois, ces jeunes hommes prêts à des examens<br />
médicaux où chacun teste son matériel sexuel personnel. Et visib<strong>le</strong>ment, ils ne souffrent<br />
d’aucune déficience.<br />
Dee Dee B.<br />
Offert sur www.HotHouse.com ou possib<strong>le</strong>ment chez Wega Video ou Priape.<br />
HOT HOUSE BACKROOM VOL. 28 V HOT HOUSE<br />
METTANT EN VEDETTE : JIMMY DURANO, BRANDON BANGS, TRENTON DUCATI, ALEX ANDREWS, TRENT ATKINS, JAKE<br />
STEEL, TROY COLLINS, SEBASTIAN KEYS.<br />
Scoop pour ce Volume 28, <strong>le</strong> super top Brandon Bangs monté comme un cheval se laisse<br />
prendre pour la première fois devant la caméra. Espérons que ces fans apprécieront<br />
à moins que cela ne <strong>le</strong>s déçoive. Intéressons-nous à la scène la plus importante, cel<strong>le</strong> où<br />
Brandon offre enfin son cul à tous <strong>le</strong>s outrages à un vicelard brésilien lui aussi très<br />
généreusement monté, Jimmy Durano. De toute façon, <strong>le</strong>s ordres de Jimmy ne demandent<br />
pas à être discutés. Brandon apprécie alors de jouer <strong>le</strong> temps d’une scène une lope au<br />
service de son maître. Retour ensuite à des scènes plus classiques où tout est prétexte à<br />
s’envoyer en l’air. Un café offert se transforme à une baise ardente entre Trenton Ducati et<br />
A<strong>le</strong>x Andrews, ou plus loin, un Jimmy Durano, romantique allumant des chandel<strong>le</strong>s près du<br />
bain dans <strong>le</strong>quel il traîne attendant l’arrivée de son amant Trent Atktins. Histoire pour nous<br />
de se pourlécher encore une fois <strong>le</strong>s lèvres devant <strong>le</strong> batte de Jimmy…<br />
Dee Dee B.<br />
Offert sur www.HotHouse.com ou chez Priape ou chez Wega Video.<br />
DO YOU TAKE IT ? V BEL AMI ENTERTAINMENT<br />
RÉALISÉ PAR STEVE CRUZ, BRUNO BOND , AVEC JIMMY DURANO, SPENCER REED, ADAM HERST, ALEXANDER GAR-<br />
RETT, BRYCE STAR, CHRISTOPHER DANIELS, LAWSON KANE, MICAH BRANDT. 2012<br />
Harris Hilton, un jeune blondinet, est dérangé alors qu’il utilise son téléphone intelligent<br />
par <strong>le</strong> petit brun et mignon, Andre Bo<strong>le</strong>yn. On abandonne rapidement <strong>le</strong>s contacts virtuels<br />
pour <strong>le</strong> réel. Les queues sont vite en l’air. Et Andre ne tarde pas à donner son petit cul poilu<br />
à Harris. Les baises sont langoureuses, <strong>le</strong>s éjaculations abondantes, <strong>le</strong>s petits mecs super<br />
bandants, comme dans tous <strong>le</strong>s films de Bel Ami. Jaco Vant Sant et Billy Cotton, laissent<br />
tomber <strong>le</strong>s shorts pour une fellation réciproque. Les deux blondinets s’encu<strong>le</strong>nt avec bonheur,<br />
tandis qu’Andre Bo<strong>le</strong>yn après avoir arrosé se voit poursuivi par Todd Rosset et A<strong>le</strong>x<br />
Orioli jusque dans la piscine. Car comme <strong>le</strong> veut la signature Bel Ami, <strong>le</strong>s gars se retrouvent<br />
toujours dans des villas de rêve donnant sur la mer. Et bien sûr Andre donne son cul aux<br />
deux autres, tout comme un peu plus tard, Todd.<br />
Dee Dee B.<br />
Disponib<strong>le</strong> chez Wega Video
50<br />
FILMS CULXXX<br />
DE<br />
RAW PISS V CHAOSMEN<br />
METTANT EN VEDETTE : TAYLOR, VANDER, ELI, JAKE, TAYLOR, VALENTINO, ISAIAH, TYLER, PATRICK, ALLEN, AUSTIN,<br />
ROGER, RANSOM<br />
Aucun problème, <strong>le</strong>s golden showers sont très tendance. Occasionnel<strong>le</strong>ment dans des<br />
vidéos, el<strong>le</strong>s ont <strong>le</strong>urs aficionados et des vidéos qui <strong>le</strong>ur sont directement destinés. Raw<br />
Piss en est un bon exemp<strong>le</strong> et peut servir de modè<strong>le</strong> d’initiation à ceux qui seraient tentés<br />
avec <strong>le</strong>urs partenaires occasionnels ou réguliers des petits bonheurs de l’arrosage naturel.<br />
Des coup<strong>le</strong>s, dans des douches ou des chambres, dans <strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes, avec ou sans glory<br />
ho<strong>le</strong>, bref, tous <strong>le</strong>s lieux sont propices pour se soulager la vessie, et quoi de mieux quand<br />
on peut partager ce petit plaisir avec un autre. Avec 10 scènes, 4,5 heures de visionnement<br />
sur deux CD, des scènes uros qui se prolongent par des baises bareback peu recommandées<br />
(déconseillées dans la vraie vie). Les gars sont bien bâtis, on sent <strong>le</strong>s heures<br />
passées au gym. Chaque scène est reproduite de la même façon, seuls <strong>le</strong>s acteurs<br />
changent. Malheureusement, <strong>le</strong> traitement de l’image manque d’imagination. Les passionnés<br />
de vidéos amateurs apprécieront sûrement.<br />
Dee Dee B.<br />
Disponib<strong>le</strong> chez Wega Video<br />
DADDY CAN FUCKING COOK & EXECUTIVES STROKES V OLDER 4 ME<br />
METTANT EN VEDETTE : JOSH CRUISE, ANTONIO, COACH DADDY, JAKE, GRANT CANYON, DEREK, RANDY WELD, GARY,<br />
BARRY, MITCH BAER, PAULINO, MARCO, TOBI, GABRIEL D’ALESSANDRO, VALENTINA<br />
On oublie qu’il y a un public pour <strong>le</strong>s hommes matures pour ne pas dire vieux. C’est moins<br />
tendance mais <strong>le</strong>s aînés ont aussi une sexualité. Et ne croyez pas qu’ils ne cherchent que<br />
des jeunes, même si pour certaines scènes, deux jeunes apparaissent, Gabriel d’A<strong>le</strong>ssandro<br />
et Tobi (dans la vingtaine). Pour <strong>le</strong> reste, si <strong>le</strong>s musc<strong>le</strong>s ne sont plus au rendez-vous, la<br />
vigueur, el<strong>le</strong>, reste la même. Avec l’expérience en plus. Ces aînés s’envoient en l’air avec<br />
autant d’ardeur que <strong>le</strong>s acteurs pornos plus jeunes. Si <strong>le</strong>s positions sont plus conventionnel<strong>le</strong>s,<br />
la soup<strong>le</strong>sse des corps n’y est plus, l’intensité demeure. Bien sûr rien ne nous renseigne<br />
sur <strong>le</strong> fait si <strong>le</strong>s petites pilu<strong>le</strong>s b<strong>le</strong>ues ont été utilisées, mais même <strong>le</strong>s plus jeunes<br />
<strong>le</strong>s utilisent pour garder <strong>le</strong>s érections lors de longues séances de tournages. Older 4 Me<br />
offre même une scène avec une femme, Va<strong>le</strong>ntina. On se plaît à imaginer l’un d’eux devenir<br />
une star du porno gai et remporter un dildo d’or lors des récompenses qui honorent<br />
<strong>le</strong>s acteurs du X. Il faudrait peut-être créer une catégorie, cel<strong>le</strong> du troisième âge.<br />
Dee Dee B.<br />
Disponib<strong>le</strong> chez Wega Video<br />
FUCKTARDS V TREASURE ISLAND MEDIA<br />
RÉALISÉ PAR PAUL MORRIS AVECLUCA BONDI, JOHN DAHL, TY ROBERTS, CHRISTIAN ROCK, THE FUCKTARD, CHRIS<br />
KOHL, SUNNY, TRASHER, LUKE BENNETT, ETHAN WOLFE, CHAD BROCK, PATRICK O’CONNOR, JACK ALLEN ET<br />
PLUSIEURS AUTRES.<br />
Tout comme pour Milk It, Fucktards est du pur sty<strong>le</strong> cru et brut de Paul Morris. À deux, à trois<br />
ou à plusieurs, ici, il n’y a pas de préambu<strong>le</strong> de bel<strong>le</strong>s intros, que du cul, point. On se suce<br />
un peu, puis <strong>le</strong> partenaire s’aligne vers l’anus et on fonce ! Le pilonnage est incessant et<br />
presque «animal» ou viscéral… Des hommes plus jeunes, d’autres plus matures, des imberbes<br />
et des poilus, pas nécessairement des pétards, mais des gars «cochons» ! C’est là<br />
la qualité de Paul Morris qui est de plaire à ceux qui veu<strong>le</strong>nt des hommes masculins et virils…<br />
Sans flafla aucun…<br />
M. Antonios<br />
Offert chez Wega Video ou www.treasureislandmedia.com
SCANDAL IN THE VATICAN V LUKAS RIDGESTON<br />
RÉALISÉ PAR MARTY STEVENS AVEC ADAM ARCHULETA, JACO VAN SANT, KEVIN WARHOL, ANDRE BOLEYN, JACK HAR-<br />
RER, SEAN DAVIS, TODD ROSSET, TREVOR YATES.<br />
Scandal in the Vatican, dans la série des Kinky Angels, est certainement <strong>le</strong> méga hit de la saison.<br />
Il faut dire qu’ici Bel Ami joue avec <strong>le</strong>s tous <strong>le</strong>s scanda<strong>le</strong>s de pédophilie et <strong>le</strong>s manœuvres<br />
de l’Église catholique romaine pour s’en sortir honorab<strong>le</strong>ment. Archu<strong>le</strong>ta, Van Sant,<br />
Warhol, Bo<strong>le</strong>yn, Davis et Harrer visitent Rome déguisés en étudiants d’une éco<strong>le</strong> privée. Ils<br />
se retrouvent au Vatican, effectivement, ils assistent à une audience du pape Benoît XVI<br />
mais, probab<strong>le</strong>ment sous <strong>le</strong>s conseils des avocats de Bel Ami, on coupera <strong>le</strong>s images du<br />
pape donnant la bénédiction aux fidè<strong>le</strong>s. C’est plus prudent ainsi ! En déambulant au Vatican,<br />
nos charmants «anges» tombent sur Trevor Yates, en prêtre, et <strong>le</strong> bombardent de questions<br />
de nature plutôt sexuel<strong>le</strong>s… Ils veu<strong>le</strong>nt connaître la vie sexuel<strong>le</strong> secrète du c<strong>le</strong>rgé<br />
catholique ! Dans une bel<strong>le</strong> et ancienne demeure, <strong>le</strong> prêtre se retrouve au beau milieu de<br />
cette jeunesse fringante ! «Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s qualités qu’on doit posséder pour entrer au<br />
séminaire ?», demande l’un d’entre eux. «Pour entrer au séminaire, il faut certaines capacités<br />
ora<strong>le</strong>s, alors êtes-vous prêts à <strong>le</strong>s démontrer ?», d’interroger Yates. Il n’en fallait pas<br />
plus pour que la joyeuse bande commence à palper <strong>le</strong> prêtre, <strong>le</strong> déshabil<strong>le</strong>r de ses vêtements<br />
noirs et sortir sa queue massive et s’exécuter à la sucer. On se caresse, se frotte,<br />
s’embrasse et chacun procède à épater Yates de plus bel<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>urs langues et <strong>le</strong>urs<br />
bouches avides. Et tout ce beau monde jouira à gros jets sur Yates visib<strong>le</strong>ment satisfait.<br />
Après un petit jeu, l’agréab<strong>le</strong> Harrer est désigné pour rester seul à se faire piner par Yates.<br />
Un tab<strong>le</strong>au très sensuel d’ail<strong>le</strong>urs. De retour à <strong>le</strong>ur hôtel, la gang a encore <strong>le</strong> goût de sexe<br />
puisque, après tout, l’épisode avec <strong>le</strong> curé n’était qu’un amuse-gueu<strong>le</strong> ! Les adorab<strong>le</strong>s et<br />
dé<strong>le</strong>ctab<strong>le</strong>s Archu<strong>le</strong>ta, Van Sant, Warhol, Bo<strong>le</strong>yn et Davis entreprennent une baise chaude<br />
où <strong>le</strong>s bouches, <strong>le</strong>s corps et <strong>le</strong>s queues s’entremê<strong>le</strong>nt et où chacun s’offre à l’autre sans<br />
retenue. La queue loin enfoncée dans <strong>le</strong> cul de son partenaire, on se laisse al<strong>le</strong>r, on ferme<br />
<strong>le</strong>s yeux en extase et <strong>le</strong> plaisir se propage dans tout <strong>le</strong>ur être… On éjacu<strong>le</strong> abondamment et<br />
l’on éclabousse ses voisins. Quel péché de chair que de voir ces jeunes hommes s’agenouil<strong>le</strong>r<br />
pour faire autre chose que prier… Nous avons droit à deux «bonus», soit <strong>le</strong>s duos<br />
de Todd et Kevin et Sean et Jaco. Une vraie merveil<strong>le</strong> que ce Scandal in the Vatican… Qui<br />
sait, en secret, peut-être que Benoît XVI osera <strong>le</strong> regarder…<br />
M. Antonios<br />
Offert chez Wega Video.<br />
MILK IT ! V TREASURE ISLAND MEDIA<br />
RÉALISÉ PAR PAUL MORRIS AVEC ANTONIO BIAGGI, MORGAN BLACK, TONY BISHOP, DJ, COLBY KELLER, JACK HANDLER,<br />
RANDY HARDEN, SEAN PARKER, STEVEN SHIELD ET D’AUTRES.<br />
Ceyx qui connaissent <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> brut de Paul Morris, ne seront pas surpris de cette vidéo de<br />
masturbations. Milk It comprend deux DVD, soit plus de 3h. Ces gars de différents sty<strong>le</strong>s<br />
sont attachés et sont donc dépendants du partenaire qui <strong>le</strong>s fait bander, <strong>le</strong>s masturbe <strong>le</strong>ntement<br />
ou plus rapidement, fait durer <strong>le</strong> plaisir, jusqu’à ce que, incapab<strong>le</strong> de se retenir, <strong>le</strong> jus<br />
gic<strong>le</strong> du membre raide à en exploser… C’est simp<strong>le</strong>, cru, efficace ! Le tout, filmé à la<br />
manière «amateure» du réputé Morris. Pour <strong>le</strong>s amateurs du genre plus rough et viril !<br />
M. Antonios<br />
Offert chez Wega Video ou www.treasureislandmedia.com
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20 CONDOMS AU PRIX<br />
D’UNE DOUZAINE<br />
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OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI 11H À 21H<br />
SAMEDI 11H À 20H • DIMANCHE 11H À 20H<br />
W W W . L A C A P O T E R I E . N E T
54<br />
FILMS CULXXX<br />
DE<br />
PANTYHOS V LUCAS RAUNCH<br />
RÉALISÉ PAR CHRIS CRISCO ET ADAM KILLIAN AVEC VITO GALLO, JUSTIN CRUISE, JESSY COLTER, JEREMY STEVENS,<br />
CHRISTOPHER DANIELS, JESSY ARES, ADAM KILLIAN, MITCHELL ROCK, JIMMY DURANO ET AARON BLAKE.<br />
Je vais vous avouer, dès <strong>le</strong> départ, que je ne savais pas quoi penser de PantyHos. Des gars<br />
très masculins dans de la lingerie féminine (des bas résil<strong>le</strong> et de la dentel<strong>le</strong>, etc.) hum…<br />
C’est vrai que ce film est un autre épisode de cette col<strong>le</strong>ction plus kinky qu’est Raunch.<br />
Après tout, on ne peut pas toujours faire des films de fisting ou de pisse ! Si <strong>le</strong>s scènes<br />
sont superbement filmées par Crisco et Killian, qui passe derrière la caméra, cette vidéo<br />
s’adresse, manifestement, pour <strong>le</strong>s amateurs de baises très hot, mais en collants… Kinky<br />
pour <strong>le</strong>s aficionados du genre…<br />
M. Antonios<br />
Offert chez Wega Video.<br />
BOY CANDY V HIGH DRIVE PRODUCTIONS<br />
RÉALISÉ PAR BRADY MAYO AVEC BROCK THUNDER, BLAZE MAXWELL, TANNER JONES, BRIAN CLARK, SHAYNE TAME,<br />
CT LEO, DANII STARAXEL JOHNSON ET BROCK ARMSTRONG.<br />
Avec <strong>le</strong>s entrevues, cette vidéo compte plus de 2h de plaisir pour ceux qui sont amateurs<br />
de twinks et de jeunes au début de la vingtaine et d’origines ethniques diversifiées.<br />
Les corps sont minces, glabres, mais <strong>le</strong>s tiges, el<strong>le</strong>s, sont bien proportionnées et aussi<br />
appétissantes que du bonbon… Boy Candy raconte l’histoire de jeunes hommes qui<br />
naviguent sur <strong>le</strong>s sites d’escortes et se magasinent un mec pour une bonne baise. Cinq<br />
scènes, dont trois trios d’ail<strong>le</strong>urs, composent ce film qui fait dans <strong>le</strong> classique avec bien<br />
des instants doux, des 69, et des enculades plutôt tendres. Ceux qui aiment <strong>le</strong>s jeunes<br />
mais dans des moments plus corsés seront ravis par <strong>le</strong> trio d’Axel Johnson, Brock Armstrong,<br />
une bête viri<strong>le</strong>, musclée, de 30 ans, au crâne rasé, et Jones qui est appelé pour<br />
s’amuser avec <strong>le</strong>s deux autres. Un trio très actif au cours duquel Johnson se prendra par<br />
deux fois <strong>le</strong>s queues de Jones et Armstrong (doub<strong>le</strong> pénétration) dans <strong>le</strong> cul. Très, très<br />
hot ce tab<strong>le</strong>au-là! Les aficionados de twinks seront nettement satisfaits de cette dernière<br />
production de Brady Mayo.<br />
M. Antonios<br />
Offert sur www.SpunkStar.com<br />
ROGER LAMBERT IN BIGGER THAN BIG 2 V LUKAS RIDGESTON<br />
RÉALISÉ PAR MARTY STEVENS AVEC ROGER LAMBERT, LUKE HAMILL, MANUEL RIOS, JACK HARRER, PAUL MEKAS,<br />
MARCO BILL, ERIK BOUNA, PAUL VALERY.<br />
On nous présente ici Lambert comme un jeune premier. Ce blondinet crève l’écran avec sa<br />
bel<strong>le</strong> prestance, son corps svelte, ses yeux b<strong>le</strong>us et sa bel<strong>le</strong> queue légèrement courbée.<br />
Marty Stevens nous a concocté ici un beau vidéo avec cinq tab<strong>le</strong>aux de baises chaudes et<br />
sensuel<strong>le</strong>s avec certaines des plus grosses mailloches de Bel Ami, d’où <strong>le</strong> titre, bien sûr.<br />
On ne se lassera pas de voir et revoir aussi certaines scènes, comme cel<strong>le</strong> de Harrer qui<br />
s’enfi<strong>le</strong> un dildo dans <strong>le</strong> cul pendant qu’il pine <strong>le</strong> musclé Manuel Rios… Un Bigger Than Big<br />
sublime !<br />
M. Antonios<br />
Offert chez Wega Video.
STRIPPED # 2 V RAGING STALLION (MONSTER BANG)<br />
RÉALISÉ PAR STEVE CRUZ, AVEC ZEB ATLAS, FABIO STALLONE, JIMMY DURANO, MARCUS RUHL, JESSY ARES, TOMAS<br />
BRAND, JAMES RYDER, LOGAN ROUGE, JEREMY STEVENS. 2012,<br />
Deuxième partie d’effeuillages endiablés avec des mecs séduisants, chauds et bandants<br />
qui s'effeuil<strong>le</strong>nt et plus si affinité. Les stripteaseurs, ici, font plus que se mettre nus pour<br />
que l'argent se mette à p<strong>le</strong>uvoir. Le réalisateur Steve Cruz capte avec sa caméra <strong>le</strong>s trous<br />
qui sont en vedette dans <strong>le</strong>s cabines isolées d'un club d’effeuillage. Chaque cul exceptionnel<br />
et son trou avide se révè<strong>le</strong>nt aux clients bien membrés qui fréquentent <strong>le</strong>s antichambres<br />
de ce club exclusif, où vous pouvez entrevoir <strong>le</strong>s silhouettes séduisantes se balançant<br />
sur <strong>le</strong>s murs qui vous offrent des indices sur ce qui se passe à côté. Ces danseurs privés<br />
redéfinissent la danse contact et se laissent glisser sur quelques-uns des plus gros<br />
poteaux aux a<strong>le</strong>ntours<br />
par Hector Cartier<br />
Offert, entre autres, chez Priape.<br />
SICKOS V CLUB INFERNO<br />
RÉALISÉ PAR CHRISTIAN OWEN, AVEC BROCK RUSTIN, JOSH WEST, NICK MORETTI, SEBASTIAN KEYS, LAWSON KANE,<br />
JAMIE MADISON, JARVIS CHANDLER, 2012<br />
Les patients sont impatients de subir des touchés rectaux bien profonds par des mains expertes<br />
et des godes adéquates. Les médecins, tout comme <strong>le</strong>s patients, sont tous des<br />
malades (en anglais, des Sickos) dans cet hommage tordu au sexe extrême. Détendezvous<br />
et ouvrez bien grand cul pour un examen anal qui ne ressemb<strong>le</strong>ra à aucun autre. Les<br />
traitements impliqueront des poires à jus remplies de lubrifiant, des projecti<strong>le</strong>s en métal,<br />
des dildos géants, un poing en caoutchouc, des jouets gonflab<strong>le</strong>s, et bien sûr des grosses<br />
queues et des poings bien gras: en somme tout ce qu'il faut pour remettre ces «malades»<br />
sur <strong>le</strong>s rails.<br />
par Hector Cartier<br />
Offert, entre autres, chez Priape.<br />
SEDUCED V FALCON STUDIOS<br />
RÉALISÉ PAR TONY DIMARCO ET BRUNO BOND, AVEC SPENCER FOX, AARON BLAKE, D.O., DYLAN ROBERTS, CHARLIE<br />
HARDING, JOHNNY RYDER, TANNER WAYNE, CALVIN KOONS. 2012<br />
Tony Dimarco et Bruno Bond dirigent dans cette production huit modè<strong>le</strong>s chauds, y compris<br />
<strong>le</strong>s exclusifs DO et Charlie Harding, dans <strong>le</strong> jeu de la séduction, où <strong>le</strong>s désirs et <strong>le</strong>s fantasmes<br />
lubriques se transforment en passion et en une explosion de sensualité à l’état pur.<br />
Qu'il s'agisse de copains qui tentent constamment de l'autre, un photographe poussant<br />
son modè<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus chaud coup, <strong>le</strong>s amateurs qui obtiennent l'autre chaud et tracassé ou un<br />
papa qui attire ami de son fils dans une séance de sexe chaud, ces plots huit sont tous séduits.<br />
Parfois, l’élément déc<strong>le</strong>ncheur c'est un coup d'œil, d’autres fois c’est <strong>le</strong> coup de<br />
foudre ou un coup de langue. Quel<strong>le</strong>s que soient <strong>le</strong>s tactiques qu'ils utilisent, ces hommes<br />
savent jouer <strong>le</strong> jeu de la séduction pour obtenir ce qu'ils veu<strong>le</strong>nt, soit un festival de sexe et<br />
de cul…<br />
par Hector Cartier<br />
Offert, entre autres, chez Priape.
56<br />
ARSÈNE LUPIN<br />
SUITE 3<br />
FICTION ÉRECTION V PAR JACQUES LAMOUREUX<br />
Ah! Et puis?...me dis-je! J’attendrai pas<br />
comme une carmélite l’apparition d’un<br />
demi-vierge en cha<strong>le</strong>urs! Même si la curiosité<br />
est une bien bel<strong>le</strong> vertu et que j’ai la<br />
lune au croissant dans mes culottes...<br />
Puisqu’il n’était qu’onze heures trente, je décidai<br />
de me rou<strong>le</strong>r un petit joint -qui n’était pas si petit<br />
que ça- et, après l’avoir fumé, je remis<br />
soigneusement l’invitation là où je l’avais trouvée,<br />
puis je sortis. Je traversai distraitement la<br />
rue afin d’al<strong>le</strong>r prendre une nouvel<strong>le</strong> bière<br />
dans un bar fraîchement ouvert face à chez-moi.<br />
Je me positionnai derrière une vitrine de façon<br />
à voir mon portique et ainsi peut-être découvrir,<br />
et surtout identifier, qui m’avait laissé l’étrange<br />
missive anonyme.<br />
Une bière à la main, gelé comme une bal<strong>le</strong>, je me<br />
fabrique des scénarios en regardant passer <strong>le</strong>s<br />
gars qui déambu<strong>le</strong>nt sur la rue, ëpiant <strong>le</strong> moindre<br />
mâ<strong>le</strong> qui s’approcherait de ma porte.<br />
Soudain, je reconnus mon boulanger du coin de la<br />
rue; il s’arrêta devant chez moi. Mais ça peut<br />
pas être lui <strong>le</strong> postillon en rabette; il a une<br />
femme et deux enfants charmants que je vois<br />
régulièrement; j’ai beau <strong>le</strong> trouver bien beau, je<br />
suis certain qu’il n’est pas gay! Quoique... Non.<br />
C’est pas lui. Il s’est simp<strong>le</strong>ment allumé une cigarette<br />
et est reparti. Dommage...<br />
Des ribambel<strong>le</strong>s de beaux garçons (et fil<strong>le</strong>s)<br />
paradaient d’une vitrine à l’autre dans la<br />
douce cha<strong>le</strong>ur de cette nuit d’été. Je fantasmais<br />
sur <strong>le</strong>s plus beaux en souhaitant que<br />
plusieurs d’entre eux s’arrêtent à ma porte; je<br />
rêvasse, je fabu<strong>le</strong>, je phantasme... Peine perdue, il<br />
passait minuit trente et j’étais de plus en plus<br />
persuadé qu’on m’avait causé un lapin. Cependant,<br />
une curieuse sensation s’empara de moi;<br />
soudain je me sentis comme épié, surveillé<br />
dans la même mesure où je surveillais ma propre<br />
porte. Était-ce une paranoïa haschischine? Je<br />
jetai un long regard panoramique dans <strong>le</strong> bar et je<br />
ne repérai que quelques garçons et fil<strong>le</strong>s qui<br />
étaient bien capab<strong>le</strong>s de s’amuser sans moi, en<br />
tout cas aucun ne semblait s’embêter sauf <strong>le</strong><br />
grand mâ<strong>le</strong> qui causait avec la waitress. Je<br />
surpris son regard, il croisa <strong>le</strong> mien sans trop<br />
d’insistance et, laissant là ma vigie, je me dirigeai,<br />
vers <strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes. C’était une bel<strong>le</strong> toi<strong>le</strong>tte propre<br />
qui sentait la bou<strong>le</strong>-à-mîtes fraîche et <strong>le</strong> Lysol<br />
odeur de pin; une privée impeccab<strong>le</strong> et trois urinoirs<br />
reluisant comme des sous neufs. Je m’instal<strong>le</strong><br />
à celui du centre et commence à libérer<br />
quelques bières au grand soulagement de ma<br />
vessie...<br />
Soudain quelqu’un entre et se place à côté de<br />
moi. I1 me jette d’abord une oeillade; c’était <strong>le</strong><br />
grand mâ<strong>le</strong> de la waitress. Wow! Mais il est beaucoup<br />
plus séduisant que dans la noirceur feutrée<br />
du bar! Et la waitress qui semb<strong>le</strong> ne rien vouloir<br />
savoir d’un beau mec comme ça! Tout en se dézippant<br />
pour faire son besoin, il m’aborde: —”Salut!<br />
On dirait que tu surveil<strong>le</strong>s quelque chose dehors?<br />
J’me trompe?”— Je restai un peu surpris<br />
mais j’ai vite fait <strong>le</strong> lien avec ma sensation<br />
d’être surveillé; c’était sans doute lui... —”Ben,<br />
disons que je suis un peu déçu...”— lui répondis-je,<br />
tout en jetant un coup d’oeil de curiosité vers son<br />
urinoir comme dans un réf<strong>le</strong>xe de gay gelé qui<br />
ne réalise pas qu’il est dans un bar straight.<br />
Comme malgré moi, mes yeux insistèrent devant<br />
l’appât d’un tel morceau. J’en avais <strong>le</strong><br />
souff<strong>le</strong> coupé... Et là, tout se déroula à la vitesse<br />
de l’éclair. Ayant sans doute surpris mon regard,<br />
<strong>le</strong> type se mit à se branlotter la queue<br />
comme pour lui faire prendre plus de volume.<br />
Encore sous l’effet du joint, je ne pus faire<br />
autrement que de regarder encore au risque de<br />
me faire rabrouer bêtement par une cinglante réplique<br />
de straight anti-gay ou même recevoir<br />
une bonne claque sur la gueu<strong>le</strong>. Mais c’est lui qui<br />
reprit vivement la paro<strong>le</strong> alors que j’égouttais<br />
mon pénis avant qu’il ne bande complètement.<br />
J’ai toujours haï <strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes mais... “On a des<br />
bel<strong>le</strong>s queues tous <strong>le</strong>s deux, tu trouves<br />
pas?” J’étais décontenancé d’une tel<strong>le</strong> approche<br />
mais aussi ravi. Et il avait bien raison. En moins<br />
de deux, nous étions tous <strong>le</strong>s deux bandés<br />
face aux urinoirs. “T’es-tu juste aux femmes ou si<br />
ça t’arrive des fois avec des gars?” ajouta-t-il en<br />
regardant intensément ma queue. “Ben! Qu’estce<br />
que t’en penses?” ajoutai-je un peu con-
fus... Exhibant son magnifique organe,<br />
il rétorqua: “En tous cas, tu m’fais<br />
bander ben dur. R’garde!” En fait,<br />
je fis un peu plus que de <strong>le</strong> regarder,<br />
et lui aussi . Nous nous<br />
sommes à peine touchés car on<br />
craignait que quelqu’un d’autre n’entre<br />
dans <strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes; effectivement,<br />
quelqu’un entra mais il prit la privée.<br />
Vivement nous avons rengainé<br />
notre artil<strong>le</strong>rie et nous sommes sortis<br />
pour nous retrouver au bar, lui<br />
assis devant la waitress, et moi, juste<br />
à côté, face à la fenêtre. Il prit sa bière<br />
et vint me retrouver. Il disait s’appe<strong>le</strong>r<br />
Paul et ajouta qu’il recherchait<br />
une aventure d’un soir “avec un<br />
gars”, un vrai, comme moi. Affecté par<br />
l’alcool et la drogue, il me semblait<br />
que je ressemblais plus à un soldat<br />
d’opérette qu’à un macho des Falcon’s<br />
Studios. Mais, subjugué par sa<br />
beauté mâ<strong>le</strong> et <strong>le</strong> ton douceureux de<br />
sa confidence, je lui dis que<br />
j’habitais juste en face et qu’il pouvait<br />
venir faire un tour si ça lui tentait...<br />
J’ai même pensé un moment<br />
qu’il était l’auteur de la <strong>le</strong>ttre au rendez-vous...<br />
Nous sommes sortis, moi<br />
encore tout bandé et lui sans doute<br />
aussi...<br />
Il devait être près d’une heure.<br />
J’ouvre la porte et je ne remarque<br />
pas tout de suite que la feuil<strong>le</strong> au rendez-vous<br />
n’est plus là. Celui qui l’avait<br />
laissée était-il revenu la rechercher<br />
pendant que je zieutais la queue de<br />
Paul aux toi<strong>le</strong>ttes? Je n’eus pas <strong>le</strong><br />
temps de répondre à la question car je<br />
me sentis happé par <strong>le</strong>s mains imposantes<br />
de Paul qui m’agressa de<br />
caresses en me déshabillant avec<br />
une frénésie à couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>. En<br />
tous cas, il n’avait certainement pas<br />
eu <strong>le</strong> temps de remarquer mon beau<br />
slip neuf que j’avais payé une fortune<br />
dans une boutique spécialisée!
58<br />
Je répondis à ses avances avec tendresse et<br />
érotisme, french-kiss et caresses. Nous étions<br />
maintenant nus, nos jeans ne couvant que<br />
modestement nos chevil<strong>le</strong>s. Paul possédait vraiment<br />
un phallus superbe, bien circoncis, long et<br />
ferme auquel ma bouche ne pouvait résister très<br />
longtemps. Je me dé<strong>le</strong>ctai de cet organe pendant<br />
que Paul soupirait et hahanait debout et<br />
adossé à la porte d’entrée. A son tour, il s’empara<br />
de ma queue et lui rendit un hommage plus que<br />
sensuel. Il me pompait comme s’il voulait me<br />
vider tout entier tout en me serrant <strong>le</strong>s fesses<br />
jusqu’au seuil de la dou<strong>le</strong>ur. Puis, avec une<br />
habilité savoureuse, il entreprit de passer et<br />
repasser sa langue sur mon anus frê<strong>le</strong> avec<br />
quelques insistances particulières que je trouvais<br />
tout-à-fait excitantes, mais j’avais peur<br />
d’éjacu<strong>le</strong>r trop tôt. Empourprés d’une fièvre sexuel<strong>le</strong><br />
incontrôlab<strong>le</strong>, on se tripota de tous bords et<br />
de tous côtés, fesses et bars comme jambes-enl’air<br />
et on s’embrassa férocement. Bientôt, je portai<br />
mes doigts à son anus qui se dilata<br />
immédiatement, laissant errer mon majeur aussi<br />
allègrement qu’un piston bien huilé ou, comme on<br />
dit couramment, comme un couteau chaud dans<br />
du beurre mou. Paul se tortillait de plaisir. Se pou-<br />
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vait-il que ce beau mâ<strong>le</strong> cherche à se faire encu<strong>le</strong>r?<br />
“Ahhh! T’as une maudite bel<strong>le</strong> grosse<br />
queue que j’voudrais avoir tout entier dans<br />
mon cul! Avoye! Vas-y, j’adore ça...” me susurrat-il<br />
à l’oreil<strong>le</strong>... Puis, il s’empara de mon organe<br />
et <strong>le</strong> plaça directement sur son anus qu’il<br />
contractait et dilatait en attente d’une pénétration.<br />
Inhibé au maximum, je sortis rapidement<br />
un condom de ma veste, <strong>le</strong> développai et<br />
commençai à me l’ajuster... “Quoi?... Tu veux<br />
mettre une capote?” me dit-il sur un ton autoritaire.<br />
“J’en veux pas. J’veux te sentir éjacu<strong>le</strong>r<br />
dans mon cul, kriss! J’veux sentir ton sperme<br />
chaud dans mon anus!” Ouff! “Ecoute, bonhomme.<br />
On est en 1997 et j’prends aucune chance...” lui<br />
répondis-je un peu bêtement. Il me regarda<br />
dans <strong>le</strong>s yeux, un regard mi-mépris, mi- dédain,<br />
et là, en moins de temps qu’il ne faut<br />
pour <strong>le</strong> décrire, il se masturba de quelques<br />
coups rapides, éjacula en se serrant <strong>le</strong>s gosses,<br />
se secoua la queue en bénissant mon tapis vert<br />
pomme et remonta son jeans en ramassant<br />
son t-shirt pour fina<strong>le</strong>ment sortir sans demander<br />
son reste. Bang!... J’étais estomaqué. Le condom<br />
pendant à la main, j’étais là débout comme<br />
un coq effarouché qui piaffe dans mon vestibu<strong>le</strong>,<br />
encore tout bandé, me demandant au juste ce qui<br />
s’était passé. Le haschisch m’aurait-il fait halluciner?...<br />
Dans un sursaut égoïste de sensualité,<br />
je finis de me masturber... Je ramassai mes<br />
vêtements puis j’essuyai nos petits dégâts...<br />
Je m’ouvris une bière et allai m’instal<strong>le</strong>r confortab<strong>le</strong>ment<br />
enrobé dans une moel<strong>le</strong>use robe de<br />
chambre, devant la fenêtre pour mieux réfléchir<br />
au comportement de Paul. Au fait, s’appelait-il<br />
vraiment Paul? Et pourquoi avait-il voulu que je<br />
l’encu<strong>le</strong> sans condom?... Je n’éprouvai aucun remords.<br />
Vers deux heures, je vis passer Jean-Gil<strong>le</strong>s<br />
et, devinez avec qui il rentrait?...<br />
Avec mon voisin voyeur... Je montai alors à ma<br />
chambre, reluquai quelque peu la fenêtre de<br />
mon voisin-voyeur, puis tirai <strong>le</strong>s rideaux et je<br />
m’endormis en rêvant à mon straight-pas-sistraight<br />
que je rencontrerais peut-être <strong>le</strong> soir<br />
même... l
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