L e m a g a z i n e d e s A l p e s d u S u d - Alpes photos

Le magazine des Alpes du Sud
Gratuit - Servez-vous
Pra Loup : 50 ans de lumière Sainte-Anne : L’échappée douce Sauze Super Sauze :
Au top de la glisse Villa Morélia : L’Ubaye version luxe Larche : La clé des champs de neige
Le Lauzet : L’hôtel-club version ubayenne Meyronnes : Au rythme de la luge Saint-Paul-sur-
Ubaye : La raquette, sésame pour une autre montagne Barcelonnette : Shopping in The City
Numéro 6 - hiver 10-11

édito
Voici déjà cinq étés que le magazine
Ubaye vallée vous accompagne à
la rencontre des hommes et des
paysages de notre vallée. Lieux secrets,
chuchotements ou tempêtes de
l’Histoire, personnages de caractère,
beauté sauvage des sites, faune,
fl ore, randonnées, sports… au fi l de
nos reportages, nous explorons avec
vous les multiples facettes de notre
territoire pour mieux vous l’offrir en
partage.
Vous avez lu, vous avez aimé… Aussi
vous offre-t-on cette année deux fois
plus de plaisir avec la version hivernale
du magazine qui devient bi-annuel.
Bienvenue dans les pages blanches et
bonne lecture !
Michel Lanfranchi
Président de la Communauté
de Communes - Vallée de l’Ubaye

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sommaire
Pra Loup :
50 ans de lumière
Sainte-Anne :
L’échappée douce
Sauze Super Sauze :
Au top de la glisse
Villa Morélia :
L’Ubaye version luxe
Larche :
La clé des champs de neige
Le Lauzet :
L’hôtel-club version ubayenne
Meyronnes :
Au rythme de la luge
Saint-Paul-sur-Ubaye :
La raquette, sésame pour une autre montagne
Barcelonnette :
Shopping in The City
Skiez casqué !
High-Tech
Rédaction : Marie Stéphane Guy, Corinne Bruno
Photos : Claude Gouron, Manu Molle, Camille Moirenc, PM Charpenel, JP Reinaudi,
F Auzet, C Pascal Fischer.com, Shutterstock
Conception Réalisation : NEW DEAL - RC Grenoble
Impression : Trulli
Édité par : la direction Tourisme Communauté de Communes - Vallée de l’Ubaye
4, av. des 3 frères Arnaud - 04400 Barcelonnette - www.ubaye.com
Document non contractuel

Pra Loup
50 ans de lumière
En 2011, Pra Loup souffl era ses cinquante bougies. Une saison émaillée par les festivités.
L’occasion de revenir sur l’étonnante histoire de cette station des Alpes du Sud et de parcourir,
skis aux pieds, l’incroyable Espace Lumière.
Pra Loup la belle n’a pas pris une
ride. Mieux encore, il semblerait que
chaque saison lui donne un coup de
jeune ! Cinquante ans après son avènement,
la station inaugurée en 1961
sous la protection des majestueux
cols de La Cayolle (2 326 m), d’Allos
(2 247 m) et de Restefond-La Bonette
(2 715 m) est toujours aussi dynamique…
et attractive. De l’actrice
Charlotte de Turkheim au tennisman
Sébastien Grosjean, et au pilote de
formule 1 Jacques Villeneuve, ils sont
légion, personnalités et anonymes
à lui être fi dèles. Il faut dire que les
atouts de ce joyau des Alpes du Sud
ne manquent pas. L’Espace Lumière
(liaison Pra Loup - Val d’Allos) propose
un domaine skiable de 180 kilomètres…
de quoi trouver son bonheur
quels que soient ses envies et son
niveau de ski. D’autant qu’ici, la
variété des paysages, des reliefs, des
dénivelés, des univers de glisse est
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simplement incroyable. À Pra Loup,
on peut skier en forêt, dans de beaux
et doux vallons, sur des pentes bien
raides ou sur des terrains d’alpages.
Une polyvalence que l’on retrouve
aussi dans les pratiques proposées,
du ski alpin au freeride, du snowboard
au freestyle, de la luge au patin
à glace… Une marque de fabrique qui
a fait sa renommée de tout temps…

Le début d’une folle aventure
C’est en 1935 que naquit le premier
projet à l’initiative de M. Blanchet,
alors conseiller au Tourisme. Il imagina
l’ébauche d’une station sur le plateau
de Pra Loup. « Solitaire et inanimé,
parcouru naguère comme son nom
l’indique par des meutes de loups,
cet ensemble d’alpages à moutons,
parsemé de bois de mélèzes » convenait
parfaitement pour ce visionnaire
qui passa le fl ambeau à la fi n des
années 50, à Pierre Grouès, médecin
philanthrope animé par l’ambition de
créer une station de ski pour renforcer
l’attractivité du village. Pour développer
son projet, il s’entoure des
meilleurs spécialistes du moment :
Émile Allais, le célèbre skieur et
Honoré Bonnet, illustre entraîneur de
l’équipe de France de ski alpin, natif
de la vallée de l’Ubaye.
En 1960, la station prend forme. Au
lieu des 3 000 lits envisagés initialement,
Honoré Bonnet propose d’offrir
une capacité de 10 000 lits pour des
raisons de rentabilité. Le lancement de
celle qui est alors considérée comme
« l’une des grandes
stations françaises
de sports d’hiver »
est en marche… Tirant parti de ses
atouts naturels, avec pour premier
slogan « La neige des Alpes sous le
soleil du Midi », Pra Loup la méridionale
défi nit son plan d’urbanisme
avec une idée maîtresse : que chaque
résidence bénéfi cie de la vue et de
l’ensoleillement. Pra Loup s’érige peu
à peu sur le front de neige face aux
pistes. En parallèle, les premiers
investissements de la décennie sont
lancés sur le domaine : 500 millions
de francs pour 45 kilomètres de pistes
balisées, 13 téléskis et 2 télécabines
dont celle de Costebelle
inaugurée le 13 décembre 1965.
Un domaine skiable jugé immense
à l’époque, qui s’étire de l’arête du
col des Thuiles, jusqu’aux sommets
de la Grande Séolane et du Peguieou
en plongeant sur la vallée du
Bachelard.
Pra Loup : 50 ans de lumière
Une croissance permanente
Les années 70 sont marquées par un
développement continu. Alors que
le département des Basses-Alpes
change de nom pour devenir celui des
Alpes-de-Haute-Provence, les stations
de Pra Loup et de la Foux d’Allos
décident de profi ter de cet éclairage
exceptionnel porté sur leur territoire
pour passer à la vitesse supérieure.
Le projet toujours porté par l’enfant
du pays Honoré Bonnet est d’entrer
dans le Top 10 des domaines skiables
français et d’occu-
per la 1 re place
des stations des
Alpes du Sud.
Un défi qui sera
relevé… À la fi n de l’automne 1976,
les travaux d’aménagement du hameau
des Agneliers, jonction entre les deux
domaines, s’achèvent avec l’implantation
d’hébergements, de téléskis et
de télésièges. L’Espace Lumière est
inauguré le 10 janvier 1977. La féerie
s’opère… les skieurs sillonnent un
territoire sauvage et immaculé et
jouent à saute-mouton entre les trois
vallées du soleil : les vallées du Verdon,
des Agneliers, et de l’Ubaye. Pra
Loup gagne ses lettres de noblesse
5
« La Megève des
Alpes du Sud »
et devient peu à peu « the place to
be »…Hôtels de luxe, clientèle fortunée,
ambiance festive, soleil et ski de
qualité… il n’en faut guère plus pour
que la station à l’aube des années 80
soit surnommée « La Megève des
Alpes du Sud ». La décennie disco et
fl uo, chic et choc, imprime sa marque
dans la station. Le règne du monoski
en maillot de bain bat son plein. Les
premiers snowboarders font la trace.
La piste de KL – kilomètre lancé – est
tracée du haut du
col des Thuiles jusqu’à
la piste du Lac.
L’Espace Lumière
brille de mille feux.
Pra Loup grave son nom au fi rmament
des stations innovantes et modernes
et aborde les années 2000 en se plaçant
à la 15 e place du classement des
100 stations françaises réalisé par Le
Figaro Magazine selon trois critères :
la qualité du domaine skiable, l’accueil
des familles et l’art de vivre. Une belle
place porteuse d’avenir.

Rester au top
Les skis paraboliques sonnent le glas
de la godille, la page du XX e siècle à
peine tournée, l’heure est à la vitesse,
à la grande courbe, au freeride et au
freestyle. Pra Loup ne rate pas le
coche et s’affi che comme la première
station à aménager des espaces
dédiés à ces nouvelles pratiques prisées
par les jeunes riders. La station
met le paquet pour cette clientèle
qui porte bas le pantalon baggy et
se gargarise de back fl ip, misty 540,
double cork, 720°, zéro spin…
Le Rider Space, cet espace qui
regroupe les modules de freestyle,
du big air au hand rail, vibre au son
et au rythme des Dj. Trois lignes sont
ouvertes pour chaque niveau : débutant,
confi rmé, expert. Des mégas
shows sont organisés qui font retentir
le nom de la station au-delà des frontières
de l’Hexagone. Le mercredi
est intronisé le jour du freestyle…
un maximum de goodies récompensent
les meilleurs runs. Une salle
PlayStation est créée, des espaces
WiFi, une charte du rider, des soirées
thématiques, des animations… Pra
Loup mise beaucoup sur la planète
teens… mais pas seulement.
Des investissements sont faits chaque
année pour améliorer le confort
des skieurs et des familles : nouvelle
halte-garderie, réaménagement des
parkings, rénovation de la galerie commerciale,
nouvel Offi ce de Tourisme,
nouveau télésiège, création de résidence
de tourisme 3 étoiles, développement
des espaces détentes…
et création du deuxième golf plat de
montagne en partenariat avec la ville
de Barcelonnette. Quant aux projets,
ils ne manquent pas. Objectif : rester
au top pour les prochaines décennies
et proposer de nouvelles façons de
concevoir son séjour au ski… comme
par exemple skier le matin, golfer
l’après-midi… En cinquante ans, Pra
Loup a fait un sacré chemin, gageons
que les cinquante prochaines années
soient tout aussi riches…
Pra Loup : 50 ans de lumière
« Des mégas shows sont
organisés qui font retentir
le nom de la station
au-delà des frontières
de l’Hexagone. »
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Christel PASCAL,
une championne
pour ambassadrice
De 1998 à 2004, elle a porté les couleurs
de Pra Loup à travers le monde
entier. Celle qui fut 5 fois championne
de France de slalom, devint vicechampionne
du Monde de sa discipline
de prédilection en 2001, totalisa
8 podiums en coupe du Monde en
slalom, participa en 2002 aux JO de
Salt Lake City et se qualifi a pour ceux
de Turin en 2006 avant de se blesser
et de mettre un terme à sa carrière. Le
stade de slalom de Pra Loup, celui-là
même où elle s’entraînait, porte désormais
son nom. Très investie dans sa
station, elle est directrice de l’Offi ce
de Tourisme.
« 180 kilomètres de ski aux pieds, Pra
Loup et son Espace Lumière est une des
rares stations françaises à proposer cela.
C’est un domaine varié où les pistes sont
tracées en s’appuyant sur le relief nature,
un vrai régal qui permet de glisser entre
les mélèzes, ou dans un grand cirque blanc
3 regards sur Pra Loup
sous la Grande Séolane. C’est d’ailleurs
tout le charme de ce site chapeauté par
de superbes sommets. L’originalité réside
aussi dans le fait que les pistes pour les
débutants sont
perchées à 2 000
mètres d’altitude
au milieu du
domaine skiable.
Elles sont accessibles
en télécabines
et permettent de s’initier dans une
ambiance plus haute montagne. J’adore
skier aux Agneliers. Exposé plein sud ce
versant est baigné par le soleil et offre des
températures clémentes… et c’est un vrai
paradis de glisse sauvage où il n’est pas
rare d’y croiser des chamois. J’ai fait le
tour de nombreuses stations dans le monde
entier mais c’est à Pra Loup que j’ai choisi
de m’installer. Et pas seulement parce que
c’est la station de mon enfance. J’aime ce
cirque, ce domaine, cette station familiale
à taille humaine mais qui a toujours su res-
ter dans le coup. D’ailleurs, nous avons un
très bel espace pour les nouvelles glisses.
Quant au bike park, l’hiver, recouvert de
neige il devient un boardercross naturel.
C’est extra pour
« 180 kilomètres de ski aux pieds,
Pra Loup et son Espace Lumière
est une des rares stations françaises
à proposer cela. »
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toute la famille.
On est loin d’une
station rétro et un
peu plan-plan.
Pra Loup est
assez jeune, bran-
chée par certains aspects. En tout cas,
très dynamique. Les investissements sont
permanents tant au niveau des remontées
mécaniques (15 millions d’euros en deux
ans) que dans la station. La galerie commerciale
créée en arc de cercle sur le front
de neige ne cesse de s’améliorer. C’est le
poumon de la station, c’est ici que tout se
passe après le ski. J’adore l’ambiance de
cette petite croisette des neiges ! »

Olivier JEAN,
pédago du hors-piste
Originaire de Barcelonnette, il est
moniteur de ski. L’été, il est gérant
du parcours Aventure et créateur de
la Chasse aux Trésors. Olivier Jean est
aussi cameraman. Un quarantenaire
très actif et très investi dans sa vallée.
« Je suis tombé sous le charme de cette station
en 1992, depuis j’y exerce mon métier
de moniteur. L’étendue de ce domaine est
exceptionnelle. Varié, doté de toutes sortes
de reliefs, il est un terrain d’aventures sur
et hors-pistes fabuleux. Du côté de la Foux,
beaucoup d’itinéraires magiques dans les
bois s’offrent à nous. Aux Agneliers, on
entre dans un monde sauvage insoupçonnable
et totalement dépaysant. Ici, on est
dans le Sud, et ça se sent. J’ai toujours
trouvé que l’Espace Lumière procurait un
vrai sentiment d’évasion. C’est tellement
3 regards sur Pra Loup
beau, tellement varié, tellement hors du
temps. Cette station propose avec générosité
ses multiples facettes, le tout dans
une ambiance détendue qui convient aussi
bien aux familles, aux débutants qu’aux
skieurs confi rmés qui sont toujours éton-
nés de ce qu’elle offre
en termes de terrains
variés : pentes, vallons,
forêts, crêtes, dômes,
cirques… tout est là,
à portée de spatules.
Les pistes sont assez exigeantes, longues,
techniques, c’est un fabuleux endroit pour
apprendre à bien skier. Quant aux horspistes,
ils sont réputés et accessibles…
alors nous mettons l’accent sur la sécurité.
J’en ai fait mon cheval de bataille auprès
des enfants. Il s’agit de leur apprendre
très jeunes les bons réfl exes pour qu’ils
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« Aux Agneliers,
on entre dans un monde
sauvage insoupçonnable
et totalement dépaysant. »
deviennent plus tard des skieurs avertis,
conscients du danger, capables de lire un
terrain, de rebrousser chemin, de choisir
la meilleure pente, d’évaluer la qualité de
la neige. Les éduquer à la montagne, leur
donner les outils pour prendre une déci-
sion, relève aussi de
notre responsabilité de
moniteur. En résumé,
l’Espace Lumière est
un site grandiose baigné
par le soleil des
Alpes du Sud, bénéfi ciant d’un enneigement
incroyable, et d’une multitude de
possibilités pour skier. C’est l’endroit où il
faut débuter pour devenir à coup sûr totalement
accro… »

Gilles GRAVIER, un lien entre
Verdon et Ubaye
Gilles Gravier est un enfant du Val
d’Allos. Issu d’une lignée de moniteurs
de ski, ce skieur passionné a grandi
sous la Grande Séolane et œuvre
depuis vingt ans à la promotion de sa
station et de l’Espace Lumière. Depuis
trois ans, il dirige l’Offi ce de Tourisme
du Val d’Allos.
« Ce domaine est sans nul doute le plus beau
des Alpes du Sud tant par sa diversité, que
par sa lumière particulière, ses paysages
variés, ses reliefs contrastés, son authenticité
conservée, sa culture montagnarde
préservée, son ensoleillement aussi excep-
3 regards sur Pra Loup
tionnel que son enneigement. Beaucoup
nous envient ce cadre. D’ailleurs, ce
qui surprend le plus
nos visiteurs, c’est la
beauté du site. La
beauté, c’est le mot qui
revient constamment
dans leurs propos. Et
la vue imprenable sur
les vallées du Verdon
et de l’Ubaye mais aussi sur la Sainte-
Victoire, le Mont Viso, et les Écrins. Quel
contraste ! L’Espace Lumière est effectivement
notre plus belle vitrine commerciale,
un trait d’union magnifi que
9
entre le Verdon et l’Ubaye. Les liens et les
échanges entre nos deux vallées sises d’un
côté et de l’autre du col
« Ce domaine est
sans nul doute
le plus beau des
Alpes du Sud… »
d’Allos ont toujours été
forts. Ce domaine skiable
unique en son genre
est venu les renforcer.
Le mariage entre Pra
Loup et le Val d’Allos
est allé au-delà d’une
simple liaison à ski, il a permis d’envisager
un avenir commun, de lier nos deux
destinées. »

Pra Loup portfolio
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Remerciements particuliers à M. Reinaudi Jean-Pierre, M. Auzet Francis pour les photos d’archives
11

L’échappée douce
La journée s’annonce belle en ce
dimanche matin de février. Comme
souvent à Sainte-Anne, exposition
plein est oblige, le soleil est au rendez-vous.
Les sommets enneigés de
ce cirque d’exception – Le Grand
Bérard, Les Mastrètes, Le Petit Clausis,
l’Aupillon – fi èrement dressés, embrassent
avec bienveillance la petite station
de la Haute Vallée de l’Ubaye, blottie
contre ses versants. En ce jour de vacances
scolaires, le front de neige le plus
haut perché de l’Ubaye (1 830 m) est
en effervescence. Un parfum de jour
de fête emplit l’atmosphère. La saison
bat son plein, la station brille de
mille feux. Sur les terrasses des restaurants,
on se presse pour installer
tables et chaises, tandis que les deux
magasins de sports terminent la préparation
du matériel de location. Un
petit tour dans l’école de ski où les
moniteurs et monitrices refont, dans la
bonne humeur, les plannings des cours
de ski alpin et de ski de fond et se
partagent les sorties raquettes et
randonnées hivernales. Dans cette
ambiance sympathique et décontractée,
la station s’éveille, impatiente
d’accueillir au
mieux ses fi dèles
visiteurs. Et
les fi dèles sont
nombreux…
Car il faut le
reconnaître, goûter une fois à Sainte-
Anne, c’est devenir adepte pour la vie !
La station a des charmes et des atouts
qui ne laissent pas insensible…
Premier charme : le site ! Cette petite
station familiale, créée en 1956, a
12
Sainte-
Anne :
Entrez dans la famille du petit royaume de Sainte-Anne La Condamine, laissez-vous charmer par sa
conviviale atmosphère douce et tranquille, découvrez un domaine skiable insoupçonné, un fabuleux
terrain de glisse et d’aventures dans un site remarquable, le tout à un prix dont vous n’osiez
même pas rêver !
été imaginée au milieu des alpages,
dans un cirque de toute beauté
alliant grands espaces vierges propices
à de mémorables descentes en
poudreuse et petits vallons boisés
tout aussi attrayants pour le ski, la
raquette ou la rando. Ici, au milieu
de nulle part, dans cette immensité
blanche, on
« … ici plus qu’ailleurs,
on se sent “comme
à la maison” » !
déconnecte,
on se ressource
et on
fait le plein
d’énergie…
mais aussi de grand ski et de
souvenirs.
Sainte-Anne, douce station à taille
humaine (30 km de pistes), a aussi
forgé sa réputation sur son ambiance
si particulière, familiale et conviviale

par excellence. Retour en ce dimanche
matin de février pour se rendre
compte qu’ici plus qu’ailleurs, on se
sent « comme à la maison » ! Tout
commence par un rituel quotidien sur
le front de neige, une sorte d’harmonieux
ballet rythmé par des claquements
de bises, des franches poignées
de mains, des salutations lancées à la
cantonade, des chaleureuses retrouvailles.
Un tableau animé où perchmen,
grands-parents, commerçants,
moniteurs de ski, enfants, skieurs
émérites, pisteurs, familles au grand
complet semblent se connaître depuis
des lustres. C’est un peu la magie de
ce lieu unique où l’on prend le temps
de vivre, d’échanger, de partager, et
de se connaître. Chacun demande
des nouvelles des uns et des autres
« qu’on n’a pas encore vu cet hiver »,
on se donne rendez-vous sur les pistes,
ou dans les restaurants, ou pour
Sainte-Anne : L’échappée douce
un petit tour en raquettes en fi n
d’après-midi quand les enfants transforment
le bas de la station en pistes
de luge. Tout aspire à la sérénité et
à la douceur… même les prix des
forfaits qui restent simplement
imbattables !
17 € pour la journée, 12 € pour le forfait
mi-journée (11 h - 14 h) plébiscité
par l’assidue clientèle. « Ce forfait
correspond à la tendance actuelle,
explique Philippe Catil, directeur de
la station. Nos clients sont en vacances,
ils se lèvent tard, prennent le
temps de petit-déjeuner. Ils préfèrent
chausser les skis aux plus chaudes
heures de la journée, entre 11 h et
14 h, lorsque le soleil est au zénith.
Après trois heures de ski sur notre
domaine varié, parfois technique et
exigeant, ils sont rassasiés de glisse
et choisissent souvent de déjeuner
13
sur le domaine à expiration de leur
forfait… et de redescendre tranquillement
en fi n de journée. » Une façon
d’appréhender ses vacances qui
résume l’état d’esprit ambiant de
la tranquille Sainte-Anne où le mot
stress n’a pas droit de cité. Alors une
journée dans ce petit paradis de bout
de vallée vaut bien le détour. Gageons
que les fondus de ski y trouvent leur
compte au-delà de leurs espérances…
Un petit secret : Sainte-Anne est située
dans un site très peu exploité… et
multiplie par quatre l’aire de jeux
et de découverte de ce grandiose
terrain de glisse… avis aux freeriders
de tout poil.

Sainte-Anne : L’échappée douce
14

Sainte-Anne : L’échappée douce
15
Sainte-Anne, terre d’envol
Dévaler les pentes skis aux pieds et
porté par la voile d’un parapente…
c’est désormais possible à Sainte-
Anne. Le site ouvert, dégagé et vallonné,
se prête à merveille à la
pratique de cette nouvelle discipline,
sportive et ludique, baptisée
speed riding ou speed fl ying. L’école
de la vallée, Snow Fly, propose de
s’essayer à ce sport qui combine le
ski et le parapente, la glisse et le vol.
La même école a su profi ter des
atouts aérologiques et géographiques
du site de Sainte-Anne pour
offrir la possibilité de s’élancer en
parapente, seul ou accompagné.
Snow Fly
Tél. 04 92 34 28 85
Mobile 06 63 21 27 82
www.sand-fl y.com

Sauze
Super
Sauze :
Au top de la glisse
Entre 1 400 m et 2 400 m s’étage une station familiale mais extrêmement branchée qui a fait
des glisses alternatives son nouveau cheval de bataille. Bienvenue au Sauze Super Sauze pour
découvrir son snowpark dernier cri.
Stupéfi ant comme cette station créée
dans les années 30 a toujours su prendre
le pli de la modernité ! Un petit
côté avant-gardiste cultivé et revendiqué.
Au Sauze Super Sauze, c’est
toujours devant que l’on regarde,
l’œil rivé sur l’avenir. Pas étonnant de
retrouver la station perchée juste
au-dessus de Barcelonnette dans le
top trois national des sites de glisses
alternatives.
Depuis trois ans, la station, gérée
depuis l’origine par la famille
Couttolenc, organise une épreuve
de Coupe d’Europe de skicross sur
une piste façonnée pour l’occasion
et reconnue comme un des meilleurs
spots du circuit européen. Cette
épreuve n’est pas arrivée, ici en
Ubaye, par hasard. Le Sauze Super
Sauze a depuis bien longtemps fait
ses preuves en matière de glisse
alternative.
Souvenez - vous : 1988, Jeux Olympiques
de Calgary, Christine Rossi rafl e
la médaille d’or en ski artistique et
fait connaître sa station, Le Sauze
Super Sauze, jusque de l’autre côté
de l’Atlantique. La jeune ubayenne
domine sa discipline et sa spécialité,
le ballet, décroche huit titres de
championne d’Europe et 21 victoires
en Coupe du Monde. Le Sauze Super
Sauze jubile… et se fait un nom
du côté des glisses parallèles. Bien
sûr, il y aura Carole Merle, son impressionnant
palmarès en Coupe du
Monde et sa médaille d’argent aux
JO d’Albertville, pour rappeler que
Le Sauze Super Sauze est une terre
de champion, mère de toutes les pratiques
du ski.
Expérience et succès admis par
tous, il y a une dizaine d’années, la
station démarre la construction d’un
snowpark… qui aujourd’hui compte
16
6,5 hectares réservés aux nouvelles
glisses : ski cross, freestyle, snowboard…
Un royaume exceptionnel et
très innovant et pour cause, la station
n’a pas lésiné pour offrir à ses afi cionados
un terrain de jeux à la hauteur
de leurs espoirs les plus fous : elle
a tout simplement fait intervenir
Mathias Wexcsteen, le champion du
Monde de half-pipe, pour imaginer
le nouveau profi l du snowpark.
Désormais, les riders peuvent effectuer
des enchaînements de rails, de
tremplins sur une longueur d’environ
450 mètres, du jamais vu dans les
snowparks ! Un équipement à la
pointe qui comporte trois espaces
distincts : une piste de skicross/boardercross
; une piste équipée de
modules freestyle, de big air d’amplitudes
différentes et d’ateliers avec des
barres et rails ; et enfi n une piste composée
d’un canyon remodelé, véritable
half-pipe naturel de 300 mètres de

longueur pouvant être utilisé à des
départs différents. De quoi s’initier
ou se perfectionner. Atout majeur de
ce snowpark nouvelle génération, il
s’adresse aussi bien aux débutants
qu’aux experts. La preuve, de nombreuses
équipes viennent s’entraîner
ici… aux côtés des familles qui casquées
et protégées se livrent à une
course-poursuite sans merci dans le
boardercross. Virages relevés, bosses,
tables, on s’essaye à ces nouveaux
jeux du stade !
« La polyvalence, c’est
un des maîtres mots
de la station familiale
et sportive. »
La polyvalence, c’est un des maîtres
mots de la station familiale et sportive.
Une station à taille humaine où
chacun trouve chaussure à son pied :
65 km de pistes de tous niveaux doublés
par des itinéraires hors pistes
non avalancheux, des forêts, des
combes, des pentes, du dénivelé…
et un panel d’activités hivernales
assez incroyable pour une station
de cette taille. Le tout baigné par
l’inégalable soleil des Alpes du Sud !
Sauze Super Sauze : Au top de la glisse
Dynamique, la station a su rester dans
le coup, dépoussiérer son image de
« petite station familiale », organiser
des événements de belle ampleur,
affi cher ses savoir-faire actuels, capter
une clientèle plus jeune, et proposer
chaque année des nouveautés à
ses fi dèles clients. Un développement
et une réussite savamment orchestrés
et maîtrisés…
17

Coupe d’Europe et coupe de France de skicross - 28/29/30 janvier 2011
18

Sauze Super Sauze : Au top de la glisse
19
6,5 hectares
réservés
aux nouvelles
glisses : skicross,
freestyle,
snowboard

Diner’s Club International, Châteaux
& Hôtels de Collection, Gault et
Millau, Bottin Gourmand… la litanie
des bronzes recouvre les piliers du
portail. À travers la grille en fer forgé
se dessine une large allée cernée de
marronniers. Au loin, on devine l’imposante
façade d’une « villa-château »
de style anglo-normand qui évoque
les splendides demeures de Biarritz
ou Deauville. On est pourtant en
plein cœur de l’Ubaye, dans le village
de Jausiers, aux portes du Parc du
Mercantour et des stations de ski. La
villa a vu le jour entre 1901 et 1903.
Lieu de villégiature, elle fut construite
par les « Quatre sans femme », quatre
Ubayens partis faire fortune au Mexique
et revenus au pays prouver leur
réussite. Morélia était le nom de la
ville où exerçait Rémy Audiffred, le
commanditaire. Laissée à l’abandon,
la propriété fut rachetée en 1957 par
l’industriel Paul Ricard qui en fera un
lieu de repos pour ses cadres.
L’entreprise quitte les lieux en 98
et l’année suivante, la villa est rachetée
par Marie-Christine et Robert
Boudard.
Le couple souhaite redonner toute sa
superbe à cette bâtisse d’exception
et parie sur un hébergement de luxe
et une cuisine haut de gamme.
Dans un premier temps, la villa est
totalement réaménagée. La maîtresse
des lieux, passionnée de décoration,
donne une âme à cette grande
demeure.
20
La Villa
Morélia
L’Ubaye version luxe
Villa Morélia : son nom déjà sonne comme une aubade. Dans un parc arboré centenaire, le
« Château » de Jausiers dissimule un lieu d’exception où gastronomie rime avec hôtellerie de luxe.
Petite respiration dans un univers hédoniste que les propriétaires réinventent au fi l des ans.
Ici, une porte ancienne d’Essaouira
voisine avec une méridienne Empire.
Apollon de pierre, tapis persans,
piano demi-queue fl irtent avec de
larges canapés, quand ailleurs un œuf
d’autruche et une lampe marocaine
géante dévergondent un baldaquin
et son lustre de cristal. Il règne entre
ces murs une ambiance à la fois baroque
et contemporaine, un souffl e
bohème emprunté au Paris des poètes.
« Pastorale » « Maison Créole »,
« Louisiane »… cinq chambres aux noms
évocateurs déclinent le classicisme
d’un meuble Louis XVI, de la toile de
Jouy, la poésie d’un lit à baldaquin,
des tissus Pierre Frey ou le mystère
d’une tente caïdale.

Villa Morélia : L’Ubaye version luxe
Le Pavillon d’Eugénie et les 14 nouvelles
chambres, réparties sur deux niveaux,
ouvrent sur un verger ancien et sur
la partie arrière du parc où se mêlent
tilleuls et séquoias centenaires.
21

Villa Morélia : L’Ubaye version luxe
22
Voyage immobile et ivresse des sens
Les Boudard ont ouvert récemment le Pavillon
d’Eugénie, prolongation stylée de la villa. Là encore,
ils sont partis à la recherche du détail et de l’artisan
d’exception : à l’extérieur, les encorbellements reprennent
avec modernité des thèmes début XX e . La ferronnerie
s’inspire des balcons originels de la villa :
retravaillées, les balustrades gardent leur âme mais
gagnent en légèreté et en élégance.
Une large verrière parisienne avec vue à 360° sur les
montagnes alentours sert de sas entre le jardin et
l’intérieur de la bâtisse. Dans le hall, la lumière pénètre
par un cadran magistral en vitrail, créé spécialement
par le célèbre cadranier Jean-François Gavoty.
Soleil, nuit, poisson-lune – souvenir d’un voyage en
Mer Rouge –, Galaxie Andromède… s’illuminent
comme autant de clins d’œil discrets à la personnalité
du maître des lieux.
Les 14 nouvelles chambres, réparties sur deux niveaux,
ouvrent sur un verger ancien et sur la partie arrière du
parc où se mêlent tilleuls et séquoias centenaires. La
décoration intérieure distille deux ambiances par
touches discrètes, petites allusions qui font illusion :
au rez-de-chaussée, ambiance ethnique avec marbre
tunisien au sol et teintes chaudes, à l’étage, esprit
montagne avec bois brossé et cornes de cerf de
Pologne version design. Les salles de bains, en marbre
de Trento, galets indonésiens et céramique noire,
prolongent le raffi nement.
Derrière les portes de la Villa Morélia, le voyage
s’annonce plein de promesses.
Villa Morélia :
Le Château - 04850 Jausiers
Tél. 04 92 84 67 78
inforesa@villa-morelia.com
www.villa-morelia.com

La clé des champs
de neige
Le temps d’une journée, plongez au cœur d’une nature sauvage et préservée, skis nordiques aux
pieds. Faites le plein d’un air régénérant, d’un silence reposant et de paysages époustoufl ants.
Car vous êtes à Larche, l’un des plus beaux sites nordiques des Alpes. Et ne pas en profi ter pour
glisser sur les traces d’une si belle nature serait à coup sûr un péché.
La discipline a le vent en poupe…
et pour cause ! N’oublions pas que
le ski nordique a sauvé l’honneur de
la France aux JO de Vancouver…
Depuis cette avalanche de médailles,
le ski de fond attire de nouveaux
adeptes en quête d’une immersion
au cœur d’une nature restée sauvage.
Vous aussi vous rêvez de découvrir la
montagne autrement, de fi ler doucement
entre forêts et vallons enneigés,
de suivre la trace des lièvres blancs
dans la neige immaculée, de goûter
au silence de l’hiver feutré ? Le ski de
fond, skating ou classique, vous est
vivement recommandé ! D’autant qu’il
serait dommage de ne pas profi ter
de votre séjour en Ubaye pour vous
laisser séduire par l’exceptionnel site
nordique de Larche. Une découverte
qui ne peut laisser indifférent.
Ce petit paradis blanc de la Haute
Vallée de l’Ubaye, lové sous le col de
Larche (1 991m) se situe juste en dessous
de la frontière italienne. Une particularité
géographique qui confère à
Larche un charme latin, une identité
franco-italienne, qui
séduit les visiteurs.
La Dolce Vita, cette
fameuse douceur de
vivre à l’italienne,
commence à Larche.
Dans les rues les deux
langues se mélangent et se répondent
et les commerces proposent les
spécialités des deux pays. Les skieurs
italiens venus le temps d’une journée
s’élancer sur le site nordique de
Larche dont ils raffolent, saluent les
fondeurs de l’Ubaye eux aussi inconditionnels
de ce domaine qui joue à
23
« La Dolce Vita, cette
fameuse douceur
de vivre à l’italienne,
commence à Larche. »
Larche :
saute-mouton par-dessus la frontière.
Un petit monde hétéroclite venu profi
ter de la neige, froide et légère, parfaite
pour la glisse. Un éden blanc du
bout du monde qui propose 30 kilomètres
de pistes de ski de fond, se
hissant ainsi au rang de
premier site nordique
du département.
Il y en a ici pour tous
les goûts, toutes les
pratiques, skating ou
classique, et tous les niveaux. Vertes,
rouges, bleues ou noires, les pistes
s’étirent le long de l’Ubayette
jusqu’au fabuleux et sauvage vallon
du Lauzanier en zone centrale du
Parc National du Mercantour. Dans
le grand vallon boisé de Larche, les
débutants trouvent les pistes à por-

Tête de fer 2 883 m
La beauté de cette nature
intacte est simplement
époustoufl ante…
24

tée de leur niveau. On chausse, on
s’élance, seul ou avec un moniteur,
sur les rails des pistes classiques ou
en pas de patineur pour les skateurs.
La neige crisse sous la semelle étroite,
la coordination des gestes devient de
moins en moins brouillonne, on trouve
son rythme, le souffl e est moins saccadé,
on lève le nez des spatules pour
admirer ce paysage de carte postale.
Première descente, première chute,
premier fou rire ! On se relève, on
s’encourage, on glisse et ça repart.
Seul l’écho de nos voix trouble le
silence de cet univers ouaté.
Plus haut, entre alpages et pâturages,
les émérites fondeurs se régalent de
belles pentes et assouvissent leur
soif de dénivelée. « La variété de ce
domaine si beau attire une clientèle
hétéroclite allant des familles avec
enfants jusqu’aux sportifs de haut
niveau », explique Yvan Chevalier, responsable
du site.
Larche
Un site aussi apprécié pour la qualité
de son damage qui se fait chaque
nuit, pour la largeur de ses pistes parfaites
pour le skating, pour la variété
de ses paysages et de ses atmosphères.
La beauté de cette nature intacte
est simplement époustoufl ante… et
mérite bien qu’on lui consacre une
journée. Une pause dans les vacances
d’hiver, une bouffée d’oxygène qui
apaise et ressource, une parenthèse
bienfaitrice, un moment suspendu
presque hors du temps.
25
L’alpin n’est pas de reste
C’est aussi ce qui séduit les familles.
La station de Larche n’a pas négligé
d’aménager quelques pistes de
ski alpin pour les afi cionados de la
courbe et du tout schuss ! Trois téléskis,
un fi l neige, voilà de quoi débuter
le ski et perfectionner son planté du
bâton. Un petit espace bien pratique
pour les enfants. Et à 7 € le forfait
journée pour les moins de douze ans,
les skieurs en herbe deviennent vite
accros.
Syndicat d’Initiative de Larche
Tél. 04 92 84 33 58
larche@haute-ubaye.com
www.haute-ubaye.com
Centre de ski de fond :
Tél. 04 92 84 32 97

Le Lauzet
L’hôtel-club version
ubayenne : une formule
à découvrir
La Lauzetane réunit tous les ingrédients à succès des grands clubs de vacances. Son propriétaire
Jimmy Champalou, ancien GO, a personnalisé le concept et dans son établissement convivialité
rime avec liberté : tout est possible mais rien n’est imposé.
En ce milieu d’après-midi, la piste
de danse est encore déserte. Les
clients profi tent de cette belle journée
d’hiver. Certains skient dans les
stations voisines, d’autres s’adonnent
aux joies de la raquette, sont partis
en excursion ou savourent le farniente
: à La Lauzetane, « On oblige
à rien, on propose », résume Jimmy
Champalou, propriétaire et gérant
de l’Hôtel-Club du Lauzet. L’homme
a de l’expérience dans ce domaine :
durant plusieurs années, il a offi cié
au Club Med. En 1995, il s’installe
au Lauzet pour prendre la direction
de ce qui deviendra l’Hôtel-Club La
Lauzetane. À l’origine, cette grande
bâtisse était destinée à devenir une
maison de retraite. Le projet avorté,
la mairie du Lauzet, propriétaire de
l’établissement, cherche un repreneur.
Jimmy se lance : « C’était une
gageure que d’ouvrir un hôtel de
70 chambres dans un village de 130
habitants », commente-t-il quinze ans
plus tard. Avec son épouse, ils rénovent,
décorent, pensent les volumes :
« La forme du bâtiment se prêtait à
une formule Club. Il y a suffi samment
d’espace pour que chacun trouve
sa place sans être impliqué dans
tout. Et au fi l des années, on a
essayé de créer différents lieux pour
que chacun puisse se sentir à l’aise
et faire à son gré ». Réparti en trois
ailes, le bâtiment accueille aujourd’hui
68 chambres réparties sur trois étages.
Chacun arbore un thème particulier :
26
orange et bleus mexicains au premier,
teintes provençales lavande
et vert olive au second, ambiance
montagne bleus et neige au dernier.
28 chambres seulement par palier,
de petites unités personnalisées et
intimistes. Les installations sont en
perpétuelle amélioration : prochaine
étape, l’espace Forme prévu pour
2012. Il sera ouvert sur l’actuelle piscine,
déjà équipée d’un sauna et d’un
jacuzzi extérieur. Il y a quatre ans, le
gérant rachète les murs : « D’un simple
fonds de commerce, j’ai fait peu à
peu mon petit monde et maintenant,
nous sommes là… jusqu’au bout »,
plaisante l’ancien globe-trotter.

« Des espaces différents pour
que chacun se sente à l’aise »
À l’heure de l’après-ski, un joyeux
brouhaha remplit peu à peu le rez-dechaussée.
Dans cet espace de vie, on
croise, pêle-mêle, des sportifs en jogging
partis prolonger leur journée de
ski dans la salle de musculation, des
seniors épanouis à la recherche du
souvenir idéal dans la boutique, des
mamans souriantes qui ont posé leurs
enfants à la garderie, des coquettes
déjà apprêtées pour la soirée, des
copains en train de prendre l’apéritif
au bar… Des grappes d’adolescents
partent jouer à la console ou au
Karaoké sur écran géant sans oublier
de se connecter sur leur réseau social
favori via le WiFi de l’hôtel. D’autres
se baladent sur les berges enneigées
du lac gelé du Lauzet situé en contrebas
de l’hôtel.
Ce charivari bon enfant coule sans
accroc : derrière une apparente
décontraction, une organisation bien
huilée permet à chacun de vivre à
son tempo. À l’heure du dîner, on a
l’embarras du choix : deux salles de
restaurant à l’intérieur, une à l’extérieur,
buffet à thème, poisson ou
viande… Et pour la tranquillité des
parents, peuvent se distraire dans la
salle de jeux attenante les enfants
que l’on ne craint pas de perdre. Le
soir, l’ambiance grimpe d’un cran.
Soirées jeux ou Karaoké animées par
un animateur, soirées dansantes avec
musiciens… Pendant les vacances
scolaires et les week-ends, c’est fête
tous les soirs.
Lauzetane
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Une formule Club
personnalisée et fl exible
Jimmy Champalou a su habilement
tirer parti de son expérience pour
donner à La Lauzetane une identité
propre. On y retrouve les grands standards
qui ont fait le succès des formules
Club mais avec ce supplément
d’âme qui fait toute la différence :
ce lieu atypique réunit la convivialité
d’une pension de famille, les services
et la liberté d’un hôtel et les atouts
d’un club de vacances.
Rien n’est imposé : date d’arrivée,
durée du séjour, choix de la formule…
les clients se fabriquent un séjour à la
carte. Le tout à des tarifs attractifs :
à partir de 600 € pour une famille
avec deux enfants en 1/2 pension. Un
« Pass Lauzetane » octroie réductions
et tarifs préférentiels dans des magasins
de sports, restaurants d’altitude
et sur certaines prestations comme les
sorties en traîneau à chiens, raquettes
ou forfaits ski.
25 kilomètres séparent l’hôtel de la
station de Pra Loup et du Sauze. Une
situation transformée en atout : « Nous
ne sommes pas au pied des pistes,
convient le propriétaire, mais nos
clients bénéfi cient le soir d’une liberté
de vie exceptionnelle ». Excursions
en direction des Maisons du Bois
ou des produits de pays, visite de
Barcelonnette ou de Sisteron sont
également proposées. La récompense
de Jimmy ? Des clients heureux qui
clament : « On est ici comme chez
nous ».
Hôtel-Club « La Lauzetane »
Le Bord du Lac
04340 Le Lauzet-Ubaye
Tél. 04 92 85 55 00
www.hotelclublauzetane.com

Meyronnes
Au rythme de la luge
La petite commune frontalière de la Haute Vallée de l’Ubayette a tracé une piste de luge naturelle
de 3 kilomètres. Entre forêts et alpages, une géniale randonnée glissante qu’il ne faut surtout
pas manquer lors de votre séjour en Ubaye.
Ambiance canadienne et pratiques
scandinaves en Haute Vallée de
l’Ubaye… vous en doutez ? Rendez-
vous sur le site
de Meyronnes
pour en être
convaincu ! Ici,
la station nature
a développé un
réseau de 30 kilomètres de pistes
damées, entièrement dédié aux activités
de traîneau à chiens, de raquettes
à neige et de luge. Un superbe
terrain de jeux sauvage qui longe
la rivière Ubayette, pénètre dans la
forêt de la Silve et débouche sur le
plateau de Saint-Ours. Un dépaysement
garanti au cœur d’une nature
intacte et bien vivante.
Le clou de cette plongée au cœur de
l’hiver est sans conteste la piste de
luge naturelle de plus de 3 kilomètres
qui sillonne les bois et vallons de
Meyronnes. Le départ de cet itinéraire
gratuit, damé et balisé, se prend
dès le hameau
de Saint-Ours,
un petit village
perché à 1 780 m
d’altitude sur un
replat ensoleillé,
connu pour son fort de la ligne
Maginot, qui avec le fort de Roche la
Croix verrouillaient le col de Larche.
« Ambiance canadienne
et pratiques scandinaves
en Haute Vallée de l’Ubaye… »
Un coup d’œil pour embrasser la vue
panoramique sur l’ensemble de la vallée
que l’on découvre du plateau de
Saint-Ours, et voilà les plus impatients
déjà partis pour une joyeuse randonnée
en luge de 300 m de dénivelée.
La piste est large, comme une piste
de ski, les virages sont signalisés, la
pente est douce mais offre quelques
bonnes glissades… toujours propi-
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ces à de mémorables fous rires. Les
familles s’en donnent à cœur joie, on
s’emballe, on se retourne, un rouléboulé
et une cabriole plus loin il n’est
pas rare de se retrouver nez à nez
avec un chamois ou un bouquetin !
L’endroit est vraiment sauvage, il faut
dire que l’on est ici dans le territoire
du Parc National du Mercantour…
et au cœur de la réserve de grands
ongulés de Saint-Ours. En ce territoire
où nichent encore quelques protégés
tétras-lyre, l’atmosphère a des regains
d’antan. Image d’Épinal de la montagne
blanche et des sports d’hiver…
La rando s’étire, charmante et paisible
pour s’achever à Meyronnes.
Quelques jeunes fi lles descendent
de leur luge le sourire malicieux…
auraient-elles fait leur la légende de
Saint-Ours qui promet que celles
voulant se marier dans l’année n’ont

qu’à réciter une prière spéciale après
avoir fait trois fois le tour de la petite
chapelle et avoir coupé un peu de
bois à l’une des trois croix plantées
aux alentours du village… À
Meyronnes, on retrouve ceux partis
explorer les alentours, en raquettes
ou à pied. Les itinéraires ne manquent
pas, plusieurs sentiers ont été
tracés et damés pour permettre à
chacun de découvrir à son rythme ce
petit bout d’ailleurs qui affi che depuis
1987 le label de station nature. Les
randonneurs de tout poil le savent
bien, Meyronnes est un haut lieu
de la marche, hiver comme été.
Traversée par le GR5 – qui part de la
Mer du Nord pour rejoindre la
Méditerranée à Nice –, la commune
sait accueillir les marcheurs, randonneurs
ou pèlerins. Saint-Ours et son
chemin de croix
restent un lieu de
pèlerinage encore
pratiqué par de
nombreux Piémontais
et Provençaux.
« … ce petit bout
d’ailleurs qui affi che
depuis 1987 le label
de station nature. »
La journée de luge touche à sa fi n.
Tradition oblige, les glisseurs aux
joues rouges s’attablent autour d’un
chocolat chaud dans le restaurantbar
de Meyronnes… On raconte son
aventure. Que dis-je, une épopée !
Sûr, que tous reviendront fendre la
bise aux commandes de leur engin
de glisse et peut-être embarquer aux
côtés d’un musher pour un baptême
de traîneau à chiens. Une expérience
en développement qui devrait compléter
la palette d’activités nature de
ce site remarquable.
Meyronnes
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Saint-Paulsur-
Ubaye
La raquette, sésame
pour une autre
montagne
Avec une dizaine de kilomètres d’itinéraires nordiques balisés et une pléiade d’itinéraires sauvages,
Saint-Paul-sur-Ubaye est le paradis de la raquette. Alternative au ski, cette pratique douce permet
de découvrir une montagne secrète et intime. Chaussez vos souliers de géant !
9 heures du matin. Le cœur de Saint-
Paul-sur-Ubaye, plus grande commune
des Alpes-de-Haute-Provence,
s’éveille lentement. Cerné par plus
d’une trentaine de sommets, le village
est un point de départ idéal pour
la randonnée en raquettes.
Oubliés les laçages compliqués…
le matériel actuel est d’une facilité
enfantine et d’une étonnante effi cacité
: « La raquette permet à chacun
de découvrir à son rythme des espaces
et des paysages impénétrables
autrement ». On peut donc la pratiquer
de façon autonome sur un des
deux parcours balisés qui courent à
fl ancs de montagne autour du village :
un itinéraire de marche nordique et
de raquettes damé chemine sur 8 km
de Saint-Paul jusqu’au hameau de
Serennes. Un autre dessine une boucle
autour du hameau de Maljasset.
Les pieds dans ces curieux « souliers
des neiges », on est paré pour
une promenade inoubliable. Si on
sait marcher, on sait se déplacer en
raquettes et les itinéraires balisés
sont là pour accompagner vos premiers
pas. Il suffi t de se laisser guider
par les panneaux indicateurs qui
jalonnent la piste et de mettre un
pied (une raquette…) devant l’autre
pour pousser la porte d’un nouveau
monde. L’allure est paisible, la respiration
calme, la récompense est
immédiate : la neige révèle un nouveau
visage, que l’on voit rarement
en ski : ses froissements, ses refl ets, la
façon dont elle enserre les arbustes…
L’heure est à la contemplation, au
30
privilège. Dans un coin de futaie, les
empreintes d’un lièvre dessinent leur
triangle caractéristique dans la neige.
On n’est jamais seul en montagne…
Ici, pas de dénivelé agressif ni de passage
délicat : sur ces balades faciles
et balisées, tout n’est que jubilation
et détente : onctuosité du silence,
éblouissement d’une neige étincelante,
plaisirs des yeux, des sens,
surprises des rencontres avec les animaux
des montagnes, avec la fl ore
endormie, le tout sur fond bleu, celui
du ciel de la Haute-Ubaye. On peut
aussi corser un peu les choses, oser
une escapade en neige profonde et
s’offrir quelques sauts de cabri car la
raquette sait aussi être joueuse…

Découvrir, s’aérer, apprendre,
s’amuser… Vive la raquette !
En raquettes, on peut aussi s’échapper
hors des sentiers balisés. Mais
pour s’élancer en « hors-piste », il
est indispensable de s’entourer d’un
professionnel : seule une excellente
connaissance des conditions de
neige, du terrain, de la météo peut
garantir une sortie en toute sécurité.
Une pléiade de randonnées exceptionnelles
sillonne le territoire de la
commune : « On va vous emmener
hors des sentiers battus, vous montrer
des choses que vous ne pourriez
pas voir tout seul », promet Gil
Streichert. Spécialisé dans la Faune
et le Patrimoine bâti en montagne, il
entraîne ses clients à la découverte
des richesses naturelles de la vallée.
À travers ses lunettes d’observation,
les jours de chance, son regard affûté
permet aux néophytes d’observer le
discret lièvre variable, le cerf, le tétraslyre,
la gracile hermine, l’habile cassenoix
moucheté et même le loup…
L’aigle, le gypaète barbu venu s’installer
il y a quatre ans pour se reproduire
et le chamois complètent ce
bestiaire. La Haute-Ubaye, préservée
et secrète, offre à ce peuple fragile
un territoire privilégié.
Gil Streichert - accompagnateur
Plateau de Mirandol, accessible
depuis Fouillouse après 350 m de
dénivelée, avec cabane de berger et
granges d’estive et vue imprenable
sur les hameaux de Saint-Paul – une
petite journée avec pique-nique, vallon
du Vallonet, carrière de marbre
Saint-Paul-sur-Ubaye : La raquette, sésame pour une autre montagne
de Maurin, vallon de Mary… « Sur
les zones non balisées, il existe une
multitude de possibilités de sorties ».
D’autant qu’allégée, modernisée, « la
raquette est facilement maîtrisable. Il
suffi t d’adapter ses objectifs à ses capacités
physiques pour l’apprécier ».
« Mais attention, prévient l’accompagnateur,
il faut que les conditions
soient bonnes et que le terrain ne
soit pas avalancheux ». Des éléments
que seul un professionnel averti peut
considérer. Pas d’escapade au petit
bonheur la chance, donc.
Côté forme physique « Cela dépend
du profi l de la randonnée mais il suffi
t d’avoir envie de bouger pour pouvoir
apprécier. Une trace d’écureuil,
le chant d’un oiseau… on a des tas
de raisons de faire une pause, on ne
fait pas de la marche commando ! ».
La grande diversité des sites, le large
éventail d’itinéraires et de paysages,
la richesse du patrimoine, de la
nature autorisent tous les voyages.
L’accompagnateur vous apprendra à
préserver la faune, à faire la bonne
trace, à respecter les sites. Mais en
grand passionné, il vous invitera à
partager ses propres savoirs et vous
entraînera dans son univers de prédilection.
« Au-delà de la sécurité
et la technique, chacun des accompagnateurs
installés en Ubaye a ses
propres centres d’intérêts. Les traces
dans la neige, les rencontres avec
les animaux, l’étude des arbres, la
connaissance de l’histoire locale, de
la grande Histoire… chacun d’eux
ouvre des portes différentes. »
Sportifs accomplis, promeneurs du
dimanche ou famille, n’hésitez plus :
découvrez de nouveaux terrains de
jeux. Loin du bruit, discrètement,
avec respect, jouez, apprenez,
évadez-vous dans nos forêts de
légende…
31
Saint-Paul,
paradis des 3 000 m
Loin d’être le bout de la route, la plus
haute commune des Alpes-de-Haute-
Provence est une porte ouverte vers la
haute montagne. Posée à 1 470 mètres
d’altitude, elle possède une kyrielle de
hameaux qui rythment les ascensions.
Brec du Chambeyron (3 390 m),
aiguilles du Chambeyron (3 412 m),
Pic de Panestrel (3 254 m), ou Bric
du Rubren (3 340 m)… pas moins
de trente-quatre sommets de plus
de 3 000 mètres couronnent son
périmètre.
Un territoire immense qui est aussi
le paradis du ski de fond et du ski
de randonnée.
Une nouvelle génération
de trappeurs
Longtemps mal connue en Europe,
la raquette existe pourtant depuis
plusieurs siècles. Les Amérindiens
l’utilisèrent pour migrer d’Asie
Centrale vers le continent américain.
Étrangement, les premiers hommes
blancs à s’approprier ce mode de
locomotion furent… les Français
installés sur les rives du Saint-
Laurent. Ces colons qui vivaient de
la traite des fourrures s’en servaient
pour arpenter les étendues désertiques
et planes et se déplacer dans
les forêts.

Barcelonnette
Shopping in The City
Chapellerie, habillement, cabinet de curiosités, galerie d’art, librairie, décoration… Barcelonnette
cultive le goût d’un commerce de qualité qui fait courir les connaisseurs de toute la France. Revue
de détails de cette facette méconnue de la capitale ubayenne…
En Ubaye, on pratique les sports
d’hiver à l’envi. On peut aussi s’adonner
à un sport réputé plus citadin : le
shopping. Et découvrir au fi l des ruelles
de Barcelonnette une façon de
commercer qui se fait rare dans les
grandes villes : amour du métier, qualité,
originalité avec en prime des
denrées rares : attention et sourire…
« J’essaie de toujours proposer des
articles que mes clients ne trouveront
pas dans leur ville », explique Nadine
Donnadieu, propriétaire du magasin
de vêtements La Diligence. Elle y
offi cie depuis vingt ans mais le magasin
existe depuis le XIX e siècle… Une
tradition familiale : « Le grand-père
de mon mari avait une boutique de
vêtements au Mexique qui existe toujours
». Ici, la jeune fi lle côtoie la sexagénaire
coquette et en taille, Nadine
« habille du 34 au 54 en femme et
jusqu’au 60 en homme ».
Prendre le temps d’essayer
des vêtements de caractère…
Une diversité indispensable à la
bonne marche de son commerce.
Contrairement à la ville « où il y a
beaucoup de grandes enseignes car
elles peuvent sélectionner un type de
clientèle », Nadine résiste au règne
de la marque unique. Elle a opté pour
32
le « multi-marque » : « un choix plus
diffi cile, véritable casse-tête au niveau
de la gestion des stocks mais
indispensable ».
Côté style, les articles tendance
côtoient les indémodables, les grandes
marques – Saint-Hilaire, Aigle,
René Derhy, Lise Charmel, Kaporal…
voisinent avec de petits créateurs que
la propriétaire va dénicher dans les
salons à Paris ou Milan : « Tout en
conservant les classiques français, il
faut toujours se tremper dans les tendances,
trouver des articles avec de
la recherche en respectant un bon
rapport qualité/prix ».
Au fi nal, ce sont plus de 30 marques
qui garnissent ses étagères. Des articles
qui changent au rythme de deux
collections par an. Retouche gratuite,
ourlet fait dans la demi-heure, vitrines
à thèmes… de petites attentions

marquent encore plus la différence
avec les grandes villes…
Cet art du commerce se perpétue de
la façon opposée chez « Cannelle »,
rue Manuel. Une boutique-boudoir
créée il y a quinze ans par Valérie
Guenot : « J’ai voulu donner un style à
la boutique et je l’ai conservé. Un
style très féminin, très princesse.
Cannelle fait essentiellement trois
marques : “Canisse” avec qui j’ai
débuté, “Rivière de lune” et depuis
quatre ans “Mais il est où le soleil” ».
Lin, cotonnades, froissés, bouillonnés,
jabots, vestes, chemises, jupons,
matières fl uides et couleurs rares
– anis, mandarine, grès… – se mélangent
en totale harmonie. La propriétaire
conçoit des « silhouettes » où elle
ose des associations inattendues, rose
parme et vert olive, grès immaculés,
basiques et coupes audacieuses. À
l’heure des coachings en tous genres,
Valérie Guenot offre ce service aimablement.
Ses créations ont su séduire
à la fois « une clientèle locale mais
aussi une clientèle touristique fi dèle ».
Petite, grande, forte… on vient ici
autant pour la qualité des articles que
pour l’accueil, le conseil et le service.
« Elles sont en vacances, ont du temps
pour elles, regardent. On ne bouscule
personne, on aide seulement si elles
le souhaitent. À celles qui n’osent pas
une superposition, on laisse tout
essayer, revenir… »
Comme chez Diligence, la boutique
vit en décalage : « On est ouvert toute
l’année mais comme on est une commune
touristique, on se fait livrer en
décalé : l’été en janvier et l’hiver en
juillet ».
… le temps de rêver de
chapeaux…
Elle saura vous dire pourquoi ce chapeau-là
vous arrondit le visage – trop
haut pour vous – ou vous écrase, et
sortira de ses étagères « le » modèle
qui ne vous quittera plus. Isabelle
Lenogue irradie dans ce magasin centenaire
dont elle a personnellement
écrit dix ans d’histoire. Dix ans que
cette passionnée de belles formes
Barcelonnette : Shopping in The City
coiffe les élégantes dans un lieu
« resté dans son jus » : devantures en
boiserie, étagères, meubles, tiroirs et
comptoirs de bois d’origine fl eurissent
des centaines de couvre-chefs.
Une collection où bibis et les bijoux
de tête côtoient d’élégantes capelines
aux circonvolutions savantes, où
les panamas dressés en piles fragiles,
hautes comme des gratte-ciel voisinent
avec bonnets, bérets et casquettes…
Au Nouveau Siècle, il y a tout
pour toutes les têtes.
Le chapeau… Un tour du destin
pour Isabelle qui en arrivant à
Barcelonnette, voulait se lancer
comme fl euriste. Mais l’offre était
suffi sante. Aussi, quand ce fonds de
commerce se propose, « comme il y
avait des chapeaux dedans, je me
suis dit : pourquoi pas ! ». D’autant
que depuis toute petite, elle porte
des chapeaux et qu’elle est particulièrement
manuelle…
Elle va développer son activité. Se
former. « C’est un savoir-faire que
d’associer tel ou tel chapeau à la
forme d’un visage, mais il faut aussi
savoir écouter son client. Aujourd’hui,
les gens ont une image d’eux-mêmes
très forte et il ne faut pas la dénaturer.
Je ne suis pas particulièrement
commerçante, j’ai plutôt envie de
satisfaire la personne qui vient faire
une démarche. »
On vient de loin consulter l’experte :
« Un tel assortiment se fait rare et
33
nous avons une clientèle de dames
chics venues de PACA ou de Paris. Elles
savent qu’elles dénicheront des articles
de qualité introuvables ailleurs ».
… le temps de se cultiver
Imaginez… Agnès Olive dédicaçant
« La mort naturelle » dans une librairie
de Barcelonnette.
Vous ne rêvez pas : l’auteure à succès est
bien venue à la Librairie Imaginez…
Un « rêve de gamin » : avec cette boutique,
Laurent et Marie l’ont concrétisé.
Atavisme familial ? coïncidence ?
leurs mamans à tous les deux étaient
elles-mêmes libraires !! L’œil en coin
Marie nous dit : « pas de hasard ! juste
des dollars !! ».
Ils tiendront tous les deux avec
Josiane et Charlie, La Maison de la
Presse pendant près de quinze ans.
L’arrivée de DVD et autres produits
dérivés, surchargeant le magasin,
fi nira de les convaincre d’offrir un
écrin dédié à leur passion commune…
le livre.
La boutique ouvre fi n 2007. Beaux
livres, best-sellers, livres régionaux,
livres jeunesse… tout y est, chaque
thème a son espace dédié.
« Nous essayons de varier les vitrines
le plus souvent possible, le challenge
étant pour nous de créer la nouveauté
chaque jour » nous dit Laurent !
Ce qu’il préfère ? « Quelqu’un qui
rentre sans avoir d’idée précise. Il y a
toujours un chemin et cela crée un
contact, un lien, une alchimie qui fait
tomber le rapport exsangue “client
commerçant” ». On vient d’Hyères,
de Marseille, d’Aix, pour trouver chez
eux le livre rare ou simplement la
chaleur et l’ambiance.
« Doudou (un gamin de cinq ans) vient
tous les soirs se faire raconter une histoire
par son papa… ils choisissent un
livre, s’assoient par terre… et passent
un moment… C’est ça, notre histoire. »
Au sous-sol, « cerise sous le gâteau »
se dissimule l’âme de la librairie « La

caisse à outils », une salle très cosy,
lieu éclectique où se produisent pêlemêle
un vieux guitariste manouche,
des comédiens aux spectacles féeriques,
où se réunit chaque mois le
club culturel de la ville, où des pédopsychiatres
organisent leur colloque.
Fauteuils en cuir mexicains, ambiance
feutrée, impressions de voyages,
expositions de tableaux de photos…
la librairie sert aussi de point de rendez-vous.
Marie et Laurent organisent de nombreuses
conférences… Claude Levenson,
spécialiste du Tibet, Marcel Ruffo
pédo-psy et bien d’autres ont fait
salle comble. « Une librairie, c’est le
chaînon manquant dans un village qui
n’en a pas. C’est un endroit vivant
auquel tous ceux qui aiment Barcelonnette
trouvent un intérêt qui va
bien au-delà du commerce.»
… le temps de rêver, de décorer,
de contempler…
Ses mains d’artiste savent réveiller
une chaise Louis XV un peu triste et
lui donner une nouvelle vie en la
recouvrant de tissu précieux. Ouvert
en 1976 par sa maman, Cécile Gavoty
reprend L’Atelier de Cécile en 2000.
Elle fabrique sur mesure coussins,
couvre-lit, rideaux, tapisserie de
meubles… une décoration intérieure
unique. Ici, on vend à l’échantillon
Barcelonnette : Shopping in The City
uniquement des tissus précieux, du
« grand luxe » dont les prix s’échelonnent
entre 45 et 160 € le mètre. « Je
les garantis sur la durée. Ce sont des
matériaux de référence qui proviennent
de grandes fabriques françaises
et européennes. » Du choix des tissus
à la pose des tringles, Cécile livre une
décoration « clé en main » : « On discute,
je me déplace chez le client, je
le conseille et m’occupe de tout ». La
formule connaît le succès et Cécile
confi e avoir « une belle clientèle pour
une petite échoppe ».
À l’écart des rues passantes, se dissimule
le cabinet de curiosités de Francis
Briatte, Montagn’Art. Un étonnant
magasin où l’on trouve, pêle-mêle,
des meubles d’inspiration régionale,
des bronzes animaliers, des poteries,
des tableaux… Ici peintures contemporaines
voisinent avec des classiques
comme le Toulonnais Baboulène.
Les prix dessinent des courbes qui
oscillent de 15 € pour ce pic-fl eur en
verre jusqu’à une œuvre de Seyssaud,
un des maîtres provençaux du XIX-
XX e représentant un champ d’oliviers,
estimée entre 15 et 20 000 €. Le
tableau a été déplacé depuis notre
visite.
Cet ancien conseiller sportif a fait
sa carrière à Paris et à Martigues.
34
Dessinateur industriel de formation,
ce passionné d’œuvres d’art achète
son premier tableau – une peinture de
Marcel Wibault, peintre de Chamonix –
à 17 ans. « Chiner, c’est une maladie
ou un médicament très important »,
confi e le maître des lieux.
Tout en exerçant sa profession, il
chine à la recherche de l’« écriture
picturale inédite », chemine… et en
1960, découvre la vallée de l’Ubaye
pour le ski. Il y organise ses premières
expositions chez un ami, André
Martel, au Bois Chenu. Francis y
exposera durant seize étés. Une fois
retraité, il ouvre le cabinet de curiosités
de Barcelonnette. Un « amusebouche
» qui doit donner l’envie de
visiter sa galerie d’art. Elle a pris ses
aises dans la grande maison que
Francis Briatte a fait construire. La
salle d’exposition y occupe tout le
premier étage et déborde dans le jardin.
Une exposition dont il invite chaleureusement
à pousser la porte : « Je
mets bien plus en avant la convivialité
que le fait commercial. Je ne suis pas
la personne qui systématiquement,
quand vous franchissez le seuil, fera
tout pour que vous repartiez avec
une œuvre ».
On y fl âne entre une centaine de
tableaux, lithographies et objets d’art,
récoltés au fi l des voyages et des rencontres.
Une invitation à travers le
temps et l’espace qui contient quelques
pépites d’artistes pointillistes,
fi guratifs ou contemporains.
Prendre le temps de se
dorloter…
Pour terminer en douceur, pourquoi
ne pas profi ter des vacances pour
prendre soin de soi ? Passée la lourde
porte du 8, place Manuel, déjà, le
brouhaha s’estompe. Les marches de
bois sombre d’un escalier séculaire
conduisent vers l’univers doux, coloré,
épuré, relaxant de Léa. La jeune
naturo-esthéticienne a ouvert son institut
bio en mars 2010. Un univers
exigu mais douillet où Léa vous
accueille avec attention et sourire.
Incollable sur les produits bio, elle

Barcelonnette : Shopping in The City
vous offre un large éventail de soins : visage et corps sont chouchoutés avec des produits bio qu’elle a scrupuleusement
sélectionnés dans la forêt des labels. En plus des soins esthétiques, on peut s’offrir un massage, la jeune praticienne
maîtrisant shiatsu, réfl exologie plantaire ou encore les pierres chaudes. Les coquettes peuvent se faire poser
des ongles ou se faire maquiller pour un après-ski élégant. Étonnante Barcelonnette… !
Dans notre prochain numéro,
vous découvrirez d’autres coups de cœur
35
La Diligence
13, rue Donnadieu
Tél. 04 92 81 01 30
Cannelle Boutique
24, rue Manuel
Tél. 04 92 81 53 33
Au Nouveau Siècle
Chapellerie
34, rue Manuel
Tél. 04 92 81 51 84
www.aunouveausiecle.com
Léa Institut
8, place Manuel
Tél. 04 92 61 34 95 et 06 61 45 86 86
L’Atelier de Cécile
5, rue du Moulin
Tél. 04 92 81 12 01 et 06 14 89 45 02
atelier.de.cecile.free.fr
Librairie Imaginez…
3, place Manuel
Tél. 04 92 35 34 43
librairieubaye.com
Montagn’Art
10, rue Jules Béraud
Tél. 06 08 89 15 02 et 04 92 81 59 86
www.galerie-montagne.art.fr
Galerie Francis Briatte
Chemin du Cheval de Bois. Le Plan.
Tél. 04 92 81 34 98

Skiez
casqué !
Ils sont blancs immaculés, roses
avec des fl eurs, version camoufl age,
laqués rouge, profi lés, avec oreillettes
démontables, dotés ou non de
visières, vert pomme fl ashy, typés
années 50 ou totalement psychédéliques…
Les casques de ski font leur
show depuis une dizaine d’années,
s’assortissent avec les tenues, et se
spécialisent en fonction de la pratique.
Il y en a pour tous les goûts,
tous les styles, pour les freestylers
comme pour les freeriders, pour les
skieurs comme pour les snowboarders,
pour les enfants comme pour
Casques
De plus en plus tendance, le casque de ski est devenu un véritable petit accessoire de mode qui
fi nalise bien le look des plus branchés. Mais il est surtout un indispensable élément de sécurité
pour les enfants comme pour les adultes. Explications.
les adultes, pour les compétiteurs
comme pour les débutants. Objet de
sécurité reconnu et dont l’utilité n’est
plus à démontrer, il est aussi devenu
un accessoire de mode, branché et
personnalisé. Toutes les marques ont
sauté sur ce créneau en plein essor
et dévoilent au début de chaque
saison leurs gammes toujours plus
complètes. Bollé, Cébé, Giro, Oakley,
Quiksilver, Scott, Carrera, Briko, Red,
Roxy… skieurs et snowboarders ont
l’embarras du choix pour protéger
leur tête… Car même si le casque
parachève à merveille le look de tout
36
rider, il est avant tout un élément
indispensable de sécurité et de protection…
« Le cerveau étant chez
l’homme le deuxième organe le plus
important ! » dixit l’incorrigible réalisateur
Woody Allen, il était temps
de penser à le préserver. Même si
pour l’anecdote on peut rappeler
que la première coquille protectrice
des testicules a été utilisée en hockey
sur glace en 1874… et que le port du
casque en moto n’a été rendu obligatoire,
en France, qu’en 1973… à
méditer !

Trêve de plaisanterie, le skieur casqué réduit de 35 %
les risques de traumatismes crâniens… Or, d’après
l’association des médecins de montagne, aujourd’hui
près d’un accident sur dix est dû à une collision. On en
dénombre près de 20 000 chaque saison d’hiver et le
chiffre ne cesse d’augmenter au même rythme que la
vitesse des usagers des domaines skiables. Les traumatologues
le disent et le répètent, une collision à 30 km/h
est comparable à une chute de 3,5 mètres de haut, une
collision à 50 km/h représente une chute de 10 mètres
de haut… On est donc moins étonné de découvrir que
15 % des blessures subies par un skieur non casqué
touchent le cou et la tête. Mais malgré les campagnes
de prévention débutées dans les années 80, les efforts
des fabricants pour rendre l’objet confortable, agréable,
joli, et à la mode, le taux de port de casque de ski
chez l’adulte atteint à peine 5 % en France contre 50 %
en Autriche, au Canada et aux USA… Chez les enfants
de moins de 11 ans, le message est pour le coup bien
passé. Alors qu’ils n’étaient que 15 % en 1995 à le
porter systématiquement, ils sont aujourd’hui 90 % à
l’arborer fi èrement. Il faut dire que les plus petits sont
beaucoup plus vulnérables notamment du fait de leur
petite taille, en cas de collision, leur tête est facilement
touchée. Si on ne rigole plus avec la sécurité chez les
enfants, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir
avant de voir, en France, les 2,2 millions de skieurs troquer
le bonnet contre le casque.
Casques
Alors que les enfants de moins de 11 ans
n’étaient que 15 % en 1995 à le porter
systématiquement, ils sont aujourd’hui 90 %
à l’arborer fi èrement
37
Comment choisir son casque de ski ?
Choisir un casque qui correspond
à votre pratique :
ski ou snowboard.
Choisir la bonne taille :
à l’aide d’un mètre,
mesurez votre tour de tête.
Placez le mètre juste au-dessus des oreilles.
L’arrière du casque ne doit pas
couvrir la nuque,
et être de niveau avec le front.
Le casque ne doit pas bouger
si l’on remue la tête même énergiquement.
Fermez la jugulaire sans trop la serrer.
Basculez doucement le casque avec
vos mains dans tous les sens.
Si la peau de votre front bouge avec
les mouvements du casque, c’est bon.
Sinon, prenez une taille en dessous.
Ce test est particulièrement important
si vous essayez un casque à un enfant.
Entre le casque et les lunettes/masque,
il ne doit pas y avoir beaucoup d’écart.
Attention, le casque ne doit pas non plus
pousser vos lunettes/votre masque.
Entraînez-vous à manœuvrer
la boucle de la jugulaire.
Pourriez-vous l’ouvrir avec des mains
froides ou avec des gants ?
Si c’est trop diffi cile,
cherchez un autre modèle.
Pour fi nir, gardez le modèle de votre choix
un peu sur la tête et imaginez-vous
en train de porter ce casque
pendant toute une journée de ski.
N’est-il pas trop lourd,
ne serre-t-il pas trop fort ?

High-Tech
Voici une sélection -totalement subjective-
du Top 10 des nouveautés 2011
Orientation
Depuis la saison dernière, l’Offi ce
de Tourisme de Pra Loup est équipé
d’un Tactilys. Cette borne interactive
et tactile de nouvelle génération permet
un accueil 24 h/24. Grâce à son
interface intuitive, l’utilisateur peut
accéder à un plan interactif qui répertorie
l’ensemble des commerces
et des services de la station. Il peut
aussi y trouver différentes informations,
comme la météo des neiges, le
programme d’animations, l’ouverture
du domaine skiable mais aussi des
photos, vidéos et brochures en version
pdf.
Les informations diffusées sur le
Tactilys sont également disponibles
pour les utilisateurs d’iPhone. Grâce à
l’application Ski Montagne développée
par Andelia, ils peuvent télécharger
sur leur smartphone le bulletin
neige du jour, les infos, les webcams
ou les plans des pistes… Compatible
avec l’iPhone, l’iPod touch et l’iPad.
itunes.apple.com/fr/app/
ski-montagne
Ça bouge côté textiles
La nouveauté textile incontournable
de l’hiver 2010/2011 est la microfi bre
synthétique PrimaLoft ® . Reconnue
comme « la meilleure alternative au
duvet », elle garantit confort, légèreté,
chaleur, imperméabilité totale,
souplesse, capacité à garder la chaleur
même en cas d’humidité extrême,
respirabilité, compressibilité… Toutes
les grandes marques outdoor l’ont
incluse dans leur catalogue.
Lafuma propose la Veste LD Laax
Check. Tendance avec son look à
carreaux, elle convient parfaitement
aux sports d’hiver grâce à l’isolation
PrimaLoft ® . Chaude, légère, déperlante,
même mouillée, elle conserve
la chaleur. Ses points forts : capuche
attenante, zips de ventilation sous
les aisselles, jupe pare-neige, pattes
Velcro ajustables aux poignets,
ourlet réglable, manchettes Lycra ®
avec passe-pouce, poche forfait sur
la manche et poches intérieures pour
lunettes/lecteur MP3.
www.lafuma.com
38
Lowe Alpine lance la Veste New
Magma, une veste d’escalade ultralégère
qui utilise l’isolation PrimaLoft ® .
Peu encombrante et très chaude, elle
allie toutes les qualités précitées. Ses
points forts : un col souple avec système
de sangles, deux poches extérieures
zippées permettant le port
d’un harnais, une poche poitrine zippée
et poche intérieure, serrage aux
poignets et sac de rangement.
www.lowealpine.it
Du côté de Patagonia, voici la Veste
à capuche homme et femme Nano
Puff Hoody.
Cette veste d’escalade bénéfi cie de
l’isolation PrimaLoft ® qui lui confère

ésistance et longévité optimales.
Très bien coupée, elle assure une
protection inégalée contre le vent et
l’humidité. Légère – elle pèse 397 g –,
compressible, cette veste réalisée
dans un tissu polyester 100 % recyclé
est recyclable par le programme
de recyclage de Patagonia Common
Threads.
www.patagonia.com
Chez Salewa, on lance la Veste Lady
Magna PRL PTX.
Doublée en ouate PrimaLoft ® , cette
veste ultra-légère est extrêmement
polyvalente. Sa coupe est tendance
et son isolation en PrimaLoft ® offre
un haut niveau de chaleur. Facilement
compressible, on peut l’emporter partout.
Ses points forts : deux poches
chauffe-mains zippées, une poche
intérieure, col et ourlet réglables.
www.salewa.com
Le fabricant Polartec présente son
Power Shield Pro, une nouvelle membrane
qui est un compromis inédit
entre respirabilité et imperméabilité.
Cette matière très souple semble
offrir une performance unique. Elle
sera disponible sur les vêtements
Eider, Millet, Norröna, North Face,
Lowe Alpine…
High-Tech
Pour le bonheur des mains…
Arcteryx propose cette année l’Alpha
Sv, un gant magnifi que et innovant :
construit comme une veste, la membrane
Gore-Tex n’est pas à l’intérieur
mais à l’extérieur. Des coutures étanchées
augmentent la précision du
toucher (225 € environ).
… des yeux
Les masques Oakley ont souvent un
temps d’avance. Pour la saison 2010-
2011, la marque à l’ovale propose un
nouveau modèle : l’Elevate. Ce masque
mixte optimisé pour les visages
fi ns à moyens est doté d’un support
nasal interne qui permet d’éliminer
toute pression sur le nez, garantis-
39
sant ainsi une circulation optimum de
l’air. Comme les autres masques de la
marque, il possède un double écran,
une mousse polaire triple épaisseur
absorbant la buée ainsi qu’un système
de répartition avec ou sans casque
de la pression du masque sur le
visage baptisé O-matter.
L’Elevate est proposé dans des coloris
très tendance comme le jaune
(Canary), le vert menthe (Enamel Mint)
ou le rose lavande (Orbit Lavender).
Pour les moins extravagants il est
également disponible en Noir et en
Blanc (Jet Black et Polished White).
www.oakley.com
Et des pieds !
Grâce à la nouvelle semelle chauffante
Conform’able Volcano Therm-ic, les
pieds découvrent le confort. Grâce à
sa voûte préformée et à une forme
anatomique 3D, elle maintient et
protège votre pied de manière optimale.
Elle fonctionne avec tous les
types de chaussures, de ski comme
de snowboard. Ces semelles peuvent
se raccorder à des kits de batteries
(en option).
Disponible en 6 tailles.
www.sidas.com

Faire...
ou ne rien faire...
Tout est permis sauf l’ennui
Toutes les activités sportives, ludiques et détente sont sur le site www.ubaye.com