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nez. Examen réussit <strong>pour</strong> ce jeune<br />
groupe en p<strong>le</strong>in devenir qui ne délivre<br />
<strong>pour</strong>tant pas la totalité de sa puissance<br />
sur disque alors que la scène reste<br />
<strong>pour</strong> eux l’en<strong>droit</strong> de prédi<strong>le</strong>ction. Il<br />
est bien connu que cela reste un exercice<br />
des plus diffici<strong>le</strong> à maîtriser, mais<br />
<strong>le</strong> successeur de «Le Bien Etre Et La<br />
Paix» sera à coup sûr plus en relation<br />
avec la puissance que ce groupe<br />
dégage sur scène. Mass Hysteria est<br />
promis à un bel avenir et s’il enchante<br />
<strong>le</strong> public avec cette ga<strong>le</strong>tte, il s’agira<br />
de ne pas <strong>le</strong>s décevoir ensuite. May<br />
the force be w ith you !!<br />
Yves Batandret<br />
JADIS<br />
«Somersault»<br />
(Dorian/M SI) - 3/5<br />
Après trois longues années de semi<br />
réclusion discographique, c'est un<br />
Jadis profondément relifté qui signe<br />
aujourd’hui son grand retour sur <strong>le</strong><br />
devant de la scène musica<strong>le</strong>. Amputé,<br />
en l'espace de quelques mois, de deux<br />
membres majeurs (Cf - <strong>le</strong>s départs<br />
successifs du claviériste Martin Orford<br />
et du bassiste John Jov.'itt), ce poisson<br />
pilote du néo-prog’ anglais nous livre,<br />
en ce début de printemps, un bilan de<br />
santé somme toute rassurant. Même<br />
si <strong>le</strong> guitariste Gary Chand<strong>le</strong>r, désormais<br />
seul maître à bord après Dieu, a<br />
parfois un peu trop tendance à forcer<br />
sur <strong>le</strong>s effets de manche («Spee-<br />
ch<strong>le</strong>ss»), ce «Somersault» fort jo liment<br />
agencé tire dans l'ensemb<strong>le</strong> tout<br />
à fait correctement son éping<strong>le</strong> du jeu.<br />
Entre ballades atmosphériques affûtées<br />
au cordeau (<strong>le</strong> nostalgique<br />
«Fading Away», au contre-chant fém inin<br />
suave et envoûtant) et randonnées<br />
progressives au long cours (<strong>le</strong> classieux<br />
«Hear us», au refrain imparab<strong>le</strong>,<br />
ou l’excel<strong>le</strong>nt «Batstein», sur <strong>le</strong>quel la<br />
section rythmique du combo joue <strong>le</strong>s<br />
équilibristes), Jadis signe là un troisième<br />
opus plutôt bien foutu qui mérite<br />
assurément <strong>le</strong> détour.<br />
Bertrand Pourcheron<br />
LE o m i<br />